Violence fondée sur le sexe
La violence fondée sur le sexe (VFS) désigne tout acte de violence dirigé vers une personne ou contre celle-ci en raison de l'expression de son genre, de son identité sexuelle ou de son identité de genre perçue.
Sur cette page
- Personnes à risque
- Répercussions de la violence fondée sur le sexe
- La loi au Canada
- Ressources supplémentaires
Personnes à risque
N'importe qui peut être victime de la violence fondée sur le sexe. Cela ditNote de bas de page 1 :
- les femmes, les filles, les Autochtones et les membres de la communauté LGBTQ2+ sont plus à risque que d'autres;
- des facteurs comme l'âge, l'emplacement géographique, le milieu socioéconomique et l'origine ethnique peuvent créer des défis uniques qui peuvent faire en sorte que certains groupes sont plus à risque que d'autres.
Au CanadaNote de bas de page 2 :
- Les femmes courent 20 % plus de risque que les hommes d'être victimes de violence.
- La proportion de femmes autochtones qui seraient touchées par la violence conjugale est trois fois celle des autres Canadiennes. Pour les femmes, l'identité autochtone est en soi un facteur de risque majeur d'être victime de violence.
- Les personnes transgenres et les personnes de diverses identités de genre sont presque deux fois plus susceptibles que les femmes cisgenres d'être victimes de violence dans les relations intimes au cours de leur vie.
- Comparativement aux personnes hétérosexuelles, les personnes homosexuelles, bisexuelles et les lesbiennes sont trois fois plus susceptibles d'affirmer avoir été victimes de violence.
Si vous êtes une victime ou soupçonnez qu'une de vos connaissances est victime de violence, de l'aide est à votre disposition.
Répercussions de la violence fondée sur le sexe
La violence fondée sur le sexe :
- a une incidence sur la santé et les conditions socioéconomiques des victimes;
- peut se répercuter sur les relations qu'entretient la victime avec sa famille et les membres de sa communauté, surtout en raison de l'isolement constant des victimes et de leurs enfants;
- augmente le risque d'isolement social; la victime de VFS ostracisée par les membres de sa communauté et de sa famille peut être plus à risque que d'autres sur le plan socioéconomique;
- empêche la victime de réaliser son plein potentiel;
- augmente les risques de toxicomanie, de dépression ou d'anxiété, de problèmes chroniques de santé physique ou mentale, de grossesse inattendue et d'infections transmises sexuellement.
La loi au Canada
- Il est illégal de faire mal ou de menacer de faire mal à une autre personne, ou de la harceler, selon la définition du Code criminel du Canada.
- Toutes les formes de discrimination à l'égard de l'orientation sexuelle, l'identité ou l'expression de genre d'une personne sont interdites en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne.
Le rôle de la GRC
En ce qui concerne la VFS, la GRC a le mandat :
- d'appliquer la loi et de soutenir les victimes et les survivants;
- de favoriser les initiatives de prévention de la criminalité axées sur la VFS;
- d'appuyer la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe du gouvernement du Canada.
La GRC reconnaît l'importance des interventions qui tiennent compte des effets des traumatismes. Tous les employés de la GRC doivent suivre une formation sur la sensibilisation et l'humilité culturelles.
Ressources supplémentaires
GRC
- Initiative de lutte contre la violence familiale de la GRC
- Renseignements à l'intention des victimes d'agressions sexuelles
- Femmes et filles autochtones disparues ou assassinées
- Annonce d'intérêt public sur la violence contre les femmes - Jordin Tootoo
Sources externes
- À propos de la violence fondée sur le sexe (Femmes et Égalités des genres Canada)
- Stratégie fédérale contre la violence fondée sur le sexe (Femmes et Égalités des genres Canada)
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