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Évaluation du programme pilote de gendarmes communautaires

Évaluation du programme pilote de gendarmes communautaires

le 19 mars 2018

Table des matières

  1. 1. Résumé
  2. 2. Introduction
  3. 3. Description du programme
  4. 4. Méthode d'évaluation
  5. 5. Constatations
  6. 6. Conclusions et recommandations
  7. 7. Réponse de la direction et plan d'action

Sigles et abréviations

cap.
Caporal
CMR
Cadre de mesure du rendement
DG
Direction générale
GC
Gendarme communautaire
GCA
Gendarme communautaire autochtone
gend.
Gendarme
GRC
Gendarmerie royale du Canada
m.r.
Membre régulier
PRIME
Projet d'environnement de gestion de l'information sur les dossiers de la Police
SG
Services généraux
SIGRH
Système d'information sur la gestion des ressources humaines
SIRP
Système d'incidents et de rapports de police
SNPC
Services nationaux de la prévention du crime
SPCA
Services de police contractuels et autochtones

1. Résumé

Le programme pilote de gendarmes communautaires (GC) était l'un de trois modèles améliorés de prestation de services élaborés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour combler des lacunes relatives aux services de police. Il a été lancé en 2009 sous le nom de programme pilote de gendarmes communautaires autochtones (GCA) pour améliorer la participation communautaire et la police communautaire. Le programme pilote de GCA a été rebaptisé « programme pilote de GC » en 2013 afin d'en permettre la mise en œuvre dans les communautés non autochtones.

Un GC est un agent de la paix armé et en uniforme, au grade de gendarme spécial, qui connaît la collectivité au sein de laquelle il travaille, notamment la langue, la culture et la géographie locale. Leur mandat est axé sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire, mais ils possèdent les compétences et aptitudes voulues pour offrir un soutien sur les plans tactique, de l'exécution de la loi et des enquêtes, au besoin.

Le programme pilote a été mis en œuvre dans les divisions D, F, K, G et V en 2011, puis à la Division E en 2016. En avril 2016, la GRC comptait un total de 20 GC.

Le présent rapport contient les résultats de l'évaluation du programme pilote de GC (le « programme pilote »). L'évaluation a été effectuée par les Services nationaux d'évaluation des programmes de la GRC. L'évaluation était de portée nationale et visait une période d'un an, soit du 1er avril 2016 au 31 mars 2017. C'est la première évaluation du programme pilote depuis sa création.

Objet de l'évaluation :

L'évaluation a porté sur la structure de gouvernance, le mandat, les rôles et responsabilités et les données de rendement du programme pilote de GC. De nombreuses sources de données ont été analysées pour soutenir les constatations et les recommandations énoncées dans le présent rapport.

Résultats de l'évaluation :

Les Services nationaux de la prévention du crime (SNPC), qui relèvent des Services de police contractuels et autochtones, sont responsables du leadership et de la coordination à l'échelle nationale du programme pilote. Cependant, aucun document de gestion ou de surveillance n'a été trouvé, ni aucune information quant à savoir qui est responsable de la gouvernance ou de la mise en œuvre du programme pilote dans les divisions ou les détachements. En l'absence de tels documents et étant donné l'information recueillie dans le cadre des entrevues, l'évaluation a permis de déterminer que la structure de gouvernance du programme pilote n'est pas clairement définie.

Il est indiqué dans divers documents que les GC doivent se concentrer sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire, mais aucun document définissant clairement le mandat du programme pilote n'a été trouvé. Les entrevues le confirment – plus de la moitié des employés de la GRC interviewés ont indiqué ignorer le mandat du programme pilote ou ne pas être certains de celui-ci. En l'absence d'un mandat clairement défini et pour les besoins de l'évaluation, le mandat du programme pilote est défini comme suit : se concentrer sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire.

Pendant la période visée, les GC ont participé plus souvent à des incidents d'application de la loi qu'à des activités de prévention du crime, mais les heures qui y ont été consacrées n'ont pas été consignées. Il est donc impossible de déterminer si les GC se consacrent surtout à la prévention du crime. Cependant, selon 63 % des personnes interviewées participant à la prestation quotidienne du programme pilote, les GC passent au moins la moitié de leur temps à promouvoir la prévention criminelle. Les registres mensuels indiquent que les activités de prévention du crime les plus courantes auxquelles participent les GC sont des réunions, des consultations et des événements communautaires. L'évaluation a aussi conclu que les horaires de travail des GC (du lundi au vendredi de 8 h à 20 h) contribuent généralement à leur capacité de respecter les limites de leur mandat.

Les rôles et responsabilités des GC ont été établis, mais il est difficile de savoir s'ils ont été communiqués efficacement. L'évaluation a révélé que les rôles et responsabilités des GC ne sont pas bien compris. Tel qu'indiqué dans la description de travail, outre les activités de prévention du crime, le GC peut fournir un soutien tactique et un soutien aux enquêtes, mais il n'est pas clair si les GC exécutent des tâches ne faisant pas partie de leurs rôles et responsabilités. Un examen plus approfondi et des consultations seraient nécessaires pour déterminer si les GC sont chargés régulièrement d'incidents d'application de la loi ou s'ils jouent plutôt un rôle de soutien. Selon les données recueillies pendant les entrevues, presque tous les GC ont indiqué avoir été jumelés avec un membre régulier (m.r.) dans le cadre d'incidents d'application de la loi, mais un tel jumelage dépend de la nature de l'incident. En ce qui a trait aux incidents d'application de la loi auxquels ont participé les GC, il s'agissait dans près de la moitié des cas de contrôles routiers ou d'interventions auprès de personnes ivres ou troublant la paix. Cette constatation cadre avec les données d'entrevues et les rôles et responsabilités établis.

Il semble y avoir eu collecte et communication de données sur le rendement, mais la pratique n'est pas uniforme d'une division à l'autre. Il n'y a aucune indication que les données sur le rendement consignées dans les registres mensuels sont utilisées pour assurer la prise de décisions éclairées à la Direction générale (DG).

Dans l'ensemble, les représentants communautaires interviewés étaient satisfaits du programme pilote. Selon eux, le programme a une incidence positive sur les relations entre la GRC et la collectivité : il rend la GRC plus accessible, il améliore les perceptions de la collectivité à l'égard des policiers et il enrichit les communications.

Recommandations :

Quatre recommandations ont été formulées pour améliorer le programme pilote :

  • Recommandation 1: Établir et communiquer une structure de gouvernance claire
  • Recommandation 2: Établir et communiquer un mandat clairement défini
  • Recommendation 3: Communiquer les rôles et responsabilités des GC
  • Recommendation 4: Assurer la collecte, la surveillance et la communication de données sur le rendement à l'appui de la prise de décisions éclairées

2. Introduction

2.1 Objet de l'évaluation

Le présent rapport fait état des résultats de l'évaluation du programme pilote de gendarmes communautaires (GC) (le « programme pilote ») effectuée par les Services nationaux d'évaluation des programmes de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). L'évaluation a porté sur la structure de gouvernance, le mandat, les rôles et responsabilités et les données sur le rendement du programme pilote. L'exercice avait pour but de fournir aux cadres supérieurs une évaluation objective, opportune et factuelle du programme pilote et de les aider à prendre des décisions éclairées quant à la permanence de celui-ci.

2.2 Portée de l'évaluation

L'évaluation portait sur une période d'un an, à savoir du 1er avril 2016 au 31 mars 2017. Elle ciblait la Direction générale (DG) et les divisions D, F, K, E et G.

L'évaluation a commencé en avril 2017 et s'est terminée le 19 mars 2018 avec une présentation au Comité de la mesure du rendement et de l'évaluation. Le commissaire a approuvé le rapport le 26 mars 2018.

3. Description du programme

En 2006, des consultations nationales ont eu lieu auprès de divers intervenants pour déterminer si la GRC répondait aux besoins des collectivités desservies. Les consultations ont révélé des lacunes à l'égard des services de police et souligné le besoin de modèles de prestation de services plus flexibles.

Le programme pilote de gendarmes communautaires autochtones (GCA) était l'un de trois modèles améliorés de prestation de services élaborés à cette fin. Il a été lancé en 2009 pour améliorer la participation communautaire et la police communautaire. Le programme pilote de GCA a été mis en œuvre en 2011 dans les divisions D, F, K, G et V. Le programme pilote de GCA a été rebaptisé « programme pilote de GC » en 2013 afin d'en permettre la mise en œuvre dans les communautés non autochtones. La Division E a adopté le programme en 2016.

Un GC est un agent de la paix armé et en uniforme, au grade de gendarme spécial, qui connaît la collectivité au sein de laquelle il travaille, notamment la langue, la culture et la géographie locale. Leur mandat est axé sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire, mais ils possèdent aussi les compétences et aptitudes voulues pour offrir un soutien sur les plans tactique, de l'exécution de la loi et des enquêtes, au besoin.Note de bas 1,Note de bas 2

Les GC suivent un programme de formation des cadets de 21 semaines à la Division Dépôt, où ils reçoivent la même formation que les cadets qui deviendront membres réguliers (m.r.). Pour leur part, les m.r. y restent pendant 24 semaines et reçoivent une formation sur les techniques d'enquête avancées, laquelle n'est pas offerte aux GC. Au terme de leur formation à la Division Dépôt, les GC sont affectés à la collectivité au sein de laquelle ils ont été recrutés et y demeurent durant toute leur carrière. La première troupe de sept GCA ont quitté la Division Dépôt en 2011Note de bas 3 et sont devenus GC en 2013. En février 2016, 15 GC ont terminé la formation de cadets à la Division Dépôt. En avril 2016, la GRC comptait un total de 20 GC.

Les Services nationaux de la prévention du crime (SNPC), qui relèvent des Services de police contractuels et autochtones (SPCA), sont responsables du leadership et de la coordination à l'échelle nationale du programme pilote de GC.Note de bas 4 Le programme pilote visait à accroître les compétences culturelles de la GRC et à améliorer les relations, la visibilité, la communication et la continuité de services dans les collectivités desservies.

4. Méthode d'évaluation

4.1 Stratégie et concept d'évaluation

Cette évaluation est axée sur la théorie. Nous avons eu recours à la triangulation comme méthode d'analyse, et diverses sources de données ont été utilisées pour soutenir les constatations.

L'évaluation a porté sur les principales préoccupations soulevées par les cadres supérieurs et a évalué dans quelle mesure :

  • la structure de gouvernance est clairement définie et comprise;
  • le programme pilote remplit son mandat;
  • les rôles et responsabilités des GC sont établis et compris;
  • des données sur le rendement du programme pilote sont recueillies et communiquées.

Des données qualitatives et quantitatives ont été utilisées pour formuler des constatations et des recommandations afin d'apporter des améliorations et d'aider les cadres supérieurs à prendre des décisions éclairées. L'évaluation a été réalisée conformément à la Politique sur les résultats du Conseil du Trésor (2016).

4.2 Sources de données

Les sources de données suivantes ont été utilisées pour en arriver aux diverses constatations et recommandations.

Étude documentaire. Nous avons examiné et analysé des documents internes et externes (documentation du programme, renseignements provenant de sites intranet et Internet, articles de presse, rapports ministériels, outils internes de rapport sur le rendement, courriels).

Analyse de données. Nous avons recueilli et analysé des données administratives provenant de divers systèmes et sources d'information:

  • Système de gestion des dépenses globales et des actifs (TEAM) – données sur les quarts de travail
  • Système d'incidents et de rapports de police (SIRP) et Projet d'environnement de gestion de l'information sur les dossiers de la Police (PRIME) – incidents d'application de la loi
  • Registres mensuels – activités de prévention du crime
  • Système d'information sur la gestion des ressources humaines (SIGRH) – données sur les postes

Entrevues. Nous avons mené 51 entrevues auprès d'un échantillon d'employés clés du programme et de représentants communautaires pour obtenir leurs avis à l'égard du programme pilote et confirmer et compléter l'information provenant d'autres sources de données.

Figure 1 : Pourcentage de personnes interviewées par catégorie

Figure 1: Pourcentage de personnes interviewées par catégorie – Version texte

Un diagramme à secteurs illustrant le pourcentage de personnes interviewées par catégorie.

23 % des personnes interviewées étaient des gendarmes communautaires.

27 % des personnes interviewées étaient des représentants communautaires.

22 % des personnes interviewées étaient des cadres dans les détachements.

8 % des personnes interviewées étaient des coordonnateurs divisionnaires.

16 % des personnes interviewées étaient des gendarmes et des caporaux aux services généraux.

4 % des personnes interviewées étaient des employés des Services de police contractuels et autochtones de la Direction générale à Ottawa.

Pour les besoins de l'analyse et du rapport, les personnes interviewées ont été regroupées en diverses catégories.

  1. Ensemble des personnes interviewées (51) – GC, représentants communautaires, gendarmes (gend.) et caporaux (cap.) aux services généraux (SG), coordonnateurs divisionnaires, cadres des détachements, SPCA
  2. Employés de la GRC (37) – GC, gend. aux SG, cap. aux SG, coordonnateurs divisionnaires, cadres des détachements, SPCA
  3. Personnes participant à la gestion et à la surveillance du programme pilote (17) – SPCA, coordonnateurs divisionnaires, cadres des détachements
  4. Personnes participant à la prestation au quotidien du programme pilote (24) – GC, gend. aux SG, cap. aux SG, superviseurs de GC
  5. Personnes associées aux registres mensuels (22) – GC, coordonnateurs divisionnaires, SPCA, superviseurs de GC

4.3 Limites de la méthode et stratégies d'atténuation

L'évaluation a présenté divers défis et limites. Le plus grand obstacle était le manque de données. Les données du SIGRH n'ont pas pu être utilisées pour déterminer les niveaux d'effectifs des détachements et la structure hiérarchique des GC. Les registres mensuels n'ont pas permis de déterminer les heures consacrées par les GC à des activités de prévention du crime. Les données du SIRP et du système PRIME n'ont pas permis de déterminer les heures consacrées à des incidents d'application de la loi ou à des activités de prévention criminelle.

Pour surmonter ces obstacles, les données disponibles ont été triangulées avec des données obtenues par d'autres moyens.

5. Constatations

5.1 Gouvernance

Constatation : Malgré la désignation des SNPC comme entité responsable du leadership et de la coordination à l'échelle nationale du programme pilote, la structure de gouvernance du programme n'est pas clairement définie ou comprise.

Afin de déterminer la mesure dans laquelle la structure de gouvernance du programme pilote est bien définie, l'équipe d'évaluation s'attendait à trouver des documents de gestion et de surveillance, par exemple des énoncés de mandat ou des politiques portant sur la responsabilisation, les rapports hiérarchiques dans le cadre du processus décisionnel et les communications. Selon le site intranet de la GRC, les SNPC fournissent un leadership et une coordination à l'échelle nationale à l'égard du programme pilote, mais aucune information n'est disponible quant à savoir qui est responsable de la gouvernance ou de la mise en œuvre du programme dans les divisions ou les détachements.Note de bas 5Les données d'entrevues le confirment : 76 % (13/17) des personnes participant à la gestion et à la surveillance du programme pilote ont indiqué ne pas connaître la structure du programme pilote. En l'absence de tels documents et étant donné l'information recueillie dans le cadre des entrevues, l'évaluation a permis de déterminer que la structure de gouvernance du programme pilote n'est pas clairement définie.

En l'absence d'une structure de gouvernance clairement définie, l'équipe d'évaluation a consulté les listes de personnes-ressources de la GRC et un répertoire téléphonique interne pour déterminer que le programme pilote relève des SNPC à la DG. Dans les divisions, ce sont les groupes de la prévention du crime, de la police communautaire ou des services de police autochtones et les détachements participant au programme pilote qui en sont responsables.

5.2 Mandat

Constatation : Le mandat du programme pilote n'est pas clairement défini ou compris.

Il est indiqué à divers endroits que les GC s'occupent principalement de faire participer leur collectivité à des activités de prévention du crime,Note de bas 6, mais aucun document définissant précisément le mandat du programme pilote n'a été trouvé. En effet, 65 % (24/37) des employés de la GRC interviewés ont indiqué ignorer le mandat du programme pilote ou ne pas être certains de celui-ci.

En l'absence d'un mandat clairement défini et pour les besoins de l'évaluation, le mandat du programme pilote est défini comme suit : se concentrer sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire.

Constatation : Il est impossible de déterminer la mesure dans laquelle les GC s'acquittent du mandat du programme pilote puisqu'il n'existe aucun relevé des heures consacrées par les GC à des activités de prévention du crime.

Pour déterminer si les GC s'acquittent du mandat du programme pilote, l'équipe d'évaluation a tenté d'examiner le nombre et le type d'activités de prévention du crime auxquelles participent les GC et les heures consacrées à celles ci, comparativement aux incidents d'application de la loi.

L'équipe a relevé le nombre et le type d'activités de prévention du crime consignées dans les registres mensuelsNote de bas 7et les divers incidents d'application de la loi contenus dans le SIRP et le système PRIME. Cependant, les heures consacrées à de telles tâches n'y figurent pas. Le SIRP et le système PRIME sont des systèmes de gestion de dossiers dans lesquels sont consignées les dates d'interventions et non les heures de travail qui y sont consacrées. En ce qui a trait aux registres mensuels, les GC ne sont pas tenus d'y indiquer les heures consacrées aux diverses activités de prévention du crime. En l'absence d'un relevé de la distribution des heures de travail, il est difficile de déterminer si les GC respectent les limites de leur mandat et se concentrent effectivement sur la prévention du crime.

Pour surmonter cet obstacle, l'équipe d'évaluation a examiné le nombre et le type d'incidents et d'activités, ainsi que l'incidence éventuelle des niveaux d'effectifs et des heures de travail sur la capacité des GC de respecter les limites de leur mandat.

Le programme pilote visait au départ à accueillir des GC dans des détachements dotés d'un effectif complet afin qu'ils puissent respecter le mandat qui leur est confié, c'est-à-dire se concentrer sur la prévention du crime. Pour déterminer si les niveaux d'effectifs favorisent ou entravent la capacité des GC de réaliser des activités de prévention du crime, l'équipe d'évaluation a demandé à obtenir les taux de postes vacants mensuels pour les postes de gend. et de cap. dans les détachements participants. Ces données précises n'étaient pas disponibles, mais l'équipe a examiné les taux de postes vacants des divisions participantes et déterminé que le taux moyen était de 5,3 % (D : 4.4 %, E : 6,4 %, F : 4,4 %, G : 0,5 %, K : 5,6 %). Selon 67 % (16/24) des employés de la GRC interviewés qui participent à la prestation au quotidien du programme pilote, leur détachement n'était pas doté d'un effectif complet, ce qui correspond aux taux de postes vacants divisionnaires.

L'équipe d'évaluation a examiné les horaires des GC pour tenter de déterminer si le fait de travailler des heures régulières contribue ou nuit à leur capacité de mener des activités de prévention du crime. Pendant l'année scolaire, la majorité des GC travaillent du lundi au vendredi (88 %), de 8 h à 20 h (83 %), et sont donc disponibles durant les heures de bureau et de classe pour répondre aux besoins de la collectivité en matière de prévention criminelle. L'évaluation a conclu que les heures de travail des GC contribuent généralement à leur capacité de respecter les limites de leur mandat.

Constatation : Des activités de prévention du crime ont lieu dans toutes les divisions.

Pendant les entrevues, les employés de la GRC participant à la prestation quotidienne du programme pilote ont indiqué que les GC participent principalement à des événements communautaires (19/24) et à des activités scolaires (exposés, classes, Programme de sensibilisation aux dangers de la drogue) (14/24). Les activités consignées dans les registres mensuels correspondent aux données obtenues dans le cadre des entrevues, mais divers détails supplémentaires y sont fournis, comme le nom des associations en cause (Club Garçons et Filles, Chambre de commerce) et le thème abordé (fraude).

Quand nous avons demandé à ces mêmes personnes combien de temps les GC consacrent mensuellement à des activités de prévention du crime, tel que présenter des exposés et assister à des événements communautaires, 63 % (15/24) de celles-ci ont indiqué que les GC passent au moins la moitié de leur temps à promouvoir la prévention du crime. Selon ce même groupe, les divisions E (57 %) et G (75 %) estiment que les GC consacrent moins de la moitié de leur temps à des activités de prévention du crime, tandis que la Division D (57%) y consacre plus de la moitié de son temps.

Constatation : Les GC participent davantage à des incidents d'application de la loi qu'à des activités de prévention du crime.

L'analyse de données du SIRP et du système PRIME a révélé que les GC ont participé à 7 514 incidents d'application de la loi pendant la période visée, comparativement à 1 103 activités de prévention du crime.Note de bas 8

Tableau 1 : Rapport entre les incidents d'application de la loi et les activités de prévention du crime auxquels ont participé les GC

Rapport entre les incidents d'application de la loi et les activités de prévention du crime auxquels ont participé les GC
Division Nombre de GC Application de la loi : Prévention
D 7 4,211 : 654
E 4 526 : 124
F 6 1,766 : 242
G 2 473 : 83
K 1 538 : 0

Source : SIRP, système PRIME et registres mensuels pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2017

Le nombre d'incidents d'application de la loi et d'activités de prévention du crime varie d'une division à l'autre. Par exemple, un GC dans la Division E a participé à seulement 43 incidents d'application de la loi, comparativement à 1 688 dans la Division D. Si certains GC n'ont participé qu'à quelques incidents d'application de la loi, 60 % (12/20) des GC ont participé à au moins 300 incidents au cours de la période visée.

Tel qu'indiqué à la figure 1, presque la moitié des incidents d'application de la loi (3 555/7 514) auxquels ont participé les GC pendant la période visée étaient liés au code de la route, à l'alcool ou à une personne troublant la paix. Cette constatation cadre avec les données d'entrevues et les rôles et responsabilités établis pour les GC.

Figure 1 : Incidents d'application de la loi les plus courants

Figure 1 : Incidents d'application de la loi les plus courants - Version texte

Un graphique à barres montrant les incidents d'application de la loi les plus courants.

Axe X : Catégories d'application de la loi

Axe Y : Valeurs de 0 à 2 500

398 / 5 % des incidents d'application de la loi étaient liés à des infractions contre les biens.

456 / 6 % des incidents d'application de la loi étaient liés à des méfaits.

522 / 7 % des incidents d'application de la loi étaient liés à des infractions contre la personne.

1 543 / 21 % des incidents d'application de la loi étaient liés à des infractions au code de la route.

En ce qui a trait aux activités de prévention du crime auxquelles ont participé les GC, il s'agit dans la moitié des cas (546/1 103Note de bas 9) de réunions, de consultations ou d'événements communautaires.

Figure 2 : Activités de prévention du crime les plus courantes

Figure 2 : Activités de prévention du crime les plus courantes auxquelles ont participé les GC – Version texte

Un graphique à barres montrant un regroupement des activités de prévention du crime auxquelles ont participé les GC.

Axe X : Activités de prévention

Axe Y : Valeurs de 0 à 600

209 / 19 % des activités auxquelles les GC ont participé étaient liées à des exposés et à la prestation de programmes.

348 / 32 % des activités auxquelles les GC ont participé étaient liées à d'autres activités communautaires, définies sous le graphique en question.

546 / 50 % des activités auxquelles les GC ont participé étaient liées à des réunions, à des consultations et à des événements.

Les employés de la GRC interviewés (20/37) ont fait part des défis suivants quant à la capacité des GC de respecter les limites de leur mandat.

  • Les GC participent à plus d'incidents d'application de la loi qu'ils ne le doivent. (12/20).
  • Le détachement n'a pas assez de ressources humaines. (11/20)
  • La DG n'assure aucune surveillance (8/20) – communication inefficace du mandat, des rôles et responsabilités, de la planification et du contrôle du programme pilote.

Constatation : Dans l'ensemble, les représentants communautaires interviewés sont satisfaits du programme pilote, qui selon eux a une incidence positive sur les relations entre la GRC et la collectivité.

Nous avons demandé à toutes les personnes interviewées d'exprimer leur degré de satisfaction à l'égard du programme pilote. Plus de la moitié (61 % ou 31/51) sont très satisfaits ou satisfaits du programme pilote, soulignant l'importance de la participation communautaire et de la prévention du crime.

En ce qui a trait à la satisfaction globale des représentants communautaires (sous-groupe de l'ensemble des personnes interviewées), 64 % (9/14) sont satisfaits ou très satisfaits du programme. Les représentants communautaires interviewés qui sont insatisfaits ou très insatisfaits du programme (5/14) ont indiqué être insatisfaits parce que le GC n'était pas disponible ou qu'il ne respectait pas les limites de son mandat (3/5).

Participation communautaire – Point de vue de la GRC

Un total de 67 % (16/24) des personnes interviewées participant à la prestation quotidienne du programme pilote ont indiqué que celui-ci a une incidence positive sur les relations de la GRC avec la collectivité, par exemple une confiance accrue de la part de la communauté à l'égard de la GRC et le sentiment d'être plus soutenue.

Pour leur part, 83 % (10/12) des superviseurs de GC, de gend. aux SG et de cap. aux SG qui ont été interviewés dans les détachements ont indiqué que le programme pilote a amélioré la capacité du groupe ou du détachement de répondre aux besoins de la collectivité. La plupart (8/10) ont souligné le soutien supplémentaire fourni par les GC aux m.r.

Participation communautaire – Point de vue de la collectivité

86 % (12/14) des représentants communautaires interviewés ont indiqué que le programme pilote a une incidence positive sur les relations de la collectivité avec la GRC.

Voici des exemples d'incidences positives.

  • Le programme pilote rend la GRC plus accessible. (10/12)
  • Le programme pilote a amélioré les perceptions de la collectivité à l'égard des policiers. (5/12)
  • Le programme pilote a amélioré les communications puisque les GC connaissent la langue ou la collectivité. (5/12)

5.3 Rôles et responsabilités

Constatation : Les rôles et responsabilités des GC ont été établis, mais il est difficile de savoir s'ils ont été communiqués efficacement.

En 2008, un répertoire de tâches a été élaboré pour fournir des renseignements de base sur le rôle des GC aux fins d'utilisation dans le Secteur des ressources humaines. Le répertoire a été mis à jour en 2013 pour refléter l'expansion du programme et le changement de nom.

Se basant sur le répertoire de tâches, les SNPC ont rédigé une description de travail énonçant les responsabilités principales du GC, dont les suivantes.

  • Contribuer à la prestation de services de police adaptés à la culture et aux besoins des collectivités desservies.
  • Fournir des services de police essentiels, de police communautaire, de résolution de problèmes, de prévention criminelle, de soutien à la circulation, de soutien aux enquêtes et de réduction de la délinquance juvénile dans les collectivités desservies.
  • Offrir une assistance dans le cadre d'enquêtes en fournissant du soutien, par exemple prendre les appels et en faire le suivi, recueillir et entrer des données et de l'information, gérer les pièces à conviction, faire le point avec les clients, arrêter des personnes et présenter des éléments de preuve au tribunal.
  • Assurer la liaison avec les chefs des collectivités et d'autres intervenants (public, collectivités, médias, services fédéraux, provinciaux et municipaux, organismes d'application de la loi, détachements) pour établir, maintenir et fournir des services de police communautaire conçus pour satisfaire aux besoins locaux.

Communication des rôles et responsabilités

Pendant la période visée, les SNPC ont transmis divers renseignements, par exemple la description de travail de GC, aux coordonnateurs dans les groupes divisionnaires de prévention du crime, de police communautaire et de services de police autochtones. Cependant, aucune directive visant la distribution de la description de travail aux détachements n'a été trouvée. Les données d'entrevues le confirment : 70 % (30/43) des personnes interviewées ont indiqué ne pas avoir reçu suffisamment de renseignements au sujet du programme pilote. Environ la moitié (21/43) ont indiqué vouloir en savoir plus sur les rôles et responsabilités des GC et le mandat du programme pilote.

Les SNPC ont présenté un exposé sur les rôles et responsabilités des GC à 15 cadets participant à la formation de GC à la Division Dépôt. Pendant l'exposé, ils leur ont remis la description de travail. Il est difficile de savoir si les GCA qui ont été convertis en GC en 2013 ont eux aussi reçu une copie du document, puisqu'un des GC interviewés a indiqué être GCA et non GC.

Constatation : Les rôles et responsabilités des GC ne sont pas bien compris.

Selon 64 % (24/37) des employés de la GRC interviewés, les rôles et responsabilités de GC ne sont pas bien définis. Lorsqu'on leur a demandé de décrire le rôle d'un GC, ils ont parlé d'activités de police communautaire (30/37), de présence dans les écoles (causeries, exposés, programmes) (16/37) et de soutien et de renfort dans le cadre d'incidents d'application de la loi (15/37), qui sont toutes des tâches faisant partie des rôles et responsabilités établis.

Quant à savoir si les rôles et responsabilités de GC sont définis et compris par la collectivité, 54 % (20/37) des employés de la GRC interviewés ont indiqué qu'ils ne sont pas compris. De ceux‑ci, 60 % (12/20) ont indiqué que la collectivité ne voyait, par exemple, aucune différence entre un GC et un m.r. Lorsqu'on a demandé aux représentants communautaires interviewés (13/14) s'ils savaient qu'un GC travaillait au sein de leur collectivité, 71 % (10/14) ont indiqué que le GC était visible dans les écoles, qu'il participait à des rencontres et à des événements ou qu'il assurait la prestation de programmes communautaires.

Quant à savoir si les rôles et responsabilités de GC sont définis et compris dans le détachement, 46 % (17/37) des employés de la GRC interviewés ont indiqué qu'ils sont compris au sein du détachement ou de leur groupe particulier. La majorité (80 % ou 41/51) de l'ensemble des personnes interviewées font la distinction entre un gend. aux SG et un GC, précisant qu'un GC participe à des activités communautaires (21/51) et qu'un gend. aux SG répond à des demandes d'intervention (12/51).

Constatation : Il est difficile de savoir si des GC ont exercé des fonctions au-delà de leurs rôles et responsabilités.

Selon la description de travail de GC, outre les activités de prévention du crime, le GC peut fournir un soutien tactique et un soutien aux enquêtes.

L'évaluation n'a pas permis de déterminer si les GC exercent des fonctions au-delà des rôles et responsabilités établis (p. ex. chargés d'une enquête ou d'un incident d'application de la loi) puisqu'il n'existe aucun champ ni aucune case dans le SIRP ou le système PRIME indiquant que l'incident auquel a participé un GC a exigé la tenue d'une enquête.

Étant donné cette contrainte et le nombre élevé de dossiers auxquels ont participé des GC (7 514), l'équipe d'évaluation a examiné un échantillon d'incidents d'application de la loi. Elle a décidé qu'un examen plus approfondi et des consultations seraient nécessaires pour déterminer de façon définitive si les GC sont chargés régulièrement d'incidents d'application de la loi ou s'ils jouent plutôt un rôle de soutien.Note de bas 10

Selon les données recueillies pendant les entrevues, presque tous les GC (11/12) ont indiqué avoir été jumelés avec un m.r. dans le cadre d'incidents d'application de la loi, mais un tel jumelage dépend de la nature de l'incident. Les GC agissent de façon autonome dans le cadre de divers incidents d'application de la loi, par exemple la signification d'assignations et l'application du code de la route, tandis que l'exécution d'un mandat se fait de concert avec un autre m.r.

5.4 Données sur le rendement

Constatation : Il semble y avoir eu collecte et communication de données sur le rendement, mais la pratique n'est pas uniforme d'une division à l'autre.

En 2013, un modèle logique et un cadre de mesure du rendement (CMR) ont été développés pour le programme pilote. Le CMR énonçait les résultats à atteindre et une série d'indicateurs visant à mesurer le rendement du programme.

Les SNPC ont créé un registre mensuel pour la consignation de données sur les activités de prévention du crime auxquelles participent les GC (prestation d'exposés et de programmes, participation à des activités ou événements communautaires). D'autres outils proposés dans le CMR visant la collecte de données sur le rendement, dont la présentation d'un rapport annuel à la DG, des visites et entrevues semestrielles et la réalisation de sondages auprès des divisions, n'ont pas été mis en œuvre. Puisqu'un seul outil de rapport a été utilisé, la majorité des données visées dans le CMR n'ont jamais été recueillies.

En mars 2016, les registres mensuels ont été remis directement aux coordonnateurs dans les groupes de prévention du crime, de police communautaire et de services de police autochtones, sans directives précises quant à la collecte et à la communication voulues de données, par exemple la synthèse annuelle ou semestrielle des données consignées dans les registres.

Étant donné que 20 GC participent au programme pilote, on s'attendait à ce que 240 registres mensuels aient été présentés pendant la période visée, mais il y en avait seulement 127 (53 %). Le taux de présentation était le plus élevé à la Division D (81 %), tandis qu'aucun registre n'a été présenté à la Division K.

Figure 3 : Pourcentage de registres mensuels présentés

Figure 3 : Pourcentage de registres mensuels présentés – Version texte

Un graphique à barres montrant le pourcentage des registres mensuels présentés par division.

Axe X : Pourcentages (valeurs de 0 à 81)

Axe Y : Divisions

La Division K a présenté 0 % de ses registres mensuels.

La Division G a présenté 21 % de ses registres mensuels.

La Division E a présenté 42 % de ses registres mensuels.

La Division F a présenté 47 % de ses registres mensuels.

La Division D a présenté 81 % de ses registres mensuels.

Constatation : Rien n'indique que les données sur le rendement consignées dans les registres mensuels sont utilisées pour assurer la prise de décisions éclairées à la DG.

Les SNPC ont fourni des renseignements sur la progression du programme pilote aux cadres supérieurs périodiquement au cours de la période visée, mais rien n'indique que les SNPC ont surveillé la collecte et la communication de données consignées dans les registres mensuels, ni que l'information contenue dans les registres a été utilisée pour assurer la prise de décisions éclairées à la DG. Il a donc été impossible de déterminer l'importance des registres mensuels.

La moitié des 22 personnes associées aux registres mensuels qui ont été interviewées ont fait part de points positifs et négatifs. Le registre permet de consigner uniquement le nombre d'activités réalisées, et non le nombre d'heures qui y sont consacrées ou le niveau d'effort requis (4/11). La consultation des registres mensuels confirme cette lacune.

6. Conclusions et recommandations

Selon le site intranet de la GRC, les SNPC fournissent un leadership et une coordination à l'échelle nationale à l'égard du programme pilote, mais aucune information n'est disponible quant à savoir qui est responsable de la gouvernance ou de la mise en œuvre du programme dans les divisions ou les détachements. En l'absence de ces renseignements, et étant donné que certaines personnes interviewées ont indiqué ignorer la structure du programme pilote, l'évaluation a permis de déterminer que la structure de gouvernance du programme pilote n'est pas clairement définie ou comprise.

En l'absence d'un mandat clairement défini et pour les besoins de l'évaluation, le mandat du programme pilote est défini comme suit : se concentrer sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire. Les GC participent effectivement à des activités de prévention du crime dans toutes les divisions, mais il est impossible en raison du manque de données de déterminer le temps accordé à de telles activités. Cependant, les personnes interviewées étaient généralement d'avis que les GC consacrent au moins 50 % de leur temps à des activités de prévention du crime.

Se trouvant dans l'impossibilité de déterminer le temps que consacrent les GC à des activités de prévention du crime, l'équipe d'évaluation a analysé le type et la fréquence d'activités de prévention du crime et d'incidents d'application de la loi. Les données ont révélé que les GC participent plus souvent à des incidents d'application de la loi qu'à des activités de prévention du crime.

La majorité des représentants communautaires interviewés étaient satisfaits du programme pilote. Selon eux, le programme a une incidence positive sur les relations entre la GRC et la collectivité : il rend la GRC plus accessible, il améliore les perceptions de la collectivité à l'égard des policiers et il enrichit les communications.

Les rôles et responsabilités des GC ont été établis, mais il est difficile de savoir s'ils ont été communiqués efficacement. L'évaluation a révélé que les rôles et responsabilités des GC ne sont pas bien compris dans les détachements ou au sein de la collectivité. Les GC peuvent participer à des incidents d'application de la loi, mais il est n'est pas clair s'ils exécutent des tâches ne faisant pas partie de leurs rôles et responsabilités. La majorité des GC ont indiqué être jumelés avec un m.r. lors d'incidents d'application de la loi.

Il semble y avoir eu collecte et communication de données sur le rendement, mais la pratique n'est pas uniforme d'une division à l'autre. Il n'y a aucune indication que les données sur le rendement consignées dans les registres mensuels sont utilisées pour assurer la prise de décisions éclairées à la DG.

L'évaluation a donné lieu à quatre recommandations :

  • Recommandation 1 : Établir et communiquer une structure de gouvernance claire
  • Recommandation 2 : Établir et communiquer un mandat clairement défini
  • Recommandation 3 : Communiquer les rôles et responsabilités d'un GC
  • Recommandation 4 : Assurer la collecte, la surveillance et la communication de données sur le rendement à l'appui de la prise de décisions éclairées

7. Réponse de la direction et plan d'action

7.1 Réponse de la direction

Les Services de police contractuels et autochtones (SPCA) acceptent les recommandations formulées par les Services nationaux d'évaluation des programmes. Ils s'engagent à examiner, à établir et à communiquer la structure de gouvernance, le mandat ainsi que les rôles et les responsabilités des gendarmes communautaires (GC). Ils assureront de plus la collecte, le suivi et la communication de données sur le rendement à l'appui de la prise de décisions éclairées.

7.2 Plan d'action pour DG/SNPC

Plan d'action pour DG/SNPC
Recommandation Secteur responsable Échéance
1. Établir et communiquer une structure de gouvernance claire.
  1. Examiner la structure de gouvernance actuelle.
  2. Mener des consultations à l'interne (DG) et auprès des divisions afin d'établir une structure de gouvernance pour les GC (p. ex. : GC, superviseur, commandant de détachement, coordonnateur divisionnaire, DG).
  3. Finaliser la structure de gouvernance des GC et la faire approuver.
  4. Élaborer des messages cohérents au sujet de la structure de gouvernance.
  5. DG SNPAPC : diffuser un message aux OREC divisionnaires pour leur communiquer la structure de gouvernance approuvée.
  6. OREC divisionnaires : communiquer la structure de gouvernance aux coordonnateurs et aux détachements.
  7. Transmettre l'information requise aux Communications pour que soit mis à jour le site Infoweb sur les GC et qu'y soit ajoutée la liste des coordonnateurs divisionnaires.

2018‑10‑31
(mesures a‑c)

2019‑01‑31
(mesures d‑g)

2. Établir et communiquer un mandat clairement défini.
  1. Examiner les documents actuels et nouveaux concernant le mandat.
  2. Mener des consultations à l'interne (DG) et auprès des divisions afin d'établir le mandat des GC.
  3. Finaliser le mandat des GC et le faire approuver.
  4. Élaborer des messages cohérents au sujet du mandat.
  5. DG SNPAPC : diffuser un message aux OREC divisionnaires pour leur communiquer le mandat approuvé.
  6. OREC divisionnaires : communiquer le mandat aux coordonnateurs et aux détachements.
  7. Transmettre l'information sur le mandat des GC aux Communications pour que soit mis à jour le site Infoweb et le site Web externe.

2018‑10‑31
(mesures a‑c)

2019‑01‑31
(mesures d‑g)

3. Communiquer les rôles et les responsabilités d'un GC.
  1. Examiner les rôles et les responsabilités actuels des GC (p. ex. : description de travail et code d'emploi).
  2. Mener des consultations à l'interne (DG) et auprès des divisions afin de mettre à jour les rôles et les responsabilités des GC s'il y a lieu.
  3. Finaliser les rôles et les responsabilités des GC et les faire approuver.
  4. Présenter une demande aux RH pour officialiser la description de travail et le code d'emploi des GC et les ajouter au SIGRH.
  5. Élaborer des messages cohérents au sujet des rôles et des responsabilités.
  6. DG SNPAPC : diffuser un message aux OREC divisionnaires pour leur communiquer les rôles et les responsabilités approuvés.
  7. OREC divisionnaires : communiquer les rôles et les responsabilités aux coordonnateurs et aux détachements.
  8. Transmettre l'information sur les rôles et les responsabilités des GC aux Communications pour que soit mis à jour le site Infoweb et le site Web externe.

2018‑10‑31
(mesures a‑d)

2019‑01‑31
(mesures e‑h)

4. Assurer la collecte, la surveillance et la communication de données sur le rendement à l'appui de la prise de décisions éclairées.
  1. Mettre sur pied un groupe de travail (GT) pour déterminer quels indicateurs de rendement serviront de base à la prise de décisions et quelle serait la meilleure façon de faire le suivi et le compte rendu des données sur le rendement. (Le GT peut compter des représentants des SNPC, du CSSPO-SNIO et du SIRP ainsi que des coordonnateurs divisionnaires).
  2. Élaborer des outils de gestion du rendement (en consultation avec le GT).
  3. Finaliser les outils de gestion du rendement, les faire approuver et les communiquer.
  4. Mettre en œuvre les nouveaux outils afin d'assurer le suivi des données sur le rendement. Le plan de mise en œuvre doit comprendre les mesures suivantes :
    1. communication des nouveaux outils aux divisions;
    2. communication des rôles et des responsabilités de chaque intervenant; et
    3. ajout les outils et les instructions à leur égard dans le site Infoweb sur les GC.
  5. Rédiger et diffuser à la haute direction des SPCA un rapport annuel fondé sur le suivi des données touchant le rendement.

2018‑10‑31
(mesures a‑d)

2019‑01‑31
(mesures e)

Évaluation du programme pilote de gendarmes communautaires - Sommaire

Aperçu du programme

Le programme pilote de gendarmes communautaires (GC) était l'un de trois modèles améliorés de prestation de services élaborés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour combler des lacunes relatives aux services de police. Il a été lancé en 2009 sous le nom de programme pilote de gendarmes communautaires autochtones (GCA) pour améliorer la participation communautaire et la police communautaire. Le programme pilote de GCA a été rebaptisé « programme pilote de GC » en 2013 afin d'en permettre la mise en œuvre dans les communautés non autochtones.

Un GC est un agent de la paix armé et en uniforme, au grade de gendarme spécial, qui connaît la collectivité au sein de laquelle il travaille, notamment la langue, la culture et la géographie locale. Leur mandat est axé sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire, mais ils possèdent les compétences et aptitudes voulues pour offrir un soutien sur les plans tactique, de l'exécution de la loi et des enquêtes, au besoin.

Le programme pilote a été mis en œuvre dans les divisions D, F, K, G et V en 2011, puis à la Division E en 2016. En avril 2016, la GRC comptait un total de 20 GC.

Objet de l'évaluation

L'évaluation a porté sur la structure de gouvernance, le mandat, les rôles et responsabilités et les données sur le rendement du programme pilote. De nombreuses sources de données ont été analysées pour soutenir les constatations et les recommandations énoncées dans le rapport.

Constatations

Les Services nationaux de la prévention du crime (SNPC) qui relèvent du secteur d'activité des Services de police contractuels et autochtones, assurent le leadership et la coordination à l'échelle nationale du programme pilote. Cependant, la structure de gouvernance et le mandat du programme pilote ne sont pas clairement définis ou compris.

Pour les besoins de l'évaluation, le mandat du programme pilote est défini comme suit : se concentrer sur la prévention du crime grâce à la participation communautaire. Des activités de prévention du crime semblent avoir lieu dans toutes les divisions, mais il n'existe aucun relevé des heures consacrées à de telles activités. Il est donc impossible de déterminer la mesure dans laquelle les GC s'acquittent du mandat du programme pilote.

Les GC participent davantage à des incidents d'application de la loi qu'à des activités de prévention du crime, mais dans l'ensemble les représentants communautaires interviewés étaient satisfaits du programme pilote. Selon eux, le programme a une incidence positive sur les relations entre la GRC et la collectivité : il rend la GRC plus accessible, il améliore les perceptions de la collectivité à l'égard des policiers et il enrichit les communications.

Les rôles et responsabilités des GC ont été établis, mais il est difficile de savoir s'ils ont été communiqués efficacement à l'interne. L'évaluation a également révélé que même si les personnes interviewées étaient en mesure d'énumérer certaines activités clés, les rôles et les responsabilités des GC ne sont pas bien compris.

Il semble y avoir eu collecte et communication de données sur le rendement, mais la pratique n'est pas uniforme d'une division à l'autre. Les SNPC ont fourni des renseignements sur la progression du programme pilote aux cadres supérieurs périodiquement au cours de la période visée, mais rien n'indique que les données consignées dans les registres mensuels sont utilisées pour assurer la prise de décisions éclairées à la Direction générale.

Recommandations

L'évaluation a donné lieu à quatre recommandations :

  • Établir et communiquer une structure de gouvernance claire
  • Établir et communiquer un mandat clairement défini
  • Communiquer les rôles et responsabilités des GC
  • Assurer la surveillance et la communication de données sur le rendement à l'appui de la prise de décisions éclairées

Community Constable Pilot Program Evaluation - Summary

About the program

The Community Constable (CC) pilot program was one of three new enhanced service delivery models developed by the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) to address gaps in policing services. It was launched as the Aboriginal Community Constable (ACC) pilot program in 2009 in an effort to enhance community engagement and community policing. The ACC pilot program was re-branded to the CC pilot program in 2013, to reflect the program's expansion to non-Aboriginal communities.

A CC is an armed, uniformed peace officer, at the rank of Special Constable Member, with local knowledge of the community in which they serve, including its language, culture and geography. CCs are to place an emphasis on crime prevention through community engagement, but have the skills and ability to provide tactical, enforcement and investigational support, if required.

The pilot program became operational in D, F, K, G and V Divisions in 2011 and 2016 in E Division. As of April 2016, there were a total of 20 CCs.

What we examined

The evaluation assessed the governance structure, the mandate, the roles and responsibilities and the performance data of the CC pilot program. Multiple lines of evidence were analyzed to support the findings and recommendations of the report.

What we found

National Crime Prevention Services (NCPS) within the Contract and Aboriginal Policing business line was identified as being responsible for national coordination and leadership of the pilot program; however, the governance structure and the mandate of the pilot program were not clearly defined or understood.

For the purpose of the evaluation, the mandate of the pilot program was defined as, "focus on crime prevention through community engagement." While there was evidence that crime prevention activities were occurring across the divisions, the time dedicated to crime prevention activities was not available; therefore, the evaluation was not able to determine the extent to which CCs fulfilled the pilot program's mandate.

Although, CCs participated in more enforcement occurrences than prevention activities, overall community representatives interviewed were satisfied with the pilot program and indicated it positively impacted relationships between the RCMP and the community, it made the RCMP more accessible and it positively impacted the communities' views about police officers and improved communications.

The CCs' roles and responsibilities were established but it was unclear how effectively these had been communicated internally. The evaluation also found that while the interviewees were able to list certain key activities, the CCs' roles and responsibilities were not clearly understood.

While there was some evidence of performance data collection and reporting, this was not consistent across divisions. NCPS periodically reported to senior management on the progress of the pilot program; however, there was no evidence that performance data being collected in the monthly reporting logs was used to inform decision-making at National Headquarters.

What we recommend

Based on the findings of the evaluation, the following four recommendations were made to the Program:

  • Establish and communicate a clear governance structure
  • Establish and communicate a clearly defined mandate
  • Communicate the roles and responsibilities of a CC
  • Track and report performance information to help inform decision making

Gender and Harassment Advisory Committees

The RCMP's Gender and Harassment Advisory Committees (GHACs) serve to provide advice to the Commissioner and Commanding Officers on matters related to gender, sexual orientation, harassment, equity and inclusivity. There is one national advisory committee, and a divisional advisory committee for each of the sixteen divisions.

The creation of the committees stems from the Merlo Davidson settlement agreement, and is one of the many change initiatives the RCMP has implemented in an effort to eliminate harassment and discrimination from the workplace.

National Gender and Harassment Advisory Committee annual reports

Divisional Gender and Harassment Advisory Committees annual reports

Comités consultatifs sur l’égalité des genres et le harcèlement

Les comités consultatifs sur l'égalité des genres et le harcèlement (CCEGH) de la GRC donnent des conseils au commissaire et aux commandants divisionnaires sur les questions touchant l'égalité entre les sexes, l'orientation sexuelle, le harcèlement, l'équité et l'inclusion. Il y a un comité consultatif national et un comité consultatif dans chacune des 16 divisions.

La création de ces comités fait suite à l'entente de règlement Merlo et Davidson et fait partie des nombreuses initiatives que la GRC a mises en œuvre dans le but d'éliminer le harcèlement et la discrimination dans ses milieux de travail.

Rapports annuels du Comité consultatif national sur l'égalité des genres et le harcèlement

Rapports annuels des Comités consultatifs sur l'égalité des genres et le harcèlement divisionnaires

RCMP Change Initiatives: Status update

The Merlo-Davidson settlement agreement provided for a number of ongoing change initiatives within the RCMP to improve our culture, and contribute towards a more respectful, inclusive, and diverse workplace.

Below is a brief summary of the steps the RCMP is currently, or has taken in recent years, to advance the obligations included in the settlement agreement.

Transforming the culture of the RCMP is a slow process, but we remain committed to building on our efforts to ensure the RCMP is a place where all employees can reach their full potential.

Merlo-Davidson Settlement Agreement
Article Current status
12.02 Apology

Without constituting an express or implied admission of fault or liability, the Commissioner of the RCMP will provide the Class Members with an apology, as defined in the Apology Act, SO 2009, c 3, at a time to be agreed upon by the parties, regarding Harassment in the RCMP. Such apology will not be admissible in any civil or criminal proceeding, administrative proceeding or arbitration as evidence of the fault or liability of any person in connection with that matter.

Former Commissioner Paulson issued a statement of apology to women in the RCMP and announced the settlement agreement on October 6, 2016.

12.03 No Retaliation

The RCMP shall issue a directive substantively as set out in Schedule G, that there is to be no retaliation for making a Claim under this settlement.

On August 11, 2017, a notice of no retaliation was issued by Acting Commissioner Daniel Dubeau. The notice clearly stated that there was to be no retaliation against any individual for making a claim under the settlement and that any act of retaliation would be treated seriously and sanctions could be imposed commensurate with the circumstances and seriousness of any retaliatory action.

13.01 Establishment of Scholarship Fund by RCMP

The RCMP will establish a scholarship fund, details of which will be at its discretion, with the objective of recognizing outstanding work in the area of anti-Harassment and the promotion of anti-Harassment principles.

The Troop 17 Scholarship has been established and will award up to five scholarships in the amount of $1000 annually to college or university students across Canada. For the third consecutive year, scholarships were awarded.

Schedule E – Change initiatives
Obligation Initiative Current status
1

Treasury Board Directives and the RCMP Commissioner's Standing Orders include provisions that prohibit harassment, require supervisors and managers to enforce those directives and orders, and provide for sanctions and other consequences for breaches of the expected standard of behavior, failure to enforce, or for any retaliatory conduct against any person working within the RCMP who has reported harassment.

These considerations were included in the RCMP policy regarding the Investigation and Resolution of Harassment Complaints and the Commissioner's Standing Orders (Investigation and Resolution of Harassment Complaints) that came into force on November 28, 2014.

The RCMP Code of Conduct that came into effect on November 28, 2014 contains specific requirements and expectations regarding the behaviour of members.

The Public Service Disclosure Protection Act provides for procedures and protections for public service employees and persons employed in the public service (including RCMP members) who bring forward concerns regarding wrongdoing in the workplace.

2

The RCMP will establish support resources to assist supervisors in resolving harassment problems within their units.

In 2021, a new Independent Centre for Harassment Resolution (ICHR) will begin operation, as a civilian-staffed harassment prevention and resolution regime designed with experts to ensure employees have access to a trusted, consistent process that is accessible, timely and accountable. The ICHR will include expanded access to the Informal Conflict Management Program, which provides access to conflict management practitioners (for example, mediators, facilitators) to help managers and employees to address conflict at the earliest point.

This builds on improvements to date, such as: centralizing complaint intake, providing additional legal training to decision-makers, fully externalizing the investigation of all sexual harassment complaints, and establishing mandatory Respectful Workplace training for all RCMP employees.

In 2014, the RCMP initiated a National Early Intervention System (NEIS), to help supervisors to proactively identify members experiencing issues which may be impacting their work-life balance, health and well-being and/or performance. The goal is to ensure that all members have timely access to the supports they need, including counselling, training, coaching, mentoring, or services like the Employee Assistance Program and Informal Conflict Management. NEIS uses data and case management software to scan for key indicators in RCMP data bases, which produces a notification if a member exceeds a certain threshold of activity.

3

The RCMP will continue to review its harassment policy in line with Treasury Board Policy and Directives, and applicable legislation and jurisprudence.

In line with a number of external recommendations and stakeholder consultations, the RCMP implemented a significantly amended the Investigation and Resolution of Harassment Complaints policy in November 2014, to facilitate more timely investigation and resolution of harassment complaints. This policy is being revised to meet requirements under the new Canada Labour Code regulations, which come into effect in January 2021.

The sub-committee of the National Health and Safety Policy Committee, which includes bargaining agents, is feeding into: the development of the harassment policy; training materials and joint list of investigators; and a workplace assessment to address risk factors to ensuring a safe and respectful workplace.

The RCMP keeps apprised of Treasury Board Policy and Directives and applicable legislation and jurisprudence, as well as best practices in regards to harassment prevention, investigation, resolution and training through the Workplace Responsibility Branch.

4

The RCMP has set a goal to make the proportion of women in Regular Member positions equal to at least 30% by 2025. In addition, the RCMP will set a goal to make the proportion of women in officer and executive positions at all levels equal to at least 30% by 2025. If these goals are met, the RCMP will continue to set reasonably attainable goals to reach gender parity (including parity of meaningful workplace opportunities). If goals are not met, the RCMP will continue to strive to meet these goals, and will receive advice from the Gender and Harassment Advisory Committees, to be established in accordance with this Agreement as set out below, on recommended changes, including further appropriate goals and parity of meaningful workplace opportunities.

The RCMP continues to track the number of women applicants and is committed to increasing the number of women through a variety of intiatives focused on identifying and removing systemic barriers, and through proactive recruitment. This includes using Gender-based Analysis Plus (GBA+) to identify the impacts of policies and programs on diverse groups of people.

The RCMP is advancing a recruitment modernization plan to ensure processes are inclusive and barrier-free. The RCMP is working with outside experts on an in-depth review of the attributes and characteristics required for effective modern policing; and the identification of modern screening tools that promote diversity and inclusion, including additional measures to detect discriminatory attitudes and beliefs.

Women's representation in all categories of employees has been stable for the past six years. Currently, approximately one fifth of the RCMP's police officers are women. Gender parity has been achieved on the RCMP Senior Executive Committee, and among divisional Commanding Officers. As of October 2020, 25% of the officer cadre were women. Also as of Fall 2020, women represented over 59% of the executive cadre.

Identified GBA+ considerations resulted in a procedural change to the Officer Candidate Program in October 2017. This contributed to in an increase in women applicants from 17% to 29% in one year. To further reduce unconscious biais, all OCP interview boards must have women representation.

Additionally, to enhance diversity in specialized teams, the RCMP undertook a GBA+ analysis of the Emergency Response Team (ERT) selection process. Findings were incorporated into the ERT modernization plan, and include targeted recruitment and support for women applicants.

The RCMP will recruit and train expert civilian employees to support its federal criminal investigative mandate, with targeted efforts to increase diversity and equitable representation.

Additionally, the RCMP Equity, Diversity and Inclusion (EDI) Strategy is being launched, that takes a firm stance against racism and discrimination, both with respect to RCMP internal operations and external service delivery.

5

The RCMP will take steps to improve the design and content of its recruitment materials to include more women, as well as more broadly inclusive language. The RCMP will solicit from all persons working within the RCMP input on all of its recruitment resources on a regular basis.

Ongoing. The Police officer careers website has been aligned with the new common look and feel rules implemented by the Government of Canada.

Language has been updated to incorporate inclusive pronouns and terminology.

Creative products and materials continue to be developed that include an inclusive approach, and a continued effort to highlight diversity throughout the RCMP. See also Change Initiative #4.

6

The RCMP will continue to communicate and publicize:

  1. a clear, written harassment policy to all persons working within the RCMP, and make this policy readily available and accessible at all times
  2. that input from persons working within the RCMP on the effectiveness of the harassment policy is encouraged

A major overhaul of the Investigation and Resolution of Harassment Complaints policy and procedures was undertaken in 2014, and a further update was completed in Spring of 2018. The policy is currently under review – please see Change Initiative #3 for further details. Input on the policy is obtained regularly via teleconferences and through an annual symposium that includes practitioners from across the organization.

In 2017, a new version of the harassment complaint form was released providing greater clarification for complainants, thereby streamlining the intake process. The changes included the addition of an instruction page and important reference material with links to policy, definitions of sexual harassment and roles and responsibilities and the Canadian Human Rights Act.

The new Independent Centre for Harassment Resolution (ICHR), which will begin operating in Summer 2021, includes a comprehensive communications plan that will inform RCMP employees of the changes to the harassment and violence resolution policy and processes, and highlight steps related to the new Canada Labour Code regulations and Treasury Board Policy and Directives. Policy changes will be communicated internally by senior management, and emphasized in new training that will be developed specifically for harassment resolution decision makers and investigators, and all RCMP employees.

7

The RCMP will regularly communicate updates, news, and decisions affecting the organization and its membership to all persons currently working within the RCMP.

National Communications Services (NCS) Strategic Communications liaises with each business line, providing communications delivery advice and support, facilitating the organization-wide sharing of information . All provinces/territories have designated communications resources who relay information to employees. Urgent updates are distributed through the chain of command.

Members of the Senior Executive Committee provide regular updates through the Intranet regarding organizational change activities within their specific areas of responsibility.

The RCMP recently launched the Vision 150 Results Tracker on its internal and external websites to allow employees and all Canadians to track RCMP modernization efforts under Vision 150, the RCMP's modernization plan towards its 150th anniversary in 2023. The Tracker highlights modernization initiatives and provides regular updates on implementation milestones.

Policy changes related to the the new ICHR will be published in the RCMP Administration Manuals, which is accessible to all employees on the RCMP's internal website.

8

The RCMP will post its policies, including those concerning recruitment, hiring, transfers, promotions, qualifications, evaluations, leaves of absence, mentoring, collegiality, and harassment on its internal website, Infoweb.

All policies referred to are currently posted on the RCMP internal website and are updated as needed. Policies specific to public service employees can be found on the Government of Canada website.

9

Subject to Government of Canada and Treasury Board requirements, the RCMP will make ongoing efforts to improve the design of its website. The RCMP will continue to receive feedback and suggestions in writing directly from persons working within the RCMP.

As a federal institution, the RCMP is governed by the Government of Canada Directive on the Management of Communications, which includes Mandatory Procedures for Web Communications as well as Standards on Web Accessibility and associated technical requirements. The RCMP also complies with these best practices for the internal intranet (Infoweb). Mechanisms for employees to provide immediate input or suggestions are already in place through the "Contact Us" button.

Content renewal of the website is continuous based on employee feedback. Improvements were made in 2017 on the search engine, contacts, navigation and homepage elements.

The RCMP has also established the Innovation Inbox as a mechanism for employees to:

  • submit ideas for change
  • seek clarification on Vision 150
  • share success stories
10a

The RCMP will continue to update promotion policies and materials, and will consider, among other things, whether they:

  • make clear the RCMP and its leadership believe people of all genders and sexual orientation are equally capable of working in the RCMP and having positions and should therefore expect to be promoted at proportional rates

The National Staffing Program and National Promotions Unit conducted a GBA+ review of promotion policy, processes, and forms to identify systemic barriers and ensure merit criteria are inclusive. Analysis and review of the outcomes and application to staffing and promotion procedures was completed in March 2018.

Character Leadership is being integrated across the organization, to ensure the assessment and development of people-centered competencies alongside operational skills. RCMP senior leadership received early training; Character Leadership will be integrated into recruitment, development, and promotional policies and programs.

Completion of the online Introduction to GBA+ course is now mandatory for all Commissioned Officers (executive equivalent) as well as members of the Senior Executive Committee. A commitment to support diversity and inclusion and to promote anti-racism and anti-discrimination was included in the performance agreements of all RCMP executives for 2020-21 An RCMP GBA+ Network was launched in 2020, and GBA+ awareness sessions have been delivered across RCMP business lines in headquarters, and with senior executive teams in the Divisions.

The RCMP is also advancing specific initiatives to ensure that promotional criteria place appropriate emphasis on inclusive people management. The RCMP has engaged the Personnel Psychology Centre of the Public Service Commission to conduct a fairness review of the Officer Candidate Program to ensure the process does not unintentionally disadvantage certain groups of candidates, and to identify any misalignment between job requirements and the evaluated competencies. As a result, interview questions were modified to eliminate language barriers and the "Notice of Intent to Apply (NIA)" was implemented. The NIA provides an opportunity to NCOs to demonstrate their interest without requiring their line officer' support. This ensures consistency and fairness when considering portential candidates and allow for informed discussions with the COs during succession planning sessions. In addition, Character Leadership will be integrated in the assessment process. This will allow for the candidates to be evaluated on potential and less reliant on passed experiences.

The RCMP has made training widely available to all employees that promotes an inclusive and safe workforce, free of harassment and discrimination, including:

  • Respectful Workplace
  • Violence in the Workplace: Recognizing the Risk and Take Action
  • Bias Awareness for Employees and for Supervisors
  • Resolving Conflict Effectively

A new mandatory Cultural Awareness and Humility course was recently launched, and new mandatory anti-racism training, developed with external experts, will be launched in early 2021 for all RCMP employees. Unconscious bias, anti-racism and anti-discrimination expectations will be established for senior managers and leaders.

The RCMP Guide to Supporting Transgender, Non-Binary and Two-Spirit (TNB2S) Employees was published in 2020, which aims to help to help promote a gender-inclusive workplace. It provides accessible information for managers and employees, including defining key terms and providing practical advice to support TNB2S employees.

10b

The RCMP will continue to update promotion policies and materials, and will consider, among other things, whether they:

  • use language that reflects the belief that women are equally capable and meritorious of promotion as men

The National Staffing Program and National Promotions Unit conducted a GBA+ review of promotion policy, processes, and forms to identify systemic barriers and ensure merit criteria are inclusive. Analysis and review of the outcomes and application to staffing and promotion procedures was completed in March 2018. In November 2019, NPU updated its promotion policy (CCM 4) to reflect gender inclusive language.

10c

The RCMP will continue to update promotion policies and materials, and will consider, among other things, whether they:

  • make clear that promotions will be based on objective and relevant measures of merit, taking into account the operational needs and requirements of the RCMP

The National Staffing Program reviews and modifies the current promotion process on an ongoing basis, and researches other selection tools and best practices and develops options for making amendments and modifications to Program activities. Please also see Change Initiative #10b.

Character Leadership is also being integrated across the organization, to ensure the assessment and development of people-centered competencies alongside operational skills. RCMP senior leadership received early training; Character Leadership will be integrated into recruitment, development, and promotional policies and programs.

10d

The RCMP will continue to update promotion policies and materials, and will consider, among other things, whether they:

  • communicate that persons working within the RCMP will also be evaluated, in part, based on how respectfully and fairly they treat others in their workplace

A member who fails to treat others fairly and respectfully can be prevented by their supervisor/line officer from competing for promotion. The supervisor completes form 5146 and the member is ineligible to apply for promotion for at least six months. A member whose disrespectful behaviour has resulted in a Code of Conduct investigation may be ineligible for promotion, as determined by the conduct authority or the Delegated Manager of HR, pending the outcome of the investigation.

Online courses, including Respectful Workplace and, most recently, Cultural Awareness and Humility are mandatory for all employees.All applicants applying to the Officer Candidate Program (OCP) must demonstrate that they have completed the following mandatory training courses:

  • Respectful Workplace
  • Violence Prevention in the Workplace
  • Introduction to GBA+

Additionally, Character Leadership will be integrated into recruitment, development, and promotional policies and programs.

The RCMP will undertake a review of its core values and, in consultation with key stakeholders, will develop a new values statement for the organization to articulate expected behaviours for all employees.

10e

The RCMP will continue to update promotion policies and materials, and will consider, among other things, whether they:

  • continue to provide that the RCMP will evaluate and nominate individuals for awards and recognition using its established committee process

The RCMP understands that recognizing merit and achievement serves to create a positive work environment. The RCMP has a long-standing Awards and Recognition program. Recipients can be any category of employee, and awards and recognition include internal RCMP rewards, those provided for by the Treasury Board, provinces and the Governor General. Current policies and procedures promote the principle that recognition is everyone's responsibility, and encourage a broad application of formal, informal and external awards.

In 2019 the RCMP applied GBA+ to the review of the eligibility criteria for the RCMP Long Service Award. The review resulted in recommendations for policy change to include periods of leave without pay (for example, maternity/parental leave) when calculating years of service for the purpose of service awards.

In January 2018 the RCMP moved from the Awards of Distinction (which was administered by the Mounty Shop) to the greater public service program called iBoutique. To date the response has been positive.

11

The RCMP will take steps to strengthen and support anti-harassment training during Cadet Training Program (CTP).

Cadets currently receive anti-harassment training and instruction at various points during the Cadet Training Program (CTP). This includes supporting both their personal well-being and establishing harassment resolution skills in the workplace. The CTP has been modified to include additional content on harassment and discrimination, the Code of Conduct, and RCMP core values.

The CTP curriculum is continually reviewed and updated to respond to current needs in front-line community policing and to conform to the Commissioner's mandate, including on diversity, inclusion, harassment and respectful workplace. It is being reviewed using a GBA+ lens to ensure the language and scenarios are inclusive, do not unintentionally reinforce stereotypes, and reflect modern reality.

The RCMP is also currently undertaking an assessment of the impact of the military aspects of the Depot training environment and curriculum on cadet learning and organizational culture. Ongoing analysis will identify ways to strengthen diversity and inclusion both within the curriculum and the training environment to ensure cadets move forward with the right character and skills.

12

The RCMP will provide mandatory training on harassment for all persons working within the RCMP in accordance with the current views on best practices. The RCMP is committed to enforcing the mandatory completion of the course. Completion of the course will be a consideration for any potential promotion or advancement in the RCMP.

Since 2014, all current and new RCMP employees are required to successfully complete the online Respectful Workplace course.

Performance agreements also include specific expectations regarding the establishment of respectful workplaces.

Under the new Canada Labour Code Regulations, which come into effect January 1, 2021, the RCMP must jointly develop (with the National Health and Safety Policy Committee) mandatory training specific to the culture, conditions and activities of the work place. This training must be provided to new employees within three months after the day on which their employment begins and to existing employees, within one year after January 1, 2021. This training must be provided at least once every three years thereafter.

13

The RCMP commits to further developing the respectful workplace component in the supervisor and management development program, including training on inclusive leadership, accountability, and bias awareness training.

The RCMP's National Performance Programs supports employee development through programs which include:

  • Foundations of Leadership (FOL)
  • Supervisor Development Program (SDP)
  • Manager Development Program (MDP)
  • Executive/Officer Development Program (EODP)

Each program builds on and progresses through competency levels with a focus on enhancing leadership and management skills.

The FOL suite was launched in 2020 to ensure a comprehensive leadership continuum from cadet to executive development. The FOL is available to all employees and includes content on character leadership, bias awareness, effective decision-making and conflict management.

An annual review of program content is conducted and material is updated accordingly to reflect the most current policies and best practices. A module on "Being an Inclusive Leader and Supporting an Inclusive Workplace", which includes sections on accountability and bias awareness, was incorporated in the MDP in April 2018.

The concept of inclusive leadership is currently threaded throughout the in-class modules for the SDP and is regularly reinforced as a best practice in exercising effective supervision and becoming a respected leader. The EODP Inclusive Leadership module program content was created in 2015. An update to this module to include addition of a section on GBA+ was incorporated in June 2017. This interactive, discussion-based module is presented by subject matter experts in GBA+ and inclusive leadership.

14

The RCMP will regularly review its harassment training in accordance with Treasury Board Policy and Directives, and applicable legislation and jurisprudence.

RCMP courses are reviewed and updated on a regular basis. The regular maintenance cycle for established courses takes place each year, and is overseen by the Learning and Development Branch in collaboration with relevant policy centres.

RCMP Learning and Development, with the support of the Department of Justice Canada, ensures alignment with any new legislation and training requirements related to preventing and addressing workplace violence and harassment in the federally regulated work sector.

Under the new Canada Labour Code Regulations which come into effect January 1, 2021, the RCMP must jointly develop (with the National Health and Safety Policy Committee) mandatory training specific to the culture, conditions and activities of the work place. This training must be provided to new employees within three months after the day on which their employment begins and to existing employees, within one year after January 1, 2021. This training must be provided at least once every three years thereafter.

15

The RCMP will establish and maintain, subject to the Public Service Labour Relations Act, SC 2003, c 22, s 2, including but not limited to the unfair labour practice provisions, and any applicable collective agreements:

  1. National Gender and Harassment Advisory Committee that will serve as an advice giving forum to the Commissioner or his or her delegate on matters involving issues of gender, sexual orientation, harassment, equity, and inclusivity
  2. in each Division, a local Gender and Harassment Advisory Committee that will serve as an advice giving forum to the Commanding Officer of the Division or his or her delegate on matters described in (a); the relevant content of the advice received will be reported annually to the National Gender and Harassment Advisory Committee

The National Gender and Harassment Advisory Committee (NGHAC) and 16 divisional GHACs were formed in 2017.

A selection process continues to be in place to allow persons working in the RCMP to apply and be selected by the Commissioner.

The committees continue to meet, as per their Terms of Reference (ToRs), to provide advice to the Commissioner and Commanding Officers on matters related to gender, sexual orientation, harassment, equity and inclusivity. Annual reports are posted on the external RCMP website. For further information see Change Initiative #16.

16

The National Gender and Harassment Advisory Committee will be named by the Commissioner and will be composed of 8 to 12 individuals who will be 75% persons currently working within the RCMP who are reflective of the diverse composition of the RCMP and 25% RCMP managers. There will be a process established whereby persons currently working within the RCMP can put their name forward and be selected by the Commissioner to serve on the committee. The National Gender and Harassment Advisory Committee will meet at least annually, and whenever deemed necessary by the Committee, with the consent of the Commissioner or his or her delegate, and together with all other items for discussion, will receive and consider the reports of the Divisional Committees. The National Gender and Harassment Advisory Committee will issue a written Annual Report which will be publicly available. Minutes of meetings will not be made public subject to applicable laws which may require disclosure. The RCMP will provide a written Response to the Annual Report, which Response will be publicly available.

Meetings continue to occur as stated in the committee Terms of Reference (ToRs).

The NGHAC currently has seven members; the vacancy will be addressed as the Committee defines its structure in the coming year.

Between April 2019 and March 2020, the NGHAC met on three occasions, including an in-person meeting with the Commissioner.

The structure and strategic focus of the NGHAC is currently being explored. Consideration is being given to how to best leverage the work of national committees focused on equity, diversity and inclusion, including the NGHAC and National Council on Diversity and Inclusion, through greater integration and collaboration. Discussions on the way forward are ongoing and will ensure adherence to the Merlo-Davidson obligations. The NGHAC will continue to identify priority areas of focus, including for example, exploring ways to mitigate barriers linked to maternity/parental leave.

Annual Reports are posted on the external RCMP website in both official languges.

17

The Divisional Gender and Harassment Advisory Committees will be named by the Commanding Officer for the Divisions and will be composed of 8 individuals who will be 75% persons currently working within the RCMP who are reflective of the diverse composition of the Division, and 25% RCMP managers. There will be a process established whereby persons currently working within the RCMP can put their name forward and be selected by the Commissioner to serve on the committee. Meetings will be chaired by the Commanding Officer for the Division and will take place bi-annually. Division Gender and Harassment Advisory Committees will prepare a written Annual Report which will be publicly available and which will be provided, prior to its annual meeting, to the National Gender and Harassment Advisory Committee for its consideration. Minutes of meetings will not be made public subject to applicable laws which may require disclosure.

Committee ToRs outline the composition and schedule of meetings according to the terms set out in the settlement agreement. This obligation is ongoing.

Annual Reports are posted on the external RCMP website in both official languages.

Committee memberships are currently being reviewed.

18

For further clarity, the National and Divisional Gender and Harassment Advisory Committees do not have authority to issue directives to the RCMP, but may give advice in the development of policy and practices on matters involving harassment, gender, sexual orientation, equity, and inclusivity. The Commissioner or his or her delegate will consider this advice; final decisions with respect to policy development and content lie with the RCMP. The Gender and Harassment Advisory Committees will not take on a public advocacy role. The RCMP will give written reasons for not adopting advice given by the Gender and Harassment Advisory Committees.

Advice received from committees is forwarded for consideration to the relevant policy centres. Specific details of recommendations and actions taken continue to be outlined in committee annual reports and RCMP response.

19

The role of the Gender and Harassment Advisory Committees is to act as vehicles through which the Commissioner and Commanding Officers are advised of developments with respect to workplace harassment.

Committee ToRs outline that COs and the Commissioner receive advice from the Committees, in accordance with the settlement agreement. Divisional recommendations are shared at the national level for discussion.

20

The National Gender and Harassment Advisory Committee will have access to and obtain advice from one or more external experts on human resources and inclusive workplaces on an as needed basis within an annual budget set by the RCMP.

As outlined in the ToRs in accordance with the obligation, the Committee may obtain advice from guest speakers/advisors.

Mesures de changement de la GRC – Mise à jour

L'entente de règlement Merlo-Davidson prévoyait une série d'initiatives de changement visant à améliorer notre culture et à favoriser un milieu de travail respectueux, inclusif et diversifié.

Un résumé des mesures que prend la GRC ou qu'elle a prises ces dernières années en vue de s'acquitter de ses obligations en vertu de l'entente de règlement figure ci-dessous.

La transformation de la culture de la GRC prendra du temps, mais nous demeurons résolus à faire de la GRC un milieu où chaque employé pourra se réaliser pleinement.

Entente de règlement de Merlo et Davidson
Article Situation actuelle
12.02 Excuses

Le commissaire de la GRC, sans pour autant que cela ne constitue une reconnaissance de faute ou de responsabilité, présentera des excuses aux membres du groupe, tel que défini aux dispositions de la Loi de 2009 sur la présentation d'excuses, L.O. 2009, chap. 3, à un moment qui sera convenu par les parties, en ce qui a trait au harcèlement à la GRC. Les excuses ne seront pas admissibles dans le cadre d'une instance civile ou pénale, d'une instance administrative ou d'un arbitrage pour établir la faute ou la responsabilité de quiconque dans cette affaire.

L'ancien commissaire Paulson a présenté des excuses aux femmes employées à la GRC et a annoncé une entente de règlement le 6 octobre 2016.

12.03 Absence de représailles

La GRC publiera une directive claire, tel qu'il est énoncé à l'annexe G, interdisant toutes représailles pour avoir présenté une réclamation en vertu de cet accord.

Le 11 août 2017, le commissaire par intérim Daniel Dubeau a publié un avis concernant les représailles. Dans l'avis, il était clairement énoncé qu'aucun acte de représailles contre quiconque fait une réclamation en vertu du règlement ne serait toléré. On y indiquait que tout acte de représailles serait traité avec sérieux et que seraient imposées des peines proportionnelles aux circonstances et à la gravité des représailles.

13.01 Établissement d'un fonds de bourses d'études par la GRC

La GRC établira un fonds de bourses d'études, dont elle décidera des détails, qui aura pour objectif de reconnaître le travail remarquable dans le domaine de la lutte contre le harcèlement et la promotion de principes contre le harcèlement.

La bourse de la troupe 17 a été mise sur pied. Jusqu'à cinq bourses d'études de 1 000 $ seront remises chaque année à des étudiants de niveau collégial ou universitaire au Canada. Des bourses ont été remises pour la troisième année consécutive.

Annexe E – Initiatives de changement
Obligation Initiative Situation actuelle
1

Les directives du Conseil du Trésor et les consignes du commissaire de la GRC prévoient des dispositions qui interdisent le harcèlement, imposent aux superviseurs et aux gestionnaires l'obligation de faire respecter lesdites directives et consignes, et établissent les sanctions et autres conséquences auxquelles donneront lieu toute violation de la norme de comportement attendue, tout manquement au devoir de faire respecter cette norme ou toute mesure de représailles prise à l'endroit d'une personne travaillant à la GRC qui a signalé une situation de harcèlement.

Ces éléments ont été intégrés dans la politique « Enquête et règlement des plaintes de harcèlement », dans les Consignes du commissaire (enquête et règlement des plaintes de harcèlement), qui est entrée en vigueur le 28 novembre 2014.

Le code de déontologie de la GRC, entré en vigueur le 28 novembre 2014, renferme des exigences et des attentes précises en ce qui touche le comportement des membres.

La Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles prévoit des procédures et des mesures de protection à l'intention des employés de la fonction publique et des personnes employées dans la fonction publique (y compris les membres de la GRC) qui expriment leurs préoccupations en ce qui concerne des actes répréhensibles au travail.

2

La GRC mettra en place des ressources de soutien pour aider les superviseurs à régler les problèmes de harcèlement au sein de leur service.

Le nouveau Centre indépendant pour la résolution du harcèlement (CIRH) ouvrira en 2021. Il s'agit d'un cadre de prévention du harcèlement et de règlement des plaintes en la matière, constitué d'employés civils et d'experts qui veillent à ce que les employés disposent d'un processus fiable, cohérent, accessible, rapide et soumis à une obligation de rendre des comptes. Le CIRH comprendra un accès élargi au Programme de gestion informelle des conflits (PGIC), qui donne accès à des praticiens en gestion des conflits (par exemple, des médiateurs et des facilitateurs) qui ont pour mission d'aider les gestionnaires et les employés à gérer les conflits le plus tôt possible.

Le centre s'ajoute à d'autres améliorations déjà apportées, comme la centralisation de la réception des plaintes, l'offre de plus de formation juridique aux décideurs, l'externalisation complète des enquêtes sur toutes les plaintes de harcèlement sexuel et l'établissement d'une formation sur le respect en milieu de travail obligatoire pour tous les employés de la GRC.

En 2014, la GRC a mis en place le Système d'intervention rapide national (SIRN) pour aider les superviseurs à repérer en amont les membres qui pourraient éprouver des difficultés susceptibles de nuire à l'équilibre entre le travail et la vie personnelle, à la santé, au bien-être ou au rendement de ces derniers. Il a pour but de faire en sorte que tous les membres ont accès rapidement au soutien dont ils ont besoin, y compris le counseling, la formation, l'encadrement, le mentorat ou des services comme le Programme d'aide aux employés et la gestion informelle des conflits. Le SIRN se sert d'un logiciel de gestion des données et des cas pour trouver des indicateurs clés dans les banques de données de la GRC, en vue de faire un signalement si un membre atteint un certain seuil d'activité.

3

La GRC continuera à revoir sa politique sur le harcèlement en fonction de la politique et des directives du Conseil du Trésor ainsi que de la législation et de la jurisprudence applicables.

En conformité avec plusieurs recommandations externes et à la suite de consultations avec les intervenants, la GRC a adopté en novembre 2014 une version de la politique sur les mesures d'enquête et de règlement applicables aux plaintes de harcèlement ayant fait l'objet de modifications substantielles afin d'accélérer les enquêtes et le règlement des plaintes. Cette politique est en cours de révision afin de satisfaire aux nouvelles exigences du Code canadien du travail qui entreront en vigueur en janvier 2021.

Le sous-comité représentant le Comité national d'orientation en matière de santé et de sécurité, auquel siègent des agents négociateurs, travaille à l'élaboration de la politique sur le harcèlement, de documents de formation et d'une liste conjointe des enquêteurs ainsi qu'à une évaluation du milieu de travail afin de cerner les facteurs de risque pour offrir un milieu de travail sain et empreint de respect.

La GRC se tient au courant de la politique et des directives du Conseil du Trésor, de la législation et de la jurisprudence applicables ainsi que des pratiques exemplaires relatives à la prévention du harcèlement, aux processus d'enquête et de règlement en matière de harcèlement et à la formation sur le harcèlement par l'entremise de la Sous-direction des responsabilités liées au milieu de travail.

4

La GRC s'est fixé comme objectif de porter à au moins 30 % d'ici 2025 la proportion de postes de membre régulier occupés par des femmes. À cet objectif s'ajoutera celui de porter à au moins 30 % d'ici 2025 la proportion de postes d'officier et de cadre supérieur occupés par des femmes, tous échelons confondus. Si ces objectifs sont réalisés, la GRC continuera à fixer des cibles raisonnables en vue d'atteindre l'égalité entre les sexes (y compris pour les perspectives d'emploi intéressantes). Si les objectifs ne sont pas réalisés, la GRC poursuivra ses efforts pour les atteindre et recevra, de la part des comités consultatifs sur l'égalité des sexes et le harcèlement qui seront mis sur pied conformément au présent accord selon les dispositions énoncées ci-dessous, des conseils relatifs aux changements recommandés, y compris en ce qui concerne l'établissement d'autres objectifs pertinents et l'égalité des chances de profiter de perspectives d'emploi intéressantes.

La GRC continue de recenser les postulantes et, en vue d'accroître le nombre d'employées de sexe féminin, a mis de l'avant diverses initiatives visant à relever et à éliminer les obstacles systémiques et entrepris une initiative de recrutement proactif. Parmi ces initiatives, mentionnons l'utilisation de l'Analyse comparative entre les sexes Plus (ACS+) pour évaluer l'incidence des politiques et des programmes sur différents groupes de personnes.

La GRC fait avancer un plan de modernisation du recrutement qui favorise des processus inclusifs et sans obstacles. La GRC collabore avec des experts externes à un examen approfondi des attributs et des caractéristiques nécessaires à l'efficacité des fonctions modernes de la police et à la détermination d'outils modernes de sélection qui favorisent la diversité et l'inclusion, y compris de nouvelles mesures pour détecter les attitudes et les croyances discriminatoires.

La proportion de femmes dans toutes les catégories d'employés est restée relativement stable au cours des six dernières années. Les femmes représentent actuellement environ un cinquième des policiers de la GRC. L'égalité entre les sexes a été atteinte au sein de l'État-major supérieur de la GRC et parmi les commandants divisionnaires. En octobre 2020, 25 % des officiers cadres étaient des femmes. Aussi à l'automne de 2020, les femmes représentaient plus de 59 % des cadres supérieurs.

Les données de l'ACS+ ont entraîné un changement de procédure dans le Programme de perfectionnement des aspirants officiers (PPAO) en octobre 2017, ce qui a contribué à une augmentation de 17 à 29 % du nombre de postulantes en moins d'un an. Pour réduire davantage les préjugés inconscients, tous les comités d'entrevue du PPAO doivent compter au moins une femme parmi leurs membres.

De plus, afin de favoriser la diversité dans les équipes spécialisées, la GRC a procédé à une ACS+ du processus de sélection du Groupe tactique d'intervention (GTI). Les constatations, intégrées dans le plan de modernisation du GTI, comprenaient le recrutement ciblé et le soutien des postulantes.

La GRC recrutera des experts civils et leur offrira la formation nécessaire à l'appui de son mandat fédéral lié aux enquêtes criminelles, et prendra des mesures ciblées pour améliorer la diversité et obtenir une représentation équitable.

Enfin, la GRC lance la Stratégie d'équité, de diversité et d'inclusion pour adopter une position ferme contre le racisme et la discrimination, tant dans les opérations internes de l'organisation que dans la prestation de services externes.

5

La GRC prendra des mesures pour améliorer la conception et le contenu de ses outils de recrutement afin d'y faire une plus grande place aux femmes et d'y employer un langage plus inclusif. Elle demandera régulièrement l'avis de toutes les personnes travaillant au sein de l'organisation sur l'ensemble de ses outils de recrutement.

En cours. Le site Web Carrière policière a été mis aux normes du gouvernement du Canada concernant la normalisation des sites Internet.

La terminologie a été mise à jour afin d'intégrer des pronoms épicènes (inclusifs).

On continue de mettre au point des produits et de la documentation en misant sur une approche d'inclusion et en poursuivant les efforts visant à souligner la diversité dans l'ensemble de la GRC. Voir aussi l'Initiative de changement no 4.

6

La GRC continuera

  1. à communiquer et à faire connaître une politique écrite claire en matière de harcèlement à toutes les personnes qui travaillent au sein de l'organisation et à s'assurer que cette politique est facilement accessible en tout temps, et
  2. à faire savoir que les personnes travaillant au sein de l'organisation sont encouragées à donner leur avis sur l'efficacité de ladite politique.

Une révision complète de la politique sur les mesures d'enquête et de règlement applicables aux plaintes de harcèlement et des procédures connexes a eu lieu en 2014. Une autre actualisation a été faite au printemps de 2018. La politique est en cours de révision (voir l'Initiative de changement no 3 pour plus d'information). On obtient régulièrement des avis sur la politique à l'occasion de téléconférences et d'un colloque annuel avec des praticiens de l'organisation.

En 2017, une nouvelle version du formulaire de plainte de harcèlement a été lancée, qui contient plus de précisions à l'intention des plaignants, ce qui a simplifié le processus de traitement des plaintes. Parmi les changements apportés au formulaire, mentionnons l'ajout d'une page d'instructions et de documents de référence importants, c'est-à-dire des liens vers la politique de la GRC, les définitions du harcèlement sexuel et les rôles et responsabilités énoncés dans la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Le lancement du nouveau Centre indépendant pour la résolution du harcèlement (CIRH) à l'été de 2021 comprendra un plan de communication exhaustif visant à informer les employés de la GRC des changements apportés à la politique sur le règlement des plaintes de harcèlement et de violence et aux processus connexes, et des étapes liées aux nouvelles dispositions du Code canadien du travail et aux politiques et directives du Conseil du Trésor. Les changements apportés aux politiques seront communiqués à l'interne par la haute direction et dans les nouvelles formations qui seront élaborées à l'intention des décideurs et des enquêteurs en matière de harcèlement ainsi que pour tous les employés de la GRC.

7

La GRC communiquera régulièrement les mises à jour, les nouvelles et les décisions ayant une incidence sur l'organisation et ses membres à toutes les personnes qui travaillent au sein de l'organisation.

L'équipe des Communications stratégiques des Services nationaux de communication (SNC) assure la liaison avec tous les secteurs d'activité, offre du soutien et des conseils sur la présentation des communications et facilite la mise en commun de l'information dans toute l'organisation Toutes les provinces et tous les territoires ont des personnes-ressources désignées en matière de communication qui transmettent l'information aux employés. Les messages urgents sont transmis par la chaîne de commandement.

Les membres de l'État-major supérieur font régulièrement des comptes rendus sur le site intranet en ce qui concerne les activités liées aux changements organisationnels dans leur secteur de responsabilité.

La GRC a récemment lancé la page de suivi des résultats de Vision 150 dans ses sites Web interne et externe. Celle-ci permet aux employés et à tous les Canadiens de faire le suivi de la modernisation de la GRC dans le cadre de la Vision 150, le plan de modernisation de l'organisation jusqu'à son 150e anniversaire en 2023. L'outil de suivi met en évidence les initiatives de modernisation entreprises et fournit des comptes rendus réguliers des étapes de leur mise en œuvre.

Les changements de politique liés au nouveau CIRH seront publiés dans le Manuel d'administration de la GRC, qui est accessible à tous les employés sur le site intranet de l'organisation.

8

La GRC publiera ses politiques, y compris sur le recrutement, l'embauche, les mutations, les promotions, les qualités requises, les évaluations, les congés, le mentorat, la collégialité et le harcèlement, dans son site Web interne, l'Infoweb.

Toutes les politiques citées ci-contre sont publiées sur le site interne de la GRC et sont mises à jour lorsque c'est nécessaire. Les politiques visant les employés de la fonction publique se trouvent sur le site Web du gouvernement du Canada.

9

Sous réserve des exigences du gouvernement du Canada et du Conseil du Trésor, la GRC s'efforcera continuellement d'améliorer la conception de son site Web. Elle continuera à recevoir des commentaires et des suggestions par écrit directement de la part de personnes travaillant au sein de l'organisation.

En tant qu'institution fédérale, la GRC est régie par la Directive sur la gestion des communications du gouvernement du Canada, qui comprend des procédures obligatoires concernant les communications sur le Web, ainsi que des normes sur l'accessibilité au Web et d'autres exigences techniques connexes. La GRC se conforme également à ces pratiques exemplaires pour son site intranet (Infoweb). À tout moment, les employés peuvent formuler des commentaires ou des suggestions en cliquant sur le bouton « Contactez-nous ».

Le contenu du site Web est continuellement renouvelé en fonction des commentaires des employés. En 2017, des améliorations ont été apportées au moteur de recherche ainsi qu'aux personnes-ressources, à la navigation et à la page d'accueil.

La GRC a aussi mis en place la Boîte à suggestions, qui permet aux employés :

  • de proposer des changements,
  • de demander des éclaircissements sur la Vision 150,
  • de communiquer des réussites.
10a

La GRC continuera à mettre à jour ses politiques en matière de promotion et les documents connexes et déterminera notamment s'ils :

  • expriment clairement la conviction de la GRC et de ses dirigeants que les personnes de tout sexe et de toute orientation sexuelle ont la même capacité de travailler au sein de la GRC et d'occuper des postes de direction et qu'elles peuvent donc s'attendre à être promues de façon proportionnelle;

L'équipe du Programme national des affectations et le Groupe national des promotions (GNP) ont effectué une ACS+ sur les politiques, les processus et les formulaires de promotion afin de cerner les obstacles systémiques et de s'assurer que les critères de mérite sont inclusifs. L'analyse et l'examen des résultats et de l'application des procédures de dotation et de promotion ont été achevés en mars 2018.

On procède actuellement à l'intégration du leadership fondé sur le caractère (LFC) dans l'ensemble de l'organisation pour veiller à l'évaluation et au perfectionnement des compétences axées sur les personnes en même temps que les compétences opérationnelles. La haute direction de la GRC a suivi une formation en amont; le LFC sera intégré dans les politiques et les programmes de recrutement, de perfectionnement et de promotion.

Le cours en ligne Introduction à l'ACS+ est dorénavant obligatoire pour tous les officiers brevetés (niveaux équivalents) ainsi que pour les membres de l'État-major supérieur. L'engagement à l'appui de la diversité et de l'inclusion et à la lutte contre le racisme et la discrimination a été inclus dans les accords de rendement de tous les cadres de la GRC pour l'exercice 2020-2021. Le Réseau ACS+ de la GRC a été lancé en 2020 et des séances de sensibilisation à l'ACS+ ont été données dans l'ensemble des secteurs d'activité à la DG, ainsi qu'aux états-majors supérieurs de la plupart des divisions.

La GRC met également de l'avant des initiatives précises pour que les critères de promotion soient suffisamment axés sur les compétences en gestion inclusive des personnes. Elle a fait appel au Centre de psychologie du personnel de la Commission de la fonction publique du Canada afin d'examiner l'équité du Programme des aspirants officiers et de s'assurer que le processus ne désavantage pas involontairement certains groupes de candidats, mais aussi pour cerner d'éventuels écarts entre les exigences d'emploi et les compétences évaluées. Par la suite, on a modifié les questions d'entrevue afin d'éliminer toute barrière linguistique et offert l'avis d'intention de mise en candidature. Cet avis donne aux sous-officiers l'occasion de manifester leur intérêt sans avoir à obtenir l'appui de leur officier hiérarchique. Cette mesure assure l'uniformité et l'équité dans la sélection des candidats et permet une discussion éclairée avec les commandants divisionnaires dans le cadre des séances de planification de la relève. De plus, le LFC sera intégré dans le processus d'évaluation, ce qui permettra aux candidats d'être évalués en fonction de leur potentiel plutôt que de leur expérience.

La GRC a rendu accessible à tous les employés de la formation qui fait la promotion d'un effectif inclusif, d'un milieu de travail sécuritaire et exempt de harcèlement et de discrimination, y compris les cours :

  • Respect en milieu de travail
  • Violence en milieu de travail – Reconnaître les risques et prendre les mesures appropriées
  • Sensibilisation aux préjugés pour les employés
  • Sensibilisation aux préjugés pour les superviseurs
  • Résoudre les conflits efficacement

Un nouveau cours de sensibilisation culturelle et humilité a récemment été lancé et une nouvelle formation antiracisme obligatoire, élaborée avec l'aide d'experts externes, sera lancée au début de 2021 pour tous les employés. Des attentes concernant les préjugés inconscients et la lutte contre le racisme et la discrimination seront définies pour les cadres supérieurs et les dirigeants.

Le Guide de la GRC à l'appui des employés transgenres, non binaires et bispirituels (TNB2S), publié en 2020, a pour objectif de favoriser un milieu de travail inclusif, sans distinction de genre. Il permet aux gestionnaires et aux employés d'obtenir de l'information, comme la définition de termes clés, et des conseils pratiques pour soutenir les employés TNB2S.

10b

La GRC continuera à mettre à jour ses politiques en matière de promotion et les documents connexes et déterminera notamment s'ils :

  • emploient un langage reflétant la conviction que les femmes sont aussi aptes à l'avancement que les hommes et qu'elles méritent autant qu'eux d'être promues;

L'équipe du Programme national des affectations et le Groupe national des promotions (GNP) ont effectué une ACS+ sur les politiques, les processus et les formulaires de promotion afin de cerner les obstacles systémiques et de s'assurer que les critères de mérite sont inclusifs. L'analyse et l'examen des résultats et de l'application des procédures de dotation et de promotion ont été achevés en mars 2018. En novembre 2019, le GNP a mis à jour la politique sur la promotion (article 4 du Manuel de la gestion des carrières) pour que le langage qui y est employé soit neutre.

10c

La GRC continuera à mettre à jour ses politiques en matière de promotion et les documents connexes et déterminera notamment s'ils :

  • indiquent clairement que l'avancement se fondera sur une évaluation objective et pertinente du mérite, compte tenu des exigences et des besoins opérationnels de la GRC;

Le personnel du Programme national des affectations examine et modifie au besoin le processus de promotion actuel de façon continue, recherche d'autres outils de sélection et des pratiques exemplaires et élabore des options de modifications à des activités de programme. Voir aussi l'Initiative de changement no 10b.

On procède actuellement à l'intégration du leadership fondé sur le caractère (LFC) dans l'ensemble de l'organisation pour veiller à l'évaluation et au perfectionnement des compétences axées sur les personnes en même temps que les compétences opérationnelles. La haute direction de la GRC a suivi une formation en amont; le LFC sera intégré dans les politiques et les programmes de recrutement, de perfectionnement et de promotion.

10d

La GRC continuera à mettre à jour ses politiques en matière de promotion et les documents connexes et déterminera notamment s'ils :

  • font savoir que l'évaluation des personnes travaillant au sein de la GRC se fondera également en partie sur la mesure dans laquelle elles traitent les autres personnes dans leur milieu de travail de manière respectueuse et équitable;

Tout membre qui manque de traiter autrui de façon juste et respectueuse peut se voir interdire par son superviseur ou son officier hiérarchique de concourir en vue d'une promotion. Le superviseur n'a qu'à remplir le formulaire 5146 pour rendre le membre en cause inadmissible à toute promotion pendant au moins six mois. Tout membre dont le comportement irrespectueux a donné lieu à une enquête déontologique peut être inadmissible à une promotion, à la discrétion de l'autorité disciplinaire ou du gestionnaire délégué des Ressources humaines, dans l'attente de l'issue du processus déontologique.

Des cours en ligne, y compris Respect en milieu de travail et, plus récemment, Sensibilisation culturelle et humilité, sont obligatoires pour tous les employés. Les candidats au Programme de perfectionnement des aspirants officiers (PPAO) doivent démontrer qu'ils ont suivi les cours obligatoires suivants :

  • Respect en milieu de travail;
  • Prévention de la violence dans le lieu de travail;
  • Introduction à l'ACS+.

De plus, le LFC sera intégré dans les politiques et les programmes de recrutement, de perfectionnement et de promotion.

La GRC entreprendra un examen de ses valeurs fondamentales et rédigera, en consultation avec les partenaires clés, un nouvel énoncé des valeurs à partir duquel l'organisation exposera les comportements attendus de tous les employés.

10e

La GRC continuera à mettre à jour ses politiques en matière de promotion et les documents connexes et déterminera notamment s'ils :

  • continuent à stipuler que la GRC proposera et évaluera les candidatures aux distinctions honorifiques et aux marques de reconnaissance selon la procédure établie d'examen par des comités.

La GRC comprend que le fait de reconnaître le mérite et les réalisations des employés favorise un climat de travail positif. Elle a d'ailleurs un programme de récompenses et de reconnaissance de longue date pour souligner la contribution des employés de toutes catégories. Le programme octroie des prix de la GRC ainsi que ceux offerts par le Conseil du Trésor, les provinces et le gouverneur général. Les politiques et procédures en vigueur font valoir le principe selon lequel la reconnaissance est la responsabilité de tous et facilitent la vaste application de récompenses officielles, informelles et externes.

En 2019, la GRC a appliqué l'ACS+ à l'examen des critères d'admissibilité au Programme de récompense pour longs états de service. L'examen a donné lieu à des recommandations de modifications à la politique afin que les périodes de congé sans solde (par exemple les congés de maternité ou le congé parental) soient incluses dans le calcul des années de service aux fins des pris pour longs états de service.

En janvier 2018, la GRC a délaissé les Prix de distinction (administrés par la Boutique Mountie) pour adopter un programme élargi à la fonction publique appelé iBoutique. Jusqu'à présent, les commentaires sont positifs.

11

La GRC prendra des mesures pour renforcer et appuyer la formation de lutte contre le harcèlement dans le cadre du Programme de formation des cadets (PFC).

À l'heure actuelle, les cadets reçoivent de l'instruction et de la formation sur la lutte contre le harcèlement à différentes étapes durant leur formation, ce qui les amène à la fois à veiller à leur bien-être personnel et à acquérir des compétences en résolution de situations de harcèlement en milieu de travail. On a modifié le PFC en y ajoutant du contenu sur le harcèlement et la discrimination, le code de déontologie et les valeurs fondamentales de la GRC.

Le programme du PFC est continuellement revu et mis à jour afin qu'il réponde aux besoins courants en matière de police communautaire de première ligne et qu'il soit conforme au mandat de la commissaire, qui accorde la priorité notamment à la diversité, à l'inclusion et à des milieux de travail empreints de respect et exempts de harcèlement. Il est revu à la lumière d'une ACS+ pour vérifier que le langage et les scénarios sont inclusifs, qu'ils ne renforcent pas involontairement des stéréotypes et qu'ils tiennent compte de la réalité d'aujourd'hui.

La GRC procède également à une évaluation de l'incidence des aspects militaires du milieu et du programme de formation de la Division Dépôt sur l'apprentissage des cadets et la culture organisationnelle. Une analyse continue permettra de trouver des moyens de renforcer la diversité et l'inclusion à la fois dans le milieu et le programme de formation afin de s'assurer que les cadets ont le caractère et les compétences appropriés.

12

La GRC offrira une formation obligatoire sur le harcèlement à toutes les personnes travaillant au sein de l'organisation, conformément aux opinions actuelles sur les pratiques exemplaires. Elle s'engage à faire respecter l'obligation de suivre ce cours. L'achèvement du cours fera partie des facteurs examinés lors de l'étude de toute candidature à l'avancement au sein de la GRC.

Depuis 2014, tous les employés de la GRC (en poste ou nouveaux) sont tenus de suivre et de réussir le cours en ligne Respect en milieu de travail.

De plus, les accords de rendement renferment des attentes précises en ce qui concerne la création de milieux de travail empreints de respect.

En vertu des nouvelles dispositions du Code canadien du travail qui entreront en vigueur le 1er janvier 2021, la GRC doit élaborer (en partenariat avec le Comité national d'orientation en matière de santé et de sécurité) une formation obligatoire portant sur la culture, les conditions de travail et les activités en milieu de travail. La formation sera donnée aux nouveaux employés dans les trois mois qui suivent leur date de début d'emploi ainsi qu'aux employés en poste, dans l'année qui suit l'entrée en vigueur des dispositions. La formation devra être suivie au moins une fois tous les trois ans par la suite.

13

La GRC s'engage à étoffer le volet des programmes de perfectionnement des superviseurs et des gestionnaires qui porte sur le respect en milieu de travail, y compris la formation sur le leadership inclusif, la responsabilisation et la sensibilisation aux préjugés.

Les programmes nationaux de rendement (PNR) de la GRC appuient le perfectionnement des employés tout au long de leur carrière par le truchement :

  • du programme Principes de base en leadership (PBL),
  • du Programme de perfectionnement des superviseurs (PPS),
  • du Programme de perfectionnement des gestionnaires (PPG), et
  • du Programme de perfectionnement des cadres et des officiers (PPCO)

Chacun de ces programmes permet à l'employé de progresser et d'améliorer ses compétences en leadership et en gestion.

Le programme PBL a été lancé en 2020 afin d'assurer un continuum du leadership dans les programmes de perfectionnement offerts des cadets aux cadres. Il est offert à tous les employés et aborde le leadership fondé sur le caractère, la sensibilisation aux préjugés, la prise de décisions efficace et la gestion des conflits

Le contenu est revu chaque année et la documentation est mise à jour de façon à refléter les politiques et pratiques exemplaires les plus récentes. En avril 2018, un module sur le leadership inclusif et l'appui à un milieu de travail inclusif, qui comprend des sections sur la responsabilité et la sensibilisation aux préjugés, a été intégré au PPG.

Le concept du leadership inclusif est actuellement intégré dans les modules présentés en classe dans le cadre du PPS et il est régulièrement cité en pratique exemplaire pour une supervision efficace et pour devenir un leader respecté. Le contenu du module Leadership inclusif du PPCO a été créé en 2015, et on y a ajouté une section sur l'ACS+ en juin 2017. Ce module interactif, axé sur la discussion, est présenté par des experts en matière d'ACS+ et de leadership inclusif.

14

La GRC reverra régulièrement sa formation sur le harcèlement en fonction de la politique et des directives du Conseil du Trésor ainsi que de la législation et de la jurisprudence applicables.

Les cours de la GRC sont régulièrement revus et mis à jour. Cette révision a lieu chaque année et est effectuée par Apprentissage et Perfectionnement en collaboration avec les centres de décision compétents.

L'équipe d'Apprentissage et Perfectionnement de la GRC, avec l'aide du ministère de la Justice, veille au respect de toute nouvelle exigence imposée par la loi en matière de prévention et de résolution des problèmes de violence et de harcèlement dans le secteur fédéral.

En vertu des nouvelles dispositions du Code canadien du travail qui entreront en vigueur le 1er janvier 2021, la GRC doit élaborer (en partenariat avec le Comité national d'orientation en matière de santé et de sécurité) une formation obligatoire portant sur la culture, les conditions de travail et les activités en milieu de travail. La formation sera donnée aux nouveaux employés dans les trois mois qui suivent leur date de début d'emploi ainsi qu'aux employés en poste, dans l'année qui suit l'entrée en vigueur des dispositions. La formation devra être suivie au moins une fois tous les trois ans par la suite.

15

La GRC établira et maintiendra, sous réserve de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique (L.C. 2003, ch. 22, art. 2), y compris ses dispositions relatives aux pratiques déloyales, et de toute convention collective applicable :

  1. un comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement qui conseillera le commissaire ou son délégué sur les questions touchant l'égalité des sexes, l'orientation sexuelle, le harcèlement, l'équité et l'inclusion;
  2. dans chaque division, un comité consultatif local sur l'égalité des sexes et le harcèlement qui conseillera le commandant divisionnaire ou son délégué sur les questions décrites au paragraphe (a). Le contenu pertinent des conseils reçus fera l'objet d'un rapport annuel présenté au comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement.

Le Comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement (CCNESH) et 16 comités divisionnaires ont été mis sur pied en 2017.

Un processus de sélection est toujours en place afin de permettre aux employés de la GRC de poser leur candidature et d'être choisis par le commissaire.

Les comités continuent de se réunir conformément à leur mandat afin de donner des conseils au commissaire et aux commandants divisionnaires sur les questions touchant l'égalité entre les sexes, l'orientation sexuelle, le harcèlement, l'équité et l'inclusion. Les rapports annuels sont affichés sur le site Web externe de la GRC. Voir l'Initiative de changement no 16 pour plus d'information.

16

Le comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement sera nommé par le commissaire et comptera de 8 à 12 membres, dont 75 % seront des personnes qui travaillent au sein de la GRC et qui reflètent la composition hétérogène de l'organisation, et 25 % seront des gestionnaires de la GRC. Une procédure sera établie afin que les personnes travaillant à la GRC puissent proposer leur candidature et être choisies par le commissaire pour siéger au comité. Le comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement se réunira au moins une fois par année ou plus souvent s'il le juge nécessaire, avec le consentement du commissaire ou de son délégué. En plus de discuter des autres sujets à l'ordre du jour, il recevra et examinera les rapports des comités divisionnaires. Le comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement publiera un rapport annuel écrit qui sera accessible au public. Les procès-verbaux des réunions ne seront pas rendus publics, sous réserve des lois applicables qui peuvent en exiger la divulgation. La GRC fournira une réponse écrite au rapport annuel, et cette réponse sera accessible au public.

Le comité continue de se réunir conformément à ce qui est précisé dans son mandat.

À l'heure actuelle, le CCNESH compte sept membres. Le poste vacant sera pourvu lorsque le comité aura défini sa structure au cours de la prochaine année.

Entre avril 2019 et mars 2020, le CCNESH s'est réuni trois fois, y compris une rencontre en personne avec la commissaire.

La structure et l'orientation stratégique du CCNESH font actuellement l'objet d'un examen. On cherche présentement à trouver comment optimiser le travail de comités nationaux qui œuvrent déjà à la promotion de l'équité, de la diversité et de l'inclusion, y compris le CCNESH et le Conseil national de la diversité et de l'inclusion (CNDI), par l'intégration et la collaboration. Des discussions sur les prochaines étapes sont en cours et ont pour but de veiller au respect des obligations liées au recours Merlo-Davidson. Le CCNESH continuera d'établir les activités prioritaires, y compris la découverte de moyens d'atténuer les problèmes liés aux congés de maternité ou parentaux.

Les rapports annuels sont affichés sur le site Web externe de la GRC, dans les deux langues officielles.

17

Les comités divisionnaires sur l'égalité des sexes et le harcèlement seront nommés par le commandant de leur division respective et compteront 8 membres, dont 75 % seront des personnes qui travaillent au sein de la GRC et qui reflètent la composition hétérogène de l'organisation, et 25 % seront des gestionnaires de la GRC. Une procédure sera établie afin que les personnes travaillant à la GRC puissent proposer leur candidature et être choisies par le commissaire pour siéger au comité. Les comités divisionnaires sur l'égalité des sexes et le harcèlement produiront un rapport annuel écrit qui sera accessible au public et qui sera soumis à l'étude du comité national sur l'égalité des sexes et le harcèlement avant sa réunion annuelle. Les comités divisionnaires sur l'égalité des sexes et le harcèlement produiront un rapport annuel écrit qui sera accessible au public et qui sera soumis à l'étude du comité national sur l'égalité des sexes et le harcèlement avant sa réunion annuelle. Les procès-verbaux des réunions ne seront pas rendus publics, sous réserve des lois applicables qui peuvent en exiger la divulgation.

Les mandats des comités décrivent la composition et la fréquence des réunions, conformément aux modalités énoncées dans l'entente de règlement. Cette obligation est continue.

Les rapports annuels sont affichés sur le site Web externe de la GRC.

La composition des comités fait actuellement l'objet d'un examen.

18

Par souci de clarté, les comités consultatifs national et divisionnaires sur l'égalité des sexes et le harcèlement n'ont pas le pouvoir de donner des directives à la GRC, mais peuvent lui adresser des conseils sur l'établissement de politiques et de pratiques en ce qui concerne le harcèlement, l'égalité des sexes, l'orientation sexuelle, l'équité et l'inclusion. Le commissaire ou son délégué étudiera ces conseils. Les décisions ultimes quant à l'élaboration de politiques et au contenu de ces politiques relèvent de la GRC. Les comités consultatifs sur l'égalité des sexes et le harcèlement ne joueront aucun rôle de défense publique. La GRC présentera ses raisons par écrit si elle décide de ne pas suivre les conseils donnés par les comités consultatifs sur l'égalité des sexes et le harcèlement.

Les conseils reçus des comités seront transmis aux centres de décision concernés. Des précisions sur les recommandations et les mesures prises continueront d'être décrites dans les rapports annuels des comités et la réponse de la GRC.

19

Les comités consultatifs sur l'égalité des sexes et le harcèlement ont pour rôle d'informer le commissaire et les commandants divisionnaires des éléments nouveaux en matière de harcèlement en milieu de travail.

Les mandats des comités précisent que les commandants divisionnaires et le commissaire reçoivent des conseils des comités, conformément à l'entente de règlement. Les recommandations divisionnaires sont transmises à l'échelle nationale à des fins de discussion.

20

Le Comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement aura accès à un ou à plusieurs experts externes en matière de ressources humaines et d'inclusion en milieu de travail dont il obtiendra les conseils au besoin, dans les limites du budget annuel fixé par la GRC.

Conformément au mandat du Comité et à l'obligation en vigueur, des conférenciers ou des conseillers pourront donner des conseils au comité, au besoin.

2018 National Gender and Harassment Advisory Committee - Annual Report

Background

The implementation of Gender and Harassment Advisory committees (GHACs) across the RCMP was one of the change initiatives agreed to by the RCMP in the Merlo and Davidson v. Canada settlement agreement, which was approved by the courts on May 30 2017. One committee in each of the 16 RCMP Divisions, and one National committee, were established to serve as an internal advice-giving forum to Divisional Commanding Officers and the Commissioner on matters related to gender, sexual orientation, harassment, equity and inclusivity, all working to build on the RCMP's efforts towards eliminating harassment and discrimination from the workplace.

In fall 2017, a committee member application and nomination process was created to solicit participation from employees at every level in all three categories in the RCMP (Regular Member, Civilian Member and Public Service Employees). The Committees were formed to reflect a diversity of identities and experiences to help encourage active discourse from a variety of perspectives.

The National Committee, which is chaired by the Commissioner, is to review the recommendations submitted by the Divisional Committees. The National Committee will produce a publicly-available Annual Report containing the recommendations made to the RCMP, and the RCMP will issue a formal response to the Committee recommendations.

2018 Committee Discussions and Recommendations

Divisional Committees

The initial meetings of the new Divisional Committees took place between January and March 2018. They then submitted their reports and recommendations to the National Committee in advance of their first National Committee meeting which was held in April 2018. A variety of initial topics were discussed by the Divisional Committees, involving the general themes of committee mandate, training, support resources, and communication:

  • Some Divisions submitted suggestions for changes to committee Terms of Reference, and several divisions expressed the need for more clarity around the role of the GHACs, and a desire for additional information to support these committees. As well as trying to clarify the links between these new committees and existing committees on diversity, inclusion and employment equity.
  • Several Divisions mentioned the advantages of training related to harassment awareness, bias, diversity and inclusion, and how it is not always apparent or obvious when the training is being offered or available. While some courses currently exist for unconscious bias training, diversity and inclusion, and gender based analysis plus, it was expressed that additional cultural awareness and conflict resolution training would be beneficial.
  • Also mentioned was how to better improve communication about the Peer-to-Peer (P2P) program, its roles and mandate, and how P2P coordinators can advise or support employees on harassment issues was also suggested. The difficulty of returning to work after maternity leave was identified as a challenge and a process to aid in return to work after long absence would be helpful.
  • Some Divisions are considering producing a monthly employee newsletter to communicate expectations, to advice employees of courses, resources and support available. There was also a proposal to conduct a survey to determine what the issues are relative to gender and harassment, and how this impacts careers.

National Committee

The first National Committee meeting held on April 5th, 2018 was chaired by then Commissioner-designate Brenda Lucki. As an inaugural meeting of a new Committee, time was allocated for the introduction of members and their wishes for contributions to the Committee. The Chair thanked the members for their engagement and emphasized the potential of these Committees as one of many vehicles for positive change in the organization. As these committees were formed as a result of the Merlo-Davidson settlement agreement, Committee members were recommended to familiarize themselves with all of the settlement obligations.

The National Committee also discussed suggestions on the Terms of Reference (ToR) received from Divisional Committees. The Committee considered the requirements of the Merlo-Davidson settlement agreement regarding the naming and purpose of the Committees, and also recommended suggestions for revisions into the final English and French versions of the ToR.

The relationship between the GHACs and other committees that have a mandate for diversity and inclusion was discussed, as well as the annual schedule of meetings. It is recommended to have a GHAC member sit on the divisional Diversity and Inclusion / Employment Equity Committee so that committees do not operate in isolation. It would also be beneficial and welcome to have other committees express concerns to GHACs. It is recommended that more information and answers to frequently asked questions about the committees be prepared.

The Committee discussed potential improvements identified by Divisional Committees to programs and policies for employees returning to the workplace after long absence (for example, maternity/parental leave, or long-term illness/injury). Good practices are in place in some areas that could be adopted in other Divisions; information should be shared so Divisions can adopt positive changes to current practices. It was also recommended that Human Resources examine systemic policy/program changes to introduce additional supports to facilitate employees returning after longer absences from the workplace.

The Committee was informed about the recent creation of the Troop 17 Scholarship. The scholarship was part of the Merlo-Davidson settlement agreement, and is one of the many initiatives that the RCMP has implemented to help support the elimination of harassment from schools, communities, and workplaces. The scholarship was given its name in honour of the first troop of women to attend the RCMP Academy and be hired on as RCMP officers. It will award up to five scholarships annually in the amount of $1000 each to the eligible post-secondary students across Canada. The scholarship is being launched in mid-April 2018 with a closing date for applications of June 29, 2018. Information will be posted on the RCMP external website, and disseminated through media release and social media. It is recommended that NGHAC members be given the opportunity to review scholarship applications during summer months. Selected recipients will be announced in September 2018.

The committee also discussed the potential to have more frequent meetings subject to availability of the Chair and Committee members.

RCMP Response to Committee Recommendations

The RCMP has accepted and made the necessary changes to the ToR. The French title of the Committees was changed from "Comité consultatif national sur l'égalité des sexes et le harcèlement" to "Comité consultatif national sur l'égalité des genres et le harcèlement". Additional changes were mainly grammatical in nature. Updated ToRs were shared with all Commanding Officers of Divisions and with the National Committee members in late April 2018, and are available through the Infoweb, to all employees upon request.

The RCMP has accepted to undertake providing more information to Committee members and all employees about the GHACs. Updated answers to frequently asked questions (FAQ) were published on the Infoweb in late April 2018; employees are also able to forward questions to the Workforce Culture and Employee Engagement general email box if they have specific questions not answered by the FAQ. In accepting recommendations from Divisional Committees, additional materials that provide definitions of key terms and concepts will be developed, circulated for feedback, and disseminated/published at a later date. The RCMP is in the process of updating the governance framework for committees involved in diversity and inclusion and employment equity to improve the flow of information between Divisional and National committees, and to have appropriate linkages between these committees which have some related interests to the Gender and Harassment Advisory Committees. Included in the framework is the recommendation that Commanding Officers have at least one member from their Divisional Gender and Harassment Advisory Committee sit on their Diversity and Inclusion / Employment Equity Committee to facilitate sharing of vital information between the committees.

The RCMP accepts to undertake a review of policies and practices to improve employees' return to work experience after long-term absence. Several policy centres will be involved in examining these processes, as the return experience may involve several processes and the requirements of the employee may vary depending on the reason for absence (for example, disability management, parental leave, personal leave of absence, etc.), and needs to be customizable to the employee's needs. While a systemic approach is being reviewed by Human Resources, good practices currently in place in Divisions which do not require centralized policy changes will be shared so that Divisions can implement immediate improvements.

The RCMP commits to sharing applications for the Troop 17 scholarship with NGHAC members for them to have the opportunity to review prior to the announcement of the selected recipients in September 2018.

The RCMP is open to holding more frequent meetings of the NGHAC subject to availability of the Commissioner and the Committee members.

2018 - Comité consultatif national sur l’égalité des genres et le harcèlement - Rapport annuel

Contexte

Dans l'accord de règlement du recours collectif Merlo et Davidson c. Canada, approuvé par les tribunaux le 30 mai 2017, la GRC a consenti à plusieurs initiatives de changement, dont la mise sur pied de comités consultatifs sur l'égalité des genres et le harcèlement (CCEGH) à l'échelle de l'organisation. Un comité national et un comité pour chacune des 16 divisions de la GRC ont donc été formés dans le but de conseiller les commandants divisionnaires et le commissaire sur des questions touchant le genre, l'orientation sexuelle, le harcèlement, l'équité et l'inclusion. Cette démarche s'inscrit dans le cadre des mesures prises par la GRC pour éliminer le harcèlement et la discrimination dans ses milieux de travail.

À l'automne 2017, on a établi un processus de candidature et de nomination à ces comités afin de solliciter la participation d'employés de tous les niveaux et de toutes les catégories (membres réguliers, membres civils et employés de la fonction publique). Les comités ont été formés de manière à refléter une pluralité d'identités et d'expériences afin de favoriser des discussions actives nourries de points de vue différents.

Le comité national, qui est présidé par le commissaire, est chargé d'examiner les recommandations formulées par les comités divisionnaires et de produire un rapport annuel accessible au public détaillant les recommandations adressées à la GRC. L'organisation doit ensuite présenter sa réponse officielle à ces recommandations.

Discussions et recommandations des comités en 2018

Comités divisionnaires

Les nouveaux comités divisionnaires ont tenu leurs premières réunions de janvier à mars 2018. Ils ont ensuite fait rapport de leurs recommandations au comité national avant que celui-ci se réunisse à son tour pour la première fois, en avril 2018. Les comités divisionnaires ont discuté de divers sujets lors de leurs rencontres initiales, notamment de questions touchant leur mandat, la formation, les ressources de soutien et la communication :

  • Certaines divisions ont proposé des modifications aux cadres de référence des CCEGH; plusieurs ont réclamé des précisions sur le rôle de ces derniers et des renseignements supplémentaires à leur appui. Il a également été question du besoin de clarifier les liens entre ces nouveaux comités et les comités existants sur la diversité, l'inclusion et l'équité en matière d'emploi.
  • Plusieurs divisions ont fait valoir les avantages de la formation sur le harcèlement, les préjugés, la diversité et l'inclusion, soulignant qu'il n'est pas toujours évident de savoir quand cette formation est offerte. Il existe actuellement des cours sur les préjugés inconscients, la diversité et l'inclusion ainsi que l'analyse comparative entre les sexes plus, mais les divisions ont mentionné qu'il serait utile d'offrir davantage de formation sur les différences culturelles et le règlement des conflits.
  • De plus, les divisions ont discuté de façons d'améliorer la communication sur le programme de soutien par les pairs, y compris son rôle et son mandat, et ont donné leur avis sur les conseils et l'assistance que les coordonnateurs du soutien par les pairs peuvent offrir aux employés qui éprouvent des problèmes de harcèlement. Elles ont par ailleurs constaté que le retour au travail s'avère difficile après une absence prolongée, par exemple un congé de maternité, et qu'il serait utile d'élaborer une procédure pour soutenir les employés dans ce genre de situation.
  • Certaines divisions envisagent de publier un bulletin mensuel pour communiquer les attentes aux employés et les informer des cours, des ressources et du soutien à leur disposition. Il a également été proposé de réaliser un sondage afin de cerner les problèmes liés au genre et au harcèlement et les conséquences qu'ils peuvent avoir sur la carrière.

Comité national

Le comité national a tenu sa première réunion le 5 avril 2018, sous la présidence de la commissaire désignée Brenda Lucki. Comme il s'agissait de la rencontre inaugurale d'un nouveau comité, les membres se sont vu accorder du temps pour se présenter et pour expliquer la contribution qu'ils souhaitaient apporter. La présidente a remercié les membres de leur participation et a souligné que les CCEGH figuraient désormais parmi les nombreux vecteurs de changement ayant le pouvoir d'améliorer concrètement l'organisation. Puisque la formation de ces comités découle de l'accord de règlement Merlo-Davidson, les participants ont été invités à se familiariser avec toutes les obligations qui y sont énoncées.

Le comité national a également discuté des propositions faites par les comités divisionnaires au sujet des cadres de référence. Il s'est penché sur les exigences énoncées dans l'accord de règlement Merlo-Davidson concernant l'établissement et la vocation des CCEGH, et a recommandé des modifications aux versions anglaise et française des cadres de référence.

Il a été question de la relation entre les CCEGH et les autres comités investis d'un mandat ayant trait à la diversité et l'inclusion, ainsi que du calendrier annuel des réunions. Il est recommandé qu'un membre du CCEGH siège au comité divisionnaire sur la diversité et l'inclusion ou sur l'équité en matière d'emploi, afin d'éviter que les comités travaillent en vase clos. Il serait également utile d'inviter ces autres comités à faire part de leurs préoccupations aux CCEGH. Il est par ailleurs recommandé de rédiger d'autres documents d'information et foires aux questions (FAQ) sur les CCEGH.

Le comité national a discuté des modifications que les comités divisionnaires ont proposées pour améliorer les programmes et les politiques visant les employés qui retournent au travail après une longue absence (par exemple, un congé parental ou un congé de maladie). Les saines pratiques en vigueur dans certaines régions pourraient être adoptées ailleurs. Il y aurait lieu de les faire connaître pour que les divisions puissent apporter des modifications positives à leurs pratiques actuelles. Il a également été recommandé que les Ressources humaines examinent la possibilité d'apporter des changements aux politiques et aux programmes applicables à l'ensemble de l'organisation afin d'y incorporer davantage de mesures de soutien à l'intention des employés qui reprennent le travail après une longue absence.

Le comité a été informé de la création récente de la Bourse de la troupe 17, ainsi nommée en l'honneur de la première troupe de femmes admises à l'École de la GRC puis engagées comme membres régulières de l'organisation. Cette mesure découle de l'accord de règlement Merlo-Davidson et fait partie des nombreuses initiatives que la GRC a mises en place pour favoriser l'élimination du harcèlement dans les écoles, les communautés et les milieux de travail. Il s'agit d'une bourse de 1 000 $ qui sera décernée chaque année à un maximum de cinq étudiants admissibles de niveau postsecondaire au Canada. Son lancement se fera à la mi-avril 2018 et la date limite pour les mises en candidature est fixée au 29 juin prochain. L'information pertinente sera diffusée dans le site Web externe de la GRC, par communiqué de presse et dans les médias sociaux. Il est recommandé que les membres du CCNEGH aient la possibilité d'examiner les candidatures au cours de l'été. Les récipiendaires seront annoncés en septembre 2018.

Le comité a aussi discuté de la possibilité de se réunir plus souvent, selon les disponibilités de la présidente et des membres.

Réponse de la GRC aux recommandations des CCEGH

La GRC a accepté et apporté les modifications demandées aux cadres de référence. Le nom des comités a été changé de « Comité consultatif national/divisionnaire sur l'égalité des sexes et le harcèlement » à « Comité consultatif national/divisionnaire sur l'égalité des genres et le harcèlement ». La plupart des autres corrections étaient d'ordre grammatical. Les cadres de référence actualisés ont été transmis aux commandants divisionnaires et aux membres du comité national à la fin avril 2018. Ils sont également accessibles dans Infoweb, à tous les employés qui en font la demande.

La GRC a accepté de fournir davantage de renseignements sur les CCEGH aux personnes qui y siègent et à l'ensemble des employés. Une FAQ actualisée a été publiée dans Infoweb à la fin avril 2018. Les employés qui n'y trouvent pas les réponses qu'ils cherchent peuvent aussi envoyer leurs questions au compte courriel général de Culture organisationnelle et Engagement des employés. Comme suite aux recommandations des comités divisionnaires, des documents supplémentaires définissant certains termes et concepts importants seront rédigés, diffusés aux fins de rétroaction et publiés par la suite. La GRC travaille à mettre à jour le cadre de gouvernance visant les comités chargés de promouvoir la diversité et l'inclusion ou l'équité en matière d'emploi afin d'améliorer la circulation de l'information entre les comités divisionnaires et nationaux, et afin d'établir les liens voulus entre ces comités, qui ont certains intérêts en commun avec les CCEGH. Ce cadre recommande entre autres que les commandants divisionnaires désignent au moins un membre de leur CCEGH pour siéger à leur comité sur la diversité et l'inclusion ou sur l'équité en matière d'emploi dans le but de faciliter l'échange de renseignements cruciaux entre les comités.

La GRC accepte d'entreprendre un examen des politiques et des pratiques en vigueur afin d'améliorer l'expérience que vivent les employés qui retournent au travail après une longue absence. Plusieurs centres de décision participeront à cet examen, puisque le retour au travail peut impliquer différentes procédures et que les besoins de l'employé peuvent varier selon la raison de son absence (gestion de l'incapacité, congé parental, congé pour des raisons personnelles, etc.). Il faut donc pouvoir adapter les mesures en fonction des besoins. Pendant que les Ressources humaines se pencheront sur la possibilité d'apporter des changements systémiques, les saines pratiques qui sont en vigueur dans certaines divisions et qui n'exigent aucune modification de politiques centralisées seront diffusées afin que les autres divisions puissent apporter des améliorations immédiatement.

La GRC s'engage à transmettre les candidatures à la Bourse de la troupe 17 aux membres du CCNEGH pour qu'ils puissent les examiner avant que les récipiendaires soient annoncés en septembre 2018.

La GRC est ouverte à la tenue de réunions plus fréquentes du CCNEGH selon les disponibilités de la commissaire et des membres du comité.

2018 Gender and Harassment Advisory Committee Annual Report - Nova Scotia (H Division)

Recommendation #1

Background

  • The 'H' GHAC working group want to know how gender, sexual orientation, harassment, inclusivity, and equity, effect / have an effect on members' careers.
  • Background surrounding issues/concerns submitted for recommendation: The 'H' GHAC working group felt that it was important to hear from the membership before making any recommendations.

Current status

  • We (GHAC) are unaware of how or if the above noted issues have an impact on members' careers.
  • Divisional /National steps taken thus far: None that we are currently aware of.

Next steps

  • Seek the approval of the CO and the national GHAC, and determine the feasibility of such a survey through the National Survey Centre (Unit?)
  • Recommendation and roll out proposed to National Committee: 'H' division GHAC propose that a confidential survey be offered to 'H' division members to solicit their input on how the issues affect them, and what impact the said issues have had on their careers.

Prepared by: Cpl. Christine Hobin on behalf of 'H' division GHAC.

Recommendation #2

Background

  • The 'H' GHAC working group are asking for clear definitions of the following: gender, sexual orientation, harassment, inclusivity, and equity.
  • Background surrounding issues/concerns submitted for recommendation: The 'H' GHAC working group felt that both 'H' division and the Force should have clear definitions of the "issues" before we proceed. This will alleviate confusion and ensure that there is a clear understanding of the issues we are seeking to address.

Current status

  • We ('H' GHAC) have found that currently, there is only one definition in policy of one of the issues and that is 'harassment'. There are no definitions for gender, sexual orientation, equity or inclusivity to be found in policy.
  • Divisional /National steps taken thus far: 'H' division GHAC have obtained dictionary definitions for all issues with the exception of "inclusivity", of which there does not appear to be any definition.

Next steps

  • Seek the approval of the CO of 'H' division, and the national GHAC, and obtain consensus for using the proposed definitions (attached), going forward. Since there was no definition of 'inclusivity", we would ask that this word be replaced by the word "inclusive", for which there is a definition or, if the Force is set on using this word, a clear definition be published so that employees are clear on its meaning.
  • Recommendation and roll out proposed to National Committee: 'H' division GHAC propose that the Force, both nationally and in 'H' division reach a consensus on definitions of the proposed issues.

Definitions

Gender:

The state of being male or female especially in regard to social roles.

Oxford Canadian Dictionary

Sexual Orientation:

The act of being attracted to people of the opposite sex, of one's own sex, or both sexes.

Oxford Canadian Dictionary

Harassment:

Improper conduct by an individual, that is directed at and offensive to another individual in the workplace, including at any event or any location related to work, and that the individual knew or ought reasonably to have known would cause offence or harm. It comprises objectionable act(s), comment(s) or display(s) that demean, belittle, or cause personal humiliation or embarrassment, and any act of intimidation or threat. It also includes harassment within the meaning of the Canadian Human Rights Act (i.e. based on race, national or ethnic origin, colour, religion, age, sex, sexual orientation, marital status, family status, disability and pardoned conviction).

Harassment is normally a series of incidents but can be one severe incident which has a lasting impact on the individual.

RCMP Policy

Equity:

Fairness, impartiality, system of natural justice, allowing a fair judgement in a situation where the existing laws are not satisfactory.

Oxford Canadian Dictionary

Inclusivity:

Not in the dictionary.

Inclusive:

Including, compromising, including all the normal services, etc.

Oxford Canadian Dictionary

Unconscious Bias:

Your background, personal experiences, societal stereotypes, and cultural context can have an impact on your decisions and actions without you realizing. Implicit or unconscious bias happens by our brains making incredibly quick judgements and assessments of people and situations without us realizing.

implicit.harvard.edu

Recommendation #3

Background

The 'H' GHAC working group want to recommend "Unconscious Bias Training" for all employees.

Background surrounding issues/concerns submitted for recommendation

The 'H' GHAC realize that all people regardless of race, social status, gender, or sexual orientation are biased to some degree. Our background, personal experiences, societal stereotypes, and cultural context can have an impact on your decisions and actions without you realizing. Implicit or unconscious bias happens by our brains making incredibly quick judgements and assessments of people and situations without us realizing. Our individual awareness of these biases is the first step in addressing our own behaviour and how we interact with other people in our workplaces. It will lead to more respectful and harmonious workplaces, and improve overall communication between employees.

Current status

We (H division GHAC) have discussed Unconscious Bias and are aware of a Harvard University study which we will continue to research and review prior to our next meeting. A definition is attached.

Divisional/National steps taken thus far: The national Diversity & Inclusion unit may be aware of the benefits of Unconscious Bias training (formerly from Janet Hendstock). 'H' division GHAC committee members will continue to research Unconscious Bias.

Next steps

'H' division GHAC will propose possible training methods for employees, both within 'H' division and nationally.

Recommendation and roll out proposed to National Committee

'H' division GHAC propose that Unconscious Bias training be implemented for all current employees, and also be used as a recruiting tool for any "new hires" regardless of category of employee.



Prepared by: Cpl. Christine Hobin on behalf of 'H' division GHAC.
Approved by A/Commr. Brian Brennan

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