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Une carrière faite de moments forts

Il n'a pas fallu longtemps à Donna Morse pour prouver qu'elle était apte à patrouiller dans les rues de Port Alberni, en Colombie-Britannique (C.-B.).

À peine quelques semaines après sa sortie de l'École de la GRC, la jeune membre de la Troupe 17, alors âgée de 21 ans, se retrouvait la gorge serrée dans les mains d'un suspect, prêt à lui arracher l'âme, à l'intérieur d'un comptoir de poisson-frites local.

Deux personnes avaient été projetées à travers la vitrine d'un magasin voisin parce qu'elles avaient refusé de donner de l'argent à un grand homme aux longs cheveux blonds. Comme le détachement était très occupé, Mme Morse a été dépêchée sur place toute seule. Dès qu'elle s'est approchée du suspect, resté attablé, et a touché son épaule pour l'inviter à sortir, ce dernier a bondi et l'a agressée.

Tout d'un coup, elle luttait pour sa vie. En appliquant les « techniques de combat au sol » qu'elle avait apprises à la Division Dépôt, elle a réussi à se dégager et à enfermer l'homme à l'arrière de son auto-patrouille.

« Disons que j'ai eu chaud, confie-t-elle. Ça m'a montrée que j'étais bien formée; tout était question d'instinct ». L'homme, connu du détachement, a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans moins un jour.

Bien que l'incident n'ait pas été la meilleure façon de montrer ce dont elle était capable, Mme Morse (née Burns) savait qu'il s'agissait là d'un tournant dans sa vie de policière débutante. « Je crois fermement que cet incident m'a permis de me tailler une solide réputation auprès des autres policiers et de la collectivité en tant que policière compétente », souligne-t-elle.

Mme Morse a grandi dans un contexte familial difficile qui l'a poussée à quitter la maison à l'âge de 17 ans. En 1974, elle travaillait comme caissière de banque lorsque sa mère lui a annoncé que la GRC acceptait les candidatures de femmes. Elle voyait bien qu'elle stagnait à la banque – seuls les hommes étaient choisis pour la formation en vue d'un avancement.

De père policier au service de police de Calgary et déjà intéressée par le métier, elle a présenté une demande sans hésiter.

« Le processus s'est déroulé si vite que je me suis sentie comme emportée par le courant des évènements », raconte-t-elle, dans le confort du coin de détente de sa résidence de la région de Vancouver, décorée des nombreux souvenirs de sa carrière de 21 ans à la Gendarmerie. « Honnêtement, je n'avais aucune idée dans quoi je m'embarquais. »

Elle « s'embarquait » dans une carrière enrichissante qui, à ses dires, compte beaucoup pour elle et sa famille.

À Port Alberni, elle a fait la rencontre de Ron Morse, un de ses collègues, au cours d'une enquête sur une mort subite et s'est vite liée d'amitié avec lui. Lorsqu'il l'a demandée en mariage, elle n'a pas hésité à répondre « oui ».

Lorsque le couple a annoncé la grande nouvelle au chef de détachement, ce dernier en est resté « abasourdi ». En moins de 24 heures, un agent d'affectation de Victoria (C.-B.) arrivait pour trouver une solution à cette situation nouvelle.

« Ils ne savaient que faire de notre cas », déclare Mme Morse. Son mari et elle n'ont plus jamais travaillé ensemble, et à la Direction générale, à Ottawa, on s'est précipité de rédiger une politique régissant les relations entre membres dans l'avenir. En novembre 1975, le couple convolait en justes noces.

« Pour blaguer, nous racontons à nos enfants qu'on s'était donné notre premier rendez-vous dans une salle d'autopsie », dit-elle en riant. Marié depuis 39 ans, le couple a trois enfants.

Leur fille, qui prévoyait joindre les rangs de la GRC, a dû renoncer à son projet à cause d'une blessure. Aujourd'hui, elle est répartitrice du service 9-1-1 à Surrey (C.-B.), le plus grand détachement de la Gendarmerie.

Après sa retraite de la GRC, Mme Morse a dirigé pendant 19 ans les opérations de sécurité pour la Liquor Distribution Branch de la C.-B. Malgré tout, elle se sent davantage attachée à la GRC.

« J'ai connu de bons moments, de mauvais moments et des moments difficiles, mais j'ai eu une carrière absolument formidable à la GRC, et, si c'était à refaire, je la referais volontiers », lance-t-elle.

« La GRC a fait de moi qui je suis. »

Lisez les articles intitulés « Gros plan », « Premières féminines » et « Voici la Troupe 17 »

A career of defining moments

It didn't take long for Donna Morse to prove she earned the right to police the streets of Port Alberni, B.C.

Just weeks out of training, the then 21-year-old member of Troop 17 found herself with a suspect's hands around her throat, squeezing the life out of her at a local fish and chips shop.

Two people had been pushed through a plate glass window of a neighbouring store, when they refused to give money to a large, long-haired blond man. Being a busy day, the detachment dispatched Morse alone. She approached the man inside the shop, and when she touched his shoulder to encourage him to go outside, he jumped up from the table and attacked.

The next thing Morse knew, she was fighting for her life. Using the "ground-fighting techniques" she learned at the RCMP Academy, "Depot" Division, she managed to free herself and get the man in the back of her cruiser.

"I was scared but not scared off," she says. "It showed I was well trained because it was all instinct." The man – well known by the local RCMP – received a sentence of two years less a day in jail.

While it was not the ideal way to prove her mettle, Morse (nee Burns) knows it was a pivotal moment in her early days. "I truly believe this incident solidified my reputation with the other officers and the community as a capable police officer," she explains.

Morse had a difficult family life growing up and left home at 17. She found herself working as a bank teller in 1974 when her mother told her the RCMP was taking applications from women. She could clearly see her potential at the bank was limited – it was only men chosen for advancement training.

Her father was an officer with the Calgary Police Service. Already interested in policing, she immediately submitted an application.

"The process went so quickly, I felt like I was swept up in the momentum," she reflects while sitting in the den of her Vancouver-area home, decorated with the many mementos of her 21-year career with the RCMP. "I didn't really know what I was getting into to be honest."

What she ended up "getting into" was a fulfilling career and one that would ultimately define her and her family, she says.

While in Port Alberni, she met fellow Mountie Ron Morse during a sudden-death investigation and the two became fast friends. When he proposed she didn't hesitate to say yes and the pair were married in November 1975.

"We joke with our kids that our first date was an autopsy," she laughs. The couple, now married for 39 years, has three children.

Their daughter's plan to join the RCMP was thwarted by an injury but she is now a 9-1-1 operator in Surrey, B.C., the RCMP's largest detachment.

When the newly engaged couple told their detachment commander their big news, he was simply "stunned." In less than 24 hours, a staffing officer made the trip from Victoria, B.C., to figure out how to deal with this new twist.

"They really didn't know what to do with us," Morse says. But from that day on, the couple never again worked together, and at National Headquarters in Ottawa, Ont., there was a scramble to write policy to deal with relationships between members in the future.

After retiring from the RCMP, Morse ran security operations for the B.C. Liquor Distribution Branch for 19 years. Despite that, she still feels more connected to the RCMP.

"I had good times, bad times, difficult times, but I had an absolutely wonderful career with the RCMP and would do it all over again," she says.

"The RCMP made me who I am."

Read the previous In Focus, Female First and Meet Troop 17 features

Curriculum vitæ structuré et expérience policière

Décrivez l'ensemble de vos qualifications et de votre expérience pertinentes afin qu'une évaluation complète de vos compétences et aptitudes puisse être effectuée.

Curriculum vitæ structuré

  • Assurez-vous que votre curriculum vitæ structuré répond à tous les critères ci-dessous.
  • Utilisez le modèle suivant pour rédiger votre document qui doit compter deux pages tout au plus.

Modèle de curriculum vitæ structuré

Nom et coordonnées

Scolarité

  • Diplôme d'études secondaires (ou équivalent)
  • Diplôme d'études collégiales ou universitaires dûment terminées
  • Cours par correspondance

Emplois antérieurs (10 dernières années)

  • Énumérez tous les emplois que vous avez occupés depuis dix ans.
  • Décrivez brièvement les fonctions exercées dans chaque emploi.
  • Décrivez en détail tout poste de supervision que vous avez occupé.
  • Fournissez deux évaluations de rendement récentes.

Formation policière

  • Décrivez en détail la formation policière de base que vous avez reçue.
  • Décrivez en détail toutes les autres formations que vous avez reçues et tous les certificats, licences, diplômes que vous détenez et qui se rapportent aux fonctions policières.
  • Décrivez toute expérience acquise dans un groupe spécialisé (p. ex. lutte antidrogue, exploitation des enfants, surveillance).

Expérience policière

  • Demandez une copie des définitions des compétences policières de la GRC et du formulaire connexe auprès du bureau de recrutement de votre province. Il faut utiliser ces définitions pour fournir des exemples.
  • À l'aide des définitions de compétences et du formulaire reçus du bureau de recrutement, fournissez deux exemples différents pour chacune des compétences policières évaluées suivantes. Vos exemples doivent être présentés selon le modèle S.T.A.R., dans un document comportant neuf pages tout au plus.

Compétences :

Décrivez votre :

  • aptitude à préparer et à présenter des témoignages en cour et votre expérience dans le domaine.
  • aptitude à obtenir des autorisations judiciaires (mandats, promesses de comparaître, assignations, etc.).
  • expérience et vos connaissances relatives aux techniques d'entrevue aux fins d'enquête.
  • aptitude à mener des enquêtes et votre expérience dans le domaine;
  • expérience en matière de souci de la sécurité.
  • expérience et vos connaissances des lois ainsi que des politiques, des procédures et des priorités stratégiques applicables.
  • souplesse
  • communication
  • travail d'équipe

Structured Resume and Police Experience

Please list all of the relevant qualifications and experience to ensure that a complete assessment of your skills and abilities can be conducted.

Structured Resume

  • Ensure that your Structured Resume includes all criteria in the following example.
  • Please use the following format and keep your text to a total of two (2) pages or less.

Format for structured resume

Name and Contact Information

Education

  • High School/Secondary School diploma (equivalent);
  • College and/or university courses/program completed; and
  • Courses taken via correspondence.

Employment History (Last 10 years)

  • List all employment within the last 10 years to current date;
  • Brief job description for each employment;
  • Details on any supervisory positions held; and
  • Two current performance evaluations/appraisals.

Police Training

  • List your basic police training courses;
  • List all additional training courses, licences, certificates or degrees relevant to policing; and
  • List any experience in a specialized unit (eg, Drugs, Child Exploitation, Surveillance).

Police Experience

  • Request a copy of the RCMP Police Competency definitions and form from your provincial recruiting office. You are required to use these definitions to provide your examples.
  • Using the competency definitions received from your local recruiting office; provide two (2) different examples for each of the following police competencies being assessed using the S.T.A.R. format and keep your text to a total of nine (9) pages or less.

Competencies:

Describe your:

  • ability and experience to prepare and present testimony in court;
  • abilities and experience in obtaining judicial authorizations (e.g., warrants, Promise to Appear, Summons etc.);
  • experience and knowledge of investigative interviewing techniques;
  • experience and ability to conduct investigations;
  • experience in concern for safety; and
  • experience and knowledge of applicable legislation and policies, procedures and strategic priorities.
  • flexibility
  • communication
  • teamwork

Former RCMP Commissioners

Robert (Bob) W. Paulson

November 21, 2011 to June 30, 2017

Bob W. Paulson served in the Canadian Armed Forces between 1977 and 1984. He was a qualified pilot and instructor. He joined the RCMP in 1986, and spent his first 19 years in British Columbia, where he distinguished himself in major crime and organized crime investigations. In 2005, he transferred to National Headquarters in Ottawa, where he worked in senior roles in national security, criminal intelligence, contract and aboriginal policing, and federal policing.

Appointed commissioner on November 21, 2011, Commr. Paulson made significant contributions, including advocating for a modernized RCMP and enabling the RCMP Act; taking steps to better protect first responders and Canadians, and making wholesale changes to harassment policies and investigation procedures. He led the settlement of a class-action lawsuit by female employees and provided a historic apology to those impacted by harassment. He was a strong advocate for the mental health and well-being of RCMP employees.

William J. S. Elliott

July 16, 2007 to November 20, 2011

In July 2007, William J.S. Elliott, an experienced lawyer and executive who had held progressively senior positions within the public service, became the first civilian to be appointed commissioner of the RCMP. Elliott had previously served as National Security Advisor to the Prime Minister, Associate Deputy Minister of Public Safety and Deputy Commissioner of the Canadian Coast Guard. Commissioner (Commr.) Elliott led a comprehensive effort to realize a "vision for change" which would result in the RCMP becoming an adaptive, accountable and trusted organization of fully engaged employees demonstrating outstanding leadership and providing world-class police services.

Beverley Busson

December 16, 2006 to June 14, 2007

Beverley Busson joined the RCMP in 1974 as part of the female troop. She served in a variety of front-line operational positions that included general duty, fraud investigation, drug enforcement and serious crimes investigations. In 1999, Commr. Busson left the RCMP to head the Organized Crime Agency of British Columbia, returning in 2000 to become commanding officer of the RCMP's division in that province. She was promoted to deputy commissioner of Pacific Region in 2001 while retaining her role as commanding officer. Commissioner Busson was the first woman to head the RCMP, receiving many honours for her service with the force.

Giuliano Zaccardelli

September 1, 2000 to December 15, 2006

Born in Prezzo, Italy, Giuliano Zaccardelli migrated to Canada with his family at the age of seven and lived in Montreal until he joined the RCMP in 1970. In the aftermath of the tragic events of September 11, 2001, Commr. Zaccardelli was faced with the challenge of securing Canada from unprecedented threats and promoting a truer understanding among Canadians of all backgrounds. He was a strong and active communicator, and an authority and speaker on integrated policing, organized crime, globalization and related issues.

Joseph Philip Robert Murray

June 25, 1994 to August 31, 2000

After recruit training, Joseph Philip Robert Murray remained in Saskatchewan and attended the University of Regina, where he was awarded the General Proficiency Scholarship in both 1975 and 1976 and completed a Bachelor of Administration in 1977.

During his mandate, Commr. Murray established townhall meetings to improve communication within the force and initiated corporate sponsorship. In 1997, he ended the RCMP's responsibility for airport security, leaving it to local police services and private security agencies. He adopted alternative dispute resolution and developed the mission, vision, and values and shared leadership statement, which still guide the Force today.

Norman David Inkster

September 1, 1987 to June 24, 1994

Norman David Inkster joined the RCMP in 1957, beginning his career in Regina, but later moving throughout Canada. Commr. Inkster faced the unionization debate, established an external review committee to address public complaints, expanded international police duties with peacekeeping and adopted community policing as a service delivery model.

He is perhaps best known for wanting to "change the face" of the Force by campaigning to make the RCMP a career option for all Canadians no matter their race, gender or ethnic background, helping to establish advisory committees for local communities, and allowing members of the Force to be exempted from wearing any item of the uniform on the basis of their religious beliefs. On June 2, 1991 Commr. Inkster was presented with a Corps Ensign by the Governor General, the first ensign granted to the Force.

Robert Henry Simmonds

September 1, 1977 to August 31, 1987

During Commr. Simmonds' term in office, the McDonald Commission published its report recommending that a civilian security intelligence agency be established separate from the RCMP. In 1984, the Canadian Security Intelligence Service (CSIS) was established and the RCMP's Security Service was formally disbanded. After retiring from the RCMP in 1987, Simmonds was involved in peace negotiations between warring tribes in South Africa and became the senior law enforcement officer with the United Nations Fund for Drug Abuse Control (UNFDAC) in Vienna.

Maurice Jean Nadon

January 1, 1974 to August 31, 1977
(Acting Commissioner December 29 to 31, 1973)

Maurice Jean Nadon was appointed commissioner of the RCMP on January 1, 1974. During his term, there was a great deal of media criticism for the Force's alleged targeting of politicians and over-application of the War Measures Act during the FLQ Crisis in Quebec. Commr. Nadon emphasized a war against organized crime, introduced female and married personnel into the ranks, led operations through the Montreal Olympics in 1976, and introduced a prevention-oriented concept of policing.

William Leonard Higgitt

October 1, 1969 to December 28, 1973

William Leonard Higgitt joined the RCMP at the age of 20, and specialized in intelligence and security work. During his term in office, the guidon was presented to the force by Queen Elizabeth II, the first video-file system for storing and retrieving fingerprints was obtained, airport policing began, the Canadian Police Information Centre (CPIC) with nationwide computer services was opened and the creation of the Canadian Bomb Data Centre was authorized. Commr. Higgitt directed operations during the FLQ Crisis in Quebec in 1970 and was responsible for organizing many events connected with the RCMP centennial celebrations in 1973.

Malcolm Francis Aylesworth Lindsay

August 15, 1967 to September 30, 1969

During his early career with the RCMP, Malcolm Francis Aylesworth Lindsay was one of the first groups of university students sponsored by the RCMP. As commissioner, Lindsay advocated bilingualism in the force, replaced sled dogs with snowmobiles, thereby ending the dog patrol era, and instituted training for Indigenous individuals to perform police duties under RCMP supervision.

George Brinton McClellan

November 1, 1963 to August 14, 1967

George Brinton McClellan served as commissioner during a busy period, with the advent of the Centennial Year and Expo 67. To deal with growing organized crime, commercial fraud and use of illegal drugs, Commr. McClellan chaired two federal-provincial conferences that resulted in the expansion of National Police Services and the Canadian Police College. He terminated equitation training for all recruits, which eliminated the horse as an integral part of the Force's establishment, but maintained it for the Musical Ride. Although controversial, this decision reinforced the Force's tradition of adopting modern methods of policing.

Clifford Walter Harvison

April 1, 1960 to October 31, 1963

Clifford Walter Harvison quickly rose through the ranks of the Force, gaining much experience in criminal investigation. He studied law enforcement methods in Great Britain, the United States, Pakistan, India, Ghana, Liberia and most European countries, and was especially interested in intelligence-gathering systems. Upon becoming commissioner, Harvison recognized that Canada had become an increasingly attractive target for organized crime, and established national crime intelligence units across Canada. He also understood the need for cooperation between police organizations on the international and national levels, and represented the RCMP at several associations, including Interpol and the International Association of Chiefs of Police.

Charles Edward Rivett-Carnac

April 1, 1959 to March 31, 1960

Charles Edward Rivett-Carnac had a long and varied career both inside and outside the RCMP. He lived in India, where he managed an elephant camp in the foothills of the Himalayas until joining the RCMP. During his service, he worked in the Arctic and the West and was the officer in charge of the Special Branch in Ottawa during the Gouzenko case. He was also the editor of the RCMP's Quarterly magazine before becoming commissioner. Commr. Rivett-Carnac made revisions to both the RCMP Act and Superannuation Act, which provided disability pensions for injuries sustained on duty. Just before leaving office, he was elected vice-president of Interpol.

Leonard Hanson Nicholson

May 1, 1951 to March 31, 1959

Leonard Hanson Nicholson was the first commissioner of the RCMP from the Maritimes. He joined the organization at 19 and served in the New Brunswick and Nova Scotia Provincial Police forces before being appointed commissioner. His principal accomplishment as commissioner was an extensive building program to provide proper accommodations for force members and employees at all levels, from detachments to headquarters. He also reorganized the administration of the force, increased manpower and upgraded transport and communications technology to increase efficiency.

Stuart Taylor Wood

March 6, 1938 to April 30, 1951

As commissioner during the Second World War, Stuart Taylor Wood helped establish the First Provost Company for overseas service and dealt with espionage cases. He also opened new detachments in the North, organized a permanent RCMP Band, established a horse-breeding station at Fort Walsh, improved wireless communications and broadcasting, and instituted a preventive policing program directed towards youth.

Sir James Howden MacBrien

August 1, 1931 to March 5, 1938

Sir James Howden MacBrien served with the North-West Mounted Police (NWMP) before joining the militia in order to participate in the South African War and First World War. As Chief of General Staff of the Overseas Military Forces of Canada from 1919 to 1920, he was a key figure in the creation of the Department of National Defence and in 1923 he was appointed the first Chief of Defence Staff.

During his term with the RCMP, Commr. MacBrien almost doubled the strength of the force, established a marine division, an aviation section, a police service-dog section, the first crime detection laboratory, a museum in Regina for the RCMP and the Long Service Medal. He also created a reserve force of members to be trained and ready in the event of an emergency. Commr. MacBrien died while still in office, and was buried with full military honours.

Cortlandt Starnes

April 1, 1923 to July 31, 1931

After a long and varied career, Cortlandt Starnes became the seventh commissioner of the Force and the first of French Canadian ancestry. His period as head of the Force was one of expansion of duties, particularly with respect to the enforcement of federal statutes, increased mechanization with radio, telephone and the motor car, as well as growing technical services in ballistics, forensic science, photography and fingerprinting.

Aylesworth Bowen Perry

August 1, 1900 to March 31, 1923

As an inspector in the NWMP, Aylesworth Bowen Perry led a contingent to Queen Victoria's Diamond Jubilee in England in 1897, the first occasion on which a detachment of the Mounted Police was sent overseas. As commissioner, Perry organized a secret service for intelligence gathering, instituted annual training classes, increased pay rates, revised regulations related to marriage and formed two squadrons to fight in the First World War. He approved changes to the uniform, including the adoption of the Stetson and helped reorganize the Force after it absorbed the Dominion Police, extending police services throughout Canada.

Lawrence William Herchmer

April 1, 1886 to July 31, 1900

Lawrence William Herchmer was appointed commissioner by Sir John A. Macdonald after a career that included British military training. Herchmer served throughout the expansion of the Force into the Yukon, created a riding school in Regina and raised recruitment standards. He introduced a regular system of patrols which reported extensively on all activities in areas under NWMP jurisdiction. Herchmer also improved living conditions and benefits for members by establishing a pension program, creating divisional canteens and recreation rooms and organizing sports during off-duty hours.

Acheson Gosford Irvine

November 1, 1880 to March 31, 1886

Acheson Gosford Irvine was the first native-born Canadian to command the NWMP. After a career in the militia, he joined the NWMP and moved quickly from superintendent to assistant commissioner before being appointed commissioner. As commissioner, Irvine increased the number of members from 300 to 1,000, raised the age of recruits, established a permanent headquarters in Regina, and created the training facility in Regina, which remains active to this day.

James Farquharson Macleod, C.M.G.

July 22, 1876 to October 31, 1880

James Farquharson Macleod had a similar military lineage to his predecessors, and built upon their efforts when he was appointed commissioner. He oversaw the moving of police headquarters to Fort Macleod, adopted a distinctive uniform and established a rank structure. He has also been credited more than any other individual with establishing the peaceful policies followed by the NWMP in their dealings with First Nations.

George Arthur French

October 18, 1873 to July 21, 1876

George Arthur French established the Canadian Militia Gunnery School in Kingston in 1871; he remained with the Royal Artillery until he was appointed the first permanent commissioner of the NWMP. French built on his predecessor's efforts, recruiting, training and establishing high standards of discipline and morale, which imbued the Force with its military character. French also commanded the March West, effectively bringing law to the unmapped Western territories.

Lt. Col. W. Osborne Smith

September 25, 1873 to October 17, 1873

W. Osborne Smith served as a British Army officer in the Crimean War before coming to Canada and joining the militia. He was appointed for a temporary period as the first commissioner of the NWMP. Lt. Col. Smith swore in the first members at Lower Fort Garry, secured the supply of uniforms from militia stores and commenced training.

Anciens commissaires de la GRC

Robert (Bob) W. Paulson

Du 21 novembre 2011 au 30 juin 2017

Bob W. Paulson a servi dans les Forces armées canadiennes de 1977 à 1984 en tant qu'instructeur et pilote qualifié. Il est entré à la GRC en 1986 et a passé ses 19 premières années en Colombie Britannique, où il s'est illustré dans les enquêtes sur les crimes majeurs et le crime organisé. En 2005, il a été muté à la Direction générale de la GRC à Ottawa, où il a occupé des postes de direction à la sécurité nationale, aux renseignements criminels, aux services de police contractuels et autochtones et à la police fédérale.

Nommé commissaire le 21 novembre 2011, M. Paulson a contribué beaucoup à l'organisation, notamment en militant en faveur de la modernisation de la GRC et de la nouvelle Loi sur la GRC, en prenant des mesures pour mieux protéger les premiers intervenants et les Canadiens et en apportant des changements majeurs aux politiques et aux procédures d'enquête en matière de harcèlement.

Il a dirigé le règlement d'un recours collectif intenté par des employées de la GRC et a livré des excuses historiques aux femmes qui ont été victimes de harcèlement. Il était un ardent défenseur de la santé mentale et du mieux-être des employés.

William J. S. Elliott

Du 16 juillet 2007 au 20 novembre 2011

En juillet 2007, William J. S. Elliott, un avocat d'expérience et un cadre ayant progressivement gravi les échelons de la fonction publique du Canada, est devenu le premier civil à être nommé commissaire de la GRC. Il avait auparavant agi à titre de conseiller à la sécurité nationale auprès du premier ministre et exercé les fonctions de sous-ministre délégué de la Sécurité publique et de sous-commissaire de la Garde côtière canadienne. Le commissaire (comm.) Elliott a dirigé une initiative visant à réaliser la vision du changement de la GRC, soit d'être une organisation capable de s'adapter, responsable et digne de confiance constituée d'employés pleinement motivés à exercer un leadership et à fournir des services de police de premier ordre.

Beverley Busson

Du 16 décembre 2006 au 16 juillet 2007

Beverley Busson fait ses débuts à la GRC en 1974, au sein de la première troupe féminine. Elle assume divers poste de première ligne, notamment aux services généraux, aux enquêtes sur les fraudes, à la police des drogues et aux enquêtes sur des crimes graves. En 1999, elle quitte la GRC pour diriger l'Organized Crime Agency de la Colombie-Britannique, pour réintégrer la GRC à titre de commandante de la GRC dans la province. Elle est promue sous-commissaire à la Région du Pacifique en 2001, tout en maintenant ses fonctions de commandante divisionnaire. Première femme à diriger l'organisation, elle compte de nombreuses distinctions pour son service à la GRC.

Giuliano (Zack) Zaccardelli

Du 1er septembre 2000 au 15 décembre 2006

Né à Prezzo (Italie), Giuliano Zaccardelli émigre au Canada avec sa famille à l'âge de sept ans pour s'établir à Montréal. C'est là qu'il joint les rangs de la GRC en 1970. Dans la foulée de la tragédie du 11 septembre 2001, le comm. Zaccardelli doit relever le défi d'assurer la sécurité du pays devant une menace sans précédent et de promouvoir la compréhension entre tous les citoyens issus d'origines diverses. Fort de ses talents de communicateur, il est une autorité et un conférencier réputé en matière de police intégrée, de crime organisé, de mondialisation et divers enjeux connexes.

Joseph Philip Robert Murray

Du 25 juin 1994 au 31 août 2000

À l'issue de la formation de recrue, Joseph Philip Robert Murray demeure en Saskatchewan pour poursuivre ses études à l'Université de Regina, où il décroche la bourse d'excellence générale en 1975 et en 1976; il obtient le baccalauréat en administration en 1977.

Durant son mandat, le comm. Murray instaure des réunions générales pour améliorer la communication à l'interne et met sur pied le programme de parrainage par des entreprises. En 1997, il met fin au mandat de la sécurité aéroportuaire, reléguant celui-ci aux services de police locaux et aux services de sécurité privés. Il adopte aussi le mode alternatif de résolution des conflits et élabore l'énoncé de la mission, de la vision et des valeurs ainsi que du leadership partagé, qui continuent de donner l'orientation de l'organisation aujourd'hui.

Norman David Inkster

Du 1er septembre 1987 au 24 juin 1994

Norman David Inkster entre à la GRC en 1957; il assume un premier poste à Regina, suivi de diverses affectations un peu partout au pays. Sous son mandat, il aborde le débat de la syndicalisation, établit le comité externe d'examen chargé de traiter les plaintes du public, élargit les fonctions internationales pour inclure le maintien de la paix et adopte la police communautaire comme modèle de prestation de services.

Mais on lui attribue par-dessus tout le désir de modifier le visage de la Gendarmerie en faisant la promotion de la GRC comme possibilité de carrière pour tous les Canadiens, peu importe leur race, leur sexe ou leurs origines ethniques; à cet égard, il favorise l'établissement de comités consultatifs dans les collectivités et permet aux membres d'être exemptés de porter tout élément de l'uniforme qui contrevient à leurs convictions religieuses. Le 2 juin 1991, le comm. Inkster se voit présenter une enseigne de corps par le Gouverneur général, une première dans l'histoire de l'organisation.

Robert Henry Simmonds

Du 1er septembre 1977 au 31 août 1987

Durant le mandat du comm. Simmonds, la commission McDonald dépose un rapport qui recommande l'établissement d'un service de renseignement de sécurité civil indépendant de la GRC. En 1984, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) voit donc le jour, tandis que le Service de sécurité de la GRC est officiellement aboli. Une fois à la retraite, M. Simmonds participe aux négociations de paix entre les tribus en état de guerre en Afrique du Sud et devient par la suite l'officier supérieur responsable du Fonds des Nations Unies pour la lutte contre l'abus des drogues (FNULAD) à Vienne.

Maurice Jean Nadon

Du 1er janvier 1974 au 31 août 1977
(Commissaire intérimaire du 29 décembre 1973 au 31 décembre 1973)

Maurice Jean Nadon est nommé commissaire le 1er janvier 1974. Durant son mandat, la Gendarmerie fait l'objet de vives critiques dans les médias pour la façon dont elle aurait ciblé les politiciens et exercé l'application abusive des dispositions de la Loi sur les mesures de guerre durant la crise du FLQ au Québec. Par ailleurs, le comm. Nadon intensifie la lutte au crime organisé, ouvre l'organisation aux femmes et au personnel marié, dirige les opérations durant les Olympiques de 1976 à Montréal et adopte les principes de la police préventive.

William Leonard Higgitt

Du 1er octobre 1969 au 28 décembre 1973

William Leonard Higgit entre à la GRC à 20 ans; il se spécialise dans le renseignement et les fonctions de sécurité. Durant son mandat de commissaire, la reine Elizabeth II présente le guidon à la Gendarmerie, l'organisation obtient son tout premier système de dossiers vidéos pour l'archivage et la récupération des dactylogrammes, elle met sur pied la police aéroportuaire, inaugure le Centre d'information de la police canadienne (CIPC) doté de services informatiques nationaux et autorise la création du Centre canadien de données sur les bombes. Le comm. Higgitt dirige aussi les opérations durant la crise du FLQ en 1970 au Québec; il est responsable de l'organisation de nombreux événements dans le cadre des célébrations du centenaire de la GRC en 1973.

Malcolm Francis Aylesworth Lindsay

Du 15 août 1967 au 30 septembre 1969

À ses débuts à la GRC, Malcom Francis Aylesworth Lindsay fait partie d'un des premiers groupes d'étudiants de l'université à être parrainés par la GRC. En tant que commissaire, il préconise le bilinguisme à la Gendarmerie, remplace les chiens de traîneau par des motoneiges, mettant ainsi fin à l'ère des patrouilles canines, et instaure des cours à l'intention des Autochtones pour leur permettre d'assumer des tâches policières sous la supervision de membres.

George Brinton McClellan

Du 1er novembre 1963 au 14 août 1967

George Brinton McClellan assume le mandat de commissaire durant une période difficile, soit l'année du Centenaire et d'Expo 67. Pour réprimer la vague croissante du crime organisé, des fraudes commerciales et de la consommation de drogues, le comm. McClellan préside deux conférences fédérales-provinciales qui se soldent par l'élargissement des Services nationaux de police et du Collège canadien de police. Il abolit par ailleurs l'entraînement équestre pour l'ensemble des recrues, retirant ainsi les chevaux comme élément des effectifs de la Gendarmerie, mais maintient cette partie de l'entraînement pour le Carrousel. Quoique controversée, cette décision renforce la tendance au modernisme qui prévaut désormais à la Gendarmerie.

Clifford Walter Harvison

Du 1er avril 1960 au 31 octobre 1963

Clifford Walter Harvison gravi rapidement les échelons de la Gendarmerie et ce faisant, il acquiert une vaste expérience des enquêtes criminelles. Il étudie aussi les méthodes policières en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Pakistan, en Inde, au Ghana, au Libéria et en Europe; il s'intéresse particulièrement aux systèmes de collecte de renseignements. À sa nomination en tant que commissaire, Harvison reconnaît que le Canada est devenu une cible de choix pour le crime organisé, ce qui le pousse à établir des groupes de renseignements criminels partout au pays. Il comprend aussi la nécessité de la collaboration policière à l'échelle nationale et internationale; c'est pourquoi il représente la GRC dans plusieurs organismes, dont Interpol et l'Association internationale des chefs de police.

Charles Edward Rivett-Carnac

Du 1er avril 1959 au 31 mars 1960

Charles Edward Rivett-Carnac compte une longue carrière diversifiée à l'intérieur et à l'extérieur de la GRC. Avant d'entrer dans celle-ci, il séjourne notamment en Inde, où il gère un camp d'éléphants dans les contreforts de l'Himalaya. Durant son service à la GRC, il est affecté dans l'Arctique et dans l'Ouest; il assumera par la suite le poste d'officier responsable de la Division spéciale à Ottawa durant l'affaire Gouzenko. Il est également rédacteur de La Trimestrielle de la GRC avant de devenir commissaire. Durant ce mandat, le comm. Rivett-Carnac apporte des révisions à la Loi sur la GRC et à la Loi sur la pension de retraite, qui prévoient désormais une pension d'invalidité pour les membres ayant subi des blessures dans l'exercice de leurs fonctions. Juste avant de terminer son mandat, il est élu vice-président d'Interpol.

Leonard Hanson Nicholson

Du 1er mai 1951 au 31 mars 1959

Leonard Hanson Nicholson est le premier commissaire de la GRC originaire des Maritimes. Il entre dans l'organisation à 19 ans et sert au sein des polices provinciales du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse avant d'être nommé commissaire. Dans ce poste, sa principale réalisation est un vaste programme de construction visant à assurer des locaux adéquats pour les membres et employés de l'organisation à tous les niveaux, à partir des détachements jusqu'à la Direction générale. En outre, il réorganise l'administration de la Gendarmerie, rehausse les effectifs, les moyens de transport et les technologies de communication et ce, au nom de l'efficacité.

Stuart Taylor Wood

Du 6 mars 1938 au 30 avril 1951

Durant son mandat pendant la Seconde Guerre mondiale, Stuart Taylor Wood contribue à établir la première compagnie de prévôté pour des affectations outre-mer et aborde des affaires d'espionnage. De plus, il inaugure des détachements dans le Nord, organise le premier orchestre de la GRC, crée une ferme d'élevage de chevaux à Fort Walsh, améliore les communications sans fil et instaure un programme de police préventive axée sur la jeunesse.

Sir James Howden MacBrien

Du 1 août 1931 au 5 mars 1938

Sir James Howden MacBrien sert dans la Royale Gendarmerie à cheval du Nord-Ouest (RGCN-O) avant de joindre les rangs de l'armée pour participer à la guerre d'Afrique du Sud et à la Première Guerre mondiale. En tant que chef d'état-major général des Forces armées outre-mer du Canada, de 1919 à 1920, il joue un rôle déterminant dans la création du ministère de la Défense nationale et, en 1923, il devient le premier chef d'état-major de la Défense.

Durant son mandat à la GRC, Sir MacBrien double pratiquement les effectifs, établit la division de la marine, le Service de l'air, les services cynophiles, le premier laboratoire judiciaire, un musée de la Gendarmerie à Regina et la Médaille d'ancienneté. Il créé aussi une réserve de membres formés à intervenir en cas d'urgence. Décédé en cours de mandat, le comm. MacBrien reçoit des obsèques avec tous les honneurs militaires.

Cortlandt Starnes

Du 1er avril 1923 au 31 juillet 1931

À l'issue d'une longue et vaste carrière, Cortland Starnes devient le septième commissaire de la Gendarmerie, le premier de descendance canadienne-française. Sous son mandat, la Gendarmerie élargit l'éventail de ses fonctions, plus particulièrement en ce qui concerne l'exécution des lois fédérales, une mécanisation des activités avec l'avènement de la radio, du téléphone et de l'automobile, ainsi que le développement de services techniques comme la balistique, la police scientifique, la photographie et la dactyloscopie.

Aylesworth Bowen Perry

Du 1er août 1900 au 31 mars 1923

En qualité d'inspecteur à la Police à cheval du Nord-Ouest (PCN-O), Aylesworth Bowen Perry dirige un contingent détaché en Angleterre pour le jubilé de diamant de la reine Victoria en 1897, première affectation outre-mer de la Police montée. Sous son mandat, le comm. Perry organise les services secrets, institue des cours annuels, relève le taux de solde, révise les règlements relatifs au mariage, forme deux escadrons pour le combat durant la Première Guerre et approuve une révision de l'uniforme, notamment par l'adoption du Stetson. En outre, le Commissaire réorganise la Gendarmerie après sa fusion avec la Police du Dominion, qui se traduit par l'élargissement des services de police à l'ensemble du pays.

Lawrence William Herchmer

Du 1er avril 1886 au 31 juillet 1900

Lawrence William Herchmer est nommé commissaire par Sir John A. Macdonald à l'issue d'une carrière comprenant notamment une formation militaire en Grande-Bretagne. Son mandat est caractérisé par l'expansion de la PCN-O au Yukon et la création de l'école d'équitation à Regina. En outre, le comm. Herchmer relève les normes de recrutement et lance un régime de patrouilles périodiques assorties de rapports exhaustifs afin d'obtenir un panorama des activités dans tous les secteurs de compétence de la PCN-O. Il améliore aussi les conditions de vie et les avantages des membres en lançant un régime de pension, en créant des économats divisionnaires ainsi que des salles de jeu et en organisant des sports durant les temps de loisir.

Acheson Gosford Irvine

Du 1er novembre 1880 au 31 mars 1886

Acheson Irvine est le premier Canadien d'origine à prendre les commandes de la PCN-O. Après une carrière dans la milice, il entre à la PCN-O et grimpe rapidement les échelons, passant de surintendant à commissaire-adjoint pour finalement être nommé commissaire. À ce titre, il élargit les effectifs de 300 à 1000 hommes, rehausse l'âge des recrues, établit un quartier général permanent à Regina et y crée l'école de la GRC, qui est toujours en activité aujourd'hui.

James Farquharson Macleod

Du 22 juillet 1876 au 31 octobre 1880

James Macleod compte des antécédents militaires similaires à ceux de ses prédécesseurs; il poursuit sur leur lancée à sa nomination comme commissaire. Il supervise notamment le déménagement du quartier général à Fort Macleod, adopte l'uniforme distinctif de la PCN-O et établit la structure des grades. On lui attribue également, plus qu'à tout autre, l'adoption de politiques pacifiques dans les relations de la PCN-O avec les Premières Nations.

George Arthur French

Du 18 octobre 1873 au 21 juillet 1876

George Arthur French met sur pied l'école d'artillerie de la milice canadienne à Kingston en 1871; il demeure à la Royal Artillery jusqu'à sa nomination comme premier commissaire permanent de la PCN-O. Prenant appui sur les réalisations de son prédécesseur, le comm. French poursuit le recrutement et la formation des membres; ce faisant, il établit les normes supérieures de discipline et de moral qui imprégneront la Gendarmerie de son caractère militaire. Le comm. French dirigera également la Grande Marche vers l'Ouest en vue de faire régner l'ordre dans les territoires inexplorés de l'Ouest.

Lt. Col. W. Osborne Smith

Du 25 septembre 1873 au 17 octobre 1873

W. Osborne Smith sert comme officier de l'armée britannique dans la guerre de Crimée avant de venir au Canada pour joindre les rangs de la milice. Il devient ensuite le premier commissaire de la PCN-O et, pendant ce mandat temporaire, assermente les premiers membres à Lower Fort Garry. Il établit ensuite le premier approvisionnement d'uniformes auprès des magasins de la milice, puis amorce la formation des membres.

Famous cases, events and people

Important cases, events and people that have shaped the history of the Royal Canadian Mounted Police.

Famous cases

Bill Miner

William A. Miner was a clever and successful "Gentleman Bandit" who continually eluded police both in the United States and Canada. On September 10, 1904, Miner and two accomplices, later identified as William "Shorty" Dunn and Louis Colquhoun, were involved in the first train robbery in Canada. A Canadian Pacific Railway car near Mission, British Columbia, was robbed of $7,000. The bandits were not caught, and managed a second CPR robbery near Kamloops, on May 8, 1906. On May 11, a team of Royal Northwest Mounted Police officers set out to capture the robbers who were innocently eating lunch when the police arrived. Dunn opened fire but the officers kept the threesome at bay. Dunn was wounded in the leg and the bandits were brought back to Kamloops for trial. Bill Miner was sentenced to 25 years in the New Westminster Penitentiary. In August 1907, he escaped and fled to the United States.

Bill Miner was a criminal for 48 years and in jail for 35 of them. He died from natural causes on September 2, 1913, at the age of 67. As a result of their success in capturing the renowned bandits, the Mounties made their mark on law enforcement in the West and their experience was highly valued in B.C. Bill Miner's bold attacks on the unpopular CPR made him a folk hero to many western Canadians. The award-winning Canadian film, The Grey Fox, is based on his career in Canada.

Mad Trapper

Wilfred Reid May, NWT (1932)

A man, claiming his name is Albert Johnson, encountered by RCMP Constable Edgar Millen at Fort McPherson in July 1931 claims he spent the previous year on the prairies and that he wants to live entirely alone. The following year, Millen is told that although generally surly, Johnson is particularly so with the Loucheux Natives who avoid the man who threatens and terrorizes them. When they complain that he is interfering with their traps, Millen sends Constables Alfred "Buns" King and Joseph Bernard to investigate.

They arrive at Johnson's cabin nearly a week later. When he refuses to answer them, they trek back to the post at Aklavik to find reinforcements and acquire a search warrant. With warrant in hand and Constable Lazarus Sittichiulis and Robert McDowell added to their party, they return to the cabin, and on December 31, 1931, are promptly greeted with a hail of fire. Constable King is severely wounded and the posse falls back. On January 9, 1932, Constables McDowell, Sittichiulis, Millen and Bernard, return with Inspector Alexander Eames, trappers Karl Garlund, Knud Lang and Earnest Sutherland, 42 dogs and 20 pounds of dynamite. A 15 hour siege follows but still, Johnson does not surrender. The men return to their post to restock their supplies. Twenty-one men, including 11 Loucheux Natives, return to the cabin on January 16, but this time Johnson has escaped, probably heading for the Alaskan border. With enough food to last them nine days, Millen, Riddell (a soldier), and two trappers, set out to find the elusive Johnson.

On January 30, the party discovers Johnson who kills Constable Millen. This only serves to intensify the Force's determination to catch the fugitive. With the help of an experienced young pilot, Wilfred "Wop" May, the RCMP uses the first plane to assist in the apprehension of a criminal. The team sets out on February 3, in pursuit of the criminal. The final shoot-out between the trapper, Albert Johnson, and the RCMP occurs on February 17, 1932, when a Royal Canadian Corps of Signals, Staff Sergeant H. F. Hersey, is injured and Johnson is killed. The Mounties "get their man."

On Johnson's person were found 32 kidney pills, $2,410 dollars in large bills, both Canadian and American (worth approximately $60,000 today), and two glass jars, one containing five pearls, and the other, seven gold pieces of dental work. He was also found with a .22 Winchester rifle, a model 99 Savage, a .30-30 rifle, 39 .30-30 ammunition shells, 84 .22 shells and four shotgun shells.

Who was this "mad trapper of rat river?" To this day no one has been able to prove who the man calling himself Albert Johnson really was and why he acted as he did. Many researchers have tried to solve the puzzle and one in particular, Dick North, has written several books. Even with his identity unknown, the RCMP, with the help of the first air search team, did a good job apprehending the man.

Interesting events

March West

The North-West Mounted Police was formed in 1873, when Prime Minister Sir John A. Macdonald declared that the Canadian prairies needed a strong police force. The creation of this police presence was intended to solidify Canada's claim to the west, to improve relations with First Nations peoples, and to eliminate the illegal whisky trade that was all too common in the West. The first recruits of this new Force came from various parts of the country, forming six divisions who met at Fort Dufferin, Manitoba.

On July 8, 1874 this force of fewer than 300 men traveled westward from Fort Dufferin, covering a distance of fifteen hundred kilometers over the course of three months. They faced a great deal of hardship along the way, but when they reached their journey's end in what is now the province of Alberta, they set up camp, and began to build Fort Macleod. In the months that followed, the whiskey trade was smashed and lawlessness sharply declined. By 1875, the police had erected additional posts at Fort Saskatchewan, Fort Calgary and Fort Walsh. Law and order was firmly established on Canada's western frontier in a much less violent manner than in the United States.

Lost Patrol

Patrol of Cpl. Dempster, Dawson City, Yukon (February 28, 1911)

From 1904 to 1921, it was an annual Royal Northwest Mounted Police tradition to make a trip from Dawson City, Yukon to Fort McPherson, Northwest Territories, approximately 620 miles, to deliver mail and dispatches. In December 1910, the Commissioner of the Force, Aylesworth Bowen Perry, asked instead that the trip be made from Fort McPherson to Dawson. The trip was to be led by Inspector Francis Joseph Fitzgerald. Accompanying him were Constable Richard O'Hara Taylor, Constable George Francis Kinney and their guide, Special Constable Sam Carter. The four set out from McPherson on December 21, 1910 but they never made it to Dawson. The trip became known as "The Lost Patrol."

Fitzgerald and his men left Fort McPherson, with fifteen dogs, three sleds and enough food for thirty days. The men felt no need to question whether they would reach their destination or not. They successfully completed the first leg of the journey and hired native Esau George to lead them through the next section. When he had completed his part of the trip, Fitzgerald let George go, trusting in Carter to lead them successfully to their destination. Unfortunately, Carter had been on only one patrol, in the opposite direction, and would soon prove to be an inefficient guide. By January 12, 1911, the patrol was lost for Carter was unable to find Forrest Creek which would lead them to Dawson. The team unsuccessfully travelled up and down several streams in search of the correct one. With only four days of regular rations remaining, Fitzgerald made a notation in his journal: "My last hope is gone...I should not have taken Carter's word that he knew the way from the Little Wind River." The following day, the patrol reversed their trail in the hopes of returning to Fort McPherson.

The trip back to McPherson proved to be difficult. Weak from lack of food and exhaustion, the team were able to walk only a few miles a day, sometimes not at all due to inclement weather conditions. Starving, frostbitten and ill, the patrol trekked on. Between January 19 and February 5, ten of the dogs were killed for food. February 5, 1911, day 47 of this fatal patrol, was the date of the last entry in Inspector Fitzgerald's diary.

In Dawson, the Fitzgerald patrol was more than a month late in reaching their destination. Anxiously, a relief patrol was sent to locate the Mounties. Accompanying Corporal William John Dempster were ex-Constable Frederick Turner, Constable Jerry Fyfe, and Charles Stewart, a Métis from Fort McPherson. They left Dawson on February 28, 1911. On March 21, the lost patrol was found, apparently on their way back to Fort McPherson. Kinney and Taylor were dead, side by side at an open camp, Kinney of starvation and Taylor of a fatal, self-inflicted bullet wound in his head. The next day, Fitzgerald and Carter were found. Having left the other two in search of help, they finally succumbed to the cold and hunger, just 40 kilometres away from Fort McPherson. They would never find help.

Why did this patrol fail? Although no single, conclusive answer can be given, several factors contributed. Although Carter had made the trip once, and convinced himself and Fitzgerald he was competent, he did not in fact know the route from Fort McPherson to Dawson. After becoming lost, the team spent much time attempting to find the proper stream to follow. With temperatures that winter between -45 and -62 degrees Fahrenheit, and food sources of limited supply and nutritional value, the patrol was doomed to fail. By the time they were missed at Dawson City, and a search party was sent out, it was too late.

Patrols were still made annually until 1921, but because of the fatal trip of 1910-11, measures were taken to ensure that this tragedy never occurred again. Future patrols always hired an aboriginal guide. Cabins and regular caches were established along the trail in case of food shortages. Most importantly, the Forrest Creek Trail was clearly marked so that it would not be missed again. These measures proved successful.

All four men were buried at Fort McPherson on March 28, 1911. In 1938, the graves were cemented over into one large tomb, with cement posts at the four corners connected by a chain. In the centre is a memorial to the Royal Northwest Mounted Police Patrol of 1910.

Mountie in Hollywood

The Mountie is undoubtedly one of the most recognizable Canadian symbols. This was especially true in the movie industry during the 1920s, 1930s and 1940s, when Hollywood produced several movies featuring fictional Mounties. Hollywood directors during this time took a great amount of creative license with the Mountie figure, sometimes portraying them in an unprofessional manner. The 1919 film "Tyrant Fear", for example, showed an RCMP officer drinking in a brothel while still in uniform. Both the RCMP and the Province of Ontario made complaints about the film, which was eventually cancelled in Canadian theatres.

To combat such misrepresentations, the RCMP has often provided production crews with technical advisors for their films. These advisors were hired to ensure that a film's costumes, characters and storyline were accurate representations of the Canadian Mountie. Some directors, however, disregarded the advice of the experts and chose to be creative with the Mountie character.

The saying that the Mounties "always get their man" is usually considered to be the creation of Hollywood. Surprisingly, the phrase can be traced to an article in the Fort Benton (Montana) Record from April 1877:

"Thanks to the vigilance of Major Irvine and the energy of Captain Winder, of the N.W. Mounted Police, another attempt to smuggle whiskey has been frustrated by the arrest of three men, who were tried, found guilty and sentenced to pay a fine of five hundred dollars each or be imprisoned for the minor period of six months. They preferred the former. Horses were sacrificed for the arrest, but the M.P.'s are worse than bloodhounds when they scent the track of a smuggler, and they fetch their men every time."

This is the earliest record of the phrase that was later made famous by Hollywood. Interestingly, people often confuse this saying with the official motto of the Force, "Maintiens Le Droit".

Important people

Sam Steele

Sam Steele

Sam Steele is perhaps the best known member of the North West Mounted Police. His fame stems from his huge role in the establishment of the Force in the Canadian west.

Born in Purbrook, near Orillia, Ontario, on January 5, 1849, Samuel Benfield Steele came from a military background. He was educated at Toronto's Royal Military School, served as a Sergeant in the Canadian Militia, and then joined the 1st Ontario Rifles. He joined the Force in 1873 as a Troop Sergeant Major and was one of the officers to lead the new recruits of the NWMP on the March West in 1874.

During the 1880s, as the Canadian Pacific Railway was being built across the prairies to the Pacific coast, Sam Steele was in charge of policing the land and people along the rail line, a very difficult task. Then, during the Rebellion of 1885, Steele formed the Alberta Field Force and commanded many of the Force members whose actions put an end to the uprising.

In 1887, Steele was promoted to Superintendent, and charged with the task of restoring order in the Kootenay, where there were a great number of problems due to tensions between the native and white people. He was then ordered to do the same thing in the Macleod district, where there were not only problems between native and white people, but there was also a high level of crime with rustlers, horse thieves, outlaws and smugglers. In 1898, Steele was ordered to go north to the Yukon, to be in charge of maintaining law and order among the thousands of people who came to the area as part of the gold rush. He was policeman, magistrate and controller of rations under the very trying times of people seeking their fortunes and unprepared for the weather conditions.

In 1900, the year after the outbreak of the South African War, Steele was responsible for the raising and training of the group of mounted riflemen named the Strathcona Horse. Later that year, Steele left Canada to go to South Africa, where he was instrumental in the creation of the South African Constabulary.

It is easy to see why the name Sam Steele is so well recognized today. With all of the work he did, he was not only important to the history of the North West Mounted Police, but he also played a very important role in the history of Canada. Superintendent Steele died in London, England, in 1919.

Cas, événements et personnes célèbres

Cette page contient les cas, événements et individus importants qui ont façonnés l'histoire de la Gendarmerie royale du Canada.

Cas célèbres

Bill Miner

William A. Miner est un « bandit gentilhomme » rusé et célèbre qui a constamment réussi à échapper à la police aux États-Unis et au Canada. Le 10 septembre 1904, Miner et deux de ses complices, par la suite identifiés comme étant William « Shorty » Dunn et Louis Colquhoun, commettent le premier vol de train au Canada. Ils dérobent 7 000 $ d'un wagon du Canadien Pacifique (CP) près de Mission, en Colombie-Britannique (C.-B.). N'ayant pas été appréhendés, les bandits réussissent à commettre un deuxième vol dans un wagon du CP près de Kamloops le 8 mai 1906. Le 11 mai, une équipe de policiers de la Royale Gendarmerie à cheval du Nord-Ouest parvient à épingler les voleurs alors qu'ils mangent tranquillement. Dunn ouvre le feu, mais les policiers viennent à bout de coincer les trois hommes. Dunn est blessé à la jambe, et les bandits sont ramenés à Kamloops pour subir leur procès. Bill Miner est condamné à 25 ans de prison au pénitencier de New Westminster. En août 1907, il s'évade et s'enfuit aux États-Unis.

Après avoir mené une vie de criminel pendant 48 ans, dont 35 ans en prison, Bill Miner meurt de cause naturelle le 2 septembre 1913 à l'âge de 67 ans. Pour avoir réussi à capturer ce bandit renommé, la Police montée s'est fait un nom dans l'Ouest et a gagné l'estime de la population de la C.-B. Les attaques audacieuses de Bill Miner contre les trains du CP ont fait de lui un héros populaire aux yeux de bien des Canadiens de l'Ouest. Le film canadien primé, The Grey Fox, s'inspire de sa carrière au Canada.

Le Trappeur fou

Wilfred Reid May, Territoires du Nord-Ouest (1932)

En juillet 1931, à Fort McPherson, le gendarme Edgar Millen de la GRC rencontre un homme qui prétend se nommer Albert Johnson et qui affirme avoir passé l'année précédente dans les Prairies et vouloir vivre de façon solitaire. L'année suivante, Millen apprend que Johnson, bien que d'ordinaire de nature renfrognée, est particulièrement désagréable avec les autochtones Loucheux, qui l'évitent parce qu'il les menace et les terrorise. Lorsqu'ils se plaignent que Johnson touche à leurs pièges, Millen envoie les gendarmes Alfred « Buns » King et Joseph Bernard pour faire enquête.

Ils arrivent à la cabane de Johnson près d'une semaine plus tard. Devant le refus de Johnson de leur ouvrir, ils se rendent au poste Aklavik afin d'obtenir du renfort et un mandat de perquisition. Le 31 décembre 1931, munis d'un mandat et accompagnés des gendarmes Lazarus Sittichiulis et Robert McDowell, ils retournent à la cabane où ils sont accueillis par des coups de feu. Le gendarme King est grièvement blessé et le groupe rebrousse chemin. Le 9 janvier 1932, les gendarmes McDowell, Sittichiulis, Millen et Bernard rappliquent en compagnie de l'inspecteur Alexander Eames, des trappeurs Karl Garlund, Knud Lang et Earnest Sutherland, de 42 chiens et de 20 livres de dynamite. Il s'en suit un siège de 15 heures sans que Johnson ne se rende. Les hommes rentrent à leur poste pour se réapprovisionner. Le 16 janvier, 21 hommes, dont 11 Loucheux, retournent à la cabane, mais Johnson a pris la fuite, probablement en direction de la frontière de l'Alaska. Avec suffisamment de nourriture pour neuf jours, Millen, Riddell (un soldat) et deux trappeurs se lancent à la poursuite de l'insaisissable Johnson.

Le 30 janvier, le groupe retrouve Johnson, qui tue le gendarme Millen. Cela ne fait que renforcer la détermination de la Gendarmerie à capturer le fugitif. Avec l'aide d'un jeune pilote expérimenté, Wilfred « Wop » May, la GRC utilise pour la première fois de son histoire un avion pour tenter de retrouver un criminel. Le 3 février, l'équipe part à la recherche du trappeur Albert Johnson. La dernière fusillade entre la GRC et lui a lieu le 17 février 1932; le sergent d'état-major H. F. Hersey du Corps royal canadien des transmissions est blessé et Johnson est tué. Les criminels n'échappent pas à la Police montée.

On a trouvé sur Johnson 32 pilules pour les reins, 2 410 $ en gros billets (en dollars canadiens et américains d'une valeur d'environ 60 000 $ aujourd'hui) et deux bocaux en verre, un qui contenait cinq perles et l'autre, sept dents en or. Johnson avait également en sa possession une carabine Winchester de calibre .22, un modèle 99 Savage, une carabine de calibre .30-30, 39 douilles de calibre .30-30, 84 douilles de calibre .22 et quatre cartouches de fusil de chasse.

Qui était ce « trappeur fou de Rat River »? À ce jour, personne n'a pu prouver qui était véritablement Albert Johnson, ni pourquoi il avait agi ainsi. De nombreux chercheurs ont tenté de résoudre l'énigme, en particulier Dick North, qui a écrit plusieurs livres sur le sujet. Sans même connaître l'identité de cet homme, la GRC, avec l'aide de la première équipe de recherche aérienne, a réussi à le retrouver.

Événements intéressants

La Marche vers l'Ouest

La Police à cheval du Nord-Ouest a été créée en 1873 après que le premier ministre Sir John A. MacDonald a déclaré qu'il fallait assurer une présence policière forte dans les Prairies canadiennes. Cette présence policière allait servir à affirmer la souveraineté du Canada à l'Ouest, à améliorer les relations avec les Premières nations et à mettre un terme au trafic de whiskey qui y était fort répandu. Les premières recrues, originaires de divers endroits au pays et regroupés en six divisions, se sont rassemblés à Fort Dufferin, au Manitoba.

Le 8 juillet 1874, cet effectif de moins de 300 hommes est parti vers l'ouest et a parcouru 1 500 kilomètres sur une période de trois mois. Après avoir surmonté de nombreuses difficultés, ils sont arrivés à destination, dans un territoire qui forme aujourd'hui l'Alberta, où ils ont établi un camp et fondé Fort Macleod. Dans les mois suivants, la contrebande de whiskey a été enrayée et la criminalité a considérablement diminué. En 1875, la police avait érigé des postes supplémentaires à Fort Saskatchewan, à Fort Calgary et à Fort Walsh. Le maintien de l'ordre public a été fermement établi à la frontière occidentale du Canada, d'une façon beaucoup plus pacifique qu'aux États-Unis.

La patrouille perdue

La patrouille de caporal Dempster, Dawson (Yukon), le 28 février 1911

De 1904 à 1921, la Royale Gendarmerie à cheval du Nord-Ouest effectue chaque année une patrouille de Dawson, au Yukon à Fort McPherson, dans les Territoires du Nord-Ouest, soit une distance d'environ 620 miles, pour aller livrer du courrier et des dépêches. En décembre 1910, le commissaire de la Gendarmerie, Aylesworth Bowen Perry, demande que la patrouille parte de Fort McPherson plutôt que de Dawson. L'inspecteur Francis Joseph Fitzgerald dirige la patrouille et est accompagné des gendarmes Richard O'Hara Taylor et George Francis Kinney et de leur guide, le gendarme spécial Sam Carter. Les quatre hommes quittent McPherson le 21 décembre 1910, mais ne sont jamais arrivés à destination. La troupe est par la suite surnommée la « patrouille perdue ».

Fitzgerald et ses hommes quittent Fort McPherson avec 15 chiens, trois traîneaux et suffisamment de nourriture pour 30 jours. Les hommes ne se sont jamais demandé s'ils parviendraient ou non à destination. Après avoir réussi la première étape de leur traversée, ils engagent l'autochtone Esau George afin de les guider pour la prochaine partie du voyage. À la fin de sa partie du trajet, George est remercié de ses services par Fitzgerald qui s'en remet à Carter pour les mener à bon port. Malheureusement, Carter n'avait participé qu'à une seule patrouille, effectuée dans l'autre direction, et s'avéra rapidement un mauvais guide. Le 12 janvier 1911, la patrouille est perdue, Carter n'ayant pas réussi à trouver le ruisseau Forrest Creek qui les aurait amenés à Dawson. L'équipe a longé plusieurs cours d'eau sans parvenir à trouver le bon. À un moment où il ne leur reste de la nourriture que pour quatre jours, Fitzgerald note dans son journal : « Mon dernier espoir s'est envolé… Je n'aurais pas dû croire Carter lorsqu'il a affirmé connaître le chemin depuis la rivière Little Wind. » Le lendemain, la patrouille rebrousse chemin dans l'espoir de retrouver Fort McPherson.

Le retour à McPherson s'avère difficile. Affaiblis par le manque de nourriture et épuisés, les hommes ne parviennent à marcher que quelques miles par jour et sont parfois incapables de se déplacer en raison des mauvaises conditions météorologiques. Affamés, gelés et malades, ils poursuivent toutefois leur chemin. Entre le 19 janvier et le 5 février, ils tuent dix des chiens pour se nourrir. Le 5 février 1911, au 47e jour de cette patrouille fatale, l'inspecteur Fitzgerald écrit pour la dernière fois dans son journal.

À Dawson, on constate que la patrouille de Fitzgerald a plus d'un mois de retard. C'est avec anxiété qu'on envoie une patrouille de relève pour trouver les hommes. Le caporal William John Dempster est accompagné de l'ex-gendarme Frederick Turner, du gendarme Jerry Fyfe et de Charles Stewart, un métis de Fort McPherson. Ils quittent Dawson le 28 février 1911. Le 21 mars, ils trouvent la patrouille perdue, qui semblait être sur le chemin du retour vers Fort McPherson. Kinney et Taylor gisent côte à côte dans un campement ouvert; Kinney était mort de faim alors que Taylor s'était tiré une balle dans la tête. Le jour suivant, on trouve Fitzgerald et Carter. Ils avaient laissé les deux autres pour aller chercher de l'aide, mais avaient finalement succombé au froid et à la faim, à seulement 40 km de Fort McPherson.

Pourquoi cette patrouille a-t-elle connu une fin tragique? Il n'y a pas de réponse simple, car plusieurs facteurs étaient en cause. Même si Carter avait effectué le voyage une fois et avait convaincu Fitzgerald, et lui-même, qu'il était compétent, il ne connaissait pas le trajet menant de Fort McPherson à Dawson. Après s'être perdue, la patrouille avait passé beaucoup de temps à tenter de trouver le bon cours d'eau qu'il lui fallait suivre. Avec des températures oscillant entre - 45 et - 62 degrés Fahrenheit cet hiver-là, de la nourriture en quantité limitée et de faible valeur nutritive, la patrouille était vouée à l'échec. Avant qu'on ne se rende compte de son retard à Dawson et qu'une équipe de recherche soit envoyée, il était trop tard.

Des patrouilles annuelles ont tout de même été effectuées jusqu'en 1921, mais en raison de la tragédie de 1910-1911, des mesures ont été prises pour s'assurer que cette situation ne se reproduise jamais. Ainsi, on engageait toujours un guide autochtone. On aménagea le long du sentier des abris et des cabanes qu'on approvisionna régulièrement en nourriture pour parer aux imprévus. Plus important, on installa une pancarte pour marquer l'emplacement exact du ruisseau Forrest Creek. Ces mesures ont porté fruit.

Les quatre hommes ont été enterrés à Fort McPherson le 28 mars 1911. En 1938, les tombes ont été recouvertes d'une dalle de ciment pour former une seule grande tombe et des piliers de ciment reliés par une chaîne ont été installés aux quatre coins. Un monument commémoratif a été érigé au centre en l'honneur de la patrouille de 1910 de la Police à cheval du Nord-Ouest.

La GRC à Hollywood

Le gendarme en tunique rouge est sans aucun doute l'une des figures emblématiques du Canada les plus reconnues qui a connu son heure de gloire au cinéma. Dans les années 1920, 1930 et 1940, plusieurs films produits à Hollywood mettaient en vedette des gendarmes. À cette époque, les réalisateurs d'Hollywood prenaient beaucoup de liberté et présentaient parfois les gendarmes se conduisant de façon non professionnelle. Par exemple, le film « Tyrant Fear » de 1919 montre un membre de la GRC en uniforme en train de boire dans une maison de prostitution. La GRC et la province de l'Ontario ont porté plainte et le film a été retiré des écrans canadiens.

Pour empêcher qu'on présente une fausse image d'elle, la GRC a souvent fourni aux équipes de réalisation les services de conseillers techniques. On engageait ces conseillers pour s'assurer que les costumes, les personnages et les intrigues représentaient fidèlement la GRC. Cependant, certains réalisateurs ne tenaient pas compte des conseils des experts, préférant laisser libre cours à leur imagination.

L'adage selon lequel la Gendarmerie ramène toujours son homme est souvent considéré comme une invention hollywoodienne. Étonnamment, cette phrase apparaît dans un article du Record de Fort Benton (Montana) publié en avril 1877 :

« Grâce à la vigilance du major Irvine et à l'énergie du capitaine Winder, de la Police à cheval du Nord-Ouest, une nouvelle tentative de contrebande de whiskey a échoué. Trois hommes ont été arrêtés, jugés, déclarés coupables et condamnés à une amende de cinq cents dollars chacun ou à une peine d'emprisonnement de six mois. Ils ont opté pour la première solution. Des chevaux ont dû être sacrifiés pour parvenir à cette arrestation, mais la police montée est plus habile que des limiers lorsqu'elle flaire la trace d'un trafiquant, et elle attrape son homme chaque fois. » [Traduction libre]

C'est là la première occurrence d'une phrase qu'Hollywood allait plus tard rendre célèbre. Fait intéressant, on confonde souvent cet adage avec « Maintiens le droit », la devise officielle de la GRC.

Personnes importantes

Sam Steele

Sam Steele

Sam Steele est probablement le membre le plus connu de la Police à cheval du Nord-Ouest (PCN-O). Il doit sa célébrité au rôle prépondérant qu'il a joué dans l'établissement de la PCN-O dans l'Ouest canadien.

Né le 5 janvier 1849 à Purbrook, près d'Orillia, en Ontario, Samuel Benfield Steele vient d'une famille militaire. Il fréquente la Royal Military School à Toronto, il est sergent dans la Milice canadienne, puis membre de la 1st Ontario Rifles. En 1873, il se joint à la PCN-O comme sergent-major de troupe et il est l'un des membres à diriger les recrues de la PCN-O lors de la Marche vers l'Ouest de 1874.

Dans les années 1880, pendant la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique à travers les Prairies jusqu'à la côte du Pacifique, Sam Steele se voit confier la tâche fort difficile de maintenir l'ordre le long du chemin de fer. Ensuite, durant la Rébellion de 1885, il forme l'Alberta Field Force et dirige une bonne partie des membres de la PCN-O qui réussissent à mettre fin aux émeutes.

En 1887, Steele est promu surintendant et chargé d'aller rétablir l'ordre à Kootenay, où il y a beaucoup de problèmes en raison des tensions entre les Autochtones et les Blancs. Ensuite, on l'envoie dans le district de Macleod où, en plus des conflits entre Autochtones et Blancs, il y a aussi un taux de criminalité élevé compte tenu de la présence de voleurs de bétail et de chevaux, de hors-la-loi et de contrebandiers. En 1898, alors que des milliers de personnes convergent vers le nord du Yukon pour y trouver de l'or, on le dépêche sur ce territoire pour y diriger les forces de l'ordre. À la fois policier, magistrat et contrôleur des rations, il sert en ces temps difficiles les gens qui cherchent à faire fortune sans être préparés aux conditions climatiques.

En 1900, un an après le déclenchement de la Guerre d'Afrique du Sud, Steele est chargé d'organiser et de former le groupe de fusiliers montés nommé Lord Strathcona's Horse. Plus tard la même année, il quitte le Canada pour l'Afrique du Sud, où il joue un rôle déterminant dans la création de la South African Constabulary.

Il est facile de comprendre pourquoi le nom Sam Steele est si bien connu de nos jours. Il a marqué non seulement l'histoire de la PCN-O, mais aussi celle du Canada. Il est décédé à Londres, en Angleterre, en 1919.

Genealogy and archival research

Do you think that one of your family members was a Mountie? Are you undertaking a research project on the RCMP? If so, the following information will help you get started with your research.

Service files

The service files for all Members who joined prior to 1920 have been transferred to Library and Archives Canada (LAC). You can find more information on RCMP service files located at the LAC.

The service files for Members who served with the Force after 1920 are still in the possession of the RCMP and are subject to the Access to Information and Privacy Acts. Any Member can file a request under the Privacy Act in order to obtain a copy of their service file. In order to do so, they will need to complete a Privacy Act request, and submit it to the following address:

Royal Canadian Mounted Police

Access to Information and Privacy Coordinator
73 Leikin Dr.
Mail Stop 061
Ottawa, Ontario
K1A 0R2

Please note that because of Privacy Act regulations, personal information from a service file is not available to the public until twenty years after the date of death. A redacted copy of a service file may be available through an Access to Information request. A request for information can also be sent to the RCMP Historical Section by e-mail.

Genealogy

If you are not sure if your relative was a Member of the Mounted Police, you may wish to contact Library and Archives Canada, the national archives, as they have a wealth of resources at their disposal. Their genealogical project may be found online.

Photos

The RCMP photo collection was transferred to the National Archives in 1996. For assistance with accessing and obtaining copies, please send an inquiry to Library and Archives Canada.

Archival research

For a detailed research project, you may wish to contact the Library and Archives of Canada as many RCMP files have been transferred to the LAC. You can contact the LAC through their website. The LAC does have a search engine online but please note that only a small percentage of the LAC's collections have been entered into their online databases. All other information will be found through a search of the finding aids for Record Group (RG) 18, which is the identifier for all RCMP files.

Annual reports

The RCMP Annual Reports were published on a yearly basis as a part of the Sessional Papers and are available at libraries across the country. These reports have detailed information on specific areas and divisions. Some sections also contain noted cases and patrols conducted by the Force.

La généalogie et les recherches archivistiques

Pensez-vous que l'un de vos ancêtres était un membre de la GRC ? Faites-vous un projet de recherche sur la GRC ? Si oui, l'information suivante pourrait vous aidez à commencer votre recherche.

Dossiers de service

Les dossiers de service de tous les membres qui ont joint les rangs de la GRC avant 1920 ont été transmis à Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Trouvez plus d'information sur les dossiers transférés à BAC.

Les dossiers de service des membres qui sont entrés en service après 1920 se trouvent encore en la possession de la GRC et sont assujettis à la Loi sur l'accès à l'information et à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les membres peuvent présenter une demande en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels afin d'obtenir une copie de leur dossier de service. Pour ce faire, ils doivent remplir le formulaire de demande, disponible en ligne, et l'envoyer à l'adresse suivante :

Gendarmerie royale du Canada

Coordonnateur de l'AIPRP
73, promenade Leikin
Arrêt postal 61
Ottawa (Ontario)
K1A 0R2

Veuillez noter que le Règlement sur la protection des renseignements personnels ne permet de communiquer le contenu des dossiers de service au public que vingt ans après la date de décès de la personne visée. Une copie caviardée d'un dossier peut être obtenue en présentant une demande d'accès à l'information. Il est aussi possible d'envoyer une demande de renseignements par courriel à la Section historique de la GRC.

Généalogie

Pour savoir si un membre de votre famille faisait partie de la Gendarmerie, vous pouvez communiquer avec les Archives nationales de Bibliothèque et Archives Canada (BAC), qui disposent d'une foule de ressources. Vous trouverez leur projet de généalogie en ligne.

Photos

La collection de photos de la GRC a été transférée aux Archives nationales en 1996. Si vous avez besoin d'aide pour y accéder et obtenir des copies, veuillez envoyer une demande de renseignements à Bibliothèque et Archives Canada (BAC).

Recherches archivistiques

Si vous menez un projet de recherche détaillé, communiquez avec Bibliothèque et Archives Canada (BAC), car de nombreux dossiers de la GRC lui ont été transférés. Vous pouvez le faire à partir du site Web. Le site de BAC est doté d'un moteur de recherche, mais sachez que seulement un faible pourcentage de ses collections se trouve dans ses bases de données en ligne. Vous trouverez tous les autres renseignements en faisant une recherche dans le fonds d'archives (RG 18), l'identificateur pour tous les dossiers de la GRC.

Rapports annuels

Les rapports annuels de la GRC étaient publiés chaque année dans les documents du Parlement et peuvent être obtenus dans les bibliothèques du Canada. Ces rapports contiennent des renseignements détaillés sur des secteurs et des divisions données. De plus, certaines sections renferment aussi de l'information sur des enquêtes et des patrouilles effectuées par la GRC.

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