Peace Officers' mourning ribbon
Overview

The looped blue over black mourning ribbon pinned at the center with a maple leaf badge is the national symbol for mourning peace officers who have died in the line of duty.
Constable Shawn Coady of the Vancouver Police Department developed the first mourning ribbon in 1994 as a way for peace officers to commemorate their counterparts killed in the line of duty.
Since then the Peace Officers' mourning Ribbon has been endorsed nationally by the Canadian Police Association, the Canadian Association of Chiefs of Police, and the Royal Canadian Mounted Police.
Police Officers, Peace Officers, family, friends and anyone who wishes to mourn and illustrate their support may wear this Ribbon during times of grief including, Peace Officer Memorial Parades, commemorative services or at Regimental or police funerals.
Regular members, at their discretion, may wear the Peace Officer Mourning Ribbon on their uniform on the left breast pocket flap, positioned closest to the heart. It can also be worn in a similar fashion on civilian attire.
Quick facts
- Components of the mourning ribbon: The black ribbon symbolizes the mourning of a loss, and the blue ribbon represents police officers who have sworn to protect and serve the citizens of their communities.
- Police Officers, Peace Officers, family, friends and anyone who wishes to mourn and illustrate their support may wear this Ribbon whenever a peace officer dies in the line of duty.
- The peace officer mourning ribbon does not take the place of the poppy on Remembrance Day.
Funérailles régimentaires de la GRC
Liens connexes
Les funérailles régimentaires de la GRC permettent de perpétuer les traditions de l'organisation et de rendre hommage, dans le plus grand respect et la plus grande dignité, aux membres qui sont décédés dans l'exercice de leurs fonctions ainsi qu'à leurs familles. Les connexions militaires historiques de la GRC en font le seul corps policier canadien à pouvoir organiser des funérailles régimentaires.
Funérailles pour des membres de la GRC décédés
La GRC peut offrir des funérailles régimentaires aux membres décédés dans l'exercice de leurs fonctions. Ces funérailles font intervenir la GRC et comportent divers éléments régimentaires, des coutumes et des traditions. La demande doit venir du survivant ou de la succession et être approuvée par le commandant de la dernière division où le membre a été affecté ou par la commissaire.
Dans des circonstances exceptionnelles, la GRC peut organiser des funérailles régimentaires pour un ancien membre régulier qui a servi avec distinction et pris sa retraite honorablement, sous réserve de l'approbation de la commissaire.
Les funérailles régimentaires compteront habituellement :
- un défilé,
- un service religieux ou public,
- une cérémonie au moment de l'inhumation au cimetière,
- une cérémonie à la chapelle du crématorium.
Le défilé funéraire
Des funérailles régimentaires incluent habituellement ces éléments :
- une escorte (un cheval sans cavalier),
- un détachement de porteurs,
- un détachement de porteurs honoraires,
- un corbillard hippomobile ou motorisé.
Le détachement de porteurs compte :
- un commandant de détachement de porteurs,
- huit porteurs,
- un porteur des insignes, s'il y a lieu,
- deux porteurs de coiffure.
Le porteur des insignes est désigné par les proches parents; il s'agit habituellement d'un membre de la GRC de grade semblable à celui du défunt. Parfois, en fonction des circonstances, on fait des exceptions, pourvu qu'elles respectent la mémoire du défunt.
Le détachement peut aussi compter des porteurs honoraires, des gens qui vont escorter le cercueil sans le porter. Il peut s'agir ou non de membres de la GRC.
S'il est inclus dans le cortège, le cheval sans cavalier sera conduit par un gendarme ou un sous-officier subalterne, juste derrière le porteur des insignes.
Les bottes à éperons droits du défunt sont placées sens devant-derrière dans les étriers, les talons vers l'avant, la botte gauche dans l'étrier de droite. Le cheval sans cavalier symbolise la perte d'un frère d'armes, et l'inversion des bottes dans les étriers illustre que la mort est le contraire de la vie.
Tenue
La tenue des membres qui participent aux funérailles sera la tenue de revue, avec médailles, décorations et ruban de deuil. Les officiers et les officiers brevetés porteront le feutre (Stetson) s'ils défilent avec les membres d'autres grades.
Couleurs (guidon)
Avec l'autorisation du commissaire, le guidon de la GRC peut être intégré aux funérailles régimentaires. Seul un sous-officier breveté (sergent-major d'état-major, sergent-major ou sergent-major du corps) peut transporter le guidon, conformément aux traditions britanniques et du Commonwealth qui remontent aux années 1800.
Si le guidon est présent, il est habituellement déployé sur les tambours régimentaires empilés. C'est de cette manière que se tenaient les services religieux dans les champs de bataille. Les tambours font office d'autel et le guidon est considéré « en lieu sûr dans l'église » pendant le service religieux. Une fois le guidon déployé, les armes sont abaissées et sécurisées et la Garde du guidon quitte jusqu'au moment de revenir prendre le guidon à la fin du service.
Drapeaux et étendards
Les drapeaux qui flottent aux installations de la GRC peuvent être mis en berne pendant la période de deuil, conformément aux règles de gouvernement de Canada sur la mise en berne du drapeau national du Canada.
C'est habituellement le drapeau canadien qui drape le cercueil, mais à la demande expresse des proches parents ou conformément aux souhaits du défunt, on peut utiliser également le drapeau de l'Union royale (Union Jack) ou l'étendard du corps de la GRC.
À un moment opportun et après consultation avec la famille, le drapeau utilisé pour recouvrir le cercueil ainsi que le Stetson du défunt peuvent être remis au plus proche parent.
Salut et enlèvement de la coiffure
Les officiers et les sous-officiers aux ordres ainsi que les officiers et membres d'autres grades qui ne sont pas sous les ordres saluent :
- chaque fois que le cercueil passe devant eux;
- au moment où le cercueil est posé sur un charriot funéraire ou dans le corbillard;
- lorsqu'on joue la sonnerie aux morts et le réveil;
- au pied de la tombe lorsque les derniers honneurs sont rendus.
La coiffure est enlevée :
- au moment d'entrer dans un lieu de culte ou sacré;
- par le détachement des porteurs avant de soulever ou de déplacer le cercueil;
- au début du service au cimetière, signalé lorsque l'aumônier fait un pas en avant;
- au début du service dans la chapelle du crématorium où l'incinération a lieu, signalé lorsque l'aumônier fait un pas en avant.
Des membres replacent la coiffure :
- à la fin du service au cimetière avant qu'on ne joue la sonnerie aux morts et le réveil, signalée lorsque l'aumônier fait un pas en arrière;
- à la fin du service à la chapelle du crématorium où a lieu l'incinération, avant qu'on ne joue la sonnerie aux morts et le réveil, signalée lorsque l'aumônier fait un pas en arrière.
RCMP regimental funerals
Related links
Regimental funerals maintain the traditions and customs of the RCMP by honouring fallen members and their families with the utmost dignity and respect. The RCMP's historical military connections make it unique amongst Canadian police forces in being able to provide "regimental" funerals.
Funerals for fallen RCMP members
The RCMP may accord a regimental funeral to a member who died in the line of duty. Regimental Funerals involve RCMP participation and a variety regimental elements, customs or traditions. It must be requested by the survivor or the estate and approved by the Commanding Officer (CO) of the division where the regular member (RM) last served and/or the Commissioner.
In exceptional circumstances, the RCMP may provide, with the approval of the Commissioner, a regimental funeral to a deceased former RM who served with distinction and retired in good standing.
A regimental funeral typically includes:
- A procession
- A church service or public service
- An interment or graveside ceremony
- A chapel ceremony for cremations
The funeral procession
A regimental funeral procession consists of:
- A charger (a riderless horse)
- A bearer party
- Honourary pallbearers
- A gun carriage or hearse
The bearer party consists of:
- a bearer party commander
- eight casket bearers
- an insignia bearer if there are insignia to be borne
- two headdress bearers
The next-of-kin nominates the insignia bearer, who is normally an RCMP member of similar rank to the deceased.
The party may also include honorary pallbearers, individuals who escort rather than help carry the casket. They can be RCMP members or non-members.
A constable or junior non-commissioned officer (NCO) leads the charger immediately behind the insignia bearer.
The high brown boots of the deceased are placed reversed in the stirrups with heels to the front, i.e., left boot in the right stirrup. The rider-less horse symbolizes the loss of a comrade in arms, and the "reverse order" of the boots and stirrups symbolizes how death is the opposite of life.
Order of dress
Dress for members is Review Order, with medals, decorations and mourning ribbon. Officers and warrant officers also wear a felt hat (Stetson) when parading with other ranks.
Colours (guidon)
By permission of the Commissioner, the guidon may be present. Only a warrant officer (staff sergeant major, sergeant major or corps sergeant major) may carry the guidon. This is in keeping with British and Commonwealth tradition dating back to the early 1800s.
If the guidon is present, it is usually displayed on "piled" regimental drums. This was traditionally the manner in which divine services were carried out on the battlefield. The drums become the altar, and the guidon is considered "secure in the church" for the duration of the service that follows. Once that is done, arms are lowered or secured and the warrant officer departs until he or she returns to collect the guidon at the end of the service.
Flags and ensigns
Flags flown at RCMP facilities are authorized to be half-masted during the mourning period, as per the Government of Canada's rules for half-masting the Canadian flag.
The national flag typically dresses the casket. However, the next-of-kin or the deceased may request the Royal Union (Union Jack) or RCMP corps ensign as well.
At an appropriate time and upon consultation with the family, the flag used to drape the casket and the member's Stetson may be presented to next-of-kin.
Saluting and removing headdress
Officers and NCOs in command and officers/other ranks not under command salute:
- each time the casket passes by
- while the casket is being placed on a gun carriage/hearse
- during the sounding of the Last Post and Reveille
- at the foot of the grave when paying final respects
Members remove their headdress:
- on entering a religious or sacred building
- by the bearer party before lifting or handling the casket
- at the start of the graveside service, signaled when the chaplain steps forward
- at the start of the chapel service where cremation is to take place, signaled when the chaplain steps forward
Members replace their headdress:
- at the graveside service before the sounding of the Last Post and the Rouse, signaled when the chaplain steps back
- at the end of the chapel service where cremation is to take place, before the sounding of the Last Post and the Rouse, signaled when the chaplain steps back
In memoriam
- RCMP regimental funerals
- Messages of condolence can be sent to RCMP.Condolences-Condoleances.GRC@rcmp-grc.gc.ca
Fact sheets
In memoriam
- Funérailles régimentaires de la GRC
- Les messages de condoléances peuvent être envoyés à RCMP.Condolences-Condoleances.GRC@rcmp-grc.gc.ca
Fiches documentaires
Les membres du Tableau d’honneur de la GRC ajoutés au Mémorial virtuel de guerre du Canada
Le Mémorial virtuel de guerre du Canada (MVGC) est un registre et un hommage permanent à plus de 118 000 Canadiens et Terre-Neuviens (avant de joindre la Confédération en 1949) qui ont donné leur vie en revêtant l'uniforme. On trouve sur le MVGC les noms des membres de la GRC décédés dans l'exercice de leurs fonctions.
Le mémorial comprend des pages d'entrée individuelles où figurent le nom et le grade d'un membre décédé ainsi que la date de son décès. On y trouve aussi de l'information sur le membre, dont son numéro matricule, son âge, les citations obtenues, les distinctions honorifiques reçues et le lieu de son inhumation.
On invite les membres de la famille et les amis à télécharger des souvenirs comme des photos, des documents et des images de médaille sur les pages correspondantes.
Vous avez des photos ou d'autres documents pouvant nous aider à raconter l'histoire de nos membres décédés? Pour contribuer à l'enrichissement du MVGC, ajoutez vos fichiers numériques à la collection.
RCMP Honour Roll Inductees added to the Canadian Virtual War Memorial
The Canadian Virtual War Memorial (CVWM) is a registry and a permanent tribute to more than 118,000 Canadians and Newfoundlanders (prior to Confederation in 1949) who gave their lives while serving in uniform. The CVWM now includes the names of fallen RCMP members who lost their lives while on duty.
The memorial is based on individual entry pages, each listing the name and ranks of a deceased member and the date they died. Information on an individual's service number, age and date of death, citations, honours and awards, and burial information is also available.
Family and friends are welcome to upload memorabilia such as photos, documents and medals to the entries.
Do you have any photos, documents, or other scanned material that help tell the story of any of our fallen members? To help build the CVWM, add your digital files to the collection.
Police internationale
Transcription
Texte : Policiers canadiens en mission de paix : avantages sur le plan national
Identificateur de la Gendarmerie royale du Canada
Mot-symbole Canada
Texte : Sous-commissaire Gilles Michaud
Police fédérale, GRC
[Sous-commissaire Gilles Michaud] : Le programme policier d'opérations de paix internationales constitue l'un des plus dynamiques du genre au monde.
[Des gardiens de la paix de la police canadienne défilent en Haïti, se tiennent au garde-à-vous, saluent.
Carte du monde avec les continents : Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Asie, Afrique, Australie, Antarctique.
Texte : Les efforts des policiers canadiens en matière d'opérations de paix comprennent ce qui suit :
- Opérations internationales de soutien de la paix
- Tribunaux criminels internationaux
- Initiatives de formation policière à court terme
- Projets bilatéraux de perfectionnement de policiers
- Mesures d'intervention rapide après catastrophe ou en situation de crise]
Depuis 1989, plus de 3 800 policiers canadiens des services municipaux, provinciaux et national ont été affectés à quelque 66 missions dans 33 pays. Leurs efforts visent à appuyer les pays marqués par le conflit et l'instabilité en vue d'instaurer la stabilité et la paix.
[Un gardien de la paix de la police canadienne enseigne le maniement des armes à feu à une femme sur un bateau en Haïti; des camions des Nations Unies roulent sur une route de terre.]
Que ce soit en Ukraine, en Cisjordanie ou en Haïti, nos policiers participent à la formation et à l'encadrement des agents locaux. Ils les aident à mettre en place des programmes afin de réduire la violence, de lutter contre le crime organisé et d'enquêter sur les cas de violence sexuelle et sexiste.
Les policiers canadiens sont reconnus pour leur expertise et leurs compétences. Notre rôle dans ces missions est adapté en fonction des besoins du pays hôte en matière de sécurité.
[Des gardiens de la paix de la police canadienne donnent de la formation sur le maniement des armes à feu en Haïti; un gardien de la paix de la police canadienne parle avec un groupe de militaires brésiliens.]
[Narrateur] : Les missions à l'étranger offrent aux policiers des possibilités nouvelles de se perfectionner sur les plans personnel et professionnel. Il s'agit d'une expérience qui profite non seulement aux agents et à leur service d'attache, mais aussi à la collectivité et aux gens qu'ils servent au Canada.
Témoignage : Chef Jean-Michel Blais, Police régionale d'Halifax
[Texte : Chef Jean-Michel Blais, Police régionale d'Halifax
Missions : Haïti (x2)]
Les policiers nous reviennent souvent de meilleurs leaders, ayant acquis des aptitudes incroyables en leadership. Ils ont interagi avec des personnes de différents pays, dont les gens avec qui ils ont travaillé en mission. Ils apprennent auprès d'eux — les choses à faire et les choses à ne pas faire.
[Deux gardiens de la paix de la police canadienne debout aux côtés de membres de la communauté policière d'Edupol en Haïti; deux gardiens de la paix de la police canadienne marchent avec un homme sur un chemin de terre en Haïti] :
À leur retour, ils sont mieux en mesure de faire face aux défis particuliers auxquels sont confrontés les policiers canadiens. Et ils peuvent partager ces compétences avec leurs collègues.
Témoignage : Inspecteur-chef Pierre Allaire, Sûreté du Québec
[Texte : Inspecteur-chef Pierre Allaire, Sûreté du Québec]
La mission leur donne une ouverture sur les autres cultures, une tolérance à l'égard des valeurs et des façons de faire qui sont différentes de les nôtres.
[Trois gardiens de la paix de la police canadienne debout autour d'un camion des Nations Unies bavardent avec le conducteur.]
Ce n'est pas systématique, mais je constate une amélioration de différentes compétences de notre personnel, entre autres la gestion de soi, la création de partenariats, la prise de décisions, le leadership, qui se développent davantage. J'encourage des organisations policières qui ont la capacité de participer à des projets de missions de paix de s'impliquer dans le partage de leurs ressources.
Témoignage : Sergent Rob Hagarty, Service de police d'Ottawa
[Texte] : Sergent Rob Hagarty, Service de police d'Ottawa
Missions : Soudan, Soudan du Sud
On revient transformé, ayant dû surmonter tant d'adversité. J'ai tellement évolué, et j'ai pu ramener cette croissance phénoménale ici.
[Le serg. Hagarty conduit une voiture de police à Ottawa. Il arrête un véhicule, sort de sa voiture et approche du véhicule. Le serg. Hagarty tape sur le clavier, un billet de contravention s'imprime, le serg. Hagarty parle au conducteur du véhicule.]
L'apprentissage en matière de leadership, de communication et de réseautage est extraordinaire. L'expérience a changé la façon dont je travaille au quotidien.
[Le serg. Hagarty parle à bord de sa voiture] : Selon moi, quiconque envisage de devenir gestionnaire ou superviseur ou d'assumer un rôle de leadership devrait participer à une mission.
Je n'aurais aucune hésitation à repartir à l'étranger. Je pense qu'il me reste beaucoup à apprendre, plein de choses que je pourrais ramener au Service de police d'Ottawa et aux gens d'Ottawa.
Témoignage : Agent Guy Samson, Service de police de la Ville de Montréal
[Texte] : Agent Guy Samson, Service de police de la Ville de Montréal
Missions : Haïti (x4)
[Le gend. Samson conduit une voiture de police à Montréal; il suit un fourgon de police dont les gyrophares sont activés; il suit quatre fourgons de police dont les gyrophares sont activés.]
Écoutez, de mon côté personnel, je peux vous dire que autant avant qu'après, tu deviens un meilleur policier et aussi une meilleure personne. On a tous un bagage, tu côtoies des gens de tous les pays, tu peux pas faire autre chose que d'apprendre. Alors tu te nourris de tout ce que ces gens font, tu prends tout et tu reviens ici un meilleur policier et aussi une meilleure personne.
Témoignage : Commandant Pierre Landry, Service de police de la Ville de Montréal
[Texte] : Commandant Pierre Landry, Service de police de la Ville de Montréal
Missions : Afghanistan, Haïti
Lorsque les gens vont faire le bien sur la planète ou dans une communauté quelconque, c'est parce que c'est inné chez eux. Et quand ils reviennent, ça ne se perd pas ça. Ça bouille en dedans de nous et c'est certain que ces gens-là vont appliquer les mêmes principes au retour en sol québécois ou canadien.
[Narrateur]:
[Des gardiens de la paix de la police canadienne donnent de la formation sur le maniement des armes à feu dans un champ; vue d'un carrefour animé où se trouve un marché en Haïti, où passent des camions, des motocyclistes, des piétons; un gardien de la paix du Canada parle à une femme qui a un jeune enfant dans les bras; le gend. Samson marche devant des étals de fruits et légumes en Haïti; le gend. Samson conduit en Haïti.]
L'affectation à une mission constitue une occasion de formation accélérée. Les policiers profitent d'une expérience de deux à trois ans de service dans une affectation d'un an. Ils y assument souvent des responsabilités accrues comparées à leurs attributions dans leur service d'attache, et reviennent au Canada avec des compétences et des aptitudes rehaussées.
Témoignage : Agent-détective Michael Barkhouse, Police régionale d'Halifax
[Texte] : Agent-détective Michael Barkhouse, Police régionale d'Halifax
Mission : Soudan
Dans le cadre de mon emploi ici, en analyse judiciaire, je me sens maintenant plus sûr de moi quand je prends des décisions et même quand je prends la relève en l'absence de mon patron, qui confie la direction du groupe à un membre supérieur quand il n'est pas là. Les rôles que j'ai assumés pendant la mission, où j'ai parfois été désigné membre responsable, m'aident à être un bon leader ici.
Témoignage : Gendarme Annie Lemieux, Service de police de la Ville de Montréal
[Texte] : Gendarme Annie Lemieux, Service de police de la Ville de Montréal
Mission : Haïti
Donc j'étais la chef de l'équipe, on peut dire superviseure. J'avais huit personnes à ma charge, puis cette fonction-là m'a apporté d'autres responsabilités que je ne croyais pas non plus avoir en me rendant en mission, mais que j'ai pu développer. Je me suis rendu compte que j'avais peut-être un peu plus de – comment je dirais – de leadership en moi plus que j'aurais pu penser.
Témoignage : Sergent Robert Fox, Police régionale d'Halifax
[Texte] : Sergent Robert Fox, Police régionale d'Halifax
Mission : Soudan
Là-bas j'ai eu à examiner des lieux de meurtre de masse. Maintenant quand je me rends sur les lieux d'un homicide ou d'une fusillade, c'est un peu plus facile parce que j'y ai fait face sur une plus grande échelle. J'ai travaillé avec des gens qui parlent différentes langues, qui viennent de cultures différentes, qui ont tous leurs propres méthodes et façons de faire – tout à coup on voit à quel point c'est plus facile de décomposer un problème et de le résoudre ici.
[Narrateur] :
[Des gardiens de la paix de la police canadienne donnent de la formation en Ukraine; le gend. Samson discute avec un autre policier à Montréal; un policier sort de son véhicule : derrière lui se trouvent deux policiers qui bloquent une route et deux voitures de police dont les gyrophares sont activés.]
L'expérience acquise en mission influe sur la façon dont les policiers canadiens travaillent de retour dans leur service d'attache. Ils trouvent des moyens uniques d'aborder les gens de leur localité. Ils démontrent plus de sensibilité et de compréhension face aux différences culturelles.
Témoignage : Surintendante principale Paula Dionne, GRC
[Texte] : Surintendante principale Paula Dionne, Services spéciaux fédéraux et internationaux, GRC
Nous vivons aujourd'hui dans un monde différent. Le Canada a beaucoup changé – les Canadiens et Canadiennes proviennent de tous les milieux et représentent une gamme de nationalités. L'affectation de policiers canadiens à l'étranger pour travailler auprès de collectivités provenant de cultures qu'on ne voit pas ici au Canada nous permet d'améliorer les compétences policières offertes au peuple canadien.
Témoignage : Inspecteur-chef Pierre Allaire, Sûreté du Québec
[Texte] : Inspecteur-chef Pierre Allaire, Sûreté du Québec]
En Haïti, le rythme de vie n'est pas celui de Montréal ou celui de nos régions. C'est complètement différent. Être en contact avec des policiers de différents pays crée des liens et permet d'établir un réseau et de partager des bonnes pratiques policières, qui par la suite peuvent être enrichissantes dans notre organisation.
Témoignage : Agent Narcisse Ano, Service de police de la Ville de Montréal
[Texte] : Agent Narcisse Ano, Service de police de la Ville de Montréal
Mission : Côte d'Ivoire
[Le gend. Ano fouille un immeuble avec trois autres policiers, armes dégainées.]
Une des choses que j'ai retenues du fait d'aller en mission comme policier canadien, qu'on a développées là-bas et puis qui va me rester au retour, c'est l'approche envers les différentes communautés. J'ai travaillé avec les gens de cultures différentes et de prendre le temps d'écouter, de voir les différences et de respecter ces différences-là sans changer notre façon d'opérer.
Témoignage : Sergente Isobel Granger, Service de police d'Ottawa
[Texte] : Sergente Isobel Granger, Service de police d'Ottawa
Mission : Cambodge
[La serg. Granger se tient derrière son collègue assis devant un ordinateur; il tape sur le clavier; il répond au téléphone.]
J'encourage tout le monde à participer à une mission. Les mots ne suffisent pas pour décrire à quel point l'expérience nous transforme. Je pense que l'affectation de policiers… Quand un agent d'application de la loi prend part à une mission de paix, à son retour, c'est une personne mieux intégrée, qui est capable d'en donner plus à la collectivité. L'expérience, le niveau d'apprentissage, le retour sur l'investissement pour l'organisation d'attache et le Canada, c'est incroyable.
Témoignage : Sergente Colleen Mooney, Service de police d'Edmonton
[Texte] : Sergente Colleen Mooney, Service de police d'Edmonton
Mission : Ukraine
[La serg. Mooney, assise dans son véhicule, utilise son ordinateur; elle conduit dans une rue à Edmonton.]
Quand j'ai travaillé à l'étranger, j'ai toujours eu l'impression d'en rapporter plus et de recevoir plus que je n'ai donné. Ce n'était pas mon intention, mais c'est inévitablement la façon dont je me sentais. Ma communauté ici au Canada en profite à mon retour. Nous offrons de l'aide à la communauté internationale, et nous rentrons chez nous avec beaucoup plus à offrir. On apprend à établir des relations. On revient avec un nouveau bagage de compétences personnelles.
Narrateur :
[Enseigne sur une porte : Somali Centre for Family Services [Centre somalien de services aux familles]; la serg. Granger assise à une table avec quatre personnes]
Les policiers canadiens qui vivent et travaillent dans un autre pays reviennent avec une perspective complètement différente. Ils se familiarisent avec la population et la culture locales en faisant l'expérience de la réalité du pays hôte. L'expérience les aide à devenir des personnes bien équilibrées, qui sont mieux en mesure de comprendre les gens de leur propre localité et d'interagir avec eux. L'expérience procure aussi d'immenses avantages aux services de police d'attache.
Témoignage : Sous-commissaire Gilles Michaud
[Texte]: Sous-commissaire Gilles Michaud
Police fédérale, GRC
Participer dans des opérations de paix internationales est avantageux pour les policiers et leur service de police car cela contribue à la sécurité de nos foyers et de nos collectivités ici au Canada.
[Des gardiens de la paix de la police canadienne et des membres de la Police nationale d'Haïti, debout autour d'une table à pique-nique en Haïti, étudient une carte; un voilier est approché par un plus gros bateau à bord duquel se trouvent des gardiens de la paix de la police canadienne et des membres de la Police nationale d'Haïti.]
En déployant nos policiers canadiens pour lutter contre la criminalité dans des états défaillants et fragiles, nous pouvons contribuer à réduire la portée de certains crimes et les empêcher d'atteindre nos frontières.
Veiller à la sécurité des Canadiens, c'est la raison d'être des missions internationales de la police canadienne.
[Texte] :
La GRC remercie ses partenaires policiers de leur participation à la présente vidéo :
Police régionale d'Halifax
Sûreté du Québec
Service de police d'Ottawa
Service de police de la Ville de Montréal
Service de police d'Edmonton
Nous remercions également nos collègues de la Division K de la GRC en Alberta et nos gardiens de la paix en mission en Haïti et en Ukraine.
© 2017, SA MAJESTÉ LA REINE DU CHEF DU CANADA,
représentée par la Gendarmerie royale du Canada.
Royal Canadian Mounted Police
Gendarmerie royale du Canada
Mot-symbole Canada
Assurer la sécurité des Canadiens en travaillant à l'étranger
La criminalité prend de plus en plus un caractère transnational. Bon nombre des enquêtes fédérales de la GRC dépassent les frontières du Canada. Le Programme de police internationale de la GRC améliore la collaboration entre les organismes d'application de la loi canadiens et étrangers. Ensemble, ils luttent contre la criminalité internationale.
Par exemple, les policiers canadiens participent aux opérations de paix internationales a pour but de soutenir l'action que les autorités locales et internationales mènent en vue de donner ou de redonner aux États où l'ordre est troublé la capacité de fournir à ses citoyens des services policiers efficaces, professionnels et adaptés à leurs besoins. Ils forment et encadrent les policiers étrangers. Ils les aident à acquérir les compétences nécessaires au respect de la loi et au maintien de l'ordre public et contribuent ainsi à empêcher les activités illicites de traverser les frontières pour se répandre dans d'autres pays.
Des agents de liaison et des analystes canadiens sont affectés partout dans le monde. Ils facilitent les enquêtes menées dans leurs pays hôtes, ainsi qu'avec d'autres pays, qui ont un lien avec le Canada.
INTERPOL fournit un réseau d'échange d'information sur des crimes. Il compte 192 bureaux partout dans le monde. La GRC gère le Bureau central national d'INTERPOL au Canada. La GRC gère aussi le Point de contact national pour le réseau d'Europol, qui se concentre sur la lutte contre les crimes graves de la criminalité internationale et le terrorisme.
Les policiers canadiens sont très prisés pour leur expertise et leurs compétences. Ils continuent de faire preuve de souplesse pour répondre aux besoins de sécurité des pays hôtes.
International Policing
Transcript
Text: Canadian police in peacekeeping missions: Domestic benefits
Royal Canadian Mounted Police identifier
Canada wordmark
Text: Deputy Commissioner Gilles Michaud
Federal Policing, RCMP
[Deputy Commissioner Gilles Michaud]: Canada's international police peace operations program is one of the most robust in the world.
[Canadian police peacekeepers marching on parade in Haiti, standing at attention, saluting.
Map of the world with continents: North America, South America, Europe, Asia, Africa, Australia, Antarctica.
Text: Canadian police peace operations efforts include:
International peace support operations
International criminal courts and tribunals
Short-term police training initiatives
Bilateral police development projects
Post-disaster and crises rapid response activities]
Since 1989, over 3,800 Canadian police officers from municipal, provincial and national law enforcement agencies have worked in more than 66 peace operations in 33 countries. Their efforts support foreign countries experiencing conflict and instability to move toward peace and stability.
[Canadian police peacekeeper providing firearms training to an individual on a boat in Haiti; UN trucks driving on a dirt road.]
In places like Ukraine, the West Bank and Haiti, our police officers train and mentor local police. They help them develop programs to reduce violence, to fight organized crime and to investigate sexual and gender based violence.
Canadian police are in high demand due to their expertise and capabilities. And our role in these operations continues to be flexible in order to meet the security needs of the host country.
[Canadian police peacekeepers providing firearms training in Haiti; Canadian peacekeeper speaking with a group of individuals from the Brazilian military.]
[Narrator]: While on mission, police officers develop professionally and personally through opportunities they would not have at home. This experience not only benefits them and their police service, but it also impacts the communities and the people they serve in Canada.
Testimonial: Chief Jean-Michel Blais, Halifax Regional Police
[Text: Chief Jean-Michel Blais, Halifax Regional Police
Missions: Haiti (x2)]:
We've seen individuals who are in a better position to lead; their leadership skills have changed dramatically. They've had to deal with individuals from all different types of countries and specifically those individuals they were working with in missions.
[Two Canadian police peacekeepers stand with members of the Edupol Community Police in Haiti; two Canadian police peacekeepers walk with an individual on a dirt road in Haiti]:
They learn from them, how to do things and how not to do things. And so when they come back, they are in a better position to be able to deal with the specific challenges of policing in Canada today. And they're also able to share those skills with other police officers.
Testimonial: Chief Inspector Pierre Allaire, Sûreté du Québec
[Text: Chief Inspector Pierre Allaire, Sûreté du Québec]
Going on a mission raises their awareness of other cultures and helps them gain an understanding of different values and ways of doing things.[Three Canadian police peacekeepers stand around a UN truck, chatting with the driver.]
It doesn't happen automatically, but I've certainly seen an improvement in the skills of our personnel, especially in terms of self-management, creating partnerships, decision-making and leadership, which have all grown stronger. I encourage police organizations that have the capacity to participate in international peace missions to get involved and share their resources.
Testimonial: Sergeant Rob Hagarty, Ottawa Police Service
[Text: Sergeant Rob Hagarty, Ottawa Police Service
Missions: Sudan, South Sudan]
Coming home, you're a different person. You've overcome such adversity.
[Sgt. Hagarty driving a police car in Ottawa; he stops a vehicle; gets out of his car and approaches the vehicle; Sgt. Hagarty types on the keyboard; a ticket is printed; Sgt. Hagarty speaks to the driver of the car.]
The growth was phenomenal and I was able to bring that back here. But I think as a leader, as a communicator, as a networker, you learn so much. And this has changed the way I go to work on a daily basis.
[Sgt. Hagarty speaking in his car.]: I honestly think everyone who is heading into a managerial or supervisor or leadership position should do a mission.
If given the opportunity, I would definitely go again. I wouldn't think twice about it. I think that there's still a lot for me to learn, and a lot for me to bring back to the Ottawa Police Service, and as well to the Ottawa community.
Testimonial: Constable Guy Samson, Service de police de la Ville de Montréal
[Text]: Constable Guy Samson, Service de police de la Ville de Montréal
Missions: Haiti (x4)
[Cst. Samson driving police car in Montreal; following a police van with its emergency lights activated; following four police vans with their emergency lights activated.]
For me, personally, I can tell you that it makes you a better police officer, a better person. We all bring something to the table, you work with people from different countries, you can't help but learn along the way. So you feed on everything they do, you take it all in, and you come home not only a better police officer, but a better person too.
Testimonial: Commander Pierre Landry, Service de police de la Ville de Montréal
[Text]: Commander Pierre Landry, Service de police de la Ville de Montréal
Missions: Afghanistan, Haiti
When people set out to do good around the world or in a given community, it's because that's who they are, it's innate. And, when they return, that passion isn't lost. It's what drives them, and those people will apply the same principles when they return to Quebec or Canada.
[Narrator]: [Canadian police peacekeepers providing firearms training to individuals in a field; view of a busy street corner with a market in Haiti, with trucks, motorcycles, pedestrians; Canadian peacekeeper speaks to a woman holding a toddler; Cst. Samson walking by fruit and vegetable stands in Haiti; Cst. Samson driving in Haiti.]
Participating on a mission serves as accelerated training. Police officers receive about two to three years of experience from a one-year deployment. Their responsibilities are often at a higher level than their duties at home, and they return to Canada with increased competencies and skills.
Testimonial: Detective-constable Michael Barkhouse, Halifax Regional Police
[Text]: Detective-constable Michael Barkhouse, Halifax Regional Police
Mission: Sudan
My job here, like in Forensics, I feel that much more stronger when I go about making decisions, or even being responsible for the unit while my boss is away. He will sort of let a more senior person take charge while he's gone. Again, the roles in mission, where I was in charge there at certain times during the mission, help me take charge here.
Testimonial: Constable Annie Lemieux, Service de police de la Ville de Montréal
[Text]: Constable Annie Lemieux, Service de police de la Ville de Montréal
Mission: Haiti
I was the team leader, like the supervisor. I was in charge of eight people, and that role led to other responsibilities which hardly seemed feasible to me when I deployed. But I developed, I grew, I realized that I had a bit more leadership skills than I'd given myself credit for.
Testimonial: Sergeant Robert Fox, Halifax Regional Police
[Text]: Sergeant Robert Fox, Halifax Regional Police
Mission: Sudan
Mass murder scenes, I've had to process that and then you come back and deal with a homicide scene or a shooting. It's now that much easier because I've dealt with it on such a large scale, with people with different languages, different backgrounds, and different procedures and customs, that all of a sudden you realize how much easier it is to break a problem down and solve it back here.
[Narrator]: [Canadian police peacekeepers providing training in Ukraine; Cst. Samson in Montreal speaking with another police officer; a police officer exits his vehicle, behind him are two police officers blocking off a road, and two police cars with their emergency lights activated.]
The experience Canadian police officers gain while working on a mission impacts how they work when they come home. They find unique ways to approach people who live in the communities they serve. They are more aware and understanding of cultural differences.
Testimonial: Chief Superintendent Paula Dionne, RCMP
[Text]: Chief Superintendent Paula Dionne, Federal and International Special Services
RCMP
The world that we live in today is different. Our Canada is different and it is made up of Canadians from all walks of life and from all different nationalities. And by sending peace officers abroad to work with various communities with cultural backgrounds that are different from what we're used to here in Canada, we enhance what policing skills we bring to our Canadian population.
Testimonial: Chief Inspector Pierre Allaire, Sûreté du Québec
[Text]: Chief Inspector Pierre Allaire, Sûreté du Québec
The pace of life in Haiti is nothing like in Montreal or our regions. It's completely different. Working with police officers from different countries allows us to build relationships, establish networks and share best policing practices, which can then benefit our organization.
Testimonial: Constable Narcisse Ano, Service de police de la Ville de Montréal
[Text]: Constable Narcisse Ano, Service de police de la Ville de Montréal
Mission: Côte d'Ivoire
[Cst. Ano with three other police officers search a building with their weapons drawn.]
One of the things I learned as a Canadian police officer on mission, one of the things we developed over there and that will stick with me here at home, is the approach to different communities. I worked with people from various cultures. It's important to take the time to listen, to notice differences and to respect those differences without changing the way we operate.
Testimonial: Sergeant Isobel Granger, Ottawa Police Service
[Text]: Sergeant Isobel Granger, Ottawa Police Service
Mission: Cambodia
[Sgt. Granger stands behind her colleague who is seated at a computer; he types; he answers the phone.]
I encourage anybody who wants to go on a mission. It takes you to another level of growth that I can't tell you in words. I think that when you send officers to… when you're law officers who go on peacekeeping mission, I think you bring back a more integrated person, who actually can give back more to their community. The experience and the level of learning and the return on investment for your home organization and for Canada, it's incredible.
Testimonial: Sergeant Colleen Mooney, Edmonton Police Service
[Text]: Sergeant Colleen Mooney, Edmonton Police Service
Mission: Ukraine
[Sgt. Mooney sits in her vehicle and uses her computer; she drives down a street in Edmonton.]
In any of the work internationally that I have done, I feel that I have brought home more and I have gained more than I've given. That wasn't what I set out for but that's inevitably how I have felt. My community here at home benefits from that when I come home. The gifts that we give to our international community, we gain those dividends coming home. And they are in relationship building. They are in increased personal competencies.
Narrator: [Sign on a door: Somali Centre for Family Services; Sgt. Granger sits around a table with four individuals]
Living and working in another country offers a completely different perspective. Police officers learn about the local population and culture. They live by seeing and experiencing the reality of the host country. This experience makes Canadian police officers well-rounded and better able to understand and relate to the people they serve at home, bringing tremendous value to their police service.
Testimonial: Deputy Commissioner Gilles Michaud
[Text]: Deputy Commissioner Gilles Michaud
Federal Policing, RCMP
Participating in international peace operations is beneficial for police officers and their police services as it leads to safer homes and communities here in Canada.
[Canadian police peacekeepers and members of the Haitian National Police stand around a picnic table in Haiti, reviewing a map; a sailboat is being approached by a bigger boat with Canadian police peacekeepers and Haitian National Police onboard.]
By deploying our Canadian police officers to address criminality in failed and fragile states, we can help limit the reach of certain crimes and prevent them from spreading to Canada.Keeping Canadians safe is the foundation of Canada's international policing efforts.
[Text]: The RCMP thanks its partners for their participation in this video:
Halifax Regional Police
Sûreté du Québec
Ottawa Police Service
Service de police de la Ville de Montréal
Edmonton Police Service
We also thank our colleagues in RCMP "K" Division, Alberta,
and our peacekeepers in Haiti and the Ukraine.
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As represented by the Royal Canadian Mounted Police
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Keeping Canadians safe by working internationally
Criminality is increasingly transnational in nature. Many of the RCMP's federal investigations extend beyond Canada's borders. The RCMP's International Policing Program works to promote collaboration between law enforcement agencies in Canada and abroad to better fight against global crimes.
For instance, Canadian police take part in international peace operations to support national and international efforts to reform and build a country's capacity to provide effective and professional police service. They also train and mentor foreign police in a variety of investigative matter, giving them the necessary skills to maintain law and order. This work also helps prevent illicit activities from spilling across borders into other countries.
Canadian liaison officers and analysts work around the world to support investigations in their host countries – as well as other countries – that have a connection to Canada.
INTERPOL provides a global network to share crime-related information. It has bureaus in 192 countries around the world. The RCMP operates Canada's INTERPOL National Central Bureau. The RCMP also operates the National Contact Point for the Europol network, which focuses on fighting serious international crime and terrorism.
Canadian police personnel are in high demand due to their expertise and capabilities. And they continue to remain flexible to meet the security needs of any host country.
Evaluation of the Chemical, Biological, Radiological and Nuclear Response Capability
About the program
In an effort to coordinate Canada's response to a chemical, biological, radiological, or nuclear (CBRN) threat or incident, the Government of Canada introduced the Public Safety and Anti-Terrorism (PSAT) initiative as a component of the 2001 federal budget. As part of this initiative, the RCMP was one of five departments assigned CBRN-related funding and responsibilities. Specifically, the RCMP was allocated approximately $32 million over five years to enable the organization to build a CBRN response capability that included identifying, training, and equipping Regular Members (RMs) as well as establishing a regional presence in order to rapidly diffuse potential national security threats and to collect evidence.
Responsibilities were divided between the RCMP's Contract and Aboriginal Policing (CAP) and Specialized Policing Services (SPS). CAP manages the CBRN First Responder Program. Within SPS, the Chemical, Biological, Radiological, Nuclear, and Explosives (CBRNE)Footnote 1 Operations group established an operational CBRN capability across Canada. The Forensic Sciences and Identification Services (FS&IS) branch within SPS provides the forensic identification component of the CBRNE National Response Team.
What we examined
The evaluation covered the period from April 2011 to March 2014. Evaluators examined relevant documents and literature; conducted a review of performance and financial data; and administered interviews to senior management, program management, and front line RMs.
What we found
Following sunsetting of PSAT funds, the RCMP worked to maintain its enhanced capability by continuing to fund the various service lines at the divisional, regional, and national levels. However, the enhancements to the CBRN response capability included a number of business lines that operated independently and would benefit from strengthened governance.
What we recommend
All relevant internal stakeholders should come together to strengthen governance. This would include:
- a clear organizational lead be identified;
- options to improve service delivery be explored;
- roles and responsibilities be clarified, documented, and communicated;
- stakeholders share and leverage existing best practices across business lines;
- key metrics and tracking procedures to assess and support decision making moving forward be identified and implemented.
Footnotes
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