Client and partner survey results 2019-20
The RCMP aims to provide the best possible policing to the communities we serve. We conduct three surveys annually to get feedback from the Canadian public, our partners and our stakeholders about the work we do.
The results from the 2019-2020 surveys are positive. Canadians, clients and partners are generally satisfied with the RCMP's service. The results also point to some potential areas for improvement, including:
- increasing transparency
- increasing involvement or visibility within the community
- sharing information with our partners
The percentages provided below are for the responses agree or strongly agree.
What Canadians think
Results from the Canadians' Views of RCMP Policing Services survey show that overall satisfaction with the RCMP is at 72% with a total of 2,988 responses..
Other ratings were:
- trust and confidence: 69%
- sensitive to cultures and groups: 52%
- effective national leaders: 51%
- effective local leaders: 45%
What our contract partners think
Results of the Survey of Contract Partners show an 85% overall satisfaction rating with a total of 688 responses from 1,692 identified partners.
Other ratings were:
- trust and confidence: 83%
- Accountable organization: 72%
- Effective national leaders: 57%
- Sensitive to cultures and groups: 81%
What our policing partners think
Results of the Survey of Policing Partners and Stakeholders show an overall satisfaction rating of 86% with 742 responses from 3,484 identified partners and stakeholders.
Results for other aspects include:
- trust and confidence: 84%
- sensitive to partner needs: 69%
- Responding quickly to calls for assistance: 67%
- Effectively responding to radicalization to violent extremism: 82%
How we're using these results
These surveys are a key element of our commitment to accountability. The results give us a view of:
- how Canadians and our contract and policing partners perceive us
- where they find value in our services
- where we are falling short of their expectations
We then use these results to assess our progress and to improve service delivery. Vision150 is our plan to improve transparency, innovation and modernization in the RCMP, based on solid evidence, such as these survey results.
Travaillons ensemble pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles autochtones Analyse nationale des initiatives de la GRC Mai 2017
Introduction
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) s'est engagée à prévenir la violence envers les femmes. Parce que nous savons, en tant que fournisseurs de services de police de première ligne, que les femmes autochtones courent un risque accru d'être victimes de violence, le commissaire de la GRC a demandé une étude poussée de la question. Cette demande a mené à la production du rapport de 2014 intitulé Les femmes autochtones disparues et assassinées : Un aperçu opérationnel national, puis de la Mise à jour 2015 de l'Aperçu opérationnel national, deux publications qui fournissent les statistiques les plus exactes et les plus complètes à ce jour sur l'ampleur du phénomène des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées (FFADA), grâce aux données recueillies auprès des corps policiers du pays entier.
Le rapport de 2014 faisait état de 1 181 incidents déclarés à la police relativement à des homicides de femmes autochtones de 1980 à 2012 et à des disparitions de femmes autochtones, dont le plus ancien cas remonte à 1951. De ce total, il y avait 164 disparitions et 1 017 homicides. Ces chiffres démontrent que les femmes et les filles autochtones sont nettement surreprésentées parmi les personnes de sexe féminin disparues ou assassinées au Canada. Les statistiques montrent également que les policiers résolvent près de 90 % des cas d'homicide de femmes et de filles autochtones, le taux d'affaires classées étant de 88 % dans ces cas, par opposition à 89 % des cas d'homicide de femmes non autochtones. Enfin, selon le rapport de Statistique Canada intitulé L'homicide au Canada, 2014, les femmes autochtones sont six fois plus susceptibles d'être victimes d'un homicide que les femmes non autochtonesFootnote 1.
L'Aperçu opérationnel national et la Mise à jour subséquente ont aussi fait ressortir très clairement un autre fait : dans la plupart des cas, l'auteur du crime est connu de sa victime. Lorsqu'on examine les homicides élucidés, l'auteur était le plus souvent une connaissance de la victime (30 %) ou son conjoint (29 %). Venaient ensuite les personnes ayant d'autres types de relations avec la victime, à savoir « autre membre de la famille » et « autre partenaire intime »Footnote 2. Les deux rapports susmentionnés nous guident dans les travaux qui se poursuivent et nous aident à faire en sorte que nos stratégies de prévention du crime ciblent les collectivités où les risques de violence à l'endroit de femmes autochtones sont les plus grands.
Le présent rapport offre un résumé des initiatives de prévention de la violence familiale, de prévention de la violence, des initiatives liées aux FFADA et des initiatives connexes menées sous la direction ou avec la participation de la GRC à l'échelle nationale, divisionnaire et locale. L'Annexe A fournit plus de détails sur les initiatives réalisées dans chaque division où la GRC a compétence pour fournir des services de police. L'Annexe B présente une carte des divisions de la GRC.
Les initiatives se classent en trois grandes catégories. La première touche les services de police, les enquêtes et le système judiciaire. La deuxième a trait aux activités de liaison avec la collectivité et de prévention. (Dans le cadre des activités de liaison avec la collectivité, des employés de la GRC présentent des ateliers ou des exposés ponctuels sur la prévention du crime à l'intention de groupes ciblés ou y participentFootnote 3. Ces ateliers ou exposés ont été répertoriés sous une rubrique distincte par souci de clarté.)
La troisième catégorie est réservée aux initiatives spéciales, comme les refuges destinés aux femmes et aux enfants autochtones qui cherchent à fuir une situation de violence. Elles sont regroupées sous la rubrique « Autres initiatives ».
La GRC n'est qu'un des divers organismes à travailler en partenariat au règlement de ce problème, mais nous sommes conscients du rôle important que nous jouons dans les collectivités canadiennes. Il faut chercher ensemble à promouvoir de saines relations familiales, particulièrement dans les communautés vulnérables, afin d'atténuer la violence à l'endroit des femmes autochtones. Par notre travail, nous maintenons notre engagement non seulement à faire la lumière sur les affaires non résolues et à rendre justice aux familles des victimes, mais aussi à empêcher d'autres tragédies de se produire.
Initiatives touchant les services de police, les enquêtes ou l'appareil de justice
Autres modes de prestation des services
Programme des gendarmes communautaires
Les interventions opérationnelles de la GRC se fondent sur une connaissance des aspects culturels propres à la prestation de services de police dans les collectivités autochtones et sont menées avec sensibilité à cet égard. Pour assurer la pertinence et l'efficacité culturelle des services de police, la GRC a mis en place plusieurs initiatives.
En 2011, la première troupe de gendarmes communautaires autochtones a terminé sa formation à la Division Dépôt. Les efforts de cette troupe étaient axés sur l'offre d'un autre mode de prestation de services dans certaines collectivités autochtones au Canada. En 2013, l'État-major supérieur a approuvé un changement de nom pour le programme, qui allait désormais s'appeler Programme des gendarmes communautaires. Le programme a également été élargi pour être offert à toutes les collectivités intéressées à y participer.
La première troupe de gendarmes communautaires a terminé sa formation à la Division Dépôt, école de la GRC située à Regina (Saskatchewan), en février 2016. Cette troupe était composée de cadets venant de la Saskatchewan, du Manitoba, des Territoires du Nord-Ouest et de la Colombie-Britannique. Une évaluation du Programme des gendarmes communautaires doit se faire durant l'exercice 2017-2018; pour l'instant, il demeure un projet pilote.
Les agents de la paix recrutés dans le cadre de ce programme sont armés et portent l'uniforme, et ils viennent de la collectivité où ils seront affectés. Ils se consacrent principalement à la prévention du crime et à l'établissement de relations au sein de leur collectivité.
Division D
Trois gendarmes communautaires sont en poste à la Division D depuis 2013. Ils ont été engagés dans le cadre du Projet pilote des gendarmes communautaires autochtones. Quatre autres gendarmes communautaires se sont joints à eux après avoir terminé leur formation à la Division Dépôt en avril 2016. Ces quatre nouveaux gendarmes communautaires sont autochtones.
Après l'abolition du Programme des agents de police des bandes (PAPB) du gouvernement fédéral en novembre 2014, le gouvernement du Manitoba a déposé le projet de loi 5, la Loi modifiant la Loi sur les services de police (agents de sécurité des Premières Nations), créant du coup le Programme d'agents de sécurité des Premières Nations (PASPN). Ce programme comporte d'importantes améliorations par rapport à l'ancien Programme des agents de police des bandes : il met l'accent sur les compétences et la formation, possède un fondement législatif et des paramètres clairs, et définit la relation entre les agents de sécurité des Premières Nations et les corps policiers locaux.
Au Manitoba, 31 collectivités des Premières Nations recevaient un financement de la part de Sécurité publique Canada au titre du Programme des agents de police des bandes. Lorsque celui-ci a été aboli, la province a récupéré le financement qu'y consacrait auparavant le gouvernement fédéral et y a ajouté un financement provincial afin de créer le Programme des agents de sécurité des Premières Nations dans ces collectivités. Environ 80 agents de sécurité des Premières Nations ont été formés avant le 31 mars 2016. Ces agents fournissent un soutien à la sécurité communautaire, à la prévention du crime, à la justice réparatrice et à l'application des règlements des Premières Nations ainsi que de certaines lois provinciales, dont le Code de la route, la Loi sur la réglementation des alcools
Politique sur la police des Premières Nations et Programme des services de police des Premières Nations
La Politique sur la police des Premières Nations a été adoptée en 1991 afin d'encadrer la négociation d'ententes sur la prestation de services de police culturellement adaptés entre le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial ou territorial et les collectivités autochtones ou inuites. La politique vise à faire en sorte que les collectivités des Premières Nations et des Inuits aient accès à des services de police professionnels et efficaces exercés dans un souci de sensibilité culturelle et de responsabilisation, sans porter atteinte à la compétence des provinces et des territoires en la matière.
Le Programme a pour but d'aider à fournir des services de police dans les collectivités autochtones là où de tels services contribueront en principe à améliorer l'ordre social, la sécurité publique et la sécurité des personnes, en particulier celle des femmes, des enfants et d'autres groupes vulnérables. Le Programme vise à accroître la sécurité publique dans les collectivités des Premières Nations et des Inuits, sans toutefois remplacer les services de police normalement assurés par la province ou le territoire. Il appuie la prestation de services de police professionnels, spécialisés et empreints de sensibilité culturelle, et a eu une incidence positive mesurable sur la sécurité publique.
La Politique sur la police des Premières Nations et le Programme des services de police des Premières Nations font actuellement l'objet d'une révision en fonction des réalités policières et des politiques d'aujourd'hui, afin d'assurer la pérennité et l'efficacité du Programme dans les années à venir. Cette révision devrait être terminée d'ici le 31 mars 2018, date d'expiration des ententes actuelles. On se penchera sur les façons dont la politique et le Programme peuvent continuer de répondre aux besoins des groupes vulnérables, par exemple en prévenant la violence envers les femmes et les filles.
Coordination et coopération
Unité mixte d'enquête sur le crime organisé autochtone
En 2004, la Division C a créé une équipe intégrée axée sur les activités du crime organisé se produisant sur les territoires autochtones ou ayant des répercussions sur la population des collectivités autochtones au Québec. Cette équipe existe toujours et est principalement formée de policiers de la GRC, de la Sûreté du Québec et de diverses collectivités autochtones de la province. Une rotation des différents policiers des collectivités autochtones se fait tous les 12 à 24 mois au sein de l'équipe. Au fil des ans, l'Unité a formé des dizaines de policiers autochtones et les a préparés à réaliser des enquêtes axées principalement sur le crime organisé et la lutte antidrogue.
L'Unité a élaboré un atelier de sensibilisation de deux heures sur la traite de personnes axé particulièrement sur la population autochtone. Cet atelier a été présenté au Colloque des directeurs de police autochtone du Québec de 2016, qui avait été organisé par le ministère de la Sécurité publique du Québec.
Modèle de carrefour et de centre de responsabilité
Le modèle de carrefour et de centre de responsabilité permet de mobiliser des ressources pour procéder immédiatement à des interventions coordonnées et intégrées auprès des personnes ou des familles qui, selon l'avis de divers fournisseurs de services, présentent des facteurs de risque aigus. Ce modèle a contribué à réduire le taux de criminalité et à améliorer la vie des personnes touchées. Établi à partir d'un modèle créé à Prince Albert (Saskatchewan), le modèle est utilisé dans les Divisions D, E, F, J et K.
Des comités suivant un principe semblable ont été formés dans d'autres collectivités. En 2001, par exemple, quatre organismes communautaires à Selkirk (Manitoba) ont décidé de se concerter parce qu'ils craignaient que les jeunes ayant besoin des services de plusieurs organismes passent entre les mailles du filet. Chacun de ces organismes détenait une pièce du casse-tête, mais aucun n'avait une vue d'ensemble. S'engageant avec précaution en terrain inconnu et s'appuyant sur les dispositions de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents qui sanctionnent les interventions multidisciplinaires, ils ont créé un réseau de communication et de collaboration leur permettant de faire équipe dans le but de servir au mieux les intérêts des jeunes et de leur famille. Ce réseau est aujourd'hui devenu le Programme START (Selkirk Team for At-Risk Teens). Le 2 mai 2013, le coordonnateur du Programme START a présenté le programme aux membres du Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes et répondu à leurs questions sur le modèle. Celui-ci est maintenant utilisé dans quatre autres collectivités du Manitoba et suscite un intérêt croissant à l'échelle du pays.
Coordination interorganismes en matière de violence familiale
La GRC collabore avec des intervenants clés afin de repérer les victimes les plus à risque et d'intervenir en toute sécurité pour les mettre à l'abri du danger le temps qu'elle enquête sur le délinquant. Les victimes reçoivent un soutien psychologique et financier. La collaboration interorganismes est essentielle pour surmonter les éventuelles difficultés attribuables, par exemple, à des facteurs géographiques ou à l'absence de service cellulaire dans certains secteurs. Ces réseaux de collaboration sont de mini-carrefours qui utilisent les ressources existant dans leur collectivité, dans les environs ou ailleurs, selon les besoins.
Équipes de gestion des risques
Tout comme les carrefours, ces équipes, dont la composition varie selon la collectivité, regroupent habituellement des représentants de la GRC, des procureurs de la Couronne, des agents de probation, des professionnels en santé mentale, des conseillers en toxicomanie, des membres du personnel infirmier, des Aînés, ainsi que les chefs et les conseils de bande. Les équipes se réunissent régulièrement pour discuter des problèmes et des tendances, ainsi que pour recenser les membres à risque de la collectivité. Les personnes à risque sont généralement des victimes de violence familiale ou des personnes vulnérables en raison de leur mode de vie. Les interventions sont adaptées à la personne visée; il peut s'agir, par exemple, d'une proposition d'admission à un programme de traitement des toxicomanies ou de l'imposition de conditions à un accusé pour l'empêcher de commettre d'autres actes de violence à l'endroit de la victime. Des plans de sécurité sont mis en place, s'il y a lieu, avant l'audience afin de protéger la victime. D'autres modèles ciblent les familles exposées à un risque moindre, avec leur permission, et les aiguillent vers des équipes d'intervention qui pourront leur proposer des ressources.
Signalement à un tiers
Il s'agit d'une initiative de collaboration entre la GRC et le foyer de transition pour femmes du Yukon, lancée en réponse au fait que les agressions sexuelles figurent parmi les crimes les moins signalés au Canada. Beaucoup de victimes d'agressions sexuelles ne font pas appel à la police, particulièrement dans les collectivités autochtones. Le signalement à un tiers leur permet de signaler une agression sexuelle à la police de façon anonyme sans que cet anonymat empêche la victime d'accéder à des services de soutien. Les policiers sont en mesure d'évaluer les renseignements et de faire un suivi auprès de la victime par l'intermédiaire du tiers, qui pourra inviter la victime à communiquer avec un agent en particulier.
Groupe de travail des agents responsables des enquêtes criminelles de l'Ouest canadien sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées et les personnes disparues
Les agents responsables des enquêtes criminelles de la GRC dans les provinces de l'Ouest (Divisions E, K, F et D) se réunissent pour discuter des enquêtes visant des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées et d'autres personnes disparues afin de cerner les problèmes et les lacunes ainsi que pour faire mettre en commun leurs pratiques exemplaires.
Élaboration, examen et mise à jour de politiques opérationnelles
Les politiques opérationnelles sont continuellement examinées et mises à jour, et de nouvelles politiques sont ajoutées, au besoin. Les politiques sélectionnées sont indiquées ci-après .
Assistance aux victimes : la Charte canadienne des droits des victimes est entrée en vigueur en avril 2015. La GRC a tenu ses employés au courant de l'évolution du dossier en publiant une foire aux questions et de l'information concernant les répercussions du document sur la GRC ainsi que la façon d'en appliquer les exigences. La politique en matière d'assistance aux victimes a été mise à jour en fonction de la Charte. La version mise à jour a été publiée le 1er janvier 2016.
Biens matrimoniaux : La politique sur les biens matrimoniaux est nouvelle et est en attente de publication.
Formulaire de renseignements sur les personnes disparues : La GRC a élaboré un nouveau formulaire pour consigner des informations qui aideront à la réalisation des enquêtes sur les personnes disparues et d'enquêtes futures si la situation se reproduit. L'utilisation de ce formulaire national obligatoire améliorera la qualité des enquêtes sur les personnes disparues à l'échelle du pays. Son élaboration s'inscrit dans la Stratégie nationale concernant les personnes disparues de la GRC. La politique sur les personnes disparues mise à jour a été publiée le 12 décembre 2016. En outre, on travaille à l'élaboration d'un cours destiné aux enquêteurs responsables des cas de personnes disparues. Cette formation sera liée à la politique nationale et sera obligatoire pour tous les membres de la GRC qui enquêtent sur des cas de personnes disparues et pour ceux qui supervisent ou qui encadrent ces membres.
Justice réparatrice : La politique sur la justice réparatrice est nouvelle et a été publiée le 24 juin 2016.
Personnes transgenres en détention : La politique relative aux personnes transgenres en détention est nouvelle et a été publiée le 12 juillet 2016. Elle concerne les personnes transgenres qui sont prises en charge par la GRC, qui sont sous la garde de la GRC ou qui sont transférées par la GRC.
Policiers-éducateurs : La politique sur les policiers-éducateurs est nouvelle. Un policier-éducateur, qu'on appelle également un agent de liaison avec les écoles, un agent ressource dans les écoles ou un agent de liaison avec les jeunes, est un membre de la GRC désigné pour travailler auprès des jeunes, dans les écoles, auprès des parents et dans des organismes communautaires dans le but de favoriser l'établissement de relations positives entre les jeunes et les policiers. La politique a été publiée le 30 décembre 2015.
Vérité et réconciliation : L'analyse des recommandations formulées à l'égard des services de police et de la justice dans le rapport de la Commission de vérité et réconciliation est en cours. La GRC travaille à la préparation d'une politique en réponse directe à l'Appel à l'action no 25, qui se lit comme suit : « Nous demandons au gouvernement fédéral de rédiger une politique qui réaffirme l'indépendance de la Gendarmerie royale du Canada pour ce qui est d'enquêter sur les crimes à l'égard desquels le gouvernement a ses propres intérêts en tant que partie potentielle ou réelle dans un recours civil. » Par ailleurs, la GRC fait partie d'un groupe de travail fédéral sur la vérité et la réconciliation qui élabore la réponse pangouvernementale aux Appels à l'action.
Violence envers les aînés : La politique sur la violence envers les aînés est nouvelle et est en attente de publication.
Violence envers les enfants : La politique sur la violence envers les enfants est en train d'être mise à jour.
Violence et mauvais traitements dans les relations : La politique sur la violence et les mauvais traitements dans les relations a fait l'objet de révisions considérables et a été publiée le 2 mars 2016.
Compréhension améliorée des enjeux
Statistiques des détachements sur la violence familiale
L'examen des statistiques par détachement permet aux chefs de détachement et aux groupes de réduction de la criminalité de collaborer avec les chefs et les conseils de Premières Nations afin d'établir comment offrir les services et de lancer des initiatives de prévention du crime adaptées aux besoins de la collectivité.
Études sur l'autostop
La GRC fait équipe avec des experts dans le cadre de diverses initiatives ayant trait à cette question. À la Division E, les détachements du district du Nord ont participé à une étude pluriannuelle sur l'autostop menée par l'Université du Nord de la Colombie- Britannique dans le cadre de laquelle un appareil GPS a été fourni aux transporteurs commerciaux qui empruntent les routes 16 et 97. Lorsque les camionneurs voient un autostoppeur, ils appuient sur un bouton pour enregistrer l'heure, la date et les coordonnées géographiques. Les détachements situés le long des routes visées ont élaboré des politiques qui donnent comme consigne aux membres de la GRC d'aborder les autostoppeurs qu'ils aperçoivent, lorsque cela est faisable sur le plan opérationnel. Les membres doivent faire une requête sur ces autostoppeurs au Centre d'information de la police canadienne (CIPC) et noter l'endroit où ils les ont vus. De plus, le CIPC continuera de servir à s'assurer qu'il n'existe aucun dossier en suspens (par exemple, un signalement de personne disparue) à l'égard des autostoppeurs faisant l'objet d'une vérification auprès du CIPC.
Rapports sur les femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées (FFADA)
En mai 2014, la GRC a publié un rapport intitulé Les femmes autochtones disparues et assassinées : Un aperçu opérationnel national, qui présentait les statistiques les plus exactes et les plus complètes à ce jour sur l'ampleur du phénomène des FFADA. Ce rapport, produit en partenariat avec Statistique Canada et avec la participation de 300 corps policiers à l'échelle du pays, fait état de 1 181 incidents signalés à la police relativement à des homicides de femmes autochtones de 1980 à 2012 et à des disparitions de femmes autochtones non élucidées, dont le cas le plus ancien remonte à 1951. De ce total, il y avait 164 disparitions et 1 017 homicides. Dans les cas d'homicides élucidés, l'auteur était le plus souvent une connaissance de la victime (30 %) ou son conjoint (29 %). Venaient ensuite les personnes ayant d'autres types de relations avec la victime, à savoir : « autre membre de la famille », « autre partenaire intime », « étranger » et délinquant « inconnu ». L'étude a aussi permis de relever, à l'échelle du pays, les collectivités présentant les plus grands risques de violence envers les femmes et les filles autochtones, ce qui a favorisé le ciblage des interventions en fonction des besoins les plus criants. Un an plus tard, en juin 2015, la GRC a publié la Mise à jour 2015 de l'Aperçu opérationnel national, qui portait uniquement sur les affaires relevant de la compétence de la GRC et qui faisait le point sur les dossiers mentionnés dans le rapport de 2014 : six femmes avaient été retrouvées; dix homicides avaient été classés par suite de mises en accusation; le décès de deux personnes soupçonnées d'homicide avait été confirmé; trois affaires d'homicide avaient été classées comme des décès attribuables à un accident, à une surdose ou à un suicide; un cas de disparition avait été classé comme un homicide présumé. La Mise à jour fournissait en outre de l'information sur les cas de FFADA recensés sur les territoires desservis par la GRC en 2013 et 2014 : 17 femmes autochtones avaient été tuées en 2013, et 15, en 2014. Ces 32 victimes représentaient 38 % des victimes d'homicide de sexe féminin sur les territoires de la GRC. Selon la Mise à jour, il y avait peu d'écart entre le taux de résolution des homicides de femmes et filles autochtones et celui des homicides de femmes non autochtones, soit 81 % et 83 % respectivement. De plus, la Mise à jour faisait état de 174 femmes ou filles autochtones disparues en date d'avril 2015, tous territoires policiers confondus. De ce nombre, 111 sont disparues dans des circonstances suspectes.
Collectivités vulnérables
Les recherches effectuées afin de produire l'Aperçu opérationnel national de 2014 ont permis de recenser les collectivités autochtones les plus vulnérables sur les territoires de la GRC. Ces collectivités présentaient des taux élevés de cas signalés à la police de violence envers des femmes et des enfants, y compris d'agression sexuelle et de violence au foyer. Les dirigeants autochtones concernés ont demandé que ces collectivités ne soient pas nommées publiquement afin d'éviter que s'accentuent les préjugés à leur égard, et la GRC a respecté leur volonté. Les détachements et les divisions continuent à collaborer avec ces collectivités afin d'y réduire l'occurrence de crimes avec violence.
Gestion de cas graves
Selon la politique nationale de la GRC actuellement en vigueur, on entend par cas graves les enquêtes de nature sérieuse qui nécessitent l'application des principes de gestion des cas graves en raison de leur complexité, des risques qu'elles comportent et des ressources qu'elles exigent. Ce modèle sert de protocole pour la gestion des enquêtes complexes de nature sérieuse. Il établit la structure de commandement applicable aux cas graves ainsi que la méthode à suivre pour organiser les enquêtes connexes. Il permet aussi d'établir des responsabilités et des objectifs clairs, de planifier les activités, de répartir les ressources et de déterminer le rythme, le déroulement et l'orientation de l'enquête.
La politique nationale de la GRC sur la gestion des cas graves met l'accent sur l'importance de la consignation du processus décisionnel, du traitement des renseignements, de la présentation de comptes rendus réguliers et de l'utilisation d'un système de gestion de base de données. Elle précise explicitement que les gestionnaires, les superviseurs et les enquêteurs doivent prendre des notes exhaustives afin de décrire leur participation à l'enquête et de consigner leurs justifications, leur emploi du temps, leurs directives et leurs décisions. Le « triangle de commandement » de la gestion garantit la rapidité du traitement et de l'analyse des renseignements ainsi que de l'affectation des ressources requises.
La méthode du modèle englobe neuf éléments essentiels : le triangle de commandement; les considérations de gestion; les stratégies d'élucidation du crime; le leadership et la promotion du travail d'équipe; les considérations juridiques; les considérations d'ordre éthique; la responsabilisation; la communication; le partenariat.
Opérations
Saisies d'alcool
Certaines collectivités autochtones sont désignées comme « sobres », c'est-à-dire qu'elles sont visées par une interdiction d'alcool imposée par le conseil de bande. Qu'une telle interdiction soit en place ou non, des tentatives sont faites pour introduire clandestinement dans les collectivités de l'alcool de contrebande ou de l'alcool acheté légalement ainsi que des substances illicites. Dans les collectivités éloignées qui sont uniquement accessibles par voie aérienne, les détachements ont conclu des partenariats positifs avec les compagnies aériennes locales afin d'accroître la détection et la saisie d'alcool de contrebande et de substances contrôlées. Des saisies d'alcool sont effectuées dans les Divisions D, G et V. De plus, la Division C travaille en étroite collaboration avec la Division V, Postes Canada, la Sûreté du Québec, ainsi que le Corps de police régionale Kativik afin de détecter et de saisir la contrebande illégale acheminée aux collectivités autochtones du Québec et du Nunavut, dont l'alcool et les drogues illégales.
Initiative sur les disparitions à répétition
L'initiative sur les disparitions à répétition, gérée par le coordonnateur des dossiers sur les personnes disparues ou le Groupe des personnes disparues, permet d'identifier les jeunes qui sont des fugueurs chroniques (à répétition) pour réduire la fréquence des fugues et, par le fait même, les risques. Dans certaines divisions, cette initiative s'appelle d'ailleurs l'initiative des fugueurs chroniques. Un formulaire d'enregistrement unique a été créé aux fins d'utilisation dans tous les établissements offrant des services sociaux; il permet de recueillir des informations et des photographies qui sont utiles à la police lorsque des jeunes disparaissent d'un foyer d'accueil ou de groupe.
Conditions, engagements et interventions connexes
Certains détachements mettent l'accent sur les cas prioritaires de détention provisoire afin de réduire le nombre de crimes violents commis par des délinquants libérés sous caution. D'autres tâchent plutôt de gérer les contrevenants à risque élevé de récidive qui sont libérés sous caution en veillant à intervenir immédiatement en cas de manquement aux conditions. Il est reconnu que la majorité des crimes graves sont imputables à un petit nombre de contrevenants.
Ciblage des femmes à risque élevé
Les divisions n'interagissent pas toutes de la même façon avec les femmes qui courent un risque élevé d'exploitation ou de violence. Dans certains cas, des représentants des services aux victimes ou d'autres membres civils ou fonctionnaires communiquent avec ces femmes et avec les fournisseurs de services sociaux aux femmes victimes d'exploitation, les centres d'accueil et les refuges pour sans-abri. La police peut aussi intervenir auprès de femmes se trouvant dans un centre de détention provisoire, un établissement correctionnel, une maison de transition ou un foyer de groupe. Dans d'autres divisions, les membres de la GRC communiquent directement avec les femmes. Les membres de la GRC donnent des conseils et de l'information aux jeunes vulnérables quant aux stratégies de recrutement des gangs et des trafiquants de personnes. Les détachements peuvent aussi aider les personnes à adopter des stratégies permettant d'éviter l'exploitation sexuelle ou de se soustraire à celle-ci, et de mettre en place des plans de sécurité. Les objectifs sont nombreux : réduire le nombre de victimes d'exploitation et de traite de personnes, fournir un soutien aux personnes qui veulent ou doivent mettre fin à une situation d'exploitation sexuelle, recueillir des renseignements et, s'il y a lieu, appliquer les règlements municipaux ainsi que les lois provinciales et fédérales. À la Division B, les femmes qui courent un risque élevé d'être victimes de violence au moment de quitter leur partenaire intime se voient offrir un téléphone cellulaire prépayé.
Sensibilisation aux gangs
En 2007, les Services de police autochtones de la Division E ont innové en créant un groupe de recrutement et un groupe de la sensibilisation aux gangs. Depuis, ils ont visité tous les détachements le long de la route 16, sauf celui de Kitimat, afin de présenter aux jeunes et aux Aînés autochtones des exposés sur les dangers des gangs, l'influence de ceux-ci et les signes précurseurs de leur présence dans une collectivité, et afin de participer à l'élaboration de stratégies en la matière. Dans le cadre de ces visites, ils ont mené une vigoureuse campagne pour encourager les Autochtones à voir la GRC comme un choix de carrière viable. Le groupe de recrutement de membres autochtones et le groupe de la sensibilisation aux gangs autochtones restent actifs auprès de toutes les collectivités autochtones de la Division E.
À la Division F, les programmes de prévention et de réduction de la criminalité incluent un volet de sensibilisation aux gangs dans le cadre du Programme Bouclier autochtone (voir plus loin, Prévention de la criminalité chez les jeunes). Il collabore avec le Groupe des services de police autochtones de cette division afin de présenter des exposés de sensibilisation aux gangs à des jeunes et à des groupes communautaires de toute la province, en portant une attention particulière aux collectivités autochtones.
Interventions en matière d'autostop
L'autostop est une pratique très risquée. Selon des recommandations formulées à l'intention de la police dans le cadre d'un congrès public qui s'est tenu en 2005, les patrouilleurs affectés à la route 16 en Colombie-Britannique (la Route des pleurs) devaient prendre à leur bord les personnes correspondant au profil des victimes. La GRC suit cette recommandation dans la mesure où ses fonctions opérationnelles le permettent.
Groupes d'enquête
Aucune affaire non résolue n'est reléguée aux oubliettes. La GRC est déterminée à donner les réponses tant attendues à la famille et aux amis des victimes et à l'ensemble de la collectivité. La GRC suit toutes les pistes d'enquête dans les affaires non résolues. Elle enquête sur tous les cas de disparition ou de meurtre signalés sur ses territoires, sans égard au sexe, à l'origine ethnique, au passé ou au mode de vie de la personne visée. Les circonstances propres à chaque cas déterminent le choix des ressources et des outils employés pour l'enquêteFootnote 4.
Cela dit, il faut tenir compte du fait que les femmes autochtones courent un risque considérablement plus élevé que les autres d'être victimes de violence et d'homicide. La GRC collabore avec des partenaires du milieu de la police pour s'attaquer directement au problème des personnes disparues ou assassinées, notamment les femmes et les filles autochtones. Des équipes spéciales mixtes collaborent aux enquêtes sur les personnes disparues ou assassinées. La première aura été le Projet Evenhanded, à la Division E, qui visait à enquêter sur la disparition de femmes dans la région de Vancouver et qui s'est soldé par l'arrestation et la condamnation de Robert Pickton. Trois autres grandes équipes d'enquête ont été créées depuis. Bon nombre des cas non résolus d'homicide et de disparition ont été confiés à ces équipes spécialisées dans les enquêtes relatives à des Autochtones.
Projet Evenhanded
Le Projet Evenhanded, première équipe spéciale mixte, a été mis sur pied au printemps 2001. Son objectif premier était d'enquêter sur la disparition de femmes vulnérables dans le quartier est du centre-ville de Vancouver. La plupart de ces femmes disparues étaient des toxicomanes exploitées dans le commerce du sexe.
Une stratégie en plusieurs étapes a été élaborée. Elle était axée notamment, mais sans s'y limiter, sur une étude structurée des agressions sexuelles violentes et des meurtres élucidés ou non élucidés commis sur des femmes exploitées ou des autostoppeuses. Cet exercice a permis de relever des centaines de personnes d'intérêt et de faire analyser des échantillons d'ADN provenant des lieux de crime. L'équipe du Projet Evenhanded a également permis de recueillir des échantillons d'ADN auprès des familles des femmes disparues et à même les restes humains non identifiés trouvés dans la province. Elle a par ailleurs cherché à répertorier toutes les femmes exploitées disparues dans la province, à examiner les dossiers connexes et à conclure les enquêtes s'y rapportant. Ce faisant, l'équipe du Projet Evenhanded a mené des enquêtes qui ont permis l'identification et l'arrestation de divers suspects qui n'étaient pas liés au cas Pickton, mais qui ont été associés à des disparitions ou à des actes de violence à l'endroit de femmes exploitées.
En février 2002, dans le cadre de l'approche en plusieurs étapes de l'enquête, l'attention de l'équipe s'est concentrée sur Pickton lors d'une perquisition effectuée sur la propriété de ce dernier. L'enquête subséquente allait mettre au jour la plus grande affaire de meurtres en série de l'histoire du Canada et se poursuivre jusqu'à la condamnation du suspect en 2007. Au plus fort de l'enquête, environ 270 personnes y travaillaient. La facture totale s'est élevée à 250 millions de dollars, la majorité des coûts étant attribuables à l'enquête et à la poursuite visant Pickton.
L'enquête sur ce dernier a permis d'identifier 33 victimes, dont les restes (sous la forme d'ADN) ont été retrouvés sur sa propriété. Il pourrait être responsable de 16 autres meurtres, mais aucune preuve ne permet de confirmer cette thèse, à part l'aveu qu'il a fait d'avoir tué 49 personnes. L'enquête a donné lieu à plusieurs avancées importantes, notamment quant à la collecte de preuves génétiques sur les lieux de crime, à la robotisation des analyses d'ADN en laboratoire et à l'application des principes de gestion électronique des cas graves, qui ont assuré la gestion et la divulgation efficaces de plus de deux millions de documents et d'éléments connexes. Au nombre des principales réalisations de l'équipe du Projet Evenhanded, on note la condamnation de Pickton relativement à six chefs de meurtre au deuxième degré en décembre 2007, auxquels s'ajoutent 20 chefs d'accusation de meurtre au premier degré suspendus par la Couronne et un procès annulé par le tribunal. La Couronne a renoncé à porter d'autres accusations pour meurtre contre Pickton.
L'enquête a par ailleurs mené à l'identification d'un autre tueur visé par le Projet E Alley, qui portait sur les meurtres de six femmes exploitées à Vancouver vers la fin des années 1980. Le coupable a été identifié, mais il est décédé durant l'enquête, avant le dépôt d'accusations. Dans un troisième ensemble de meurtres en série de femmes exploitées (Projet E Valley), le tueur de trois femmes exploitées n'a toujours pas été identifié.
L'enquête sur les 33 autres femmes disparues est terminée. Le Projet Evenhanded a permis de retrouver plus de 100 femmes dont la disparition avait été signalée à divers corps policiers. Outre les homicides, de nombreux cas anciens d'agressions sexuelles commises sur des femmes exploitées ont été élucidés grâce à l'analyse du profil génétique du délinquant. À la conclusion du Projet Evenhanded, les dossiers examinés pendant celui-ci ont été remis aux organismes dont ils relevaient. Ceux qui portent sur des cas non élucidés de disparitions de femmes restent ouverts; il s'agit principalement de dossiers relevant du Service de police de Vancouver. Cependant, toutes les démarches d'enquête visant Pickton sont maintenant terminées.
Équipe proactive/Projet KARE
Au printemps 2003, une équipe d'intervention proactive auprès des personnes vulnérables a été formée sous le nom de Projet KARE après la découverte de nombreux restes humains dans la région d'Edmonton. L'Équipe proactive/Projet KARE, élément du Groupe des personnes disparues de la Division K, devait au départ enquêter sur le décès de plusieurs personnes vulnérables portées disparues dans la région d'Edmonton. Depuis le lancement du Projet KARE en 2003 jusqu'à sa conclusion en mars 2014, le mandat de l'Équipe s'est beaucoup développé. Elle examine les dossiers de personnes vulnérables portées disparues partout en Alberta et mène les enquêtes connexes. Son exemple a servi de modèle aux corps policiers de l'ensemble du pays, qui s'en sont inspirés pour créer leurs propres services d'enquête sur les disparitions de personnes vulnérables.
Les leçons tirées des premiers dossiers traités par l'Équipe proactive ont mené à l'établissement d'une stratégie d'ensemble pour le repérage et la sensibilisation des personnes qui peuvent courir un risque accru de disparition. Des équipes sondent et répertorient les personnes ayant un mode de vie à risque dans diverses villes de l'Alberta. La participation à ce programme d'enregistrement des personnes à risque élevé est entièrement volontaire, et l'information recueillie est conservée dans le but explicite de faciliter l'identification des personnes.
L'Équipe proactive misait sur des stratégies d'enquête précises pour tâcher d'éliminer ou de limiter autant que possible les risques de violence, d'exploitation et de meurtre auxquels sont exposées les personnes vulnérables en Alberta. Ces stratégies ont été élaborées pendant la mise en oeuvre du projet et elles continuent d'évoluer. Le Projet KARE a beaucoup progressé après son lancement. Sa création a également mené à la mise sur pied du Groupe des personnes disparues de la Division K, dont relèvent maintenant l'Équipe proactive/Projet KARE, l'adoption de l'initiative des personnes disparues et des restes humains non identifiés de l'Alberta et la création d'un poste de coordonnateur spécialisé en services aux victimes. Le Groupe des personnes disparues fait lui-même partie du Service divisionnaire des crimes graves et est lié de façon stratégique au Groupe des homicides non élucidés. En 2014, le projet a cessé d'être un projet autonome et ses ressources et infrastructures ont été distribuées en quatre unités permanentes : l'unité proactive KARE, l'unité des personnes disparues et des restes humains non identifiés, l'unité des homicides non résolus et les Services aux victimes du projet KARE.
Le programme comporte trois grands volets : la collecte de renseignements personnels, l'atténuation des préjudices et la sensibilisation, ainsi que le renseignement criminel. Les contacts entre les membres de l'Équipe proactive et les personnes vulnérables en raison de leur mode de vie incluent désormais des rencontres régulières dans les centres de détention provisoire, les établissements correctionnels, les foyers désignés aux termes de la Protection of Sexually Exploited Children Act et les établissements offrant des services sociaux.
Projet E-PANA
Plusieurs meurtres et disparitions de jeunes femmes, apparemment aux mains d'étrangers, sont survenus le long de la route 16 dans le nord de la Colombie-Britannique du début au milieu des années 1990. La police a mené des enquêtes exhaustives et infructueuses. Ces enquêtes ont été examinées en 1995, puis de nouveau en 2004, par une équipe composée de profileurs et d'enquêteurs criminels, ainsi que d'employés de la Sous-direction des sciences du comportement, qui s'est penchée sur les preuves recueillies afin de déterminer si les meurtres et les disparitions en question pouvaient être le fait d'un tueur en série. Les membres de l'équipe d'examen ont jugé que certains des dossiers pouvaient être liés.
En janvier 2006, la haute direction de la GRC a demandé au Groupe des homicides non résolus de former une équipe de projet pour examiner les disparitions et les meurtres de femmes associés à des routes du nord de la Colombie-Britannique et pour mener les enquêtes connexes. Le mandat du projet, baptisé E PANAFootnote 5, était de déterminer si un tueur en série était responsable des meurtres de jeunes femmes se déplaçant sur les routes principales du nord de la Colombie-Britannique. Son objectif secondaire était d'élaborer des plans d'enquête pour tous les dossiers conformes aux critères suivants, qu'ils soient ou non le fait d'un tueur en série :
- La victime est de sexe féminin.
- La victime pratiquait une ou plusieurs activités à risque élevé (comportements tendant à la mettre sous le contrôle d'étrangers dans des lieux isolés, sans témoins, ni voies de fuite faciles à emprunter, ni sources d'assistance, notamment l'autostop ou l'exploitation sexuelle par l'entremise de la prostitution).
- La victime est disparue sur la route 16 entre Prince Rupert et Hinton, sur la route 97 entre Merritt et Fort Nelson ou sur l'une des routes reliant Valemont et 100 Mile House (routes 5 et 24), où son corps a été découvert près de l'une de ces routes.
- La preuve donne à penser que l'assaillant n'était pas connu de la victime (aucun suspect n'a été aperçu ou identifié et aucun motif ne permet de conclure que le décès était le résultat d'un suicide, d'un accident ou d'un acte de violence familiale).
L'équipe du Projet E-PANA s'est employée à recenser les dossiers conformes à ces critères à l'aide du Système d'analyse des liens entre les crimes de violence – son outil de recherche principal – et d'autres systèmes policiers, notamment le Centre d'information de la police canadienne, l'Environnement de gestion de l'information sur les dossiers de la police (PRIME), le Système de récupération de renseignements judiciaires et le registre des personnes disparues. Lorsqu'elle souhaitait obtenir des informations encore plus détaillées, l'équipe consultait d'autres sources, ouvertes ou protégées, afin de prendre une décision sur l'inclusion ou l'exclusion du dossier. La recherche exhaustive menée par l'équipe a permis de relever 18 cas qui ont été intégrés au projet aux fins d'examen et d'enquête. Ces cas non élucidés concernaient 13 femmes assassinées et cinq femmes disparues et présumées assassinées.
Au cours des deux premières années du Projet E PANA, l'équipe a examiné le contenu de plus de 700 boîtes de rangement liées aux 18 enquêtes. Tous les documents ont été examinés et consignés dans une base de données. Jusqu'à maintenant, plus de 1 500 personnes d'intérêt ont été identifiées, et plus de 99 % d'entre elles ont été éliminées grâce à 2 500 entrevues, à des examens polygraphiques et à des analyses génétiques. En fait, plus de 825 échantillons d'ADN ont été prélevés aux fins de comparaison.
Le Projet E-PANA en est à sa dixième année; il a beaucoup progressé depuis son lancement. Garry Handlen a été accusé des meurtres de Monica Jack (1978) et de Kathryn-Mary Herbert (1975, enquête ne relevant pas du Projet E-PANA). Ces deux affaires sont présentement devant les tribunaux. Des preuves génétiques ont permis de confirmer que Bobby Jack Fowler avait tué Colleen MacMillan à 100 Mile House en 1974. La police croit aussi qu'il est l'auteur des meurtres de Pamela Darlington à Kamloops (1973) et de Gale Weys à Clearwater (1973). Il est décédé en 2006, alors qu'il était détenu aux États Unis, et on le soupçonne d'avoir commis plusieurs meurtres en sol américain. Garry Taylor Handlen a été accusé du meurtre au premier degré de Monica Jack (1978) et de Kathryn-Mary Herbert (1975)Footnote 6.
On compte deux autres enquêtes dans lesquelles on a identifié les tueurs, maintenant décédés. Cette information a été communiquée aux familles des victimes. Aucune des femmes disparues n'a été retrouvée. Les enquêteurs sont convaincus que les affaires restantes ne sont pas toutes attribuables à un même tueur. Les enquêteurs du Projet E-PANA continuent à rencontrer les familles des victimes, les organismes concernés et les groupes de soutien.
Projet Devote
En 2011, à la suite d'un examen réalisé par le Groupe de travail intégré pour les femmes disparues et assassinées au Manitoba, la GRC et le Service de police de Winnipeg ont lancé le Projet Devote, qui préconise une stratégie à deux volets pour les enquêtes visant des cas non résolus d'homicide ou de disparition suspecte de personnes exploitées ou à risque.
Établi au quartier général de la Division D à Winnipeg, le Projet Devote regroupe des membres et des analystes civils de la GRC ainsi que des policiers du Service de police de Winnipeg, qui apportent ensemble les connaissances et les compétences requises aux enquêtes de cette nature.
Le Projet Devote se concentre sur des enquêtes portant sur 30 affaires non résolues concernant des personnes exploitées ou à risque qui ont été tuées ou qui sont disparues dans des circonstances suspectes. Un de ces dossiers, celui de Myrna Letandre, disparue en 2006, a été élucidé, ce qui a donné lieu à l'arrestation de Traigo Andretti qui a été condamné pour meurtre au deuxième degré.
Outre les enquêtes, une équipe proactive a été formée pour renforcer les interventions continues auprès des personnes exploitées ou à risque. L'équipe de la Stratégie proactive contre l'exploitation des personnes de la GRC passe du temps dans des collectivités de tout le Manitoba pour aider les femmes et les filles qui sont victimes d'exploitation ou qui présentent un risque accru de devenir victimes d'un crime violent un jour.
Postes spécialisés dans les divisions ou les détachements
Agent de liaison autochtone
La GRC compte sept agents de liaison métis. Depuis le début de l'exercice 2016 2017, trois nouveaux agents de liaison métis ont été intégrés à l'équipe. On en trouve actuellement dans les Divisions E, K, F, D, G, O et C.
Agent de liaison avec les familles des FFADA
La désignation d'une ressource permanente au service des familles des FFADA contribue de façon importante à assurer la participation de celles-ci aux enquêtes ainsi que leur communication continue avec la GRC. À titre de pratique exemplaire, un calendrier a été établi pour les communications entre la GRC et les familles dans la Stratégie nationale concernant les personnes disparues de 2014. Dans certaines divisions, le service de liaison avec les familles ou les services aux victimes peuvent aussi mettre sur pied des groupes de soutien et organiser des rencontres familiales.
Coordonnateur des dossiers sur les personnes disparues/directives divisionnaires sur les personnes disparues
Certaines divisions ont créé un poste de coordonnateur des dossiers sur les personnes disparues. D'autres divisions ont donné à tous leurs détachements la directive d'examiner les cas de disparition non élucidés. Une fois analysées, les affaires non résolues sont liées au Centre national pour les personnes disparues et restes non identifiés, puis ajoutées sur le site Web « Disparus-Canada ». Dans les divisions où il y a un coordonnateur, le titulaire du poste est chargé d'examiner chaque jour tous les dossiers sur les personnes disparues, de donner des consignes opérationnelles aux membres de la GRC à l'échelle de la division, de leur fournir un soutien et de veiller à ce qu'ils respectent la politique. Le coordonnateur observe et analyse les tendances concernant les jeunes fugueurs chroniques et en fait le suivi. De plus, il assure un suivi hebdomadaire et met à jour tous les fichiers de personnes disparues dans le Centre d'information de la police canadienne. Il assure la liaison avec les services sociaux et collabore avec les districts. La Division C compte un membre de la GRC dans l'équipe intégrée de personnes disparues de la province de Québec. L'équipe, chapeautée par la Sûreté du Québec, coordonne toutes les enquêtes de personnes disparues au Québec, y compris les personnes métisses et autochtones. La GRC a des coordonnateurs des dossiers de personnes disparues dans les Divisions E, K, F, D, B, H et C.
Agent de liaison avec les Autochtones en milieu urbain
Dans bon nombre de secteurs urbains qui présentent une importante population autochtone et dont les services de police sont assurés par la GRC, un agent de police communautaire spécialisé est désigné. L'agent de liaison tisse des relations avec la communauté autochtone du secteur urbain et avec toute autre collectivité autochtone à proximité. Il faut instaurer un climat de confiance et de communication ouverte pour que les femmes autochtones signalent à la police les actes de violence dont elles sont victimes. L'agent de liaison collabore avec les intervenants concernés pour faire valoir l'importance de déposer des accusations contre les agresseurs et de prévenir la violence envers les femmes autochtones.
Coordonnateur des services aux victimes
Les coordonnateurs des services aux victimes fournissent un éventail de services à la collectivité. En plus de participer à des activités locales, à des veilles et à des services commémoratifs en hommage aux FFADA, ils font de l'éducation préventive auprès des jeunes, offrent des services de proximité aux personnes qui risquent d'être victimes d'exploitation sexuelle, tiennent des ateliers sur la traite de personnes et la violence envers les femmes, et encouragent les gens à signaler les actes de violence qu'ils ont subis ou dont ils ont été témoins. Ces coordonnateurs peuvent également assister aux séances d'information aux familles dans des affaires en cours afin de leur proposer de faire partie d'un groupe de soutien pour les victimes ou d'assister à des rencontres pour les familles de FFADA, ou encore offrir une formation de proximité à la collectivité sur la perte et le deuil vécus par les Autochtones.
Groupes spécialisés
Sous-direction des sciences du comportement
La Sous-direction des sciences du comportement offre des services d'enquête spécialisés et du soutien opérationnel à l'échelle nationale et internationale, en plus d'assumer ses responsabilités au sein du Centre national de décision. La Sous-direction met en oeuvre trois principaux programmes:
- Le programme relatif au Système d'analyse des liens de la violence associée aux crimes, qui a pour but de cibler les crimes sériels et d'identifier les auteurs en mettant l'accent sur les liens qui existent entre les crimes commis par un même délinquant;
- Le Registre national des délinquants sexuels et le Programme pour délinquants sexuels à haut risque, qui concernent l'enregistrement des délinquants sexuels et les enquêtes relatives aux agresseurs sexuels d'enfants transnationaux, apportent une aide immédiate dans le cadre des enquêtes relatives à des crimes sexuels à l'aide de demandes de renseignements tactiques et d'analyses;
- Le Programme d'établissement de profils de criminels et d'évaluation des menaces,
qui emploie un certain nombre de techniques d'enquête, y compris l'établissement du profil d'un délinquant inconnu, l'établissement de profils géographiques, l'évaluation indirecte de la personnalité, l'analyse de morts équivoques et l'analyse des liens entre les cas pour appuyer les services de police au Canada et à l'étranger et les aider à résoudre les crimes violents. L'analyse s'appuie sur les principes d'enquête et des sciences du comportement, et donne des renseignements au sujet du délinquant inconnu, ce qui permet d'ébaucher des stratégies pour l'enquête, l'entrevue, l'interrogatoire et les opérations secrètes d'infiltration, et de réaliser des évaluations des menaces ou des risques de violence.
Traite de personnes et exploitation sexuelle
La GRC a créé le Centre national de coordination contre la traite de personnes, situé à la Direction générale. Le Centre sert de point de liaison aux organismes d'application de la loi qui cherchent à réprimer les activités des personnes et des organisations criminelles qui se livrent à la traite de personnes. Le Centre a cinq priorités, à savoir :
- Élaborer des outils, des protocoles et des directives afin d'aider aux enquêtes sur la traite de personnes.
- Coordonner les initiatives nationales de sensibilisation, de formation et de lutte contre la traite de personnes.
- Établir et maintenir des voies de communication, cerner les problèmes exigeant une coordination intégrée et fournir un soutien.
- Former et entretenir des partenariats internationaux, et coordonner des initiatives internationales.
- Coordonner le renseignement et faciliter la diffusion de l'information et du renseignement de toutes les sources.
Le rôle du Centre consiste en grande partie à aider les divisions à faire de la sensibilisation et de la formation auprès des policiers, des procureurs de la Couronne, des responsables des autorités frontalières, des services d'immigration, d'organismes gouvernementaux et non gouvernementaux ainsi que du public. Avec les divisions, il organise des séances ou des ateliers sur des questions touchant les Autochtones et sur le danger que posent les trafiquants de personnes aux femmes et aux filles autochtones. Les divisions et le Centre veillent en outre à nouer des partenariats clés avec des groupes qui ont un intérêt direct dans la traite de personnes, y compris divers groupes autochtones. Certaines divisions ont un poste permanent de coordonnateur en matière de traite de personnes et d'exploitation sexuelle, dont le titulaire collabore avec le Groupe des crimes graves.
La GRC s'est efforcée de sensibiliser les collectivités autochtones au problème de la traite de personnes. À cette fin, elle a entre autres mené une campagne massive auprès des collectivités autochtones du pays sur le thème Je ne suis pas à vendre, et elle continue de distribuer celle-ci sur demande. Les agents de liaison autochtones travaillent également auprès des collectivités autochtones afin de les sensibiliser aux risques liés à la traite des personnes et à l'exploitation sexuelle.
Groupes/agents de lutte contre la violence par un partenaire intime
Des membres de la GRC qui se spécialisent dans les cas de violence par un partenaire intime travaillent dans les divisions et les détachements du pays. Dans les petites divisions, il peut y avoir un seul agent, tandis que les grandes divisions et les grands détachements peuvent avoir un service composé de plusieurs membres de la GRC dévoués.
Équipe de soutien à l'Enquête nationale sur les FFADA
La GRC soutient pleinement l'Enquête sur les FFADA qui a été lancée le 1er septembre 2016. Une équipe a été formée à la Direction générale pour : répondre aux demandes de renseignements de la Commission d'enquête; fournir un soutien aux divisions; donner de l'information aux cadres supérieurs en ce qui concerne le déroulement, les conclusions et les thèmes des consultations préalables à l'Enquête. Cette équipe continuera à collaborer avec les ministères fédéraux responsables, à savoir Affaires autochtones et du Nord Canada, Justice Canada et Condition féminine Canada.
Services nationaux de police autochtones
En 1990, la GRC a effectué une étude au sujet des besoins des Autochtones en ce qui concerne les services de police. Les recommandations issues de l'étude ont mené à la création d'une sous-direction propre aux services de police autochtones, maintenant connue sous le nom de Sous-direction des services nationaux de police autochtones à la Direction générale, à Ottawa. La création d'unités se consacrant à la prestation de services nationaux de police autochtones dans les divisions a suivi dans l'ensemble des provinces et territoires.
En 2003, la GRC a désigné la « prestation de services aux peuples autochtones » parmi ses priorités stratégiques. Elle s'harmonise avec l'engagement du gouvernement fédéral de renforcer ses relations avec les Autochtones. L'objectif de cette priorité stratégique est de contribuer à la création de collectivités autochtones saines et sûres. Les collectivités autochtones demeurent l'une des cinq priorités stratégiques actuelles. Les responsables des Services nationaux de police autochtones sont chargés de l'élaboration et de l'évaluation de services de police pratiques et adaptés sur le plan culturel pour les collectivités autochtones. Ainsi, ils consultent les organisations autochtones pour s'assurer que les politiques et les programmes reflètent leurs besoins, ils favorisent et appuient le recrutement d'employés d'origine autochtone pour la GRC, ils soutiennent les initiatives proactives et préventives adaptées sur le plan culturel aux collectivités autochtones et ils travaillent avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour harmoniser les activités de la GRC avec la politique gouvernementale.
Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés
Le Centre fournit aux organismes d'application de la loi, aux médecins légistes et aux coroners en chef un soutien spécialisé en matière d'enquête. Dans le cadre de ses activités, le Centre gère la base de données nationale sur les enfants et les adultes disparus et les restes non identifiés, donne des conseils en matière d'enquête et des services d'analyse de cas aux partenaires du milieu de l'application de la loi, et offre des services spécialisés aux enquêteurs ayant la responsabilité principale des dossiers.
Prévention du crime
Mesures visant les délinquants
Programmes de traitement pour les contrevenants
Les programmes ou les groupes de traitement ont parfois, mais pas toujours, un nom officiel. Certains des contrevenants qui participent à ces programmes le font sur ordre du tribunal, tandis que d'autres le font de leur propre chef. Ces programmes sont élaborés et présentés par la GRC et par des refuges pour femmes ou d'autres fournisseurs de services sociaux. Il existe des groupes distincts pour les hommes et pour les femmes ayant commis des actes de violence familiale. Les chefs de détachement ou d'autres membres de la GRC peuvent aussi siéger aux conseils d'administration d'organismes qui offrent des programmes de ce genre.
Réintégration de libérés conditionnels
La réintégration réussie des libérés conditionnels dans la société exige souvent la concertation de plusieurs intervenants. Ainsi, la Prince George Activator Society se spécialise dans la réintégration de détenus autochtones en liberté conditionnelle. Elle condamne haut et fort la violence envers les femmes. Les contrevenants qui présentent des antécédents de violence se voient offrir des services d'éducation préventive et participent à l'organisation et à la tenue de sueries pour des femmes autochtones qui ont été victimes de violence. De plus, chaque détachement fait une évaluation des risques et s'assure que les libérés conditionnels reçoivent les services dont ils ont besoin pour ne pas récidiver.
Justice réparatrice
De nombreux multirécidivistes autochtones sont visés par des mesures de justice réparatrice, qui ont pour but de sensibiliser le contrevenant aux causes profondes de sa criminalité afin qu'il assume la responsabilité de ses actes, ce qui atténue le risque de récidive. Le confort et la sécurité de la victime passent avant tout dans le processus de justice réparatrice.
Mesures communautaires
Dialogue avec la bande sur la violence familiale
Les détachements qui servent des collectivités autochtones ont constaté que l'établissement d'un dialogue entre la GRC, le chef et le conseil de bande, souvent avec la participation des aînés, aide à cerner les problèmes qui touchent la collectivité. Les discussions de ce genre peuvent amener les différents intervenants concernés à offrir un soutien et à lancer des initiatives pour donner suite aux préoccupations soulevées.
Conseils consultatifs communautaires
Afin d'améliorer la communication et de promouvoir l'établissement de relations solides afin de réduire le nombre de victimes chez les Autochtones, nous avons a mis sur pied des comités consultatifs communautaires auxquels siègent le chef de détachement ou le commandant divisionnaire et des Autochtones de la région. Ces comités discutent des enjeux et des problèmes intéressant tout particulièrement la collectivité et favorisant leur résolution dans un esprit de collaboration.
Planification de la sécurité communautaire
La GRC participe au Programme de contribution à l'amélioration de la sécurité des collectivités autochtones de Sécurité publique Canada, une initiative de mobilisation communautaire et de planification de la sécurité qui inclut les collectivités vulnérables. Cette initiative s'inscrit dans le plan d'action publié par le gouvernement du Canada en septembre 2014 pour contrer la violence familiale et les crimes violents à l'endroit des femmes et des filles autochtones. Sécurité publique Canada a noué un dialogue avec les collectivités désignées afin de mettre en oeuvre des plans de sécurité communautaire qui sont adaptés à leurs besoins et qui se conjuguent aux plans opérationnels établis par la GRC en consultation avec les dirigeants des collectivités visées. Ces plans financés par des ententes de contribution sont élaborés par les collectivités autochtones afin de combler les lacunes en matière de services dans l'espoir de réduire la marginalisation des femmes et des filles. Celles-ci peuvent quitter leur collectivité pour diverses raisons, par exemple pour fuir une situation de maltraitance ou pour avoir accès à de meilleures possibilités d'études ou d'emploi. Beaucoup d'entre elles se retrouvent alors seules et vulnérables dans les centres urbains. La planification de la sécurité communautaire peut prévenir cette marginalisation, aider les femmes à rester dans leur collectivité en toute sécurité et trouver un soutien approprié à celles qui partent vivre en milieu urbain.
Aînés et grands-parents
Des employés de la GRC participent à diverses activités communautaires axées sur les aînés. Ainsi, de nombreuses collectivités autochtones et régions urbaines tiennent une marche des grands-mères, et la soirée de remise de prix Keep the Fires Burning permet de rendre hommage à des membres de la collectivité. Des membres de la GRC participent aussi à des ateliers ou à des programmes de soutien permanents pour aider les grands-parents qui ont la tutelle de leurs petits-enfants (ou d'autres membres de la famille).
Camps de guerriers pour hommes
Des camps d'une semaine sont organisés à l'intention des hommes autochtones pour leur permettre de vivre une transformation spirituelle, mentale et physique fondée sur des enseignements traditionnels. Des membres de la GRC participent à ces camps.
Autres initiatives de prévention du crime
Tribunaux ou programmes de déjudiciarisation
Il existe de nombreux tribunaux et programmes de déjudiciarisation. Ainsi, le Tribunal communautaire du mieux-être, en place dans la Division M depuis 2007, est un tribunal thérapeutique ayant pour vocation d'aider les contrevenants à cerner les causes profondes de leur criminalité. Les personnes qui choisissent de passer par ce tribunal reçoivent des services de soutien et de consultation pour composer avec la toxicomanie, les troubles mentaux ou les déficiences cognitives relevant de l'ensemble des troubles causés par l'alcoolisation foetale. Elles collaborent avec une équipe coordonnée de professionnels et d'intervenants communautaires pour élaborer et mettre en oeuvre un plan de mieux-être global. Le Tribunal reconnaît que les problèmes ciblés, y compris les toxicomanies, les traumatismes historiques et la pauvreté, sont profondément enracinés dans bien des familles et des collectivités du Yukon.
Sécurité des armes à feu
Certains détachements cherchent à réduire, sur leur territoire, les risques de violence (y compris dans les relations) en faisant la promotion de la sécurité des armes à feu. Leurs travaux comprennent notamment : la collaboration avec les dirigeants communautaires et les organismes partenaires afin d'obtenir les fonds nécessaires pour acheter des casiers de rangement d'armes à feu; le transport de ces casiers jusqu'aux collectivités accessibles uniquement par voie aérienne; l'identification des familles ou des personnes les plus à risque. De plus, les détachements ont présenté des exposés sur la sécurité des armes à feu dans leur collectivité.
Matériel en langue autochtone
La GRC a collaboré avec Échec au crime afin de concevoir une affiche de sensibilisation en anglais, en français et en langue autochtone dont le contenu interpelle les Autochtones.
Campagnes de sensibilisation du public
La GRC mène diverses campagnes portant sur des facteurs de vulnérabilité précis :
- Violence familiale et personnes disparues
La GRC a fait équipe avec l'Association des femmes autochtones du Canada et l'Assemblée des Premières Nations afin de produire une série d'affiches visant à encourager les victimes de violence familiale à signaler les incidents à la police, à inciter les membres du public à signaler sans tarder les cas de disparition, et à faire valoir l'importance de communiquer chaque détail à la police dans les cas de personnes disparues. - Relations saines
En 2016, la GRC a lancé son initiative sur les relations saines, qui encourage les jeunes Canadiens à prendre position contre la violence dans les relations en embrassant le concept de l'#AmourSain. - Autostop
Une autre campagne d'affiches de la GRC menée en collaboration avec l'Association des femmes autochtones du Canada met l'accent sur la sécurité des autostoppeurs. Les interventions à cet égard ont compris l'utilisation de panneaux d'affichage et l'organisation d'ateliers visant à sensibiliser les jeunes Autochtones aux dangers de l'autostop. - Matériel de la GRC
La GRC offre des affiches et des dépliants pour sensibiliser la population à la violence dans les fréquentations, aux effets de la violence familiale sur les enfants et à la violence dans les relations intimes.
Messages d'intérêt public
Pour renseigner le public sur la violence, les façons de s'en protéger et les endroits où s'adresser pour obtenir de l'aide, la GRC a réalisé plusieurs messages d'intérêt public. Ceux-ci ont essentiellement comme objectif de mettre fin au cycle de violence qui se perpétue de génération en génération, d'encourager la déclaration des incidents à la police, de réduire la criminalité et d'accroître la sensibilisation :
- Jordin Tootoo
En 2016, la GRC a diffusé un message d'intérêt public mettant en vedette Jordin Tootoo, joueur inuit de la Ligue nationale de hockey. Le message vise tout particulièrement à sensibiliser les hommes et les garçons autochtones au problème de la violence envers les femmes et les filles autochtones. - Shania Twain
En 2014, la GRC a réalisé un message d'intérêt public mettant en vedette la chanteuse canadienne Shania Twain. Ce message vidéo portait sur l'importance de signaler les incidents de violence familiale à la police. - Enfants autochtones disparus
Le Centre canadien de protection de l'enfance collabore avec l'Assemblée des Premières Nations et la GRC afin de faire connaître les programmes qui visent à aider les familles autochtones à trouver leurs enfants disparus. EnfantsPortésDisparus.ca, le centre d'aide et de ressources du Centre canadien de protection de l'enfance en matière d'enfants disparus, offre un guichet unique où parents et collectivités peuvent obtenir de précieux outils ainsi que des ressources de prévention pour contrer la disparition d'enfants. Dans le cadre de cette initiative, des messages d'intérêt public seront diffusés sur la chaîne télévisée Aboriginal People's Television Network. Par ailleurs, plus de 150 000 articles du programme EnfantsPortésDisparus.ca seront distribués à environ 650 conseils de bande et 700 détachements de la GRC et de services de police autochtones à l'échelle du pays. Finalement, le personnel du programme EnfantsPortésDisparus communiquera directement avec des centaines collectivités autochtones pour déterminer leurs besoins et faire de la sensibilisation.
Campagnes de sensibilisation
Campagnes locales
Des campagnes locales, régionales et provinciales ont été lancées dans les médias sociaux afin de cibler des collectivités précises ou ont été menées en collaboration avec des organismes locaux. Voici des exemples de campagnes de ce genre réalisées dans les différentes divisions :
- A Better Way
Le groupe A Better Way, établi dans la Division E, s'adresse aux hommes ayant commis des actes de violence familiale. Il collabore avec des organismes autochtones, des refuges pour femmes et avec la GRC. En plus d'offrir des services de consultation et de thérapie collective, il peut organiser des marches de sensibilisation ou assister à des veilles aux bougies organisées en l'honneur des FFADA ou des victimes de violence dans les refuges pour femmes. Le groupe ou le coordonnateur des services aux victimes de la GRC travaille avec le groupe. - Be More Than a Bystander
Le programme est une campagne de sensibilisation des Lions de la Colombie-Britannique et de l'Ending Violence Association of BC qui encourage les gens à briser le silence entourant la violence envers les femmes. La célébrité des Lions aide à promouvoir la prévention de cette forme de violence. Le programme a été mis en oeuvre dans des collectivités autochtones, où des membres de la GRC ont participé à l'exposé dynamique. Ce programme est en vigueur à la Division E. Un projet semblable est en voie d'élaboration dans la Division D avec la collaboration des Blue Bombers de Winnipeg. - Don't Be That Guy
La campagne Don't Be That Guy vise à prévenir les agressions sexuelles au moyen d'affiches faisant valoir que non, ça veut dire non, et qu'une agression sexuelle n'est jamais acceptable, même quand la victime est en état d'ébriété. Ce programme est en vigueur à la Division E. - Jennifer's Story
Connie Saulnier s'emploie à faire connaître l'histoire horrifiante de sa fille Jennifer (Jennifer's Story), grièvement blessée et paralysée à l'âge de 38 ans à la suite d'une agression survenue dans sa résidence en Floride en 2010. Mme Saulnier a plus tard ramené sa fille en Nouvelle-Écosse. Avec l'aide de la GRC, l'homme qui avait été l'ami de coeur de Jennifer en Floride a été condamné à cinq ans de prison. L'histoire de Jennifer est présentée aux élèves du secondaire dans la Division H. - REDress
Le projet REDress est une installation d'art et une initiative de sensibilisation lancée par la photographe métisse Jaime Black, dans le cadre de laquelle des robes rouges sont suspendues sur des cintres, souvent dehors, pour représenter les FFADA. La Division B participe aux événements du projet REDress dans sa province. - What Will It Take?
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a lancé une initiative de lutte contre la violence familiale intitulée What Will It Take? Il s'agit d'un atelier qui outille les participants dans une perspective de réduction de la violence, les renseigne sur le rôle de la GRC et leur explique ce que les témoins d'incidents de violence familiale peuvent et devraient faire, ainsi que la façon de réagir à la violence familiale dans leur vie et dans leur communauté. La trousse d'outils fournie aux participants comprend un DVD mettant en vedette des résidents des Territoires du Nord-Ouest, un guide et un texte à l'intention de l'animateur, des exercices, des documents à distribuer et des formulaires d'évaluation. Cette initiative est en vigueur dans la Division G.
Campagnes nationales
La GRC participe activement à des campagnes de sensibilisation nationales pour favoriser la sécurité et la prévention de la violence envers les femmes ou au foyer.
- I Am a Kind Man
En ojibway, « Kizhaay Anishinaabe Niin » signifie « Je suis un homme bon ». Cette initiative, lancée en Ontario, s'étend maintenant dans l'ensemble du pays. Elle peut comprendre de la formation ou des affiches mettant en vedette des hommes et des garçons autochtones, et présente des messages venant d'eux. La formation est normalisée, mais peut être adaptée à une collectivité donnée. - Moose Hide
La campagne Moose Hide est une initiative locale dans le cadre de laquelle des hommes autochtones et non autochtones manifestent leur soutien à la lutte contre la violence envers les femmes et les enfants autochtones en portant un carré de cuir d'orignal. Dans certaines divisions, des membres de la GRC autochtones mènent l'initiative au sein de leur collectivité, et une campagne d'affichage y est combinée. Parfois, la campagne comprend une journée de jeûne au cours de laquelle a lieu un cercle de discussion sur la violence familiale, suivi d'un festin. - Walk a Mile in Her Shoes:
Le mouvement international Walk a Mile in Her Shoes, lancé par l'organisation White Ribbon, consiste en une activité ludique à l'appui d'une cause sérieuse, soit l'élimination des viols, des agressions sexuelles et de la violence sexospécifique. Les hommes participants marchent un mille en talons hauts, ce qui leur permet de faire de la sensibilisation et de rallier des appuis. L'objectif est de souligner que les problèmes de cette nature touchent tout le monde. Des membres de la GRC en uniforme participent à la marche dans leur collectivité. - We Can (End All Violence Against Women)
Cette campagne internationale est souvent appelée tout simplement We Can! Elle vise à mettre fin à la violence sexospécifique en stimulant un vaste mouvement social pour contester et changer les attitudes et les croyances qui favorisent et perpétuent la violence. - Campagnes du ruban blanc et du ruban violet
Dans le cadre de la campagne du ruban blanc, lancée en 1991, on demande aux hommes et aux garçons de porter un ruban blanc en signe de leur engagement à ne jamais commettre, tolérer ou passer sous silence un acte de violence envers une femme ou une fille. Dans le cadre de la campagne internationale du ruban violet, on demande aux sympathisants de porter un ruban violet ou d'en fixer un à leur voiture. Plus de 35 pays participent à la campagne afin d'accroître la sensibilisation au problème de la violence interpersonnelle.
Partenariats
Circle for Change
Un nouveau comité consultatif appelé Circle for Change (cercle de changement) a été mis sur pied en 2016 pour donner des avis sur les initiatives de la GRC, signaler les lacunes dans ces initiatives et établir des partenariats. Le cercle est formé de leaders autochtones, de spécialistes et de porte-paroles. Selon le calendrier établi, il se réunit à Ottawa deux ou trois fois par année.
Planification concertée
Des ateliers sont offerts aux équipes pluriorganisationnelles ou intersectorielles qui gèrent des dossiers de violence familiale présentant des risques élevés ou qui s'occupent de personnes présentant des risques de suicide ou de violence envers les autres. Les équipes interorganismes d'évaluation des dossiers se multiplient dans les collectivités où un soutien est offert. La formation en la matière est offerte par l'Ending Violence Association of BC et le programme Community Coordination for Women's Safety.
Comité consultatif sur la gestion de la diversité auprès du commandant divisionnaire
Le commandant de la Division Dépôt préside un comité consultatif qui se veut une tribune de discussion permanente sur le recrutement, la formation et les relations communautaires. Les discussions portent sur les relations interculturelles et d'autres enjeux connexes qui peuvent se présenter.
Comité consultatif national du commissaire sur les Autochtones
Le Comité consultatif national du commissaire sur les Autochtones a été mis sur pied en 1990 pour offrir des conseils stratégiques et une perspective culturelle sur les questions touchant la prestation de services de police autochtones dans tous les territoires et toutes les provinces, sauf l'Ontario et le Québec. Le commissaire de la GRC se réunit avec le Comité deux fois par année. En outre, le commandant divisionnaire dirige des comités semblables dans certaines divisions.
Accent sur les FFADA
En décembre 2014, la GRC a tenu une rencontre en Saskatchewan pour dégager des pratiques exemplaires, permettre l'expression de points de vue divers, trouver des possibilités de financement fédéral et jeter les bases d'une action concertée pour enrayer la violence envers les femmes autochtones.
Ont assisté à cette rencontre des représentants de détachements, des coordonnateurs divisionnaires de la prévention du crime, des partenaires fédéraux et des membres de l'AFAC. En janvier 2014, la GRC, le Service de police d'Edmonton et des ONG ont participé à un colloque de deux jours à Edmonton pour discuter de la violence envers les femmes autochtones et de la prestation d'une formation de sensibilisation à la culture autochtone, notamment pour les intervenants de l'appareil de justice pénale.
Organisations autochtones nationales
Depuis bien des années, la GRC se réunit régulièrement avec les organisations autochtones nationales afin d'entretenir de solides relations de travail avec elles. Les organisations en question sont l'Assemblée des Premières Nations, l'Association des femmes autochtones du Canada, l'Assemblée des peuples autochtones du Canada, l'association Pauktuutit Inuit Women of Canada, le Ralliement national des Métis et l'Association nationale des centres d'amitié.
La GRC et les organisations autochtones nationales se réunissent trois ou quatre fois par année à Ottawa. Ces rencontres ont donné lieu à diverses initiatives conjuguées. Par exemple, la GRC a collaboré avec l'AFAC en vue de l'échange de données sur les cas de FADA où il n'y a eu aucun rapport de police.
Protocoles ou accords conclus entre les divisions et les organisations autochtones
Certaines divisions ont signé des accords avec des organisations autochtones sur les comptes rendus relatifs à des dossiers ou à des enjeux particuliers, les protocoles de communication et les initiatives conjuguées. Ces accords peuvent porter explicitement sur la violence envers les femmes et les filles autochtones ou être de nature plus générale. Le 12 juillet 2016, Perry Bellegarde, chef national de l'APN, et Bob Paulson, commissaire de la GRC, ont signé un protocole d'entente portant principalement sur la réconciliation et l'établissement de relations.
Initiative de refuges sûrs
À la Division D, la GRC a mis en oeuvre une initiative de refuges sûrs (Safe House Initiative) dans une collectivité autochtone. Des résidences dotées d'une ligne téléphonique fonctionnelle arborent une affiche portant la mention « Safe House » afin que les victimes de violence familiale sachent qu'elles peuvent s'y rendre pour appeler la police si elles ont besoin d'aide.
Collaboration avec les groupes voués à la cause des FFADA
La GRC collabore avec diverses organisations qui défendent les intérêts des FFADA à l'échelon national ainsi que dans les divisions et les détachements. Cette interaction peut viser l'examen ou l'évaluation de politiques ou de programmes, l'organisation de veilles commémoratives ou d'autres activités ou la participation à de tels événements, la prestation d'un soutien opérationnel ou en matière d'enquête, ou le lancement d'initiatives de sensibilisation. Dans les détachements qui ont des dossiers de FFADA, les membres réguliers peuvent présenter des exposés sur ces dossiers.
Prévention de la criminalité chez les jeunes
Programme Bouclier autochtone
Le programme Bouclier autochtone vise à prévenir l'abus d'alcool ou d'autres substances par l'enseignement de modes de vie sains. Il s'adresse aux enfants de la cinquième à la huitième année.
Corps de cadets
Le programme des corps de cadets est géré en partenariat avec des collectivités autochtones et métisses ciblées qui souhaitent créer un corps de cadets. Il s'adresse aux jeunes à risque de 12 à 18 ans, mais la candidature de cadets plus jeunes peut être étudiée. La création d'un corps de cadets exige un important engagement de la part des membres réguliers participants de la GRC et de la collectivité. Les membres de la GRC font office de mentors et d'animateurs, mais ils n'offrent aucune aide financière dans le cadre du projet. Le programme des corps de cadets est un bon moyen d'empêcher les jeunes de se tourner vers un gang. Il les aide à renforcer leur estime de soi, leur donne un sentiment d'appartenance et leur inculque une certaine discipline. Le fait de porter un uniforme leur permet d'être reconnus et leur donne un sentiment de fierté.
Camps et conférences pour filles et adolescentes autochtones
Des camps de fin de semaine et des camps d'une semaine sont organisés en collaboration avec divers partenaires à l'intention des filles ou des adolescentes autochtones à risque afin de développer leurs qualités de leader, de leur donner de l'assurance et de favoriser leur autonomisation. Un camp de ce genre a notamment été organisé pour des filles venant de foyers de groupe de la province. Les enfants pris en charge par le système de protection de l'enfance courent un risque accru d'exploitation. Dans d'autres divisions, des conférences d'une semaine organisées à l'intention des jeunes autochtones portent sur les effets de la violence (y compris familiale), la toxicomanie, l'intimidation, le VIH et les maladies transmissibles sexuellement, les gangs et les relations saines.
Enfants pris en charge par les services de protection de la jeunesse
Des membres réguliers de la GRC participent à des activités centrées sur les enfants pris en charge par les services de protection de la jeunesse, par exemple à des pique-niques qui leur offrent la possibilité de rencontrer des enfants à risque dans un contexte social non menaçant.
Seeing Oneself
En vigueur à la Division F, le programme Seeing Oneself est une initiative de prévention et d'intervention précoce axée sur la personnalité, qui vise à réduire l'abus d'alcool et d'autres substances chez les jeunes ainsi que les comportements antisociaux qui en découlent, en agissant directement sur les motivations de chaque jeune et en l'aidant à renforcer ses habiletés d'adaptation de manière ciblée.
Déjudiciarisation pour les jeunes
Des policiers éducateurs travaillent directement auprès des jeunes dans les écoles et les centres jeunesse. Ils peuvent aussi participer à des séances de justice réparatrice qui visent à aider des jeunes qui ont des démêlés avec la police.
Atouts favorisant le développement des adolescents
La recherche démontre que les jeunes qui présentent le plus d'atouts favorisant leur développement sont les moins susceptibles de se livrer à quatre types de comportements à risque élevé, soit l'abus d'alcool, la violence, la consommation de drogues illicites et l'activité sexuelle. Des ateliers sont présentés aux collectivités et au personnel policier afin de faire connaître aux policiers et à leurs partenaires les atouts préliminaires qui aident les jeunes à acquérir plus facilement l'éventail complet des 40 atouts favorisant le développement des adolescents et d'être ainsi bien préparés à la vie sur les plans scolaire, social et affectif.
Formation
Formation à l'intention de tous les employés de la GRC
Tous les employés de la GRC, y compris les membres de la GRC, les fonctionnaires et les membres civils, sont tenus de suivre deux cours liés à la violence et au respect en milieu de travail : Prévention de la violence en milieu de travail et Respect en milieu de travail.
Formation à l'intention des membres
Formation sur le savoir-faire culturel
Le savoir-faire culturel des membres de la GRC est accru au moyen de formations visant à leur transmettre un solide bagage de connaissances relatives à la culture et à l'histoire des peuples autochtones. On leur présente d'abord des modules de sensibilisation aux différences culturelles lors de leur formation de recrue à la Division Dépôt. Les cadets de la GRC reçoivent une formation d'introduction à l'éthique, aux services de police sans préjugés, à la Loi canadienne sur les droits de la personne, au harcèlement, à la discrimination, aux forums de justice communautaire et aux crimes haineux dans une perspective de besoins des clients. Ces thèmes reviennent pendant le reste du programme de formation dans le cadre de discussions, d'exercices de simulation sur papier et de jeux de rôles pratiques. Les exercices effectués en classe permettent aux cadets de comprendre les aspects importants des droits, de l'histoire, de la culture et des services de police des Autochtones. La formation porte notamment sur les traités, la Loi sur les Indiens, les pensionnats, les revendications territoriales et l'autonomie gouvernementale des Autochtones.
Une fois sortis de la Division Dépôt, après avoir terminé six mois de formation en cours d'emploi, les nouveaux gendarmes sont tenus d'élaborer un plan d'apprentissage postérieur au Programme de formation pratique. Le plan d'apprentissage comprend la réussite du cours Comprendre les Autochtones et les Premières Nations. Ce cours se veut un complément à la formation donnée à la Division Dépôt. Il explique comment les Autochtones perçoivent leurs relations avec la terre, fait l'historique des traités conclus avec eux et décrit leur culture ainsi que son influence sur leurs modes de vie, leurs façons de communiquer et leurs points de vue. La réussite du cours fait l'objet d'un suivi trimestriel à la Direction générale à Ottawa. En guise de rappel, des rapports trimestriels sont envoyés à la Division aux fins de la prise de mesures. Les trois divisions du Nord ont rendu obligatoire le cours Comprendre les Autochtones et les Premières Nations pour toutes les catégories d'employés. Le taux d'achèvement moyen du cours est de 77 %. Il est impossible d'obtenir un taux de 100 % puisque la GRC embauche environ 25 nouveaux gendarmes par semaine.
La GRC offre à ses membres pas moins de 29 programmes d'apprentissage qui font connaître ou qui abordent la culture autochtone. Ce nombre inclut des cours et des programmes où les membres de la GRC sont formés pour présenter du matériel pertinent sur le plan culturel. Certaines divisions ont créé des formations propres aux cultures et aux peuples autochtones présents sur leur territoire. Ainsi, la Division B offre une formation sur les Innus et les Inuits du Labrador, la Division V, sur les Inuits, et les Divisions J et H, sur les Malécites et les Mi'kmak. Il y a également des cours propres aux Autochtones dans les Divisions E, G, D, F, K et M.
Cours adaptés à la division sur les cultures autochtones
Quatre divisions de la GRC offrent un atelier sur les perceptions des Autochtones conçu en fonction des groupes autochtones présents sur leur territoire. Les membres de la GRC affectés à des détachements qui fournissent des services de police à des collectivités autochtones doivent suivre cette formation. La GRC offre aussi, par l'intermédiaire du Collège canadien de police, de la formation à l'intention des policiers de première ligne qui travaillent dans des collectivités aux prises avec des problèmes de violence familiale chez les Autochtones. Le cours intitulé Solutions intégrées en matière de prévention de la violence et des mauvais traitements interpersonnels est offert aux membres de tous les organismes d'application de la loi, y compris les services de police provinciaux, municipaux et autochtones, les services sociaux, les services correctionnels et l'Agence des services frontaliers du Canada. Ce cours favorise la compréhension de la violence interpersonnelle et de la maltraitance dans les collectivités autochtones, et présente des stratégies pour mobiliser les ressources communautaires afin de combattre ces problèmes.
Formation sur la violence familiale adaptée à la division
La GRC offre aussi des cours et des séances de formation axés sur les sujets de préoccupation propres à chaque division, par exemple les problèmes de toxicomanie ou de santé mentale dans un contexte de violence familiale.
Cours sur les enquêtes visant des incidents de violence adaptés à la division
Bien des divisions offrent des cours obligatoires ou facultatifs sur la violence familiale et la violence envers les femmes qui sont conçus en fonction des collectivités servies. Ces cours portent notamment sur l'évaluation des risques et la planification des mesures de sécurité, la façon de mener une entrevue judiciaire avec un enfant, l'évaluation interorganismes des dossiers et les enquêtes sur l'exploitation sexuelle d'enfants, la maltraitance d'aînés ou les cas d'agression sexuelle.
Formation pour les cadets sur la violence familiale
Un module complet (le septième) du programme de formation des cadets est consacré à la violence au foyer. Il comprend environ deux heures de formation en ligne, neuf heures de formation en classe, sept heures de jeux de rôles à partir de scénarios et un exposé de deux heures sur la violence familiale présenté par un animateur non policier. Sept des onze divisions de la GRC qui fournissent des services de police contractuels offrent aussi une formation obligatoire sur les enquêtes visant des cas de violence dans les relations.
Cours d'enquête sur les incidents de violence familiale
Un grand nombre de policiers, d'intervenants de l'appareil de justice, de victimes et de fournisseurs de services sociaux de la Colombie-Britannique ont participé à l'élaboration de ce cours. Le Réseau canadien du savoir policier en a par la suite modifié le contenu en consultation avec la GRC afin de créer un cours d'apprentissage en ligne utile aux provinces et aux territoires; résultat, chaque province ou territoire peut adapter le programme en fonction de ses besoins particuliers. À l'heure actuelle, le contenu du cours est propre à la province dans les Divisions E, D, F, J et K.
Traite de personnes et exploitation sexuelle
Les membres de la GRC sont formés pour repérer les victimes potentielles de traite de personnes ou d'exploitation sexuelle par la prostitution. La formation qui leur est donnée à ce chapitre leur fournit de l'information sur les accusations, les services aux victimes, les lois ainsi que les travaux de recherche et d'évaluation se rapportant à la traite de personnes. Le cours est offert par l'entremise du Collège canadien de police.
Solutions intégrées en matière de prévention de la violence et des mauvais traitements interpersonnels
Ce programme intensif de formation permet aux participants de comprendre en profondeur la violence familiale et offre aux superviseurs et aux agents de première ligne qui travaillent dans les communautés autochtones touchées par des problèmes de violence familiale l'occasion de perfectionner leurs connaissances et compétences en la matière. Il est conçu pour aider les policiers à comprendre pourquoi la violence interpersonnelle et la maltraitance sont si répandues dans les collectivités autochtones ainsi qu'à cibler, outiller et mobiliser les collectivités et les organismes concernés afin d'élaborer avec eux des stratégies de réduction et de prévention de la violence. Le cours est offert par l'entremise du Collège canadien de police.
Formation sur la gestion des cas graves
La liste de cours suivante donne un aperçu de la formation offerte sur la gestion des cas graves :
- Gestion des cas graves : chef d'équipe
Ce cours de huit jours prépare des enquêteurs expérimentés à relever les défis inhérents aux cas graves en leur transmettant les connaissances et les compétences nécessaires sur le plan juridique ainsi qu'en matière d'analyse et de gestion. - Techniques d'enquête sur les crimes graves
Ce cours de dix jours permet aux participants d'acquérir les connaissances, les compétences et les habiletés nécessaires à l'emploi de techniques avancées pour enquêter sur certaines des infractions les plus graves prévues au Code criminel. Il met l'accent sur le rôle de l'enquêteur principal et présente différents modèles décisionnels qui influent sur le rythme, le déroulement et l'orientation d'une enquête. - Cours sur la divulgation
Ce cours avancé de cinq jours apprend aux policiers comment bien gérer la divulgation de dossiers d'enquête à l'aide de systèmes de gestion de dossiers papier et électroniques, ce qui leur permet de répondre efficacement aux demandes de divulgation des avocats de la Couronne et de la défense. - Cours sur les fondements de la coordination des dossiers
Ce cours de cinq jours permet aux participants d'acquérir des connaissances et des compétences de base en ce qui concerne la coordination de dossiers dans le cadre d'enquêtes sur des cas graves. - Cours en ligne sur la gestion des cas graves
Ce cours permet aux participants d'acquérir une bonne connaissance de base de la gestion des cas graves; il s'agit maintenant d'un préalable obligatoire au Cours sur les fondements de la coordination des dossiers et au Cours avancé sur la divulgation.
Formation sur les biens immobiliers matrimoniaux
La Loi sur les foyers familiaux situés dans les réserves et les droits ou intérêts matrimoniaux vise à faire en sorte que les femmes, les enfants et les familles vivant dans une réserve des Premières Nations aient les mêmes droits matrimoniaux que ceux qui vivent ailleurs. La Loi protège les couples, plus particulièrement les femmes, en cas d'échec de la relation ou de décès du conjoint ainsi que dans les situations de violence familiale. Ce guide de ressources aide les agents de la paix qui travaillent dans des réserves à consulter les articles particuliers de la Loi et à les appliquer. Il comprend des renseignements généraux au sujet des dispositions législatives ainsi qu'un ordinogramme/outil de travail qui aident les policiers à déterminer le moment et la façon d'appliquer les dispositions législatives. La GRC a élaboré une formation sur la Loi à l'intention de tous ses employés. Cette formation est également offerte aux autres corps policiers par l'intermédiaire du Réseau canadien du savoir policier. De 2014 à 2018, Sécurité publique Canada fournira une aide financière sous forme de contribution pouvant aller jusqu'à 870 000 $ à un bénéficiaire admissible du Programme de police des Premières Nations. Ces fonds serviront à concevoir de la formation pour aider les services de police autres que la GRC qui travaillent auprès de collectivités autochtones à comprendre les modalités d'application de la nouvelle loi.
Formation relative aux enquêtes sur les personnes disparues
Le Centre national pour les personnes disparues et restes non identifiés a conçu des programmes de formation en ligne à l'intention des enquêteurs en matière de personnes disparues. Cinq cours sont offerts à tous les organismes d'application de la loi :
- Adultes disparus – niveau un (enquêteur);
- Enfants disparus – niveau un (enquêteur);
- Restes non identifiés – niveau un (enquêteur);
- Enlèvement d'enfants – Alerte AMBER (projet pilote et formation spécialisée);
- Enlèvement d'enfants – législation applicable et dépôts d'accusations criminelles.
Enquêtes en matière de personnes disparues
Le groupe Politiques opérationnelles et Conformité, qui relève des Services de police contractuels et autochtones de la Direction générale, en est aux étapes finales de l'élaboration d'un cours d'enquête sur les personnes disparues. Le cours sera disponible en ligne et comprendra un module sur les Autochtones. Le cours devrait être finalisé au printemps 2017. Cette formation sera liée à la politique nationale et sera obligatoire pour tous les membres de la GRC qui enquêtent sur des cas de personnes disparues et pour ceux qui supervisent ou qui encadrent ces membres.
Formation de superviseurs
Ces programmes sont conçus pour maximiser les compétences en leadership et le potentiel des employés afin de mieux les outiller pour qu'ils puissent s'acquitter de leurs tâches et atteindre les objectifs de l'organisation. L'objectif est d'offrir une voie vers le perfectionnement en leadership pour tous les employés de la GRC et de former une relève qualifiée pour l'avenir.
- Cours de moniteur de formation pratique
Ce cours de trois jours permet aux participants d'acquérir les connaissances et les compétences requises pour encadrer et évaluer efficacement des membres subalternes pendant le Programme de formation pratique, qui prépare les nouveaux membres de la GRC à exercer leurs fonctions de policier avec l'aide d'un moniteur principal et de moniteurs secondaires, s'il y a lieu, dans le détachement auquel ils sont affectés. - Programme de perfectionnement des superviseurs
Ce programme de perfectionnement en leadership axé sur les compétences forme et soutient toutes les catégories d'employés de la GRC qui passent de collaborateurs individuels à superviseurs. Le Programme utilise une combinaison de méthodes axées sur l'apprentissage par problème afin de perfectionner les compétences en supervision et en leadership. Les participants doivent mettre en oeuvre une stratégie de plan d'amélioration du rendement au sein de leur équipe pour accroître la capacité de l'unité et améliorer ainsi la prestation de services aux Canadiens. Le Programme comporte trois phases (cours préalable, cours en classe et application de l'apprentissage en milieu de travail), et il faut généralement de huit à douze mois pour le terminer. Il vise principalement les superviseurs qui sont nouveaux ou déjà en poste. - Cours d'administration policière supérieure
Ce cours de treize jours offert par le Collège canadien de police permet aux gestionnaires policiers d'acquérir les compétences nécessaires pour assurer une gestion efficace qui tient compte des besoins courants de la collectivité et de l'organisation policière. Les participants ont l'occasion d'apprendre comment améliorer et adapter leurs compétences personnelles en gestion et en leadership selon l'évolution des conditions sociales. - Programme de perfectionnement des gestionnaires
Le Programme de perfectionnement des gestionnaires est un programme de perfectionnement en leadership axé sur les compétences. L'objectif du Programme est d'améliorer les compétences en leadership et en gestion de l'effectif de gestionnaires de la GRC. On présente aux participants une variété de connaissances, de compétences et d'outils pour les aider à réussir dans leur nouveau rôle de gestionnaire. Le Programme est axé sur trois principaux domaines : la gestion par l'action et la réflexion stratégique, la gestion des employés et l'efficacité du leadership personnel. Il est attendu des participants qu'ils mettent en oeuvre un projet et un plan de perfectionnement en leadership. Les participants doivent planifier et mettre en oeuvre un projet du début à la fin en utilisant la réflexion stratégique dans un cadre de gestion de projet, en plus de mettre en oeuvre un plan de perfectionnement en leadership en milieu de travail. Le Programme comporte trois phases (cours préalable, cours en classe et application de l'apprentissage en milieu de travail), et il faut généralement dix mois pour le terminer. Le Programme cible principalement les sous-officiers au rang de sergent. - Programme de perfectionnement des cadres et des officiers
Ce programme de perfectionnement en leadership axé sur les compétences met l'accent sur l'amélioration de la capacité en leadership et en gestion de l'effectif de la direction de la GRC. Le Programme s'appuie sur une approche d'apprentissage hybride qui inclut l'apprentissage en ligne, l'instruction en classe, l'autoperfectionnement et des activités d'application au travail. Il est attendu des participants qu'ils mettent en oeuvre une initiative de changement stratégique de même qu'un plan de perfectionnement en leadership et qu'ils contribuent au perfectionnement des compétences en leadership de leurs employés. Le Programme comporte trois phases (cours préalable, cours en classe et application de l'apprentissage en milieu de travail), et il faut généralement dix mois pour le terminer. Tous les nouveaux officiers brevetés (jusqu'au grade d'inspecteur) et les cadres de direction nouvellement promus au niveau EX 01 (membres civils ou fonctionnaires) qui occupent ce grade ou ce niveau depuis au moins un an doivent réussir le Programme de perfectionnement des cadres et des officiers.
Formation et soutien pour les recrues autochtones
Programme de mentorat pour les Autochtones
Le Programme de mentorat pour les Autochtones jumelle des membres de la GRC autochtones chevronnés avec des recrues de la Division Dépôt qui se sont identifiées comme étant Autochtones. Le Programme, lancé en 2015, compte plus de 50 mentorés et 150 mentors bénévoles. L'objectif est d'augmenter le nombre de recrues autochtones au sein de la GRC, ce qui favorisera la diversité de l'effectif et aidera l'organisation à mieux représenter les quelque 600 collectivités autochtones où elle est présente.
Programme de formation des aspirants-policiers autochtones
Le Programme de formation des aspirants-policiers autochtones est un programme de la GRC appuyé à l'échelle nationale qui encourage les Autochtones âgés de 19 à 29 ans à envisager une carrière dans les forces de l'ordre en leur offrant un emploi d'été à la GRC. Environ 32 jeunes autochtones sont sélectionnés au Canada pour participer à une séance d'orientation et à un cours de formation de trois semaines à la Division Dépôt.
Formation, ateliers et séances de sensibilisation auprès des collectivités et des particuliers
Formation jeunesse autochtone – Mises en garde sur l'utilisation des réseaux sociaux
La Division C a élaboré un atelier de sensibilisation visant la jeune population métisse et autochtone du Québec. Cet atelier a pour but de sensibiliser les jeunes autochtones aux risques liés à l'utilisation des réseaux sociaux, principalement la traite de personne, le recrutement par des gangs (ou le crime organisé) et les crimes d'ordre sexuels. L'atelier sera présenté aux jeunes dans les collectivités autochtones à partir de 2016-2017.
Intimidation et cyberintimidation
L'intimidation, en personne ou en ligne, peut avoir des conséquences graves pour les victimes. Des ateliers sur l'intimidation et la cyberintimidation présentent des stratégies de prévention, de protection, de dénonciation et de sécurité sur Internet.
Enfants et adolescents
La GRC collabore avec de nombreux spécialistes et conférenciers afin de présenter des ateliers dans les écoles primaires et secondaires. Ces ateliers peuvent notamment porter sur la violence familiale et l'exploitation sexuelle (y compris les traumatismes qui se perpétuent de génération en génération), la cyberprédation et les dangers auxquels on s'expose lorsqu'on consomme de la drogue ou de l'alcool au point de perdre ses capacités. La sensibilisation, la prévention et la dénonciation font partie des sujets abordés. Des conférenciers sont souvent invités à parler de leurs propres expériences et de la façon dont ils s'en sont sortis. Programme de formation des aspirants policiers autochtones
Drogues, alcool et dépendances
L'abus de médicaments d'ordonnance, de drogues illicites ou d'alcool présente de fortes corrélations avec la violence familiale, les agressions sexuelles et l'exploitation sexuelle. Des ateliers sur le lien entre la consommation de substances et la violence sont présentés aux jeunes et à l'ensemble de la collectivité.
Sécurité des aînés
Les ateliers qui s'adressent aux aînés autochtones mettent l'accent sur la sécurité financière et personnelle. On y aborde le vol d'identité, la fraude, les escroqueries, la sécurité sur Internet, les pratiques bancaires sûres, la prévention des chutes, la consommation de substances, le jeu, la planification successorale, la prudence au volant, la préparation aux situations d'urgence, la sécurité-incendie, la sécurité à scooter et la maltraitance des personnes âgées.
Violence familiale et traumatismes historiques
Des ateliers et des séances de formation présentés par des intervenants de première ligne, des aînés, des coordonnateurs de services aux victimes, des membres de la communauté ou des membres réguliers de la GRC mettent l'accent sur les causes profondes et les répercussions de la violence. Il est question autant des traumatismes historiques qui se perpétuent de génération en génération que des traumatismes personnels. L'objectif est de faire participer les hommes et les garçons autochtones à la prévention de la violence et d'outiller les femmes et les filles autochtones afin qu'elles soient en mesure de dénoncer les incidents de violence et d'obtenir du soutien.
Formation de première ligne sur la violence familiale
Une formation est offerte aux membres de collectivités autochtones qui peuvent se trouver devant des situations de violence familiale dans le cadre de leur travail, dans une réserve ou ailleurs. Des spécialistes présentent la formation tandis que des membres de la GRC offrent des conseils et un soutien linguistique.
Violence familiale
La GRC, ses groupes des services aux victimes et ses agents de la prévention criminelle font de la sensibilisation à la violence familiale, y compris au sujet de sa nature cyclique et du récidivisme qui y est associé. Par suite de ces efforts, la police a constaté que les gens faisaient appel à elle pour intervenir dans des situations de conflit avant qu'une agression soit commise. Parmi les divers ateliers offerts sur le sujet, les conférences sur le thème des relations saines connaissent une grande popularité dans toutes les divisions.
Autonomisation et sécurité des filles
La GRC collabore avec divers organismes tels que le programme Go les filles! des Grands Frères et Grandes Soeurs afin d'encourager l'autonomisation des filles, de renforcer leur estime de soi et de leur donner de l'assurance avant qu'elles atteignent l'adolescence.
Traite de personnes et exploitation sexuelle
Ces séances portent notamment sur les exploiteurs qui cachent leurs intentions sous des galanteries (l'effet Roméo), sur les activités de recrutement pratiquées par les gangs à des fins d'exploitation sexuelle et sur les autres voies qui peuvent mener à l'exploitation. Les affiches et les trousses d'outils de la campagne « Je ne suis pas à vendre » de la GRC sont utilisées pour ces ateliers.
Santé mentale des jeunes
Les membres de la GRC, les agents de prévention criminelle ou les intervenants en services aux victimes de la GRC repèrent les adolescents et les jeunes adultes dans leur collectivité qui peuvent avoir besoin de services de santé mentale. Les discussions en la matière ont lieu dans un espace sécurisant, et des services d'aiguillage et de soutien sont fournis. Les objectifs sont de prévenir la criminalité et le suicide et d'assurer la sécurité des adolescents et des jeunes adultes à risque.
Autodéfense et arts martiaux
Des membres de la GRC offrent bénévolement des cours d'autodéfense ou d'arts martiaux à des enfants et à des adolescents à risque d'exploitation ou de suicide. D'autres membres de la GRC entraînent des jeunes dans le cadre de diverses activités sportives.
Agressions sexuelles et contacts sexuels
Des membres de la GRC fournissent de l'information aux jeunes du secondaire sur les agressions sexuelles, les contacts sexuels et le consentement.
Prévention du suicide et interventions en la matière
Des ateliers et des séances de formation comme la Formation appliquée en techniques d'intervention face au suicide apprennent aux participants comment intervenir auprès d'une personne qui risque de se suicider. Les membres et les employés de la GRC des stations de transmissions opérationnelles peuvent recevoir cette formation.
Formation sur les pratiques tenant compte des traumatismes
Une formation a été élaborée à l'intention des équipes d'intervention en cas de crise, de la police et des autres professionnels concernés sur l'emploi de pratiques tenant compte des traumatismes pour composer avec les cas de violence familiale, les victimes de crimes, le viol, les cas de suicide et les dépendances chimiques.
Services aux victimes
Des séances animées par des intervenants spécialisés en services aux victimes donnent un aperçu de l'appareil de justice pénale et des programmes sociaux offerts aux femmes autochtones dans leur collectivité. Le programme vise par ailleurs à éliminer les obstacles à la déclaration des cas de violence sexuelle ou familiale ainsi qu'à accroître l'accès aux services de soutien. Certaines séances mettent l'accent sur les comportements et les choix qui favorisent la sécurité, par exemple la prudence dans les déplacements et l'acquisition de connaissances sur la traite de personnes, la violence sexuelle et la violence familiale.
Autres initiatives
Sensibilisation au phénomène des FFADA et activités commémoratives connexes
Activités communautaires à l'appui de la cause des FFADA
De nombreuses collectivités organisent des activités pour soutenir la cause des FFADA et la lutte contre la violence envers les femmes, y compris des marches, des services commémoratifs et des veilles. Des membres et des employés de la GRC participent à ces activités par solidarité à l'égard du mouvement de prévention de la violence envers les femmes et pour soutenir les familles des FFADA.
Veilles
Chaque année, l'Association des femmes autochtones du Canada organise des veilles de Soeurs par l'esprit qui se tiennent partout au pays le 4 octobre afin d'honorer et de commémorer les femmes et les filles autochtones qui sont portées disparues ou ont été assassinées. Le 6 décembre de chaque année, des activités ont lieu à la mémoire de toutes les femmes victimes de violence, y compris les 14 femmes qui ont perdu la vie lors du massacre commis à l'École polytechnique en 1989.Des membres et des employés de la GRC participent à ces activités par solidarité à l'égard du mouvement de prévention de la violence envers les femmes et pour soutenir les familles des FFADA. La fondation Take Back the Night tient aussi des veilles et d'autres activités à l'échelle du pays, habituellement à l'automne.
Coordination et financement fédéraux
Initiative de lutte contre la violence familiale
En tant que partenaires de l'Initiative de lutte contre la violence familiale du gouvernement du Canada, les Services nationaux de prévention du crime de la GRC reçoivent des fonds annuels qu'ils distribuent aux détachements, aux organismes communautaires sans but lucratif ainsi qu'aux partenaires municipaux, provinciaux et territoriaux afin de soutenir les mesures communautaires ayant trait à la violence dans les relations, aux besoins des victimes et à la formation sur les enquêtes relatives aux agressions sexuelles. La GRC gère les fonds octroyés au titre de l'Initiative en collaboration avec les détachements du pays. Les détachements sont admissibles à recevoir une aide financière d'au plus 50 000 $, et les organismes peuvent recevoir une subvention d'au plus 25 000 $ à l'appui d'activités visant à empêcher les récidives chez les groupes à risque élevé, d'initiatives de prévention du crime dans les collectivités autochtones, d'activités publiques (conférences, ateliers, etc.) favorisant la sensibilisation à la violence familiale, d'activités visant à venir en aide aux victimes d'actes criminels ou d'initiatives soutenant les activités d'application de la loi de la GRC. Depuis 2015-2016, la priorité est accordée aux projets communautaires autochtones, qui représentent environ 50 % des projets financés.
Refuges pour Autochtones
Au Canada, il existe plus de 625 foyers d'accueil d'urgence ou de transition pour les femmes et les enfants qui cherchent à fuir une situation de violence. Trente-deux de ces foyers se trouvent dans des réserves, et certains d'entre eux fournissent aussi des services à des populations situées hors réserve ou en milieu rural. Dans certaines régions, on trouve des foyers d'accueil d'urgence ou de transition qui s'adressent spécialement à une clientèle autochtone. Ces foyers peuvent se trouver dans un secteur qui relève ou qui ne relève pas de la compétence de la GRC, mais dans une province ou un territoire où la GRC fournit des services de police. Lorsqu'un foyer de ce genre se trouve dans un secteur qui ne relève pas de la compétence de la GRC, il y a généralement communication entre le quartier général divisionnaire et le foyer, et des membres de la GRC siègent parfois au conseil d'administration.
ANNEXE A: Initiatives de lutte contre la violence envers les femmes dans les divisions de la GRC
Initiatives | Div. E | Div. K | Div. F | Div. D | Div. B | Div. J | Div. H | Div. L | Div. M | Div. G | Div. V | Div. O | Div. CFootnote 7 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Saisies d'alcool | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Conditions, engagements et interventions connexes | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Tribunaux ou programmes de déjudiciarisation | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Statistiques des détachements sur la violence familiale | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Ciblage des femmes à risque élevé | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |||
Modèle de carrefour et de centre de responsabilité | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Coordination interorganismes en matière de violence familiale | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Liaison avec les familles des FFADA | X | X | X | X | X | X | |||||||
Coordonnateur des dossiers sur les personnes disparues | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Traitement des contrevenants | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Réintégration de libérés conditionnels | X | X | X | X | |||||||||
Justice réparatrice | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Équipes de gestion des risques | X | X | X | X | |||||||||
Déclaration à un tiers | X | X |
Initiatives | Div. E | Div. K | Div. F | Div. D | Div. B | Div. J | Div. H | Div. L | Div. M | Div. G | Div. V | Div. O | Div. C |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Programme Bouclier autochtone | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Dialogue avec les bandes sur la violence familiale | X | X | X | X | X | X | |||||||
Corps de cadets | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Camps et conférences pour filles et adolescentes | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Enfants pris en charge par les autorités provinciales | X | X | X | ||||||||||
Comités consultatifs communautaires | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Activités communautaires à l'appui de la cause des FFADA | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |||
Initiative sur les disparitions à répétition | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Planification concertée | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Plans de sécurité communautaire | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Aînés et grands-parents | X | X | X | X | |||||||||
Sécurité des armes à feu | X | X | X | X | |||||||||
Interventions en matière d'autostop | X | X | X | ||||||||||
Matériel en langue autochtone | X | X | X | X | |||||||||
Campagnes locales dans les médias sociaux | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Campagnes nationales dans les médias sociaux | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |||
I am a kind man | X | X | X | X | |||||||||
Moose Hide | X | X | X | X | X | X | |||||||
Walk a mile in her shoes | X | X | X | X | X | ||||||||
We Can! | X | ||||||||||||
Ruban blanc et ruban violet | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Agent de liaison avec les Autochtones en milieu urbain | X | X | X | ||||||||||
Coordonnateur des services aux victimes | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Veilles | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Camp de guerriers pour hommes | X | ||||||||||||
Collaboration avec les groupes qui soutiennent la cause des FFADA | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Déjudiciarisation pour les jeunes | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
Atouts favorisant le développement | X | X | X | X | X |
Initiatives | Div. E | Div. K | Div. F | Div. D | Div. B | Div. J | Div. H | Div. L | Div. M | Div. G | Div. V | Div. O | Div. C |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Enfants et adolescents | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Intimidation et cyberintimidation | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Drogues, alcool et dépendances | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Sécurité des aînés | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Violence familiale | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
Violence familiale et traumatismes historiques | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Formation de première ligne sur la violence familiale | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Autonomisation et sécurité des filles | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Traite de personnes et exploitation | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Santé mentale des jeunes | X | X | X | X | X | X | |||||||
Autodéfense et arts martiaux | X | X | X | X | |||||||||
Agressions sexuelles et contacts sexuels | X | X | X | X | X | X | |||||||
Prévention du suicide et interventions en la matière | X | X | X | X | X | X | |||||||
Services aux victimes | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Formation sur les pratiques tenant compte des traumatismes | X | X | X | X |
Initiatives | Div. E | Div. K | Div. F | Div. D | Div. B | Div. J | Div. H | Div. L | Div. M | Div. G | Div. V | Div. O | Div. C |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Projets financés dans le cadre de l'Initiative de lutte contre la violence familiale | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Refuges pour Autochtones | X | X | X | X | |||||||||
Accords avec des organisations autochtones | X | X | X | X | X | X | X | X | X |
ANNEXE B : Carte des divisions de la GRC
Working Together to End Violence Against Indigenous Women and Girls National Scan of RCMP Initiatives May 2017
Introduction
The Royal Canadian Mounted Police (RCMP) is committed to the prevention of violence against women. As frontline police officers, we know that Indigenous women are at greater risk of being victimized; because of this, the RCMP Commissioner called for more research on this issue. The resulting 2014 Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview, and the subsequent 2015 Update to the National Operational Overview, provided the most comprehensive and accurate statistics available to date on the extent of the problem of Missing and Murdered Indigenous Women and Girls (MMIWG), incorporating data from police forces Canada-wide.
The 2014 report found 1,181 police-recorded incidents of Indigenous female homicides between 1980 and 2012, and missing Indigenous females dating back to 1951. Of these, there were 164 missing and 1,017 homicide victims, making Indigenous women and girls over-represented among missing and murdered women in Canada. The data also found that police solve almost 90% of homicides of Indigenous women and girls; the clearance rate for Indigenous women was 88% versus 89% for non-Indigenous women. The Statistics Canada Homicide Report, 2014 found that Indigenous women are six times more likely to be the victim of a homicide than are non-Indigenous womenFootnote 1.
Both the Overview and the subsequent Update made another fact clear: in most cases the perpetrators of these crimes were known to their victims. The most likely perpetrator of solved homicides of Indigenous women were acquaintances (30%) and spouses (29%), followed by other categories of relationships such as other family members and other intimate relationshipsFootnote 2. These reports guide our continued efforts, and focus our crime prevention strategies in the communities most vulnerable to violence against Indigenous women.
This report provides a summary of family violence, violence prevention, MMIWG and related initiatives conducted or participated in by the RCMP at the national, divisional and detachment levels. Annex A provides greater detail on the initiatives by division in which the RCMP has policing jurisdiction. Annex B provides a map of RCMP jurisdictions.
There are three broad types of initiatives. The first involves policing, investigations or the justice system. The second relates to outreach and prevention activities (as part of the outreach, RCMP employees participate or hold short-term workshops and presentations on crime prevention topics for specific audiencesFootnote 3. These have been identified separately for clarity). Finally, there are special initiatives such as shelters specifically for Indigenous women and children seeking refuge from violence, which are outlined under "Other Initiatives."
While the RCMP is only one partner among many agencies that must work to improve this issue, we are cognizant of the key role we play in Canada's communities. A collective focus on healthy familial relationships, particularly in vulnerable communities, is needed to mitigate violence towards Indigenous women. We remain committed to not only resolving outstanding cases and providing justice for families, but striving to prevent future tragedies from occurring.
Policing, Investigative and Justice Initiatives
Alternative Service Models
Community Constable Program
The RCMP's operational response is based on cultural awareness and sensitivity to the issues involved in policing Indigenous communities. In order to ensure an appropriate and culturally effective policing response, the RCMP has a number of initiatives in place.
In 2011, the first pilot troop of Aboriginal Community Constables graduated from Depot. This troop was focused on providing an alternative service delivery option in some Indigenous communities in Canada. In 2013, the Senior Executive Committee approved the rebranding of the program as the Community Constable Program and expanded the pilot program to any community to participate. The first troop of Community Constables graduated from Depot, the RCMP's training academy, in Regina, Saskatchewan, in February 2016. There were candidates from Saskatchewan, Manitoba, Northwest Territories and British Columbia in this first troop. An evaluation of the Community Constable Program is scheduled for the 2017-18 fiscal year; at this time, the program remains a pilot.
The Community Constable Program involves armed, uniformed peace officers recruited from the communities they serve. Their primary focus is on crime prevention and building relationships within their communities.
"D" Division
Three Community Constables have been serving in "D" Division since 2013. They were hired through the original Aboriginal Community Constable pilot program. They are now complemented by an additional four Community Constables who completed Depot training in April 2016. The four new Community Constables are Indigenous.
In response to the termination of the federal Band Constable Program, in November 2014, the Government of Manitoba tabled Bill 5, The Police Services Amendment Act (First Nation Safety Officers), creating the First Nation Safety Officer Program. The program contains significant improvements to the former Band Constable Program through a focus on qualifications, training, and a clear legislative foundation and program parameters, as well as defining the relationship between the First Nation Safety Officers and local policing authorities.
Manitoba had 31 First Nation communities that received funding through Public Safety Canada for the Band Constable Program. With the termination of the Band Constable Program, the Province of Manitoba has secured the previous federal funding, and provided additional provincial funding towards establishing the First Nation Safety Officer Program in these communities. Approximately 80 First Nation Safety Officers were trained prior to March 31, 2016. First Nation Safety Officers will assist with community safety, crime prevention, restorative justice and the enforcement of First Nation bylaws, along with select portions of provincial legislation, e.g., Highway Traffic Act, Liquor Control Act.
First Nations Policing Policy and Program
The First Nations Policing Policy was approved in 1991 as the framework for the negotiation of culturally appropriate policing arrangements between the federal, provincial or territorial governments and First Nation and Inuit communities. The policy is intended to provide First Nation and Inuit communities with access to police services that are professional, effective, culturally appropriate and accountable, without prejudice to the provinces or territories that are responsible for policing their respective jurisdictions.
The purpose of the program is to support the provision of police services in First Nation and Inuit communities, where such services are presumed to contribute to the improvement of social order, public security and personal safety, in particular for women, children and other vulnerable groups. The program is intended to enhance public safety in First Nation and Inuit communities; it is not intended to replace police services normally provided by the province or territory. The program supports the provision of professional, dedicated and culturally responsive policing services, and has had a measurable and positive impact on public safety.
The First Nations Policing Policy and Program are currently being reviewed to reflect modern policing and policy landscapes, and ensure the sustainability and effectiveness of the program into the future. This renewal exercise is expected to be completed by March 31, 2018, when current agreements will expire. Consideration will be given to how the Policy and Program can continue to address the needs of vulnerable groups, for instance by preventing violence against women and girls.
Coordination and Cooperation
Aboriginal Combined Forces Special Enforcement Unit
In 2004, "C" Division created an integrated team to focus on organized crime occurring on Indigenous territories or affecting residents of Indigenous communities in Quebec. This team still exists and primarily consists of police officers from the RCMP, the Sûreté du Québec, and various Quebec Indigenous communities. Different police officers from Indigenous communities are rotated through the team every 12 to 24 months. Over the years, the unit has trained and prepared dozens of Indigenous police officers to conduct investigations focusing on organized crime and drug enforcement.
The unit has developed a two-hour awareness workshop on human trafficking with a special emphasis on Indigenous persons. This workshop was given at the 2016 Quebec Aboriginal Chiefs of Police Annual Meeting, which was organized by the Quebec Department of Public Safety.
Hub/Cor Model
The Hub/Cor Model provides immediate, coordinated, and integrated responses through the mobilization of resources to address situations facing individuals and/or families with acutely elevated risk factors, as identified by a range of service providers. The model has decreased crime rates and improved the lives of individuals. The Hub/Cor model is being utilized in "D", "E", "F", "J" and "K" Divisions. It is based on the model first set up in Canada, in Prince Albert, Saskatchewan.
Other communities have employed similar Hub‑type committees. For example, in 2001, four community organizations in Selkirk, Manitoba, became concerned that youth requiring multi-agency involvement were falling through the cracks. Each organization held a piece of the puzzle, but no one had a complete picture. Carefully treading uncharted territory and with the Youth Criminal Justice Act mandating multi-disciplinary approaches, they created a collaborative communication network so that agencies could work together in the best interest of the youth and their families. This collaboration became what is now the Selkirk Team for At-Risk Teens (S.T.A.R.T.) Program. On May 2, 2013, the Coordinator of S.T.A.R.T. attended the House of Commons Standing Committee on Public Safety and National Security to talk about and answer questions about the S.T.A.R.T. model. The model is now being used in four other communities in Manitoba, with growing interest at the national level.
Inter-Agency Family Violence Coordination
The RCMP works with key stakeholders to identify victims at highest risk. Victims can be safely removed from danger while the RCMP investigates the offender. Victims are provided with emotional and financial support. Inter-agency cooperation is key due to certain challenges, including geography and a lack of cell service in some areas. These are mini-Hubs, which utilize the resources available in communities, nearby and further afield, as necessary.
Risk Management Team
Similar to Hubs, the composition of the Risk Management Teams differs by community, but usually it involves representation from the RCMP, Crown Counsel, probation, mental health and addiction counsellors, nurses, Elders, and the Chief and Council, who meet regularly. The group discusses issues and trends and identifies "at risk" community members. Those at risk are typically victims of family violence and/ or those with high risk lifestyles. Interventions are specific to individuals. For example, the group may offer enrollment in addictions treatment, or have conditions placed on an accused to protect the victim from further abuse. Safety plans are put in place where needed prior to court to protect the victims. In other models, families with lower risks are identified, with the permission of the families themselves, and they are referred to intervention teams to assist with resource options.
Third Party Reporting
Third party reporting is an initiative between the RCMP and the Yukon Women's Transition Home to address the fact that sexual assaults are one of the most underreported crimes in Canada. Many victims of sexual assault do not report to police, particularly those from Indigenous communities. Third party reporting is a process where a victim can report a sexual assault to the police anonymously, while at the same time receiving support and assistance. Police are able to evaluate the information and then follow up with the victim by requesting that the third party ask the victim contact a specific police officer.
Western Canada Criminal Operations Officers Missing and Murdered Indigenous Women and Girls and Missing Persons Working Group
RCMP Criminal Operations Officers from western provinces ("D", "E", "F", and "K" Divisions) meet to discuss MMIWG and missing persons investigations in order to identify challenges and gaps and share best practices.
Operational Policy Development, Review and Updates
Operational polices are continually reviewed and updated, and new ones added as necessary. Selected policies are noted below.
Child Abuse: The Child Abuse Policy is currently being updated.
Elder Abuse: The Elder Abuse Policy is new. It is awaiting publication.
Matrimonial Property: The Matrimonial Property Policy is new. It is awaiting publication.
Missing Persons Intake Form: The RCMP has developed a new Missing Persons Intake Form, which will record information to assist in missing persons investigations, and potential future investigations of repeat occurrences. This is a mandatory, national form and will enhance the quality of missing persons investigations across the country. The form is part of the RCMP's National Missing Persons Strategy. The updated Missing Persons policy was published on December 12, 2016. A Missing Persons Investigators course is also being created. This training will be linked to national policy, and will be mandatory for all RCMP members who investigate missing persons, as well as those members who supervise or provide oversight to members who investigate missing persons.
Restorative Justice: The Restorative Justice Policy is new and was published on June 24, 2016. Transgender Persons in Custody: The Transgender Persons in Custody policy is new and was published on July 12, 2016. It addresses transgender persons as they are being taken into RCMP custody, while they remain in RCMP custody, or while being transferred by the RCMP.
Truth and Reconciliation: An analysis of the actions recommended in the Truth and Reconciliation report related to policing and justice is underway. The RCMP is preparing policy in direct response to Call to Action #25, which states: "We call upon the federal government to establish a written policy that reaffirms the independence of the Royal Canadian Mounted Police to investigate crimes in which the government has its own interest as a potential or real party in civil litigation." Furthermore, the RCMP participates on a federal Truth and Reconciliation Working Group which is developing the whole-of-government response to the Calls to Action.
Victim Assistance: The Canadian Victims Bill of Rights came into effect in April 2015. The RCMP kept its employees advised via Frequently Asked Questions and information about the repercussions to the RCMP and how to implement the Canadian Victims Bill of Rights requirements. The Victim Assistance Policy was updated to reflect the Canadian Victim Bill of Rights. The updated version was published on January 1, 2016.
Violence and Abuse in Relationships: The Violence and Abuse in Relationships Policy has been significantly updated and was published on March 2, 2016. Youth Officer: The Youth Officer Policy is new. A Youth Officer, also known as a School Liaison Officer, School Resource Officer, or Youth Liaison, is a RCMP member designated to work with youth, in schools, with parents, and in community agencies to foster positive relationships between youth and the police. It was published on December 30, 2015.
Improving our Understanding of the Issues
Detachment-Specific Family Violence Statistics
Reviewing statistics by detachments allows detachment commanders and crime reduction units to work with local First Nations Chief and Council to identify ways in which services can be provided and for crime prevention initiatives to be targeted specifically at the community needs.
Hitchhiking Studies
The RCMP participates in and partners with experts on a variety of initiatives related to this issue. Detachments in the North District of "E" Division have participated in a multi-year hitchhiking study undertaken by the University of Northern British Columbia. As part of the initiative, GPS devices were provided to commercial carriers along Highways 16 and 97; when a driver observes a hitchhiker, they press a button to log the time, date and coordinates. Detachments along the highways' corridors developed policies which direct RCMP members, when operationally feasible, to make personal contact with people they see hitchhiking. Specifically, these people will be queried in the Canadian Police Information Centre database with their locations noted. These people are also informed of the inherent dangers of hitchhiking. In addition, the Canadian Police Information Centre will continue to be used to ensure there are no outstanding matters (e.g. missing person reports) with respect to the person being checked.
MMIWG Reports
In May 2014, the RCMP published Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview. This report provided the most comprehensive and accurate statistics available about the extent of the problem of MMIWG. Partnering with Statistics Canada and receiving support from 300 police forces across the country, the report found 1,181 police-recorded incidents of Indigenous female homicides between 1980 and 2012, and unresolved missing Indigenous females dating back to 1951. Of these, there were 164 missing and 1,017 homicide victims. The most likely perpetrator of solved homicides of Indigenous women were acquaintances (30%) and spouses (29%), followed by other categories of relationships such as "other family", "other intimate", "stranger" and "unknown." Research also identified the most vulnerable communities across the country for violence against Indigenous females, allowing targeted intervention to where it is most urgently required.
A year later, in June 2015, an update was provided in the 2015 Update to the National Operational Overview. This follow-up report covered only cases in RCMP jurisdiction. Changes in the status of cases from the first report in 2014 were provided: six women had been located; ten homicide cases were cleared by charges; two homicide suspects were confirmed deceased; three homicides were deemed to be accidental death, overdose or suicide; and, one missing person case was deemed a homicide. The update also provided information on cases of MMIWG from 2013 and 2014 in RCMP jurisdictions. There were 17 Indigenous women killed in 2013 and 15 in 2014. These 32 victims made up 38% of the female victims of homicide in RCMP jurisdiction. In those cases, the update report also found that the solve rate was similar between Indigenous females and non-Indigenous females, at 81% and 83% respectively. The report also found that there were 174 Indigenous females missing as of April 2015, across all jurisdictions. Of these, 111 cases are females missing under suspicious circumstances.
Vulnerable Communities
During the research for the 2014 Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview, the most vulnerable Indigenous communities in RCMP jurisdictions were identified. These communities had high rates of police-reported violence against women and children, including sexual assault and family violence. Indigenous leaders requested that these communities not be publicly identified to avoid further stigma; the RCMP has respected this request. The detachments and divisions continue to work with the communities to reduce violent crime.
Major Case Management
Current RCMP national policy defines major cases as cases/investigations that are serious in nature, and due to their complexity, risk and resources require the application of the principles of major case management. This model provides a protocol for managing serious and complex investigations. The model provides a command structure for major cases and a methodology for organizing them. The model provides accountability, clear goals, planning, allocation of resources and control over the speed, flow and direction of the investigation.
National RCMP major case management policy emphasizes the importance of decision-making, intelligence processing, regular reporting and using a database management system. Specifically, the policy states that individual managers, supervisors and investigators must make complete notes documenting their participation, rationale, time, direction and decisions. The "Command Triangle" of management ensures that early consideration is given to intelligence processing, analysis and assignment of the required resources.
The methodology of the model encompasses the following nine essential elements: the command triangle; managerial considerations; crime-solving strategies; leadership and team-building; legal considerations; ethical considerations; accountability; communication; and, partnerships.
Operations
Alcohol Seizures
Some Indigenous communities are designated as "dry", meaning that the band or local council has chosen not to allow alcohol within the community. Regardless of whether a community is dry or not, bootlegged or legally purchased alcohol and illegal substances are smuggled into communities. For fly-in and remote communities, detachments have created positive partnerships with local airlines to increase the detection and seizure of bootlegged alcohol and controlled substances. Alcohol seizures are performed in "D", "G" and "V" Divisions. Additionally, "C" Division works in close collaboration with "V" Division, Canada Post, the Sûreté du Québec, and the Kativik Regional Police Force on an ongoing basis to detect and seize contraband, such as alcohol and illicit drugs, being illegally smuggled to Indigenous territories in Quebec and Nunavut.
Chronic Missing Persons Initiative
The Chronic Missing Persons Initiative with the Missing Persons Coordinator or Unit identifies youth who are chronic (repeat) runaways in order to reduce the frequency, and thus the risk. In some divisions, the initiative is called the Chronic Runaway Initiative. A singular intake form has been created for use within all care facilities which allows information to be available for police, including photographs, when youth go missing from foster care or group homes.
Conditions, Bonds, Breaches
In some detachments, emphasis has been placed on ensuring priority remands. The intent is to reduce the number of violent crimes being perpetrated by offenders out on bail. In other detachments, there has been a focus on managing offenders at high risk to re-offend while they are out on bail by ensuring that breaches are acted upon immediately. It is recognized that there is a small offender population committing the majority of serious crime in the community.
Focus on Women at High Risk
Divisions differ on how women at high risk of exploitation or violence should be approached. In some cases, victim service workers or other civilian members or public service employees liaise with the women themselves and social service providers for exploited women organizations, drop-in centres or homeless shelters. Engagement with the police may also occur in remand, corrections, half-way houses or group homes. Other divisions have RCMP members meet the women directly. In some cases there is a registry of vulnerable persons. RCMP members provide guidance and information to vulnerable youth about the recruitment techniques used by gangs or human traffickers. Detachments may also assist people to develop strategies to avoid or escape sexual exploitation and put safety plans in place. There are many goals: reduce victimization due to human trafficking and exploitation, provide support to those who have, or want to, exit sexual exploitation, gather intelligence and, where appropriate, enforce municipal, provincial and federal statutes. In "B" Division, women at high risk of victimization due to fleeing intimate partner violence are provided prepaid cellular telephones.
Gang Awareness
In 2007, "E" Division Aboriginal Policing Services was the first to create a Recruiting Unit and a Gang Awareness Unit. Since then, they have attended all detachments along Highway 16, with the exception of Kitimat. The unit gives presentations to Indigenous youth and Elders on the dangers, influences, and early warning signs of gang activity within their communities and have assisted in the development of strategies to address these issues. The Aboriginal Policing Services have visited every community along the route in a vigorous campaign to encourage Indigenous people to see the RCMP as a viable career choice. The Aboriginal Recruiter and the Aboriginal Gang Awareness units continue to be active in all Indigenous communities in "E" Division.
In "F" Division, the Crime Prevention/Crime Reduction program incorporates gang awareness into the Aboriginal Shield Program (see below, Youth Crime Prevention), and, along with "F" Division's Aboriginal Policing Services Unit, delivers gang awareness presentations to youth and community groups across the province, with a particular focus on Indigenous communities.
Hitchhiking Interventions
Hitchhiking is a high risk activity. On Highway 16 (the Highway of Tears) in British Columbia, one of the specific recommendations directed at police in a public symposium held in 2005 was to stop and pick up persons who meet the victim profile while patrolling the highway. The RCMP has been doing so where operationally feasible.
Investigative Units
There is no such thing as a "cold case" and the RCMP is committed to bringing much needed answers to the families and friends of victims and the community at large. To that end, the RCMP pursues all investigative avenues in order to resolve cases. The RCMP investigates all cases within our jurisdiction of reported missing and murdered persons regardless of sex, ethnicity, background or lifestyle. Accordingly, resources and investigational tools are assigned according to the circumstances of each caseFootnote 4.
There is a need, however, to address the fact that Indigenous women are at considerably higher risk of violence and homicide. The RCMP is working with policing partners to directly address the issue of missing and murdered persons, including Indigenous women and girls. Joint taskforces collaborate and cooperate in the investigations of missing and murdered persons. The first was Project Evenhanded in "E" Division which looked into missing women in the Vancouver area, ultimately leading to the arrest and conviction of Robert Pickton. There are now three additional, large investigative units in addition to Project Evenhanded. Many of the unsolved homicides and unresolved missing persons cases investigated by these specialized units involve Indigenous people.
Project Evenhanded
Project Evenhanded, the first joint taskforce, began in the spring of 2001. The primary focus of the taskforce was to investigate the disappearances of vulnerable women from the Downtown Eastside of Vancouver. The majority of these missing women were suffering from drug addictions and were exploited in the sex trade.
A strategy was developed based on a multi-phased approach. This included, but was not limited to, a structured file review of solved and unsolved murders, and violent sexual assaults of exploited women and hitchhikers. Based on the reviews, hundreds of persons of interest were identified and crime scene DNA samples were obtained. Evenhanded also collected familial DNA samples for the missing women and DNA from unidentified found human remains in the province. In addition, the team sought to identify all missing exploited women in the province, and to review and complete these investigations. In doing so, Evenhanded's investigations resulted in the identification and arrests of various suspects unrelated to the Pickton case but involving missing women or violence against exploited women.
In February 2002, during the multi-phase approach of this investigation, Pickton came into focus when a search was conducted on his property. This would develop into the largest serial killer investigation in Canadian history. The Pickton investigation would carry on until his conviction in 2007. At the peak of the file there were approximately 270 resources attached to the Pickton investigation. Ultimately, the investigation would cost $250 million, the bulk of which can be attributed to the investigation and prosecution of Pickton.
The investigation into Pickton identified 33 victims whose remains (DNA) were located on his property. Pickton may be responsible for an additional 16 victims, although there is no evidence to support this other than his admission to killing 49 people. The investigation saw several important advances in many areas. For instance, there were developments in crime scene investigation in relation to DNA evidence recovery, and forensic DNA analysis with the introduction of robotics in the laboratory. There were also developments in the use of electronic major case management, which successfully managed and disclosed over two million documents and associated entities.
Key accomplishments of Evenhanded include the conviction of Pickton on six counts of second-degree murder in December 2007. Twenty counts of first- degree murder were stayed by the Crown, and one case was quashed by the Court. The Crown declined to lay further murder charges.
Further, the investigation led to the identification of another killer relative to Project E-Alley, a series of six murders of exploited women in Vancouver in the late 1980s. An offender was identified, but died during the investigation before charges could be laid. In a third set of serial killings, Project E-Valley, the killer of three exploited women remains unidentified.
The investigation into the remaining 33 missing women is complete. Over one hundred women reported as missing to various police agencies were located during Evenhanded. In addition to the homicide cases, numerous historical sexual assaults against exploited women were solved as a result of the submission and development of offender DNA. With the project's conclusion the files have been returned to their respective agencies. The unresolved missing women investigations remain active with their respective police agencies, mainly the Vancouver Police Department. However, any investigation linked to Pickton has now been concluded.
KARE / Pro-Active Team
In the spring of 2003, a vulnerable persons project team was formed in response to numerous human remains found in the Edmonton area. The KARE/Pro-Active Team, a sub-unit of "K" Division's Missing Persons Unit, was originally created to investigate the deaths of several vulnerable missing persons in the Edmonton area. Known to many as "Project KARE" since the unit's inception in 2003, KARE's mandate expanded considerably until its conclusion in March 2014. The team, a model upon which police organizations across the country have based their own vulnerable missing persons units, investigates and reviews files of missing vulnerable persons throughout Alberta.
Today, lessons learned from early KARE cases have led to a holistic approach to identifying and educating those who may be at higher risk of becoming missing persons. Teams canvass, identify and register people engaged in vulnerable lifestyles in various cities in Alberta. This High Risk Registry Program is completely voluntary and the information collected is retained explicitly for the purpose of identification.
Through investigational strategies, KARE strived to prevent or minimize risks such as violence, exploitation, and the murders of vulnerable persons within Alberta. These strategies have been developed throughout the implementation of the program and continue to evolve. KARE advanced significantly since its inception. Its creation also served as a catalyst for the creation of "K" Division's Missing Persons Unit that now encompasses the KARE/Pro-Active Team, Alberta Missing Persons and Unidentified Human Remains initiative and a specialized Victim Services Coordinator. The Missing Persons Unit falls under the Serious Crimes Branch and is strategically linked to the Historical Homicide Unit. In 2014, it ceased to be a stand-alone project. Its resources and infrastructure were normalized into four permanent units: the KARE Pro-Active Unit, Missing Persons and Unidentified Human Remains Unit, Historical Homicide Unit and KARE Victim Services Unit.
The program consists of three main components: collection of personal information, harm reduction/ education and criminal intelligence. Personal engagement between Pro-Active Team members and those living a vulnerable lifestyle have expanded to include regular meetings with those in remand centres, correctional facilities, Protection of Sexually Exploited Children Act homes and social care facilities.
Project E-PANA
A series of missing and murdered young women, apparently at the hands of strangers, occurred along the Highway 16 corridor in northern B.C. in the early to mid-1990s. This is the area known as the "Highway of Tears." Police conducted extensive, unsuccessful investigations. These investigations were scrutinized in 1995 and again in 2004 by a team of criminal profilers, investigators, and staff from the Behavioural Sciences Branch to examine the available evidence for the possibility of serial killer involvement. Team members believed that some of the cases could be linked.
In January 2006, the Unsolved Homicide Unit was directed by RCMP senior management to form a project team to review and investigate cases of murdered and missing women associated with highways in northern British Columbia. The mandate of the project, which came to be known as Project E-PANA, was to determine if a serial killer was responsible for murdering young women moving along major highways in northern British ColumbiaFootnote 5. The secondary goal, regardless of whether or not a serial killer was detected, was to develop investigational plans for all cases which fit E-PANA's criteria, namely:
- The victim was female;
- The victim was engaged in one or more 'high risk' behaviours, i.e., behaviours which would tend to place them in the control of strangers in isolated environments without witnesses, easy avenues of escape or sources of assistance – the primary examples of this would be hitchhiking alone or sexual exploitation through prostitution;
- The victim went missing from, or her body was found near, Highway 16 from Prince Rupert to Hinton, Highway 97 from Merritt to Fort Nelson, or Highways 5 and 24 connecting Valemont and 100 Mile House; and,
- The evidence indicated a stranger attack, i.e., no suspect was seen or identifiable and there was no grounds to believe that death was the result of suicide, misadventure or domestic violence.
E-PANA set about identifying cases which fit these criteria by utilizing the Violent Crime Linkage Analysis System – the primary search tool – supplemented by other police systems: mainly, Canadian Police Information Centre (CPIC), Police Records Information Management Environment (PRIME), Police Information
Retrieval System (PIRS) and the Missing Persons Registry. When even more detail was sought, other protected and open sources of information were used to assist in the decision regarding inclusion or exclusion. After exhaustive research, 18 cases were identified and taken into the project for review and investigation. These involved 13 unsolved murders and five cases of females who were missing and presumed murdered.
The E-PANA investigation began with a two year review of over 700 banker boxes of material emerging from the 18 investigations. All documents were reviewed and entered into a database. To date, over 1,500 persons of interest have been identified, and over 99% of those have been eliminated. This was accomplished through 2,500 interviews, polygraphs and DNA analysis. More than 825 DNA samples were collected for comparison.
E-PANA is in its tenth year of investigation, and much has been accomplished during this time. Garry Handlen has been charged in the murders of Monica Jack (1978) and Kathryn-Mary Herbert (1975, not an E-PANA investigation); these are currently before the courts. Bobby Jack Fowler was identified through DNA for the murder of Colleen Macmillan in 100 Mile House in 1974. Police believe he is also responsible for the murders of Pamela Darlington in Kamloops (1973), and Gale Weys in Clearwater (1973). Fowler died in custody in the United States in 2006 and remains a suspect in several U.S. murders. Garry Taylor Handlen has been charged with the first-degree murder of Monica Jack (1978) and Kathryn-Mary Herbert (1975)Footnote 6.
There are two other investigations where the offenders have been identified but are now deceased. This information has been shared with the victims' families. None of the missing women have been located and investigators are satisfied that there is not just one killer responsible for all the remaining cases.
The E-PANA investigative resources continue to meet with family members of victims, appropriate agencies, and support groups.
Project Devote
The Government of Manitoba, the RCMP and Winnipeg Police Service established Project Devote in 2011 following a review by the Manitoba Integrated Task Force for Missing and Murdered Women. It is a two-pronged approach to addressing unsolved historical homicides and missing person cases where exploited and at-risk persons are believed to have met foul play.
Located in RCMP "D" Division Headquarters in Winnipeg, Project Devote consists of RCMP members and civilian analysts and Winnipeg Police Service police officers, bringing together a team with the necessary knowledge, skills and abilities for these types of investigations.
Project Devote concentrates on investigating 30 unsolved homicides and missing person cases where foul play is suspected, involving exploited and at-risk persons. One case, the disappearance of Myrna Letandre who went missing in 2006, was solved and resulted in the arrest of Traigo Andretti, who was convicted of second-degree murder.
In addition to the investigations, a proactive team has been established to further enhance the on- going efforts of dealing with exploited and at risk persons. The RCMP's Exploited Persons Proactive Strategy team spends time in communities throughout Manitoba to assist women and girls that are currently being exploited or are at increased risk of becoming victims of violent crime in the future.Specialized Positions Within Divisions or Detachments
Aboriginal Liaison Officer
The RCMP has seven Métis Liaison Officers. In the 2016-17 fiscal year, three new Métis Liaison Officers were created. Métis Liaison Officers are currently in "E", "K", "F", "D", "G", "O" and "C" Divisions.
Missing and Murdered Indigenous Women and Girls Family Liaison
A dedicated resource for the families of MMIWG is an important element to ensuring family involvement, and ongoing communication with the RCMP. A schedule for communication between the RCMP and families was established as a best practice in the 2014 National Missing Persons Strategy. In some divisions, the family liaison or Victim Services may also organize victim support groups and family gatherings.
Missing Person Coordinator or Division-Direction on Missing Persons
Some divisions have established a Missing Persons Coordinator position. Other divisions have issued a directive to all detachments to review outstanding missing persons files. Upon analysis, outstanding cases are linked to the National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains and are added to the "Canada's Missing" website. Where there is a Coordinator in a division, that position is responsible for reviewing all missing persons files daily and providing operational guidance, support and guidance on compliance with policy to RCMP members throughout the division. The Coordinator collects and analyzes trends and tracks chronic runaway youths, provides weekly tracking and updates all missing persons on the Canadian Police Information Centre. They liaise with social services and work with the districts. "C" Division has a RCMP member on Quebec's integrated missing persons team. This initiative is headed by the Sûreté du Québec and coordinates all missing persons investigations in Quebec, including missing Métis and Indigenous persons. Missing Person Coordinators are found in "E", "K", "F", "D", "B", "H" and "C" Divisions.
Urban Indigenous Liaison Officer
In many urban areas with a significant Indigenous population policed by the RCMP, a dedicated community policing resource has been created. The Liaison Officer develops relationship within the urban Indigenous community and any nearby Indigenous communities. Trust and open communication are necessary for Indigenous women to report violence to the police. The Liaison Officer engages stakeholders to raise awareness of the importance of charging perpetrators and preventing violence against Indigenous women.
Victim Services Coordinator
Victim Services Coordinators provide a variety of services to the community. In addition to participation at local events, vigils and memorials for MMIWG, this position works with youth on preventive education, provides outreach to individuals at risk of sexual exploitation, conducts workshops on human trafficking and violence against women, and encourages people to report violence that they have experienced or have information about. They may also join in on family briefings during ongoing cases to provide support, such as victim support groups or family gatherings for the families of MMIWG. Outreach training to the community on Indigenous loss and grieving may also be provided by the Victim Services worker.Specialized Units
Behavioural Sciences Branch
The Behavioural Sciences Branch provides specialized investigative services and operational support on a national and international scale, as well as delivering on its national policy centre responsibilities. The Behavioural Sciences Branch has three primary programs, namely:
- The Violent Crime Linkage Analysis System Program, which aims to identify serial crimes and criminals by focussing on the linkages that exist among crimes committed by the same offender;
- The National Sex Offender Registry and High Risk Sex Offender Program, which deals with the registration of sex offenders, the investigation of Transnational Child Sex Offenders and provides immediate assistance to sexual offence investigations through tactical queries and analysis; and
- The Criminal Profiling and Threat Assessment Program, which utilizes a number of investigative techniques, including unknown offender profiling, geographic profiling, indirect personality assessment, equivocal death analysis and case linkage analysis used to assist the law enforcement community in Canada and abroad in solving violent crimes. The analysis is done from both an investigative and behavioural perspective, providing insight into the unknown offender, as well as investigative suggestions, interview and interrogation strategies, undercover operations strategies and assessments of violence threat/risk.
Human Trafficking and Sexual Exploitation
The RCMP has established a Human Trafficking National Coordination Centre at RCMP Headquarters. The Centre provides a focal point for law enforcement in their efforts to combat and disrupt individuals and criminal organizations involved in human trafficking activities. The Centre has five priorities:
- Develop tools, protocols and guidelines to assist in human trafficking investigations.
- Coordinate national awareness/training and anti-trafficking initiatives.
- Identify and maintain lines of communication, identify issues for integrated coordination and provide support.
- Develop and maintain international partnerships and coordinate international initiatives.
- Coordinate intelligence and facilitate the dissemination of all sources of information/ intelligence.
Part of the role of the Centre is to assist divisions in providing awareness and delivering training on human trafficking to law enforcement, Crown Counsel, border and immigration officials, government and non-government organizations as well as the general public. They work with the divisions to organize sessions and/or workshops which address Indigenous issues and the vulnerability of Indigenous women and girls to human trafficking. The divisions, as well as the Centre, are also responsible for developing key partnerships with groups that have a vested interest in human trafficking, including various Indigenous groups. Some divisions have a dedicated Human Trafficking and/or Sexual Exploitation Coordinator, who works with Major Crimes.
The RCMP has sought to raise awareness of human trafficking within Indigenous populations. One tactic involved a mass distribution of the I'm Not for Sale human trafficking awareness campaign to Indigenous communities and groups across Canada, which it continues to distribute upon request. Aboriginal Liaison Officers also work with Indigenous communities to increase awareness of the risks of human trafficking and sexual exploitation.
Intimate Partner Violence Units/Officers
Dedicated RCMP members who specialize in cases of intimate partner violence are found in divisions and detachments across Canada. In smaller divisions, there may be individual officers, whereas in larger divisions and detachments, there may be units with several dedicated RCMP members.
Missing and Murdered Indigenous Women and Girls Inquiry Team
The RCMP is fully supportive of the MMIWG Inquiry which began on September 1, 2016. A team in National Headquarters has been established to: respond to requests from the Commission of Inquiry; support divisions; and brief the Senior Executives on the process, findings and themes of the pre-Inquiry consultations. The Team will also continue to collaborate and work with the lead federal departments: Indigenous and Northern Affairs Canada, the Department of Justice Canada, and Status of Women Canada.
National Aboriginal Policing Services
In 1990, the RCMP conducted a study on the needs of Indigenous people with regards to policing. As a result of the study's recommendations, a dedicated Aboriginal Policing Directorate was created, now known as the National Aboriginal Policing Services branch at National Headquarters in Ottawa. Aboriginal Policing Services units in the divisions followed in all provinces and territories.
In 2003, the RCMP identified "service to Aboriginal communities" as a strategic priority. It is aligned with the federal government's commitment to strengthen its relationship with Indigenous people. The objective of this strategic priority is to contribute to safer and healthier Indigenous communities. Indigenous communities remain one of five strategic priorities today. National Aboriginal Policing Services is responsible for developing and evaluating practical and culturally competent policing services for Indigenous communities; consulting with Indigenous organizations so that policies and programs reflect their needs; promoting and encouraging recruitment of Indigenous people for the RCMP; supporting proactive and preventative initiatives culturally tailored to Indigenous communities; and, working with Federal/Provincial/Territorial government agencies to align the RCMP with government policy.
National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains
The National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains provides support to law enforcement, medical examiners, and chief coroners through specialized investigative services. As part of its operations, the Centre manages the National Missing Children/Persons and Unidentified Remains Database, the provision of investigative advice and case analysis to law enforcement partners and the provision of specialized services to investigators of primary jurisdiction.
Crime Prevention
Addressing Offenders
Offender Treatment
Although some treatment programs or groups have specific names, others do not. Some of the participants in treatment programs are court-mandated and others are self-referred. These programs are developed and presented by the RCMP and local women's shelters or other social service providers. There are separate groups for male and female family violence offenders. Detachment commanders or other RCMP members may also participate on Boards of Directors of organizations offering services.
Parolee Reintegration
The successful integration of parolees back into society requires a concentrated effort by many stakeholders. For example, the Prince George Activators Society specializes in Indigenous parolee integration. The Activators take a strong, vocal stance against violence against women. Offenders with a history of abuse are provided preventative education, as well as preparing and assisting in sweats for Indigenous women who have been victims of violence. Individual detachments also do risk assessment and ensure parolees are provided the services required to prevent further offending.
Restorative Justice
Restorative justice attempts to address a high number of chronic Indigenous offenders. Attempts are made to increase awareness of the underlying reason for offending in order for offenders to take responsibility and reduce recidivism. The victims' comfort and safety are paramount in the restorative justice process.
Community-Based
Band Engagement on Family Violence
Detachments serving Indigenous communities have found that a dialogue between the RCMP and Chief and Council, often with the involvement of Elders, is helpful in establishing and confirming issues and problems in the community. Supports and initiatives from all stakeholders can arise from these meetings to address the issues raised.
Community Advisory Councils
In order to enhance communication and promote solid relationships with the goal of reducing overall victimization of Indigenous people, Advisory Committees have been created, composed of detachment or division Commanders and local Indigenous people. Issues and challenges specific to the community are discussed and a collaborative effort towards resolution is achieved.
Community Safety Planning
The RCMP contributes to Public Safety Canada's Aboriginal Community Safety Development Contribution Program, which is a community mobilization and safety planning process that includes input from vulnerable communities. This initiative forms part of the Action Plan released by the Government of Canada in September 2014 to address Family Violence and Violent Crimes against Aboriginal Women and Girls. Public Safety Canada has engaged with identified communities to initiate Community Safety Plans that are community-driven and complementary to RCMP operational plans established in consultation with community leaders. Funded through contribution agreements, Community Safety Plans are developed by the Indigenous communities to address service gaps, which can reduce the marginalization of women and girls. Women and girls may leave the community due to abuse, or to seek better educational or occupational opportunities. Many women and girls then find themselves alone and vulnerable in urban centres. Community safety planning can prevent this marginalization, assist women to remain safely in their communities, and identify proper supports for those leaving for urban centres.
Elders, Grandmothers and Grandfathers:
A variety of community events centred around Elders in the community are attended by RCMP employees. For example, a Grandmothers Walk is hosted in many Indigenous communities and urban areas. The Keep the Fires Burning awards night provides an opportunity to celebrate members of the community. In other communities, through workshops or on-going support programs, RCMP members assist in working with grandparents who are guardians to their grandchildren (or other kin).
Warrior Camps for Men
Week-long camps are held for Indigenous men to engage in a spiritual, mental and physical transformation journey utilizing traditional teachings. RCMP members participate in these events.
Other Crime Prevention Initiatives
Diversion Courts or Programs
There are many different models of diversion courts and programs. For instance, the Community Wellness Court has been offered in "M" Division since 2007. It is a therapeutic court model that works with offenders to address the underlying causes of their offending behavior. People who choose to take part in the court receive support and counseling to deal with any addictions, mental health or cognitive issues such as Fetal Alcohol Spectrum Disorder. Participants work with a coordinated team of professionals and community supports to develop and follow a holistic wellness plan. The court recognizes that these problems, including addictions, historical trauma, and poverty, are deeply embedded in the fabric of many Yukon families and communities.
Firearm Safety
Some detachments have been undertaking efforts to reduce the incidence of violence in the community, including violence in relationships, by promoting gun safety. Examples of this work include: working with community leaders and partner agencies to secure funding for gun lockers; transportation to remote fly- in locations; and identifying families or individuals that are most at risk. In addition firearms safety education has been provided through presentations to the community.
Indigenous Language Material
The RCMP has worked with Crime Stoppers to create an education and awareness poster with Indigenous content in both the English/French and an Indigenous language.
Public Awareness Campaigns
The RCMP has a variety of campaigns intended to bring awareness to specific areas of vulnerability:
- Family Violence and Missing Persons
The RCMP partnered with the Native Women's Association of Canada and the Assembly of First Nations on a series of posters. Their purpose is to encourage victims of family violence to report incidents to police, encourage people to report cases of missing persons without delay, and to highlight that every detail associated with a missing person is important and should be reported. - Healthy Relationships
In 2016, the RCMP released its Healthy Relationships initiative which encourages Canada's youth to take a stand against relationship violence by embracing the concept of #HealthyLove. - Hitchhiking
Another poster campaign with Native Women's Association of Canada focused on hitchhiking safety. Interventions involved billboards and workshops aimed at educating Indigenous youth on the dangers of hitchhiking. - RCMP Materials
The RCMP has posters and brochures available to raise awareness about dating violence, the effects of family violence on children and intimate partner abuse.
Public Service Announcements
In order to keep the public informed about violence, safety information and where to seek assistance, the RCMP has created a number of public service announcements. These messages ultimately aim to stop the generational cycle of violence, encourage the reporting of incidents to the police, reduce crime and increase awareness:
- Jordin Tootoo
A public service announcement featuring Canadian Inuk National Hockey League player Jordin Tootoo was released in 2016. The video message is designed to raise awareness, particularly among Indigenous men and boys, about the issue of violence against Indigenous women and girls. - Shania Twain
In 2014, the RCMP developed a public service announcement regarding family violence featuring Canadian singer Shania Twain. The video addressed the issue of reporting incidents of family violence to police. - Missing Indigenous Children
The Canadian Centre for Child Protection, in collaboration with the Assembly of First Nations and the RCMP, is raising awareness about programs available for Indigenous families in their search for missing children. MissingKids.ca, the Canadian Centre for Child Protection's missing children resource and response centre, is a central place for critical tools for parents and communities, as well as resources to prevent children from going missing. As part of this initiative, there will be PSAs to air on the Aboriginal People's Television Network. Also, over 150,000 pieces of MissingKids.ca program materials will be distributed to approximately 650 band offices and 700 RCMP and Indigenous police detachments across Canada. Finally, MissingKids.ca staff will personally reach out to hundreds of Indigenous communities to survey their needs and raise awareness.
Awareness Campaigns
Local
Local, regional and provincial social media campaigns have been created to target specific communities, or are done in conjunction with local organizations. Examples of the types of initiatives from various divisions are:
- A Better Way
A Better Way is a men's group focused on male offenders of family violence. The group works with Indigenous organizations and women's shelters, as well as the RCMP. In addition to counseling and group therapy, the group may hold awareness walks or attend candle light vigils for MMIWG or victims of violence at women's shelters. The RCMP's Victim Services Unit or Coordinator is also involved with the group. This program is in "E" Division. - Be More Than a Bystander
The Be More Than a Bystander program is a BC Lions and Ending Violence Association of BC campaign that creates awareness and encourages people to break the silence around violence against women. The celebrity and status of the BC Lions provides leadership to preventing violence against women. The program has gone into Indigenous communities, where RCMP members attended to support the dynamic presentation. This program is in "E" Division. In "D" Division, a similar project is being developed with the Winnipeg Blue Bombers. - Don't Be That Guy
The Don't Be That Guy poster campaign focuses on sexual abuse. The posters highlight that "no means no," and that sexual assault is never to be tolerated, even when the victim is intoxicated. This program is in "E" Division. - Jennifer's Story
Connie Saulnier tells her daughter's harrowing tale, known as "Jennifer's Story." Jennifer was 38 when she was seriously assaulted in her home in Florida in 2010. Her mother eventually brought her home to Nova Scotia, paralyzed. With the assistance of the RCMP, Jennifer's boyfriend in Florida was eventually convicted and sentenced to five years in prison. This presentation is provided to highschool students in "H" Division. - REDress
REDress is an art installation / awareness raising initiative started by Métis photographer Jaime Black in which red dresses are hung on hangers, often outdoors, to represent MMIWG. "B" Division participates in provincial REDress events. - What Will It Take?
The government of the Northwest Territories has created a NWT-specific family violence initiative, entitled "What Will It Take?" The workshop empowers residents to help reduce violence, informs them of the role of the RCMP, what bystanders can and should do, and how to address family violence within their own lives and communities. The workshop toolkit contains a DVD featuring NWT residents, a facilitator's guide and script, workshop activities, handouts and evaluation forms. This program is in "G" Division.
National
The RCMP actively participates in national awareness campaigns to promote safety and prevention of violence against women or family violence.
- I Am a Kind Man
The Ojibway phrase "Kizhaay Anishinaabe Niin" means "I am a kind man." The initiative began in Ontario and is spreading across the country. It can include training or posters featuring Indigenous men and boys and include their own messages. The training is standard, but can be adapted to be appropriate to a particular community. - Moose Hide Campaign
The Moose Hide Campaign is a grassroots initiative for Indigenous and non-Indigenous men to show their support for ending violence against Indigenous women and children. Squares of moose hide are worn to indicate commitment to the initiative. In some divisions, Indigenous RCMP members are spearheading the campaign in communities, which is accompanied by a poster campaign. In some communities, the campaign includes a day of fasting during which a talking circle about family violence is held, followed by a feast. - Walk a Mile in Her Shoes:
Walk a Mile in Her Shoes is an international movement to stop rape, sexual assault and gender violence. It was begun by the White Ribbon organization. It is a playful event for a serious issue. Men in the community wear high heels and walk one mile. The walk raises awareness and supportive allies on the topic of sexualized violence. It recognizes that it is not a solely a woman's issue. RCMP members, in uniform, participate in the local community walks. - We Can (End All Violence Against Women)
This international campaign is often referred to as We Can! It seeks to end gender-based violence by building a broad social movement that challenges and changes attitudes and beliefs that support and perpetuate violence. - White and Purple Ribbon Campaigns
The White Ribbon Campaign began in 1991. Men and boys are asked to wear a white ribbon and to pledge to never commit, condone or remain silent about violence against women and girls. The International Purple Ribbon Project asks supporters to wear a purple ribbon, or tie one on their car. Over 35 countries participate in the project to bring awareness to interpersonal violence.
Working in Partnerships
Circle for Change
A new advisory committee, the Circle for Change, was created in 2016 to provide direction to the RCMP on its initiatives, identify gaps in existing initiatives, and establish partnerships. Circle for Change members are Indigenous leaders, subject matter experts and advocates. The group is scheduled to meet two to three times a year, at National Headquarters in Ottawa.
Collaborative Planning
Training workshops are provided for multi-agency/cross-sectoral collaborative teams dealing with high-risk domestic violence files, or individuals at risk of suicide and/or harming others. Interagency Case Assessment Teams are growing in number where communities are providing support. This concept and training is offered by the Ending Violence Association BC and the Community Coordination for Women's Safety.
Commanding Officer's Diversity Management Advisory Committee
The Commanding Officer of Depot has an advisory committee which provides a forum for the continuing discussion of recruiting, training and community relations. The discussions include inter-cultural relations and other related matters which may emerge.
Commissioner's National Aboriginal Advisory Committee
The RCMP Commissioner's National Aboriginal Advisory Committee was formed in 1990 to provide strategic advice and cultural perspective on matters pertaining to the delivery of Indigenous policing services in all provinces and territories, except Ontario and Quebec. The Commissioner meets with the committee bi-annually. Additionally, some divisions have similar committees headed by the Commanding Officer.
Focus on MMIWG
In December 2014, the RCMP hosted a meeting in Saskatchewan to identify best practices, share perspectives, identify federal funding opportunities and lay the groundwork for collaborative efforts to counter violence against Indigenous women. In attendance were detachment representatives, divisional crime prevention coordinators, federal partners and the Native Women's Association of Canada. In Edmonton in January 2014, the RCMP, Edmonton Police Services and non-governmental organizations held a two-day symposium on violence against Indigenous women and Indigenous awareness training to stakeholders, including those in the criminal justice system.
National Indigenous Organizations
For many years, the RCMP has had regular meetings with the National Indigenous Organizations to maintain solid working relationships. The organizations involved are the Assembly of First Nations, Native Women's Association of Canada, the Indigenous Peoples' Assembly of Canada, Pauktuutit Inuit Women of Canada, the Métis National Council and the National Association of Friendship Centres. The RCMP and the National Indigenous Organizations meet three to four times annually, in Ottawa. These meetings have led to a variety of joint initiatives. For instance, the RCMP has worked with Native Women's Association of Canada to share data between agencies on cases of missing and/or murdered Indigenous women where a police report was not made.
Protocols / Memorandums of Understanding between Divisions and Indigenous Organizations
Some divisions have signed agreements with Indigenous organizations on debriefing on certain cases or concerns, communication protocols and joint initiatives. Protocols and Memorandums of Understanding (MOUs) might be specific to violence against Indigenous women and girls, or be more general in nature.
On July 12, 2016, AFN National Chief Perry Bellegarde and RCMP Commissioner Bob Paulson signed a protocol agreement focused on reconciliation and relationship building.
Safe House Initiative
In "D" Division, the RCMP implemented the Safe House Initiative in one Indigenous community. Certain residences with working telephones display a "Safe House" sign for victims of domestic violence to go to in case they are in need of assistance. There, the police can be contacted.
Working with MMIWG Groups
The RCMP works with various MMIWG organizations at the national, divisional and detachment levels. Interaction may be for policy or program review or evaluation, attending or organizing memorial vigils or other events, operational or investigative assistance, or awareness initiatives. Where there are cases of MMIWG within a detachment area, RCMP members may also provide a presentation on the cases.
Youth Crime Prevention
Aboriginal Shield Program
The Aboriginal Shield Program focuses on the prevention of substance abuse through healthy life-styles coaching. The program is aimed at children and youth in grades five through eight.
Cadet Corps
The Cadet Corps is managed through partnerships with targeted First Nations and Métis communities who wish to be involved. The Cadet Corps is aimed at children at risk in the 12 to 18 age group. Younger cadets can be considered. A Cadet Corps involves a great deal of commitment from the RCMP members involved and also from the community. The RCMP act as mentors and facilitators but provide no financial assistance to the project. The Cadet Corps is a good way to guide youth away from gang involvement. The program gives participants a sense of self-worth and belonging along with a degree of discipline. Being issued a uniform gives them recognition and a sense of pride.
Camps and Conferences for Indigenous Girls and Female Youths
In collaboration with partners, weekend or week-long camps for Indigenous girls and/or youths are developed in which to engage at-risk youth in leadership, confidence-building and empowerment. Participants in one camp were all from group homes around the province. Children in the child welfare system are at increased risk of being exploited. In other divisions, week-long conferences for Indigenous youth focus on the effects of violence, family violence, addictions, bullying, HIV/STDs, gangs and healthy relationships.
Children in Provincial Care
Social events that centre on children in the child protective system are attended by RCMP members. For example, picnics offer the opportunity for RCMP members to meet with at-risk children in a non-threatening, social atmosphere.
Seeing Oneself
Seeing Oneself is a personality-targeted alcohol and substance abuse prevention and early intervention program for youth in "F" Division. It is intended to reduce alcohol and substance abuse and associated antisocial behaviours by directly addressing each young person's specific reasons and motivations, and by working with them to build their relevant coping skills.
Youth Diversion
Youth Liaison Officers work directly with youth at schools and youth centres. They may also be involved in restorative justice sessions, which are held to help youth who are in conflict with the law.
40 Developmental Assets for Adolescents
Research shows that youth with the most develop-mental assets are least likely to engage in four different patterns of high-risk behavior, including problem alcohol use, violence, illicit drug use and sexual activity. Workshops are being delivered to communities and police personnel. The goal is to provide police and partners with the knowledge of the "gateway assets" through which young people more readily acquire the full complement of 40 Developmental Assets for Adolescents to become academically, socially, and emotionally well-prepared for adult life.
Training
Training for All RCMP Staff
All RCMP staff, including RCMP members, public servants and civilian members, are required to take two courses related to violence and respect in the workplace. The courses are: Violence Prevention in the Workplace and Respectful Workplace.
Training for Members
Cultural Competency Training
Cultural competency of RCMP members is enhanced through training to ensure a solid knowledge of cultural elements and history of Indigenous people. RCMP members are initially introduced to cultural sensitivity in their Depot training. RCMP Cadets receive introductory sessions on a variety of topics, including ethics, bias-free policing, the Human Rights Act, harassment, discrimination, community justice forums and hate crimes, as relating to the needs of all clients. These topics are integrated throughout the remainder of the training program by way of discussions, paper-based scenarios and practical scenarios. Classroom exercises provide cadets with an opportunity to understand the important issues related to Indigenous rights, history, culture, and policing. Topics include treaties, the Indian Act, residential schools, land claims, and Indigenous self-government.
After leaving cadet training and completing six months of 'on the job training', new constables are required to create a Post-Field Coaching Program Learning Plan. The Learning Plan includes completing the Aboriginal First Nations Awareness Course. This course is supplemental to training received at Depot. The course describes how Indigenous people perceive their relationships with the land, outlines the history of Indigenous treaties and describes the culture and its influence on Indigenous ways of life, communication, and points of view. Completion of the course is monitored quarterly at National Headquarters in Ottawa. As a reminder, quarterly reports are sent out to divisions for action. All three northern divisions have made this a mandatory course for all categories of employees. The average completion rate of the course is 77%. It is impossible to obtain 100% completion as the RCMP employs approximately 25 new constables per week.
The RCMP offers its membership no less than 29 learning programs that either share or include Indigenous culture. This number includes courses and programs where members of the RCMP are trained to deliver culturally relevant material. Some divisions have created training specific to the Indigenous peoples and cultures within their jurisdiction, such as the Labrador Innu and Inuit of "B" Division, the Inuit of "V" Division or the Maliseet and Mi'qmak of "J" and "H" Divisions. There are also courses specific to the Indigenous people in "E", "G", "D", "F", "K", and "M" Divisions.
Division-Specific Indigenous Cultural Competency Training
Four RCMP divisions provide an Aboriginal Perception Training workshop tailored to reflect the Indigenous groups of their provinces. RCMP members posted to detachments involved in policing Indigenous communities receive this training.
The RCMP also offers, through the Canadian Police College, training for front line police officers working in communities facing Indigenous domestic violence issues. The Integrated Approaches to Interpersonal Violence and Abuse course is available to all law enforcement agencies, including provincial, municipal Indigenous police services, social services, corrections and the Canada Border Services Agency. The course develops an understanding of interpersonal violence and abuse in Indigenous communities, and provides strategies for mobilizing community resources to help address these issues.
Division-Specific Family Violence Training
Courses and training sessions provided by the RCMP specific to each division are also offered. These courses may focus on areas of particular concern in the division, such as substance abuse or mental health in the context of family violence.
Division-Specific Violence Investigation Courses
Many divisions have specific mandatory or voluntary courses around family violence and violence against women that are geared specifically to the communities served. Courses include risk assessment and safety planning, forensic child interviewing, interagency case assessment training, or investigation training for child sexual abuse, elder abuse or sexual assault cases.
Domestic Violence Training for Cadets
As part of the Cadet Training Program, an entire module (module 7) focuses on the issue of domestic violence. This module consists of approximately two hours of online instruction, nine hours of in-class instruction, seven hours of role play/scenarios and two hours spent with a non-police resource for a presentation on domestic violence. Seven of the 11 RCMP contract divisions also have mandatory training on investigations related to violence in relationships.
Domestic Violence Investigation Course
The course was developed by numerous policing, justice, victim and social service providers in BC. The Canadian Police Knowledge Network modified the content, in consultation with the RCMP, to create a provincially relevant e-learning course; each province and territory has the option to tailor the curriculum to meet its unique needs. Currently, the course curriculum is province-specific in "E", "D", "F", "J", and "K" Divisions.
Human Trafficking and Sexual Exploitation
RCMP members are trained to identify potential victims of human trafficking and/or sexual exploitation through prostitution. Information regarding charges, Victim Services, legislation and research and evaluation in the area of human trafficking are offered. This course is offered through the Canadian Police College.
Integrated Approaches to Interpersonal Violence and Abuse
This course provides an intensive program of instruction, taking students beyond the basic understanding of domestic violence. The course offers the enhancement of knowledge, competencies and skills to assist supervisors and front-line police officers working in communities facing Indigenous domestic violence issues. This course has been designed to help police officers understand why interpersonal violence and abuse is so prevalent in Indigenous communities, and how to identify, empower, mobilize and work with the community and associated agencies in developing reduction and prevention strategies. This course is offered through the Canadian Police College.
Major Case Management Training
The following list of courses provides a snapshot of major case management training:
- Major Case Management: Team Commander
This eight-day course prepares experienced investigators for the management challenges that are inherent in major cases. To this end, participants acquire the analytical, legal and managerial knowledge and skills to manage a major case. - Major Crime Investigative Techniques
This ten-day course is designed to provide participants with the knowledge, skills and abilities required to employ advanced techniques to investigate some of the most serious Criminal Code offences. The course focuses on the role of the Primary Investigator guiding participants through different decision-making models which affect the speed, flow and direction of an investigation. - Disclosure Course
This five-day advanced disclosure course teaches police officers how to successfully manage disclosure of investigative files using paper and electronic file management systems. Participants will be able to respond more effectively to Crown and Defense requests for disclosure. - Foundations of File Coordination Course
This five-day course provides learners with foundational knowledge and skills for file coordinating in major case management investigations. - Online Major Case Management Course
This course provides candidates with a good basic understanding of major case management and is now utilized as a mandatory prerequisite for the Foundations of File Coordination Course and the Advanced Disclosure Course.
Matrimonial Real Property Training
The Family Homes on Reserves and Matrimonial Interests or Rights Act aims at ensuring that women, children and families living on First Nation reserves have access to the same matrimonial rights as those living off reserve. The Act will protect couples, especially women, in the event of a relationship breakdown or upon the death of a partner, and in situations of family violence. This resource guide helps peace officers working on reserves to navigate and apply the specific sections of the Act. It includes general information about the legislation as well as a flow chart/job aid that helps police officers know when and how to apply the legislation. The RCMP has developed training on the legislation available to all RCMP employees, and made it available on the Canadian Police Knowledge Network to other police forces. From 2014-2018, Public Safety Canada will provide up to $870,000 of contribution funding over four years to an eligible recipient of the First Nations Policing Program. This funding is to develop training supports to assist non-RCMP police services serving in First Nation communities with the enforcement aspects of the new Act.
Missing Persons Investigation Training
The National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains has created on-line training for missing persons investigators. Five courses are available to all law enforcement agencies:
- Missing Adults Level One Investigator;
- Missing Children Level One Investigator;
- Unidentified Remains Level One Investigator;
- Child Abduction – Amber Alert (Pilot and Specialized); and
- Child Abduction – Applicable Legislation and Charging.
Missing Persons Investigations
The Operational Policy and Compliance unit in Contract and Aboriginal Policing at National Headquarters is finalizing a Missing Persons Investigations course. The training will be available online and includes a module on missing Indigenous persons. The anticipated completion date is Spring of 2017. This training will be linked to national policy, and will be mandatory for all RCMP members who investigate missing persons, as well as those members who supervise or provide oversight to members who investigate missing persons.
Supervisory Training
These programs are designed to maximize the leadership skills and potential of employees to better equip them in carrying out their duties to deliver on the objectives of the organization. The aim is to provide a pathway for leadership development for all employees in the RCMP and to build a sound legacy for the future.
- Field Coaches Course
This three-day course is designed to provide participants with the knowledge and skills required to effectively coach and assess individuals participating in the Field Coaching Program. The Field Coaching Program allows new RCMP members to prepare for the role of being a police officer with the assistance of one main coach and other supplementary coaches, as required, in the detachment to which they are posted. - Supervisor Development Program
The Supervisor Development Program is a competency-based leadership development program that develops and supports all categories of RCMP employees in making the transition from individual contributor to supervisor. The Supervisor Development Program uses a mixture of instructional methods with an emphasis on problem-based learning to develop supervisory and leadership competencies. Participants are expected to implement a Performance Improvement Plan strategy with their team to increase unit capacity and results to enhance service delivery to Canadians. The program includes three phases (pre-class, in-class and application of learning in the workplace), and generally takes eight to 12 months to complete. The main target audience is new and existing supervisors. - Senior Police Administration Course
This 13-day Canadian Police College course provides police managers with the necessary competencies to manage effectively in response to the ongoing needs of the community and the police organization itself. Participants have the opportunity to learn how to improve and adapt their personal management and leadership skills to meet changing social conditions. - Manager Development Program
The Manager Development Program is a competency-based leadership development program. The goal of the program is to enhance the leadership and management competencies of the RCMP's manager cadre. Participants are exposed to a variety of knowledge, skills and tools to help them be successful in their new manager role. The program focuses on three main areas: action management and strategic thinking, employee management and personal leadership effectiveness. Participants are expected to implement a Project and Leadership Development Plan. Participants are expected to plan and execute a project from beginning to end using strategic thinking in a project management framework, as well as implement a Leadership Development Plan in the workplace. The program includes three phases (pre-class, in-class and application of learning in the workplace), and generally takes 10 months to complete. The main target audience is Non-Commissioned Officers at the Sergeant rank. - Executive / Office Development Program
The Executive/Officer Development Program is a competency-based leadership development program with a focus on enhancing the leadership and management capacity of the RCMP's executive cadre. The program uses a blended learning approach which includes online learning, in-class instruction, self- development and application activities on the job. Participants are expected to implement a strategic change initiative, implement a Leadership Development Plan and develop their employees' leadership skills. The program includes three phases (pre-class, in-class and application of learning in the workplace), and generally takes 10 months to complete. All newly Commissioned Officers to the Inspector rank and newly promoted executives at the EX- 01 level (civilian or public servants), who have been at their rank/level for a minimum of one year, are expected to complete the Executive/ Officer Development Program.
Training and Support for Indigenous Recruits
Aboriginal Mentorship Program
The Aboriginal Mentorship Program matches experienced Indigenous RCMP members with self-identified Indigenous recruits at Depot. The program, which began in 2015, has had over 50 mentees and 150 volunteer mentors. It is intended to boost the number of Indigenous recruits to the RCMP, increasing the force's diversity and helping it better represent the more than 600 Indigenous communities it serves.
Aboriginal Pre-Cadet Training Program
The Aboriginal Pre-Cadet Training Program is a nationally supported RCMP program that encourages Indigenous youth ages 19-29 to consider a career in law enforcement by providing summer employment with the RCMP. Approximately thirty-two Indigenous youth are selected from across Canada to attend a three-week orientation and training course at Depot.
Training, Workshops and Outreach to Communities & Individuals
Aboriginal Youth Training: Staying safe on social media
"C" Division has developed an awareness workshop designed to make Quebec Métis and Indigenous youth aware of the risks associated with using social media, particularly human trafficking, recruitment by gangs (or organized crime groups), and sex-related crimes. The workshop will be presented to youth in Indigenous communities beginning in 2016-17.
Bullying and Cyber-Bullying
Bullying, whether in person or online, can have serious consequences for the victims. Workshops focused on bullying and cyber-bullying teach strategies of prevention, protection, disclosure of incidents and Internet safety.
Children and Youth
The RCMP works with numerous specialists and speakers to provide workshops to children and youth in schools. Topics may include family violence and sexual exploitation (including trauma-based intergenerational violence), online luring, and the dangers of becoming incapacitated by drugs and alcohol. Awareness, prevention and disclosure are all discussed. Guest speakers are often brought in to speak to their own experiences and how they found safety.
Drugs, Alcohol and Addictions
The misuse of prescription and illegal drugs and alcohol have strong correlations to family violence and sexual assault and exploitation. Workshops are provided to youth and the community at large regarding the linkage between substance use and violence.
Elder Safety
Financial and personal safety are the focus of workshops provided to Indigenous Elders. Areas covered include: identity theft, frauds and scams, internet safety, safe banking, fall prevention, substances and gambling, estate planning, safe driving, emergency preparedness, fire safety, scooter safety and Elder abuse.
Family Violence and Historic Trauma
Workshops and training sessions led by frontline workers, Elders, victim service coordinators, community members or RCMP members focus on root causes of violence and the impacts of violence. Both historic intergenerational and personal trauma are discussed. The goal is to engage Indigenous men and boys in violence prevention and to empower Indigenous women and girls to speak out and seek support.
Family Violence Frontline Training
Training is provided for Indigenous community members who may confront family violence as part of their jobs both on and off reserve. Subject matter experts provide training, while RCMP members offer guidance and language assistance.
Family Violence
The RCMP, Victim Services Units and Crime Prevention Officers are educating people about family violence, including its cyclical nature and recidivism. As a result of these efforts, police found they were being called to disturbances before an actual assault took place. There are a wide variety of workshops, but ones which are popular across divisions are the Healthy Relationships talks.
Girls' Empowerment and Safety
The RCMP works with various organizations such as Big Brothers Big Sisters Go Girls to encourage empowerment, self-esteem and confidence in girls before they reach their teenage years.
Human Trafficking and Sexual Exploitation
Communities assessed to be at high risk for exploitation and trafficking of youths and young women are provided information sessions. Topics covered include "Romeo" boyfriends, gang recruitment for the purposes of sexual exploitation and other pathways to exploitation. The RCMP's I'm Not for Sale posters and toolkits are used for these workshops.
Mental Health for Youth
RCMP members, Crime Prevention Officers and/or Victim Services workers within communities identify youth and young adults who may be in need of mental health services. Safe spaces are identified, and references and supports provided. The goals are crime prevention, suicide prevention and the safety of at-risk youth and young adults.
Self-Defence and Martial Arts
RCMP members donate their time to provide self-defence or martial arts training to children and youth at risk of exploitation or suicide. Other RCMP members may assist in coaching youth in various sports activities.
Sexual Assault and Sexual Interference
RCMP members provide information about sexual assault, sexual interference and consent to youths at high schools.
Suicide Prevention and Intervention
Workshops and training sessions such as the Applied Suicide Intervention Skills Training program teaches participants how to intervene with a person at risk of suicide. RCMP members and employees in operational communications centres may be provided with training.
Trauma-Informed Training
Training that uses trauma-informed practices with respect to family violence, crime victims, rape, suicide and chemical addictions has been developed for crisis teams, professionals and police officers.
Victim Services
Using dedicated Victim Services workers as facilitators, sessions cover an overview of the criminal justice system and social programs available to Indigenous women in their communities. The program also aims to reduce barriers to reporting sexual and family violence, and increasing the accessibility of support. There is specific training in terms of behaviour safety and choices, such as travelling smart, awareness of human trafficking, sexual violence and family violence.
Other Initiatives
Awareness and Commemoration of MMIWG
Community MMIWG Events
Many communities have events for MMIWG and violence against women. These include walks, memorials and vigils. RCMP employees attend these events to show solidarity for the prevention of violence against women and support the families of MMIWG.
Vigils
Every year on October 4th, the Native Women's Association of Canada organizes Sisters in Spirit vigils across the country to remember the Indigenous women and girls who are missing or have been murdered. On December 6th every year, all female victims of violence are remembered, including the 14 women who died in the 1989 École Polytechnique massacre. RCMP members and employees attend these events to show solidarity for the prevention of violence against women and support the families of MMIWG. Usually held in the fall, Take Back the Night vigils and events are held across the country.
Federal Funding / Coordination
Family Violence Initiative Fund
As a partner to the Government of Canada's Family Violence Initiative, the RCMP's National Crime Prevention Services receives annual funding to distribute to RCMP detachments, non-profit community organizations as well as provincial, territorial and municipal partners to support community initiatives that respond to relationship violence, victim issues and sexual assault investigators' training. The RCMP administers the Family Violence Initiatives Fund in collaboration with detachments across the country. Detachments are eligible for up to $50,000 in funding, and organizations may receive up to a $25,000 grant for: activities that aim to prevent high-risk groups from re-offending; crime prevention initiatives in Indigenous communities; public events (conferences, workshops, etc.) that promote awareness about family violence; activities that support victims of crime; and, initiatives that promote law enforcement activities of the RCMP. Since 2015-16, Indigenous community projects have been prioritized, and constitute approximately 50% of the projects funded.
Indigenous-Specific Shelters
Over 625 emergency or transition homes for women and children fleeing violence are found throughout Canada. Of these, 32 are located on reserves, some of which also provide services to off-reserve and rural populations. Some jurisdictions have Indigenous- specific transition or emergency shelters, which may or may not be in RCMP jurisdictions, but are in provinces in which policing services are provided by the RCMP. Where the Indigenous-specific shelter is not in RCMP jurisdiction, generally there is communication between division headquarters and the shelter, and RCMP members may sit on the Board of Directors.
ANNEX A: Violence Against Women Initiatives Across RCMP Divisions
Initiative | "E" (BC) | "K" (AB) | "F" (SK) | "D" (MB) | "B" (NF) | "J" (NB) | "H" (NS) | "L" (PEI) | "M" (YK) | "G" (NWT) | "V" (NU) | "O" (ON) | "C"Footnote 7 (QC) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Alcohol seizures | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Conditions, bonds, breaches | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Diversion courts or programs | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Detachment-specific family violence statistics | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Focus on women at high-risk | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |||
Hub/Cor Model | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Inter-agency family violence coordination | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
MMIWG family liaison | X | X | X | X | X | X | |||||||
Missing person coordinator / direction | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Offender treatment | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Parolee reintegration | X | X | X | X | |||||||||
Restorative justice | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Risk management team | X | X | X | X | |||||||||
Third party reporting | X | X |
Initiative | "E" (BC) | "K" (AB) | "F" (SK) | "D" (MB) | "B" (NF) | "J" (NB) | "H" (NS) | "L" (PEI) | "M" (YK) | "G" (NWT) | "V" (NU) | "O" (ON) | "C" (QC) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aboriginal Shield Program | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Band engagement on family violence | X | X | X | X | X | X | |||||||
Cadet Corps | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Camps & conferences for girls & youth | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Children in provincial care | X | X | X | ||||||||||
Community advisory councils | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Community MMIWG events | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |||
Chronic missing persons initiative | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Collaborative planning | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Community safety plans | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Elders, grandmothers & grandfathers | X | X | X | X | |||||||||
Firearm safety | X | X | X | X | |||||||||
Hitchhiking interventions | X | X | X | ||||||||||
Indigenous language material | X | X | X | X | |||||||||
Seeing Oneself | X | X | X | ||||||||||
Social media campaigns (local) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
I am a kind man | X | X | X | X | |||||||||
Moose hide campaign | X | X | X | X | X | X | |||||||
Walk a mile in her shoes | X | X | X | X | X | ||||||||
We Can! | X | ||||||||||||
White and purple ribbons | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Urban Indigenous liaison officer | X | X | X | ||||||||||
Victim services coordinator | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Vigils | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Warrior camp for men | X | ||||||||||||
Working with MMIWG groups | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Youth diversion | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
40 Developmental Assets | X | X | X | X | X |
Initiative | "E" (BC) | "K" (AB) | "F" (SK) | "D" (MB) | "B" (NF) | "J" (NB) | "H" (NS) | "L" (PEI) | "M" (YK) | "G" (NWT) | "V" (NU) | "O" (ON) | "C" (QC) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Children and youth | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Bullying & cyber-bullying | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Drugs, alcohol and addictions | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Elder safety | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Family violence | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
Family violence and historic trauma | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Family violence frontline training | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Girls empowerment and safety | X | X | X | X | X | X | X | X | |||||
Human trafficking & exploitation | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Mental health for youth | X | X | X | X | X | X | X | ||||||
Self-defence / martial arts | X | X | X | ||||||||||
Sexual assault and interference | X | X | X | X | X | X | |||||||
Suicide prevention & intervention | X | X | X | X | X | X | |||||||
Victim Services | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||||
Trauma-informed training | X | X | X | X |
Initiative | "E" (BC) | "K" (AB) | "F" (SK) | "D" (MB) | "B" (NF) | "J" (NB) | "H" (NS) | "L" (PEI) | "M" (YK) | "G" (NWT) | "V" (NU) | "O" (ON) | "C" (QC) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Family Violence Initiative- funded project | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |
Indigenous-specific shelter | X | X | X | X | |||||||||
Protocols with Indigenous organizations | X | X | X | X | X | X | X | X | X |
ANNEX B: Map of RCMP Divisions
Évolution de la culture à la GRC : Bilans divisionnaires
Structure organisationnelle et gouvernance
Groupes de travail sur l'équité en matière d'emploi (EE)
Initiative | Division | Description |
---|---|---|
Groupe de travail pour les catégories d'employés | Division G | Le Groupe de travail a été formé pour garantir que toutes les catégories d'employés sont traitées de façon équitable et que les possibilités de formation, de perfectionnement et de valeur pour l'organisation sont égales. |
Comité sur le mieux-être des employés | Division H | Un Comité sur le mieux-être des employés (composé d'aumôniers, de bénévoles, du psychologue divisionnaire, etc.) a été formé pour épauler le champion de la santé mentale et fournir des mises à jour/messages divisionnaires réguliers sur l'état des programmes de mieux-être. |
Comité de la diversité du commandant divisionnaire | Division K | Un Comité de la diversité du commandant divisionnaire a été formé. Il est très actif pour faire la promotion de la diversité au sein de la Division K, conseiller le commandant divisionnaire et les gestionnaires sur les questions relatives à la diversité et à l'inclusion et en faire la promotion auprès de la base au sein des unités dans la province de l'Alberta. |
Comité de l'EE sur la diversité | Division O | Un comité a été formé. Il harmonise les groupes de l'EE dans une seule structure afin de favoriser l'amélioration des communications et de la compréhension, conseiller les gestionnaires divisionnaires et renforcer l'inclusion et la sensibilisation des employés. |
Comité directeur des ressources humaines sur l'EE | Division O | Le Comité propose des tactiques proactives à l'appui des priorités nationales relatives à l'EE, en veillant à ce que l'inclusion et la diversité soient défendues à toutes les étapes du processus des RH. |
Comité des employés inuits | Division V | Le commandant divisionnaire consulte régulièrement le Comité des employés inuits, et des mesures sont prises en tenant compte de sa rétroaction. |
Leadership
Initiative | Division | Description |
---|---|---|
Gestionnaire des programmes provinciaux en santé mentale | Division E | Le gestionnaire des programmes provinciaux en santé mentale de la Division siège aux comités suivants :
|
Initiative Future Leaders | Division E | La Division a lancé son initiative Future Leaders en janvier 2015 afin de repérer, de recruter et d'encadrer proactivement des employés appartenant à un groupe désigné aux fins de l'équité en matière d'emploi qui ont le potentiel voulu pour accéder à des rôles de direction. Des efforts se déploient pour cerner les raisons qui font que certains employés des groupes désignés ne parviennent pas à franchir l'étape du comité d'examen ou du comité d'entrevue du Programme de perfectionnement des aspirants officiers et pour les cibler de façon stratégique afin que leur candidature à l'avancement soit étudiée et qu'ils reçoivent du perfectionnement. |
Groupe du respect en milieu de travail | Division E | Ce groupe compte dans chaque district un conseiller qui fournit des avis et des orientations à tous les employés. L'évaluation des milieux de travail, la sensibilisation et la responsabilisation quant au comportement sont les pierres angulaires de son programme. |
Équipe de gestion de la Section des relations employeur-employés | Division E | Offre une formation pratique aux gestionnaires dans le but de favoriser une approche éclairée et proactive en ce qui concerne la gestion des ressources humaines. |
Programme de gestion informelle des conflits | Division E | Les praticiens vont au-delà des exigences du programme national et présentent régulièrement des séances d'information et de sensibilisation partout dans la Division, encourageant ainsi les employés à chercher des solutions de rechange et favorisant chez eux une certaine aisance afin qu'ils sachent aborder les conversations difficiles et qu'ils puissent régler les conflits au plus bas niveau possible. |
Conférence du commandant divisionnaire sur le leadership | Division E | Il s'agit d'une activité annuelle de deux jours au cours de laquelle les officiers brevetés et les employés de niveau équivalent sont invités à approfondir leurs connaissances sur les sujets brûlants et à participer à des exposés interactifs. Cette année, la conférence a servi de cadre à un débat d'experts sur l'islamophobie et à l'exposé d'un conférencier motivateur qui a partagé son parcours d'enfant défavorisé et marginalisé devenu brillant avocat. |
Coordonnateur en matière de respect au travail | Division K | Un coordonnateur en matière de respect au travail à temps plein a été nommé à la Division K pour diriger 162 ambassadeurs du respect au travail dans l'ensemble de la division. |
Élargissement de l'équipe de la haute direction (EHD) | Division V | Augmentation de la taille de l'EHD et de la fréquence des réunions afin d'accroître la communication de renseignements. |
Processus disciplinaire
Initiative | Division | Description |
---|---|---|
Conseillers en matière de déontologie et de harcèlement | Division E | La Division dispose de ressources spécialisées pour fournir des conseils et des orientations à tous les employés en ce qui a trait aux procédures applicables aux violations du code de déontologie et aux plaintes de harcèlement. |
Comprendre le processus disciplinaire | Division F | La Section de la gestion du processus disciplinaire a présenté plusieurs exposés à tous les niveaux et toutes les catégories d'employés sur le processus disciplinaire, notamment des exposés dans le cadre du cours d'orientation des recrues conçu explicitement pour s'adresser aux membres subalternes et traiter des situations déontologiques potentielles auxquelles ils peuvent être confrontés, des conséquences, du devoir de signaler des situations et des attentes de la GRC. |
Réparation du milieu de travail post-harcèlement | Division H | Le praticien de la gestion informelle des conflits exécute un processus de réparation du milieu de travail post-harcèlement après que le commandant divisionnaire a rendu sa décision sur le bien-fondé d'une plainte. Le processus met à contribution les employés, selon l'ampleur de la situation et dans le respect de l'intimité des parties concernées. |
Utilisation de l'approche équilibrée en cas de conflit | Division H | En cas de conflit au travail, un gendarme d'un autre détachement rencontre les employés pour discuter des problèmes. Un plan d'action est établi de façon concertée, sans nécessiter l'intervention du quartier général. Un partenariat étroit entre le praticien de la GIC et le coordonnateur de l'approche équilibrée garantit que le conflit au travail et les lacunes de la direction sont gérés de façon efficace. |
Poste de conseiller en matière de harcèlement | Division J | Un conseiller en matière de harcèlement à temps plein a été embauché en septembre 2016 pour aider à traiter les plaintes de harcèlement dans les meilleurs délais. |
Participation des autorités en matière disciplinaire | Division O | La participation en personne des employés et la rétroaction aux décideurs/autorités en matière disciplinaire dans un environnement non incriminant tout au long des processus ont permis l'examen et la mise en œuvre d'une approche plus humaniste et inclusive pour régler les problèmes dans le milieu de travail en mettant l'accent sur la réduction de la stigmatisation au moyen d'activités de sensibilisation et d'éducation et d'un dialogue continu. |
Changements relatifs à l'Officier responsable de l'Administration et du Personnel (ORAP) | Division O | Augmentation des ressources de l'ORAP (dirigeant des Relations employeur-employés, médecins chefs et gestionnaire des Services de santé, conseiller en matière de harcèlement et besoins des employés) afin d'accélérer la prestation de services aux employés. |
Modifications de politiques
Initiative | Division | Description |
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Politiques divisionnaires relatives à la santé mentale | Division C | En octobre 2016, une politique divisionnaire sur la santé psychologique et le mieux-être au travail a été adoptée et publiée. |
Soutien aux employés
Activités pour un milieu de travail inclusif
Initiative | Division | Description |
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Journée internationale des personnes handicapées (2 décembre 2017) | Division E | La Division organise une série d'ateliers pour souligner cette journée, qui vise à faire connaître les avantages de l'inclusion des personnes handicapées. |
Inclusivité des employés | Division K | Afin de promouvoir l'inclusion, la Division K a fait un effort conscient, dans ses communications internes et externes, pour parler des « employés de la GRC » plutôt que des « membres ». |
Jours de la Division K à Edmonton | Division K | En 2016, d'autres catégories d'employés se sont unies aux membres réguliers pour participer au défilé des Jours de la Division K à Edmonton en reconnaissance de la nature diversifiée de l'organisation. |
Comité social | Division L | Création d'un comité social pour organiser et parrainer des activités mettant l'accent sur l'inclusion. |
Comité sur le respect en milieu de travail | Division L | Formation d'un comité sur le respect en milieu de travail (fusionné ultérieurement avec le Comité consultatif des employés) afin de favoriser des initiatives pour le respect en milieu de travail. Le président de ce comité a aussi aidé à l'occasion à régler des conflits dans le milieu de travail. Le Comité a aussi élaboré la définition de « milieu de travail respectueux » et l'a communiquée au moyen d'affiches dans tous les détachements et au quartier général de la Division L. |
Promotion de la santé mentale
Initiative | Division | Description |
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Semaine de sensibilisation à la santé mentale | Toutes les divisions | Cet événement annuel encourage les employés à parler de la santé mentale et à manifester leur appui aux personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale. |
En route vers la préparation mentale (RVPM) | Toutes les divisions | RVPM est une séance interactive qui vise à augmenter la sensibilisation et à mettre fin à la stigmatisation associée à la maladie mentale. Division J : La première séance de formation RVPM des superviseurs est prévue le 24 mai 2017 pour les membres de l'Équipe de direction divisionnaire. |
Mises à jour dans InfoWeb sur les 13 facteurs psychosociaux | Division C | De septembre à novembre 2016, une série de communiqués informatifs ont été publiés dans l'InfoWeb pour présenter aux employés les 13 facteurs psychosociaux qui ont une incidence sur le milieu de travail et le bien-être des employés. |
Cyberséminaire intitulé « Parler de la santé mentale » | Division C | Un cyberséminaire intitulé « Parler de la santé mentale quand personne ne veut en parler » a été diffusé en septembre 2015 et présenté à la grandeur du pays. |
Mises à jour dans InfoWeb sur la santé mentale | Division C | Au cours de l'automne 2015, des renseignements sur la santé mentale ont été versés chaque semaine dans l'InfoWeb de la Division C de la GRC. Tous les employés y avaient accès. |
Journée de la santé mentale | Division C | Un psychologue sportif a été invité au quartier général pour rencontrer environ 300 employés du QG et des détachements et leur proposer des séances interactives sur la santé mentale. |
Programme de soutien par les pairs | Division E | La Division compte 271 pairs-conseillers. |
Foire de la santé mentale | Division E | La foire divisionnaire de la santé mentale de 2017 a mis en vedette 28 organismes de santé mentale. |
Initiative Ride Don't Hide (25 juin 2017) | Division E | Des équipes ont sillonné les routes de la Division à bicyclette dans le cadre de cette activité de financement et de sensibilisation qui visait à éliminer les préjugés entourant la santé mentale. |
Semaine de sensibilisation aux maladies mentales (1er-7 octobre 2017) | Division E | Cette campagne nationale de sensibilisation du public est menée chaque année dans le but d'aborder le sujet des maladies mentales au grand jour. La GRC en Colombie-Britannique organise normalement un exposé ou un webinaire pour l'occasion. |
Bulletin Resilience | Division E | Bulletin sur la santé mentale publié quatre fois par année et mettant en vedette des employés qui incarnent la force morale requise afin d'aller plus loin dans les efforts pour soutenir le bien-être psychologique. |
Comité de la santé et du mieux-être | Division E | Ce comité favorise un milieu de travail sain en offrant des ressources et des services en matière de santé à tout le personnel. L'objectif est d'encourager les employés à adopter un mode de vie sain pour améliorer leur bien-être physique et mental. |
Comité consultatif du commandant divisionnaire sur la santé et le mieux-être psychologique | Division K | Le Comité consultatif du commandant divisionnaire sur la santé et le mieux-être psychologique donne des avis au commandant divisionnaire sur la santé et le mieux-être et il est composé d'employés, de retraités et de conjoints et conjointes de membres. |
Apprentissage et perfectionnement
Initiative | Division | Description |
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Cours « Santé mentale au travail » | Division C | Un nouveau cours d'une journée a été lancé en février 2016. Il traite de façons de favoriser la santé mentale au travail. |
Formation en résolution des conflits | Division C, Division F, Division L, Division J | Division C : Augmentation de la formation sur la résolution efficace des conflits et mise en œuvre de nouvelles pratiques de résolution des conflits empruntées aux Forces armées canadiennes. Division F : Augmentation de la formation sur la résolution efficace des conflits. Division F : Promotion des services du Programme de gestion informelle des conflits (PGIC) et disponibilité de services d'évaluation des besoins de groupe et de résolution informelle des conflits. Accent sur les techniques de communication. Division L : Formation obligatoire sur la résolution des conflits pour les sous-officiers et les titulaires de postes de supervision. Division J : Poste de praticien en gestion informelle des conflits comblé en 2014. Le premier cours sur la résolution efficace des conflits a été donné en janvier 2015. À ce jour, le cours a été donné 15 fois et ainsi, environ 250 employés ont été formés. |
Women's Leadership Institute (WLI) | Division D | En 2016, huit membres ont été inscrites au WLI par l'entremise de l'Association internationale des chefs de police. Il s'agit d'un programme de formation rigoureux qui reconnaît les défis et les possibilités uniques qui attendent les femmes tandis qu'elles gravissent les échelons dans des postes de direction d'organismes de sécurité publique. |
Cours de développement du leadership pour les officiers de la Division D | Division D | Tous les officiers supérieurs de la Division D sont invités à assister à une séance de deux jours qui met l'accent sur le développement et le renforcement de leurs compétences en leadership. Des conférenciers et des dirigeants reconnus sont invités pour discuter de sujets variés, notamment : l'intégrité, les communications, l'éthique, la santé mentale, les principes et les stratégies du leadership, la dépendance à des substances, etc. |
Programme avancé en gestion, leadership et stratégie de l'Asper School | Division D | Ce programme de deux semaines est conçu explicitement pour les officiers et la haute direction de la Division D pour qu'ils deviennent de meilleurs leaders et qu'ils acquièrent des techniques de leadership stratégiques. Il comprend des cours sur les finances, les ressources humaines et les communications. |
Cours « Santé mentale pour les gestionnaires » | Division D | La spécialiste de la gestion de l'invalidité, Nancy Gowen, a animé la séance intitulée « Compréhension et soutien de la santé mentale au travail pour les gestionnaires ». |
Formation sur les communications internes | Division E | Environ 500 employés de la Division ont suivi un cours de trois heures sur les communications internes, qui met l'accent sur l'importance d'une communication bilatérale continue entre la direction et les employés en période de changement. |
Bulletin The Information X-Change | Division E | Ce bulletin d'une page, envoyé tous les deux mois aux employés qui ont suivi le cours sur les communications internes, souligne les pratiques exemplaires et les conseils de pointe en la matière. |
Initiative à l'appui du leadership féminin | Division E | Recensement et suivi des possibilités de formation en leadership qui s'offrent aux dirigeantes de demain. Des places à la conférence intitulée The Art of Leadership for Women et dans les formations du Women's Leadership Institute (offertes par l'entremise de l'Association internationale des chefs de police) sont attribuées de façon stratégique aux employées qui présentent un potentiel de leadership reconnu et qui ont le soutien de leur officier hiérarchique ou de leur gestionnaire. |
Résoudre les conflits efficacement | Division E | Ce cours a été présenté régulièrement dans toute la Division. |
Dîners-causeries (Comité de la santé et du mieux-être) | Division E | Des conférenciers sont invités au quartier général de la Division de temps à autre pour présenter des exposés à ses 2 300 employés pendant l'heure du midi sur des sujets divers allant de la méditation à la ménopause. |
Mises à jour du Programme de perfectionnement des superviseurs (PPS) et du Programme de perfectionnement des gestionnaires (PPG) | Division F | Exposés incorporés dans le PPS et le PPG et dans le cours destiné aux chefs de détachement afin de favoriser l'acquisition de compétences relatives à la résolution efficace des conflits et au respect dans le milieu de travail. |
Programme d'études pour les membres de la haute direction | Division K | La Division K s'est associée avec l'Université de l'Alberta afin de créer un programme d'études pour les membres de la haute direction au niveau de la maîtrise. Ces cours ont été offerts à toutes les catégories d'employés. |
Formation sur les préjugés inconscients | Division K | À la fin de 2016, tous les officiers brevetés ont suivi la formation sur les préjugés inconscients. |
Formation sur l'analyse comparative entre les sexes+ (ACS+) | Division L | Formation obligatoire sur l'ACS+ pour tous les employés. |
Reconnaissance des employés
Initiative | Division | Description |
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Semaine de la diversité | Toutes les divisions | Des activités sont planifiées annuellement et les employés sont invités à participer à une célébration de la diversité au sein de la GRC. |
Semaine de la fonction publique | Toutes les divisions | Annuellement, durant une semaine en juin, les contributions d'employés du secteur public sont soulignées. |
Primes de long service | Toutes les divisions | Deux fois l'an, les employés ayant au moins 20 ans de service sont reconnus, et le commandant divisionnaire ou le commissaire remet des distinctions et des certificats de bravoure. |
Promotion de la condition physique
Initiative | Division | Description |
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Séances de yoga | Division D | Des séances hebdomadaires de yoga sont données au quartier général de la Division D pour tous les employés. |
Équipement de conditionnement physique pour les détachements | Division D | La priorité consiste à faire en sorte que les détachements disposent de l'équipement de conditionnement physique nécessaire pour que leur personnel reste actif et en santé. Les membres à Thompson, au Manitoba, peuvent utiliser le gymnase durant leur quart régulier pour améliorer leur condition physique et leur bien-être et une mesure d'encouragement à subir le Test d'aptitudes physiques essentielles (TAPE) a été mise en œuvre pour encourager les membres à s'y prêter annuellement. |
Série « Mind Body Movement » | Division E | Série d'activités organisées dans le cadre de la Semaine de la santé mentale à l'intention des 2 300 employés du quartier général de la Division. Plusieurs activités ont lieu chaque jour : yoga, simulations de lutte sumo et de joute, souque à la corde, ballon chasseur, Zumba etc. |
Sondage sur la santé et le bien-être | Division E | À la suite de ce sondage, mené auprès des 2 300 employés du quartier général de la Division pour déterminer les sujets sur lesquels ils souhaitaient recevoir de l'information, des séminaires ont notamment été organisés sur le régime alimentaire et la nutrition ainsi que sur le bien-être psychologique. |
Comité du gymnase de la Division E | Division E | Comité formé de bénévoles du quartier général de la Division qui s'intéressent à la santé et au conditionnement physique et qui souhaitent aider les autres en assurant un milieu sûr et propice à l'activité physique. En mai 2017, ce comité a parrainé Mind Body Movement, une série d'activités physiques proposées chaque jour dans le cadre de la Semaine de la santé mentale. |
Mesure du rendement / Engagement
Initiative | Division | Description |
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Prix pour distinction en santé psychologique | Division C | En mai 2015, la Division C a reçu un prix du Groupe Entreprises en Santé pour ses contributions à la santé et au mieux-être de ses employés. |
Prix Altius pour contributions à la santé cardiovasculaire | Division C | En 2014, la Division C a reçu le Prix Altius pour l'amélioration de la santé cardiovasculaire de ses employés au moyen de programmes d'activité physique. |
Études et rapports divisionnaires | Division C | Un projet de recherche lancé en avril 2016 et une étude à long terme lancée en 2014, les deux portant sur la santé mentale au travail, contribueront à l'élaboration continue de programmes et de normes pour la Division C et l'ensemble de la GRC. |
Outil CompStat – Lower Mainland (également utilisé dans une mesure variable par d'autres districts) | Division E | Le district du Lower Mainland mise sur la consultation et la recherche pour accroître la sécurité publique en analysant les causes profondes de la criminalité et en ciblant les multirécidivistes et les secteurs à fort taux de criminalité. CompStat, un outil de réduction de la criminalité utilisé dans le Lower Mainland, permet de rassembler les données sur la criminalité pour tout le district et de dégager les tendances criminelles à long terme dans plusieurs secteurs, ce qui favorise une responsabilisation intégrée et l'optimisation des mesures de répression. |
Compétence « Milieu de travail respectueux » | Division J | Un district a incorporé dans sa lettre de présentation, pour les 2 285 Cpl et les grades supérieurs, l'exigence « Doit montrer comment le candidat favorise un milieu de travail respectueux ». |
Engagement de rendement à l'égard du milieu de travail respectueux | Division J | La création d'une culture de respect et d'inclusion dans le milieu de travail est un engagement de rendement pour tous les cadres supérieurs depuis 2015. |
Solliciter l'avis d'employés | Division K | Les 162 ambassadeurs d'un milieu de travail respectueux ont mené une initiative structurée de mobilisation des employés afin d'augmenter l'apport des employés au processus décisionnel. Elle fonctionne comme une forme de mécanisme d'amélioration continue, de gestion des enjeux et d'amélioration pour l'ensemble de la Division. Ainsi, les employés ont un moyen de cerner leurs préoccupations et d'aider à trouver des réponses. |
Mobilisation et communication continues
Initiatives nationales pour un milieu de travail respectueux et inclusif
Initiative | Division | Description |
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Je ne me reconnais pas | Toutes les divisions | La promotion de la campagne « Je ne me reconnais pas » encourage les employés à parler de la santé mentale et à réduire la stigmatisation. |
Programme de mieux-être | Division C | En avril 2015, une conférence tenue à l'intention des employés de la Division C a permis aux employés dans les détachements d'y assister par conférence téléphonique. Cette activité visait à discuter des priorités et des solutions concernant la santé professionnelle et personnelle, sous la présidence de l'Olympienne Tina Poitras. |
Semaine de sensibilisation à la santé mentale | Division D | En octobre, cette campagne de sensibilisation comporte de nombreuses activités et présentations destinées à augmenter la sensibilisation et à mettre fin à la stigmatisation liée à la maladie mentale. |
Questionnaire | Division E | À l'automne 2016, un sondage sur la mobilisation des employés, le respect en milieu de travail et le développement organisationnel a été distribué aux membres du Détachement de Surrey dans le cadre d'un projet pilote. Ce sondage visait à mieux cerner les enjeux relatifs à la diversité et à l'inclusion qui se présentent au sein du Détachement et dans ses interactions avec la collectivité. |
Femmes - Programme Women in Leadership | Division E | Un atelier stratégique sur l'adaptation du programme Women in Leadership (les femmes et le leadership) dans la Division a eu lieu en septembre 2016. C'était l'occasion de réfléchir aux défis que doivent affronter les femmes à la GRC, aux façons de s'attaquer à la sous-représentation des femmes dans les rôles de direction, à l'établissement de choix stratégiques comme point de départ pour la prise de décisions clés et à la façon d'influencer les décisions et les politiques de manière à augmenter le nombre de femmes occupant des rôles de direction au sein de la GRC. Plusieurs recommandations ont été formulées en vue de former officiellement un groupe de travail sur les femmes dans le milieu policier et de mettre en place une stratégie efficace. |
Comité consultatif du commandant divisionnaire sur la diversité culturelle | Division E | Ce comité joue un rôle de soutien auprès du bureau du commandant pour les questions liées à la diversité en offrant des conseils du point de vue de la collectivité, en servant de bassin de connaissances et en donnant une rétroaction sur les services de la GRC. Ses fonctions consistent notamment à tenir des discussions et à donner son avis sur la façon dont la GRC peut nouer des relations de confiance avec les collectivités multiculturelles, à se pencher sur la meilleure façon d'établir un équilibre entre la police et les collectivités multiculturelles pour ce qui est de la prestation de services, et à servir de ressource à la GRC pour la planification, la mise en œuvre et l'évaluation des initiatives et des programmes visant à favoriser la diversité. |
Conseil du commandant divisionnaire sur la diversité et l'inclusion | Division E | Le Conseil sur la diversité et l'inclusion est la tribune établie par le commandant divisionnaire pour permettre aux employés d'exprimer leurs préoccupations et de proposer des solutions afin d'améliorer le milieu de travail dans l'intérêt de tous. Ses membres facilitent les communications entre les employés et le commandant, présentent des pratiques exemplaires qui aideront à éliminer les obstacles à la diversité, à l'équité et à l'inclusion, et formulent des recommandations dans le but de résoudre des problèmes ou de répondre à des préoccupations touchant les employés de la Division. |
Messages / communications sur le respect dans le milieu de travail | Division K, Division J | Division K : La mise en œuvre initiale du programme pour le respect dans le milieu de travail a comporté des consultations étendues, des discussions au sein des unités, des initiatives divisionnaires et un dialogue régulier entre les superviseurs et leurs pairs. Cette communication se poursuit. Division J : Le commandant divisionnaire communique les messages sur le respect dans le milieu de travail aux participants à la formation en bloc chaque semaine. Division J : Les chefs de détachement communiquent régulièrement les messages connexes aux employés par l'entremise de bulletins, courriels, etc. |
Catalyst.org | Division L | Promotion et discussion dans les assemblées générales du soutien à la disposition des femmes dans le milieu de travail. |
Renforcement des liens avec la collectivité
Initiative | Division | Description |
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Campagnes de charité | Toutes les divisions | Des exemples dans les différentes divisions comprennent Action Cancer Manitoba, Centraide, etc. |
Projet 11 | Division D | Craig Heisinger, directeur général adjoint des Jets de Winnipeg, a présenté des exposés aux employés à la grandeur du Manitoba sur le Projet 11, un partenariat entre la True North Foundation des Jets de Winnipeg et le gouvernement du Manitoba qui traite de la santé mentale. Le Projet a été créé à titre de legs pour la recrue des Jets, Rick Rypien, qui s'est enlevé la vie en 2011 après une longue bataille contre la dépression. |
Autochtones - Atelier sur le Programme de la police des Premières Nations (PPPN) | Division E | Un atelier sur le Programme de la police des Premières Nations (PPPN) a eu lieu à Kelowna (Colombie-Britannique) du 17 au 19 janvier 2017. Cette activité, organisée en partenariat avec le ministère de la Sécurité publique et du Solliciteur général de la Colombie-Britannique et Sécurité publique Canada, a permis de rassembler des partenaires offrant des services de police aux Premières Nations dans la province, y compris des représentants des services de police autochtones et des Premières Nations, des gouvernements fédéral et provinciaux et de la GRC (Services de police autochtones et PPPN). Les participants ont parlé de leur expérience de la mise en œuvre des ententes du PPPN, ont échangé de l'information sur les ressources offertes pour la planification de la sécurité communautaire, se sont penchés sur des questions pertinentes liées aux politiques et aux programmes et ont noué des liens dans une perspective de réseautage durable. |
Minorités visibles - Séances d'information pour les réfugiés syriens | Division E | Le Détachement de Coquitlam a présenté deux exposés dans des districts scolaires sur son territoire pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants, particulièrement les familles syriennes. Des membres de la GRC ont fait visiter le Détachement aux participants et leur ont offert la possibilité de rencontrer individuellement l'officier responsable. Le Détachement de Terrace a également organisé une séance d'accueil à l'intention des familles syriennes nouvellement installées dans la collectivité. Des membres de la GRC ont expliqué le rôle des services de police au Canada et leur engagement à assurer la sécurité et le bien-être des nouveaux arrivants. |
Réunions communautaires | Division E | En janvier 2017, à la suite de la tragique fusillade survenue dans une mosquée au Québec, une réunion a eu lieu entre la GRC, des membres clés de la collectivité musulmane et des membres du Comité consultatif du commandant divisionnaire sur la diversité culturelle. On a discuté des répercussions de cet incident sur la collectivité musulmane en Colombie-Britannique et la GRC a confirmé son engagement résolu à assurer la sécurité publique. |
Communauté LGBT | Division E | La Division participera au défilé de la Fierté de Vancouver en août 2017. |
Forum de consultation des maires | Division E | La direction du district du Lower Mainland se réunit deux fois par année avec ses partenaires provinciaux et municipaux pour les consulter et formuler des recommandations sur des questions policières d'intérêt local, provincial et national. |
Bulletin Community Connections | Division E | À l'automne 2016, la GRC en Colombie-Britannique a lancé Community Connections, son bulletin sur la diversité culturelle. Le premier numéro abordait plusieurs sujets d'intérêt provincial et national ayant trait à la diversité et à l'inclusion, dont l'élargissement des dispositions concernant les uniformes pour inclure le hidjab, l'élaboration d'un guide en plusieurs langues à l'intention des nouveaux arrivants sur les services policiers et l'appareil judiciaire, et le profil de la première officière brevetée d'origine sud-asiatique en Colombie-Britannique. |
Participation à des activités communautaires | Division E | Les employés et les dirigeants de la Division participent régulièrement à des activités communautaires telles que des festivals culturels, des tournois d'équipes sportives juvéniles, des forums et des repas organisés dans des lieux de rassemblement religieux et des initiatives menées en collaboration avec des organismes communautaires ou multiculturels. En particulier, les membres du Programme d'approche communautaire de l'Équipe intégrée de la sécurité nationale se joignent à de telles activités chaque mois. |
Réunions dans la collectivité | Division G | Rencontre en personne d'un membre de la direction et d'élus dans chaque collectivité au moins une fois l'an. |
Levée du drapeau de la fierté | Division K | La levée du drapeau de la fierté au quartier général d'Edmonton, durant la Semaine de la fierté en 2016, a été un événement historique. |
Sensibilisation communautaire des EISN | Division K | Les équipes intégrées de la sécurité nationale de la Division K exécutent régulièrement des activités de sensibilisation communautaire. Leurs membres facilitent les communications avec un vaste éventail de communautés de Néo-Canadiens et renseignent aussi les enquêteurs sur ces cultures. La croissance de cette unité a été une priorité divisionnaire au cours des dernières années. |
Participation au défilé de la fierté | Division L | Participation annuelle au défilé de la fierté à l'Île-du-Prince-Édouard. |
Priorité au dialogue avec la collectivité | Division V | Les sections / unités doivent faire rapport de leurs activités communautaires chaque mois, et le commandant divisionnaire favorise le dialogue avec la collectivité. |
Participation à la haute direction
Initiative | Division | Description |
Réunions régulières avec le coordonnateur du Programme de santé et de mieux-être | Division C | Le coordonnateur du Programme de promotion de la santé et du mieux-être rencontre chaque mois le personnel pour faire le point sur les initiatives du programme. |
Séries « Discussion au coin du feu » | Division D | Les officiers supérieurs assistent aux ateliers de formation pour discuter de façon informelle avec les membres et les employés à différentes étapes de leur carrière. Des discussions individuelles et collectives ont lieu et joignent des centaines d'employés. |
Copatrouille d'officier supérieur | Division D | Le commandant divisionnaire et l'officier responsable des Opérations criminelles programment des visites de détachement et d'unités des copatrouilles avec des membres pendant un quart de travail normal. Cela améliore la visibilité des officiers supérieurs et témoigne de leur engagement. |
Assemblées générales divisionnaires | Division G, Division V | Des assemblées générales en personne avec des officiers supérieurs (y compris le commandant divisionnaire) ont lieu dans chaque détachement au moins une fois l'an. |
Communication accrue avec les employés | Division V | Communication accrue avec tous les groupes et niveaux, y compris des mises à jour internes et externes trimestrielles écrites (poste isolé). |
Cultural Evolution at the RCMP: Divisional Updates
Organizational Structure and Governance
Employment Equity (EE) Working Groups
Initiative | Division | Description |
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All Category of Employee Working Group | G Division | The Working Group was formed to ensure that all categories of employees were treated fairly and the opportunity for training, development and value to the organization was equal. |
Employee Wellness Committee | H Division | An Employee Wellness Committee (consisting of chaplains, volunteers, Divisional psychologist, etc) was created to support the Mental Health Champion and also provide regular Divisional updates/messages on the status of wellness programs. |
Commanding Officer's Diversity Committee | K Division | A Commanding Officer's Diversity Committee was created, which is very active in promoting diversity within K Division, advising the Commanding Officer and Managers on matters of diversity and inclusion, and promoting the same at a grass roots level in units across the province of Alberta. |
Diversity EE Committee | O Division | A Committee was created that aligns EE groups under a single structure to foster improved communications/understanding, and provide advice to Division Managers and enhance inclusivity/employee awareness. |
EE Steering Human Resources Committee | O Division | The Committee advances pro-active tactics to support national EE priorities, ensuring that inclusion and diversity are advocated at all stages of the HR process. |
Inuit Employee Committee | V Division | Inuit Employee Committee is regularly consulted by the Commanding Officer and actions taken are based upon feedback. |
Leadership
Initiative | Division | Description |
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Provincial Mental Health Program Manager | E Division | "E" Division's Provincial Mental Health Programs Manager sits on the following Committees:
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Future Leaders | E Division | The "E" Division Future Leaders Initiative was launched in January 2015 to pro-actively identify, recruit and mentor employees from employment equity (EE) groups with the potential to become future leaders. Effort is made to determine the reasons why some EE employees have not been successful at the board or review stages of the Officer Candidate Development Program process and strategically target these employees for future consideration and development. |
Respectful Workplace Unit | E Division | Consists of an Advisor in each of the Districts who provides advice and guidance to all employees. Workplace assessments, education and accountability of behaviour are the cornerstones of the program. |
Employee and Management Relations Section Management Team | E Division | Provides hands on training for managers with the goal of creating an educated and pro-active approach to human resource management. |
Informal Conflict Management Program | E Division | Practitioners go above the National Program's requirements and routinely provide awareness and education across the entire Division, which encourages employees to seek alternatives and allows a level of comfort so employees can engage in difficult conversations and address issues at the lowest level. |
Commanding Officer's (CO) Leadership Conference | E Division | The CO's conference is an annual two day event where commissioned officers and equivalents are invited to expand their knowledge base on hot button issues as well as participate in interactive presentations. This year, the conference featured a panel discussion on Islamophobia and a guest speaker who spoke about their journey from a disadvantaged and marginalized child to a successful lawyer and motivational speaker. |
Respectful Workplace Coordinator | K Division | A full time Respectful Workplace Coordinator has been installed in K Division, to lead 162 Respectful Workplace Ambassadors across the division. |
Senior Management Team (SMT) expansion | V Division | Expanded the size of SMT and frequency of meetings to increase the sharing of information. |
Conduct Process
Initiative | Division | Description |
---|---|---|
Conduct/Harassment Advisors | E Division | E Division has dedicated resources to provide advice and guidance to all employees relating to Code of Conduct/Harassment processes. |
Understanding the conduct process | F Division | The Conduct Management Section has given several presentations to all levels and categories of employees on the conduct process. This has included presentations to the New Member Orientation course designed specifically to address junior members and potential conduct situations they can face, consequences, duty to report situations, and expectations of the RCMP. |
Post-harassment repair of workplace | H Division | A post-harassment repair of workplace process is carried out by the ICM Pracitioner after a founded or unfounded decision is made by the Commanding Officer. This involves employees, depending on the scale and respecting the privacy of the situation. |
Use of the Balanced Approach to conflict | H Division | In the case of workplace conflict, a Cst from another detachment visits and meets with employees to discuss problems. An action plan is developed collaboratively, without the need for HQ intervention. A close partnership between ICM Practioner and Balanced Approach co-ordinator ensure that workplace conflict and leadership gaps are managed effectively. |
Harassment Advisor position | J Division | A full-time harassment advisor was hired in September 2016 to assist in addressing harassment complaints in a timely manner. |
Conduct Authority engagement | O Division | Face to Face employee engagement and feedback to Decision Makers/Conduct Authorities in a non-jeopardy environment throughout the processes has led to a review and the implementation of a more humanistic, inclusive approach to resolving workplace issues, which focuses on reduction of stigma through awareness/education and ongoing engagement. |
Administrative and Personnel Officer (APO) changes | O Division | Augmentation of existing APO resources (Employee Management Relations Officer, Health Services Officers and Manager, Harassment Advisor, and employee requirements) to expedite services to employees. |
Policy Changes
Initiative | Division | Description |
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Divisional policies pertaining to mental health | C Division | In October 2016, a Divisional policy on psychological health and wellbeing in the workplace was adopted and published. |
Employee Support
Inclusive Workplace Activities
Initiative | Division | Description |
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International Day of Persons with Disabilities (December 2, 2017) | E Division | E Division hosts a series of workshops to support this day that seeks to increase awareness of the benefits of inclusion of persons with disabilities. |
Employee inclusivity | K Division | To promote inclusivity, K Division has made a conscious effort, in internal/external communication, to refer to "employees of the RCMP" rather than "members." |
Edmonton K Days | K Division | In 2016, other classes of employee joined the regular members to march in the Edmonton K Days parade, in acknowledgement the diverse nature of the organization. |
Social Committee | L Division | Creation of a Social Committee to organize and sponsor events with a focus on inclusiveness. |
Respectful Workplace Committee | L Division | Creation of a Respectful Workplace Committee(later amalgamated into the Employee Advisory Committee) to encourage Respectful Workplace Initiatives. The Chairperson of this committee was also occasionally engages in helping resolve workplace conflict. The Committee also developed a definition of "Respectful Workplace" and communicted this definition through posters in all detachments and at L Division HQ. |
Mental Health Promotion
Initiative | Division | Description |
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Mental Health Awareness We+A3+A35:C41 | All Divisions | This event, held annually, encourages employees to talk about mental health, and show support for those suffering from mental health issues. |
Road to Mental Readiness (R2MR) | All Divisions | R2MR is an interactive session to raise awareness and end the stigma associated with mental illness. J Division: The first R2MR for supervisors training session is scheduled for May 24, 2017 for the members of the Divisional Leadership Team. |
Infoweb updates on the 13 Psychosocial Factors | C Division | From Setember to November 2016, a series of information posts were released on the infoweb to introduce employees to the 13 Psychosocial Factors that impact workplace and employee wellbeing. |
"Talking About Mental Health" webinar | C Division | A webinar entitled, "Talking About Mental Health When No One Wants to Talk About it" was released in September 2015, and presented on a national scale. |
Infoweb updates on mental health | C Division | Over the fall 2015, information was posted weekly to the RCMP C Division infoweb concerning mental health. This information was accessible to all employees. |
Day of Mental Health | C Division | A sports psychologist was brought in to HQ to meet with and present interactive sessions on mental health to approximately 300 employees from HQ and detachments. |
Peer to Peer Program (P2P) | E Division | There are 271 Peer Advisors throughout the Division. |
Mental Health Fair | E Division | The 2017 Division Mental Health Fair showcased 28 mental health organizations. |
Ride Don't Hide (June 25, 2017) | E Division | Teams throughout the Division rode in this fundraising event to support the goals of raising awareness and helping break the stigma surrounding mental health. |
Mental Illness Awareness Week (October 1-7, 2017) | E Division | Mental Illness Awareness Week is an annual national public education campaign designed to bring mental illness out of the shadows. RCMP in BC typically hold a speaker event or webinar. |
Mental Health Newsletter - Resilience | E Division | Published 4x a year, featuring employees whose actions typify the quality and fortitude required to go the extra mile to support mental wellness. |
Health and Wellness Committee | E Division | The Committee builds a healthy workplace by offering health resources and services for all employees. The goal is to encourage employees to adopt and practice a healthy lifestyle to improve their physical and mental wellbeing. |
Commanding Officer's Psychological Health and Wellness Advisory Committee | K Division | The Commanding Officer's Psychological Health and Wellness Advisory Committee provides advice to the Commanding Officer on health and wellness, and includes current employees, retired employees, and member spouses. |
Learning and Development
Initiative | Division | Description |
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Mental Health at Work course | C Division | A new one-day course was launched in February 2016 that looked at ways to support mental health in the workplace. |
Conflict Resolution Training | C Division, F Division, L Division, J Division | C Division: Increased Resolving Conflict Effectively training and introduced new conflict resolution practices adopted from the Canadian Armed Forces. F Division: Increased Resolving Conflict Effectively training. F Division: Promotion of the Informal Conflict Management Program (ICMP) services and availability for group needs assessments and informal conflict resolution services. Focus on communications skills. L Division: Mandated conflict resolution training for NCOs and those in supervisory positions J Division: Informal Conflict Management Practitioner position filled in 2014. The first Resolving Conflict Effectively course was delivered in January 2015. To date, the course has been delivered 15 times resulting in approximately 250 employees trained. |
Women's Leadership Institute (WLI) | D Division | In 2016, eight female members were enrolled in the WLI though the International Association of Chiefs of Police. This is a rigorous training program which recognizes the unique challenges and opportunities women face as they rise through the leadership positions in public safety organizations. |
D Division Officer Leadership Development Course | D Division | Every senior D Division Officer is invited to attend a two-day session that focuses on developing and enhancing their leadership skills. Speakers and proven leaders are brought in to discuss a range of topics, including: integrity, communications, ethics, mental health, leadership principals and strategies, addiction, etc. |
As per School Advaced Program in Management, Leadership and Strategy | D Division | This two week program is designed specifically for D Division officers and senior management to become stronger leaders and gain strategic leadership skills. Courses on finance, human resources, and communications are included. |
Mental Health for Managers course | D Division | Disability management expert Nancy Gowen led "Understanding and Supporting Mental Health in the Workplace for Managers" training. |
Internal Communications Training | E Division | Approximately 500 people in the Division have taken a 3-hour internal Communications course, which focuses on the importance of two-way and ongoing communication between management and employees during times of change. |
Internal Communications Newsletter- Information X-Change | E Division | One-page newsletter published every 2 months sent to all Internal Communications course grads. The newsletter highlights Internal Communications best practices and industry-leading tips. |
Women's Leadership Initiative | E Division | Identification and tracking of leadership training opportunities for identified future female leaders. Training with the Art of Leadership for Women and the Women's Leadership Institute (through the International Association of Chiefs of Police) is strategically allocated to those female employees who have been acknowledged as future leaders and are supported by their line officer/manager. |
Resolving Conflict Effectively | E Division | The RCE has been delivered on a regular basis throughout the Division. |
Lunch and Learn (Health and Wellness Committee) | E Division | Speakers periodically attend "E" Division headquarters (2,300 employees) over the lunch hour to address employees on a variety of topics, from meditation to menopause. |
Updates to Supervisor Development Program (SDP) and Manager Development Program) | F Division | Presentations introduced at SDP/MDP and Detachment Commanders' course to assist in skill development related to resolving conflict effectively and respectful workplace. |
Executive Education program | K Division | K Division has partnered with the University of Alberta to develop an Executive Education program at the Masters level. These courses have been offered to all categories of employee. |
Unconscious bias training | K Division | Late in 2016, all Commissioned officers received training in Unconscious Bias. |
GBA+ Training | L Division | Mandated GBA+ training for all employees. |
Employee Recognition
Initiative | Division | Description |
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Diversity Week | All Divisions | Annually, activities are planned and employees are encouraged to take part in a celebration of diversity in the RCMP. |
Public Servants Week | All Divisions | Annually, during one week in June, the contributions of public service employees are celebrated. |
Long-Service Awards | All Divisions | Bi-annually, employees are recognized for 20+ years of service, as well as with commendations and certificates of bravery from the Commanding Officer/Commissioner. |
Physical Fitness Promotion
Initiative | Division | Description |
---|---|---|
Yoga sessions | D Division | Weekly yoga sessions are held in D Division HQ and accessible to all employees. |
Gym equipment for detachments | D Division | Priority has been placed on ensuring detachments have the fitness equipment they need to stay physically active and healthy. Members in Thompson, MB can use the gym during regular shift to promote fitness and well-being and a PARE incentive has been implemented to encourage members to complete the PARE on an annual basis. |
Mind Body Movement | E Division | A week-long calendar of events to support Mental Health Week aimed at 2,300 employees at E Division headquarters, with multiple events happening each day, including yoga, sumo wrestling, a tug-a-war, dodgeball, jousting, Zumba and more. |
Health and Wellness Survey | E Division | 2,300 employees at E Division headquarters were surveyed to determine what they wanted information and seminars about. |
The "E" Division Gym Committee | E Division | A committee made up of E Division headquarters volunteers with an interest in health and fitness and a desire to assist others to ensure a safe and active environment. In May 2017, this committee sponsored the Mind Body Movement during Mental Health Week, which featured a series of physical activities daily throughout the week. |
Performance Measurement/Engagement
Initiative | Division | Description |
---|---|---|
Prize for Distinction in Psychological Health | C Division | In May 2015, C Division received a prize from the Groupe Enterprises en Santé for contributions made to the health and wellbeing of employees. |
Altius Prize for Contributions to Cardiovascular Health | C Division | In 2014, C Division was awarded the Altius Prize for improving the cardiovascular health of its employees through physical activity programs. |
Divisional studies and reporting | C Division | A research project launched in April 2016, and a long-term study launched in 2014, both concern mental health in the workplace, and will contribute to ongoing program and standards development for C Division and the greater RCMP. |
CompStat – Lower Mainland (Other districts also using to varying degrees) | E Division | The Lower Mainland District uses a consultative and research-based approach to increase public safety by analysing the underlying causes of crime, focussing police efforts on prolific offenders and known crime hotspots. Lower Mainland District CompStat is a crime reduction tool with a built-in accountability structure that amalgamates crime data across the district, encompassing long term multi-jurisdictional crime activity in an effort to maximize enforcement activities. |
Respectful Workplace competency | J Division | One district has incorporated, on every 2285 Cpl and above, the requirement "Must demonstrate how the candidate fosters a Respectful Workplace" in their cover letter. |
Respectful Workplace performance commitment | J Division | Creating a respectful and inclusive workplace culture has been a performance commitment for all senior managers since 2015. |
Seeking employee input | K Division | The 162 Respectful Workplace Ambassadors led a structured employee engagement initiative to enhance the level of employees' input into decision making and function as a form of continuous improvement, issues management, and improvement mechanism for the whole division. This gives employees a means to identify concerns and help affect responses. |
Continuous Engagement and Communication
National Initiatives for an Inclusive and Respectful Workplace
Initiative | Division | Description |
---|---|---|
Not Myself Today | All Divisions | Promotion of "Not Myself Today Campaign" encourages employees to talk about mental illness and reduce stigma. |
Well-Being Program | C Division | In April 2015, a conference was held for C Division employees, which included a teleconference for those in detachments. The goal of this event was to discuss priorities and solutions concerning professional and personal health, and was presided over by Olympian Tina Poitras. |
Mental Health Awareness Week | D Division | This awareness campaign each October includes numerous activities and presentations designed to raise awareness and end the stigma associated with mental illness. |
Questionnaire | E Division | During fall of 2016, a survey on employee engagement, respectful workplace, and organizational development was provided to members of the Surrey detachment as part of a pilot project. The survey was designed to obtain insight into diversity and inclusion issues within the Surrey detachment, both internally and externally in their interactions with the community. |
Women - Women in Leadership | E Division | A strategy session was held in September 2016, which focused on building a Women in Leadership program within the RCMP's E Division. This session included thinking strategically about the challenge women face in the RCMP, how to address under-representation of women in leadership roles, creating strategic choices as a starting point for key decisions, and how to influence decisions and policies to increase the number of women in leadership roles within the RCMP. A number of recommendations were gathered during the session with an eye towards formalizing a women in policing task force and implementing an effective strategy? |
Commanding Officer's (CO) Cultural Diversity Advisory Board | E Division | The Advisory Board offers advice from a community perspective, serves as a knowledge base, and provides feedback on RCMP services to the CO's office on diversity-related issues. Duties include discussing and advising on how the RCMP can connect (build trust) with culturally diverse communities, addressing the best possible way to balance service delivery between the police and culturally diverse communities, and acting as a resource to the RCMP on planning, implementing and evaluating diversity initiatives and programs. |
Commanding Officer's Diversity and Inclusion Council | E Division | The Diversity and Inclusion Council (D&I) is the forum established by the CO for employees to voice their concerns but also provide solutions to better improve the work environment for all employees. Council members enhance communications between employees and the CO, share best practices toward removing barriers to further achieve diversity, equity, and inclusion, and identify and provide recommendations to help resolve issues or concerns affecting the employees in the Division. |
Respectful Workplace messaging/ communications | K Division, J Division | K Division: The Respectful Workplace program's initial roll out included broad consultations, discussions at the unit level, Divisional initiatives, and regular dialogue between supervisors and their peers. This communication continues. J Division: Commanding Officer communicates Respectful Workplace messaging to Block Training members each week. J Division: Detachment commanders regularly communicate associated messages to employees via newsletters, email, etc. |
Catalyst.org | L Division | Promotion and discussion of support for women in the workplace at townhalls. |
Strengthening Community Ties
Initiative | Division | Description |
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Charitable Campaigns | All Divisions | Examples from across the divisions include Cancer Care Manitoba, United Way, etc. |
Project 11 | D Division | Presentations were made to employees across Manitoba by Craig Heisinger, Assistant GM of the Winnipeg Jets on Project 11. Project 11 is a partnership between the Winnipeg Jets' True North Foundation and the Manitoba Government, which addresses mental illness. It was created as a legacy to Jets prospect Rick Rypien, who took his own life in 2011 after a long battle with depression. |
Aboriginal - First Nations Policing Program Workshop | E Division | A First Nations Policing Program workshop was held in Kelowna, BC from January 17-19, 2017. The workshop was delivered in partnership with the BC Ministry of Public Safety, Solicitor General and Public Safety Canada. The event brought together partners involved in First Nations policing in BC, including Aboriginal Policing and First Nations representatives, federal and provincial governments, and RCMP representatives from both the Aboriginal Policing Services and the First Nations Policing Program (FNPP). Workshop participants shared experiences from implementing the FNPP Agreements, exchanged information on resources available for community safety planning, addressed relevant policy and program issues, and built connections for ongoing networks. |
Visible Minorities - Outreach to Syrian Refugees | E Division | The Coquitlam RCMP conducted two 'Welcome to Coquitlam' presentations in Coquitlam school districts for newcomers, with a specific focus on new Syrian families. RCMP members gave tours of detachments and also provided the opportunity for participants to have one-on-one meetings with the Officer in Charge. The Terrace detachment also conducted a meet and greet with Syrian families who had moved to the community. RCMP members discussed the role of the police in Canada and their commitment to ensuring their safety and well-being. |
Visible Minorities - Community Meetings | E Division | A meeting was held in January 2017 between the RCMP, key members of the Muslim community, and members of the Commanding Officer's Cultural Diversity Advisory Committee, following the tragic mosque shooting that occurred in Quebec. The implications of this event on the Muslim community in BC were discussed and participants were reassured about the RCMP's continued commitment to public safety. |
LGBT | E Division | E Division will be participating in the Vancouver Pride Parade in August 2017. |
Mayor's Consultative Forum | E Division | Lower Mainland District meets twice a year with provincial and municipal partners to consult and provide recommendations on policing matters in the Lower Mainland, province and Canada. |
Community Connections Newsletter | E Division | In the fall of 2016, the BC RCMP rolled out their first edition of Community Connections, which is the BC RCMP's Cultural Diversity Newsletter. The first edition highlighted a number of diversity and inclusion topics of relevance to both the BC RCMP and Canada-wide. Some features included an article on the expansion of uniform provisions to include the hijab, the development of a newcomers' guide to police and justice for immigrants in various languages, and a profile of BC's first female South Asian commissioned officer. |
Participation in Community Events | E Division | E Division employees and leadership regularly participate in community events such as cultural festivals, sporting tournaments with local kids and teenagers, forums and meals at local religious gathering places, and initiatives with local multicultural/community organizations. In particular, members from the Integrated National Security Enforcement Team Community Outreach Program participate in these types of events on a monthly basis. |
Community meetings | G Division | Face to Face meetings with elected officials by Senior Management at each community at least once a year. |
Raising of the Pride flag | K Division | The raising of the Pride flag at Edmonton HQ, during Pride week in 2016, was a historically significant event. |
INSET outreach to communities | K Division | K Division INSET teams undertake regular community outreach, the members of which facilitate communication with a broad cross section of new Canadian communities and also educate investigators about those cultures. Growth of this unit has been a Division priority over the past several years. |
Pride Parade Participation | L Division | Annual participation in the Prince Edward Island Pride Parade. |
Prioritization of community engagement | V Division | Sections/units must report their community activities on a monthly basis, and the Commanding Officer promotes community engagement. |
Senior Management Engagement
Initiative | Division | Description |
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Regular meetings with the Coordinator of the Health and Wellbeing Program | C Division | The Coordinator of the Health and Wellbeing Program meets monthly with staff to provide updates on program initiatives. |
Fireside Chat Series | D Division | Senior officers attend training workshops for informal face-to-face chats with members and employees at various stages in their careers. One-on-one and group discussions are held, reaching hundreds of employees. |
Senior Officer Ride Along | D Division | The Commanding Officer and Criminal Operations Officer schedule detachment/unit visits and ride along with individual members for a normal working shift. This enhances the visibility of senior officers and demonstrates engagement. |
Divisional townhall meetings | G Division, V Division | Face to Face town hall meetings with Senior Management (including the Commanding Officer) take place at each detachment as least once a year. |
Increased communication to employees | V Division | Increased communication to all groups and levels, including written quarterly internal and external updates (Isolated Post). |
La GRC s'allie à l'AFAC et à l'APN dans une campagne de sensibilisation - Affiches
Créées en 2014, ces affiches sont utilisées dans le cadre des initiatives de prévention menées par la GRC, l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) et l'Assemblée des Premières Nations (APN).
Leurs principaux objectifs sont :
- d'encourager les victimes de violence familiale à signaler les incidents à la police
- d'inciter les membres du public à signaler sans tarder les cas de disparition
- de faire ressortir l'importance de chaque détail dans les cas de personnes disparues
Affiche sur la violence familiale
Affiche no 1 sur les personnes disparues
Affiche no 2 sur les personnes disparues
RCMP partners with the NWAC and AFN on awareness campaign - posters
Created in 2014, these posters are part of the prevention efforts carried out by the RCMP, the Native Women's Association of Canada (NWAC) and the Assembly of First Nations (AFN).
Their main focus is to:
- encourage victims of family violence to report incidents to police
- encourage people to report cases of missing persons without delay
- highlight why every detail associated with a missing person is important
Family Violence Poster
Missing Persons Poster #1
Missing Persons Poster #2
Vérification des contrats de services professionnels
Octobre 2016
Rapport final
Table des matières
- Acronymes et abréviations
- Sommaire Exécutif
- Réponse de la gestion à la vérification
- 1. Contexte
- 2. Objectif, portée, méthode et énoncé de conformité
- 3. Constatations
- 4. Recommandations
- 5. Conclusion
- Annexe A – Objectif et critères de vérification
Acronymes et abréviations
- AQC
- Assurance de la qualité des contrats
- AMF
- Autres ministères fédéraux
- AT
- Autorisation de tâches
- BC
- Bon de commande
- COC
- Convention d'offre à commandes
- CT
- Conseil du Trésor
- DPFA
- Dirigeant principal des finances et de l'administration
- GI-TI
- Gestion de l'information et technologie de l'information
- GRC
- Gendarmerie royale du Canada
- LGFP
- Loi sur la gestion des finances publiques
- SDAM
- Sous-direction des acquisitions et des marchés
- SIGRH
- Système d'information sur la gestion des ressources humaines
- SPAC
- Services publics et Approvisionnement Canada
- SYSTÈME TEAM
- Système de gestion des dépenses globales et des actifs
- TI
- Technologie de l'information
- TPSGC
- Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Sommaire exécutif
Afin de s'acquitter de son mandat, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) engage des personnes et des firmes qui lui fournissent une assistance spécialisée dans plusieurs domaines comme les services juridiques, les technologies et la gestion de l'information, la traduction, l'entretien et la gestion des biens immobiliers, la formation, les services de santé, la sécurité, les services de conseils et les services administratifs. Selon les données contenues dans le Système de gestion des dépenses globales et des actifs (système TEAM), la GRC a dépensé quelque 419 M$ pour obtenir ces types de services professionnels durant l'exercice 2014-2015. De ce chiffre, 252 M$ sont allés à des fournisseurs de services qui ne font pas partie du gouvernement fédéral, dont des travailleurs autonomes, des firmes indépendantes, d'autres ordres de gouvernement et des organisations partenaires.
En juillet 2015, le commissaire de la GRC a approuvé le Plan de vérification axé sur les risques 2015-2018, qui comprend une vérification des contrats de services professionnels en vue d'évaluer si le recours à des ressources contractuelles est rentable et conforme à la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor (CT), au Règlement sur les marchés de l'État et aux, directives, procédures et politiques sur les marchés de la GRC. La vérification a porté sur des contrats de services professionnels passés avec des fournisseurs externes, dans l'ensemble du pays, d'avril 2012 à août 2015. Dans les cas où Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) était l'autorité contractante, on n'a pas examiné les activités telles que l'attribution des contrats, la sélection des fournisseurs et l'évaluation des soumissions puisque cela relevait de SPAC. La vérification ne portait pas non plus sur les ententes, notamment sur les niveaux de service, et les protocoles d'entente conclus entre la GRC et d'autres ministères fédéraux (AMF) ou administrations publiques comme les municipalités, les provinces ou les gouvernements étrangers pour la fourniture de services professionnels.
La vérification a montré que l'établissement de deux organes de supervision (le programme d'assurance de la qualité des contrats et le comité de révision des marchés) a permis d'accroître le taux de conformité aux lois, aux politiques et aux règlements applicables. Toutefois, la planification, le contrôle et la supervision de la contractualisation des services professionnels peuvent encore être améliorés. Afin de gérer les fonds publics le plus efficacement possible, la GRC doit : bien connaître la nature et l'étendue de ses ressources contractuelles; effectuer régulièrement une évaluation documentée des solutions de rechange; et examiner les risques, les avantages et les coûts de la contractualisation par rapport à d'autres moyens de satisfaire les besoins. Par ailleurs, on recommande d'effectuer un contrôle axé sur le risque des paiements effectués sans référence à un bon de commande dans le système TEAM afin d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix et garantir un processus de contractualisation équitable, ouvert et transparent. Enfin, en définissant clairement les exigences de gestion de l'information concernant les contrats de services professionnels et en mettant en œuvre une approche cohérente en matière de collecte et de mise à jour de l'information et de tenue de la base de données connexes, la GRC pourra mieux déterminer les risques, analyser les tendances et les solutions de rechange et cerner les moyens de réaliser des économies.
La réponse de la direction incluse dans le présent rapport témoigne de la détermination de la direction à donner suite aux conclusions et recommandations découlant de la vérification. La direction travaille d'ailleurs à l'élaboration d'un plan d'action détaillé à cette fin. Lorsqu'il sera approuvé, la Vérification interne de la GRC surveillera sa mise en œuvre et fera, au besoin, une vérification de suivi.
Réponse de la gestion à la vérification
La vérification des contrats des services professionnels a mis en évidence la possibilité de renforcer la planification, l'acquisition et l'utilisation de services professionnels afin de répondre aux besoins opérationnels de la GRC.
Les responsabilités liées aux acquisitions et à la contractualisation des services professionnels sont partagées entre Gestion générale et Contrôle et les secteurs d'activité auxquels celle-ci apporte son soutien. Les différents secteurs de programme ou d'activité planifient et utilisent les services professionnels, tandis que Gestion générale et Contrôle agit comme centre de décision concernant les services des Acquisitions et Marchés et fournit des services de passation de marchés aux secteurs d'activité.
La Gestion générale accueille les conclusions de la vérification qui serviront à renforcer encore davantage la prestation de services d'acquisition et de passation de marchés et à améliorer ses politiques et son programme d'assurance de la qualité des contrats fondé sur les risques.
La Gestion générale s'engage à élaborer un plan d'action détaillé qui comprendra un calendrier et des jalons précis auxquels la GRC se tiendra.
Dennis Watters,
Dirigeant principal intérimaire des Finances et de l'Administration
1. Contexte
En juillet 2015, le commissaire de la GRC a approuvé le Plan de vérification axé sur les risques 2015-2018, qui comprend une vérification des contrats de services professionnels. Afin de s'acquitter de son mandat, la GRC engage des personnes et des firmes qui lui fournissent une assistance spécialisée dans des domaines comme les services juridiques, les technologies et la gestion de l'information, la traduction, l'entretien et la gestion des biens immobiliers, la formation, les services de santé, la sécurité, les services de conseils et les services administratifs. Ces services, appelés collectivement « services professionnels », sont obtenus auprès d'AMF, d'organismes partenaires, dont des corps policiers, et en passant des marchés avec des personnes, des firmes ou des agences d'aide temporaire.
Conformément à la Politique sur les marchés du CT du Canada, la contractualisation des services est vue comme un moyen efficace de répondre aux fluctuations imprévues de la charge de travail, d'acquérir une expertise pointue non disponible à l'interne, ou encore de remplacer des fonctionnaires durant une absence temporaire dans certaines circonstancesNote de bas de page 1.La Loi sur l'emploi dans la fonction publique prévoit également des mécanismes pour combler les besoins particuliers et à court terme. Il faut donc prendre soin de choisir la solution appropriée - dotation ou contractualisation – afin d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix.
La contractualisation des services professionnels offre plusieurs avantages : il faut moins de temps et d'efforts pour trouver et engager un entrepreneur expérimenté que pour recruter et former un nouvel employé; cela procure une plus grande souplesse puisqu'on n'a pas d'obligation envers l'entrepreneur une fois le contrat terminé; les organisations ont accès à un éventail d'expertise et de compétences qu'elles ne possèdent pas nécessairement à l'interne.
Cependant, la contractualisation comporte aussi des risques : le développement potentiel d'une relation employé-employeur; la perte de savoir collectif lorsqu'on s'appuie trop longtemps sur un entrepreneur; l'absence de continuité si l'entrepreneur quitte sans que la relève ait été soigneusement planifiée; la baisse du moral des employés qui possèdent des compétences similaires à celles d'un entrepreneur; et des pratiques de passation des marchés inadéquates (fractionnement d'un contrat, p. ex.) et donc non conformes aux lois, règlements et politiques du gouvernement. Par ailleurs, à la longue, les ressources contractuelles peuvent coûter plus cher que des employés. L'Introduction à la politique d'acquisition et de marchés de la GRC fait état de ces risques et souligne que les gestionnaires et le personnel chargé de la passation des marchés doivent en être bien conscientsNote de bas de page 2.
Durant l'exercice 2014-2015, la GRC a dépensé quelque 419 M$ en services professionnels. De ce chiffre, environ 167 M$ sont allés à d'autres ministères fédéraux (AMF) qui ont fourni des services interministériels, dont des services de traduction fournis par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), anciennement Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), et des services juridiques fournis par Justice Canada. Les 252 M$ restants ont été versés à des fournisseurs de services qui ne font pas partie du gouvernement fédéral, notamment en vertu d'ententes de services conclues avec d'autres ordres de gouvernement (provinciaux ou municipaux) ou des organisations partenaires. Le reste (sur lequel porte la présente vérification) découlait de marchés conclus avec des firmes ou des travailleurs autonomes. Le tableau ci-dessous présente la ventilation des 252 M$ versés à des fournisseurs non gouvernementaux par type de service professionnel obtenu :
Le texte qui accompagne le graphique se trouve après l'image.
Services-systèmes de radiocommunications | Services de GI-TI | Services juridiques | Biens immobiliers-services contractuels | Formation et sèminaires | Services de santè | Corps des commissionaires | Autres services professionels |
---|---|---|---|---|---|---|---|
$23.1M (9%) | $31.4M (12%) | $2M (1%) | $22.2M (9%) | $7.2M (3%) | $5.3M (2%) | $49.4M (20%) | $111.4M (44%) |
L'analyse des données du système TEAM sur les contrats de services professionnels attribués à des fournisseurs externes pour la période du 1er avril 2012 au 18 août 2015 montre que :
- SPAC était l'autorité contractante pour 17,7 % (50 318 033 $) du montant total des contrats de services professionnels et la GRC, pour 82,3 % (234 117 431 $).
- 83,3 % (236 945 658 $) de la valeur totale des contrats de services professionnels ont été passés en recourant au processus concurrentiel et 16,7 % (47 489 805 $) sans processus concurrentiel.
Le Guide d'introduction à la politique d'acquisition et de marchés de la GRC fournit un aperçu du processus d'acquisition et définit les rôles et responsabilités de chaque entité qui participe à l'acquisition des services :
- La Sous-direction des acquisitions et des marchés (SDAM) est le centre de décision en matière d'acquisitions et de passation des marchés à la GRC. C'est aussi le centre d'expertise chargé d'élaborer les politiques, de fournir des conseils et d'établir un cadre de contrôle pour les acquisitions et les marchés. Elle veille à la formation et à la certification des spécialistes en acquisitions; à l'élaboration, la mise en œuvre et le contrôle des acquisitions nationales; au contrôle des activités relatives aux acquisitions et à la passation des marchés; à l'assurance de la qualité des contrats; et à la liaison avec les organismes centraux et SPAC. La SDAM relève du Dirigeant principal des Finances et de l'Administration (DPFA) de la GRC.
- Le client est chargé de cerner les besoins de son service, d'évaluer le meilleur mécanisme de prestation (contractualisation ou dotation) et de rédiger et de présenter une demande de service lorsque c'est nécessaire. Si le service concerne un projet, le client doit : s'assurer que ce dernier se situe dans les limites des pouvoirs d'approbation qui lui ont été délégués et que toutes les autorisations ont été obtenues (p. ex. dans le cas des projets de TI conformément aux exigences du Manuel de la gestion de l'actif de la GRC); fournir et autoriser les fonds nécessaires à l'acquisition; rédiger l'énoncé des travaux et établir les exigences; élaborer les critères d'évaluation technique et participer au processus d'approbation du projet (évaluation technique); accepter le service et surveiller la « livraison technique » du service tant que le contrat est en vigueur.
- Les groupes des Acquisitions régionaux ou de la DG gèrent le processus d'acquisition général à titre d'autorité en la matière, notamment : aider les clients à clarifier leurs besoins; déterminer la méthode ou approche appropriée pour procéder à l'acquisition; tenir et maintenir les dossiers et données nécessaires, faire un appel d'offres, évaluer les soumissions, attribuer les marchés, consigner l'information financière dans le système TEAM, résoudre les problèmes avec l'entrepreneur et clore le dossier. Ce sont les principaux points de contact de SPAC pour les acquisitions pilotées par SPAC.
- La Sous-direction des finances consigne les données financières dans le système TEAM; traite les comptes fournisseurs conformément à l'article 33 de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP); fournit du financement pour les opérations et traite toute présentation nécessaire au CT.
- SPAC s'occupe des différents aspects de l'acquisition de servicesNote de bas de page 3 pour les opérations qui dépassent les pouvoirs de passation des marchés de la GRC ou pour lesquelles la GRC a choisi d'engager ses services.
2. Objectif, portée, méthode et énoncé de conformité
2.1 Objectif
La vérification visait à évaluer si le recours par la GRC à la contractualisation des services professionnels est rentable et conforme à la Politique sur les marchés du CT, au Règlement sur les marchés de l'État et aux politiques, directives et procédures de passation des marchés de la GRC.
2.2 Portée
La vérification a porté sur les marchés de services professionnels passés avec des fournisseurs externes, dans l'ensemble du pays, d'avril 2012 à août 2015. Dans certains cas, on a examiné des données historiques afin d'avoir un portrait complet des sommes dépensées pour obtenir les services de certains entrepreneurs engagés pour une durée allant au-delà de la période couverte par le présent rapport. Dans les cas où SPAC était l'autorité contractante, on n'a pas examiné les activités telles que l'attribution des contrats, la sélection des fournisseurs et l'évaluation des soumissions puisque cela relevait de SPAC.
La vérification ne portait pas non plus sur les ententes, notamment sur les niveaux de service, et les protocoles d'entente conclus entre la GRC et des AMF ou administrations publiques comme les municipalités, les provinces ou les gouvernements étrangers pour la fourniture de services professionnels
2.3 Méthode
La planification de la vérification s'est terminée en janvier 2016. Durant cette phase, l'équipe de vérification a procédé à des entrevues, passé en revue les processus et examiné les politiques, les directives et les procédures pertinentes, ainsi que les bulletins de la GRC et les résultats de vérifications antérieures.
Les critères de vérification et les procédures d'évaluation ont été élaborés à partir des sources suivantes : le Guide d'introduction à la politique d'acquisition et de marchés de la GRC, le Manuel de la gestion de l'actif de la GRC, les Lignes et pratiques exemplaires en matière d'assurance de la qualité des contrats de la GRC, la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor, les Lignes directrices sur la divulgation proactive des marchés du Conseil du Trésor, le Guide des approvisionnements du gouvernement du Canada, la Ligne directrice sur le processus opérationnel commun en gestion financière 3.1 - gestion du cycle de l'approvisionnement au paiement, ainsi que les critères de l'Agence du revenu du Canada visant à déterminer la relation employé-employeur. L'objectif et les critères de la vérification figurent à l'annexe A.
Pour la phase d'examen, qui s'est terminée en mai 2016, les vérificateurs ont employé diverses techniques : entrevues, analyse de données, examen de dossiers et de la documentation à l'appui, schématisation de processus et vérifications détaillées. À cette étape, on a extrait des données du système TEAM (marchés attribués, modifications apportées aux contrats et paiements inscrits sans référence à un bon de commande, p. ex.) et du Système d'information sur la gestion des ressources humaines (SIGRH) (pour la liste des consultants engagés). L'analyse de données a servi à repérer les aspects susceptibles de présenter des risques en fonction de facteurs tel le nombre d'opérations effectuées dans un service particulier; la valeur de chaque contrat; le type et la durée des contrats; le type de processus de demandes de soumissions; le nombre de modifications; les fournisseurs récurrents et les paiements susceptibles d'indiquer un fractionnement de contrat. Sur la base des résultats de l'évaluation des risques, on a procédé à un échantillonnage aléatoire de 72 contrats parmi les plus risqués. De plus, après avoir analysé la valeur et la fréquence des contrats de services professionnels par division, on a interviewé ceux qui y recouraient le plus afin d'obtenir des renseignements contextuels.
En plus de l'examen des dossiers de contrat et des entrevues, nous avons combiné l'analyse des données aux vérifications détaillées des paiements effectués durant l'exercice 2015 pour des services professionnels sans référence à un bon de commande dans le système TEAM. L'analyse des données portait plus particulièrement sur les montants supérieurs à 10 000 $, ainsi que les paiements fréquents faits aux mêmes fournisseurs quels qu'en soient les montants. Pour les vérifications détaillées, on a établi cinq catégories de fournisseurs qui ont été payés sans référence à un bon de commande : le Corps des commissionnaires, les provinces, les municipalités, d'autres corps policiers et d'autres fournisseurs externes. On a ensuite sélectionné un échantillon discrétionnaire de 49 opérations de paiement dans ces cinq catégories.
À l'issue de la phase d'examen, l'équipe de vérification a tenu des réunions afin de valider ses constatations auprès du personnel et a présenté les conclusions pertinentes à la haute direction.
2.4 Énoncé de conformité
La mission de vérification est conforme aux Normes de vérification interne du gouvernement du Canada, comme en font foi les résultats du programme d'assurance et d'amélioration de la qualité.
3. Constatations
3.1 Utilisation et coût des contrats de services professionnels
La GRC utilise les contrats de services professionnels conformément aux critères énoncés dans la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor; cependant, elle pourrait améliorer la manière dont les dossiers sont documentés afin de démontrer plus clairement que tous les autres moyens de satisfaire les besoins ont été envisagés et qu'une analyse comparative coûts-avantages a été réalisée.
La contractualisation des services professionnels est vue comme un moyen efficace de répondre aux fluctuations imprévues de la charge de travail, d'acquérir une expertise pointue non disponible à l'interne, ou encore de remplacer des fonctionnaires durant une absence temporaire dans certaines circonstancesNote de bas de page 4. Dans le cadre de notre examen des contrats de services professionnels et en conformité avec la Politique sur les marchés du CT, nous nous attendions à ce que :
- les raisons du recours à des contrats de services professionnels soient précisées et documentées;
- une analyse exhaustive des solutions de rechange, qui ne se limite pas au processus d'acquisition, soit effectuée à l'étape de la planification et soit versée au dossier;
- les besoins opérationnels à long terme de la GRC soient pris en compte à l'étape de la planification des ressources, de manière à combiner, de façon optimale, ressources internes et contractuelles;
- la décision d'engager des prestataires de services professionnels soit fondée sur une analyse adéquate et l'évaluation des avantages, des coûts et des risques;
- des procédures soient en place pour garantir un financement initial adéquat et une planification préalable avant même de passer un marché ou d'autoriser une tâche.
Justification du recours à des contrats de services professionnels
Durant l'exercice 2014-2015, la GRC a dépensé 252 M$ en contrats de services professionnels destinés à appuyer l'exécution de programmes. Étant donné l'importance de cette dépense récurrente, il importe que les décisions de passation de marchés soient le résultat d'une démarche rationnelle comprenant :
- l'évaluation documentée des options ou solutions de rechange pour obtenir le service;
- un processus visant à dresser l'éventail des compétences disponibles à l'interne et à les évaluer au regard des exigences de service avant la contractualisation et dans le cadre du processus de planification de la relève.
Des discussions que nous avons eues avec les gestionnaires de service, il ressort que les contrats de services professionnels sont utilisés pour satisfaire les trois conditions prévues dans la Politique sur les marchés du CT, à savoir : obtenir les services d'experts techniques (en technologies de l'information (TI), services de santé, expertise-conseil, formation linguistique, etc.), lorsque des fluctuations imprévues dans la charge de travail dépassent la capacité interne (TI, services de laboratoire) et pour pallier des absences à court terme (contrats d'aide temporaire, qui ne sont plus beaucoup utilisés à la GRC depuis les dernières années).
Deux formulaires ont été créés pour justifier l'attribution de contrats de services professionnels. L'un concerne les biens et services de TINote de bas de page 5et l'autre, les services d'aide temporaireNote de bas de page 6. Cependant, aucun des dossiers examinés dans le cadre de la vérification ne contenait ces formulaires ou d'autres documents expliquant les raisons de la contractualisation. Or, sans documentation, il est difficile de s'assurer que d'autres solutions ont été envisagées et que les critères du CT concernant le recours aux contrats de services professionnels ont bien été satisfaits.
Planification des ressources humaines
Pour être certains d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix, les gestionnaires doivent procéder à l'analyse exhaustive des coûts-avantages généraux des différents moyens d'obtenir les services professionnels recherchés. Outre les coûts, l'analyse doit également porter sur le transfert des connaissances, le développement des compétences, la planification de la relève, les risques liés à la continuité du service, ainsi que l'importance critique des services. Documenter cette analyse dans les dossiers d'acquisition contribuerait à faire la preuve que des solutions de rechange ont été envisagées et qu'on a conclu que le recours à des entrepreneurs externes constituait la meilleure option.
La GRC recourt actuellement à des entrepreneurs pour compléter son effectif dans différents domaines, tels la sécurité, les TI, les services de santé et la formation linguistique. Or, aucun processus formel n'a été mis en place pour documenter le fait que des solutions de rechange à la contractualisation ont bien été envisagées et que cette dernière constitue la meilleure option. Aucun des dossiers examinés dans le cadre de la vérification ne contenait de document montrant que des solutions de rechange à la contractualisation avaient été envisagées ou qu'une analyse comparative des coûts, risques et avantages avait été effectuée. Or, faute de documentation suffisante au dossier, il est difficile de déterminer si la contractualisation offre le meilleur rapport qualité-prix à la GRC. Il est donc important d'évaluer les coûts, les avantages et les risques au niveau des services ou de l'organisation, car un examen au cas par cas des contrats n'offre pas un portrait complet de la situation.
Durant les entrevues, les gestionnaires ont mentionné qu'il n'existait pas de répertoire complet et fiable des habiletés et compétences que possèdent les employés de la GRC. Par ailleurs, bien que chaque gestionnaire de projets ait sa propre liste manuscrite d'entrepreneurs, il n'existe pas, dans les systèmes de la GRC, de base de données complète et à jour sur les consultants engagés et en exercice. Un outil semblable permettrait pourtant à la gestion de trouver le meilleur moyen de combler les besoins en services professionnels, à court terme et de façon plus permanente. Par ailleurs, la dotation et la passation de marchés relevant chacune de centres de décision distincts, les gestionnaires pourraient ne pas recevoir toute l'aide dont ils ont besoin pour déterminer la meilleure approche à adopter (dotation ou recours à la contractualisation) de manière globale. Comme l'ont expliqué les gestionnaires durant les entrevues, le recours à la contractualisation des services professionnels est souvent vu comme un moyen plus facile et rapide que la dotation d'obtenir des ressources et qui offre plus de souplesse lorsque la pérennité du financement n'est pas assurée.
Les entrevues et l'analyse des données montrent que durant l'exercice 2014-2015 l'organisation a dépensé 30,7 M$ pour des ressources contractuelles destinées à l'aider à réaliser des objectifs en matière de TI. De ce chiffre, quelque 20 M$ concernaient des projets d'immobilisations. Les gestionnaires de projets de Gestion de l'information et technologie de l'information (GI-TI) interrogés ont déclaré que pour les programmes qui font l'objet d'un recouvrement des coûts auprès des clients, le Programme de GI-TI ne possède pas de source de financement pérenne (surtout pour les dernières phases d'entretien et de soutien des applications). Or, cela nuit à la prise de décision puisque faute d'être certains de disposer de fonds pour amorcer le processus de dotation, les gestionnaires ne peuvent envisager de solution de rechange à la contractualisation des services professionnels. Les gestionnaires mentionnent également que de nombreux projets livrés par le Programme de GI-TI constituent des tâches distinctes qui ne s'inscrivent pas dans le cours normal des activités. Dans ces cas, le recours à des entrepreneurs est nécessaire puisqu'on a besoin d'une expertise pointue, que des postes permanents ne peuvent être affectés à des projets et en raison de l'incertitude du financement à long terme.
Toutefois, dans le cadre de son Initiative de transformation, le Programme de GI-TI a pris des mesures afin d'analyser les coûts-avantages que représente le recours à des consultants par rapport au recrutement d'employés. L'analyse ne se limite pas aux coûts financiers, mais englobe également le risque opérationnel associé à un trop grand recours à des consultants. On a ainsi cerné 20 postes occupés par des consultants au sein du Bureau de l'élaboration des projets et de la Gestion du portefeuille de projets qui pourraient être dotés de façon permanente s'il y avait une hausse du financement des services votés (financement permanent).
Consultants engagés à long terme
À la longue, un trop grand recours aux consultants peut poser un risque important pour la GRC, tant sur le plan financier qu'opérationnel. En effet, le recours aux mêmes consultants pendant de longues périodes peut conduire à une relation employé-employeur; à la perte de savoir collectif au niveau du service ou de l'organisation; et à une baisse du moral des employés qui possèdent des habiletés similaires à celles des consultants.
L'analyse des données concernant les consultants engagés de manière récurrente montre que ces derniers sont utilisés sur de longues périodes principalement dans trois secteurs, à savoir : les TI, la gestion générale et les biens immobiliers. Puisque les systèmes organisationnels contenaient peu d'information sur les consultants, nous n'avons pas été en mesure de sélectionner un échantillon suffisamment important pour couvrir l'ensemble de ces secteurs. Cependant, avec l'information disponible, nous avons analysé les modalités contractuelles d'un échantillon de 22 consultants, engagés pour une période de 2 à 27 ans. Dans tous ces cas, des contrats avaient été attribués, de façon consécutive, à différents fournisseurs pour obtenir les services du même consultant. La majorité des contrats avaient été attribués au terme d'un processus concurrentiel (à l'exception de contrats de transition, qui sont attribués à des fournisseurs uniques entre deux processus concurrentiels afin d'éviter une interruption de service). Selon l'information disponible dans le système TEAM, 14 des 22 consultants ont été engagés pour travailler à différents projets au cours de leurs contrats avec la GRC. Treize d'entre eux étaient engagés à temps plein et ont facturé au moins 220 journées de travail par an pendant plusieurs années consécutives.
La GRC doit prendre des mesures pour éviter de se retrouver dans une relation employé-employeur, que le consultant soit engagé dans le cadre d'un contrat ou de plusieurs contrats consécutifs conclus avec le même fournisseur ou un fournisseur différent. Les éléments qui peuvent indiquer l'existence d'une relation employé-employeur sont notamment un horaire de travail établi, une relation de supervision et la fourniture d'un espace de travailNote de bas de page 7.
Nous avons examiné les énoncés de travaux, les feuilles de temps, la relation avec les responsables du projet et les conditions de travail de 12 consultants afin de déterminer si une relation employé-employeur pourrait avoir été créée. Dans tous ces cas, nous avons noté des éléments pouvant conclure à l'existence d'une relation employé-employeur telle que décrite plus haut. Or, une relation de ce type peut induire des obligations en termes de pension, de prestations de soins de santé, de contributions de l'employeur, etc. La GRC a pris des mesures pour réduire le risque de voir ce type de relation se créer lorsqu'un contrat de services professionnels est attribué (établissement d'un énoncé de travaux et de livrables clairs, processus concurrentiel, attribution des contrats aux firmes plutôt qu'aux consultants, transmission des rapports et des feuilles de temps par le consultant à sa firme, p. ex.), mais ne surveille pas si un même consultant est engagé par plusieurs services dans le cadre d'une série de contrats consécutifs. Les responsables de la Sous-direction des Acquisitions et des Marchés considèrent qu'il est difficile de surveiller la situation dans la mesure où les contrats de services professionnels sont attribués à des firmes de conseils dans le cadre de processus concurrentiels et font valoir que c'est la firme, et non la GRC, qui propose le(s) consultant(s) à engager dans le cadre du contrat.
Par ailleurs, la rétention à long terme des mêmes consultants, surtout dans le domaine de l' entretien et de l'exploitation des programmes, influe sur le savoir collectif de l'organisation. Faute de transférer leurs connaissances et habiletés aux employés, les consultants engagés pour une longue période créent une dépendance et nuisent à la planification de la relève. Or, compter sur un petit groupe de consultants pour exécuter des tâches qui sont essentielles au fonctionnement de l'organisation pose un risque important pour la continuité des activités.
Notre analyse des 22 consultants engagés à long terme montre aussi que, dans ces situations, le recrutement de personnel aurait permis de réaliser des économies. En analysant la durée pour laquelle le consultant a été engagé, son taux de rémunération moyen, et le nombre de journées de travail facturées par année et en comparant ces données avec le coût d'un employé à temps plein au même niveau, nous avons calculé les économies qui auraient pu être réalisées si on avait procédé par dotation. Sur les 22 cas analysés, l'écart n'était que marginal pour trois d'entre eux. Pour les 19 autres, le consultant coûtait 20 % à 100 % plus cher qu'un employé. Ainsi, on aurait pu économiser environ 1,4 M$ par année au total en recourant à la dotation plutôt qu'à des consultants dans les 22 cas analysés. Ce chiffre est basé sur le salaire et les avantages consentis aux employés comparativement aux coûts directs des consultants, mais ne tient pas compte de tous les coûts indirects (formation et absentéisme, p. ex.).
L'équipe de vérification a eu du mal à cerner les ressources contractuelles engagées à long terme en raison du manque de données. On a demandé à diverses sources de nous fournir des données, mais celles que nous avons reçues n'étaient pas toujours complètes. Ainsi, certains champs du SIGRH, comme le nom du consultant, les dates de début et de fin de mandat ne sont pas mises à jour lorsque le contrat du consultant prend fin ou est prolongé. Par ailleurs, certains contrats ou AT inscrits dans le système TEAM affichent, dans le champ Description, le nom du consultant. Cependant, comme ce champ n'est pas obligatoire, il n'est pas utilisé de manière systématique. L'absence de répertoire de consultants renfermant une information complète fait qu'il est impossible de déterminer avec exactitude le nombre total de consultants qui travaillent actuellement à la GRC ou la durée pour laquelle ils ont été engagés. Cette information est pourtant nécessaire pour évaluer les coûts-avantages globaux de la contractualisation, éviter qu'une relation employé-employeur ne se crée et, afin d'assurer la relève et la continuité des activités, diversifier son effectif plutôt que de recourir principalement à des entrepreneurs.
Utilisation des autorisations de tâches (AT)
Les contrats auxquels sont associées des AT sont habituellement utilisés lorsqu'on ne connaît pas la nature et le calendrier exacts des services requis. Une fois la portée et l'échéancier du travail connus avec précision, le service établit une AT conforme aux modalités du contrat. Les AT ne sont pas des contrats, mais un instrument administratif pour autoriser un travail et l'amorcer par la suite.
La plupart des consultants à long terme faisant partie de notre échantillon avaient été mandatés par le biais d'AT. On les a gardés soit en modifiant ou prolongeant la même AT à plusieurs reprises durant l'année ou les années du contrat, soit en délivrant plusieurs AT dans le cadre du même contrat ou dans le cadre de contrats subséquents passés auprès de fournisseurs différents. Il faudrait peut-être effectuer un contrôle supplémentaire au niveau organisationnel pour s'assurer que le procédé est financièrement avantageux pour la Couronne et que le risque qu'une relation employé-employeur se crée au fil du temps est adéquatement atténué.
Dans 14 des 72 dossiers de contrat que nous avons examinés, des AT avaient été modifiées ou prolongées à plusieurs reprises (deux fois ou plus). Au lieu d'indiquer les changements aux besoins organisationnels, on se contentait souvent d'indiquer à titre de justification qu'on avait ajouté des fonds ou des journées. Par ailleurs, certaines autorisations de tâches avaient été modifiées ou prolongées jusqu'à huit fois, sans autre justification que celles décrites plus haut.
Le Programme de GI-TI a expliqué que certaines de ces modifications servent à atténuer des risques (tâches autorisées pour des périodes plus courtes afin d'atténuer des retards ou des interruptions de projet; tâches autorisées pour un exercice et prolongées annuellement dans les limites du contrat pour correspondre au cycle budgétaire annuel; ou tâches autorisées à court terme, puis prolongées tout au long de l'année lorsque l'organisation ne prévoit pas garder le consultant longtemps et cherche à doter le poste correspondant). Cependant, nous avons noté que certaines AT concernant les entrepreneurs à long terme de notre échantillon avaient fait l'objet de multiples modifications durant la même année. Or, cela alourdit le fardeau administratif de l'organisation et peut traduire des faiblesses dans les processus de planification et de supervision si les motifs ne sont pas adéquatement documentés.
Afin d'optimiser les ressources et d'atténuer les risques encourus lorsqu'on engage des ressources contractuelles à long terme, les gestionnaires de la GRC devraient rigoureusement documenter les modifications apportées aux AT, ainsi que toute décision de prolonger un contrat ou de faire appel de nouveau aux mêmes consultants après une certaine période.
3.2 Conformité aux politiques et aux procédures
Bien que globalement la loi, les politiques et les procédures applicables soient bien respectées, une gestion des dossiers et des pratiques de conservation améliorées permettraient de s'assurer que les décisions importantes sont bien documentées et justifiées. Par ailleurs, dans certaines situations, il serait préférable, sur les plans de l'équité, de l'ouverture et de la transparence, de recourir au processus concurrentiel plutôt que d'attribuer le contrat à un fournisseur unique.
La vérification visait à examiner si les pratiques de contractualisation des services professionnels de la GRC étaient conformes à la Politique sur les marchés du CT, au Règlement sur les marchés de l'État et aux politiques, directives et procédures de la GRC sur la passation des marchés. Nous nous attendions à ce que :
- les dossiers d'acquisition facilitent la supervision de la gestion et fournissent une piste de vérification complète contenant les détails de la passation en ce qui a trait aux communications et décisions pertinentes, notamment l'identité des personnes et autorités responsables de l'approbationNote de bas de page 8
- la GRC se conforme aux exigences en matière de divulgation proactive des contratsNote de bas de page 9
- comme l'exige la GRC, un document de demande a été créé dans le système TEAM pour toutes les acquisitions de services supérieures à 10 000 $ et les paiements connexes font référence à un document d'achat dans le système TEAMNote de bas de page 10
- les firmes et consultants ont eu la possibilité de concourir et que le recours répété à une même personne ou firme sans appel à la concurrence est l'exceptionNote de bas de page 11
- le pouvoir de conclure un marché (pouvoirs d'exécuter une opération) est séparé du pouvoir d'attestation prévu à l'article 34 de la LGFP et ces tâches ne sont pas accomplies par la même personneNote de bas de page 12
Administration des dossiers de contrat
Un échantillon discrétionnaire de 72 contrats de services professionnels a été examiné. Il comprenait des contrats passés avec ou sans processus concurrentiel, des commandes subséquentes à une convention d'offres à commandes (COC) et des contrats nécessitant des AT afin de préciser et d'autoriser les différents éléments des travaux. La documentation figurant dans les dossiers de contrat a été évaluée en regard de 27 exigences fixées par les politiques du Conseil du Trésor et les directives de la GRC, afin de mesurer le niveau de conformité. Il s'agissait plus précisément de s'assurer que le dossier contenait :
- les demandes de services, y compris les formulaires et approbations nécessaires, ainsi que la raison pour laquelle on a décidé de recourir à la contractualisation;
- les documents de planification, notamment l'établissement des besoins, les autorisations et les formulaires exigés dûment remplis;
- les preuves de la demande de soumissions et le processus et les critères d'évaluation;
- la documentation concernant l'attribution du contrat et la base de paiement;
- la justification et l'approbation de toute modification du contrat;
- Et que le contrat avait été administré et clos de façon adéquate et avait fait l'objet d'une divulgation proactive.
La vaste majorité (88,5 %) des contrats examinés étaient conformes aux politiques du CT et aux exigences de la GRC. On peut donc dire que la GRC a un processus de demandes de soumissions, d'évaluation et de passation des marchés rigoureux. Cependant, des incohérences et des faiblesses ont été relevées dans la tenue des dossiers, principalement en raison de documents manquants ou insuffisants. Le taux de non-conformité concernait, dans une proportion de 53 %, des dossiers de contrats comprenant des AT et des commandes subséquentes à des COC auprès du Corps des commissionnaires.
L'équipe de vérification a remarqué que certains dossiers d'AT tenus par les responsables de projet du Programme de GI-TI contenaient des feuilles de temps comme justificatifs des factures payées. Bien qu'il ne soit pas obligatoire de conserver les factures ou les feuilles de temps, c'est là une bonne pratique qui facilite l'examen du dossier.
Divulgation proactive des marchés et modifications
Les Lignes directrices sur la divulgation proactive des marchés du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada précisent les exigences de divulgation publique concernant les marchés de plus de 10 000 $. Ces règles reflètent, plus largement, l'engagement du gouvernement en faveur de la transparence et d'une meilleure responsabilisation au sein du secteur public.
À ce chapitre, nous avons constaté que si la majorité des 72 contrats de notre échantillon avaient fait l'objet d'une divulgation proactive adéquate, deux contrats ainsi que les modifications apportées à cinq autres n'avaient pas été divulgués. Les montants non divulgués totalisaient 645 604 $.
Ces omissions découlent d'erreurs de codage dans le système TEAM (modifications consignées et sauvegardées comme « corrections » et inscription de la date d'attribution du contrat erronée). Elles ont été partiellement rectifiées et ont fait l'objet d'une divulgation postérieure à la vérification.
Paiement de services professionnels sans contrat établi
En plus de l'examen des dossiers de contrat, nous avons analysé les paiements effectués durant l'exercice 2015 pour des services professionnels sans référence à une commande d'achat dans le système TEAM. L'analyse portait sur les montants supérieurs à 10 000 $, ainsi que les paiements fréquents faits aux mêmes fournisseurs quels qu'en soient les montants.
Des 49 paiements examinés, 24 concernaient des ententes de services conclues avec des provinces, des municipalités, des corps policiers et des universités. Aucun suivi détaillé n'a été fait concernant ces opérations puisqu'elles étaient exclues de la vérification. Les 25 opérations restantes ont été examinées à la lumière des documents à l'appui : factures, formulaires d'approbation ou contrats. Voici nos observations :
- Durant l'examen, la Sous-direction des Acquisitions et des Marchés nous a fait remarquer que, suivant le principe d'équité relatif à la passation des marchés, les besoins à l'origine d'une des opérations auraient dû être comblés par processus concurrentiel plutôt que par une entente de services. Après examen de la documentation, nous partageons cette conclusion;
- Bien que des COC existaient, 10 opérations concernant trois fournisseurs ont été réglées sans passer par le processus de commandes subséquentes approprié. Une COC n'est pas un contrat, mais plutôt un processus par lequel un contrat séparé est conclu chaque fois qu'on procède à une commande subséquente de biens ou de services dans le cadre de la COC; les dépenses totales n'étaient pas toujours étroitement surveillées, de sorte que la limite financière fixée pour deux de ces COC a été dépassée;
- Six autres paiements, non reliés à des COC, et supérieurs à 10 000 $ ont été faits à un fournisseur sans référence à un bon de commande, contournant ainsi les exigences financières;
- Deux des opérations examinées pourraient constituer un fractionnement de contrat pour des services fournis le même jour ou en plusieurs phases dans le cadre d'un projet (avec un montant total supérieur à 10 000 $), contournant ainsi les exigences financières. Nous avons signalé ces deux cas aux Services des acquisitions afin qu'ils fassent un suivi et prennent les mesures qui conviennent;
- Contrairement aux procédures financières établies relativement aux comptes créditeurs, nous avons également trouvé dans notre échantillon quatre dossiers dépourvus de la documentation nécessaire aux fins de vérification des comptes concernant les opérations risquées (liste de contrôle préalable à la vérification et certification pour les opérations supérieures à 100 000 $ suivant l'article 33 de la LGFP) et deux autres concernant des erreurs de codage (l'une concernait des subventions codées comme services professionnels et l'autre, une erreur de codage dans la catégorie des services professionnels).
L'analyse des données effectuée sur la totalité des paiements pour services professionnels faits sans référence à un bon de commande dans le système TEAM montre que :
- à plusieurs reprises, la GRC a obtenu, de façon répétée, des services professionnels auprès du même fournisseur sans appel à la concurrence. Or, lorsque le besoin d'un service peut être raisonnablement planifié, on doit s'assurer que le processus est juste, ouvert et transparent et que le contrat est attribué sur la base du meilleur rapport qualité-prix;
- dans deux cas, des paiements pour services professionnels ont été faits à des fournisseurs qui avaient un contrat avec la GRC sans toutefois que celui-ci soit référencé. Or, cela nuit à la transparence et peut entraîner des paiements en double ou un dépassement de la valeur du contrat.
3.3 Contrôle et supervision
Le programme d'assurance de la qualité des contrats (ACQ) et le comité de révision des marchés sont un moyen efficace de contrôler et de superviser les activités de contractualisation des services professionnels. Cependant, ils pourraient l'être davantage si leur portée était élargie aux contrats pour lesquels on a recours à des AT et aux commandes subséquentes passées par SPAC dans le cadre de COC. Par ailleurs, si l'information sur les contrats et les entrepreneurs consignée dans les bases de données de la GRC était plus complète, on pourrait exercer un contrôle et une surveillance plus exhaustifs et ainsi, potentiellement, réaliser des économies.
En examinant la contractualisation des services professionnels, nous nous attendions à ce que :
- la GRC ait établi et mis en œuvre un cadre de contrôle garantissant une diligence raisonnable et une gestion efficace des fonds publics;
- les systèmes d'information de l'organisation contiennent des données fiables, complètes et pertinentes permettant un contrôle efficace de la contractualisation des services professionnels;
- les différents services et divisions de la GRC au pays suivent une approche cohérente en matière de gestion des marchés (p. ex. le contrat passé avec le Corps des commissionnaires), qui garantit la conformité aux politiques du CT et aux procédures de la GRC.
Assurance de la qualité des contrats
En 2005, la GRC a établi un programme d'assurance de la qualité des contrats (AQC) afin que les activités d'acquisition et de passation des marchés soient efficaces et conformes aux politiques et lois applicables. Le processus d'AQC comprend des contrôles préventifs (avant la signature du contrat) et un examen post-contractuel (après la signature du contrat). L'AQC porte sur les contrats autorisés par le personnel de la GRC, mais exclut ceux pour lesquels SPAC est l'autorité contractante. Le comité de révision des marchés (CRM) a été établi en 2007 comme organe de contrôle préventif visant à examiner les acquisitions de grande valeur ou posant un risque élevé avant l'attribution ou la signature d'un marché.
Bien que l'établissement de l'examen post-contractuel a amélioré les activités de contractualisation de la GRC, il pourrait être avantageux d'en élargir la portée de façon à inclure l'ensemble des instruments d'acquisition utilisés par les gestionnaires de la GRC. Concernant les marchés passés par SPAC, le processus d'AQC devrait se limiter aux aspects du processus d'acquisition qui relèvent de la GRC.
Suivant les Lignes directrices et pratiques exemplaires en matière d'assurance de la qualité des contrats, les facteurs pris en compte au moment de procéder à un échantillonnage en vue de l'examen post-contractuel sont : le nombre d'opérations effectuées dans un bureau particulier; la valeur des opérations dans chaque catégorie; les antécédents de la section dont les opérations sont examinées. Or, ce processus de sélection pourrait être amélioré en incluant d'autres facteurs de risques, tels que : le type et la durée du contrat, le processus de demande de soumissions, le nombre de modifications, les fournisseurs récurrents, le fractionnement potentiel du contrat, etc. En améliorant ainsi la stratégie actuelle d'échantillonnage fondée sur le risque, les procédures de contrôle seraient davantage axées sur les éléments qui présentent un risque élevé.
Information disponible aux fins de contrôle et de supervision
Nous avons utilisé des données extraites du système TEAM et du SIGRH pour tenter d'obtenir le portrait des activités de contractualisation des services professionnels à la GRC. Cependant, aucun des deux systèmes ne renferme d'information suffisamment complète pour permettre d'évaluer de façon exhaustive les besoins et les lacunes de l'organisation sur le plan des habiletés et des compétences et de déterminer si le recours à des entrepreneurs est le moyen le plus rentable et viable d'exécuter certaines activités. Les noms des consultants ne sont pas toujours inscrits dans la base de données sur les contrats du système TEAM et il n'existe pas de liste complète et exacte des ressources contractuelles utilisées. Par ailleurs, la base de données du SIGRH sur les consultants n'est pas à jour (certains consultants qui ne travaillent plus à la GRC y figurent toujours), de sorte qu'il est difficile d'effectuer une quelconque analyse des tendances ou des coûts-avantages concernant les ressources contractuelles.
Nous avons également noté des incohérences dans la manière dont sont consignés et suivis les contrats auxquels sont associés des AT. Dans certains cas, les dépenses liées à des AT sont inscrites dans le système TEAM; dans d'autres (sept cas observés), le suivi est effectué par rapport au contrat et les AT sont inscrites dans le champ des commentaires. Dans ces sept cas, les gestionnaires consignaient manuellement les dépenses afin de s'assurer qu'elles ne dépassaient pas la valeur totale du contrat. Or, lorsqu'on n'utilise pas le système pour consigner les AT, cela alourdit le fardeau administratif et on risque de dépasser les limites financières du contrat.
Des données exactes et complètes permettraient d'examiner et d'analyser régulièrement les dépenses liées aux services professionnels de manière à cerner les tendances concernant le type de services acquis, ainsi que les coûts de ces services par rapport à d'autres options comme le recrutement d'employés. Et ce type d'analyse pourrait également aider à trouver des moyens de réaliser des économies. Par exemple, si les services engagent souvent des gestionnaires de projet contractuels, l'organisation pourrait avoir avantage à développer une expertise interne dans ce domaine.
Pour conclure, la GRC aurait avantage à mieux consigner les données sur la contractualisation afin d'appuyer une stratégie de supervision et de contrôle fondée sur les risques.
Gestion des contrats de services professionnels utilisés par plusieurs services ou divisions
Durant l'exercice 2014-2015, l'ensemble des divisions et la DG de la GRC ont dépensé au total 49,6 M$ dans le cadre de contrats passés avec le Corps des commissionnaires. Malgré l'importance de cette dépense, la planification et le contrôle des services fournis par les commissionnaires varient d'une division à l'autre, car il n'existe pas d'approche commune. Or, cette façon de faire pose plusieurs problèmes :
- Concernant le traitement des débours, certains paiements ont été faits sans référence à un bon de commande (BC), ce qui nuit au rapprochement des comptes. Sur le total des paiements effectués au Corps des commissionnaires durant l'exercice 2014-2015, 31,3 M$ l'ont été sans référence à un BC, principalement dans les divisions D, E, F, G et T. Le système TEAM est configuré de manière à exiger une triple correspondance (BC, biens reçus et facture) pour toutes les opérations d'acquisition de biens et de services, lorsque la facture porte un BC;
- L'absence de certaines approbations concernant le lancement du processus d'acquisition et la formule 4041 pour amorcer la demande de services;
- Dans certains dossiers, rien ne prouve qu'on a établi les besoins pour les services des commissionnaires (comme le formulaire 7170-1 de TPSGC - Annexe à la demande de services de commissionnaires -, qui fournit des détails sur les services requis (niveau de service, nombre de gardes, différents grades et calendrier de service), ou tout autre formulaire).
4. Recommendations
- Le DPFA devrait communiquer aux différents clients à la GRC les exigences de documentation relativement aux contrats, notamment celles figurant dans la liste de contrôle de l'AQC, ainsi que les documents prouvant que le client a effectué une analyse des solutions de rechange à la contractualisation de même qu'une analyse des coûts-avantages et des risques avant d'amorcer le processus d'acquisition et de délivrer une AT.
- Le DPFA devrait examiner le bien-fondé et la faisabilité de mettre en place une approche uniforme relativement à la collecte, à la mise à jour et à la gestion de l'information concernant les consultants en services professionnels dans des bases de données afin de mieux contrôler les risques associés au recours à des consultants sur de longues périodes.
- Le DPFA devrait accroître les contrôles en :
- élargissant la portée du programme des post-vérifications de l'AQC à tous les types de contrats de services professionnels qu'utilisent les gestionnaires à la GRC;
- révisant et améliorant l'approche fondée sur le risque de sélection des contrats aux fins d'examen;
- s'assurant qu'il existe un contrôle fondé sur les risques des paiements effectués sans référence à un bon de commande dans le système TEAM.
- Le DPFA devrait évaluer la nécessité d'effectuer un suivi des cas de non-conformité aux politiques de passation des marchés et des paiements effectués sans référence à un bon de commande dans le système TEAM mis au jour dans le cadre de notre vérification.
5. Conclusion
Le recours à la contractualisation des services professionnels vise à compléter les ressources internes afin de répondre aux différents besoins opérationnels. Étant donné la valeur, la complexité et la nature délicate des contrats en jeu, la GRC doit exercer une gestion rigoureuse, prudente et diligente. La mise sur pied du programme d'AQC en 2005 a permis d'exercer une supervision continue de façon à s'assurer que les activités liées aux acquisitions sont conformes aux lois, politiques et procédures applicables. À peu près à la même période a également été créé le comité de révision des marchés, qui est le garant d'une gestion prudente, honnête et saine des contrats. La création de ces organes de supervision a amélioré la conformité aux lois, politiques et règlements puisque pour les 72 dossiers vérifiés, le taux de conformité aux exigences contractuelles était de 88,5 %.
Toutefois, la planification, le contrôle et la supervision de la passation des marchés de services professionnels peuvent encore être améliorés. Pour gérer les fonds publics de la façon la plus efficace et économique possible, la GRC doit bien connaître l'étendue et la nature de ses ressources contractuelles et procéder régulièrement à une évaluation documentée des solutions de rechange à la contractualisation. L'efficacité économique ne peut être démontrée qu'en examinant attentivement les risques, les avantages et les coûts de la contractualisation par rapport aux autres moyens de satisfaire les besoins. Par ailleurs, bien que les gestionnaires sachent que le recours aux consultants pendant de longues périodes peut être assimilé à une relation employé-employeur, on devrait examiner plus attentivement ces situations, actuelles et futures, de manière à en atténuer les risques.
De même, un contrôle et une supervision accrus permettraient de s'assurer que les contrats de services professionnels sont gérés comme il se doit. En particulier, le programme d'AQC pourrait englober l'ensemble des instruments d'acquisition utilisés par les gestionnaires à la GRC et exercer une fonction d'examen critique afin de contrôler efficacement le processus d'acquisition. Par ailleurs, afin d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix et garantir un processus de contractualisation équitable, ouvert et transparent, on pourrait instituer un contrôle fondé sur le risque des paiements effectués sans référence à un bon de commande dans le système TEAM.
Enfin, en définissant clairement les exigences de gestion de l'information concernant les contrats de services professionnels et en mettant en œuvre une approche cohérente en matière de collecte et de mise à jour de l'information et de tenue de la base de données connexes, la GRC pourrait mieux déterminer les risques, analyser les tendances et les solutions de rechange et cerner les moyens de réaliser des économies.
Annexe A – Objectif et critères de vérification
Objectif : La vérification visait à évaluer si la contractualisation des services professionnels par la GRC est rentable et conforme à la Politique sur les marchés du CT, au Règlement sur les marchés de l'État et aux politiques, directives et procédures de passation des marchés de la GRC.
Critère 1 : Les contrats de services professionnels sont utilisés pour obtenir une expertise spécialisée dont la fonction publique ne dispose pas, pour répondre aux fluctuations imprévues dans la charge de travail ou pour pallier l'absence temporaire de fonctionnaires.
Critère 2 :La décision d'engager des fournisseurs de services professionnels est fondée sur une analyse adéquate et l'évaluation des avantages, des coûts et des risques.
Critère 3 :Les pratiques de contractualisation sont conformes à la Politique sur les marchés du CT, au Règlement sur les marchés de l'État et aux politiques, directives et procédures de la GRC sur la passation des marchés énoncées dans la Liste de contrôle de l'assurance de la qualité des contrats (AQC).
Audit of Contracting for Professional Services
October 2016
Final Report
Table of contents
- Acronyms and abbreviations
- Executive summary
- Management's response to the audit
- 1. Background
- 2. Objective, Scope, Methodology and Statement of Conformance
- 3. Audit findings
- 4. Recommendations
- 5. Conclusion
- Appendix A – Audit objectives and criteria
Acronyms and abbreviations
- CFAO
- Chief Finance and Administration Officer
- CQA
- Contract Quality Assurance
- FAA
- Financial Administration Act
- HRMIS
- Human Resource Management Information System
- IM/IT
- Information Management / Information Technology
- IT
- Information Technology
- OGD
- Other (Federal) Government Departments
- PCB
- Procurement and Contracting Branch
- PO
- Purchase Order
- PSPC
- Public Services and Procurement Canada
- PWGSC
- Public Works and Government Services Canada
- RCMP
- Royal Canadian Mounted Police
- SOA
- Standing Offer Agreement
- TA
- Task Authorization
- TB
- Treasury Board of Canada
- TEAM
- Total Expenditure and Asset Management
Executive summary
To aid in delivering its mandate, the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) engages individuals or organizations to provide expert assistance in areas such as legal services, information technology (IT) and management, translation, real property maintenance and management, training, health services, security, consulting and administrative services. Based on information in the RCMP Total Expenditure and Asset Management (TEAM) System, in fiscal year 2014-2015, the RCMP spent approximately $419M to obtain these types of professional services. Of this amount, $252M was paid to non-federal government vendors including self-employed individuals or independent organizations, other levels of government and partner organizations.
In July 2015, the Commissioner approved the 2015-18 Risk-Based Audit Plan, which included an Audit of Contracting for Professional Services. The objective of this audit engagement was to assess whether the RCMP's use of professional service contracted resources was cost-effective and in compliance with Treasury Board of Canada's (TB) Contracting policy, Government Contracts Regulations, and RCMP contracting policies, directives and procedures. The audit scope included contracts for professional services with external vendors, nation-wide, awarded between April 2012 and August 2015. In those cases where Public Services and Procurement Canada (PSPC) was the contracting authority, the audit did not examine activities such as contract award, supplier selection and evaluation of bids, which were the responsibility of PSPC. The audit excluded all agreements such as service level agreements or memoranda of understanding between the RCMP and either other federal government departments or other public bodies such as municipalities, provinces or foreign governments for the delivery of professional services
The audit concluded that the establishment of two oversight bodies (Quality Control Assurance Program and Contracts Review Committee) has contributed to a higher rate of compliance with the applicable legislation, policies and regulations. Notwithstanding, we found that there is room to enhance the planning, monitoring and oversight over contracting for professional services. In order to manage public funds in the most cost-effective manner, the RCMP should be aware of the extent and nature of their contracted resources; perform a documented assessment of the alternatives on a regular basis; and consider the risks, benefits and costs of contracting versus alternative methods to meet the requirement. Furthermore, a risk-based monitoring of payments made without a reference to a purchase order (PO) in TEAM System is recommended in order to obtain the best value and ensure a fair, open and transparent contracting process. Finally, by further defining management information requirements with respect to contracts for professional services and ensuring a consistent approach to collecting, updating and maintaining the information database, the RCMP would be better positioned to identify risks, perform analysis of trends and alternatives and identify potential cost savings.
The management response included in this report demonstrates the commitment from senior management to address the audit findings and recommendations. A detailed management action plan is currently being developed. Once approved, RCMP Internal Audit will monitor its implementation and undertake a follow-up audit if warranted.
Management's response to the audit
The audit of Contracting for Professional Services has highlighted opportunities to further strengthen the planning, acquisition and use of professional services as a means of meeting RCMP operational requirements.
Responsibilities related to procurement and contracting of professional services are shared between Corporate Management and Comptrollership, and the business lines that it supports. Planning and use of professional services is generally the responsibility of the individual program areas or business lines, and Corporate Management and Comptrollership is both the Policy Centre for Procurement and Contracting services, and provides contracting services to the business lines.
Corporate Management welcomes the audit findings as they will serve as a mechanism to further strengthen the delivery of procurement and contracting services and to further enhance its policy suite and risk-based Contract Quality Assurance program.
Corporate Management commits to developing a detailed action plan which will include specific timelines and milestones to which the RCMP will adhere.
Dennis Watters
Acting Chief Financial and Administrative Officer
1. Background
In July 2015, the Commissioner approved the 2015-18 Risk-Based Audit Plan, which included an Audit of Contracting for Professional Services. To aid in delivering its mandate, the RCMP engages individuals or organizations to provide expert assistance in areas such as legal services, information technology (IT) and management, translation, real property management, training, health services, security, consulting and administrative services. These services, collectively referred to as Professional Services, are obtained from other (federal) government departments (OGD's), from partner agencies including other police forces, and through contracts with individuals, firms or temporary help agencies.
In accordance with the TB Contracting Policy, contracting for services has traditionally been accepted as an effective way to meet unexpected fluctuations in workload, to acquire specialized expertise not readily available in the Public Service, or to fill in for public servants during temporary absences in certain circumstancesFootnote 1. The Public Service Employment Act also provides mechanisms to address short-term and specialized needs, and care must be exercised to ensure the appropriate mechanism, i.e. contracting or staffing, is used to provide optimum value for money.
There are multiple benefits to contracting for professional services: it can take less time and effort to identify and engage a knowledgeable contractor than to hire and train a new employee; it provides increased flexibility as there is no obligation to the contractor once the contract is completed; and it allows organizations to access expertise and skill sets which may not be available within the organization.
Nevertheless, there are also risks associated with contracting for professional services. These include: the potential development of an employee/employer relationship; loss of corporate knowledge through extended reliance on a contractor; continuity risk should the contractor leave without adequate attention to succession planning; decrease in the morale of employees with skill sets similar to that of a contractor; and improper contracting practices (e.g. contract splitting) leading to non-compliance with government legislation, regulations and policies. As well, contracted resources may be less economical than employees if engaged for extended periods of time. The Introduction to Procurement and Contracting in the RCMP acknowledges the existence of these risks, and indicates that contracting staff and managers should be cognizant of these issuesFootnote 2.
In fiscal year 2014-2015, the RCMP spent approximately $419M on professional services. Of this amount, approximately $167M was paid to OGDs for the provision of inter-departmental services, such as translation services provided by Public Services and Procurement Canada (PSPC, formerly Public Works and Government Services Canada), and legal services provided by Justice Canada. The remaining $252M was paid to non-federal government vendors (non-OGDs). In some cases, these payments were made in accordance with service agreements entered into with other levels of government (i.e. provincial and municipal) or with partner organizations. The remaining payments (and the focus of this audit) were as a result of contracts negotiated with companies and self-employed individuals. The table below provides a breakdown of the $252M paid to non-OGD vendors by the type of professional service obtained:
Description of graph in tabular format follows.
Radio Communications Systems-Services | IM/IT Services | Legal Services | Contracted Serv. Real Property | Training and Seminars | Health Services | Corps Commissionaires | Other Professional Services |
---|---|---|---|---|---|---|---|
$23.1M (9%) | $31.4M (12%) | $2M (1%) | $22.2M (9%) | $7.2M (3%) | $5.3M (2%) | $49.4M (20%) | $111.4M (44%) |
Analysis of the TEAM database of contracts for professional services with external vendors for the period April 1, 2012 to August 18, 2015 demonstrated that:
- 17.7% ($50,318,033) of the total value of professional services contracts were authorized under PSPC contracting authority, while 82.3% ($234,117,431) were authorized under the RCMP's contracting authority.
- 83.3% ($236,945,658) of the total value of professional services contracts were entered into using competitive solicitation processes and 16.7% ($47,489,805) were non-competitive.
The Introduction to Procurement and Contracting Guide in the RCMP provides an overview of the RCMP's procurement process and defines the roles and responsibilities for each organization/entity involved in the procurement of services:
- Procurement and Contracting Branch (PCB) is the Departmental Policy Centre for procurement and contracting in the RCMP. PCB is the centre of expertise responsible for developing policy, providing advice and establishing a monitoring framework for procurement and contracting. It is also responsible for training and certification of RCMP procurement specialists; development, implementation and monitoring of national acquisitions; monitoring of procurement and contracting activities in the RCMP; contracting quality assurance; and liaison with central agencies and PSPC. The PCB branch operates under the authority of the RCMP Chief Financial and Administrative Officer (CFAO).
- The Client is responsible for the identifying their service requirements, for assessing the best delivery mechanism (i.e. contracting or staffing) and for developing and submitting a requisition for the service when appropriate. If the service relates to a project, the client is also responsible for ensuring the project falls within their delegated project authority limits and that all approvals have been obtained (i.e. for IT projects – as per the requirements of the RCMP Asset Management Manual); providing and authorizing funds for the acquisition; developing the statement of work and defining the requirement; developing technical evaluation criteria and participating in project acceptance process (technical evaluation); acceptance of service and monitoring the "technical delivery" of service over the life of the contract.
- Regional or Headquarters Procurement Units manage the procurement process overall as the procurement authority, including helping clients clarify their needs; determining the appropriate procurement approach or acquisition method; developing and maintaining the required files and data, soliciting tenders; evaluating bids; awarding contracts; posting financial information on the TEAM system; resolving problems with the contractor and closing out the file. They are the primary point of contact with PSPC for procurements executed by PSPC.
- Finance Branch records financial data on TEAM system; processes accounts payable under Section 33 of the Financial Administration Act (FAA); provides funding for operations and processes any required submissions to TB.
- PSPC - for transactions above RCMP contracting authority or for which the RCMP has opted to engage their services, PSPC carries out all aspects of the procurement of servicesFootnote 3.
2. Objective, scope, methodology and statement of conformance
2.1 Objective
The objective of this audit engagement was to assess whether the RCMP's use of professional service contracted resources was cost-effective and in compliance with TB Contracting policy, Government Contracts Regulations, and RCMP contracting policies, directives and procedures.
2.2 Scope
The audit scope included contracts for professional services with external vendors, nation-wide, awarded between April 2012 and August 2015. In some cases, historical data was examined to obtain a complete picture of expenditures relating to specific contractors whose period of engagement extended beyond this time period. In those cases where PSPC was the contracting authority, the audit did not examine activities such as contract award, supplier selection and evaluation of bids, which were the responsibility of PSPC.
The audit excluded all agreements such as service level agreements or memoranda of understanding between the RCMP and either OGD or other public bodies such as municipalities, provinces or foreign governments for the delivery of professional services.
2.3 Methodology
Planning for the audit was completed in January 2016. In this phase, the audit team conducted interviews and process walkthroughs, and examined relevant policies, directives, procedures, RCMP Bulletins and results of previously performed audit work.
Sources used to develop the audit criteria and detailed testing procedures included: RCMP Procurement Guide, RCMP Asset Management Manual, RCMP Contract Quality Assurance (CQA) Guidelines and Best Practices, TB Contracting Policy, TB Guidelines on the Proactive Disclosure of Contracts, Government of Canada Supply Manual, TB of Canada Secretariat's Guideline on Common Financial Management Business Process 3.1 - Manage Procure to Payment; and Canada Revenue Agency criteria for determining an employee-employer relationship. The audit objective and criteria are listed in Appendix A.
The examination phase of the audit concluded in May 2016. The examination employed various auditing techniques including interviews, data analysis, detailed testing and review of files and supporting documentation and process mapping, as deemed appropriate. During this phase, data was extracted from the TEAM system (i.e. contracts awarded, amendments to contracts, and payments recorded without a reference to a PO) and from the Human Resource Management Information System (HRMIS) (i.e. list of consultants engaged). Data analytics were used to identify areas of potential risks based on factors such as number of transactions carried out in a particular office; the value of each contract; type and duration of contract; type of solicitation process; number of amendments; recurring suppliers and payments with the potential to be contract splitting. Based on the results of this risk assessment, a statistical sample of 72 contracts was randomly selected from the higher-risk population. In addition, having analyzed the value and frequency of contracting for professional services per division, the highest users of contracts were interviewed to obtain additional contextual information.
In addition to the contract file review and interviews, we combined data analytics with detailed testing of the fiscal year 2015 payments made for professional services without a reference to a PO in TEAM. The data analysis focused on amounts exceeding $10,000 as well as frequent payments to the same suppliers, regardless of their individual amount. For detailed testing, we identified 5 categories of vendors which were paid without a reference to a PO: Corps of Commissionaires, provinces, municipalities, other police organizations and other external vendors. A judgemental sample of 49 payment transactions was selected from these categories.
Upon completion of the examination phase, the audit team held meetings to validate findings with personnel and debriefed senior management of the relevant findings.
2.4 Statement of conformance
This audit engagement conforms to the Internal Auditing Standards for the Government of Canada, as supported by the results of the quality assurance and improvement program.
3. Audit findings
3.1 Use and cost of contracts for professional services
The RCMP's use of professional services contracting is consistent with criteria identified in the TB Contracting Policy; however, opportunities exist to improve file documentation to more clearly demonstrate that all alternate means of meeting service requirements have been considered and that the relative cost-benefits have been analyzed.
Contracting for services has traditionally been accepted as an effective way to meet unexpected fluctuations in workload, to acquire specialized expertise not available in the Public Service, or to fill in for public servants during temporary absences in certain circumstances.Footnote 4 As part of our examination of professional services contracts and in line with the TB Contracting Policy, we expected to find that:
- The rationale for using professional service contracts was defined and documented;
- A comprehensive analysis of the alternatives, not confined solely to the procurement process, was completed during the planning phase and included in file documentation;
- The long term operational requirements of the RCMP were being considered in the resource planning phase, thus ensuring an optimal mix of internal and contracted resources;
- Decisions to hire professional service contractors were based on adequate analysis and assessment of benefits, costs and risks; and
- Procedures are in place to ensure adequate initial funding and pre-planning prior to issuing a contract or a task authorization (TA).
Rationale for using Professional Services
In fiscal year 2014-15 the RCMP spent $252M on contracts for professional services to support the delivery of programs. Given the magnitude of this recurring expenditure it is important that the decisions to enter into contracts be supported by a sound process including:
- Documented assessment of alternative methods or options of obtaining the service; and
- A process to identify internally available skillsets and competencies and to assess them against service requirements prior to contracting and as part of the succession planning process.
Based on the results of interviews with the unit managers, contracts for professional services are being used to meet the three conditions identified in the TB Contracting Policy: to acquire technical subject matter experts (IT, health services, management consulting, language training, etc.), when unexpected fluctuation in the workload exceeds the existing internal capacity (IT, laboratory services) and to fill short term absences (temporary help contracts, which in the recent years are no longer widely used within the RCMP).
Two forms have been created to document the rationale for entering into professional services contracts. One is intended for IT goods and servicesFootnote 5 and the other for temporary help servicesFootnote 6. However, none of the files reviewed during the audit contained these forms or any other documentation identifying the rationale for contracting. Without such documentation, it is difficult to confirm that alternatives were considered, and that the TB criteria for using Professional Services Contracts has indeed been met.
Human Resource planning
In order to ensure best value is obtained, managers should conduct a comprehensive analysis of the overall cost versus benefit of all approaches to obtaining the required professional services. The analysis should consider costs, but also such things as knowledge transfer, skills development, succession planning, service continuity risks, and the criticality of the service in question. Documenting this analysis in procurement files would help to demonstrate that alternatives were considered and that using contractors is the optimal way to perform the work.
The RCMP currently uses contractors to supplement its workforce in various areas, such as security, IT, health services, and language training. A formal process has not been implemented to document that alternatives to contracting were considered and that contracting is the optimal approach. None of the files reviewed during the course of the audit contained documentation to indicate that alternatives to contracting had been considered and the relative costs, risks and benefits analyzed. With limited file documentation, it is difficult from an audit perspective to assess whether the use of contracting results in the best value for the RCMP. Assessing the benefits, costs and risk at the branch or department level is important in identifying and assessing risks that would otherwise not be visible on a contract-by-contract basis.
During audit interviews, managers indicated that there is no reliable, complete repository containing the skills and competencies of RCMP employees. Additionally, although individual project managers maintain their own manual lists of current contractors, there is no complete, up-to-date database of currently engaged consultants in the RCMP corporate systems. Such tools would enhance management's ability to identify the best approach for meeting requirements for professional services, both on a short-term and more permanent basis. Furthermore, as staffing and contracting are the responsibilities of two separate and distinct policy groups, managers may receive insufficient assistance in determining the best approach (staffing versus contracting) from a more holistic perspective. As explained by managers during interviews, they often opted to contract for professional services as it is a faster, easier way to fill a resource requirement than staffing, and offers increased flexibility where there is uncertainty over long-term funding.
Based on interviews and data analysis, $30.7M was spent on contracted resources in fiscal year 2014-15 to help deliver IT-related business objectives. Of this amount, approximately $20M was in relation to capital projects. The interviewed Information Management / Information Technology (IM/IT) Program managers stated that, for those programs which are paid through cost recovery from clients, the IM/IT Program does not have an assured source of funding (particularly when it comes to the later phases of application maintenance and support). As a result decision-making regarding professional services is adversely impacted and alternatives to contracting cannot be considered because managers need to certify that a secure source of funds exists before they begin the staffing process. They also indicated that a lot of the projects delivered by IM/IT Program are independent tasks, outside the normal course of business. In these cases use of contractors is necessary, due to the need for specialized expertise, the absence of permanent positions that can be assigned to projects, and the uncertainty of long term funding.
Notwithstanding, the IM/IT Program, through its Transformation Initiative, has taken steps to analyze the relative cost/benefit of consultants versus employees. Their analysis has considered not only the financial cost, but also the operation risk of heavy reliance on consultants. As a result of these efforts, 20 positions within the Project Development Office and Project Portfolio Management have been identified that are currently filled by consultants but could be staffed with full time employees, given an increase in A-base funding (permanent funding to the department).
Long term consultants
Extensive and long-term use of consultants can pose a significant risk to the RCMP, both financially and operationally. When the same consultants are used for extended periods of times, there are risks related to inadvertent creation of employee-employer relationships; loss of corporate knowledge at the branch or departmental level; and a potential decrease in the morale of employees with skill sets similar to that of a consultant.
Data analytics procedures performed on recurring consultants highlighted that there are three main areas where long term contracted consultants are used, including: IT, corporate management and real property. Due to limitations in the corporate systems pertaining to specific consultant information, we were not able to select a sufficiently large sample to cover all of these areas. From the available information, the contractual terms and conditions for a sample of 22 individual consultants were analyzed. These consultants were engaged for terms ranging from 2 to 27 years. In all these cases we observed consecutive contracts being issued to different suppliers to retain the services of the same consultant. The majority of the contracts under which these consultants were engaged were competitively sourced (with the exception of bridge contracts, which are sole sourced contracts issued between two competitive contracts in order to avoid disruption of services). Based on the information available in the TEAM system, 14 of the 22 consultants were engaged on several different projects throughout their contracts with the RCMP. In 13 of the 22 cases, the consultants were engaged on a full-time basis, with billings for at least 220 days per year in consecutive years.
The RCMP is required to take the necessary steps to prevent an employee-employer relationship from developing whether a consultant is engaged under one contract or across several consecutive contracts with either the same or a different supplier. Some of the factors which could indicate the existence of an employee-employer relationship include specified hours of work, supervisory relationships, and/or provision of office spaceFootnote 7.
For 12 of the consultants in our sample, we reviewed the statements of work, timesheets, the relationship between the project authority and the consultant, and work conditions to determine whether there was a risk that an employee-employer relationship might have been created. We noted that in all of these cases there were indicators of an employee-employer relationship as identified above. The existence of an employee-employer relationship can create a potential liability for pension, health benefits, employer contributions etc. The RCMP has taken steps to reduce the risks of developing an employee-employer relationship when a professional services contract is awarded (such as clear statement of works and deliverables, competitive solicitation process, contracts are with contractor firms and not with individual consultants, consultants provide reports and time sheets to the contractor firms), however it does not formally monitor whether the same consultant has been retained through a series of consecutive contracts within branches. Officials within Procurement and Contracting Branch have noted challenges with respect to the monitoring of consultants in the context of professional services contracts being awarded to contractor firms through competitive procurement processes. Specifically, it was noted that it is the contractor firms, and not the RCMP, who propose the consultant(s) who would be engaged on the awarded contract.
Long term retention of the same consultants, particularly in areas of program operation and maintenance, has an impact on the corporate knowledge within the organization. If the knowledge and skills of long-term consultants are not transferred to employees, succession planning is impacted, and a continued reliance on contractors is created. This creates a significant risk with respect to business continuity if reliance is being placed on a small group of consultants for completion of activities which are core to the organization's operations.
Our analysis of these 22 long-term consultants also demonstrated that, in these situations, savings would have occurred through staffing rather than contracting. By analyzing the length of time the consultant was engaged, the average rates paid, the utilization, i.e. number of days billed per annum, and comparing this to the cost of a full-time employee at the same level, potential savings as a result of staffing were calculated. Of the 22 cases analyzed, three varied only marginally in annual cost from a similar level employee. The remaining 19 were between 20% and 100% more costly than an employee. For the 22 analyzed cases, annual total savings of approximately $1.4M might have been realized through staffing rather than contracting. This amount is based on a calculation using the key factors (such as salary and benefits for employees and direct costs for consultants) and may not include all related factors (such as training costs or absenteeism).
Identifying long-term contracted resources was challenging for the audit team due to data limitations. Data from various sources was requested, but the information provided was not always complete. For example, certain data fields in HRMIS, such as consultant name, start date and termination date are not updated whenever a consultant is extended or terminated. Additionally, some TAs or contracts entered in TEAM contain the name of the individual consultant in the description field. However, as this field is not mandatory, it was not consistently used. The absence of a complete information repository of consultants makes it impossible to accurately determine the total number of consultants currently contracted at the RCMP, or the duration of time they have been engaged. Such information is important to assess overall cost-benefits of contracting, to aid in avoiding employee-employer relationships, and to ensure an optimal mix of staff versus contractors for succession and business continuity purposes.
Use of Task Authorizations (TAs)
Contracts with TAs are generally used when the exact nature and timeframes of the required services is not known. Once the specific scope and timing of the work is known, the department establishes a TA in accordance with the conditions of the contract. TAs are not individual contracts, but an administrative tool enabling work to be authorized and subsequently initiated.
Most of the long term consultants in our sample were tasked using TAs. They were retained by either amending/extending the same TA multiple times throughout the year or over the years of the contract, by issuing several TAs under the same contract or by issuing TAs under subsequent contracts with different suppliers. Additional monitoring at a departmental level may be required to ensure that best value for the Crown is obtained, and the risk of developing an employee-employer relationship over time is adequately mitigated.
Our review of 72 contract files included 14 instances where TAs were amended/extended multiple times (twice or more). Rather than providing an indication of the change in business requirement, the documented justification was, for the most part, simply to add funds, or to add days. Additionally, our analysis of long term consultants identified TAs that had been amended/extended up to eight times, with similar justifications as above.
IM/IT program explained that some of these amendments are used as a risk mitigation tool (TAs issued for shorter time-frames to mitigate against project delays and stoppages; TAs issued for one fiscal year and extended annually within the time limits of the contract to match the annual budget cycle; or TAs issued on a short term basis and subsequently extended throughout the year in cases when the organization is not planning to keep the consultant for a long time period and is seeking to staff the respective position). However, we noticed that some of the TAs for the long term contractors in our sample were subject to multiple amendments within the same year. This creates an additional administrative burden on the organization and, without adequate documentation of the rationale for the amendment, may be indicative of weaknesses in the planning or oversight processes.
To ensure value for money and to mitigate the risks of engaging long term contracted resources, the RCMP managers should fully document amendments to TAs as well as any decisions to extend or rehire the same consultants past a specified period of time.
3.2 Compliance with policies and procedures
While overall there is a high degree of compliance with applicable legislation, policies and procedures, better file management and retention practices would aid in ensuring key decisions are appropriately documented and supported. Additionally, there may be situations where competitive rather than sole sourced contracting would better ensure fairness, openness and transparency.
The audit examined whether RCMP professional services contracting practices comply with the TB Contracting Policy, Government Contracts Regulations, and RCMP contracting policies, directives and procedures. We expected to find that:
- Procurement files facilitate management oversight, and provide a complete audit trail containing contracting details related to relevant communications and decisions, including the identification of involved officials and contracting approval authoritiesFootnote 8
- RCMP complies with contracting proactive disclosure requirementsFootnote 9
- As per RCMP requirements, a requisition document has been created in TEAM for all procurements of services in excess of $10,000 and related payments reference a TEAM purchasing documentFootnote 10
- An equal opportunity has been provided for all firms and individuals to compete. Repeat commissioning of a firm or individual without competition is the exceptionFootnote 11
- The authority to enter into contract (transaction authority) is segregated from the certification authority required under section 34 of the FAA, and these tasks have not been completed by the same individualFootnote 12
Contract file administration
A statistical sample of 72 contracts for professional services was reviewed. The sample included competitively and non-competitively awarded contracts, call-ups against PSPC standing offer agreements (SOAs), and contracts which required Task Authorizations (TAs) to specify and authorize each element of the work. The documentation included in the associated contract files was assessed against 27 requirements stipulated in TB policies and RCMP directives, to gauge the level of compliance. Specifically, contract files were examined to ensure:
- Requisitions for services, including all necessary approvals and required forms, along with identification of the reason for choosing to contract the requirement were on file;
- Contract planning documents, including identification of requirement, existence of required approvals and forms were completed and on file ;
- Evidence of the solicitation and evaluation process and criteria were retained;
- There was documentation regarding the contract award and the basis of payment;
- Justification and approval for any amendments was on file; and
- Appropriate contract administration and closeout and proactive disclosure had occurred.
The vast majority of contract requirements reviewed (88.5%) were found to be in compliance with the TB policies and RCMP requirements. Based on the file review, the RCMP has a strong solicitation, evaluation and contract award process. However, weaknesses and inconsistencies in file documentation were observed, mainly due to missing or insufficient documentation. Files related to contracts with TAs and call-ups against SOAs with Corps of Commissionaires contributed to 53% of the non-compliance rate.
The audit team noted that some of the TA files maintained by the IM/IT Program project authority contained timesheets to support the payment of invoices. Although it is not a requirement to keep the invoices and/or timesheets on file, it is a good practice and facilitates subsequent file review.
Proactive disclosure of contracts and amendments
The TB of Canada Secretariat's Guidelines on Proactive Disclosure of Contracts specify the public disclosure requirements for contracts valued at more than $10,000. According to the Guidelines, the rules reflect broader government commitment to transparency and strengthened accountability within the public sector.
In examining whether the RCMP is meeting these requirements, we found that while the majority of the 72 sampled contracts had been appropriately proactively disclosed, two contracts had not been disclosed and amendments associated with an additional five contracts had also not been disclosed. The non-disclosed amounts totalled $645,604.
These omissions had occurred as a result of coding errors in the TEAM system (i.e. amendments recorded and saved as 'corrections' and wrongly entered contract award date.) The omissions were partially corrected and disclosed subsequent to the audit.
Payments for Professional Services without an Established Contract
In addition to the contract file review, an analysis of the fiscal year 2015 payments made for professional services without a reference to a PO in TEAM was completed. The analysis focused on amounts exceeding $10,000 as well as frequent payments to the same suppliers, regardless of their individual amount.
Our review of 49 payment transactions included 24 transactions that were related to payments under service agreements with provinces, municipalities, other police organizations and universities. No detailed follow up was performed on these transactions, as they were excluded from the scope of this audit. The remaining 25 transactions were reviewed against supporting documents, such as invoices, approval forms or contracts. The results of this testing highlighted:
- During our review, Procurement and Contracting Branch brought to our attention that, in order to adhere to the contracting principle of fairness, the requirement for one of the service agreement transactions should have been competed instead of entering into a service agreement. Based on our review of the supporting documents, we agreed that this requirement should be competed;
- Although SOAs were in place, 10 transactions were paid with respect to three suppliers without using the appropriate call-up process. A SOA itself is not a contract, rather a separate contract is formed each time a call-up for the provision of goods and/or services is made against a SOA; the total expenditures were not always closely monitored, which resulted in exceeding the financial limit set for two of these SOAs;
- Six additional payments, not relating to SOA's, and exceeding $10,000 were paid direct to the supplier without a reference to a PO; allowing payments to bypass financial requirements;
- Two of the reviewed transactions were potentially contract splitting for services provided on the same day or in several phases as part of one project (the total amount being greater than $10,000), allowing payments to bypass financial requirements. Both cases were brought to the attention of Procurement Services for further follow up and action;
- Contrary to established accounts payable financial procedures, the sample included four instances of missing documentation for account verification of high risk transaction (pre-audit checklist and s.33 stamp for transaction exceeding $100,000) and two instances of accounting miscoding (one instance of grants coded as professional services and one instance of miscoding within the professional services category).
Data analytics procedures performed on the entire population of payments for professional services made without reference to a PO in TEAM highlighted:
- Several instances in which the RCMP repeatedly obtained professional services from the same supplier without competing the requirement. When the requirement for a service can be reasonably planned for, it should be ensured that the process is fair, open and transparent and the contract award is based on best value.
- Two instances where payments for professional services were made to suppliers that had an existing contract with the RCMP, however the contract was not referenced. This impacts transparency, and may result in contract values being exceeded or in duplicate payments.
3.3 Monitoring and oversight
The current Contract Quality Assurance Program and Contract Review Committee are effective means of monitoring and providing oversight to professional services contracting activities. However, their impact could be enhanced by broadening their scope to include contracts which use TA's, and call-ups issued under SOA's by PSPC. Additionally, more complete recording of contract and contractor related information in the RCMP databases would allow for comprehensive monitoring & oversight, and may result in cost savings.
In examining contracting for professional services, we expected to find that:
- The RCMP has established and effectively implemented a control framework ensuring due diligence and effective stewardship of public funds.
- Corporate information systems contain adequate, complete and reliable data to allow effective monitoring of contracting for professional service.
- There is a consistent approach in managing contracts which are used by multiple divisions and units within the RCMP (e.g. contract with Corps of Commissionaires) which ensures compliance with the TB policies and the RCMP procedures.
Contracting Quality Assessment
In 2005 the RCMP established a CQA process aimed at ensuring that procurement and contracting activities are efficient, effective and carried out in compliance with the applicable legislation and policies. The CQA process includes both preventative controls (completed prior to contract signing) and a post-review (which is conducted after a contract has been signed). The scope of the CQA process includes contracts authorized by RCMP staff but excludes contracts issued under the PSPC contracting authority. The Contract Review Committee (CRC) was established in 2007 as a preventive control designed to review high value or high risk procurements before contracts are awarded or signed.
While establishment of the CQA post-review process has improved RCMP contracting activities, it could be beneficial to increase the scope to include all procurement vehicles used by RCMP managers. With respect to contracts issued by PSPC, the CQA process should assess only those aspects of procurement that fall under the responsibility of the RCMP.
According to the CQA Guideline and best practices, the following factors are currently considered when developing a sample for the post-review process: the number of transactions being carried out in a particular office; the dollar size of the transactions in each category; previous history of the section whose transactions are being examined. This selection process could be enhanced by including additional risk factors, such as: type and duration of contract, solicitation process, number of amendments, recurrent suppliers, potential contract splitting, etc. Enhancing the current risk-based sampling approach will focus the control procedures on the high-risk areas.
Information available for Monitoring and Oversight
The audit used data from both TEAM and HRMIS in attempting to compile a profile of RCMP professional services contracting activities. Neither system collects sufficiently comprehensive information to fully assess departmental skills and competency needs and gaps, and to determine if using contractors is the most cost-effective and sustainable means to perform specific activities. Names of consultants are not always identified in the TEAM contract database, and there is no complete and accurate list of all contracted resources used. In addition, the HRMIS database of consultants is not up to date (it included consultants that are no longer at the RCMP). This makes it difficult to perform any trend or cost-benefit analysis of contracted resources.
Inconsistencies in recording and tracking contracts which use TA's were also observed. In some cases, the expenditures against individual TA's are tracked in TEAM, in other cases (seven observed situations) expenditures are simply tracked against the contract, and the TA is tracked in a comments field. In the seven observed situations, managers were manually tracking expenditures to ensure the total contract value was not exceeded. When the system is not used to track TA's, there is a higher administrative burden and a potential risk of exceeding the contract financial limits.
Accurate and complete data would allow for regular review and analysis of professional services expenses to identify trends in the types of services procured, and costs in relation to other strategies such as hiring employees. This type of analysis may help to identify potential cost savings. For example, if departments often contract project managers, it might be beneficial to develop internal expertise in this area.
In conclusion, RCMP would benefit significantly from enhancing the recording and reporting of contracting information to support a risk-based approach to monitoring and oversight.
Managing Professional Services Contracts Used by Multiple Divisions or Units
In fiscal year 2014/15, all RCMP divisions and the Headquarters had expenditures against contracts with the Corps of Commissionaires totalling $49.6M. Despite the significant expenditure amount, there is no common approach to planning and monitoring the services provided by the Commissionaires in various divisions. A number of concerns with the current approaches were identified:
- For Processing Disbursements, some payments were made without reference to a PO which hinders the ability to perform reconciliations. Of the total amount paid to Corps of Commissionaires in fiscal year 2014/15, $31.3M were paid without a reference to a PO, primarily in the D, E, F, G and T divisions. TEAM is configured to require a three-way match (PO to goods receipt to invoice) for all goods and service procurement transactions, for invoices with a PO.
- Some missing approvals related to initiating the procurement process and the form 4041 to initiate the requisition for the services;
- In some files, there is no evidence of identification of requirement for commissionaire services (such as PWGSC form 7170-1 Attachment to Call-up for Commissionaire Services, which provide details of the services required, such as the level requirements, number of guards and supervisory levels and schedule of duties; or other applicable forms).
4. Recommendations
- The CFAO should communicate contracting documentation requirements to clients across the RCMP including: requirements identified in the CQA checklist; as well as supporting documentation requirements that can demonstrate the client has performed and documented an assessment of alternatives to contracting, and completed a cost-benefit and risk analysis prior to initiating the procurement process and prior to issuing TAs.
- The CFAO should consider the merits and feasibility of ensuring a consistent approach to collecting, updating and maintaining information databases pertaining to professional services consultants to facilitate risk-based monitoring over the use of long-term consultants.
- The CFAO should enhance monitoring by:
- expanding the scope of the CQA post-review Program to include all types of contracts for professional services used by the RCMP managers;
- revising and improving the risk-based approach to selecting contracts for review; and
- ensuring there is risk-based monitoring of payments made without a reference to a purchase order in TEAM system.
- The CFAO should assess the need for follow-up action relating to the instances of non-compliance to contracting policies and issues with payments made without a reference to a purchase order in TEAM system identified in this audit.
5. Conclusion
Contracts for professional services are used to complement the existing staffed resources in meeting various operational needs. Because of their total dollar value, sensitivity and complexity, the RCMP must ensure an appropriate level of rigour, prudence and due care in managing this type of contract. The establishment of the CQA Program in 2005 has allowed for continuous procurement oversight to ensure that procurement activities are carried out in accordance with the applicable legislation, policy and procedures. Another primary oversight body established around the same time is the Contracts Review Committee, which provides the challenge role to uphold the values of prudence, probity and sound contract management. As supported by our file review, the establishment of these oversight bodies had a positive impact on the compliance with legislation, policies and regulation – we found an 88.5% compliance rate for the contract requirements in the 72 files audited.
Notwithstanding, we found that there is room to enhance the planning, monitoring and oversight over contracting for professional services. In order to manage public funds in the most cost-effective manner, the RCMP should be aware of the extent and nature of their contracted resources and perform a documented assessment of the alternatives on a regular basis. Cost-effectiveness can be demonstrated only after a full consideration of the risks, benefits and costs of contracting versus alternative methods to meet the requirement. In addition, although managers are aware that long-term relationships with consultants may lead to an actual or perceived employee-employer relationship, more scrutiny should be applied to existing and future long term contracted situations in order to mitigate the associated risks.
As well, enhanced monitoring and oversight would help ensure that professional services contracts are appropriately managed. Specifically, the CQA Program could include in its scope all procurement vehicles used by the RCMP managers and should exercise a challenge function for effective monitoring of the procurement process. Furthermore, in order to obtain the best value and ensure a fair, open and transparent contracting process, there could be a risk-based monitoring of payments made without a reference to a PO in TEAM system.
Finally, by further defining management information requirements with respect to contracts for professional services and ensuring a consistent approach to collecting, updating and maintaining the information database, the RCMP would be better positioned to better identify risks, perform analysis of trends and alternatives and identify potential cost savings.Appendix A – Audit objective and criteria
Objective: The audit objective is to assess whether the RCMP's use of professional service contracted resources is cost-effective and in compliance with TB Contracting policy, Government Contracts Regulations, and RCMP contracting policies, directives and procedures.
Criteria 1: Professional services contracts are used to meet unexpected fluctuation in workload, to acquire special expertise not available in the public service or to fill in for public servants during temporary absences.
Criteria 2: Decisions to hire professional service contractors are based on adequate analysis and assessment of benefits, costs and risks.
Criteria 3: Contracting practices comply with TB Contracting policy, Government Contracts Regulations, and RCMP contracting policies, directives and procedures as outlined in the current RCMP Contract Quality Assurance (CQA) Checklist
Audit of Staffing of Regular Members under the RCMP Act – Phase One (Non-commissioned officers)
October 2016
Final Report
Table of contents
- Acronyms and abbreviations
- Executive summary
- Management's response to the audit
- 1. Background
- 2. Objective, scope and methodology
- 3. Audit findings
- 4. Recommendations
- 5. Conclusion
- Appendix A – Audit objective and criteria
Acronyms and abbreviations
- CDRA
- Career Development and Resourcing Advisor
- CDRO
- Career Development and Resourcing Officer
- CDRS
- Career Development and Resourcing Services
- CMM
- Career Management Manual
- DTA
- Duty to Accommodate
- ETI
- Email Transformation Initiative
- HRMIS
- Human Resources Management Information System
- IP
- Isolated Post
- LDP
- Limited Duration Post
- LO
- Line Officer
- NCO
- Non-Commissioned Officer
- NPU
- National Promotions Unit
- NSP
- National Staffing Program
- PBE
- Promotion By Exception
- SAF
- Staffing Action File
- SSC
- Shared Services Canada
Executive summary
The RCMP Act provides the Commissioner with the authority to staff all Regular Member (constable, non-commissioned officer [NCO] and commissioned officer) positions. At the time of this audit's initiation in October 2015 the RCMP had approximately 17,600 NCOs and 620 commissioned officers. The Commissioner-approved 2015-2018 Risk-Based Audit Plan (RBAP) includes an Audit of the Staffing of Regular Members. The inclusion of this audit in the RBAP follows the implementation of the action items associated with the Gender and Respect Action Plan, which was developed in response to the 2012 Gender-Based Assessment. As the staffing of NCO and commissioned officer positions involves different policies and processes, and is carried out by different organizations within the RCMP, a decision was made during the planning of this audit to focus on the staffing of NCO positions.
The objective of this audit was to assess whether the RCMP has an appropriate framework, systems and practices in place to manage NCO appointments under the RCMP Act; and to ensure that appointments comply with RCMP appointment policies and reflect RCMP values. The scope included NCO appointments made under the RCMP Act from October 2013 to October 2015, including lateral transfers, promotions, and promotions by exception (PBE).
The audit concludes that the RCMP has a comprehensive staffing framework in place, including clearly communicated roles and responsibilities. Staffing activities appeared consistent with established policies and procedures and some monitoring processes are in place. In addition, PBEs are being used to staff less desirable locations such as isolated posts and limited duration posts as was the intent when first introduced in 2008.
Opportunities for improvement exist in a few areas. The Force would benefit from a strategic discussion on Force-wide staffing challenges, the results of which could inform national direction and form the basis of standardized approaches, supported by policy where appropriate. Enhancing monitoring for promotional staffing action files would help ensure fairness and transparency in decision-making. Finally, introducing process enhancements and leveraging the use of enterprise-wide automated tools would help increase efficiencies in the NCO staffing process.
The management response included in this report demonstrates the commitment from senior management to address the audit findings and recommendations. A detailed management action plan is currently being developed. Once approved, RCMP Internal Audit will monitor its implementation and undertake a follow-up audit if warranted.
Management's response to the audit
I am pleased to offer my comments on the Audit of Staffing of Regular Members under the RCMP Act Phase One - Non-commissioned officers (NCO). I would first and foremost like to thank the Audit Team for the professionalism and conscientiousness demonstrated throughout this most important process. The National Staffing Program, the National Promotions Unit and Career Development and Resourcing Services (CDRSs) across the country have been working diligently to ensure that the NCO process is supported by a comprehensive staffing framework and that staffing activities are consistent with the established policies and procedures. These units have equally ensured the application of adapted governance and monitoring practices.
I am pleased that the Audit has highlighted RCMP's success in achieving consistency in process and policy application and RCMP's progress in achieving fairness and transparency in the overall NCO staffing process. As demonstrated in the Audit report, the number of grievance related to the staffing process indicates that 93% of the concluded grievances have been unfounded grievances. This successful outcome demonstrates that the staffing processes in place stand fair and transparent and yield expected results. Additionally, RCMP has been diligent in applying the necessary corrections for cases where redress were required further supporting fair and respectful staffing processes. Nonetheless, I acknowledge that opportunities exist to improve the perception of fairness and transparency of staffing processes and efforts will be made in this area.
The Audit Team has formulated recommendations to ensure continued success. I acknowledge and agree with the five recommendations put forth in the Internal Audit report. As part of its recommendation, the Audit team has identified an opportunity for the RCMP to champion strategic discussions on Force-wide staffing challenges. I agree that having strategic discussions on NCO staffing is key to its continuous success. To that effect, RCMP will continue to engage Commanding Officers across the country to identify and examine innovative proposals to assist in addressing existing and up-coming staffing challenges.
Recommendations pertaining to the review and improvement of certain processes such as the monitoring of promotion staffing file documentation, additional training to validation committee members and Line Officers (LO), clarification of the role of CDRA as part of the PBE process, and finally the implementation of an entreprise-wide automated solution for promotion applications will be given special considerations as these initiatives would strive to improve the overall NCO staffing process efficiency and would benefit both our organization and our membership. We have taken the contents of this report seriously and, in that spirit, I commit to drafting a management action plan by November 1st, 2016. This action plan will contain specific time lines and milestones to which the RCMP will adhere.
D.G.J (Daniel) Dubeau, D/Commr.
Chief Human Resources Officer
1. Background
The RCMP Act provides the Commissioner with the authority to staff all Regular Member (constable, non-commissioned officer [NCO] and commissioned officer) positions. At the time of this audit's initiation in October 2015, the RCMP had approximately 17,600 NCOs and 620 commissioned officers. The Commissioner-approved 2015-2018 Risk-Based Audit Plan (RBAP) includes an Audit of the Staffing of Regular Members. The inclusion of this audit in the RBAP follows the implementation of the action items associated with the Gender and Respect Action Plan. The RCMP developed this Action Plan to address the findings of the 2012 Gender-Based Assessment (GBA)Footnote 1, carried out by RCMP National Program Evaluation Services, following the Commissioner's commitment before Parliament to determine why females were not significantly represented in the RCMP's senior management and executive cadre.
The Gender and Respect Action Plan included actions to help ensure transparency and objectivity in promotions and to help develop strategies that address anticipated demographic challenges. As of January 2014, the Gender and Respect Action Plan status update indicated that all of the action items were either complete, on track or ongoingFootnote 2.
As the staffing of NCO and commissioned officer positions involves different policies and processes, and is carried out by different organizations within the RCMP, a decision was made during the planning of this audit to focus on the staffing of NCO positionsFootnote 3. NCOs play a central role in allowing the RCMP to deliver on its mandate and account for a large portion of all staffing actions. In the RCMP, an NCO is a Regular Member (RM) who holds the rank of Corporal, Sergeant, Staff Sergeant, Staff Sergeant Major, Sergeant Major or Corps Sergeant Major. An NCO is usually a supervisor, manager or detachment commander, who reports to a commissioned officer and assigns tasks to lower ranking personnel. NCOs usually obtain their position of authority by promotion through the ranksFootnote 4.
Responsibilities related to NCO staffing involve the following stakeholders:
- The Chief Human Resources Officer (CHRO) has overall responsibility for NCO staffing.
- In the divisions, NCO staffing is the responsibility of Career Development and Resource Officers (CDROs) who lead their respective divisions' Career Development and Resourcing Services (CDRS). The CDRO generally reports to the Administration and Personnel Officer (APO). The APOs report administratively to their respective Commanding Officer (CO) and functionally to the CHRO for human resources (HR) matters. Divisional CDRS manage staffing action requests to fill NCO positions. They administer transfers including lateral, compassionate, duty to accommodate and priority candidate transfers. CDRS' carry out succession planning for RMs in isolated posts (IPs) and limited duration posts (LDPs). They also provide career counseling for RMs. CDRS are usually composed of Career Development and Resourcing Advisors (CDRAs) and Human Resources Management Information System (HRMIS) managers and administrative support. As it relates to NCO staffing, CDRAs perform core roles.
- CDRAs are responsible for RM career planning in their designated areas. They provide career planning advice to employees, they identify and develop employees to meet current and future human resource needs, and implement and coordinate staffing actions within their division.
- The National Staffing Program (NSP) is the policy centre for NCO staffing. In this capacity it is responsible for policy development, providing policy direction and interpretation to the National Promotions Unit (NPU) and divisional CDRS, and providing training to CDRAs. NSP is under the responsibility of the Director General (DG) Workforce Programs and Services.
- NPU is responsible for administering all NCO promotions across the RCMP, and its Officer in Charge (OIC) is the respondent on grievances related to the NCO promotion process. NPU receives promotional staffing action requests from divisional CDRAs and they are usually processed on a first come first serve basis. NPU posts Job Opportunity Bulletins (JOB) for promotions and PBEs, and upon request, posts lateral JOBsFootnote 5. NPU's promotion specialists collect and screen applicant files, coordinate the competency validation, identify applicants on the short list, coordinate the Line Officer (LO) selection of the successful applicant, and enter corresponding results into HRMIS. NPU is under the responsibility of the DG Workforce Programs and Services.
2. Objective, scope and methodology
2.1 Objective
The objective of this audit was to assess whether the RCMP has an appropriate framework, systems and practices in place to manage NCO appointments under the RCMP Act; and to ensure that appointments comply with RCMP appointment policies and reflect RCMP values.
2.2 Scope
The scope included NCO appointments made under the RCMP Act from October 2013 to October 2015, including lateral transfers, promotions, and promotions by exception (PBE).
2.3 Methodology
Planning for the audit was completed in March 2016. In this phase, the audit team conducted interviews, process walkthroughs and examined relevant policies, directives, procedures and results of previous reviews. Sources used to develop audit criteria include RCMP policies and the Staffing Management Accountability Framework. Audit objective and criteria are available in Appendix A.
The examination phase, which concluded in June 2016, employed various auditing techniques including interviews, documentation reviews, data analysis, process mapping and other audit testing as deemed appropriate. Site visits were conducted at NPU and divisional staffing offices in D, E, H, L and National Divisions to review files and assess practices. Upon completion of each visit, the audit team held exit meetings to debrief management of the relevant findings.
2.4 Statement of conformance
The audit engagement conforms with the Internal Auditing Standards for the Government of Canada, as supported by the results of the quality assurance and improvement program.
3. Audit findings
The context in which NCO staffing is carried out has evolved as a result of changes brought about by the GBA and Gender and Respect Action Plan, and will continue to evolve as a result of changes to the RCMP's labour relations regime.
The objective of the 2012 GBA was to validate whether recruitment and promotion policies were gender neutral and if their applications provided equal opportunity for female RMs. The assessment found that while the policies themselves were gender neutral, both commissioned officers and NCOs identified a lack of faith in the competitive process. The two primary considerations that were raised by RMs as having the most profound impact on their decision not to seek a promotion were the lack of fairness and transparency in the promotional processes, and the desire to be promoted based on merit.
The RCMP developed a Gender and Respect Action Plan to address these findings. It included a commitment to ensure transparency and objectivity in promotions. As part of fulfilling this commitment, effective September 18, 2013, the RCMP consolidated all regional promotion units to create a centralized National Promotions Unit (NPU) to administer all NCO promotions across the RCMP. The intent of centralizing the promotion unit was to create a center of expertise benefitting RMs in the NCO promotion process by providing greater consistency in service standards, processes, policy application and decision making. Additionally, the Gender and Respect Action Plan included a commitment to ongoing audits of competency validation boards and LO selection rationalesFootnote 6 for fairness and consistency.
Accordingly, we expected that this audit would find that improvements had been made to ensure that NCO appointments under the RCMP Act comply with RCMP appointment policies and reflect the RCMP's core values. Specifically, we expected that:
- the RCMP has established and maintains staffing policies that respect the RCMP Act and core appointment values of fairness, transparency, access and representativeness;
- staffing roles and responsibilities are clearly defined and communicated throughout the organization;
- monitoring of staffing actions is done on an ongoing basis;
- staffing activities follow the established policies and are efficient; and
- automated tools are in place to help ensure that staffing files are processed efficiently.
3.1 Staffing framework
While a comprehensive staffing framework is in place, the Force would benefit from strategic discussion on approaches to address Force-wide staffing challenges, and from additional review and monitoring processes.
Such actions, and their resulting impact on the staffing framework, could serve to further enhance transparency and perceived fairness of the staffing process.
The RCMP is unique in that it is a national, federal, provincial and municipal policing body. Considering the RCMP's broad mandate, the Force requires an effective staffing framework to meet diverse operational needs and ensure sufficient police resources across the country. Such a framework can enable the RCMP to meet its commitment to provide public safety, while enabling the development of members to meet future organizational needs and their individual development and career aspirations. A robust staffing framework provides the guidance necessary to ensure that HR staff and management respect the principles of transparency and fairness in staffing.
While a framework is in place for NCO staffing comprising mandatory policies, an information system, defined roles and responsibilities for those involved in the staffing process, training and support for CDRAs and a monitoring function, additional improvements could be made to address perceptions of fairness.
An assessment of recent staffing related grievances and the results from the 2014 Public Service Employees Survey (PSES) provide insight to the organizational context with respect to members' perception of staffing fairness.
Between November 28, 2014 and October 31, 2015, 495 grievances were filedFootnote 7. Of these, 223 (45%) were staffing related. Of the 223 staffing related grievances, 150 were adjudicated at the time of our reporting. For the majority of these staffing related grievances, it was determined that established policies and procedures had been appropriately followed. Of the 150 grievances, only 11 (7%) were determined to be founded and the remaining 139 were determined to be unfounded (93%)Footnote 8.
Despite a relatively lower rate of founded grievances related to staffing, the 2014 PSES suggests that opinions remain mixed with respect to the fairness of the staffing process. The survey found that 15% of the 5,700 RMs who responded strongly agreed that the process of selecting a person for a position is done fairly; while another 30% somewhat agreed. However, 33% of RM respondents tended to disagree (19% somewhat disagreed, and 14% strongly disagreed)Footnote 9.
While the outcomes from recent staffing related grievances indicate that established policies and procedures are being followed in the vast majority of cases, the results of the PSES suggest that the Force would benefit from continuing to take steps to address perceptions of fairness in staffing activities. Additionally, three areas in particular were noted during the audit which could be strengthened to enhance the staffing framework: policy; roles and responsibilities; and monitoring.
Policy
The RCMP Career Management Manual (CMM) is the policy basis from which NCO staffing action processes are carried out. The CMM provides direction on: Career Streaming, Planning and Development; Performance Evaluation; Transfers and Deployments; Promotion; Job Descriptors and Job Requirements; Priority Administration; and Competency Based Management. The CMM is readily available on the RCMP's intranet and its provisions apply Force-wide.
The CMM provides general direction on key staffing principles and it provides detailed direction on the different types of staffing actions. For example, the CMM states that "mobility is a condition of service and an integral element of individual development for RMs".Footnote 10 However, gaps in the policy were identified in terms of national approaches to addressing staffing challenges being experienced in divisions.
These gaps became evident as divisions identified challenges in staffing NCO positions. Some of these challenges included:
- longevity: members are remaining in the same position or in the same division / detachment for an extended period of time.Footnote 11 This limits the breadth of experience for the member and limits transfer options for members hoping to transfer in;
- mobility: despite being a condition of service, all divisions have been experiencing issues with members not wishing to leave or transfer to particular geographic areas;
- duty to accommodate: an increasing number of members must remain in or transfer to a specific area due to their family obligations, including custody orders;
- staffing IPs and LDPs: this can be particularly problematic, especially in divisions that have high vacancy rates.
Some divisions have developed strategies to address these challenges. In one division, the CDRS manages the staffing of IPs and LDPs by having regular communication with LOs and District Commanders in raising member awareness of the need to remain mobile, by communicating the likelihood of working in an LDP at some point and not remaining in the same position for more than 5 years. This division is also pilot testing a fly-in program where members are flown in to an IP for a block of shifts to provide policing services to remote communities.
Another division issues a "letter of expectation" for members transferred to specific positions indicating that the posting will be for 3 to 5 years and those in specialized positions can expect a posting duration of 5 years. Similarly, another division has put in place a rotational strategy for positions in a large urban area and limits on the duration of postings in specialized areas. Another division strives to post incoming members to the outlying areas of the division to ensure they are exposed to rural policing prior to seeking positions in more urban areas. A final division has adopted a rotational strategy for members posted to protective operations. These divisional strategies are helping bridge gaps at the divisional level, but there is an opportunity for national focus in these areas.
While national policy centre initiatives intended to address mobility and other staffing challenges, have previously been proposedFootnote 12, these challenges continue to manifest themselves across divisions. Accordingly there would be a benefit to having a Force-wide strategic discussion on approaches to addressing them. The results of the discussion could inform national direction and form the basis of standardized approaches, supported by policy where appropriate. Policy development in these areas may serve to increase the perception of fairness and transparency in the staffing process, and lead to more informed staffing decisions overall.
Roles and Responsibilities
Divisional CDRS and the NPU play key roles in the NCO staffing process, and as such a clear understanding of their roles and responsibilities is fundamental to having a sound staffing framework. Accordingly, the audit focused on roles and responsibilities in divisional CDRS' and at NPU.
All CDRAs interviewed were fully aware of their roles and responsibilities in relation to the staffing action process. The reporting structure and the accountabilities were well understood. All confirmed having completed NSP's Career Development and Resourcing (CDR) course. Yet, many CDRAs felt that most of their knowledge of the staffing action procedures and processes has been gained through mentorship and on the job training.
NPU's promotions specialists had a clear understanding of their roles and responsibilities in relation to processing promotional staffing actions. NPU has developed several guidance documents to assist the promotions specialists in carrying out their duties. NPU's Grievance Unit responds to promotion-related grievances on behalf of the official respondent, the OIC NPU. The unit is also responsible for ensuring that the rationales submitted by both the Validation Committee and the LOs are defendable against potential grievances.
For each promotion, the grievance unit resource responsible for reviewing the Validation Committee and LO rationales is usually the same individual responsible for responding to any subsequent grievance related to the promotion. While it is important to provide sound and meaningful rationales to candidates, delineating the grievance unit functions is also important to help increase the objectivity of the promotion process.
Monitoring
Effective monitoring and oversight can help provide timely insight into risks and issues related to NCO staffing processes. Anomalies in processes may be detected sooner and addressed in a timely manner, and mechanisms to improve processes may be observed and implemented.
At NPU's inception, the NSP instituted "NCO Promotion Process Audits". These audits involved teams reviewing a sample of promotion files from NPU for accuracy, consistency and adherence to policy. The teams were comprised of NSP and NPU personnel, members of the former Staff Relations Representative program, and staff from National Headquarters Division CDRS. The audits were conducted quarterly until December 2014, and have since been conducted on a biannual basis. The "NCO Promotion Process Audits" have identified issues with workflow and process management, the level of supervisory review, and file documentation. While the extent of follow up by the NSP has been limited to ensuring the OIC NPU is made aware of the findings, NPU has implemented measures such as the use of checklists, and decision logs to make the process more streamlined, efficient and transparent. The audit team noted improvements in file documentation and consistency in training.
Overall, while some monitoring processes are in place, further improvements to the monitoring process such as having periodic supervisory review and periodic review of decision-making to ensure consistency and fairness would be beneficial. Periodic reviews of files at key intervals in the promotion process would provide another level of assurance that staffing actions are conducted in a fair and transparent manner and in accordance with policy.
3.2 Staffing actions compliance
Systematic and consistent documentation of key steps in the staffing process would provide evidence that staffing actions have been carried out in a compliant, fair and transparent manner, and would provide support to subsequent decision-making.
Compliance to policies related to NCO staffing is important as a means of providing confidence that processes are being administered correctly and that resulting staffing decisions are fair and transparent.
The NCO staffing actions on which the audit focused were lateral appointmentsFootnote 13, promotional appointmentsFootnote 14, and PBEsFootnote 15. The CMM outlines requirements for completing lateral transfers and promotions. It also specifies how priority administration and compassionate transfers affect the promotional process, and outlines the process for staffing a position through PBE.
The audit team reviewed a random sample of 132 staffing actions that took place between October 2013 and October 2015, including 61 lateral transfer files, 50 promotional files, and 21 PBEs. The intent of the file review was to determine the level of adherence to applicable staffing policies and RCMP core values of accountability, respect, professionalism, honesty and compassion. To provide assurance that staffing actions were conducted in a fair and transparent manner, it was expected that file documentation would demonstrate that the process was conducted as per policy.
Although the intent was to draw an equal sample from each division, this was not possible as the degree to which PBE is used by the various divisions varies significantly as does the number of promotions. The files reviewed at NPU corresponded with the promotional and PBE staffing action files reviewed in the divisions visited.
The table below identifies the number and type of files reviewed by division.
Division | Lateral | Promotion | PBE |
---|---|---|---|
D | 10 | 12 | 10 |
E | 10 | 13 | 10 |
H | 10 | 12 | 1 |
L | 21 | 1 | 0 |
National | 10 | 12 | 0 |
Total | 61 | 50 | 21 |
Review of NPU Files
NPU has created a process map documenting step by step instructions for managing the NCO promotions process. These steps include: development of the applicant qualifying list based on the members' Job Simulation Exercise score; candidates obtaining their supervisor and their LO's support to participate in the promotion process; advertising a promotional JOB; validation of candidates' competencies related to the specific job opportunity; LO selection and final review.
In addition, NPU has developed a number of checklists to help ensure the promotion process steps are consistently completed. These include checklists for: lateral files; promotional files; screening; PBE; subject matter experts; validation committee; recommended candidate; and selection of the successful candidate. The checklists are embedded within each staffing action's electronic file and are maintained on NPU's database and populated by the promotions specialist. Documentation from all stages of the promotion process was reviewed for accuracy, consistency and adherence to policy. While the NPU files demonstrated consistency with established policies and procedures overall, three instances were found where requested exceptions to the CMM were not handled consistentlyFootnote 16. Based on our review, it appeared that all three cases had valid reasons for seeking exceptions. While rationales were provided for each decision, it is unclear why leniency occurred in one of the situations and not the others.
Generally, staffing files were well organized and each stage was well documented; however, it was difficult to determine the date the files were opened. This impacts determining the length of time taken to process a staffing action request for performance measurement and resourcing purposes. Files that were processed more recently appeared to have been standardized resulting in little variation from one promotions specialist to another. In most cases, information to support decisions was included in the files, such that the evolution of the promotional process was clear from the time that the CDRA submitted their request to post a promotional job opportunity until the entry identifying the successful candidate was made in HRMIS. However, evidence of supervisory review was not always apparent. Supervisory review is an important step in helping ensure completeness, consistency and fairness in a staffing action.
Review of Divisional Files
NCO staffing activities in the divisional CDRS generally appeared to follow established policies. However these activities were inconsistently documented within staffing files, both across the divisions and even within a single division. At the time of the audit, staffing documentation requirements had not been formally defined nor was there a requirement for documented supervisory review. Accordingly, staffing files did not always contain sufficient documentation to indicate that key steps had all been consistently completed. For example, evidence of priority searches and lateral interest searches was not always retained in the file. Some files did not capture the rationale for applicants being screened out and did not clearly document decisions made, making it difficult to determine whether fairness and transparency was exercised in the staffing process.
Additionally, similar to our review of NPU files, divisional files often did not contain sufficient information to determine the date a file was opened and the date it was concluded. This impacts determining the length of time it takes to process a staffing action request for performance measurement and resourcing purposes. Additionally, supervisory review to ensure completeness, consistency and fairness carried out in processing the staffing action was often not documented.
Lateral Transfers
The intent of the lateral transfer process is to retain flexibility to help meet operational needs and organizational requirements. As a general practice, lateral transfers are considered prior to proceeding with a promotion process. In allowing for flexibility, the CMM does not stipulate specific documentation requirements for lateral transfersFootnote 17. As such, the lateral transfer files requested for sampling purposes often contained only basic information. For some files, LOs have the authority to carry out intra-functional transfersFootnote 18 of members below the rank of officer without the involvement of the CDRA until it comes time to process the transfer in HRMIS. Given the large volume of lateral transfers, the HRMIS transaction at times is the only documentation related to the staffing action. Nonetheless, lateral transfers are the subject of review by the divisional CDRO to ensure organization needs have been met.
Promotion by Exception (PBE)
PBE provisions were introduced in 2008 in an effort to staff positions in areas considered by members as less desirable postings. PBEs are prevalent in LDPs and IPs to staff detachment commander and supervisory roles. As per the table below, analysis of PBEs by division from October 2013 to October 2015 indicates that promotions to corporal make up almost half (48.2%) of PBEs. This can be viewed as the riskiest rank for which to use PBE as it is the entry point to the NCOs and corporals usually provide front-line supervision, especially in general duty.
Division | Number of PBEs (% of RCMP Total) | PBEs - Corporal | PBEs - Sergeant | PBEs - Staff Sergeant | PBEs in LDPs (% of Division LDPs staffed by PBE) |
---|---|---|---|---|---|
B | 9 (4.7) | 0 | 3 | 6 | 3 (33.3) |
C | 1 (0.5) | 1 | 0 | 0 | 0 |
D | 30 (15.7) | 21 | 5 | 4 | 14 (46.7) |
E | 29 (15.2) | 19 | 1 | 9 | 6 (20.7) |
F | 29 (15.2) | 10 | 11 | 8 | 8 (27.6) |
G | 4 (2.1) | 1 | 1 | 2 | 4 (100.0) |
H | 1 (0.5) | 0 | 1 | 0 | 0 |
HQ | 23 (12.0) | 5 | 9 | 9 | 0 |
J | 4 (2.1) | 2 | 1 | 1 | 0 |
K | 46 (24.1) | 23 | 12 | 11 | 13 (28.3) |
L | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
M | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
NAT | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
O | 3 (1.6) | 1 | 1 | 1 | 0 |
T | 8 (4.2) | 7 | 1 | 0 | 0 |
V | 4 (2.1) | 2 | 0 | 2 | 2 (50.0) |
Total (Source: NPU) | 191 | 92 (48.2%) | 46 (24.1%) | 53 (27.8%) | 50 (26.2%) |
When a promotional process yields no interested and/or qualified candidates, the option to fill the position by PBE becomes available. Once a candidate has been selected, the LO submits a business case to the Delegated Manager for HR (DMHR). The DMHR is an officer level/ equivalent or senior NCO who is responsible for HR duties and responsibilities as delegated by the divisional CO or CHROFootnote 19. A developmental plan must be included in the business case to help bridge potential gaps in competencies if the selected candidate does not currently meet all job requirements. The LO is responsible for implementing the developmental plan, which allows the candidate up to one year to meet all of the requirements. If, upon completion of the developmental period, the selected candidate does not meet all requirements, the PBE will be cancelled and the member will be reassigned at the lower rank.
The audit found that staffing policies were being followed with respect to the option to proceed with a PBE. File reviews found that PBEs were initiated after a promotional process failed to identify a suitable candidate. The decisions were well documented and included in the files. Time frames were not always clear, although some files included an explanation for any delays in progressing to the PBE.
NSP serves as a repository for all approved PBE business cases. The CMM does not explicitly set out a format for the business case or the required content of the developmental plan. Consequently, a review of the business cases and developmental plans found that there was considerable variance in their content. Additionally, evidence of follow up on developmental plans was not apparent. Of concern is that without systematic follow up to ensure that members have met all the required competencies, the safety of both the member and the community where they are posted could be at risk. Since the CDRA is the member's career advisor, the CDRA would be uniquely positioned to play a useful role in the reviewing business cases and developmental plans and following up on their implementation.
Since the LO is responsible for drafting the business case and developmental plan, it would be appropriate for the CMM to address the engagement of CDRAs in this process to provide assurance that the developmental plan is indeed being implemented appropriately. Greater CMM guidance on the content and approval authority for developmental plans and the engagement of CDRAs would help ensure members on PBE bridge potential gaps in competencies.
Overall, file reviews and data analysis showed that PBEs are being used to staff less desirable location such as LDPs and IPs, as was the intent when first introduced in 2008.
3.3 Opportunities for efficiencies
There are opportunities to increase efficiencies in the NCO staffing process by leveraging the use of automated tools and introducing process enhancements.
Efficiency in NCO staffing is important to help ensure that positions are filled in a timely, cost-effective manner and do not remain vacant for an excessive amount of time. Opportunities exist to increase the efficiency of the NCO staffing process through better use of enterprise-wide automated tools and through process enhancements.
Use of Automated Tools
While HRMIS is the system of record and is actively used for staffing activities, both NPU and divisional CDRS' use other automated tools to supplement HRMIS information to manage workflow, and to assist in decision-making.
NPU Automated Tools
NPU uses an in-house database to manage the workflow for promotions and PBEs. Each step of the promotional process is captured electronically in the database. Access to this database is restricted to NPU employees only. Although NPU advised that the database is adequate and allows the promotions specialists to process staffing actions as required, the database has some limitations. There is redundancy as some information is entered in both HRMIS and the database. Furthermore, the database is not centrally supported and as a result NPU performs its own maintenance and backups. These shortcomings impact the promotional process efficiency.
Consistent with the intent of HRMIS as the RCMP's HR system of record, NPU uses HRMIS regularly to process SAFs. NPU promotions specialists consult HRMIS to verify whether applicants have met screening requirements and competencies. Results of competency validation committees are entered in the system along with an entry indicating the successful candidate in order to initiate the promotion.
The GroupWise email system is used by the NPU as well to collect and distribute the documents required in the promotion process. There is a risk that some key documents submitted with a candidate's application will be lost because they are not in a centrally managed system. Additionally, GroupWise lacks the sophistication to include input controls that would ensure the completeness of applications. Common errors that can render a candidate's application incomplete include missing supervisor's signatures, documents not scanned properly and providing examples for the wrong competencyFootnote 20. As per CMM 4.10.9.11, "[a]n incomplete application package will not be considered." This has resulted in 8% of applicants being screened outFootnote 21. This may result in a limited number or even no qualified candidates for a particular promotional process. If potential candidates have been screened out, it could ultimately lead to filling the position by PBE or reposting the bulletin, both of which increase the time required to fill a position.
In March 2015, NPU proposed the development of an online promotions system, including an online application process to administer all aspects of the promotions process on a central network. An online enterprise-wide application process would help decrease the length of time it takes for a promotional process to be completed. Entries would no longer have to be made on different systems that are not connected. An online enterprise-wide application process would also help eliminate barriers to candidates participating in promotion processes. An online enterprise-wide promotion system with input controls would help reduce application errors, potentially increasing the candidate pool.
An additional challenge that NPU is facing in relation to automated tools, is the upcoming implementation of the Government of Canada (GoC) Email Transformation Initiative (ETI). The intent of ETI, led by Shared Services Canada (SSC), is to move SSC's 43 partner organizations, including the RCMP, from 63 email services to a common system. The new email system will have storage limits that are lower than under the existing GroupWise email system.
As all staffing applications are currently submitted to NPU through the GroupWise email system, the NPU mailbox folders are very large. While NPU has been granted exceptions to the 2GB storage limit on email accounts, the exceptions are for storage sizes that are less than the current size of its email accounts. Consequently, NPU's business process of receiving staffing applications by email may not be sustainable in the long-term. While the implementation of the ETI solution has been delayed somewhat within the RCMP, allowing NPU additional time to assess its options, there is some urgency to finding a more effective approach.
Divisional CDRS Automated Tools
In the divisional CDRS, HRMIS is actively used by CDRAs to search and identify priorities, potential lateral candidates, and to determine whether candidates have met all the requirements of positions being staffed. HRMIS is also used to record the results of staffing actions. Greater awareness and training of searching and reporting functionality could assist CDRAs in better leveraging the information within HRMIS and would assist in ensuring that all relevant HRMIS information is considered in decision-making.
Notwithstanding, CDRS staff indicated that HRMIS is difficult to search based on specific criteria such as skill set, training received or mobility. This information can only be obtained by viewing each member's individual profile. Additionally, it is difficult to generate HRMIS reports by district as opposed to location code. While location codes are used within HRMIS to identify a work site's location, in practice, divisions are more commonly organized by district. There are also challenges related to the accuracy of position codes and position profiles in HRMIS. Inaccurate information related to a position code can result in eligible members being excluded from consideration for lateral transfers. In one of the reviewed staffing files, information regarding the length of time a member had held a specific position was incorrectly recorded in HRMIS, resulting in the member being excluded for a lateral transfer.
All members are expected to identify their lateral career preferences using HRMIS and keep their career plan preferences data current. However, CDRAs advised this is not always occurring, which will result in interested members not being identified through a lateral search.
Due to limitations with HRMIS, divisional CDRS use other automated tools to track staffing information and to assist in decision-making. Some divisions use a staffing dashboard to identify when members are due out of LDPs and IPs. Other tools identify members' training, tenure in positions and inter/intra divisional transfers by District.
Process Enhancements within the NPU
NPU was designed to handle between 600 and 700 promotions per year based on data collected prior to the unit's creation. From May 2014 to April 2015, NPU processed 888 promotions and an additional 402 promotions were processed from May 2015 to October 2015Footnote 22. As such, NPU is not always able to process the staffing action files it receives in a timely fashion, and has had to advise divisional CDRS that promotional job advertisements cannot be posted and will remain in the queue until the next posting date, resulting in a two week delay. Delays have been linked to a shortage of NPU staff, inexperienced staff and a higher than expected number of promotions. The impact is delays in the staffing process, with positions remaining vacant or being filled by temporary means.
For each promotion processed, NPU captures the length of time for key steps in the process. However clearly recording the file opening and closing dates (starting from when the SAF promotional request is received from the CDRA and ending when the promotional transaction is initiated in HRMIS) would provide documented evidence of NPU's workload, which could support resource adjustments where appropriate.
While NPU's promotion specialists administer most of the steps and are the only NPU resources used to complete them, NPU's grievance unit resources are also heavily engaged in the competency validation committee and LO selection stages. This is because in addition to responding to grievances that relate to promotional processes, NPU's grievance unit resources also review competency validation committee and LO rationales, and make editorial changes as needed to ensure that sound and meaningful feedback is provided to candidates.
NPU advised that grievance unit resources spend 50% of their time on grievance matters, 40% on ensuring competency validation committee and LO rationales are sound and defendable, and 10% on administrative functions. The grievance unit resources contact the members of the competency validation committee a few days before they meet. The committee members may also contact the grievance unit directly if they need any additional assistance. Once a rationale is complete, the competency validation committee members will sign off on it. A similar process takes place with respect to LO rationales. For these, grievance unit resources review the rationales for meaningfulness and soundness and may also support the LOs in articulating their decisions. The final versions become part of the staffing action file.
The competency validation and the LO selection processes, including the LO's rationale accounted for a large portion of the time taken to complete the promotion process – between 23% (April 2015) and 47% (October 2014). NPU's promotions specialists cannot move forward in these steps until NPU's grievance unit has completed their review of rationales. There may be an opportunity to realize some efficiencies in the promotion process by limiting the involvement of NPU's grievance unit in drafting validation committee and LO rationales.
Additional training for validation committee members and LOs on the drafting of sound and meaningful rationales may be more efficient than having the NPU's grievance unit review every rationale, edit as needed and/or return to the validation committee and LOs for changes. Shortening the amount of time to conduct these two steps could result in promotions processes being conducted more quickly and the position being staffed sooner.
Reallocating resources from NPU's grievance unit to its promotions area may also alleviate some pressures by increasing NPU's capacity to process staffing actions.
Process Enhancements relating to PBE
It is often the case that no applications are received for positions in LDPs and IPs, and this has led to the frequent use of PBEs. If a SAF collapses, LOs must decide whether to re-advertise or proceed by a PBE. In cases where applicants for a specific LDP or IP are known to be few or rare, following the regular promotion process prior to proceeding by way of PBE has the potential of delaying the process. In cases where an NCO position is vacant, even a short delay may result in additional pressures to the affected detachment and community.
In such cases it may be advantageous, as is the practice in some divisions, to have the requesting LO pre-approve proceeding to PBE at the onset of a promotion process. This would allow the process to proceed by way of PBE immediately if none of the candidates for the initial process were found qualified. Proceeding in this manner could reduce the time the position is vacant and alleviate pressure in an LDP or IP.
4. Recommendations
- The Chief Human Resources Officer should champion a strategic discussion on Force-wide staffing challenges, the results of which could support the development of best practices and standardized approaches, supported by policy where appropriate.
- The Chief Human Resources Officer should consider refocusing NPU's grievance unit resources on providing training to competency validation committee members and LO on the development of rationales.
- The Chief Human Resources Officer should enhance monitoring to ensure documentation requirements for promotional staffing action files are met and to help ensure fairness and transparency in decision-making.
- The Chief Human Resources Officer should clarify the engagement of CDRAs in reviewing PBE business cases and developmental plans.
- The Chief Human Resources Officer should assess the merits and the feasibility of the potential staffing process efficiencies identified in section 3.3 of this report.
5. Conclusion
The RCMP has a comprehensive staffing framework in place, including clearly communicated roles and responsibilities. Staffing activities appeared consistent with established policies and procedures and some monitoring processes are in place. In addition, PBEs are being used to staff less desirable locations such as IPs and LDPs as was the intent when first introduced in 2008.
Opportunities for improvement exist in a few areas. The Force would benefit from a strategic discussion on Force-wide staffing challenges, the results of which could inform national direction and form the basis of standardized approaches, supported by policy where appropriate. Enhancing monitoring for promotional staffing action files would help ensure fairness and transparency in decision-making. Finally, introducing process enhancements and leveraging the use of enterprise-wide automated tools would help increase efficiencies in the NCO staffing process.
Appendix A – Audit objective and criteria
Objective: The objective of this audit was to assess whether the RCMP has an appropriate framework, systems and practices in place to manage NCO appointments under the RCMP Act; to ensure that appointments comply with RCMP appointment policies and reflect RCMP values.
Criterion 1: The RCMP has an appropriate framework, systems and practices in place to manage NCO appointments under the RCMP Act.
Criterion 2: NCO appointments comply with RCMP appointment policies and reflect RCMP values.
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