Les tribulations de la troupe 17 à la Division Dépôt
Lorsque les premières cadettes sont arrivées à l'École de la GRC, personne ne sait vraiment qui, des cadettes ou des hommes qui devaient les former, étaient les plus nerveux.
« Nous étions prêts les accueillir… à peu près », raconte en riant Al Nicholson, qui était instructeur à la Division Dépôt lorsque les femmes qui ont formé la troupe 17 de 1974-1975 ont été assermentées le 16 septembre 1974 en vue de commencer leur formation une semaine plus tard.
L'ancien membre de la GRC se souvient de la première fois qu'il s'est retrouvé devant les 32 femmes en classe, alors qu'il ne comptait qu'environ un an d'expérience de l'enseignement aux recrues. « C'était la première fois que j'étais nerveux à la Division Dépôt. Je ne voulais rien dire de travers. »
La Division Dépôt, qui a officiellement ouvert ses portes en 1885, est une installation tentaculaire à Regina (Saskatchewan) qui véhicule la tradition paramilitaire de la GRC. Les nouveaux cadets marchent au pas en rang pour aller d'un cours à l'autre, tout le monde se fait appeler « Monsieur » ou « Madame » et à midi, la plupart du temps, on peut entendre les ordres du sergent instructeur au terrain de rassemblement.
Cette atmosphère peut être impressionnante pour quiconque arrive sur place. « L'uniforme, la marche au pas, les exercices, les « Oui, Monsieur » et les « Non, Monsieur », ça demande un certain ajustement pour tout le monde, homme ou femme », explique Al Nicholson, qui dirige maintenant le Centre du patrimoine de la GRC.
Pour Donna Morse (née Burns), qui avait 21 ans à l'époque et arrivait de Calgary (Alberta), l'endroit lui inspirait un respect mêlé de crainte.
« Je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait », a-t-elle avoué dernièrement alors qu'elle était chez elle, près de Vancouver (Colombie-Britannique), à la retraite après 21 ans à la GRC et 19 autres années à l'emploi du gouvernement de la Colombie-Britannique.
Avant l'arrivée des femmes à la Division Dépôt, les 32 hommes formant chacune des troupes vivaient ensemble dans un dortoir semblable à une caserne de l'armée : le long de chaque mur s'alignaient des lits faits au carré dont les draps étaient tellement serrés qu'on pouvait y faire rebondir une pièce de monnaie. À leur arrivée, les femmes ont été installées dans des chambres pour deux personnes puisqu'on croyait qu'elles avaient besoin de plus d'intimité. Et à la dernière minute, il a fallu se dépêcher pour remplacer les urinoirs par des toilettes.
Puis il y a eu l'uniforme. « Ils s'affairaient encore à coudre les uniformes lorsque nous sommes arrivées", raconte Bev Busson (née MacDonald), une membre de la troupe 17 qui a gravi les échelons tout au long de ses 33 années de carrière jusqu'à ce qu'elle devienne la première femme commissaire de la GRC.
« Nous n'avions pas de ceinture de service. Il n'y avait même pas de passants de ceinture sur nos pantalons », se souvient-elle. On leur remettait plutôt l'ignoble poche contenant des compartiments pour une arme à feu, des munitions et une paire de menottes. Heureusement, les considérations pratiques l'ont emporté et les femmes ont reçu des ceintures de service avant la fin de leur formation.
Les escarpins noirs, tambourins et blouses synthétiques ont duré plus longtemps. « L'uniforme était affreux, poursuit Al Nicholson. On aurait dit qu'il sortait tout droit des années 1940. »
Ce n'est qu'au début des années 1990 qu'on a abandonné l'uniforme pour femmes pour que tous les membres de la GRC aient les mêmes effets et équipements. Il aura fallu attendre 18 ans, mais, en 1992, les femmes ont finalement pu porter la célèbre tunique rouge, le Stetson, les bottes brunes à tige haute et la culasse auxquels on associe la GRC dans le monde entier.
La formation n'avait pas été vraiment modifiée pour les femmes, sauf qu'on surveillait un peu plus son langage, selon les dires d'Al Nicholson. De nos jours, la formation est la même pour tous les cadets, mais au début, on avait modifié le programme afin de tenir compte des capacités physiques des femmes, selon ce qu'a écrit la gend. Barb Woods (maintenant Alexander) dans la Trimestrielle de la GRC en avril 1975, seulement un mois après qu'elle et 29 autres membres de la première troupe de femmes eurent obtenu leur diplôme de la Division Dépôt.Le saviez-vous?
Lorsque les femmes de la troupe 17 ont commencé leur entraînement, les instructeurs craignaient que le balancement des hanches nuise à la précision des exercices militaires. Il s'est avéré que les femmes pouvaient être aussi précises que les hommes.
Toutefois, les femmes devaient relever un défi supplémentaire pour apprendre les mouvements précis et les enchaînements des exercices, ajoute Al Armstrong. Les instructeurs d'exercice se donnaient beaucoup de peine pour leur apprendre à marcher au pas sans qu'elles se déhanchent!
En classe, par contre, il n'y avait aucune différence. Karen Adams (née Somers) se rappelle particulièrement bien d'un instructeur qui, tellement intimidant la première journée, s'est révélé être son instructeur préféré lorsqu'elle a obtenu son diplôme le 3 mars 1975. « Il nous a enseigné que le métier de policier devait être pris très au sérieux et que si on ne le prenait pas au sérieux à la Division Dépôt, on n'avait pas notre place sur le terrain », explique-t-elle.
« Ils nous ont tous confrontées à la réalité, mais je ne crois pas qu'ils nous aient traitées différemment des hommes », ajoute-t-elle à partir d'Edmonton, à la retraite après 28 années de service à la GRC et 11 autres années à enseigner l'application de la loi à l'Université MacEwan.
Mais il y a une chose qui était propre à la troupe 17, quelque chose qu'aucune autre troupe n'a vécue : l'attention des médias.
« Nous voulions juste être traitées comme les autres, mais une équipe de journalistes arrivait au beau milieu d'un cours de tactiques de défense, se remémore Bev Busson en riant. Bien sûr, c'était dérangeant, mais nous essayions de rester concentrées et de relever les défis du jour. »
Les membres de la troupe sentaient assurément qu'elles devaient prouver qu'elles méritaient d'être à la Division Dépôt, ce qui les a amenées à nouer des liens très serrés, très rapidement. Si serrés en fait qu'elles se retrouvent tous les cinq ans depuis qu'elles ont prêté serment pour la première fois.
Les instructeurs et le personnel subissaient eux aussi de la pression car il fallait que cela fonctionne. « Nous essayions de nous adapter à une nouvelle réalité », explique Al Nicholson, avant d'ajouter que de nombreux autres services de police canadiens acceptaient des aspirantes policières depuis plusieurs dizaines d'années déjà.
En rétrospective, Al Nicholson est fier d'avoir vécu cet important chapitre de l'histoire de la GRC. Cette fierté se ressent lorsqu'on l'entend dire qu'il a suivi la progression des « filles » tout au long de leur carrière.
« Elles ont fait beaucoup d'efforts et ont fait du bon travail d'équipe. Elles formaient tout simplement une très bonne troupe », conclut-il.
Lisez les articles intitulés « Gros plan », « Premières féminines » et « Voici la Troupe 17 »
Trials and training: life at Depot for Troop 17
No one's sure who was more filled with trepidation when the first female RCMP recruits walked onto the grounds of the RCMP Academy, "Depot" Division – the women, or the men who had to train them.
"We were ready for them, sort of," laughs Al Nicholson, one of the Depot instructors when the women – collectively known as Troop 17 1974/75 – were sworn in September 16, 1974 and started training a week later.
Reflecting back to the first time he stood in front of the 32 women in a classroom, the former Mountie with about a year experience teaching recruits by that point says, "It was the first time I was nervous at Depot. I didn't want to say anything the wrong way."
"Depot" Division, officially opened in 1885, is a sprawling facility located in Regina, Sask. that clearly reflects the RCMP's paramilitary tradition. The newest cadets march in troop formation double-time from class to class, everyone is acknowledged with a "sir" or "ma'am," and at noon most days you can hear the drill sergeant's commands from Parade Square.
Walking onto "base" on that first day can be overwhelming for anyone. "The uniform, the marching, the drill, the 'Yes Sir, No Sir', it's a lot for anyone to adjust to regardless of gender," says Nicholson, now head of the RCMP Heritage Centre in Regina.
Donna Morse (nee Burns), then a 21-year-old from Calgary, Alta., describes the feeling she first had as a "scary awe."
"I really didn't know what I was getting myself into," she freely admits recently from her home near Vancouver, B.C. where she is now retired after 21 years with the RCMP and another 19 years with the B.C. government.
Historically, each 32-member troop of men lived together in a dorm much like an army barracks – along each wall, rows of beds made with precise corners and sheets tight enough to bounce a coin off of. When the women arrived, they were placed in two-person rooms based on the belief they needed more privacy. And there was a rush at the last minute to replace the dorm's urinals with toilets.
Then there was the uniform. "They were still putting the uniforms together when we first arrived," says Troop 17 member Bev Busson (nee MacDonald), who would rise through the ranks during her 33-year career to become the RCMP's first female commissioner.
"They didn't give us duty belts, there weren't even belt loops on the pants," she recalls. Instead, there was the now infamous purse that featured compartments for a firearm, ammunition and a set of handcuffs. Fortunately, practicality prevailed and the women were issued duty belts before their training was done.
The black pumps, pillbox caps and clingy blouses lasted much longer. "The uniform was awful," says Nicholson. "It was like they pulled it straight out of the 1940s."
But it wasn't until the early 1990s that the "female" uniform was dropped and all Mounties were issued the same kit and clothing. It took 18 years, but in 1992 women would finally don the iconic red serge, Stetson, high Browns and breeches for which the RCMP is internationally known.
Little was changed in the training for the women. Aside from cleaning up some of the language that is, Nicholson admits. In today's cadet training there are no differences, but at the start there was some "modification in the program designed to cater to our physical abilities," wrote Cst. Barb Woods (now Alexander) in The RCMP Quarterly in April 1975, just a month after she and 29 others from the original troop graduated.
Did you know?
When the women of Troop 17 first started drill training, the drill instructors were concerned that "wiggling" hips would interfere with the precise military steps. Turns out, the women were able to be just as precise as the men.
When the women of Troop 17 first started drill training, the drill instructors were concerned that "wiggling" hips would interfere with the precise military steps. Turns out, the women were able to be just as precise as the men.
The women did, however, have an extra challenge when it came to learning the precise movements and patterns for drill, according to Armstrong: "The Drill Staff took pains to teach us to march without a wiggle!"
In the classroom, however, there was no difference. For Karen Adams (nee Somers), there was one instructor who stood out because he was so intimidating on Day 1 and her favourite by graduation on Mar. 3, 1975. "He taught us that policing was something to take very seriously and that if you couldn't take it seriously at Depot, you had no place in the field," she explains.
"They all gave us a good dose of reality but I didn't think they treated us any differently than the men," she says from Edmonton where she is now retired after 28 years with the RCMP and another 11 teaching in the law enforcement program at MacEwan University.
There was one element, however, that was unique for Troop 17, something never experienced by any troop before or after – the news media.
"You just wanted to be treated like everyone else and a news crew would descend on you in the middle of a defensive tactics class," laughs Busson. "Sure it was an intrusion but we tried to stay focused and get through the challenges of the day."
She and her troop mates definitely felt the pressure to prove they deserved to be there and as a result, the group got "really close, really fast." So close in fact that there have been Troop 17 reunions every five years since they first took their oaths.
The instructors and staff of the day also felt the pressure to make it work. "We were trying to catch up with the world," says Nicholson, noting that many other Canadian police services accepted female applicants decades earlier.
When looking back, Nicholson is proud to have been part of this important part of the RCMP's history. And you can hear the pride in his voice when he says he watched the "girls" progress through their careers.
"They worked really hard and they worked well as a team," he says. "They were just a really good troop."
Read the previous In Focus, Female First and Meet Troop 17 features
Recruiting events for telecommunications operators
The RCMP holds recruiting events such as career presentations for people interested in telecommunications operator (9-1-1 Dispatcher) careers. Events are held in a number of cities and towns throughout the year.
Select your province or territory of interest and request information from a recruiter about events in the area.
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Alberta
- Email:
- RCMP.KOCCRecruiting-KSTORecrutement.GRC@rcmp-grc.gc.ca
- Telephone:
- 780-412-5350
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British Columbia
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Manitoba
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New Brunswick
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Newfoundland and Labrador
- Telephone:
- 709-772-5400 (option 2)
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Northwest Territories
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Nova Scotia
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Nunavut
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Prince Edward Island
- Email:
- lpshr-rhfpl@rcmp-grc.gc.ca
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Quebec
- Email:
- cdiv_dotationfp_psstaffing@rcmp-grc.gc.ca
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- 514-939-8300
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Saskatchewan
- Email:
- RCMP.FOCCRecruiting-FSTORecrutement.GRC@rcmp-grc.gc.ca
- Telephone:
- 639-625-3770
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Yukon
Activités de recrutement pour les opérateurs des télécommunications
La GRC organise des activités de recrutement, tels des exposés sur les carrières, à l'intention de ceux qui sont intéressés à devenir opérateurs ou opératrices des télécommunications (répartiteurs au 911). Des activités ont lieu dans différentes villes tout au long de l'année.
Sélectionnez votre province ou votre territoire dans la liste ci-dessous pour demander de l'information sur les activités dans votre région.
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Alberta
- Courriel :
- RCMP.KOCCRecruiting-KSTORecrutement.GRC@rcmp-grc.gc.ca
- Téléphone :
- 780-412-5350
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Colombie-Britannique
Carrières de répartiteurs de la police au service 9-1-1 en Colombie-Britannique
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Île-du-Prince-Édouard
- Courriel :
- lpshr-rhfpl@rcmp-grc.gc.ca
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Manitoba
- Courriel :
- RCMP.DOCCRecruiting.GRC@rcmp-grc.gc.ca
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Nouveau-Brunswick
- Courriel :
- NBRCMPOCC.STOGRCNB@rcmp-grc.gc.ca
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Nouvelle-Écosse
- Courriel :
- hdiv-occstaffing@rcmp-grc.gc.ca
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Nunavut
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Ontario
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Québec
- Courriel :
- cdiv_dotationfp_psstaffing@rcmp-grc.gc.ca
- Téléphone :
- 514-939-8300
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Saskatchewan
- Courriel :
- RCMP.FOCCRecruiting-FSTORecrutement.GRC@rcmp-grc.gc.ca
- Téléphone :
- 639-625-3770
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Terre-Neuve-et-Labrador
- Téléphone :
- 709-772-5400 (option 2)
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Territoires du Nord-Ouest
- Courriel :
- RCMP.GOCC-GSTO.GRC@rcmp-grc.gc.ca
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Yukon
- Courriel :
- MDiv_OCC_Recruiting@rcmp-grc.gc.ca
The leader of the pack
"Troop up!"
Two words to gather the 31 fresh-faced women into a military formation that Cheryl Joyce boomed time and time again at the RCMP Academy, "Depot" Division, after she became part of the first female troop to take residence in September 1974.
As the right marker and oldest member of the troop, the 29-year-old was responsible for overseeing Troop 17, including ensuring they marched together from class to class, maintaining discipline and harmony within the troop and providing almost-daily reports to the sergeant major who took a particular interest in the progress of the group.
"I would go to drop off the day's attendance sheets and nearly every day I hear: "Joyce, get in here" shouted from his office," she recalls.
"As a troop, we had our ups and downs but in the end we worked very well together," she says from her home in British Columbia's Okanagan Valley. "When I think back, some of the things that happened were pretty funny, but it was stressful at the time."
Sworn in on Sept. 16, 1974, with five years of experience as a teacher under her belt, Joyce's career in the RCMP followed along the same path.
From the early days at Depot, to later becoming an instructor there, to her last assignment sharing restorative justice principles with police officers and the community, and then as an English as a second language coach in retirement, teaching is the thread that runs through Joyce's life.
"I loved being involved in trying to make things better for people," she explains.
Her passion was working with Aboriginal communities from her earliest postings in several detachments in the Edmonton, Alta., area. "I really started to understand the history of reserves and the role that history played in the problems of people there," Joyce says. From lack of education and opportunities to a lack of parenting skills, the challenges were many. "I was really attracted to trying to make a difference for them."
The RCMP announced in May 1974 that it would accept applications from women. Joyce was teaching in Regina, Sask., and was friends with a Mountie who tried to get her to join. She didn't think it was for her but picked up an application to get information for her students. Much to her surprise, she found herself filling out the forms.
"I just wanted something that was outside of four walls," she recalls. "I needed to be out in the community."
Joyce's 30-year career started in Stony Plain, Alta., located just west of Edmonton. As the first woman in the detachment, she was a source of curiosity at first. "I walked in the detachment and the secretary's first words were 'that's what you look like. Everybody's in the back waiting for you'," she laughs.
After 13 physical moves and as many different positions, Joyce doesn't even need a moment to say what she's most proud of when looking back on her career.
It was her last posting as the first National Restorative Justice Coordinator that had her travelling across the country – including 23 different communities in Nunavut alone – to teach fellow Mounties, Aboriginal elders and community volunteers how to better resolve issues involving non-criminal conflicts in their communities. Based on the traditional native healing circle, restorative justice is a non-adversarial approach to creating healthier, safer communities focused on healing for victims and accountability for offenders.
The impact of her work with Aboriginal people, particularly the Inuit, is felt through the art lining the walls in every room of her home. One that holds particular meaning is an ink etching of a rock cairn in the Arctic given to her by a woman in her 80s in the first Inuit community she visited. Her voice catching, Joyce says the woman had returned to school to learn to "record the history" of her people.
That she had an impact as a result of that first visit to an RCMP office to get career information for her students four decades ago can't be denied.
"It would bring tears to your eyes because of the healing that would take place," she says. "One woman actually thanked me for bringing back her culture. It was a passion and so rewarding to know I really was making a difference."
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La chef du groupe
« Troop up! »
C'était le cri de ralliement que lançait maintes fois Cheryl Joyce d'une voix tonitruante pour réunir les 31 cadettes de l'École de la GRC après être devenue membre de la première troupe féminine à s'installer à la Division Dépôt en septembre 1974.
Guide de droite et la plus âgée de la Troupe 17, cette cadette de 29 ans était chargée de surveiller son groupe, notamment de s'assurer que ses collègues marchaient au pas en rang pour se rendre d'un cours à l'autre, de veiller à la discipline et à l'harmonie, et de soumettre des rapports quasi quotidiens au sergent-major, qui suivait de près les progrès du groupe.
« Quand j'allais déposer les feuilles de présence, presque chaque jour je l'entendais ordonner, de son bureau, un "Joyce, venez ici!"», se souvient-elle.
« Malgré nos hauts et nos bas, nous avons accompli un très bon travail », confie-t-elle de sa résidence dans la vallée de l'Okanagan (C.-B.). « Quand j'y repense, certains évènements qui paraissent aujourd'hui assez drôles étaient stressants à mon époque. »
Assermentée le 16 septembre 1974 et forte de cinq ans d'expérience en enseignement, Mme Joyce a orienté sa carrière à la GRC dans le même sens.
De cadette à formatrice en anglais langue seconde à la retraite, en passant par la fonction d'instructrice à la Division Dépôt et par sa dernière affectation à titre de communicatrice des principes de justice réparatrice aux policiers et à la collectivité, Mme Joyce a mené une vie imprégnée par l'enseignement.
« J'adorais faire mon possible pour améliorer la vie des autres », précise-t-elle.
Depuis ses toutes premières affectations à plusieurs détachements dans la région d'Edmonton (Alb.), elle se passionnait pour le travail auprès des collectivités autochtones. « J'ai vraiment commencé à comprendre l'histoire des réserves et comment l'enchaînement des évènements a joué un rôle dans leurs problèmes », explique-t-elle. Les défis étaient nombreux et venaient du manque d'éducation, de débouchés et de compétences parentales. « J'avais très envie d'aider ces gens à améliorer leurs conditions. »
En mai 1974, la GRC a annoncé qu'elle acceptait les candidatures de femmes. À l'époque, Mme Joyce enseignait à Regina (Sask.). Un de ses amis, qui était membre de la GRC, l'a encouragée à tenter sa chance. Elle jugeait que la carrière ne lui convenait pas, mais a tout même pris un formulaire de demande pour passer l'information à ses élèves. À sa grande surprise, elle s'est retrouvée à le remplir elle-même!
« Je cherchais une expérience en dehors de quatre murs », se souvient-elle. « J'avais besoin de travailler dans la communauté. »
Sa carrière de 30 ans a débuté à Stony Plain (Alb.), juste à l'ouest d'Edmonton. En tant que première policière du détachement, elle était attendue avec impatience. « La première chose que la secrétaire m'a dite en m'apercevant, c'était "Vous voilà enfin! Allez-y, tout le monde vous attend" », raconte-t-elle en riant.
Au bout de 13 déménagements et d'autant de postes occupés, Mme Joyce parvient sans hésitation à décrire ce qui fait sa plus grande fierté lorsqu'elle revient sur sa carrière.
Il s'agit de sa dernière affectation au poste de coordonnatrice nationale de la justice réparatrice, qui lui a permis de parcourir le pays et de visiter 23 collectivités rien qu'au Nunavut, afin d'apprendre à ses collègues, aux aînés autochtones ainsi qu'aux bénévoles des méthodes de résolution de conflits de nature non criminelle dans leurs collectivités. Fondée sur la traditionnelle notion autochtone de cercle de guérison, la justice réparatrice est une façon amiable de favoriser la santé et la sécurité des collectivités, axée sur la guérison des victimes et la responsabilisation des contrevenants.
L'influence de son travail auprès des Autochtones, et surtout des Inuits, se fait ressentir par les œuvres d'art ornant les murs de chaque pièce de sa résidence. Revêt une importance bien particulière une gravure à l'encre d'un cairn dans l'Arctique que lui a offerte une dame dans la quatre-vingtaine issue de la première communauté inuite qu'elle a visitée. D'une voix émue, Mme Joyce raconte que la dame était retournée à l'école pour apprendre à « écrire l'histoire » de son peuple.
Nul doute que Mme Joyce a laissé sa trace depuis qu'elle a joint les rangs de la GRC il y a de cela 40 ans.
« Le sentiment que procure le processus de guérison est franchement émouvant », confie-t-elle. « Une dame m'a carrément remerciée d'avoir ravivé sa culture. C'était si gratifiant de savoir que j'apportais du positif dans la vie des gens. »
Lisez les articles intitulés « Gros plan », « Premières féminines » et « Voici la Troupe 17 »
Les femmes dans les laboratoires judiciaires de la GRC
Bien que les émissions à saveur scientifique comme Les Experts (ou CSI en version originale) occupent une grande place dans le paysage télévisuel actuel, il n'y a pas si longtemps, le recours à la science pour élucider des crimes semblait assez inattendu. Mais en réalité, la science sert à résoudre des crimes depuis plus d'un siècle.
La GRC a ouvert son premier laboratoire judiciaire à Regina (Saskatchewan) en 1937. Petit et mal équipé selon les normes actuelles, ce premier laboratoire alors sous la direction de M. Maurice Powers, Ph.D, servait à analyser des projectiles, des empreintes digitales, du sang, du sperme, des cheveux, des fibres, des rognures d'ongles, des photographies et d'autres documents.
Aujourd'hui, les Services des sciences judiciaires et de l'identité de la GRC continuent de fournir une aide précieuse aux enquêteurs policiers de première ligne de partout au Canada et d'ailleurs dans le monde en fournissant une vaste gamme de programmes et de services judiciaires, notamment :
- des services de science judiciaire,
- des services d'identité judiciaire,
- des services d'identification dactyloscopique,
- des programmes de dépôt d'empreintes digitales,
- la Banque nationale de données génétiques.
Des 213 scientifiques et techniciens (tous membres civils de la GRC) qui traitent les dossiers de cas dans l'ensemble du Canada pour les Services de laboratoire judiciaire de la GRC, 69 p. 100 sont des femmes.
- C'est le Service de biologie qui compte le plus fort pourcentage de femmes (79 p. 100).
- Les Services des armes à feu et des traces d'outil emploient des femmes à 45 p. 100.
- Exception faite de la section chargée des armes à feu, toutes les sections des laboratoires réunies emploient à plus de 50 p. 100 des femmes scientifiques et techniciennes.
« Les laboratoires ont sans aucun doute réalisé des progrès considérables, déclare Malcolm Gutfriend, gestionnaire de programme pour les Services d'analyse de traces des Services de laboratoire judiciaire à la Direction générale de la GRC à Ottawa (Ontario). Au début des années 1960, Ed Perreaux a été embauché comme aide-soignant par le laboratoire de Regina. Lorsqu'il a pris sa retraite au milieu des années 1990, on a découvert que la description originale de son poste se trouvait toujours dans son dossier du personnel. Une de ses tâches consistait à conduire les expertes judiciaires au tribunal lorsqu'elles devaient aller y témoigner, parce qu'elles ne pouvaient pas conduire. »
Dre Frances McGill, la première femme spécialiste de la médecine légale à la GRC
Bien que le premier groupe d'enquêteurs judiciaires ayant travaillé au laboratoire de Regina sous la direction de M. Powers étaient tous des hommes, c'est une femme qui a succédé à M. Powers. La Dre Frances McGill, parfois appelée la « première policière montée », a été la première femme spécialiste de la médecine légale à la GRC.
Surnommée la « Sherlock Holmes de la Saskatchewan », la Dre McGill était une véritable pionnière. Après avoir obtenu son diplôme en médecine à l'Université du Manitoba en 1915, alors que peu de femmes étudiaient la médecine, elle a consacré la majeure partie de sa vie à la médecine légale, une science nouvelle au Canada à l'époque.
En 1918, la Dre McGill a été nommée bactériologiste provinciale pour le ministère de la Santé de la Saskatchewan. Elle travaillait avec zèle, particulièrement pendant l'épidémie de grippe espagnole. En 1920, elle est devenue anatomopathologiste provinciale et, deux ans plus tard, directrice du laboratoire provincial, où elle se chargeait principalement des morts suspectes. Ses fonctions l'ont amenée à travailler en étroite collaboration avec différents services de police, dont la GRC, et lui ont permis de se tailler une réputation de criminaliste d'exception. Elle a quitté ses fonctions d'anatomopathologiste pour prendre sa retraite en 1942.
En 1943, la Dre McGill est officiellement entrée en fonction à la GRC pour remplacer M. Powers, le directeur du laboratoire judicaire de Regina qui était décédé dans un écrasement d'avion. À la GRC, la Dre McGill formait les futurs policiers et détectives dans les domaines de la médecine légale, de l'anatomopathologie et de la toxicologie. Elle leur enseignant comment recueillir les éléments de preuve et assurer leur conservation, étudier les lieux d'un crime et distinguer le sang animal du sang humain.
Après avoir officiellement quitté ses fonctions à la GRC, la Dre McGill a été nommée chirurgienne honoraire de l'organisation le 16 janvier 1946, et à ce titre, était une conseillère pour la Gendarmerie. Elle est demeurée active jusqu'à son décès en 1959.
Reconnue pour son professionnalisme infaillible, la Dre McGill a acquis une solide réputation de femme qui travaille sans relâche dans une profession dominée par les hommes. Sa réussite est sans aucun doute attribuable à sa devise personnelle : « Il faut penser comme un homme, se conduire comme une dame et travailler comme un chien. »
Surint. Tracy Ramsay, la première femme spécialiste de l'identité judiciaire à la GRC
Le saviez-vous?
Une femme, membre civile, a été nommée experte scientifique en chef en sérologie aux laboratoires de la GRC pour la première fois en 1968.
En 1989, après avoir travaillé pendant huit ans à la Division E (Colombie-Britannique) en tant qu'agente des services généraux et que membre de la Section des enquêtes générales, Tracy Ramsay, qui était gendarme à l'époque, a posé sa candidature pour faire partie du Service de l'identité judiciaire à un moment où la GRC s'efforçait d'attirer des femmes dans ses sections spécialisées. Depuis le début de sa carrière dans la police, elle avait été témoin du travail des spécialistes de l'identité judiciaire sur des lieux de crime, un travail qu'elle tenait en haute estime. Lorsqu'un collègue lui a fait remarquer que son souci du détail pourrait faire d'elle une bonne candidate pour l'identité judiciaire, elle a décidé de faire le grand saut.
Après sa formation de huit semaines, elle a suivi le Programme d'apprentissage en identité judiciaire pendant un an avant d'être évaluée par le comité de certification. Bien que, de son propre aveu, le processus pour devenir spécialiste de l'identité judiciaire ait été ardu, elle n'a jamais eu l'impression que le fait d'être une femme ait fait une quelconque différence. Elle a été bien accueillie et s'est sentie respectée par les autres spécialistes de l'identité judiciaire, des professionnels dévoués prêts à transmettre leur savoir-faire.
Les policiers affectés aux services généraux sont formés pour témoigner en cour, mais ceux qui se spécialisent dans des domaines comme l'identité judiciaire doivent acquérir les qualifications professionnelles requises pour pouvoir rendre un témoignage d'expert. Puisque les tribunaux accordent une grande importance aux témoignages d'experts, ils demandent à ces derniers, avant de leur permettre de témoigner, d'expliquer clairement leurs qualifications et compétences. Chaque fois qu'un tribunal accepte le témoignage d'un expert, les qualifications de ce dernier se trouvent renforcées. Naturellement, les témoins experts sont extrêmement fiers de leurs qualifications.
« C'est un travail de minutie exigeant. Personne ne voudrait offrir un témoignage qui crée des précédents défavorables. En tant que spécialistes de l'identité judiciaire, nous ne perdons jamais de vue le fait que nos témoignages peuvent déterminer si quelqu'un ira ou non en prison. Nous devons être absolument certains d'avoir suivi une méthode scientifique rigoureuse et de pouvoir justifier nos conclusions », explique la surint. Ramsay.
Après avoir évolué pendant 16 ans en tant que spécialiste de l'identité judiciaire, elle a quitté le domaine, aspirant à obtenir son brevet d'officière. Bien qu'elle se plaise énormément dans son poste actuel dans le Secteur du dirigeant principal de l'information, lorsqu'on lui a demandé si l'identité judiciaire lui manquait, elle a répondu : « Mais bien sûr! J'y retournerais n'importe quand. »
Lisez les articles intitulés « Gros plan », « Premières féminines » et « Voici la Troupe 17 »
The Women of the RCMP’s Forensic Labs
While science-based TV dramas like "CSI" are commonplace these days, there was a time when the use of science to solve crimes seemed novel. But the reality is that science has been helping to solve crime for over a century.
The RCMP opened its first forensic lab in Regina, Sask., in 1937 under the direction of Dr. Maurice Powers. Small and ill-equipped by today's standards, that initial lab was used to analyze ballistics, fingerprints, blood, semen, hair, fibre, fingernail clippings, photographs and other documents.
Today, the RCMP's Forensic Science and Identification Services still provides vital support to front-line police investigations across Canada and internationally through:
- forensic science services,
- crime scene forensic identification,
- fingerprint identification,
- criminal record repositories, and the
- National DNA Data Bank.
Of the 213 scientists and technicians – all of whom are civilian members – processing case work for the RCMP's Forensic Laboratory Service across Canada, 69 per cent are women.
- Biology Services employs the highest percentage of women at 79 per cent.
- Firearms and Toolmark Identification employs 45 per cent.
- With the exception of Firearms, all laboratory sections employ more than 50 per cent female scientists and technicians.
"The laboratories certainly have come a long way," says Malcolm Gutfriend, Program Manager for Trace Evidence Services for the Forensic Laboratory Services at RCMP Headquarters in Ottawa, Ont. "In the early 1960s, Ed Perreaux was hired as an orderly by the Regina laboratory. When he retired in the mid 1990s, we discovered that his original job description was still on his personnel file. One of his duties had been to drive the female forensic scientists to court when they had to provide testimony. They weren't allowed to drive themselves."
Dr. Frances McGill, the RCMP's first female medical investigator
While the forensic investigators working in Dr. Powers' original Regina lab were all men, the individual who succeeded Powers was a woman. Dr. Frances McGill, sometimes called the "first woman Mountie," was the Force's first female medical investigator.
Sometimes called the "Sherlock Holmes of Saskatchewan," Dr. McGill was a gender pioneer. After earning her medical degree from the University of Manitoba in 1915, a time when few women studied medicine, she devoted most of her working life to forensic pathology, an emerging science in Canada at the time.
In 1918, Dr. McGill was appointed provincial bacteriologist for the Saskatchewan Department of Health. She was a diligent worker, particularly during the Spanish influenza epidemic. In 1920, she became a provincial pathologist and, two years later, she became director of the provincial laboratory, where she primarily handled cases involving suspicious death. In the course of her duties, she worked closely with various police forces, including the RCMP, and earned a reputation as an outstanding criminologist. She retired as provincial pathologist in 1942.
In 1943, Dr. McGill formally began working for the RCMP, replacing Dr. Powers as the director of the forensic laboratory in Regina following Powers' tragic death in an airplane crash. Working for the RCMP, Dr. McGill trained the country's future police officers and detectives in medical jurisprudence, pathology and toxicology. She taught them how to collect and preserve evidence, study a crime scene and distinguish between animal and human blood.
After formally stepping down from her duties with the RCMP, Dr. McGill was appointed its Honorary Surgeon on January 16, 1946, and in this role continued to serve as a consultant to the Force. She remained active until her death in 1959.
Recognized for her unfailing professionalism, Dr. McGill built a solid reputation as a woman working tirelessly in a profession dominated by men. Her success was undoubtedly a product of her personal motto: "Think like a man, act like a lady and work like a dog."
Supt. Tracy Ramsay, the RCMP's first female forensic identification specialist
Did you know?
The first time a woman, a civilian member, was named as chief scientist of Serology in the RCMP Laboratories was in 1968.
In 1989, after working for eight years in "E" Division (B.C.) as a general duty officer and a member of the General Investigation Section, then-Cst. Tracy Ramsay found herself applying to Forensic Identification Services at a time when the RCMP was attempting to bring more women into its specialty sections. Since the beginning of her police career, she had witnessed and respected the work done by forensic identification specialists at crime scenes, so when a colleague mentioned her aptitude for detail might be well suited to forensic science, she decided it was time to change gears.
After completing the eight-week training course, she spent the next year working as an identification understudy before passing her certification board. While she admits qualifying to become a forensic identification specialist was an arduous process, she never felt her gender set her apart. Instead, she felt welcomed and respected by the other dedicated forensic identification specialists, professionals willing to share their expertise.
General duty police officers are qualified to provide factual testimony in court, but officers who specialize in fields such as forensic identification must be qualified before the courts to provide expert testimony. Since the courts place such a high degree of importance on expert testimony, before they permit specialists to testify, they first must articulate and defend their qualifications and expertise on the stand. Each time the courts accept expert testimony, an officer's qualifications are reinforced. Understandably, expert witnesses are extremely proud of their qualifications.
"This is exacting work. No one wants to be responsible for providing testimony that establishes bad case law. As a forensic identification specialist, you're always aware that your testimony can determine whether or not someone goes to jail. You need to be 100 per cent sure that you followed sound scientific methodology and that you can defend your conclusions," says Supt. Ramsay.
After 16 years as a forensic identification specialist, she left the field because she aspired to move into the officer ranks. While she thoroughly enjoys her current post in the Chief Information Office Sector, when asked if she misses Ident, she says, "Absolutely, I would go back in a second."
Read the previous In Focus, Female First and Meet Troop 17 features
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18 décembre 2024 — Whitbourne (Terre-Neuve-et-Labrador)
18 décembre 2024 — Thompson (Manitoba)
18 décembre 2024 — Port Saunders (Terre-Neuve-et-Labrador)
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18 décembre 2024 — Harbour Grace (Terre-Neuve-et-Labrador)
18 décembre 2024 — Stephenville (Terre-Neuve-et-Labrador)
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17 décembre 2024 — Harbour Grace (Terre-Neuve-et-Labrador)
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