La vie d’un cheval du Carrousel : Partie 3
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The Life of a Musical Ride Horse: Part 3
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La vie d’un cheval du Carrousel : Partie 2
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The Life of a Musical Ride Horse: Part 2
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La vie d’un cheval du Carrousel : Partie 1
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The Life of a Musical Ride Horse: Part 1
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RCMP Path of Reconciliation
Learn more
- Divisional Reconciliation Strategies
- Strategic priority: Indigenous communities
- The RCMP: Cultural Transformation and Reconciliation by Dr. Olsen Harper
- Métis People, the RCMP, and Reconciliation by Merelda Fiddler-Potter, Ph.D Candidate
- Aaqigiarutiqarniq between the Royal Canadian Mounted Police and Inuit by Elaine Uppahuak-Prusky
The RCMP is actively engaging in the continuous process of reconciliation, and working to strengthen trust and relationships. We are listening and taking positive actions.
We have been engaging with national Inuit, First Nations and Métis leaders. We are formalizing working relationships that will strengthen not only information sharing, but also how we collaborate with Indigenous partners on the work we do.
We recognize that the actions necessary for reconciliation are long-term. The RCMP commits to working with its Government of Canada, provincial and territorial partners to align actions as a response to Reclaiming Power and Place: The Final Report of the National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls. We will also continue to engage in renewed dialogue with Indigenous communities, Elders, youth, advisory bodies and employees to advance policies, procedures, and processes. There is much work to be done and we are committed to transparency in modernizing the RCMP to advance reconciliation.
RCMP's 2019-2020 report on Reconciliation
The RCMP's first report on reconciliation: Royal Canadian Mounted Police Path of Reconciliation: Strengthening Trust in the RCMP 2019-2020 offers a glimpse of the many RCMP reconciliation initiatives that have already taken place in collaboration with First Nations, Métis and Inuit communities and people across every province and territory.
The report covers:
- national and local reconciliation actions
- the partnerships that have been established
- the engagement activities
These grass root initiatives and enhanced policing services that have been put into place move the organization forward and on a path towards meaningful reconciliation.
From partnering with Indigenous policing services and acknowledging local traditions to updating national policies and training, this report demonstrates how reconciliation is being woven throughout our organization. It also shows that reconciliation is not one-size fits all, and that it is a road best travelled in partnership with those who have been affected.
The goal of strengthening trust is fundamental to the delivery of culturally relevant policing services – and the RCMP aims to deliver no less.
Divisional Reconciliation Strategies
As part of our modernization efforts (Vision150), the RCMP in each province and territory are using a trauma-informed approach to co-develop reconciliation strategies with stakeholders and communities, employees and advocates.
- Alberta – K Division
- British Columbia – E Division
- Manitoba – D Division
- New Brunswick – J Division
- Newfoundland and Labrador – B Division
- Northwest Territories – G Division
- Nova Scotia – H Division
- Nunavut – V Division
- Ontario – O Division
- Prince Edward Island – L Division
- Quebec – C Division
- Royal Canadian Mounted Police Academy - Depot Division
- Saskatchewan – F Division
- Yukon – M Division
La voie de la GRC vers la réconciliation
Pour en savoir plus
- Stratégies de réconciliation divisionnaires
- Priorité stratégique : Les Communautés autochtones
- The RCMP: Cultural Transformation and Reconciliation, par Olsen Harper, Ph. D.
- Les Métis, la GRC, et la réconciliation, par Merelda Fiddler-Potter, Candidate au doctorat
- Aaqigiarutiqarniq entre la Gendarmerie royale du Canada et les Inuits par Elaine Uppahuak-Prusky
La GRC participe activement au processus continu de réconciliation et œuvre à renforcer les relations et les liens de confiance avec les collectivités. Nous sommes à l'écoute et prenons les moyens nécessaires à cet égard.
Nous entretenons un dialogue avec des chefs inuits, métis et de Premières Nations de l'ensemble du pays, et nous sommes à officialiser nos relations de travail, ce qui permettra d'améliorer non seulement l'échange d'information, mais également la façon dont nous collaborons avec nos partenaires autochtones au sujet du travail que nous réalisons auprès de leurs communautés.
Nous sommes conscients que la réconciliation doit être le fruit d'un travail à long terme. La GRC s'engage à travailler avec ses partenaires des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour harmoniser les mesures visant à répondre au rapport Réclamer notre pouvoir et notre place : le rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Nous continuerons, par ailleurs, à nous entretenir avec les communautés autochtones, les aînés, les jeunes, les organes consultatifs et les employés pour promouvoir des politiques, des procédures et des pratiques visant à accroître la confiance dans la prestation de services de police adaptés à la culture des communautés servies. Il y a beaucoup à faire, et nous nous engageons à faire preuve de transparence dans nos démarches visant à moderniser la GRC afin de parvenir à une véritable réconciliation.
Rapport annuel de la GRC sur la réconciliation 2019-2020
Le premier rapport annuel sur la réconciliation de la GRC, intitulé La voie de la réconciliation de la Gendarmerie royale du Canada : Renforcer la confiance en la GRC 2019-2020 présente un aperçu des nombreuses initiatives en matière de réconciliation qui ont déjà été menées par la GRC ou qui sont en cours, en collaboration avec les communautés et les peuples métis, inuits et des Premières Nations de toutes les provinces et de tous les territoires.
Le rapport traite :
- des mesures prises à l'échelle nationale et locale;
- des partenariats établis;
- des activités de mobilisation.
L'organisation avance résolument sur le chemin de la réconciliation grâce aux initiatives locales de même qu'aux services améliorés qui ont été mis en place.
De la reconnaissance de traditions locales jusqu'aux partenariats établis avec les services de police autochtones, en passant par la mise à jour de politiques et d'initiatives de formation nationales, les mesures présentées dans le rapport annuel démontrent que la réconciliation fait partie intégrante de notre organisation. Ce document montre également qu'il n'existe pas de solution universelle en matière de réconciliation et qu'il est préférable de parcourir ce chemin en partenariat avec les personnes concernées.
L'objectif de renforcer la confiance est fondamental pour la prestation de services de police adaptés à la culture des communautés servies – et la GRC ne vise rien de moins que cet objectif.
Stratégies de réconciliation divisionnaires
Dans le cadre de notre plan de modernisation (Vision150), la GRC a recours, dans chaque province et territoire, à une approche qui tient compte des effets des traumatismes afin d'élaborer des stratégies de réconciliation en collaboration avec les intervenants et les communautés, les employés et les porte parole.
- Alberta – K Division
- Colombie‑Britannique – Division E
- L'École de la Gendarmerie royale du Canada - Division Dépôt
- Île‑du‑Prince‑Édouard – Division L
- Manitoba – Division D
- Nouveau‑Brunswick – Division J
- Nouvelle‑Écosse – Division H
- Nunavut – Division V
- Ontario – Division O
- Québec – Division C
- Saskatchewan – Division F
- Terre‑Neuve‑et‑Labrador – Division B
- Territoires du Nord‑Ouest – Division G
- Yukon – Division M
2020 RCMP Annual Public Report on the Ministerial Direction for Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities
Introduction
The Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities Act (the Act) came into force on July 13, 2019. The Act authorizes the Governor in Council to issue written directions to deputy heads regarding:
- The disclosure of information to any foreign entity that would result in a substantial risk of mistreatment of an individual
- The making of requests to any foreign entity for information that would result in a substantial risk of mistreatment of an individual
- The use of information that is likely to have been obtained through the mistreatment of an individual by a foreign entity
On September 4, 2019, pursuant to subsection 3(1) of the Act, the Governor in Council, on the recommendation of the Minister of Public Safety Canada (PS), issued the Order in Council Directions for Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities (the Directions) to the Commissioner of the RCMP. In accordance with subsection 7(1) of the Act, the Commissioner must provide an annual report on the implementation of the Directions during the previous calendar year to the Minister before March 1.
This report details the RCMP's implementation of the 2019 Directions from January 1, 2020 to December 31, 2020. The report provides an overview of the RCMP's information sharing practices, efforts to update national policy, develop web-based training with respect to the Directions and the Foreign Information Risk Advisory Committee (FIRAC) process, as well as the RCMP's implementation of recommendations with respect to the development of a unified set of country assessments.
Background
Information sharing with domestic and international law enforcement and security agencies is essential for the successful execution of the RCMP's mandate. Information exchanges can range from straightforward requests to confirm whether an individual has a criminal record, to urgent notifications that a suspect may be posing a threat to themselves or others.
The RCMP is committed to ensuring that the information it exchanges, both requests and disclosures, with international law enforcement and security agencies does not involve, or result in, mistreatment. This is important to the RCMP for two reasons. First, avoiding complicity in mistreatment is a core Canadian value, and second because information tainted by mistreatment (or allegations of mistreatment) cannot generally be used as evidence in Canadian courts. To be useful in criminal prosecutions, information must be handled and obtained in accordance with Canadian law, including the Canadian Charter of Rights and Freedoms and the Privacy Act. Information obtained through mistreatment is contrary to these principles, and using it as evidence would be damaging not only to the investigation, but to the reputation of the RCMP and the Government of Canada.
Information sharing practices
The RCMP has successfully implemented a robust and comprehensive process to ensure information exchanges do not involve or result in the mistreatment of any person. In accordance with the 2019 Directions, the RCMP is required to consider the risk of mistreatment before requesting, disclosing or using information from a foreign partner. In cases where a substantial risk of mistreatment exists, the exchange must be referred to the RCMP's FIRAC.
When a case is presented to the FIRAC, the Committee focuses on the following key issues:
- Is there a substantial risk of mistreatment if information is shared? / Has information received been derived from mistreatment?
- What are the proposed measures to mitigate the risk, and their likelihood of success (e.g., diplomatic assurances)?
- Will moving forward (or not) with the exchange of information pose a threat to Canada's national security or other interests? If so, how real are the threats?
FIRAC's recommendation(s) are made by the Chair, upon advice of the Committee, with dissenting opinions captured in the record of decision (ROD). The ROD is added to the investigative file and provided by the Committee Chair to the appropriate Assistant Commissioner for signature. In cases where the FIRAC is unable to determine whether the risk can be mitigated, or where the use of information likely obtained from mistreatment is necessary to prevent the loss of life or significant personal injury, the responsible Assistant Commissioner will provide the ROD to the appropriate Deputy Commissioner for furtherance to the Commissioner for decision.
Implementation of the directions
Developing national policies
The policy and associated resources associated with the 2017 Ministerial Direction (MD) on Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities, which the 2019 Directions replaces, remain in effect as the operational requirements of the 2017 MD and the 2019 Directions are substantively the same.
The RCMP is currently working to strengthen national policy to better support the consistent application of the Directions across all of the RCMP's program areas. To this end, the updated policy will clarify roles and responsibilities, as well as the triggers and thresholds that engage the FIRAC process.
The RCMP's approach to the Directions is expected to evolve through continued engagement with internal stakeholders, further to reviews conducted by external review bodies, as well as through continued consultations with other federal government departments and agencies that are also subject to the Directions.
Risk assessments
The RCMP continues to work on implementing the recommendations put forth in the National Security and Intelligence Review Agency's (NSIRA) Review of Departmental Frameworks for Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities, specifically as it relates to the development of a unified set of country assessments for human rights situations. For instance, the RCMP actively participates on the Public Safety-led Information Sharing Coordination Group (ISCG), which is the primary interdepartmental forum responsible for supporting co-operation efforts and information-sharing practices amongst the national security group. Further, upon request, the RCMP will provide country risk assessments to various departments/agencies including Global Affairs Canada, the Canadian Security Intelligence Service and Canada Border Services Agency.
Training and awareness
The FIRAC Secretariat provides one-on-one guidance and information sessions to RCMP personnel when requested. To date, initial training efforts have targeted those with a key role in supporting the FIRAC process (e.g. Analysts Deployed Overseas and RCMP Liaison Officers).
Further, the RCMP continues to develop an online training course to provide RCMP personnel with the necessary knowledge, as it relates to the 2019 Directions and the FIRAC process. The online course is expected to be made available by late Summer/Fall 2021. Once available, the FIRAC course will be incorporated into the Federal Policing onboarding process as well as become a prerequisite for the RCMP's National Security Criminal Investigations Course. Further, the course will provide the RCMP with a mechanism for documenting and tracking who has been trained, and ensuring that any personnel involved in foreign information sharing have been recently trained and assessed.
Once finalized, the new national policy and information about the FIRAC course will be published on the RCMP's infoweb. An awareness campaign, including formal communications will also be carried out.
Activity report – January 1, 2020 to December 31, 2020
During the 2020 reporting period, the RCMP did not experience any significant operational impact as a result of the Directives. Significant impact is defined as instances where the substantial risk could not be mitigated, and the RCMP was unable to disclose information that could have prevented injury or loss of life, or where a domestic operation failed because the RCMP was unable to proceed with an information exchange or use.
Between January 1, 2020 and December 31, 2020, there were no RCMP information exchanges that generated a substantial risk of mistreatment that required a referral to the Commissioner in accordance with the Order in Council Directions.
Conclusion
The RCMP will continue to leverage existing mechanisms such as the PS-led ISCG in its efforts to strengthen policies and procedures with respect to the implementation of the Directions.
2020 Rapport public annuel de la GRC sur l'instruction du ministre intitulée Éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements par des entités étrangères
Introduction
Entrée en vigueur le 13 juillet 2019, la Loi visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères (la Loi) autorise le gouverneur en conseil à donner aux administrateurs généraux des instructions écrites concernant :
- la divulgation de renseignements à une entité étrangère qui entraînerait un risque substantiel de mauvais traitements à l'égard d'une personne;
- la formulation de demandes auprès d'une entité étrangère pour obtenir des renseignements qui entraînerait un risque substantiel de mauvais traitements à l'égard d'une personne;
- l'utilisation de renseignements qui sont susceptibles d'avoir été obtenus à la suite de mauvais traitements infligés à une personne par une entité étrangère.
Le 4 septembre 2019, en vertu du paragraphe 3(1) de la Loi, le gouverneur en conseil, sur recommandation du ministre de la Sécurité publique du Canada, a donné à la commissaire de la GRC des Instructions visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères (les Instructions). Conformément au paragraphe 7(1) de la Loi, la commissaire doit, avant le 1er mars, remettre au ministre un rapport annuel faisant état de la mise en œuvre de ces instructions au cours de l'année civile précédente.
Le présent rapport porte sur la mise en œuvre par la GRC des Instructions données en 2019 pour la période du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020. Il présente de l'information sur les pratiques de la GRC en matière d'échange de renseignements, les modifications apportées à la politique nationale, la création d'une formation en ligne sur les Instructions et le processus lié au Comité consultatif sur les risques – Information de l'étranger (CCRIE), de même que sur la mise en œuvre par la GRC des recommandations relatives à l'élaboration d'un processus uniforme d'évaluation de pays.
Contexte
L'échange de renseignements avec des organismes nationaux et internationaux d'application de la loi et de sécurité est essentiel à la bonne exécution du mandat de la GRC. Les échanges de renseignements peuvent aller de simples demandes visant à confirmer si une personne a un casier judiciaire à des notifications urgentes indiquant qu'un suspect peut constituer une menace pour lui-même ou pour autrui.
La GRC s'engage à veiller à ce que les renseignements qu'elle échange – demandes et divulgations – avec des organismes internationaux d'application de la loi et de sécurité n'aient pas été obtenus par le biais de mauvais traitements ou ne donnent pas lieu à de mauvais traitements. La GRC accorde de l'importance à ce sujet pour deux raisons : le fait d'éviter d'être complice de mauvais traitements est une valeur canadienne fondamentale, et, pour que des renseignements servent d'éléments de preuve devant les tribunaux canadiens, ils ne peuvent avoir été obtenus à la suite de mauvais traitements (ou faire l'objet d'allégations de mauvais traitements). Pour être utiles dans le cadre de poursuites pénales, les renseignements doivent être traités et obtenus conformément aux lois canadiennes, notamment la Charte canadienne des droits et libertés et la Loi sur la protection des renseignements personnels. Des renseignements obtenus à la suite de mauvais traitements seraient contraires à ces principes, et les utiliser comme éléments de preuve nuirait non seulement à l'enquête, mais aussi à la réputation de la GRC et du gouvernement du Canada.
Pratiques en matière d'échange de renseignements
La GRC a mis en œuvre un processus solide et exhaustif pour s'assurer que les échanges de renseignements ne résultent pas de mauvais traitements et qu'ils n'entraîneront pas de mauvais traitements à l'égard d'une personne. Conformément aux Instructions de 2019, la GRC doit tenir compte du risque de mauvais traitements avant de divulguer ou d'utiliser des renseignements d'entités étrangères ou de présenter une demande à ces dernières pour obtenir des renseignements. S'il existe un risque substantiel de mauvais traitements, l'échange de renseignements doit être acheminé au CCRIE de la GRC.
Lorsqu'un dossier est soumis au CCRIE, celui-ci se pose les questions clés suivantes :
- Existe-t-il un risque substantiel de mauvais traitements si les renseignements sont divulgués? / Les renseignements ont-ils été obtenus à la suite de mauvais traitements?
- Quelles sont les mesures proposées pour atténuer le risque et quelles sont les chances de succès (p. ex., garanties diplomatiques)?
- Le fait de donner suite ou non à l'échange menacera-t-il la sécurité nationale ou d'autres intérêts canadiens? Si tel est le cas, quelle est la véracité de la menace?
Les recommandations du CCRIE sont formulées par le président, selon les conseils des membres du comité, et les opinions dissidentes sont consignées dans le compte rendu des décisions, qui est versé au dossier d'enquête et présenté par le président du CCRIE au directeur exécutif ou au commissaire adjoint compétent aux fins de signature. Dans les cas où le CCRIE n'est pas en mesure de déterminer si le risque peut être atténué ou si l'utilisation de l'information vraisemblablement obtenue au moyen de mauvais traitements est nécessaire pour empêcher des décès ou des blessures graves, le commissaire adjoint responsable doit faire parvenir le compte rendu des décisions au sous-commissaire compétent, qui le transmettra à la commissaire aux fins de décision.
Mise en œuvre des instructions
Élaboration de politiques nationales
La politique et les ressources connexes associées à la directive ministérielle de 2017 intitulée Éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements par des entités étrangères, remplacée par les Instructions de 2019, demeurent en vigueur étant donné que les exigences opérationnelles émanant de la directive ministérielle de 2017 et des Instructions de 2019 sont essentiellement les mêmes.
La GRC travaille actuellement à l'amélioration de la politique nationale afin de mieux appuyer l'application uniforme des Instructions dans tous les secteurs d'activité de la GRC. À cet égard, la nouvelle version de la politique définira plus précisément les rôles et les responsabilités ainsi que les éléments déclencheurs et les seuils de déclenchement du processus lié au CCRIE.
On s'attend à une évolution de la stratégie adoptée par la GRC à l'égard des Instructions grâce à sa collaboration soutenue avec des intervenants internes, à la suite d'examens réalisés par des organismes de surveillance, de même que par des consultations continues avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral qui sont également assujettis aux Instructions.
Évaluations des risques
La GRC continue de travailler à la mise en œuvre des recommandations découlant de l'Examen des cadres ministériels pour éviter la complicité de mauvais traitements par des entités étrangères de l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSASNR), plus particulièrement en ce qui concerne l'élaboration d'un processus uniforme d'évaluation de pays relativement aux situations touchant les droits de la personne. Par exemple, la GRC est un membre actif du groupe de coordination d'échange de renseignements dirigé par Sécurité publique, principal forum interministériel chargé d'appuyer la collaboration et les pratiques en matière d'échange de renseignements au sein du groupe de la sécurité nationale. De plus, la GRC fournit, sur demande, des évaluations des risques selon le pays à divers ministères ou organismes, notamment Affaires mondiales Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité et l'Agence des services frontaliers du Canada.
Formation et sensibilisation
Le secrétariat du CCRIE offre des séances d'orientation et d'information individuelles aux employés de la GRC qui en font la demande. Jusqu'à maintenant, la formation a d'abord été donnée aux employés qui jouent un rôle clé dans le soutien de la procédure du CCRIE (p. ex. les analystes affectés à l'étranger et les agents de liaison de la GRC).
De plus, la GRC poursuit l'élaboration d'un cours en ligne qui vise à fournir à ses employés les connaissances dont ils ont besoin sur les Instructions de 2019 et la procédure du CCRIE. Le cours en ligne devrait être accessible d'ici la fin de l'été ou à l'automne 2021. Une fois disponible, le cours du CCRIE sera intégré au processus d'intégration à la Police fédérale et sera un préalable au Cours de la GRC sur les enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale. Le cours permettra également à la GRC de consigner les renseignements sur les personnes qui ont suivi la formation et de s'assurer que tous les employés dont les fonctions sont liées à l'échange de renseignements avec des entités étrangères ont été formés et évalués récemment.
Lorsqu'elle sera achevée, la nouvelle version de la politique nationale sera affichée dans le site Infoweb de la GRC, de même que l'information relative au cours du CCRIE. Une campagne de sensibilisation qui comprendra des produits de communication officiels sera également menée.
Rapport d'activité : du 1 janvier 2020 au 31 décembre 2020
Pendant la période visée par le rapport, la GRC n'a pas relevé de cas où les Instructions ont eu des répercussions significatives sur ses activités opérationnelles, c'est-à-dire des cas où le risque substantiel n'a pas pu être atténué, et où la GRC n'a pas été en mesure de divulguer de l'information qui aurait pu prévenir des blessures ou des décès, ou encore des situations où une opération nationale a échoué parce que la GRC n'a pas pu échanger ou utiliser des renseignements.
Entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020, la GRC n'a procédé à aucun échange de renseignements qui a entraîné un risque substantiel de mauvais traitements et qui a nécessité la transmission du dossier à la commissaire conformément aux Instructions du décret.
Conclusion
La GRC continuera de tirer parti des mécanismes en place, notamment le groupe de coordination d'échange de renseignements dirigé par Sécurité publique, afin d'améliorer les politiques et les procédures qui ont trait à la mise en œuvre des Instructions.
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