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Veuillez noter que le Bureau de l'éthique professionnelle permet aux membres de la GRC at aux employés de comprendre comment nous pouvons tous favoriser un climat professionnel ou les considérations éthiques sont soutenues au quotidian et ou les valeurs fondamentales de la GRC sont respectées. Le Bureau de l'éthique professionnelle a pour mandate de sensibiliser les employés de l'organisation a le valeur du professionnalisme et a les guider.
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Vérification de la gestion des stocks
Rapport final
Février 2015
Une évaluation de présent rapport en ce qui a trait aux dispositions de la Loi sur l'accès à l'informaiton n'a révélé aucune exception; le présent rapport est donc présenté intégralement.
Table des matières
- Acronymes et abréviations
- Sommaire exécutif
- Réponse de la gestion à la vérification
- 1 Contexte
- 2 Objectif, portée, méthode et énoncé de conformité
- 3 Constatations
- 4 Conclusion
- 5 Recommandations
- Annexe A - Objectif et critères de vérification
Acronymes et abréviations
- GBEM
- Gestion des biens pour événements majeurs
- GRC
- Gendarmerie royale du Canada
- MGM
- Module de gestion de la maintenance
- PVAR
- Plan de vérification axé sur les risques
- TEAM
- Système de gestion des dépenses globales et des actifs (Système financier départemental)
Sommaire exécutif
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a déclaré des stocks d'une valeur de 57,4 millions de dollars dans ses états financiers (non vérifiés) pour l'exercice qui s'est terminé le 31 mars 2014. Ces données comprennent les articles tenus dans les magasins divisionnaires et les entrepôts nationaux. En outre, une importante quantité d'équipement en service est tenue par diverses unités à l'échelle du pays. En raison de son importance financière, la présente vérification a été effectuée afin de déterminer si ces inventaires sont gérés de façon efficace et efficiente et si des économies pourraient être réalisées grâce à une amélioration des processus.
Les stocks tenus dans les magasins divisionnaires excèdent les exigences actuelles. Une partie des biens est inactive - certains articles n'ayant pas été distribués au cours des trois dernières années - ou difficiles à écouler - et les biens actuellement détenus excèdent la demande annuelle. Il n'existe ni orientation suffisante à l'égard des articles qui devraient être maintenus dans les magasins divisionnaires, ni de processus efficace en place afin de recenser et d'aliéner les articles désuets. Une gestion améliorée pourrait réduire considérablement les coûts liés à la possession de ces articles.
En outre, la méthode mise en place par la GRC pour effectuer le suivi de l'équipement en service ayant une valeur inférieure à 10 000 $ et des articles attrayants, nécessite une amélioration, car elle ne permet pas l'atteinte de l'objectif prévu. Les dossiers actuels liés à ces biens sont inexacts. L'effort requis afin de maintenir adéquatement ces dossiers à l'aide de processus en place excède la valeur des renseignements qui en découlent. Un examen est justifié dans le but de trouver une méthode de rechange.
En outre, un contrôle et une surveillance des activités de gestion des stocks ne sont pas suffisants. Les renseignements sur l'inventaire sont principalement utilisés à des fins de communication de données financières et non pas en tant que méthode d'évaluation de la gestion des biens. On gagnerait à analyser l'information du système disponible afin d'identifier les questions à traiter de façon proactive.
Le présent rapport comporte des recommandations visant à améliorer l'efficacité des pratiques de gestion existantes et susceptibles d'entraîner des économies permanentes. La réponse de la gestion démontre l'engagement de la haute direction envers le traitement des constatations et des recommandations. La gestion travaille d'ailleurs présentement à l'élaboration d'un plan d'action détaillé. Une fois ce plan approuvé, la Vérification interne de la GRC en surveillera la mise en œuvre et réalisera une vérification de suivi au besoin.
Réponse de la gestion à la vérification
La Gestion générale accepte les constatations et les recommandations. Des mesures ont déjà été prises relativement aux observations de la vérification telles que l'examen détaillé du programme relatif aux uniformes et aux équipements et des pratiques en matière de gestion d'inventaire.
Une séance stratégique, que je dirigerai, est prévue les 3 et 4 mars 2015 afin d'établir le plan d'action sous-jacent. Des représentants nationaux et divisionnaires de la Gestion générale et des Opérations seront présents. L'objectif est d'obtenir, des principaux intervenants des centres de décisions et des secteurs d'activités, un consensus relativement à la méthode à adopter afin d'améliorer la gestion du matériel tenu en stock.
Nous avons pris en considération le contenu du présent rapport et nous nous engageons à élaborer un ensemble de politiques adéquates en matière de gestion du matériel et de l'inventaire, incluant les biens de faible valeur, un cadre de gestion du rendement amélioré destiné aux magasins divisionnaires et autres inventaires ainsi que des recommandations pour l'amélioration de la structure opérationnelle et de surveillance des magasins divisionnaires. Nous sommes reconnaissants de la rétroaction liée à cette vérification et nous nous engageons à élaborer un plan d'action détaillé d'ici le 16 mars 2015. Ce dernier comprendra un calendrier et des jalons précis que la GRC respectera.
Alain Duplantie, MBA, CPA, CGA
Sous-commissaire
Dirigeant principal des finances et de l'administration
1 Contexte
En avril 2014, le Commissaire a approuvé la vérification de la gestion des stocks dans le cadre du Plan de vérification axé sur les risques (PVAR) 2014-2017. Les engagements précédents en matière de vérification interne à l'échelle de la GRC ont permis d'examiner les domaines liés à la gestion des biens, dont la planification des investissements, les biens mobiliers (flottes terrestres et maritimes) et la gestion des biens immobiliers.
L'inventaire de la GRC représente une valeur considérable. En date du 31 mars 2014, la GRC avait déclaré un inventaire de biens d'une valeur approximative de 57,4 millions de dollars, dont 30 millions de dollars en uniformes et équipements, 11,5 millions de dollars en armes à feu, en munitions et en pièces ainsi que 15,8 millions de dollars dans la rubrique « autres ». Les pratiques exemplaires en matière de gestion d'inventaire visent à minimiser le risque des stocks insuffisants (ruptures de stock) tout en réduisant les coûts de possession des articles en stock et des montants immobilisés dans la constitution des stocks. L'objectif de cette vérification était d'évaluer la situation actuelle à la GRC afin de déterminer si les risques ont été adéquatement atténués et si l'efficacité des processus liés à la gestion des stocks est pratique.
La sous-direction des Programmes et gestion de l'actif de la GRC est responsable, par l'entremise de la Gestion des biens mobiliers et du matériel, de l'élaboration et du maintien des politiques et des normes régissant l'acquisition, l'entretien et l'aliénation du matériel. Les bureaux régionaux de la Gestion des biens et des approvisionnements sont responsables de l'acquisition du matériel et de l'équipement en appui aux activités opérationnelles ainsi que de la saine administration des biens au cours de la gestion du cycle de vie, y compris le dénombrement des stocks et les processus d'aliénation. Les unités dans les divisions sont responsables de la sauvegarde des articles attrayants et de l'équipement de faible valeur monétaire par le maintien de leurs dossiers dans le module de gestion de la maintenance (MGM) du Système de gestion des dépenses globales et des actifs (système TEAM).
La Politique sur la gestion du matériel du Conseil du Trésor exige qu'un régime de gestion du matériel soit en place afin de soutenir la prestation efficace et économique des programmes. Les politiques en matière de gestion du matériel de la GRC figurent au manuel de la gestion de l'actif.
2 Objectif, portée, méthode et énoncé de conformité
2.1 Objectif
L'objectif de cette vérification était d'évaluer si les pratiques et les processus en place soutiennent de façon efficace et efficiente la gestion des stocks.
2.2 Portée
La vérification comportait une évaluation des processus et des pratiques de gestion en place liés à la planification, à l'acquisition, au suivi, à la surveillance, à la sauvegarde et à l'aliénation du matériel dans les magasins divisionnaires et les dépôts d'armes entre mars 2012 et novembre 2014. En outre, la vérification comprenait l'examen des processus de suivi des articles attrayants, de l'équipement de faible valeur monétaire ainsi que certains examens de l'inventaire lié au programme des uniformes et des équipements et des stocks tenus dans l'entrepôt pour événements majeurs.
2.3 Méthode
La planification de la vérification s'est terminée en septembre 2014. À cette étape, l'équipe de vérification a effectué des entrevues et a examiné la législation, les politiques, les directives, les procédures et les pratiques de gestion connexes pertinentes. L'équipe de vérification a documenté et validé les processus en effectuant une revue générale d'activités et de processus précis. Les engagements précédents des autres ministères et groupes externes ont également été examinés. Ce processus comprenait un examen de l'évaluation des écarts élaborée pour la GRC par un conseiller externe à l'égard de la mise en œuvre de la Politique sur le contrôle interne du Conseil du Trésor.
On a eu recours aux politiques, aux procédures et aux directives liées à la gestion du matériel du Conseil du Trésor et de la GRC pour l'élaboration des critères de vérification. L'objectif et les critères de vérification figurent à l'annexe A.
L'étape de l'examen, complétée en novembre 2014, a eu recours à diverses techniques de vérification comme l'entrevue, l'examen des documents, l'extraction et l'analyse des données provenant des systèmes d'information intégrée de la GRC, des observations physiques et des sondages de vérification. L'échantillonnage des inventaires à vérifier a été sélectionné de façon aléatoire et discrétionnaire. Les visites des sites ont été effectuées dans quatre magasins divisionnaires de régions précises, ainsi qu'un dépôt d'armes, l'entrepôt du programme relatif aux uniformes et aux équipements et l'entrepôt pour événements majeurs. Les résultats préliminaires ont été partagés avec la direction locale et validés par cette dernière de façon continue. Lors de l'achèvement de l'étape d'examen, l'équipe de vérification a tenu des réunions afin d'informer la haute direction des constatations pertinentes.
2.4 Énoncé de conformité
La mission de vérification est conforme aux normes de vérification interne du gouvernement du Canada, comme en font foi les résultats du programme d'assurance et d'amélioration de la qualité.
3 Constatations
3.1 Matériel et équipement tenu dans les magasins divisionnaires
De nombreux magasins divisionnaires tiennent en stocks des quantités importantes d'articles excédentaires en partie en raison des défis liés à l'achèvement du processus d'aliénation.
Exploitation des magasins divisionnaires
Les magasins divisionnaires ont été établis dans le but d'assurer, au besoin, la disponibilité des articles de matériel et d'équipement requis à des fins opérationnelles et de veiller à ce que ces derniers soient acquis de façon économique, en tirant profit des rabais accordés en raison du volume d'achat. Des séances de consultation avec les officiers responsables des enquêtes criminelles permettent l'approvisionnement adéquat des stocks afin de satisfaire aux besoins opérationnels de chaque division. Les achats effectués afin de satisfaire les besoins précis de certaines unités et le retour des articles propres à la GRC provenant des membres actifs et retraités ont une incidence sur la constitution des stocks. Par conséquent, même si cela n'en est pas l'intention, les magasins tiennent des biens et des articles qui ne sont pas essentiels aux opérations, qui pourraient être acquis directement par les unités selon les besoins. Ils tiennent également des articles retournés qui pourraient être envoyés à l'aliénation dès leur réception au lieu d'être entreposés.
La plupart des magasins divisionnaires tiennent un répertoire d'articles en stock ou qui pourraient être acquis au nom de clients. Un examen de ces répertoires ainsi qu'une analyse des données du système TEAM ont démontré que la plupart des magasins gèrent environ 200 types d'articles actifs en stock. Toutefois, bon nombre des articles sont disponibles dans plusieurs tailles (P, M, G, TG) ou selon différentes configurations (c'est-à-dire personnalisés pour les droitiers ou les gauchers) et comptent pour des types d'articles uniques. À cet égard, certains magasins divisionnaires semblent distribuer une gamme très limitée des principaux articles opérationnels au cours d'une année. À l'inverse, les répertoires de plusieurs magasins offraient un large éventail d'articles, y compris des articles non opérationnels. Au cours des dernières années, certains magasins ont déployé des efforts afin d'éliminer la tenue en stock d'articles administratifs acquis antérieurement pour des unités, car il est maintenant plus rentable et avantageux d'acheter ces articles du commerce, au moment opportun, en petite quantité particulièrement lorsque les coûts de possession et administratifs sont pris en considération.
Les méthodes d'exploitation des magasins étaient différentes. Certains gestionnaires des magasins étaient responsables de plus d'un magasin divisionnaire alors que d'autres magasins divisionnaires approvisionnaient plus d'une division. Au moment de la vérification, un des magasins avait récemment fermé ses portes et était approvisionné par une autre division, grâce au soutien de la sous-direction de l'approvisionnement régional. Un des magasins visités était en processus de regrouper les fonctions de l'expédition, de la réception et de l'exploitation par souci d'économie. Davantage d'économies d'efficience pourraient être réalisées grâce à un examen afin de déterminer les structures d'exploitation optimales et les articles à tenir dans les magasins divisionnaires.
Biens inactifs et articles difficiles à écouler
En général, un inventaire est considéré comme inactif s'il n'existe aucune demande actuelle et si l'on ne peut prévoir de demandes futures. Les biens inactifs peuvent devenir désuets en raison de leur date de péremption ou des changements technologiques. D'autre part, les articles difficiles à écouler constituent les items pour lesquels l'offre excède grandement la demande annuelle. Leur taux de roulement est donc faible.
Notre analyse a montré qu'il existe une quantité importante de biens inactifs. Comme le démontre le tableau 1 ci-dessous, pour huit magasins divisionnaires, 20 % ou plus des types d'articles actifs n'avaient, en fait, pas servi depuis trois ans. Au moins 80 % des types d'articles de deux des huit divisions n'avaient pas fait l'objet de mouvement. Deux des principales causes de la présence de biens inactifs étaient l'hésitation de déclarer un article comme étant excédentaire ou désuet et les enjeux reliés à la détermination d'une méthode adéquate d'aliénation des articles désuets.
Magasins divisionnaires | Nombre de types d'articles actifs Note de bas de page 1 en date du 20 novembre 2014 | Nombre de types d'articles n'ayant pas fait l'objet d'un mouvement depuis au moins trois ans | Pourcentage (%) de types d'articles n'ayant pas fait l'objet d'un mouvement depuis au moins trois ans |
---|---|---|---|
1 | 7 014 | 5 676 | 81 % |
2 | 161 | 51 | 32 % |
3 | 208 | 99 | 48 % |
4 | 180 | 13 | 7 % |
5 | 202 | 40 | 20 % |
6 | 235 | 26 | 11 % |
7 | 234 | 55 | 24 % |
8 | 224 | 48 | 21 % |
9 | 152 | 8 | 5 % |
10 | 39 | 37 | 95 % |
11 | 242 | 87 | 36 % |
Une analyse des taux de rotation Note de bas de page 2 a été effectuée pour ces articles dont une distribution avait eu lieu au cours de l'exercice financier 2013-2014. Le tableau 2 présente les résultats de cette analyse. Comme l'indique le tableau 2, dans les divisions ayant fait l'objet d'une analyse, entre 45 % et 63 % des types d'articles avaient un taux de rotation inférieur à 1 (c'est-à-dire que les biens en stock excédaient l'exigence d'un an). Dans le même ordre d'idées, entre 8 % et 20 % avaient un taux de rotation inférieur à 0,1, indiquant que les biens en stock excédaient les besoins pour les 10 prochaines années, en présumant que la demande est constante. Les biens excédant grandement les exigences annuelles font augmenter les coûts de possession et entraînent l'immobilisation des fonds d'exploitation dans l'inventaire. En outre, cela fait augmenter le risque de désuétude des articles avant leur utilisation.
Magasins divisionnaires | Total de types d'articles actifs | % de types d'articles dont les stocks correspondent à plus d'un an (rotation < 1) | % de types d'articles dont les stocks correspondent à plus de trois ans (rotation < 0,33) | % de types d'articles dont les stocks correspondent à plus de cinq ans (rotation < 0,20) | % de types d'articles dont les stocks correspondent à plus de dix ans (rotation < 0,10) |
---|---|---|---|---|---|
1 | 963 | 63 % | 43 % | 32 % | 20 % |
2 | 127 | 50 % | 28 % | 19 % | 11 % |
3 | 148 | 48 % | 35 % | 27 % | 16 % |
4 | 159 | 54 % | 28 % | 19 % | 10 % |
5 | 167 | 57 % | 28 % | 20 % | 15 % |
6 | 191 | 58 % | 32 % | 25 % | 12 % |
7 | 206 | 48 % | 22 % | 15 % | 8 % |
8 | 175 | 45 % | 26 % | 21 % | 12 % |
9 | 158 | 51 % | 31 % | 23 % | 11 % |
11 | 136 | 47 % | 26 % | 16 % | 8 % |
En tenant compte de l'inventaire inactif et difficile à écouler, il est évident que bon nombre de gestes pourraient manifestement être posés afin de rationaliser les stocks et de réduire les coûts de possession et administratifs connexes.
Une analyse approfondie des articles difficiles à écouler a montré que dans certains magasins, ces articles constituaient des achats faits au nom d'un programme précis. Les magasins divisionnaires gardaient exceptionnellement dans leur entrepôt les articles en stock acquis pour ce programme précis. Puisque le programme défraie le coût d'acquisition seulement s'il utilise l'article, il n'est pas responsable des conséquences d'une commande excessive. Par conséquent, les articles en stock demeurent dans l'entrepôt pour une période longue ou indéterminée. Au fil du temps, le programme a changé ses exigences ou réduit la demande pour les articles. Les magasins devaient ainsi transférer ou aliéner les biens excédentaires en absorbant les coûts liés à l'approvisionnement. À l'étape de la planification des acquisitions, il faudrait peut-être porter une attention aux pratiques employées afin de satisfaire les besoins uniques de ce programme.
Aliénation
L'aliénation constituait l'une des principales préoccupations des divisions. Elles ont signalé un manque d'orientation et de soutien relativement à l'aliénation des articles, c'est-à-dire comment déterminer si un article doit être aliéné, et dans l'affirmative, de quelle façon, particulièrement pour les articles opérationnels qui ne sont pas facilement aliénables par l'entremise du système de gestion des biens excédentaires du gouvernement du Canada (GCSurplus). Le centre de décision de la GRC n'a pas établi ou adéquatement communiqué les procédures relatives à l'aliénation des articles opérationnels lorsqu'ils sont endommagés, désuets ou retournés aux magasins divisionnaires par les membres. La dernière mise à jour de la politique en matière d'aliénation du manuel de gestion des biens a eu lieu en 2010 et elle ne donne pas suffisamment d'orientation à l'égard de l'aliénation des articles opérationnels. Par conséquent, les divisions doivent déterminer elles-mêmes la meilleure façon d'éliminer ces articles, et ce, de façon rentable. Bon nombre des articles demeurent ainsi en stock pour des périodes longues ou indéterminées.
Les processus existants ne documentent pas clairement l'autorisation requise pour l'aliénation de l'inventaire des magasins. En outre, il n'est pas possible de produire facilement un rapport des activités d'aliénation pour une période visée à l'aide du système TEAM. Divers codes justificatifs peuvent être utilisés dans le système TEAM afin de déclarer une aliénation. Or, ils ne sont pas utilisés de façon uniforme. Par exemple, dans certains cas, un code justificatif de redressement a été utilisé afin de consigner une aliénation alors qu'il devait être employé à des fins de prise d'inventaire. Dans d'autres cas, l'aliénation de l'inventaire a été consignée dans le système TEAM. Toutefois, aucune pièce justificative n'était disponible afin de prouver qu'une autorisation avait été accordée et qu'une aliénation adéquate avait eu lieu. À l'égard des biens sensibles en particulier, un processus plus robuste d'autorisation et de confirmation d'aliénation est requis.
L'absence d'une approche efficace relative à la gestion des articles difficiles à écouler et à l'aliénation des biens excédentaires cause une accumulation des stocks, ce qui a une incidence négative sur les coûts de possession des articles en stock.
3.2 Pratiques de prise d'inventaire
Des efforts supplémentaires sont nécessaires afin de s'assurer que le dénombrement des stocks est efficient, précis et réalisé en temps opportun.
Le dénombrement des stocks est un contrôle clé afin de valider l'inventaire des stocks et de confirmer l'efficacité de la surveillance liée à la protection des stocks. En tant que bonne pratique, la fréquence et la portée du décompte d'inventaire devraient reposer sur la valeur et la nature des stocks. Toutefois, selon les politiques Note de bas de page 4 de la GRC, le dénombrement des stocks doit être effectué au moins une fois tous les deux ans.
Les Normes comptables du Conseil du Trésor Note de bas de page 5 exigent que les organismes maintiennent des registres des stocks fiables afin d'appuyer les montants enregistrés dans leurs états financiers. Par conséquent, un dénombrement physique des stocks périodique est nécessaire afin de confirmer la fiabilité des registres d'inventaire. Dans le cadre de la vérification, on a examiné les procédures de prise d'inventaire des magasins divisionnaires, des dépôts d'armes et du programme relatifs aux uniformes et aux équipements.
Magasins divisionnaires
Au moment de notre vérification, les stocks des magasins faisaient l'objet d'un dénombrement semestriel et les résultats étaient transmis au centre de décision.
Les sondages de vérification ont permis de relever de nombreux écarts entre les dénombrements physiques des stocks et les registres dans le système TEAM. Même s'ils étaient mineurs pour la plupart, un petit écart est préoccupant pour certains articles opérationnels, tels que les matraques et les munitions.
Nous avons observé plusieurs faiblesses dans l'ensemble des procédures de prise d'inventaire :
- Les registres de certains résultats de prise d'inventaire comprenaient des surplus et des déficits importants. Les certifications d'inventaire ont été approuvées sur les écarts nets, ce qui a eu pour effet de conserver le pourcentage d'ajustement de l'inventaire net sous la limite acceptable définie par la GRC. Cela met en relief les faiblesses de la tenue des registres et diminue la confiance accordée aux registres de stocks.
- Il n'y a pas de processus solide en place pour assurer une indépendance lors du processus de dénombrement. Les personnes impliquées dans les dénombrements de stocks ne sont pas toujours identifiées dans la documentation connexe et les magasins divisionnaires pouvaient choisir leurs propres ressources afin d'effectuer les dénombrements. De ce fait, la ségrégation des tâches est manquante, puisque les personnes qui créent les registres d'inventaire peuvent également être appelées à les valider.
- Le centre de décision demande de nouveaux dénombrements pour résoudre les écarts du premier décompte. Dans certains cas, il ne s'agirait pas de comptages en aveugle, c'est-à-dire que le résultat désiré serait connu à l'avance.
- Des correctifs ont parfois été apportés pour résoudre les écarts à l'aide de peu de pièces justificatives. Les pièces justificatives concernant les problèmes et autres mouvements des stocks n'étaient pas toujours faciles à localiser.
Programme relatif aux uniformes et équipements
Un consultant externe a documenté les processus opérationnels pour les uniformes et équipements et a mis à l'essai les contrôles clés, dans le cadre de la mise en place de la Politique sur le contrôle interne du Conseil du Trésor. Des recommandations ont été formulées pour corriger les lacunes des contrôles relevées. Elles soulignaient que le programme relatif aux uniformes et aux équipements n'était pas à jour dans la réalisation du dénombrement physique périodique des stocks. Les responsables du programme ont indiqué que les récentes contraintes financières ont nui à sa capacité à effectuer des dénombrements en temps opportun. Dans le cadre du programme relatif aux uniformes et aux équipements, on a mis en place une procédure cyclique afin d'effectuer le dénombrement de tous les stocks au cours d'une période déterminée. On a indiqué et démontré que les dénombrements de stocks précédents avaient entraîné des écarts minimes. Le sondage de l'inventaire effectué au cours de la vérification a également indiqué des écarts mineurs et ceux qui ont été relevés ont été rapprochés.
Dépôts d'armes
Les deux dépôts d'armes de la GRC relèvent du programme relatif aux uniformes et aux équipements. Le dépôt d'armes visité lors de la vérification n'avait pas effectué de dénombrement de ses stocks d'armes à feu au cours des cinq dernières années, mais avait effectué le dénombrement de ses pièces de rechange dans la période semestrielle requise. Un décompte d'échantillonnage des stocks d'armes à feu n'a pas pu être réalisé à cet emplacement en raison de l'inaccessibilité de nombreux articles. Un décompte complet est prévu afin de coïncider avec l'achèvement d'un projet d'agrandissement qui est actuellement en cours. En raison de l'importance cruciale des articles conservés à cet emplacement, des mesures devraient être en place pour s'assurer que le processus de prise d'inventaire soit effectué dans les délais exigés. Le second dépôt d'armes a indiqué qu'il procédait chaque année au dénombrement des stocks d'armes à feu et de pièces.
Entrepôts pour événements majeurs
La GRC peut être appelée, à l'occasion, à déployer ses capacités pour supporter des événements majeurs ou d'autres mesures d'urgence exceptionnelles. De tels projets nécessitent la prestation d'un soutien matériel en termes d'équipement opérationnel spécifique de façon à parer aux besoins des déploiements. En 2002, un entrepôt a été établi à Ottawa afin de gérer et de suivre le matériel et les actifs achetés ou utilisés pour soutenir les événements majeurs Note de bas de page 6. Au fil des ans, la constitution de stocks a augmenté grâce aux articles retournés de divers événements majeurs. Bien que des efforts aient été déployés pour aliéner les articles inutiles ou périmés, une nouvelle rationalisation des stocks est justifiée.
L'entrepôt de Gestion des biens pour événements majeurs (GBEM) a emménagé dans un nouvel emplacement à l'automne 2014. Le dénombrement physique des stocks n'avait pas été effectué à ce moment. Des renseignements précis sur les stocks de GBEM sont importants afin de faciliter les décisions d'achat lors de la planification d'un événement majeur. Lors d'une visite à l'entrepôt de GBEM, aucun sondage de vérification sur les stocks détenus n'a été effectué, puisque la plupart des articles étaient toujours emballés et entreposés sur des palettes. Le personnel de GBEM compte terminer la prise d'inventaire lorsque les articles auront été dépaquetés.
Une ébauche d'un processus opérationnel a été élaborée par la sous-direction des Programmes et gestion de l'actif et des efforts sont déployés afin de clarifier les procédures de reddition de comptes et de prises de décision pour la gestion du matériel et des actifs reliés aux événements majeurs.
En général, des procédures de prise d'inventaire solides augmentent la probabilité que les registres de stocks servant aux rapports financiers et à l'attestation du matériel soient exacts. De plus, elles sont d'importantes procédures de contrôle pour assurer une protection adéquate et une tenue appropriée des registres. Un registre des actifs précis procure une base de référence afin d'éviter les achats inutiles et permet d'assurer une gestion appropriée des articles d'inventaire. De tels dénombrements n'ont pas à représenter un travail intensif si l'approche utilisée est soucieuse du risque et si les surplus de stocks sont supprimés.
3.3 Matériel et équipement en usage
Le processus et procédures existants pour enregistrer et suivre les équipements en usage doivent être revus.
Selon la Politique sur la gestion du matériel du Conseil du Trésor, les administrateurs généraux doivent s'assurer que les actifs, y compris les équipements en usage, sont suivis dans le cadre d'une saine administration tout au long du cycle de vie Note de bas de page 7 de l'équipement. Pour satisfaire à cette exigence, la GRC a choisi de suivre les équipements en usage à l'aide du module de gestion de la maintenance dans son système de gestion financière, le système TEAM.
Le module de gestion de la maintenance (MGM)
Selon la politique de la GRC Note de bas de page 8, les actifs de faible valeur dont le coût d'acquisition excède 1 500 $ (mais ne dépasse pas 10 000 $ Note de bas de page 9) et dont la vie utile est de plus d'un an seront gérés et suivis de façon individuelle en utilisant le MGM dans le système TEAM. L'enregistrement dans le MGM des articles « attrayants » qui coûtent moins de 1 500 $ est laissé à la discrétion du commandant d'unité.
Il était prévu que le MGM devrait :
« Maintenir des renseignements sur les actifs actualisés, exacts et complets afin de soutenir une gestion et une intendance efficaces des équipements et actifs de faible valeur monétaire, et permettre un signalement précis et efficace des équipements en usage par la GRC. » [traduction] Note de bas de page 10
Les registres actuels des équipements dans le MGM ont principalement été créés à partir d'un transfert de données d'un ancien système. Ces renseignements n'ont pas été validés avant d'être transférés dans le module. Par conséquent, la fiabilité des registres des équipements du MGM a été compromise et les unités ne font pas confiance aux renseignements sur les articles qui leur sont attribués. Bien que certaines unités aient continué à ajouter et à retirer des articles de leurs listes d'équipements en usage, le MGM contient principalement des renseignements périmés et ne reflète pas l'équipement en usage par la GRC. L'analyse des registres du MGM a démontré plusieurs irrégularités, notamment :
- L'inscription d'articles qui ont été ou devraient être aliénés;
- De nombreux registres qui semblent être des duplicatas, puisqu'ils contiennent les mêmes numéros de fiches d'équipement;
- Des articles attribués à des centres de coûts qui n'existent plus;
- Différentes descriptions pour les mêmes équipements;
- L'inscription d'articles consommables tels que des vaporisateurs de poivre de Cayenne;
- Des estimations arbitraires incluant plusieurs articles évalués à 0,01 $ ou à 9 999,99 $.
En 2013, le MGM contenait des renseignements sur plus de 200 000 articles, dont 54 % avaient une valeur listée inférieure à 500 $ et 80 %, une valeur listée de moins de 1 500 $.
Le personnel des unités ne peut pas directement ajouter ou retirer des articles dans le MGM. La documentation doit être complétée puis acheminée à un agent d'approvisionnement. Cela crée un fardeau administratif et réduit les probabilités que ces registres soient maintenus correctement. De plus, l'autorisation d'aliénation est donnée par des agents d'approvisionnement qui ne voient pas les actifs à aliéner. Plusieurs des articles enregistrés ne justifiaient pas l'effort de saisir des données et de maintenir des registres dans le MGM. De même, les consignes fournies au sujet des articles considérés comme attrayants et devant donc être inscrits dans le MGM étaient insuffisantes.
Le processus actuel rend difficile la détermination de l'intégralité des rapports sur les actifs de faible valeur. Lorsqu'un bon de commande est utilisé pour obtenir des articles de faible valeur, un registre existe dans le système TEAM dans un autre module que le MGM. Des étapes supplémentaires doivent être entreprises pour entrer l'article dans le MGM. Pour les achats par carte d'acquisition, il n'y a pas de dossier dans le système TEAM de l'article en particulier et des étapes sont nécessaires pour entrer l'article acheté dans le MGM. Le centre de décision a indiqué qu'il effectuait certains examens pour déterminer si les équipements achetés avec une carte d'acquisition apparaissaient dans le MGM, mais les résultats n'étaient pas disponibles au moment de la vérification. Parallèlement, il faudrait déterminer s'il y a intérêt à maintenir ces registres dans le MGM.
Supervision et maintenance
Les divisions, détachements et unités sont responsables d'assurer l'intégrité des données du MGM. Bien que la politique sur les actifs de faible valeur dans le Guide de gestion des actifs exige que les dénombrements soient effectués de façon semestrielle, cela n'a pas été fait et ce n'est pas pratique. Les personnes interrogées ont indiqué qu'un travail limité a été effectué par le passé dans quelques unités afin de revoir et de mettre à jour le MGM pour retirer les articles périmés. Néanmoins, un grand nombre de dossiers du MGM sont toujours périmés et inexacts. Des discussions avec la haute direction divisionnaire ont permis de déterminer qu'elle n'avait que peu ou pas connaissance du module et des stocks qui y étaient enregistrés, pas plus qu'elle ne voyait l'intérêt de maintenir ces renseignements dans un système organisationnel.
Le personnel des unités avait également une connaissance limitée du MGM et a confirmé qu'il n'était pas utilisé de façon active pour signaler les récents achats d'équipements de faible valeur.
Dans son état actuel, le MGM n'est pas utilisé efficacement pour gérer et protéger l'inventaire des actifs de faible valeur et, par conséquent, il n'offre pas de surveillance efficace. Plusieurs options peuvent être envisagées et il serait plus avantageux de limiter l'enregistrement uniquement aux équipements importants sur le plan opérationnel et aux articles attrayants. De plus, le besoin d'enregistrer ces articles dans un système organisationnel devrait être évalué.
3.4 Le centre de décision
Le centre de décision doit clairement définir son rôle et déterminer la meilleure façon de fournir des consignes et une surveillance en ce qui concerne la gestion du matériel et des équipements en usage.
Le centre de décision sur la gestion du matériel a été fondé en 2007 après un examen intensif qui a permis de déterminer que le matériel et les équipements de moins de 10 000 $ n'étaient pas gérés de façon adéquate.
Structure organisationnelle et conception des politiques
Le cadre de travail pour soutenir la gestion du matériel du centre de décision a été élaboré, mais n'a jamais été approuvé ou entièrement mis en œuvre. Le cadre de travail comprenait la création de plusieurs postes au sein du centre de décision et, par la suite, dans les régions. Finalement, le centre de décision a été fondé et pourvu de trois postes : un directeur, un gestionnaire du matériel et un commis à l'aliénation. Depuis ses débuts, le centre de décision s'est concentré sur l'élaboration de politiques. Les politiques de la GRC concernant la gestion des actifs de faible valeur et du matériel ont été publiées en 2008 dans le Guide de la gestion de l'actif. Néanmoins, la majorité du travail et des efforts consacrés à l'élaboration d'autres politiques depuis ce temps n'ont pas été achevés. Un examen des ébauches de politiques actuelles Note de bas de page 11 a permis de déterminer qu'elles sont maintenant désuètes. De plus, les politiques déjà publiées nécessitent une révision afin de les clarifier. La révision des politiques a permis de déterminer qu'elles n'offrent pas de consignes précises pour affronter les défis actuels auxquels fait face le personnel des divisions qui gère le matériel et les équipements.
Il n'y a pas de lien hiérarchique direct entre les magasins divisionnaires et le centre de décision. À l'exception du partage des résultats de prise d'inventaire et de la certification, l'interaction entre les deux groupes est limitée. Depuis sa création, le centre de décision a connu un succès mitigé pour influencer les activités opérationnelles des magasins divisionnaires ou encore des unités qui gèrent les équipements en usage. Les membres du personnel des magasins divisionnaires interrogés connaissaient très bien les stocks qu'ils gèrent et pouvaient accomplir la plupart des activités de façon indépendante. Leur défi le plus important concernait l'aliénation des articles opérationnels. Ils n'étaient pas toujours au courant des ressources disponibles au centre de décision, comme le commis à l'aliénation. Le personnel des magasins divisionnaires consultait plutôt ses pairs dans les autres magasins divisionnaires ou au sein de l'approvisionnement régional pour obtenir de l'aide. Néanmoins, nous avons remarqué qu'une division avait récemment approché le centre de décision pour obtenir des conseils et qu'elle avait reçu une aide utile concernant les articles qui devraient être tenus dans les magasins et ceux qui devraient être achetés directement par les unités.
Gestion du rendement
À l'heure actuelle, le centre de décision a une connaissance limitée des activités des magasins divisionnaires. Les attentes de rendement concernant le taux de roulement, les coûts de transport, le taux de rupture de stock, etc. n'ont pas été établies et ces attributs d'une saine gestion du matériel ne sont pas mesurés. Les registres du système TEAM sont simplement utilisés pour documenter les actifs, mais pas pour évaluer si ces actifs sont gérés correctement. Au cours de la vérification, une analyse des données a été réalisée pour évaluer l'état des stocks des magasins dans la plupart des divisions. Les renseignements statistiques sur les articles à rotation lente, les opérations d'aliénation et l'historique d'approvisionnement ont été analysés. Cette analyse a fourni un aperçu utile des activités opérationnelles et a mis en évidence des sujets de préoccupation à être examinés plus en profondeur lors des visites. Le centre de décision est encouragé à mener une analyse similaire pour évaluer le rendement de la gestion du matériel. Ainsi, il pourra fournir une aide proactive sur les sujets de préoccupation.
Le centre de décision doit encore déterminer le rôle qu'il peut ou doit jouer ainsi que les ressources nécessaires pour remplir au mieux ce rôle. Des gains peuvent être réalisés en utilisant les renseignements disponibles dans le système pour analyser le rendement des magasins. Les résultats de telles mesures peuvent mener à une évaluation pratique de l'efficacité et de l'efficience des investissements dans les stocks pour soutenir les opérations de la GRC.
4 Conclusion
Au cours de la vérification, de nombreuses possibilités d'amélioration et d'économies potentielles par rapport à la gestion des stocks ont été relevées. Les politiques actuelles devraient être améliorées afin de fournir un soutien supplémentaire, en particulier au personnel divisionnaire, en ce qui concerne l'aliénation et les critères de possession des articles dans les magasins divisionnaires. Cela se traduirait par la réduction du niveau des stocks et des coûts de possession connexes. De même, les approches soucieuses du risque pour la gestion des équipements de faible valeur monétaire et des articles attrayants devraient être examinées afin de déterminer une méthode qui offre une protection adéquate et qui est aussi efficace qu'efficiente. Enfin, des avantages peuvent être réalisés en établissant des normes de rendement et en utilisant les renseignements du système disponibles pour évaluer la gestion du matériel et des équipements.
5 Recommandations
- 1) Le dirigeant principal des finances et de l'administration devrait :
- Effectuer un examen et formuler des recommandations concernant la structure opérationnelle optimale des magasins divisionnaires ainsi que les critères pour les articles à inclure dans les inventaires des magasins.
- 2) Le dirigeant principal des finances et de l'administration devrait :
- Élaborer des lignes directrices, des politiques et des procédures améliorées pour les magasins divisionnaires relié aux stocks inactifs et à l'aliénation des articles opérationnels.
- 3) Le dirigeant principal des finances et de l'administration devrait :
- Élaborer et communiquer une procédure soucieuse du risque pour soutenir la gérance de l'équipement à faible valeur monétaire et des actifs attrayants en usage à la GRC.
- 4) Le dirigeant principal des finances et de l'administration devrait :
- Employer l'analyse de données pour surveiller et évaluer les pratiques de gestion liées à la gestion des stocks.
Annexe A - Objectifs et critères de vérification
Objectif : L'objectif de cette vérification est d'évaluer si les pratiques et les processus en place soutiennent de façon efficace et efficiente la gestion des stocks.
- Critère 1 : Des politiques, des procédures ainsi que des rôles et des responsabilités clairement définis ont été mis en place afin de soutenir la gestion du matériel et des équipements.
- Critère 2 : Les pratiques d'inventaire assurent des niveaux de stocks adéquats afin de répondre aux besoins organisationnels de façon efficace, en plus de voir à ce que les actifs soient protégés et suivis conformément aux exigences des politiques.
Audit of Inventory Management
Final Report
February 2015
An assessment of this report with respect to provisions in the Access to Information Act produced no exemptions; therefore this report is presented in its entirety.
Table of Contents
- Acronyms and Abbreviations
- Executive Summary
- Management's Response to the Review
- 1. Background
- 2. Objective, Scope, Methodology and Statement of Conformance
- 3. Audit Findings
- 4. Conclusion
- 5. Recommendations
- Appendix A - Audit Objectives and Criteria
Acronyms and Abbreviations
- MEMA
- Major Event Management of Assets
- PMM
- Plant Maintenance Module
- RBAP
- Risk-Based Audit Plan
- RCMP
- Royal Canadian Mounted Police
- TEAM
- Total Expenditures and Asset Management
Executive Summary
The Royal Canadian Mounted Police (RCMP) reported inventory holdings of $57.4M in their (unaudited) Financial Statements for the Year Ended March 31, 2014. This included items held at Divisional Stores and at national level warehouses. In addition, significant amounts of in-use equipment are held by various units across the country. Given the financial significance, this audit was conducted to assess whether these inventories are managed effectively and efficiently and whether savings could be realized through process improvements.
Inventory holdings at Divisional Stores exceed current requirements. A portion of the holdings is dormant - some with no issues within the last three years - or slow moving - with current holdings exceeding annual demand. There is not sufficient guidance regarding what items should be maintained by Divisional Stores, and an absence of efficient processes to identify and dispose of obsolete items. Enhanced management could significantly reduce the resulting cost of carrying these items.
In addition, the method that the RCMP has put in place to track in-use equipment costing less than $10,000 and attractive items needs improvement as it is not satisfying the intended objective. Current records of these holdings are not accurate, and the effort required to properly maintain these records using processes currently in place exceeds the value of the resulting information. A review is warranted to determine an alternate method.
As well, monitoring and oversight of inventory management activities are not sufficient. Inventory information is used primarily for financial reporting purposes and not as a means of assessing the management of holdings. Benefits could be realized by analyzing available system information to identify issues that should be proactively addressed.
This audit report includes recommendations that seek to improve the efficiency of existing management practices and which could result in on-going savings. The management response demonstrates the commitment from senior management to address the findings and recommendations. A detailed management action plan is currently being developed. Once approved, RCMP Internal Audit will monitor its implementation and undertake a follow-up audit if warranted.
Management's Response to the Review
Corporate Management agrees with the findings and recommendations. Steps are already underway in relation to some of the observations in the audit such as a detailed review of the Uniform & Equipment program and inventory management practices.
A strategy session, to be led by myself, has been scheduled for March 3-4, 2015 to establish the underlying action plan and will include national and divisional representation from Corporate Management and Operations. The intent is to develop consensus from key stakeholders, the respective policy centres and business lines on the best way of moving forward to enhance the management of materiel held in inventories.
We have taken the contents of this report seriously, and are committed to the development of an appropriate Materiel Management Policy Suite for Inventories including low value assets, an enhanced Performance Management Framework for Divisional Stores and other inventories and recommendations for an improved operational and oversight structure for Divisional Stores. We appreciate the feedback provided by this audit, and we commit to developing a detailed action plan by March 16, 2015. This action plan will contain specific time lines and milestones to which the RCMP will adhere.
Alain Duplantie, MBA, CPA, CGA
Deputy Commissioner
Chief Financial and Administrative Officer
1. Background
In April 2014, the Commissioner approved an audit of Inventory Management as part of the 2014-2017 Risk-Based Audit Plan (RBAP). Previous internal audit engagements within the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) have examined related areas of asset management including investment planning, moveable assets (land and marine fleets), as well as the management of real property.
The RCMP's inventory is of significant value. As of March 31, 2014, the RCMP reported inventory holdings of approximately $57.4 million, including $30.0 million in uniforms and equipment, $11.5 million in firearms, ammunition and parts, and $15.8 million in 'other'. Best practices in inventory management seek to minimize the risk of having insufficient stock (stockouts) while also minimizing inventory carrying costs, and the amount of money tied up in stock holdings. The objective of this audit was to assess the current situation within the RCMP to determine if these risks have been appropriately mitigated and if process efficiencies related to inventory management are practical.
The RCMP's Assets Management and Programs Branch, through its Moveable Assets and Materiel Management Section, is responsible for developing and maintaining policies and standards governing the acquisition, maintenance, and disposal of materiel. Regional Assets and Procurement Management offices are responsible for the procurement of materiel and equipment to support operational activities and for ensuring sound stewardship of assets through life-cycle management, including inventory counts and disposal processes. Divisional units are responsible for safeguarding 'attractive' items and low dollar value equipment by maintaining records of these items in the Plant Maintenance Module (PMM) of the Total Expenditures and Asset Management (TEAM) system.
The Treasury Board Policy on Materiel Management requires that a materiel management regime be in place that supports cost-effective and efficient delivery of programs. RCMP policies on materiel management are documented in the Asset Management Manual.
2. Objective, Scope, Methodology and Statement of Conformance
2.1 Objective
The objective of this audit engagement was to assess whether current processes and practices support effective and efficient inventory management.
2.2 Scope
The audit consisted of an assessment of the processes and management practices in place that relate to the planning, acquisition, tracking, monitoring, safeguarding, and disposal of materiel at Divisional Stores and Armouries for the period of March 2012 to November 2014. In addition, the audit included review of the processes for tracking attractive items and low dollar value equipment as well as some review of inventory related to the Uniform and Equipment Program and inventory held in the Major Events Warehouse.
2.3 Methodology
Planning for the audit was completed in September 2014. In this phase, the audit team conducted interviews and examined relevant legislation, policies, directives, procedures and related management practices. The audit team documented and validated processes by performing walkthroughs of specific processes and activities. Previous engagements performed by other government departments and external groups were also reviewed. This included review of the gap assessment developed for the RCMP by an external consultant relating to the implementation of the Treasury Board Policy on Internal Control.
Sources used to develop audit criteria included Treasury Board and RCMP policies, procedures and directives on management of materiel. The audit objective and criteria are available in Appendix A.
The examination phase, which concluded in November 2014, employed various auditing techniques including interviews, documentation reviews, extraction and analysis of data from RCMP corporate information systems, physical observation and audit testing. Random and judgmental sampling methodologies were used to select inventory for testing. Site visits were conducted at four Divisional Stores in selected Regions, as well as one armoury, the Uniform and Equipment Program Warehouse and the Major Events Warehouse. Preliminary results were shared and validated on an on-going basis with local management. Upon completion of the examination phase, the audit team held meetings to debrief senior management of the relevant findings.2.4 Statement of Conformance
The audit engagement conforms to the Internal Auditing Standards for the Government of Canada, as supported by the results of the quality assurance and improvement program.
3. Audit Findings
3.1 Materiel and Equipment Held in Divisional Stores
Many Divisional Stores are holding significant volumes of surplus items partly due to challenges in completing the disposal process.
Divisional Stores Operations
Divisional Stores have been established to ensure that operationally required materiel and equipment items are available when needed, and that they are purchased economically, taking advantage of volume discounting. Consultation with Criminal Operations officers ensures that Stores are procuring the appropriate inventory to meet operational needs in each Division. The Inventory holdings are also affected by purchases made to meet the specific needs of some units, and also by accepting returned RCMP-specific items from both active and retired members. As a result, and while not the intent, Stores commonly include holdings of items that are not critical to operations, that could be procured directly by units as required, and returned items that should be sent for disposal upon receipt instead of being retained in inventory.
Most Divisional Stores maintain a catalogue of items which they hold or will procure on behalf of clients. A review of the catalogues and analysis of TEAM data demonstrated that most Stores manage approximately 200 line items of active stock holdings. However, many of the items are available in various sizes (S, M, L, XL) or different configurations (i.e. customized for left hand vs right hand), and are accounted for as individual line items. As such, some Divisional Stores appear to be issuing a very limited range of key operational items within a year. Alternatively, several Stores catalogues were broad in their offerings, and included non-operational items. In recent years, some Stores have made efforts to eliminate holdings of administrative items that were previously procured for units, but which now can be more economically purchased off-the-shelf, on a just-in-time basis, in particular, when carrying costs and administrative costs are considered.
The method of delivering the Stores function varied. Some Stores Managers were responsible for more than one Divisional Store and some Divisional Stores were servicing more than one Division. At the time of the audit one Stores location had recently closed and was being serviced by another Division, under the support of the Regional Procurement Branch. One visited location was in the process of consolidating the shipping, receiving and Stores functions as a cost-saving measure. Further efficiency gains could be realized from a review to determine the optimal operating structures and items to be carried in Divisional Stores.
Dormant Stock and Slow-moving items
In general, inventory is considered dormant if no present demand exists and no forecast can be made of future demands. Dormant stock may become obsolete due to their expiry date or technological changes. On the other hand, slow moving items are those for which the supply on hand greatly exceeds annual demand; hence they have a low turnover rate.
Our analysis indicated a significant amount of dormant stock. As can be seen in Table 1 below, for eight Divisional Stores, 20% or more of their active line items of stock had not moved in three years. Two of the eight divisions had no movement on at least 80% of their line items. Two main causes for the existence of dormant stock were the reluctance to declare an item surplus or obsolete, and the challenges in determining an appropriate method of disposal for obsolete items.
Division Stores | # of active Footnote 1 line items as at Nov. 20, 2014 | # of line items with no movement in 3 yrs. or more | Percentage (%) of line items with no movement in 3 yrs. or more |
---|---|---|---|
1 | 7014 | 5676 | 81% |
2 | 161 | 51 | 32% |
3 | 208 | 99 | 48% |
4 | 180 | 13 | 7% |
5 | 202 | 40 | 20% |
6 | 235 | 26 | 11% |
7 | 234 | 55 | 24% |
8 | 224 | 48 | 21% |
9 | 152 | 8 | 5% |
10 | 39 | 37 | 95% |
11 | 242 | 87 | 36% |
An analysis of turnover rates Footnote 2 was completed for those items where issues had occurred in fiscal year 2013/14. Table 2 provides results of this analysis. As shown in Table 2, for the analysed divisions, between 45% and 63% of line items had turnover rates of less than 1 (i.e. Stock on hand exceeded one year's requirements). Similarly, between 8% and 20 % had turnover rates less than 0.1, indicating stock on hand exceeded a 10 year requirement, assuming demand remains constant. Holdings which greatly exceed annual requirements increase carrying costs and cause operating funds to be tied up in inventory. This also increases the risk of items becoming obsolete before they are used.
Division Stores | Total active line items with movement | % of line items with more than 1 year's stock on hand (turnover < 1) | % of line items with more than 3 years' stock on hand (turnover < 0.33) | % of line items with more than 5 years' stock on hand (turnover < 0.20) | % of line items with more than 10 years' stock on hand (turnover < 0.10) |
---|---|---|---|---|---|
1 | 963 | 63% | 43% | 32% | 20% |
2 | 127 | 50% | 28% | 19% | 11% |
3 | 148 | 48% | 35% | 27% | 16% |
4 | 159 | 54% | 28% | 19% | 10% |
5 | 167 | 57% | 28% | 20% | 15% |
6 | 191 | 58% | 32% | 25% | 12% |
7 | 206 | 48% | 22% | 15% | 8% |
8 | 175 | 45% | 26% | 21% | 12% |
9 | 158 | 51% | 31% | 23% | 11% |
11 | 136 | 47% | 26% | 16% | 8% |
Taking into consideration both dormant and slow-moving inventory, it is evident that much can be done to streamline holdings and reduce the resulting administration and carrying costs.
Further analysis of slow-moving items indicated that at several Stores slow-moving inventory was the result of purchases for one particular Program. By exception, Divisional Stores kept the inventory items purchased specifically for this program at their warehouse. Because the Program only incurs the acquisition cost if the item is used, it is not responsible for the consequences of over-ordering. Accordingly, inventory items remained in the warehouse for lengthy periods of time, or indefinitely. At times the Program had changed its requirements, or lowered its demand for the items. Consequently, the Stores were left to transfer or dispose of the excess stock, absorbing the expense of the procurement. During the planning phase of the acquisitions, attention to the practices being employed to meet the unique needs of this Program may be required.
Disposal Activities
Disposal was a key concern expressed by Divisions. They reported that there was a lack of guidance and support regarding whether and how to dispose of items, particularly operational items that cannot readily be disposed of through the Government of Canada surplus system (GCSurplus). The RCMP policy centre has not established or adequately communicated procedures to dispose of operational items when they are damaged, obsolete or returned to the Divisional Stores by members. Existing disposal policy in the Asset Management Manual was last updated in 2010 and does not give sufficient guidance regarding the disposal of operational items. As a result, divisions are left to determine how best to dispose of these items in a cost effective manner. Consequently, many of the items remain in inventory for extended periods of time or indefinitely.
Existing processes do not clearly document the authorization for disposal of Stores inventory. Furthermore, it is not possible to readily produce a report using TEAM regarding disposal activity over a specific period of time. Various reason codes can be used in TEAM to report a disposal, but they are not used consistently. For example, an adjusting entry reason code, normally used for stocktaking purposes, in some cases was used to record a disposal. In other cases, disposal of inventory was recorded in TEAM; however, no supporting documents were available to demonstrate that authorization and appropriate disposal had taken place. For sensitive inventories in particular, a more robust process for authorizing and confirming disposal activities is required.
The absence of an effective approach to manage slow-moving items and to dispose of surplus inventory is causing inventory to accumulate, which adversely affects carrying costs.
3.2 Stocktaking Practices
Additional efforts are required to ensure that inventory counts are efficient, accurate and completed on a timely basis.
Inventory counts are a key control to validate inventory holdings and confirm the effectiveness of controls relating to safeguarding of inventory. As a good practice, the frequency and scope of the inventory count should be based on the value and nature of the inventory. However, as per RCMP policy Footnote 4, inventory counts are to be performed at least once every two years.
Treasury Board Accounting Standards Footnote 5 require that organizations maintain reliable inventory records to support the amounts recorded in their financial statements. Accordingly, periodic physical inventory counts are necessary to confirm the reliability of the inventory records. The audit reviewed the stocktaking processes for Divisional Stores, the armouries and the uniform and equipment program.
Divisional Stores
At the time of our audit, Stores inventory was being counted on a bi-annual basis with results being forwarded to the policy centre.
Audit testing identified numerous discrepancies between the physical inventory counts and the records in TEAM. While most were minor in materiality, even a small discrepancy with certain operational items such as batons and ammunition is of concern.
Several weaknesses with the stocktaking process as a whole were observed:
- Records of some stocktaking results included significant overages and shortages. Inventory certifications were approved on the net discrepancy which resulted in keeping the net inventory adjustment percentage within the RCMP-defined acceptable threshold. This highlights recordkeeping weaknesses and reduces the confidence that can be placed in the records of holdings.
- There is not a strong process in place to ensure independence in the counting process. The individuals involved in inventory counts are not always identified in associated documentation and Divisional Stores were able to choose their own resources to complete counts. As a result, segregation of duties is lacking, and individuals creating the inventory records may also be responsible for validating them.
- The policy centre requests re-counts to resolve discrepancies from the first count. In some cases, these may not be blind counts, that is, the desired result may be known ahead of time.
- Adjustments were sometimes made to resolve discrepancies with little supporting documentation. Supporting documentation regarding issues and other inventory movements was not always easy to locate.
Uniform and Equipment Program
An external consultant documented uniform and equipment business processes and tested key controls as part of the implementation of the Treasury Board Policy on Internal Control. Recommendations were made to address identified control gaps. They observed that the Uniform and Equipment Program was not up to date in completing periodic physical inventory counts. The Program advised that recent resource constraints had affected their ability to complete the counts in a timely basis. The Uniform and Equipment Program has implemented a cyclical process to count all inventory over a specific period of time. They advised and provided evidence that previous inventory counts had resulted in minimal discrepancies. The inventory testing performed during the audit also yielded minor discrepancies, and those that were identified were reconciled.
The Armouries
The RCMP's two armouries fall under the responsibility of the Uniform and Equipment Program. The armoury visited during the audit had not completed a count of their firearms inventory in the past five years but had completed counts of their repair parts within the required bi-annual period. A sample count of the firearms inventory at this location could not be completed due to the inaccessibility of many of the items. A complete count is scheduled to coincide with the completion of an expansion project currently underway. Given the critical importance of the items held at this location, controls should be in place to ensure the stocktaking process is completed within the required timeframe. The second armoury advised that they were counting their firearms and parts inventory on an annual basis.
Major Events Warehouse
The RCMP is required on occasion to deploy its capabilities in support of major events or other extraordinary emergency situations. These deployments require materiel support in the form of operational equipment to meet the specific needs of the deployment. In 2002, a warehouse facility in Ottawa was established for the management and tracking of materiel and assets purchased or used in support of major events Footnote 6. Over the years, stock holdings have increased as a result of returns from various major events. While some efforts have been made to dispose of unneeded or expired items, further rationalization of the holdings is warranted.
The Major Event Management of Assets (MEMA) warehouse moved into a new location during the fall 2014. A physical inventory count was not completed at this time. Accurate MEMA inventory information is important to aid in procurement decisions during the planning process of a major event. During a visit to the MEMA warehouse, no testing of inventory holdings was done since most of the items remained wrapped and stored on pallets. MEMA staff plan to complete stocktaking once the inventory items are unpacked.
A draft business process has been developed by the RCMP Assets Management and Programs Branch and efforts are being made to clarify accountability and decision-making procedures for the management of materiel and assets for major events.
In general, robust stocktaking processes increase the likelihood that inventory records used for financial reporting and materiel attestations are accurate. Moreover, they are an important control process to ensure adequate safeguarding and proper recordkeeping. Having an accurate record of holdings provides a baseline to avoid unnecessary purchases and ensures proper management of inventory items. Such counts need not be labour-intensive, if a risk smart approach is used and if surplus inventories are eliminated.
3.3 Materiel and Equipment In Use
The existing process and procedures to record and track equipment in use need to be revisited.
According to the Treasury Board Policy on Management of Materiel, Deputy Heads are accountable to ensure that assets, including equipment in use, are tracked for sound stewardship over the equipment's life-cycle Footnote 7. To satisfy this requirement, the RCMP has elected to track equipment in use using the Plant Maintenance Module within its financial management system TEAM.
The Plant Maintenance Module (PMM)
As per RCMP policy Footnote 8, low value assets with an acquisition cost in excess of $1,500 (but less than $10,000 Footnote 9) and a useful life greater than one year will be managed and tracked on an individual basis using the PMM in TEAM. "Attractive" items costing less than $1,500 may also be recorded in the PMM at the discretion of the Unit Commander.
It was expected that the PMM would:
"Maintain current, accurate and complete asset information to support the effective management and stewardship of equipment/low dollar value assets and enable accurate and effective reporting of the equipment used by the RCMP." Footnote 10
The current equipment records in the PMM were created in large part by a transfer of data from a legacy system. That information was not validated prior to being transferred into the module. As a result, the reliability of the equipment records in the PMM was compromised and units have no faith in the information of items attributed to their units. While some units continue to add and remove items from their equipment in use lists, for the most part the PMM contains outdated information and is not reflective of the equipment in use within the RCMP. Analysis of PMM records demonstrated several deficiencies including:
- Inclusion of items which have been or should be disposed;
- Many records which appear to be duplicates as they contain the same equipment master record numbers;
- Items attributed to cost centres which no longer exist;
- Multiple descriptions for the same equipment items;
- The inclusion of consumable items such as pepper spray; and
- Arbitrary valuations including many items valued at $ 0.01 or $ 9,999.99.
The PMM held information on over 200,000 items in 2013, 54% of which have a listed value under $500 and 80% with a listed value of less than $1,500.
Unit staff cannot add or remove items directly in the PMM. Documentation must be completed and forwarded to a procurement officer. This creates an administrative burden and reduces the likelihood that these records will be properly maintained. In addition, the authorization to dispose is given by procurement officers who do not view the assets to be disposed. Many of the recorded items did not warrant the effort to enter and maintain records in the PMM. As well, insufficient guidance has been provided on what should be considered an attractive item and therefore should be recorded in the PMM.
The current process makes it difficult to ascertain the completeness of reporting on low value equipment assets. When a purchase order is used to procure low value items, a record exists in TEAM in a separate module than the PMM. Additional steps must be taken to enter the item into the PMM. For acquisition card purchases, there is no TEAM record of the specific item, and steps are required to enter the purchased item into the PMM. The policy centre reported doing some reviews to determine if equipment purchased using an acquisition card was reflected in the PMM but no results on this review were available during the audit. Alternatively, attention should be placed on determining whether there is value in maintaining these records in the PMM.
Monitoring and upkeep
Divisions, detachments and units are responsible to ensure data integrity of the PMM. While the low value assets policy in the Asset Management Manual requires that counts be performed on a bi-annual basis, this has not been done, nor is it practical. Interviewees indicated that limited work has been done in the past by some units to review and update the PMM to remove out-dated items. However, a large number of the PMM records continue to be out-dated and inaccurate. Discussions with Divisional senior management determined that they had little to no awareness of the module and of the inventory recorded there, nor did they see value in maintaining this information in a corporate system.
Unit staff also had limited knowledge and awareness of the PMM, and confirmed that it was not actively being used to report recent low value equipment purchases.
The PMM in its current state is not being used effectively to manage and safeguard low value inventory assets, and is therefore not providing effective oversight. Several alternatives can be considered, and it would likely be more beneficial to restrict recording to only operationally significant equipment and attractive items. In addition, the need for recording these items in a corporate system should be assessed.
3.4 The Policy Centre
The policy centre needs to clearly define its role and determine how best to provide guidance and oversight regarding the management of materiel and equipment in use.
The Materiel Management Policy Centre was established in 2007 following an extensive review that determined that materiel and equipment under $10,000 was not being managed appropriately.
Organizational Structure and Policy Design
The framework to support the Materiel Management Policy Centre was drafted but was never approved or fully implemented. The framework included creation of several positions in the policy centre and later in the Regions. Ultimately, the policy centre was created and staffed with 3 positions: a Director, a Manager Materiel and a disposal clerk. The focus of the policy centre since its inception has been on drafting policies. RCMP policies on low value asset management and materiel management were published within the Asset Management Manual in 2008. However, much of the work and effort put into developing other policies since that time has not been finalized. Review of the existing draft policies Footnote 11 determined that they are now out-dated. Additionally, the policies that have been published require revision for added clarification. Reviews of the policies determined that they do not offer specific guidance to address the current challenges being faced by personnel in the Divisions who are managing materiel and equipment.
There is no direct reporting relationship between the Divisional Stores and the policy centre. With the exception of providing stocktaking results and certification, interaction between the two groups is limited. Since its creation, the policy centre has had limited success in influencing the operational activities of either the Divisional Stores or the units managing equipment in use. Divisional Stores personnel interviewed were very knowledgeable about the inventory they managed and were able to complete most activities independently. Their most significant challenge related to disposal of operational items. They were not always aware of the resources available at the policy centre, such as the disposal clerk at the policy centre. Instead, Divisional Stores personnel consulted their peers at other Divisional Stores or within Regional Procurement for assistance. However, it was noted that one division had recently approached the policy centre for guidance and had received helpful assistance in recommending which items should be held in stores and which should be procured directly by the units.
Performance Management
The policy centre currently has little visibility over the activities of the Divisional Stores. Performance expectations regarding turnover rates, carrying costs, stockout rates etc. have not been established and these attributes of sound materiel management are not being measured. The TEAM records are used simply to document holdings, but not to assess how well the holdings are being managed. During the audit, data analysis was completed to assess the status of the Stores' inventory for most of the Divisions. Statistical information on slow-moving items, disposal transactions and procurement history was analyzed. This analysis provided useful insight into the operational activities and highlighted areas of concern for further examination during site visits. The policy centre is encouraged to conduct similar analysis to assess materiel management performance. In this way they can provide proactive assistance in areas of concern.
The policy centre has yet to determine the role it can or should play and the resources required to best fulfill this role. Benefits can be realized by making use of available system information to analyse Stores' performance. The results of such actions can lead to a useful evaluation of the effectiveness and efficiency of inventory investments in support of RCMP operations.
4. Conclusion
During the audit, several opportunities for improvement and potential savings with respect to inventory management were identified. Current policies should be enhanced to provide additional support to Divisional Staff, in particular, as it relates to disposal and the criteria for carrying items in Divisional Stores. This would result in reduced levels of inventory and the inherent carrying costs. As well, risk smart approaches to managing low dollar value equipment and attractive items should be explored to determine a method that provides adequate safeguarding, and is both effective and efficient. Finally, benefits can be realized by establishing performance standards and leveraging available system information to evaluate the management of materiel and equipment.
5. Recommendations
- 1) The Chief Financial and Administrative Officer should:
- Review and provide recommendations regarding the optimal operating structure for Divisional Stores along with the criteria for items to be included in the Stores holdings.
- 2) The Chief Financial and Administrative Officer should:
- Develop enhanced guidelines, policies and procedures for the Divisional Stores related to dormant inventory and disposal of operational items.
- 3) The Chief Financial and Administrative Officer should:
- Develop and communicate a risk smart process to support the stewardship of low dollar value equipment and attractive assets used by the RCMP.
- 4) The Chief Financial and Administrative Officer should:
- Use data analytics to monitor and evaluate management practices related to inventory management.
Appendix A - Audit Objectives and Criteria
Objective: The objective of this audit engagement is to assess whether current management practices support effective and efficient inventory management.
- Criterion 1: Policies, procedures, and clearly defined roles and responsibilities are in place to support materiel and equipment management.
- Criterion 2: Inventory practices ensure adequate stock levels to efficiently meet organizational needs, and ensure assets are safeguarded and tracked in accordance with policy requirements.
Vérification de l'acquisition et de l'utilisation de systèmes vidéo automobiles
Rapport final
Mars 2015
Ce rapport fut revu en considération de la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels. Certaines parties du texte comprises dans ce document ne peuvent pas être publiées et sont identifiées comme suit : [*]; l'information publiée est NON-CLASSIFIÉE.
Table des matières
- Acronymes et abréviations
- Sommaire exécutif
- Réponse de la gestion à la vérification
- 1. Contexte
- 2. Objectif, portée, méthode et énoncé de conformité
- 3. Constatations
- 4. Conclusion
- 5. Recommandations
- Annexe A - Objectif et critères de vérification
Acronymes et abréviations
- DG
- Direction générale
- DPI
- Dirigeant principal de l'Information
- GI-TI
- Gestion de l'information et technologie de l'information
- GRC
- Gendarmerie royale du Canada
- OCIN
- Offre à commandes individuelle et nationale
- S.-comm.
- Sous-commissaire
- SPCA
- Services de police contractuels et autochtones
- SVA
- Systèmes vidéo automobiles
- TPSGC
- Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Sommaire exécutif
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) utilise les systèmes vidéo automobiles (SVA), reconnus comme un important outil pour la police, depuis au moins les années 1990. Les capacités de cette technologie et les attentes relatives à la collecte de ce genre de preuves vidéo ont grandement évolué depuis l'adoption de ces systèmes.
À la fin de 2013, la GRC a établi une offre à commandes individuelle et nationale (OCIN) pour l'achat de nouveaux SVA permettant de répondre à ses besoins. Effectuée avant la publication de l'OCIN, l'évaluation des besoins portait sur le matériel vidéo à installer dans les véhicules de police et ne tenait pas suffisamment compte des exigences du système dans son ensemble, notamment du stockage de données et de la gestion de l'information connexe. De plus, même si de nombreux intervenants ont participé à l'évaluation des besoins, aucun groupe ne s'est chargé de veiller à ce que tous les éléments des systèmes achetés soient pris en compte et à ce qu'une gestion continue appropriée des biens et des données obtenues soit assurée.
Au moment de la vérification, la majorité des SVA récemment achetés n'étaient pas utilisés. Les divisions ont signalé qu'elles attendaient d'autres directives et de l'aide de la Direction générale (DG) avant de mettre pleinement en œuvre les nouveaux SVA. En plus d'avoir besoin de directives techniques sur la façon de transférer et de sauvegarder efficacement les données obtenues, les divisions ont indiqué qu'il leur fallait des directives supplémentaires pour déterminer quand enregistrer les preuves vidéo et quelle est la période de conservation requise.
La GRC élabore actuellement une stratégie nationale en matière de gestion des biens numériques qui s'appliquera à tous les types de preuves vidéo, ce qui comprend celles obtenues au moyen de SVA. Toutefois, comme la mise en œuvre de cette stratégie n'est pas attendue avant un certain temps, elle ne permettra pas de résoudre à court terme les problèmes soulevés dans le rapport de vérification. Pour assurer une mise en œuvre efficace et normalisée, il est donc recommandé de mettre en place une solution provisoire adaptée aux SVA, ce qui comprend des politiques et des directives sur la collecte, l'entreposage et la conservation des données ainsi qu'une assistance technique pour l'utilisation des SVA.
La réponse de la direction publiée dans le présent rapport démontre la détermination des cadres supérieurs à prendre en compte ces recommandations ainsi que les constatations de la vérification. Un plan d'action détaillé de la direction a été élaboré et des actions sont en cours pour modifier la politique afin d'en améliorer la clarté et d'assurer une utilisation cohérente des nouveaux SVA. Également, une solution de stockage vidéo alignée avec la stratégie de gestion à long terme des actifs numériques est actuellement à l'essai. La Vérification interne de la GRC surveillera la mise en œuvre du plan d'action de la direction et réalisera une vérification complémentaire au besoin.
Comme les SVA ne constituent qu'une des nouvelles technologies utilisées pour recueillir des preuves, les leçons découlant de la mise en œuvre réussie de ces systèmes pourraient servir à simplifier l'acquisition et la mise en place d'autre matériel de police connexe.
Réponse de la gestion à la vérification
La vérification de l'acquisition et de l'utilisation de SVA a fait ressortir des secteurs de risques et des possibilités d'amélioration dans la planification, l'acquisition, l'utilisation et le remplacement de cette technologie importante.
Plusieurs secteurs de programme de la GRC se partagent les responsabilités liées à la gestion des SVA, mais aucun d'entre eux n'assume l'entière responsabilité du remplacement des SVA. Les Services de police contractuels et autochtones (SPCA), à titre de responsables de la politique pour l'utilisation des SVA, comptent sur des ressources internes pour jouer un rôle proactif dans la promotion de la mise en œuvre et de l'utilisation efficaces des SVA. Cela dit, à l'avenir, les SPCA agiront à titre de chef de projet pour les SVA.
D'autres travaux seront entrepris pour améliorer la solution provisoire et assurer la mise à jour de la politique relative aux SVA afin de fournir des directives appropriées aux divisions. Une solution à long terme pour la collecte, le transfert et le stockage des données numériques qui répond aux exigences de la Sécurité ministérielle et de la Gestion de l'information reste non résolue et doit donc demeurer une priorité pour l'organisation. Sur ce plan, Services partagés Canada a aussi un rôle important à jouer.
En résumé, la vérification a permis de prendre conscience des risques liés à la gestion du cycle de vie de tous les outils policiers, en particulier ceux qui reposent sur une technologie qui évolue rapidement. L'examen minutieux qui a abouti aux recommandations formulées dans le présent document est d'une grande valeur pour l'organisation et permettra immanquablement d'améliorer les stratégies pour gérer ces outils et empêcher que des problèmes semblables se répètent à l'avenir.
S.-comm. Janice Armstrong
Services de police contractuels et autochtones
1. Contexte
La GRC utilise les SVA depuis au moins les années 1990. Ses nombreux avantages sont présentés dans des rapports de recherche : ils contribuent notamment à assurer la sécurité des policiers, à réduire le nombre d'affrontements violents avec des clients, à réduire le nombre de plaintes formelles du public et les coûts qui y sont liés, et à fournir des preuves vidéo facilement accessibles aux fins d'enquêteNote de bas de page 1. Les SVA constituent un outil important pour accroître la responsabilisation et la transparence des services de police. On s'attend de plus en plus à ce qu'il y ait des preuves vidéo à l'appui des activités policières. La technologie des SVA a évolué rapidement, et les versions plus récentes offrent une plus grande flexibilité en ce qui concerne le stockage et la récupération des données.
La majorité des SVA qu'utilise la GRC sont des modèles plus anciens qui arrivent à la fin de leur vie utile. Par conséquent, la vérification visait à examiner les mécanismes en place pour renouveler ces systèmes et déterminer s'il est possible d'améliorer la gestion de ces biens et des données connexes.
Pour remplacer les SVA actuels, une offre à commandes individuelle et nationaleNote de bas de page 2 (OCIN) et un contrat unique ont été établis en novembre 2013 avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) comme autorité contractante. La limitation financière des deux mécanismes de passation de marchés s'élevait à 21,5 M$. Au cours de la période de treize (13) mois se terminant le 31 décembre 2014, [*] nouveaux SVA ont été achetés dans huit (8) divisions pour un total d'environ 3,4 M$ en matériel et en frais accessoires.
Les responsabilités liées à la gestion des SVA sont partagées entre divers groupes de la GRC. L'acquisition et la gestion générale des biens relèvent de secteurs sous l'autorité du dirigeant principal des Finances et de l'Administration. Les Services de police contractuels et autochtones, plus précisément les Services nationaux de sécurité routière en consultation avec les Opérations techniques des Services de police spécialisés, ont la responsabilité de définir les exigences et les spécifications pour les SVA à titre d'outil policier. En outre, les Services nationaux de sécurité routière voient à l'élaboration de la politique sur l'utilisation des SVA. L'agent de la Sécurité ministérielle joue aussi un rôle en définissant les exigences de sécurité liées à la classification des données. La Gestion de l'information, qui relève du Dirigeant principal de l'Information (DPI), est chargée d'établir la politique et un cadre pour la gestion des données obtenues au moyen de SVA. Le centre de décision en matière de GI-TI, qui relève lui aussi du DPI, est responsable des fonctions associées à la gestion de la GI-TI, ce qui comprend les SVA. Enfin, les commandants divisionnaires sont tenus de justifier leurs décisions concernant les acquisitions et l'administration des biens dont ils ont la responsabilité.
En avril 2014, le commissaire a approuvé une vérification de l'acquisition et de l'utilisation de SVA dans le cadre du Plan de vérification axée sur le risque pour 2014-2017. Même si l'objectif et la portée se rapportaient aux SVA, la vérification visait à présenter les leçons tirées et les pratiques exemplaires pouvant être appliquées à plus grande échelle à d'autres outils policiers, plus particulièrement à ceux liés à des technologies numériques.
2. Objectif, portée, méthode et énoncé de conformité
2.1 Objectif
L'objectif de cette vérification était de déterminer si les SVA sont bien gérés et si les données connexes sont recueillies, conservées, consultées et éliminées de façon efficiente, efficace et conforme aux exigences.
2.2 Portée
La vérification consistait à évaluer les pratiques actuelles à la DG et dans les divisions, plus particulièrement celles visant les SVA récemment achetés.
2.3 Méthode
La planification de la vérification s'est achevée en octobre 2014. Au cours de cette phase, l'équipe de vérification a procédé à des entrevues et a examiné la législation, les politiques, les directives et les procédures pertinentes, ainsi que les pratiques de gestion connexes. Elle a aussi examiné des recherches et des pratiques exemplaires d'autres services de police afin de relever les questions et les préoccupations courantes liées à l'acquisition et à l'utilisation de SVA.
Parmi les sources utilisées pour élaborer les critères de vérification, il y avait des politiques, des procédures et des directives du Conseil du Trésor et de la GRC sur les acquisitions et la technologie et la gestion de l'information. L'objectif et les critères de vérification figurent à l'annexe A.
Pendant la phase d'examen, qui s'est terminée en janvier 2015, diverses techniques ont été employées : téléconférences avec trois (3) divisions, examen de documents et analyse de l'information obtenue de la DG et des divisions échantillonnées. À la fin de la phase, l'équipe de vérification s'est réunie avec le personnel pour valider les constatations et a rencontré la haute direction pour lui transmettre ses observations.
2.4 Énoncé de conformité
La mission de vérification est conforme aux normes de vérification interne du gouvernement du Canada, comme en font foi les résultats du programme d'assurance et d'amélioration de la qualité.
3. Constatations
3.1 Gestion du cycle de vie des systèmes vidéo automobiles
À l'instar d'autres biens, une bonne gestion du cycle de vie des SVA doit comprendre une acquisition fondée sur les besoins effectuée en temps opportun, une gestion interne avisée, ce qui comprend l'installation et la maintenance, et un processus de renouvellement pour le remplacement et l'aliénation des SVA. Divers groupes assurent l'ensemble des activités de gestion du cycle de vie, mais il doit y avoir un groupe dont la responsabilité principale est d'assurer la coordination des activités et le respect des exigences de tous les intervenants.
Rôles et responsabilités liés aux SVA
Les rôles et responsabilités en matière de gestion des SVA à titre de bien numérique ne sont pas clairement définis. Une présentation du DPI à l'Équipe de gestion supérieure en octobre 2013 a fait ressortir la nécessité d'une gouvernance améliorée et d'un modèle de gestion moins fragmenté pour les systèmes vidéo en général, y compris les SVANote de bas de page 3. Cela s'impose compte tenu des préoccupations quant au fait que les nouveaux systèmes vidéo sont utilisés sans qu'il y ait de plan global de gestion de l'information numérique en place.
De nombreux secteurs d'activité jouent un rôle à l'échelle nationale, mais aucun d'entre eux n'assume l'entière responsabilité de la gestion du cycle de vie des SVA. Par conséquent, des décisions concernant l'acquisition, la mise en œuvre et l'utilisation des SVA sont prises dans les divisions.
Le remplacement des SVA ne figurait pas dans le Plan d'investissement de la GRC de 2012-2013 à 2016-2017, ce qui pourrait expliquer l'absence d'un responsable désigné pour s'occuper de ce dossier. De plus, même s'il existe un Comité national du matériel automobile pour donner des directives sur le matériel installé dans les véhicules de la GRC, rien n'indique que ce comité a participé activement aux discussions concernant le remplacement des SVA. C'est peut-être en partie parce que les SVA ne font pas partie du matériel de base pour les véhicules de la GRC et que leur installation est laissée à la discrétion des divisions.
Les SPCA sont responsables de déterminer les besoins en outils policiers et d'établir des politiques sur leur utilisation. Toutefois, ils n'ont pas pris de mesures pour s'assurer que tous les éléments sont en place pour favoriser une mise en œuvre et une utilisation uniformes des SVA.
Planification des besoins et établissement de l'OCIN
En 2009, TPSGC a rappelé à la GRC que l'OCIN existante pour les SVA expirait en janvier 2010. Un groupe de travail a été créé, et les Services techniques de protection ont entrepris de déterminer les exigences techniques et d'agir comme chargé de projet pour la nouvelle OCIN. Parmi les membres du groupe se trouvaient des représentants de la Gestion de l'actif, du Secteur du DPI, des SPCA, des Services juridiques, des Services techniques de protection et des Acquisitions. Une évaluation approfondie des besoins liés aux SVA a été effectuée avec le concours des divisions.
L'OCIN a été émise en novembre 2013, et par conséquent, aucune entente contractuelle nationale pour l'acquisition de SVA n'a été conclue pendant un peu plus de trois (3) ans. Durant cette période, une (1) division a conclu un contrat indépendant pour faire un achat unique en masse de SVA et ainsi répondre à ses besoins. Ce contrat visait à accélérer l'achat et à combler les besoins de la division plus rapidement, mais dans les faits, l'OCIN et le contrat indépendant sont tous deux entrés en vigueur en novembre 2013. [*] De plus, le prix unitaire des SVA achetés en vertu du contrat indépendant était supérieur à celui des SVA achetés au moyen de l'OCIN. Cela dit, lorsqu'on tient compte de tous les coûts, y compris le coût du stockage des données, la différence de coût est moindre.
Dans les deux cas, le processus visait l'acquisition de matériel vidéo à installer dans des véhicules de police. Il ne tenait pas compte de l'ensemble des exigences du système, plus particulièrement le stockage des données et les questions de gestion de l'information connexes. Nos recherches en vérification ont permis d'établir que bien des organismes policiers ont éprouvé des difficultés en ce qui concerne la quantité de données générées par les SVA et les coûts et la logistique associés à la gestion de ces données. Bon nombre d'entre eux ont indiqué que cet aspect n'avait pas fait l'objet de recherches approfondies et n'avait pas été prévu de façon proactive, ce qui a entraîné des coûts plus élevés que ce qui avait été anticipéNote de bas de page 4. De nombreux SVA ont été achetés en vertu de l'OCIN et du contrat indépendant, mais la question des répercussions à long terme sur la gestion des données et des coûts connexes demeure non résolue.
Acquisition de SVA dans les divisions
Les divisions ont déterminé le nombre de SVA à acquérir en fonction de leur budget et des priorités opérationnelles locales.
Au moyen de commandes subséquentes à l'OCIN, sept (7) divisions ont acheté [*]. Le contrat indépendant établi par une (1) division a servi à acheter [*]. La majorité de ces achats (95 %) ont été effectués durant le dernier trimestre de l'exercice 2013-2014Note de bas de page 5.
La seule information consolidée sur les achats de SVA est produite par le fournisseur. La DG ne détient pas d'information sur le nombre de systèmes que possèdent les divisions ni sur la configuration de leurs systèmes. On peut trouver de l'information sur les SVA installés dans différents systèmes de gestion du parc automobile ou d'autres tableurs locaux, mais il serait utile de recueillir de l'information nationale sur les SVA pour assurer la gestion du cycle de vie et la planification des prochains achats.
Installation et maintenance
Les SVA sont installés et maintenus par les garages de poste ou les ateliers radio divisionnaires. Dans les divisions échantillonnées, la majorité des SVA achetés n'étaient pas installés ou utilisés au moment de la vérification :
- Dans une (1) division échantillonnée, [*] SVA ont été achetés en février 2014, mais seulement 12 étaient installés en janvier 2015. La division a signalé que la mise en œuvre complète a été reportée en attendant de trouver une solution de stockage pour toutes les données obtenues des SVA installés. Entre-temps, quelques SVA ont été installés dans de nouveaux véhicules dans le cadre d'un projet pilote.
- Dans une autre division échantillonnée, des [*] SVA achetés en janvier 2014, 72 ont été installés en décembre 2014. Toutefois, tous ces systèmes étaient désactivés au moment de la vérification en raison des questions de stockage des données. Les anciennes versions des SVA demeurent en service.
- Enfin, dans la division ayant acheté [*] SVA en vertu d'un contrat indépendant, 38 étaient installés en janvier 2015. Elle signale qu'il lui a été difficile d'avoir accès aux véhicules de police pour procéder à l'installation. De plus, le groupe chargé des installations a eu à accorder la priorité à d'autre matériel. Comme ces SVA sont garantis pendant une période d'un an à compter de la date de livraisonNote de bas de page 6, dans bien des cas, la garantie expirera avant l'installation des SVA.
Dans les divisions, les garages de poste et les ateliers radio ont eu recours à des solutions improvisées pour régler des problèmes d'installation (liés aux câbles et aux dispositifs de montage, par exemple), ce qui a entraîné de faibles coûts supplémentaires pris en charge localement. On nous a indiqué que les garanties sont examinées avant d'effectuer des travaux de réparation sur les SVA. Cela dit, il n'y a pas de mécanisme en place pour consigner et exposer de manière centralisée des problèmes répétitifs de sorte à déterminer les mesures correctives collectives à prendre. Une telle démarche favoriserait la collaboration et des gains d'efficacité à l'échelle de l'organisation.
3.2 Gestion de l'information
Des démarches sont en cours pour élaborer une stratégie nationale de gestion de l'information qui s'appliquera à tous les types de preuves vidéo. Toutefois, l'attente d'une telle solution globale entraîne une utilisation irrégulière des SVA. Il serait utile d'offrir aux utilisateurs divisionnaires des solutions provisoires pour assurer la gestion de l'information des SVA.
Politique sur les systèmes vidéo automobiles
La politique sur les SVA a été modifiée en octobre 2009. Dans une large mesure, cette politique a été élaborée en s'appuyant sur le fonctionnement du matériel utilisé à l'époque. Elle contient des consignes d'utilisation détaillées plutôt que des directives générales sur l'utilisation des SVA. Elle doit donc être mise à jour pour fournir une orientation suffisante sur l'utilisation opérationnelle adéquate des SVA. D'autres politiques connexes doivent aussi être mises à jour pour tenir compte des éléments de GI-TI, comme le niveau de sécurité de l'information obtenue et les mécanismes de stockage et de conservation appropriés. La majorité des personnes interrogées ont signalé qu'il faut clarifier davantage la politique, accroître la communication et fournir davantage de directives sur la collecte, le stockage et la conservation des données provenant des SVA.
Selon la politique actuelle sur les SVA, les chefs de détachement sont chargés de la gestion des SVA et des modalités applicablesNote de bas de page 7. Toutefois, on leur a donné très peu de directives pour accomplir cette tâche, ce qui explique les diverses approches utilisées par les divisions pour entreposer et conserver les données.
Comme il a déjà été mentionné, une (1) division échantillonnée a signalé avoir désactivé les SVA nouvellement installés faute de directives sur le stockage des données.
Stockage et accessibilité
L'objectif ultime est l'intégration totale des preuves vidéo aux dossiers opérationnels. Pour faciliter cette intégration et le transfert des données, on a recommandé aux acheteurs des nouveaux SVA de se procurer une configuration sans fil moyennant un coût supplémentaire. À l'heure actuelle, l'utilisation du système sans fil n'est pas approuvée, mais l'éventuelle stratégie nationale en matière de gestion des biens numériques devrait permettre le recours à cette technologieNote de bas de page 8.
Étant donné les différentes générations de SVA en usage, les méthodes de stockage et de classement varient. Les personnes interrogées ont affirmé que les méthodes actuelles leur permettent d'accéder à l'information lorsqu'elles en ont besoin aux fins de présentation au tribunal, de traitement des plaintes du public et d'examen général. Toutefois, le processus est long.
Bien qu'il n'existe aucune directive précise sur la classification de sécurité des données des SVA, les principes généraux liés à la sécurité des technologies de l'information et de communication s'appliquent. Une évaluation des menaces et des risques liés à la nouvelle génération de SVA a été rédigée, mais il reste à mettre au point la version définitive. Dans les divisions échantillonnées, même si les données des SVA ne portent pas la classification de sécurité de l'information qu'elles contiennent, elles sont pour la plupart stockées dans des salles de pièces à conviction sécuritaires. À l'heure actuelle, les données des SVA liées à des dossiers particuliers sont copiées et sauvegardées avec les dossiers appropriés. En ce qui concerne toutes les autres données, il n'existe qu'une seule copie et il n'y a aucune copie de sécurité ni de plan de récupération des données.
L'information des SVA est actuellement stockée localement dans chaque détachement et il n'existe aucun moyen d'échanger de l'information sur des dossiers à l'échelle de l'organisation. Même si une stratégie nationale en matière de gestion des biens numériques a été élaborée et devrait résoudre ce problème, elle est encore embryonnaire et sa mise en œuvre exigera beaucoup de temps. En attendant, il y a lieu d'adopter une approche nationale pour la gestion des données des SVA, qui tient compte des besoins immédiats des utilisateurs et qui est compatible avec l'éventuelle stratégie en matière de gestion des biens numériques.
Conservation
La période de conservation des données des SVA, qui varie selon l'importance et la pertinence des données enregistrées, ne peut pas toujours être déterminée sur-le-champ. Par exemple, une information pouvant sembler insignifiante au moment de l'enregistrement pourrait finir par servir de preuve dans une enquête. Les données des SVA liées à un dossier particulier (plaintes du public, enquêtes ou demandes en vertu de la Loi sur l'accès à l'information ou de la Loi sur la protection des renseignements personnels) sont conservées conformément aux exigences de conservation et d'élimination du dossier.
Les directives relatives aux exigences de conservation des autres données ne sont pas claires. Il n'y a aucune précision à savoir si certaines des données enregistrées doivent être considérées comme éphémèresNote de bas de page 9. Les données éphémères doivent être conservées pendant au moins sept (7) joursNote de bas de page 10, mais selon la politique sur les SVA, toutes les données enregistrées doivent être conservées pendant au moins deux (2) ansNote de bas de page 11. Dans les deux cas, aucune période de conservation maximale n'est précisée. Dans les divisions échantillonnées, il n'existait pas de norme claire quant à la conservation des données, et la majorité d'entre elles les conservent pendant de longues périodes. Même si cela ne pose pas actuellement problème, une approche plus normalisée est nécessaire, car les volumes de données augmentent et les méthodes de stockage changent.
4. Conclusion
Les SVA ne constituent qu'un des outils policiers conçus pour recueillir des preuves numériques. L'achat des nouveaux SVA a été axé sur l'obtention de l'équipement sans suffisamment prendre en considération les exigences en matière de gestion des données. Au moment de l'acquisition de ce type de bien, le recours à une approche réalisée dans le cadre de projets, qui tient compte du cycle de vie complet du bien, permettrait d'assurer une mise en œuvre plus efficace et d'optimiser les avantages de la nouvelle acquisition.
Même si une stratégie nationale en matière de gestion des biens numériques est nécessaire pour assurer une intégration efficace de tous les types de preuves vidéo, il est peu probable que celle-ci règle rapidement les problèmes actuels liés à la mise en œuvre de la nouvelle génération de SVA. Il faut donc élaborer des politiques et des directives améliorées qui sont conformes à cette stratégie.
Enfin, il convient de souligner le rôle important que doit jouer le centre de décision en matière de GI-TI dans l'établissement d'un modèle de fonctionnement normalisé pour les systèmes de GI et TI à l'échelle du pays. Pour que les systèmes vidéo soient utilisés efficacement, le plan d'action devrait tenir compte de cette lacune.
5. Recommandations
1) Le sous-commissaire responsable des Services de police contractuels et autochtones doit :
Communiquer aux divisions des directives sur l'utilisation des SVA, y compris sur la collecte, le stockage et la conservation des données vidéo numériques. Ces directives doivent être conformes à la stratégie du dirigeant principal de l'Information sur la gestion à long terme des données vidéo numériques.
2) Le dirigeant principal de l'Information doit :
Continuer d'élaborer les méthodes à court et à long terme pour la conservation et le stockage des données vidéo numériques et, en collaboration avec la Sous-direction de la sécurité ministérielle, fournir aux divisions un soutien technique et des directives en ce qui a trait au stockage des données numériques incluant les périodes de conservation des données lors de l'utilisation des systèmes actuels.
Annexe A - Objectifs et critères de vérification
Objectif : La vérification vise à déterminer si les SVA sont bien gérés et si les données connexes sont recueillies, conservées, consultées et éliminées de façon efficiente, efficace et conforme aux exigences.
- Critère 1 :
Les exigences et les besoins associés aux SVA ont été bien définis et sont respectés par l'offre à commandes. - Critère 2 :
Le cycle de vie des SVA est géré de manière efficace et efficiente. - Critère 3 :
Les données obtenues des SVA sont recueillies, conservées, consultées et éliminées de façon uniforme, sécuritaire et conforme aux exigences.
Notes de bas de page
Audit of Procurement and Use of In-Car Video
Final Report
March 2015
This report has been reviewed in consideration of the Access to Information and Privacy Acts. An asterisk [*] appears where information has been removed; published information is UNCLASSIFIED.
Table of Contents
- Acronyms and Abbreviations
- Executive Summary
- Management's Response to the Audit
- 1. Background
- 2. Objective, Scope, Methodology and Statement of Conformance
- 3. Audit Findings
- 4. Conclusion
- 5. Recommendations
- Appendix A – Audit Objectives and Criteria
Acronyms and Abbreviations
- CAP
- Contract and Aboriginal Policing
- CIO
- Chief Information Officer
- D/COMMR
- Deputy Commissioner
- ICVS
- In-car video system
- IM/IT
- Information Management and Information Technology
- NISO
- National individual standing offer
- PWGSC
- Public Works and Government Services Canada
- RCMP
- Royal Canadian Mounted Police
Executive Summary
In-car video systems (ICVS) have been in use within the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) since at least the 1990s, and they are recognized as an important policing tool. Both the capabilities of the technology and expectations around the capture of this type of policing evidence have evolved significantly during the time period since their introduction.
In late 2013, the RCMP issued a National Individual Standing Offer (NISO) for the purchase of new ICVS to fulfil its current needs. The needs assessment, completed prior to issuing the NISO, focussed on the video equipment to be placed in police vehicles and did not put adequate attention on the end-to-end system requirements, in particular data storage and related information management. Moreover, while many stakeholders were involved in the needs assessment, no single group assumed responsibility for ensuring all aspects of the purchased systems were properly considered, and that appropriate on-going management of the asset and resulting data was put in place.
At the time of the audit the majority of recently purchased ICVS systems were not in use. Divisions indicated that they were awaiting further Headquarters direction and assistance prior to fully implementing the new ICVS. In addition to further technical direction on how to efficiently transfer and store the resulting data, Divisions indicated that additional policy direction regarding when to capture this evidence and the required retention period is warranted.
The RCMP is currently developing a national digital asset management strategy which will apply to all types of video evidence, including ICVS. However, implementation of this strategy is not expected for some time and will not provide short-term resolution to the issues identified in the audit report. Rather, an interim solution specific to ICVS, which includes both policy and guidance on data capture, storage and retention, as well as technical assistance in the use of ICVS, is recommended to ensure efficient and standardized implementation.
The management response included in this report demonstrates the commitment from senior management to address the audit findings and recommendations. A detailed management action plan has been developed and actions are underway to amend policy to improve clarity and better ensure consistent use of the new ICVS. As well, a video storage solution aligned with the long-term digital asset management strategy is currently being piloted. RCMP Internal Audit will monitor the implementation of the management action plan and undertake a follow-up audit if warranted.
As ICVS is only one of several emerging technologies for gathering policing evidence, the lessons learned in the successful implementation of ICVS could serve to streamline the acquisition and implementation of other related policing equipment.
Management's Response to the Audit
The audit of Procurement and Use of In-Car Video Systems (ICVS) has highlighted risk areas and opportunities for improvement in the planning, procurement, use and replacement of this important technology.
Responsibilities related to management of ICVS are shared between a number of RCMP program areas and there is no champion with overall accountability for the replacement of ICVS. CAP, the policy holder for ICVS use, relies on internal resources to take on a proactive role to promote the successful implementation and use of ICVS. That said, moving forward, CAP will assume the role of project lead for ICVS.
Additional work will be undertaken to enhance the interim solution and to ensure that ICVS policy is updated to provide appropriate direction to the Divisions. A long-term solution for the collection, transfer and storage of digital data that meets Departmental Security and Information Management requirements remains unresolved and therefore must remain a priority for the organization. Shared Services Canada also has a large part to play.
In summary, the audit has raised awareness of the risks that can occur relative to the life-cycle management of all policing tools, particularly those that rely on quickly evolving technology. The scrutiny provided by the review process and resulting recommendations are of value to the organization and will invariably improve strategies to manage these tools and to prevent similar issues from occurring in the future.
D/Commr. Janice Armstrong
Contract and Aboriginal Policing
1. Background
In-car video systems (ICVS) have been in use in the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) since at least the 1990s. Research papers document the numerous advantages of using ICVS, including contributing to officer safety, reducing the number of violent encounters with clients, lessening the cost related to formal public complaints by lowering their numbers, and providing easily accessible video evidence for investigative purposesFootnote 1. They are an important tool to improve accountability and transparency in policing. Increasingly, there is an expectation that video evidence will be available to support policing activities. ICVS technology has evolved rapidly. Newer versions allow greater flexibility in terms of data storage and retrieval.
The majority of ICVS in use within RCMP are older models that are nearing the end of their useful life. Accordingly, the objectives of this audit included examining the mechanisms in place to evergreen these systems and to assess whether management of the asset and the associated data could be improved.
To replace the existing ICVS, both a national individual standing offerFootnote 2 (NISO) and a one-time contract were established in November 2013 under the contracting authority of Public Works and Government Services Canada (PWGSC). The combined financial limitation of the two contracting vehicles is $21.5 million. During the 13-month period ending December 31, 2014, [*] new ICVS units were purchased across eight (8) Divisions totaling approximately $3.4 million in equipment and ancillary costs.
Responsibilities related to the management of ICVS are divided between various RCMP groups. Procurement and overall asset management are the responsibility of branches under the Chief Financial and Administrative Officer. The Contract and Aboriginal Policing Services Directorate, specifically National Traffic Services in consultation with Specialized Policing Services' Technical Operations Branch, is responsible for the requirement and specification definitions for ICVS as a policing tool. In addition, National Traffic Services is responsible to develop policy for the use of ICVS. The Departmental Security Officer plays a role by defining security requirements relating to the classification of data. The Information Management Branch under the Chief Information Officer (CIO) is responsible for establishing policy and a framework for the management of data obtained by ICVS. Also, the IM/IT Policy Centre under the CIO is accountable for the disciplines associated with the management of IM/IT, including ICVS.
Commanding Officers are accountable for their acquisition decisions and responsible for the stewardship of assets under their control.
In April 2014, the Commissioner approved an audit of the procurement and use of ICVS as part of the 2014-17 Risk-Based Audit Plan. While the objective and scope were specific to ICVS, the audit was intended to provide lessons learned and best practices which may more broadly apply to other policing tools, specifically those involving digital technology.
2. Objective, Scope, Methodology and Statement of Conformance
2.1 Objective
The objective of this audit engagement was to determine whether ICVS are appropriately managed and if associated data is collected, retained, accessed and disposed of in an efficient, effective and compliant manner.
2.2 Scope
The audit consisted of an assessment of the current practices at National Headquarters and in the Divisions, with a focus on recently purchased ICVS.
2.3 Methodology
Planning for the audit was completed in October 2014. In this phase, the audit team conducted interviews and examined relevant legislation, policies, directives, procedures and related management practices. Research and best practices from other policing services were also reviewed to identify common issues and concerns related to the procurement and use of ICVS.
Sources used to develop audit criteria include Treasury Board and RCMP policies, procedures and directives on procurement, information technology and information management. The audit objective and criteria are available in Appendix A.
The examination phase, which concluded in January 2015, employed various auditing techniques including teleconferences with three (3) Divisions, documentation review and analysis of the information obtained from National Headquarters and the sampled Divisions. Upon completion of the examination phase, the audit team held meetings to validate findings with personnel and debriefed senior management of the relevant findings.
2.4 Statement of Conformance
The audit engagement conforms with the Internal Auditing Standards for the Government of Canada, as supported by the results of the quality assurance and improvement program.
3. Audit Findings
3.1 Life-cycle Management of In-Car Video Systems
Proper life-cycle management for the ICVS, similar to other assets, should include: timely, requirements-based acquisition; astute in-service management, including installation and maintenance; and an evergreening process for replacement and disposal. While various groups are involved in providing the full spectrum of life-cycle management activities, overarching responsibility needs to be assigned to one group in order to ensure coordination and that all stakeholder requirements are met.
Roles and responsibilities for ICVS
The roles and responsibilities for managing ICVS as a digital asset have not been clearly identified. A briefing by the Chief Information Officer to the Senior Management Team in October 2013 highlighted the requirement for improved governance and a less fragmented management model for video systems in general, including ICVSFootnote 3. This is in light of concerns that new video systems are currently being used without an overarching digital asset information management plan.
Many business lines are involved at the national level; however none have taken overall responsibility for the complete life-cycle management of ICVS. As a result, divisional counterparts are making local decisions about its procurement, implementation and use.
Replacing the ICVS equipment was not included in the 2012-13 to 2016-17 RCMP Investment Plan. This may have contributed to the absence of a clearly defined champion for ICVS replacement. As well, while a National Vehicle Equipment Committee exists to provide guidance for all installed equipment in RCMP vehicles, there is no evidence that they were actively involved in discussions regarding the replacement ICVS. This may be partly because the ICVS are not included in the minimum standard of equipment for RCMP vehicles, and their installation is up to divisional discretion.
Contract and Aboriginal Policing is responsible for identifying the needs for policing tools and for establishing policies regarding their use. However, they have not taken a proactive role in ensuring all components are in place to promote a consistent implementation and use of ICVS.
Requirements planning and establishment of the NISO
In 2009, PWGSC reminded the RCMP that the existing NISO for ICVS would expire in January 2010. A working group was established, with Protective Technical Services Branch taking the lead in determining the technical requirements and serving as the Project Authority for the new NISO. The working group included representation from Asset Management, the CIO Sector, Contract and Aboriginal Policing, Legal Services, Protective Technical Services Branch, and Procurement. A fulsome assessment of ICVS needs was completed which included input from the Divisions.
The NISO was issued in November 2013 which resulted in a period of over three (3) years whereby a national contractual agreement was not in place for the procurement of ICVS. To meet their needs in the interim, one (1) Division established an independent contract in order to make a one-time bulk purchase for ICVS. While intended to expedite the purchase and meet their needs in a timelier basis, in actuality the NISO and the independent contract both became effective in November 2013. [*]. The individual price of the units under the independent contract was higher than the units purchased using the NISO. However, when full costs are considered including data storage, the cost difference is reduced.
In both cases, the process focussed on acquiring the video equipment to be placed in police vehicles. It did not take an end-to-end view of the system requirements, in particular data storage and the related information management issues. Our audit research identified that multiple policing organizations experienced difficulties in relation to the quantity of data generated and the associated cost and logistics involved in managing ICVS data obtained. Many policing organizations have reported that this aspect was not thoroughly researched nor proactively forecasted with resulting costs above anything that was anticipatedFootnote 4. While many ICVS have been purchased using the NISO and independent contract, the long-term data management implications and related costs remain unresolved.
Divisional procurement of ICVS
Divisions determined the number of units to procure based on Divisional budgets and local operational priorities.
Using call-ups against the NISO, seven (7) Divisions purchased [*]. An additional [*] units were purchased through the independent contract that was established by one (1) Division [*]. The majority of these purchases (95%) were made in the final quarter of fiscal year 2013-2014.Footnote 5
The only consolidated information with respect to ICVS purchases is produced by the vendor. National Headquarters does not hold information on how many units and of which configuration various Divisions possess. While some information regarding installed ICVS units is available through various fleet management systems or other local spreadsheets, collecting national information regarding ICVS would be beneficial for life-cycle management and planning future ICVS procurement.
Installation and maintenance
ICVS are installed and maintained by Divisional Post Garage and/or the Radio Workshop. For the sampled Divisions, the majority of ICVS that were purchased were uninstalled and/or unused at the time of the audit, as follows:
- In one (1) sampled Division, [*] ICVS were purchased in February 2014, yet only 12 have been installed as of January 2015. The Division informed that full implementation has been delayed while awaiting a storage solution to house all of the data obtained from the installed ICVS. In the interim, a few units have been installed in new vehicles as part of a pilot project.
- In another sampled Division, of the [*] ICVS that were purchased in January 2014, 72 were installed as of December 2014. However, all of these units were disabled at the time of the audit due to data storage considerations. Older versions of ICVS remain in use.
- Lastly, the Division that purchased [*] ICVS using an independent contract had installed 38 as of January 2015. Making police vehicles available for the installation process has been problematic. As well, the group doing the installations has had other equipment installations to complete on a priority basis. As these ICVS include a one-year warranty beginning upon deliveryFootnote 6, in many cases the warranty will have expired before the units have been installed.
Divisional Post Garage and/or Radio Workshop facilities have applied ad-hoc solutions to resolve installation issues (for example issues related to cabling and mounting devices) which resulted in minor additional costs, absorbed locally. We were advised that warranties are reviewed prior to performing repair work on ICVS units. However, there is no mechanism in place to centrally collect and bring forward repetitive issues with ICVS so that a collective corrective action can be determined. Such an approach would promote collaboration and efficiencies across the organization.
3.2 Information Management
Steps are being taken to develop a national information management strategy which would involve all types of digital evidence. However, waiting for such an all-encompassing solution has caused inconsistencies in the use of ICVS. Providing interim solutions specific to ICVS information would benefit Divisional users.
Policy on in-car video systems
ICVS policy was last amended in October 2009. To a large degree, this policy has been developed around the functionality of the equipment in use at the time. It contains detailed operating instructions as opposed to broad-based policy guidance on the use of ICVS. As a result, this policy requires updating in order to provide sufficient direction regarding the appropriate operational use of ICVS. Other related policies require updates to address the IM/IT elements, such as the security level of the resulting information and its appropriate storage and retention mechanisms. Most interviewees indicated that there is a need for further policy clarification, increased communication and related guidance in regards to the capture, storage and retention of ICVS data.
According to current ICVS policy, Detachment Commanders are responsible for the management of the ICVS and applicable proceduresFootnote 7. However, little guidance has been provided to them to fulfill this task. Consequently, varying approaches to storage and retention are in place among Divisions.
As previously mentioned, one (1) sampled Division indicated that it had disabled newly installed ICVS due to lack of clarity regarding data storage.
Storage and accessibility
The eventual goal is to allow video evidence to be seamlessly integrated with operational files. To facilitate this and for ease of data transfer, purchasers of new ICVS were encouraged to buy wireless configurations at an additional cost. The wireless capability is not currently approved for use, however, the eventual national digital asset management strategy should allow for the use of this technologyFootnote 8.
As different generations of ICVS equipment are in use, current storage and filing methods vary. Interviewees indicated that the current approaches allow required information to be accessed when needed for court disclosure, addressing public complaints and general review. However, the process is time consuming.
There is no specific policy guidance regarding the security classification for ICVS data, however general information and communications technology security principles apply. A Threat and Risk Assessment has been drafted relating to the new generation of ICVS, however it has yet to be finalized. In the sampled Divisions, while ICVS data is not labelled with the security level of the information contained, it is for the most part being stored in secure exhibit rooms. At the moment, ICVS data that relates to specific case files is copied and stored with the appropriate files. For all other ICVS data, only a single copy of this information exists and there is no backup or recovery plan in place for most ICVS data.
Currently ICVS information is stored locally at each Detachment and there is no method to share the information on an organization-wide basis as part of case files. While a national digital asset management strategy has been drafted which should address this issue, it is in its infancy and full implementation will take considerable time. In the interim, a national approach for managing ICVS data, which considers users' immediate needs and is consistent with the eventual digital asset management strategy, is warranted.
Retention
The required retention period for ICVS data varies depending on the significance and applicability of the data recorded. This cannot always be immediately determined. For example, information which may seem insignificant at the time of recording may subsequently play an evidentiary role in an investigation. ICVS data captured that relates to a specific case file (such as public complaints, investigations, or Access to Information Act or Privacy Act requests) is kept in accordance with that file's retention and disposal requirements.
Policy guidance is not clear regarding the retention requirements for the remaining ICVS data. In particular, there is no clarity around whether some of the recorded data should be considered transitoryFootnote 9. While transitory data must be kept for a minimum of seven (7) daysFootnote 10, ICVS policy indicates that all recorded data is to be retained for at least two (2) yearsFootnote 11. A maximum retention period is not stipulated in either case. In the sampled Divisions, there was no clear standard for retention, with most retaining the data for extended periods of time. While currently not problematic, as the magnitude of data increases and the storage approaches change, a more standardized approach is needed.
4. Conclusion
ICVS is only one of several policing tools designed to gather digital evidence. The purchase of new ICVS equipment focussed on obtaining the in-car equipment, but did not give adequate consideration to the resulting data management requirements. Using a more project-based approach to procuring an asset of this type, which considers the full life-cycle of the equipment to be purchased, could lead to more efficient implementation and ensure the full benefits of the new equipment are optimized.
While a national digital asset management strategy is needed to ensure efficient integration of all types of video evidence, this is unlikely to result in timely resolution of current issues associated with implementation of the new generation of ICVS. Consequently, enhanced policy and guidance, which is developed in consideration of this eventual strategy, is warranted.
It is important to note the critical role the IM/IT Policy Centre must play to establish a standard operating model for the IM and IT systems across the country. For video systems to be used successfully, the action plan should address this gap.
5. Recommendations
1) The D/Commr. of Contract and Aboriginal Policing should:
Communicate to Divisions directives on the use of ICVS including capture, storage and retention of digital video data. These directives are to be aligned with the Chief Information Officer's strategy for the long-term management of digital video data.
2) The Chief Information Officer should:
Continue to develop the current and long-term methods of retention and storage of digital video data and, along with the Departmental Security Branch, provide Divisions technical and policy support for the storage of digital data including data retention periods, when using the current systems.
Appendix A – Audit Objectives and Criteria
Objective: The objective of this audit engagement is to determine whether ICVS are appropriately managed and if associated data is collected, retained, accessed and disposed of in an efficient, effective and compliant manner.
- Criterion 1:
The needs and requirements for ICVS have been fully identified and are met by the standing offer. - Criterion 2:
The product life-cycle of the ICVS is effectively and efficiently managed. - Criterion 3:
Data obtained by the ICVS is collected, maintained, accessed and disposed of in a consistent, compliant and secure manner.
External Engagement and Coordination: Parliament Hill Incident on October 22nd, 2014 - After Action Review
National Division Review Team
April 29th, 2015
Note:
Throughout the document ***** denotes where content was redacted as per the Access to Information Act and Privacy Act.
Due to the content redactions, the report was reformatted and therefore differs from the original version submitted to the RCMP.
Issue
On October 24th, 2014, at the request of the Commanding Officer of the Royal Canadian Mounted Police's (RCMP's) National Division, a review was initiated into the October 22nd, 2014 incident on Parliament Hill. This review was led by National Division, under the direction of the Commanding Officer, with assistance from representatives in the RCMP's Internal Audit, Evaluation and Review Branch.
Objective
The objective of this after action review is to provide a factual account of key areas related to the response to this event and to make recommendations where gaps or unacceptable levels of risk are identified. It is also intended to provide lessons learned in order to facilitate continuous improvement regarding the provision of security services to Parliament Hill, and to the Prime Minister and visiting dignitaries and interoperability amongst the various agencies involved.
Scope
It should be noted that, while the initial Terms of Reference for this review identified a scope that included both internal and external elements, it was determined that due to the historical sensitivities associated with the complex jurisdictional operating environment on Parliament Hill, that the scope would be limited to an evaluation of external coordination and engagement of partners relative to this incident. The RCMP has asked the Ontario Provincial Police (OPP) to conduct a separate review of the RCMP's actions during this incident, so as to ensure neutrality and objectivity relative to the review of the RCMP's actions.
This review will examine the RCMP's actions following the gunman's entry into the Centre Block on October 22nd, 2014 through until the time Parliament Hill is reopened to the public on October 24th, 2014. The review will be limited to the protective actions taken by the RCMP in response to the incident on the grounds of Parliament Hill, and will not include any investigative elements or the RCMP actions within the House of Commons, with the exception of the specific actions taken to secure the Prime Minister and the National Division's Emergency Response Team's interventions.
The review will seek to provide answers to the following lines of enquiry:
- Operational Preparedness
- Was an appropriate scenario based plan in place for this type of incident? Was it effectively implemented?
- Were appropriate resources, including policing tools and personnel, available?
- Decision Making
- Were roles and responsibilities clearly defined and fully fulfilled, including command and control responsibilities?
- Were decisions responsive to the evolving incident?
- Operational Communications
- Was communication well managed and coordinated to facilitate response to the evolving incident?
- Were all RCMP units and external partner agencies fully and accurately informed on an on-going basis?
- External Communications
- Was law enforcement communication with the public in general clear and accurate and did it appropriately convey the law enforcement actions and response?
This review will exclude anything pertaining to the RCMP's operational response (as supported by the decision to limit the initial scope), and the gathering and sharing of any pre-incident information regarding the suspect, nor does it include an examination of the resourcing levels of the partner agencies. Moreover, the review will focus on those areas within the purview of the National Division. National Division has a dual mandate: high-profile sensitive investigations and protective operations; however, for the purpose of this review, the focus will be limited to National Division's protective mandate. All efforts will be made to minimize the duplication between this review and any other internal or external review associated with this event.
Methodology
This review relies on evidence gathered through interviews, questionnaires and through examination of video and other recorded evidence. A focus group was held to gather information on October 31st, 2014 and involved external partners, with some RCMP representation.
The validation of facts took place on an on-going basis throughout this study. A draft version of the report was made available to partners for validation prior to finalization. Partners were also asked to assess the validity of ensuing recommendations; however, the implementation of recommendations will remain the responsibility, where possible, of National Division and the Royal Canadian Mounted Police (RCMP). The recommendations that are beyond the purview of National Division and/or the RCMP will be shared with the external stakeholders for their consideration.
Background
Parliament Hill is a symbol of Canadian democracy and a key element for ensuring the continuity of a constitutional government. The importance of ensuring the safety and security of Parliamentarians, visiting Internationally Protected Person's (IPP), personnel and the general public is paramount and it is essential that Parliament Hill is protected to a level that is commensurate with the evolving national and international threat environment. The provision of security services on Parliament Hill must strike a balance between public safety and public accessibility to the grounds of Parliament Hill. At this point in time, ensuring the safety of the people, buildings and grounds within the Parliamentary Precinct is a shared responsibility between the Royal Canadian Mounted Police (RCMP), the House of Commons Security Service (HCSS), Senate Protective Services (SPS) and Ottawa Police Services (OPS).
Overview of the Parliamentary Precinct: Public Works and Government Services Canada (PWGSC) defines the Parliamentary Precinct as the Crown owned buildings that are occupied by the House of Commons, the Senate and the Library of Parliament. The Parliamentary Precinct can be broken down into two zones: the Parliamentary Secure Zone and the Ancillary Zone. The following is an overview of the buildings that fall within these zones:
- Parliamentary Secure Zone
- Centre Block, East Block and West Block
- Ancillary Zone
- Rideau Committee Rooms (10 Committee rooms) at 1 Wellington Street;
- Victoria Building (40 Senator's offices and 4 Committee rooms);
- La Promenade (62 Members of Parliament, their staff and 3 Committee rooms);
- Confederation Building (Government Ministers, Parliamentarians, and their staff);
- Justice Building (85 Members of Parliament and their staff); and
- Wellington Building (69 Members of Parliament and 10 Committee rooms).
Jurisdictional Overview of Security Services within the Parliamentary Precinct: Jurisdiction over security services within the Parliamentary Precinct is as follows: the House of Commons Security Services (HCSS) is responsible for the safety and security of the central and west sections of the Centre and West Blocks; the Senate Protective Services (SPS) are responsible for the east portion of the Centre Block and the East Block; and the RCMP maintains jurisdictional responsibility for securing the grounds of Parliament Hill and for the security of the Prime Minister and visiting dignitaries while outside of the building, as set out in paragraph 17 (1)(d) of the RCMP Regulations (1988). The RCMP, given their access to required infrastructure (NCRCC, Incident Command System, resources and established networks with other police stakeholders) are also called upon to assume operational lead in the event that any significant incident occurs *****Footnote 1 *****. As police of jurisdiction, Ottawa Police Services (OPS) are responsible for leading criminal investigations, excluding National Security investigations, within the Parliamentary Precinct and are responsible for the areas outside of the Parliamentary Precinct, including Wellington Street and the area of the National War Memorial. It should also be noted that both the House of Commons Security Service (HCSS) and Senate Protective Services (SPS) have also expanded their level of authority and responsibility to include parking enforcement within the Parliamentary Precinct.
Sequence of EventsFootnote 2
On Wednesday October 22nd, 2014 at approximately 9:50 am a gunman shot and killed a member of the Canadian Forces Sentry at the National War Memorial, located at the intersection of Wellington Street and Elgin Street in Ottawa, Ontario. The gunman returned to his vehicle and proceeded to the Elgin Street gate of Parliament Hill, where he abandons his vehicle and enters the grounds of Parliament Hill by foot at 09:52:31. Twenty three seconds later, at 09:52:54, the suspect commandeers the vehicle of a Member of Parliament (MP) that is parked outside of the East Block. At 09:52:58, the RCMP member posted at the East Block, after being alerted by a female pedestrian, radios in that there is a gunman on Parliament Hill. At approximately 09:53:45 the gunman enters the Centre Block of the Parliament Buildings, through the front entrance, where gunfire ensues and the suspect is fatally wounded. The grounds of Parliament Hill are closed to the public during and immediately following this event and remain closed to the public until the evening of October 24th, 2014. At 9:55 the Officer in Charge of Criminal and Protective Operations (CROPS), National Division, RCMP is advised of an unfolding incident on Parliament Hill, the Officer in Charge of GDPP is contacted and CROPS is advised that the National Division Emergency Response Team has been deployed to Parliament Hill. At 10:00, CROPS provides the Commissioner with a verbal briefing over the phone. At 10:02 CROPS provides a verbal briefing over the phone to the Commanding Officer of the National Division and the NCRCC is activated *****, in response to the unfolding incident on Parliament Hill, with the identification of an Incident Commander and Deputy Incident Commander occurring at 10:03. At 10:20 a message is sent out to internal/external partners (see Appendix A for the distribution list) advising that the NCRCC has been urgently activated due to the unfolding incidents on Parliament Hill and requesting that they report back and send a representative to the NCRCC. An additional email is sent at 10:20 to National Division's Officers advising of NCRCC activation.
The following timeline depicts the initial engagement of internal and external partners within the NCRCC:
- 10:02 NCRCC Activated, ***** (October 22nd, 2014)
- 10:12 General Duty Protective Policing (GDPP)
- 10:15 CIU/PIU, Incident Director, NCRCC, Radio Tech, Training, OCC and OPS
- 10:20 Sûreté du Quebec, Incident Commander
- 10:25 National Division Communications, Geospatial, Deputy Incident Commander
- 10:30 CBRNE, CRNSS, NVSIS, Scribe
- 10:45 Senate Protective Services, Traffic (Off Site Director)
- 10:48 CSIS
- 10:50 Air Services Ottawa
- 11:00 Central Help Desk, Event Management System, Occupational Health and Safety, PMPD, INSET, TIS/HASP
- 11:02 Ottawa Paramedic Services
- 11:11 VIPPD
- 11:15 City Traffic Management, EMRT
- 11:30 SRR
- 11:32 Negotiator
- 11:33 CROPS
- 11:36 IT Services
- 11:43 Gatineau Police
- 11:45 House of Commons Security Force, NOC, HQ Protective, RIC
- 11:46 OPP
- 11:55 DND
- 12:03 NCR Tact Troop
- 12:15 CNT RCMP
- 12:30 OC Transpo
- 12:55 City of Ottawa
- 13:30 Ottawa Fire Services
- 14:00 PROS
- 14:17 DSB
- 14:29 PHSU
- 15:00 DLU
- 15:45 NSS
- 16:00 Government Operations Centre
- 17:10 NCRCC Deactivation (October 23rd, 2014)
The following table represents a chronology of key actions undertaken in response to the Parliament Hill incident of October 22nd, 2014 and provides an overview of information that was shared:
Time | Key Action or Information Provided |
---|---|
09:55 |
|
10:00 |
|
10:04 |
|
10:12 |
|
10:22 |
|
10:28 |
|
10:31 |
|
10:41 | Situation Report: Member of the military shot @ the National War Memorial; suspect is down in the Library; Centre Block suspect may be armed and on the roof of Centre Block; reports of people on roofs and in windows. |
10:52 |
|
10:59 |
|
11:00 |
|
11:06 |
|
11:09 |
|
11:11 |
|
11:18 |
|
11:20 | Situation Report: Information is suspect has been shot and is down in the library; possible suspect in the back of Parliament Hill roof (not confirmed); RCMP ERT is clearing the second floor; OPS Tactical Unit clearing the 1st and 2nd floor; RCMP ERT clearing the 3rd and 4th floor (not completed); Gatineau Police are checking a suspicious boat behind Parliament Hill; waiting on details on possibly a white corolla that might or might not be part of this. |
11:25 |
|
11:40 |
|
11:55 |
|
11:58 |
|
12:02 |
|
12:03 |
|
12:05 |
|
12:14 |
|
12:23 |
|
12:30 |
|
12:35 |
|
12:43 |
|
12:50 | ***** |
13:06 |
|
13:08 | ***** |
13:18 |
|
13:37 |
|
13:52 |
|
14:10 |
|
14:24 |
|
14:32 | ***** |
14:41 |
|
16:05 |
|
16:08 |
|
16:15 |
|
16:30 |
|
16:44 |
|
16:59 |
|
17:08 |
|
17:50 |
|
18:02 | Situation Report: OPS provide an update that as they were going to start releasing the perimeters they received information from a witness that there is a possibility that there are two (2) other individuals possibly involved. Therefore, the perimeter will not be released at this time. This information is being reinvestigated by OPS |
18:40 |
|
18:42 | Situation Report: *****. RCMP Incident Commander indicates that many people are out of Centre Block; *****. |
18:50 |
|
19:18 |
|
19:40 |
|
19:55 |
|
Line of Enquiry #1: Operational Preparedness
According to the Department of Homeland Security (DHS), Operational Preparedness is defined as the continuous cycle of planning, organizing, training, equipping, exercising, evaluating and taking corrective actions to ensure effective coordination during an incident response.Footnote 4 The RCMP's Operational Planning Unit and National Capital Region Command Centre is a multi-disciplinary unit that is mandated to provide support to all Protective Operations in the National Capital Region (NCR). They are responsible for the National Capital Region Command Centre (NCRCC), Protective Operations, Operational Planning/Coordination of Major Events, Visits and Demonstrations in the NCR, Protective Operations Information System (POIS), Geo- Spatial and Mobile Command Post (MCP).
The Operational Planning/Coordination Unit serves as a point of contact for various internal and external partners, and is responsible for the overall coordination and administration of planning meetings, as well as for the development of integrated operational plans in relation to major events, visits and demonstrations within the National Capital Region.
This continuous cycle of planning is purposed to ensure the following:
- Appropriate operational plans are in place and valid;
- Resources capabilities are clearly defined and commensurate to the threat environment;
- Human, financial and capital resources are available to operationalize and sustain the necessary response to a critical incident; and
- Interoperability and integration amongst the various responders.
A. Operational Planning
Operational planning is the process whereby strategic organizational goals and objectives are aligned with tactical goals and objectives. Operational plans are predefined courses of action that culminate into an overall response that is believed to have the highest probability of achieving success, relative to an organization's strategic and tactical goals and objectives. Emergency Operation Plans (EOP) combine the four interrelated actions of preparedness, mitigation, response and recovery relative to an emergency situation/critical incident, like the events of October 22nd, 2014. In crises situations, organizations shift into a reactive mode, and the likelihood of communication breakdowns increase. An EOP strives to alleviate the potential impact of communication breakdowns on operational responses by:
- Assigning responsibility to organizations and individuals for carrying out specific actions at specific times and places relative to a specific situation;
- Clearly defining governance structures (authorities and organizational structures);
- Detailing how resources (human, financial and capital) will be protected during an emergency;
- Identifying the resources available for use during the response to an emergency situation; and
- Articulating mitigation strategies that are acceptable in responding to an emergency situation.
Given the jurisdictional complexity of the Parliamentary Precinct, it is essential that all service providers have a common understanding of the operational response requirements during a critical incident. Responses on behalf of the various service providers must be cohesive and seamless, so as to ensure the efficient and effective management of the critical incident, given that this desired outcome is directly associated with the overall strategic and tactical objectives of public safety. In order to evaluate operational preparedness through the lens of operational planning, relative to the October 22nd, 2014, it is beneficial to examine the issue based on the four interrelated tenants of emergency operational plans: preparedness/prevention, mitigation, response and recovery. Using this framework, the following conclusions were made in relation to the incident of October 22nd, 2014 and Operational Planning:
1. Preparedness/Prevention
Preparedness relates to the training and exercise activities that will facilitate the response to a critical incident and/or the operationalization of an Operational Plan. Training (i.e. Scenario Based Training, IARD Training) empowers response personnel with appropriate knowledge and the necessary skills to ensure that they can fulfill their expected responsibilities. Exercises serve as a complement to training, providing a forum by which the response of personnel, in accordance with their expected responsibilities, is evaluated and the overall operational plan is validated. Preparedness also serves as a means to mitigate risks associated with an expected incident.
I1: Lack of Joint Training Exercises for law enforcement and security service providers to the Parliamentary Precinct.
Despite the fact that law enforcement and security service providers within the Parliamentary Precinct spend a significant portion of their time training to master essential operational skills, however, it has historically been accomplished independently. Joint training exercises amongst all law enforcement and security force responders within the Parliamentary Precinct are nominal. The incident of October 22nd, 2014 highlights the importance of ensuring that all first responders in a multijurisdictional environment are familiar with the various operational approaches of partner organizations and have a pre-established and cohesive approach to responding to a critical incident within the Parliamentary Precinct. This pre-existing knowledge, pre-established trust and synergistic reactionary response will facilitate the effective and efficient mitigation of a threat(s) by all first responders during a critical incident.
The value of joint training in responding to a critical incident in a multi jurisdictional environment is evidenced by the success of National Division ERT and OPS ERT in fulfilling their mandate of securing and evacuating the buildings within the Parliamentary Precinct on October 22nd, 2014.
Recommendation #1:
*****
I2: Inability of first responders to deliver urgent trauma care in critical incidents.
In a critical incident, the matter of life or death can be directly attributed to the first responder's ability to provide life saving techniques and strategies to trauma victims. While the events of October 22nd, 2014 placed limited pressure on the ability of first responders to provide urgent trauma care, *****.
Recommendation #2:
*****
I3: Ability to conduct mass evacuations on the grounds of Parliament Hill and confusion surrounding access and evacuation routes within the Parliamentary Precinct.
Mass evacuations on the grounds of Parliament Hill and within the Parliamentary Precinct present unique challenges to the organizations that are required to implement them. In crises situations, the greatest risk of injury/harm stems not from the source of the crises but from the chaos that ensues as a mass of people try to exit a contained area. Furthermore, emergency personnel *****
Recommendation #3A:
*****
Recommendation #3B:
*****
2. Mitigation
The scope of this review is not to identify mitigation actions that could have been leveraged to reduce the likelihood and/or impact of a critical incident of this nature occurring. However, during the course of the focus group and various review activities, *****
I4: Vehicular Traffic on Parliament Hill
Despite the controls that are in place at the Vehicle Screening Facility (VSF), *****
Recommendation #4:
*****
3. Response
For the purpose of this review and in recognition of the independent reviews requested into the incidents within the House of Commons and the RCMP's tactical/operational response to the incidents of October 22nd, 2014, the focus will be on responses, as they relate to time sensitive actions taken with external partners/stakeholders, during a critical incident while recognizing the little allowance for error in responding to these incidents.
I5: Availability of up-to-date floor plans for the Parliamentary Precinct.
*****
Recommendation #5A:
*****
Recommendation #5B:
*****
Recommendation #5C:
*****
4. Recovery
For the purpose of this review, recovery relates to the time sensitive recovery actions that are a natural extension of the response action (i.e. Surge Capacity and Operational Readiness).
I6: Surge Capacity and Operational Readiness
This incident saw the primary engagement of four principal responders (RCMP, OPS, HCSS and SPS), each with their own capacity to respond *****.
Following the critical incident, the grounds of Parliament Hill were closed to the public until the evening of October 24th, 2014. In addition, an exterior perimeter was established by OPS surrounding the grounds of Parliament Hill and the War Memorial, in order to protect the integrity of the ongoing criminal investigation. Furthermore, once the grounds were reopened and the perimeter was lifted, *****.
Recommendation #6:
*****
I7: NCRCC capacity to sustain long periods of 24/7 operations.
*****
Recommendation #7:
*****
Line of Enquiry #2: Decision-making
The ability to make timely and effective decisions during a critical incident is fundamental to the success of an operational response and to the resolution of an incident. In reviewing the decision-making process and governance structures surrounding the October 22nd, 2014 Parliament Hill incident, the focus was on whether or not all personnel involved in the emergency response to this critical incident had a thorough and consistent understanding of decision-making standards, that these existing standards were adhered to and in support of ensuring operational responses were timely, and that the varying Incident Management/Command approaches were cohesive and integrated. Several issues arose with respect to the decision-making process and the following provides an overview of the issues, recommendations as well as best practices surrounding this line of enquiry.
I8: Jurisdictional Complexity of the Parliamentary Precinct
As indicated previously, there is significant complexity as it relates to the issue of jurisdiction over security services within, and surrounding the Parliamentary Precinct. Because of existing relationships and coordination between the RCMP, HCSS and SPS, overall decision-making was effective. However, accountability and governance remain in silos and could prove problematic in addressing the gaps and recommendations in this and other reviews while limiting operational and administrative efficiency.
Recommendation #8:
*****
I9: Structural Concerns within the NCRCC
In recognition of the need for the effective and efficient management of an incident or a major event in the National Capital Region (NCR), the NCRCC is a central and permanent facility, which serves as an established and recognized point of authority responsible for the direction, control, coordination and support. Under the direction of the OIC Criminal and Protective Operations, National Division, the NCRCC's mandate is to gather and process the information required for synergistic decision-making and to plan for and manage the support for responses to incidents, emergencies, disasters or major events hosted in the National Capital Region. The NCRCC is comprised of representatives from all participating agencies and in a crisis situation (as defined by a serious event, large demonstration or terrorist incident in the National Capital Region) that constitutes a threat to the security of Canada or to an Internationally Protected Person, the NCRCC is activated. *****
Upon activation, the NCRCC is responsible for the following:
- Maintaining a centralized and systematized communication, while housing the Communications Centre for the Major Event;
- Regulating and monitoring personnel and equipment requirements;
- Acquiring, analyzing and disseminating intelligence and relevant information;
- Coordinating activities amongst participating agencies; and
- Accurately maintaining a daily occurrence log (Event Management System - EMS) that records key response activities, including:
- Activation and deactivation
- Internal and external emergency notifications
- Significant changes in the emergency situation
- Major response actions, commitments of resources and requests for additional resources from external sources
- Issuance of protective action recommendations to responders and the general public
- Evacuations
- Responder casualties
- Containment or termination of the incident
- Other pertinent information.
On October 22nd, 2014 the NCRCC was activated *****. Significant concerns surrounding the structure within the NCRCC were expressed as various partner organizations had several representatives within the command centre. Conflicting information was being provided to the Incident Commanders, complicating the decision-making process and impeding the ability of the NCRCC to effectively and efficiently fulfill its operational mandate. In addition to conflicting information, there was a complete void of investigative information being communicated to the NCRCC, further impeding the ability to make informed decisions that see tactical responses aligned and in support of investigations.
Recommendation #9:
*****
Best Practice: As a result of the Moncton incident, a recommendation was put forth that Air Services be engaged at the onset of NCRCC or DEOC activation. This recommendation was implemented for the October 22nd, 2014 incident and was well received and value added. *****
Given the heavy regulations of the Canadian aviation industry, the onsite resource was able to provide necessary information surrounding industry regulations while serving as a direct and timely link to aviation resource requirements.
I10: Divergent Application of the Incident Command System (ICS) Model as an Incident Management Systems (IMS) for all first responders within the National Capital Region (NCR).
The NCRCC procedures are based on the Incident Command System (ICS) model. The ICS is an Incident Management System (IMS) that provides standardized organizational structures, functions, processes, terminology, accepted practices and procedures that are essential to the effective and efficient planning and direction of operations in crisis situations. This model provides a scalable management structure and system for the planning and conduct of emergency operations, ranging from small-scale to complex multi-jurisdictional and/or disciplinary incidents. When the NCRCC (which serves as National Division's Emergency Operations Centre) is activated for an incident, the Incident Director assumes command and receives policy guidance and/or operational direction from the Commanding Officer (CO) and the Criminal Operations Officer (CROPS). The ultimate purpose of the ICS model is to facilitate a centralized and coordinated approach to decision-making in order to ensure the efficient and effective response to a planned event or critical incident. The Government of Canada and all DEOC's have adopted this model, which has been proven and highly refined over the last few years.
OPS and the RCMP follow the ICS model and are trained and accredited in Critical Incident Command by the Canadian Police College. The Critical Incident Commanders Course is a police-certified tiered approach (Level 100, 200, 300, and 400/400-2) that is taught at the Canadian Police College and is available to any member of a Canadian law enforcement agency who will be responsible for leading and commanding a critical incident (as defined by RCMP Policy: Tactical Operations Manual, Part 1- Incident Commanders, Section 2.1.1). However, the Incident Commanders Course is a police-certified tiered approach (Level 100, 200, 300, and 400/400-2) that is taught at the Justice Institute of British Columbia. This course is available to any individual who would be responsible for leading, managing and/or commanding a critical incident. Critical incidents are defined as unplanned events such as armed and/or barricaded persons, suicidal persons, workplace violence, spontaneous active shooter, natural and man-made disasters, transportation disasters and other life threatening events.Footnote 5 Critical incidents require special organizational skills and abilities on the part of responders managing personnel in order to attain a successful outcome. These special skills make it essential that all first responders (with a jurisdiction) have consistent and appropriate training in order to ensure the seamless management of crisis situations. Having a common understanding and approach to a wide range of crisis and critical-incident intervention strategies, will ensure that all responders within a specific jurisdiction are able to manage and control a complex critical-incident environment. *****
Recommendation #10A:
*****
Recommendation #10B:
*****
I11: Lock Down Authorities within the NCR
In response to the incident, several government buildings in the downtown core of Ottawa, Ontario and in Gatineau, Quebec, were placed on lock-down. There was a lack of clarity surrounding what organization had the jurisdictional authority to issue and lift the lock-down of these facilities, and while the decision was made by the Privy Council Office via the Government of Canada's Operations Centre, an assumption was made that the RCMP was responsible for lifting the lock-down.
Recommendation #11A:
*****
Recommendation #11B:
*****
I12: Interpretation of Legal Authorities within the Parliamentary Precinct
As a result of the jurisdictional complexity of the Parliamentary Precinct and the various authorities of each law enforcement organization mandated to deliver protective and security services to the grounds of, and people within Parliament Hill, there was a lack of clarity surrounding whether or not this incident was a criminal or national security investigation. While authority over national security investigations remains within the RCMP's purview, a grey area exists relative to investigations on Parliament Hill and whether or not they are national security investigations or criminal investigations, and as such the mandate of the police of jurisdiction (OPS).
Recommendation #12:
*****
I13: Divergent interpretations of section 17.1(3)(ii) of the RCMP Regulations, 1988.
The incident of October 22nd, 2014 reinforced the challenges that arise in relation to how the various security forces within the Parliamentary Precinct interpret the RCMP's mandate to protect the Prime Minister, as defined by section 17.1(e)(ii) of the RCMP Regulations, 1988. This section indicates that 'In addition to the duties prescribed by the Act, it is the duty of members who are peace officers to protect, within or outside of Canada, whether or not there is an imminent threat to their security, the Prime Minister of Canada.' *****
Recommendation #13A:
*****
Recommendation #13B:
*****
I14: Operational Readiness and Coordination of National Headquarter resources.
In responding to the short- and long-term resourcing requirements that were a direct result of the incident on October 22nd, 2014, all of National Division's operational and administrative resources were deployed. The depletion of National Division's resource base and the remaining resourcing/service delivery gaps were filled by operational and administrative employees from National Headquarters. However, there were some coordination challenges and inconsistent messaging between National Division and NHQ, resulting in confusion and frustration amongst employees.
Recommendation #14:
*****
Line of Enquiry #3: Operational Communications
For the purpose of this review, operational communications will be defined as all communications amongst responders in support of an operational purpose. Inefficient and ineffective operational communications during a critical incident will not only result in a breakdown in operational responses, but create undue frustration and confusion amongst stakeholders, negatively impact the reputation of all organizations involved, and increase the length of time for complete resolution of a critical incident. While several of the operational communication challenges that arose throughout this review can be directly attributed to the complexity of the jurisdictional environment within the Parliamentary Precinct, the following is an overview of the specific issues and recommendations associated with operational communications throughout the October 22nd, 2014 incident on Parliament Hill.
I15: Interoperability of Communication Technology
Interoperability amongst the various service providers remains an unresolved challenge that results in fragmented communications that impede timely decision-making relative to operational responses during a critical incident. Generally, all operationally based radio communications are managed by one Operational Communication Centre (OCC), however, the operational communications within the Parliamentary Precinct are managed by three distinct communication centres: the RCMP's, Senates, and House of Commons. The operational implications of interoperability issues associated with operational communications were realized on October 22nd, 2014 and created unnecessary delays with respect to awareness surrounding the unfolding situation. As an example, the initial 911 call dispatched *****.
At this point, the RCMP member, over the radio, advised of the gunman on Parliament Hill. This call triggered the response from the various units (PHSU, GDPP, Demo, ERT, PMPD) that were either on, or in close proximity to, Parliament Hill that day. The House of Commons Security Force also carries an RCMP radio and this access to RCMP communication should provide them with situational awareness, *****
Recommendation #15:
*****
I16: Communication centres in makeshift (secondary) command posts.
Upon activation the NCRCC is staffed with the appropriate representatives from various internal and external stakeholders that facilitate its ability to fulfil its role as a primary command post that provides guidance and timely decisions to the front line responders during a planned event or critical incident. During the October 22nd, 2014, a makeshift command post was also established *****, purposed to provide a centralized point of coordination for all tactical responders and bridge communications between the NCRCC and the front-line responders, *****
Recommendation #16:
*****
I17: Integration of member-to-member communication during a critical incident.
As a critical incident unfolds, it is essential that all responders have the capability for member-to- member integrated communication. At an early stage of this incident, the RCMP's Incident Commander requested that the OCC patch through communications *****
Recommendation #17:
*****
I18: Lack of Standardized Radio Protocol
*****
Recommendation #18:
*****
I19: Network coverage for RCMP SmartPhone data and voice communications.
*****
Recommendation #19A:
*****
Recommendation #19B:
*****
Recommendation #19C:
*****
I20: Inability to communicate with the occupants locked down in the buildings of the Parliamentary Precinct.
*****
Recommendation #20:
*****
I21: Delays in providing all key partners (and potential responders) in the National Capital Region with situational awareness surrounding the critical incident of October 22nd, 2014.
*****
Recommendation #21:
*****
Line of Enquiry #4: External Communications
The significance of communication should never be understated. Organizations are reliant on internal and external communication as a means of exchanging ideas, message or information/intelligence. In the absence of communication, the ability of an organization to function is inhibited. During a crisis situation, the importance of communication increases exponentially. While the previous section focused on Operational Communications, this section is intended to explore the issue of external communications during the incident of October 22nd, 2014. The issue of external communication was examined through the following lenses: coordination of communications with various internal and external stakeholders, external communications throughout the incident, and internal crisis communications. In addition to the identification of external communication gaps, a series of best practices were also identified. The following is an overview of the issues, recommendations and best practices associated with external communications during the October 22nd, 2014 Parliament Hill incident.
I22: Lack of coordination between National Division communications and National Communications surrounding the first press conference held at National Division.
National Division had a communications team available at the Division (translator, webmaster, office manager) which was available to support the logistics associated with the first press conference that was being held at National Division. Representatives from National Communications were deployed to National Division to assist in the press conference; however, the National Division communications team was not integrated into the coordination process. This lack of coordination resulted in gaps surrounding the use of social media, translation and logistics, in accordance with existing National Division communication standards.
Recommendation #22A:
*****
Recommendation #22B:
*****
Best Practice: National Division Communications were in constant communication with the Communication and Media Relations Unit at OPS. This reciprocal relationship enabled the dissemination of joint media releases and fostered information sharing between the RCMP's National Division and Ottawa Police Service, resulting in coordinated and consistent messaging surrounding the incident while alleviating any confusion that could arise from having conflicting messaging from a variety of sources.
I23: External communications from occupants within the Parliamentary Precinct throughout the incident.
As the incident was unfolding, it was highlighted that occupants locked down within the Parliamentary Precinct were providing operational movements and situational details via various media sources (i.e. social media, live phone interviews). *****
Recommendation #23:
*****
I24: Internal communications during a crisis situation.
While the majority of communications in the National Capital Region that require the engagement of National Division Communications and National Communications at RCMP Headquarters occur for planned events, the timeliness associated with communications during a pre planned event should not be expected during a crisis situation/critical incident. There was significant confusion and additional pressures placed on the National Division communications representative in the NCRCC by various representatives from National Communications at Headquarters. Gaps were also identified as they related to ensuring that the Communications lead in the NCR was provided with timely information on operational decisions that would result in an increase in media requests.
Recommendation #24:
*****
Best Practice: While traditional media plays an important role as a vehicle for communication during a critical incident, the increasing popularity of social media is evident. Social media is a communication vehicle that provides real-time information direct from a followed source. The use of social media (Twitter) to deliver critical messages to the public and media during the Moncton incident reiterated the value that this tool can provide. This best practice was duplicated during the Parliament Hill incident on October 22nd, 2014, with National Division communications leveraging social media via Twitter to issue 26 real-time messages to the public. From the first tweet at 9:53 on October 22nd, 2014 advising citizens to stay away from rooftops and windows in the downtown core to the last tweet at 19:05 on October 23rd, 2014 thanking the public for their cooperation, National Division communications were able to disseminate messages that provided support to the ongoing investigation, enhanced public safety, and ensured that the public remained informed of the status surrounding the unfolding situation. In addition to providing information to the general public, the use of social media as a best practice served as a tool to proactively communicate critical messages to the media, resulting in a decrease in media requests immediately following each Tweet. As a result, the 26 individual tweets resulted in an individual average of 381 total of retweets (with one message being retweeted 3749 times). These messages were able to reach a wider and broader audience faster than traditional communication mechanisms. Moving forward, it is essential that the best practice of leveraging social media as a vehicle for all communications (i.e. during a critical incident and as a means to increase public awareness), in accordance with the Government of Canada's Social Media Policy, be continued.
Conclusion
The tragic events that occurred in Ottawa on October 22nd, 2014 have undoubtedly altered the Canadian landscape. While the objective of this review is to provide a factual account of key areas related to the external response and coordination of stakeholders surrounding this event while making recommendations for improvement where gaps or unacceptable levels of risk were identified, the efforts and engagement of all internal and external partners/stakeholders should not go unnoticed. When faced with a crisis situation, these organizations worked together to ensure the timely and safe resolution of this critical incident and were courageous in their operational responses, all with a goal of restoring public safety. Moving forward, National Division remains committed to addressing the recommendations outlined within this review. These lessons learned and best practices will further foster National Division's commitment to continuous improvement while fulfilling its mandate and commitment to delivering world-class protective operations.
List of Recommendations and Follow-up
- Recommendation #1: *****
- Recommendation #2: *****
- Recommendation #3A: *****
- Recommendation #3B: *****
- Recommendation #4: *****
- Recommendation #5A: *****
- Recommendation #5B: *****
- Recommendation #5C: *****
- Recommendation #6: *****
- Recommendation #7: *****
- Recommendation #8: *****
- Recommendation #9: *****
- Recommendation #10A: *****
- Recommendation #10B: *****
- Recommendation #11A: *****
- Recommendation #11B: *****
- Recommendation #12: *****
- Recommendation #13A: *****
- Recommendation #13B: *****
- Recommendation #14: *****
- Recommendation #15: *****
- Recommendation #16: *****
- Recommendation #17: *****
- Recommendation #18: *****
- Recommendation #19A: *****
- Recommendation #19B: *****
- Recommendation #19C: *****
- Recommendation #20: *****
- Recommendation #21: *****
- Recommendation #22A: *****
- Recommendation #22B: *****
- Recommendation #23: *****
- Recommendation #24: *****
Mobilisation et coordination des partenaires externes lors de l’incident sur la Colline du Parlement le 22 octobre 2014 - Examen récapitulatif
Équipe d'examen de la Division nationale
Le 29 avril 2015
Note :
Dans l'ensemble du document, les ***** indiquent que la partie correspondante du contenu a été caviardée conformément à la Loi sur l'accès à l'information, et à la Loi sur la protection des renseignements personnels.
En raison du caviardage du contenu, le rapport a été modifié et, par conséquent, il diffère de la version originale transmise à la GRC.
Objet
Le 24 octobre 2014, à la demande du commandant de la Division nationale de la Gendarmerie royale du Canada, a été entrepris un examen de l'incident survenu sur la Colline du Parlement le 22 octobre 2014. Sous la direction du commandant, la Division nationale a procédé à l'examen avec l'aide de Vérification interne, Évaluation et Examen.
Objectif
L'examen vise à rendre compte, en s'appuyant sur des faits, des aspects clés de l'intervention faite lors de cet incident et à recommander des améliorations pour remédier aux lacunes ou aux risques de niveau inacceptable. Il vise également à tirer des leçons en vue d'améliorer constamment la prestation des services de sécurité sur la Colline du Parlement, au premier ministre et aux dignitaires en visite, et l'interopérabilité entre les divers organismes concernés.
Portée
Il importe de souligner que la portée initiale du mandat confié à l'équipe d'examen comportait des éléments internes et externes, mais que pour des raisons historiques liées à la division de la responsabilité de la sécurité sur la Colline du Parlement, la portée a été réduite à l'évaluation de la coordination et de la mobilisation des partenaires externes lors de l'incident. Par souci de neutralité et d'objectivité, la GRC a demandé à la Police provinciale de l'Ontario (OPP) d'effectuer un examen indépendant des mesures qu'elle a prises pendant l'incident.
L'examen porte sur les mesures prises par la GRC après qu'un individu armé soit entré dans l'édifice du Centre le 22 octobre 2014 jusqu'à ce que l'accès à la Colline du Parlement ait été redonné le 24 octobre 2014. L'examen se limite aux mesures de protection prises par la GRC sur les terrains de la Colline du Parlement et exclut les enquêtes faites et les mesures prises par la GRC à l'intérieur de la Chambre des communes, à l'exception de certaines mesures prises pour protéger le premier ministre et interventions du Groupe tactique d'intervention (GTI) de la Division nationale.
L'examen vise également à répondre aux questions suivantes :
- Préparation opérationnelle
- Un plan fondé sur un scénario approprié était-il en place pour ce genre d'incident? A-t-il été exécuté efficacement?
- Des ressources appropriées étaient-elles disponibles (outils policiers, personnel, etc.)?
- Prise de décision
- Les rôles et les responsabilités, commandement et contrôle y compris, étaient-ils clairement définis et ont-ils été exercés pleinement?
- Les décisions ont-elles été prises en fonction de l'évolution de l'incident?
- Communications opérationnelles
- Les communications ont-elles gérées et coordonnées de manière à faciliter les interventions nécessaires à l'incident en cours?
- Des informations complètes et exactes ont-elles été fournies régulièrement à tous les groupes de la GRC et organismes partenaires externes?
- Communications externes
- La communication entre les organismes chargés de l'application de la loi et le grand public était-elle claire et juste? A-t-elle permis de faire savoir avec exactitude les mesures et interventions des organismes chargés de l'application de la loi?
Ont été exclues de l'examen les interventions opérationnelles de la GRC (conformément à la décision de limiter la portée initiale de l'examen), la collecte et l'échange de renseignements sur le suspect avant l'incident ainsi que le nombre de ressources des organismes partenaires. L'examen est axé sur les responsabilités de la Division nationale. Celle-ci a le double mandat de mener des enquêtes de haut niveau et de nature délicate et d'assurer des services de protection; toutefois, pour les besoins de l'examen, seuls les services de protection fournis par la Division nationale sont visés. Toutes les mesures ont été prises pour que l'examen ne fasse pas double emploi avec d'autres examens internes ou externes liés à l'incident.
Méthodologie
L'examen repose sur des éléments de preuve recueillis au moyen d'entrevues, de questionnaires et de vidéos et autres enregistrements. Un groupe de consultation composé de partenaires externes et de représentants de la GRC s'est réuni le 31 octobre 2014 afin de recueillir des renseignements.
Les faits ont été validés tout au long de l'examen. La version provisoire du rapport a été fournie aux partenaires aux fins de validation. Ils ont été invités à évaluer la validité des recommandations formulées, dont la mise en œuvre sera la responsabilité, dans la mesure du possible, de la Division nationale et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Les recommandations qui ne relèvent pas de la Division nationale ou de la GRC seront communiquées aux parties intéressées externes afin qu'elles puissent en prendre connaissance.
Contexte
La Colline du Parlement est le symbole de la démocratie canadienne et un élément clé de la continuité de l'État constitutionnel. Assurer la sécurité des parlementaires, des personnes jouissant d'une protection internationale (PJPI) en visite, du personnel et du grand public étant de la plus grande importance, il est essentiel que le niveau de protection de la Colline du Parlement soit ajusté à l'évolution des menaces nationales et internationales. La prestation de services de sécurité sur la Colline du Parlement impose un juste équilibre entre la sécurité publique et le droit du public d'avoir accès aux terrains de la Colline du Parlement. Pour l'heure, la sécurité des personnes, des édifices et des terrains dans la Cité parlementaire est une responsabilité assumée à la fois par la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le Service de sécurité de la Chambre des communes, le Service de sécurité du Sénat et le Service de police d'Ottawa (SPO).
Vue d'ensemble de la Cité parlementaire : Selon la définition de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), la Cité parlementaire est constituée d'édifices appartenant à la Couronne, occupés par la Chambre des communes, le Sénat et la Bibliothèque du Parlement. Elle compte deux zones, soit la zone sécurisée et la zone auxiliaire, dans lesquelles se trouvent les édifices suivants :
- Zone sécurisée
- édifices du Centre, de l'Est et de l'Ouest
- Zone auxiliaire
- salles de réunion de l'édifice du canal Rideau (10 salles de réunion) situées au 1, rue Wellington;
- édifice Victoria (40 bureaux de sénateurs et 4 salles de réunion);
- édifice La Promenade (62 députés, leur personnel et 3 salles de réunion);
- édifice de la Confédération (ministres, parlementaires et leur personnel);
- édifice de la Justice (85 députés et leur personnel);
- édifice Wellington (69 députés et 10 salles de réunion).
Aperçu des divers services responsables de la sécurité dans la Cité parlementaire : La responsabilité de la sécurité dans la Cité parlementaire est répartie comme suit : Le Service de sécurité de la Chambre des communes est responsable des sections du centre et de l'ouest des édifices du Centre et de l'Ouest; le Service de sécurité du Sénat est responsable de la section Est des édifices du Centre et de l'Est; la GRC est responsable de la sécurité des terrains de la Colline du Parlement, du premier ministre et des dignitaires en visite lorsqu'ils sont à l'extérieur des édifices (voir l'al. 17(1)d) du Règlement de la GRC (1988)). Étant donné qu'elle a accès à l'infrastructure requise (Centre de commandement de la région de la capitale nationale, Système de commandement des interventions, ressources et réseaux établis avec d'autres intervenants policiers), la GRC est appelée à prendre la direction opérationnelle lorsqu'un incident important survient *****Note de bas de page 1 *****. À titre de service de police responsable du territoire, le Service de police d'Ottawa (SPO) dirige les enquêtes criminelles, sauf les enquêtes liées à la sécurité nationale, sur les incidents survenus dans la Cité parlementaire et est responsable des zones se trouvant à l'extérieur de la Cité parlementaire, dont la rue Wellington et le secteur du Monument commémoratif de guerre du Canada. Il importe de souligner que les services de sécurité de la Chambre des communes et du Sénat ont ajouté à leurs responsabilités et pouvoirs le contrôle du stationnement dans la Cité parlementaire.
Chronologie des événementsNote de bas de page 2
Le mercredi 22 octobre 2014, vers 09 h 50, un homme armé a tué par balle une sentinelle des Forces armées canadiennes au Monument commémoratif de guerre du Canada, situé à l'angle des rues Wellington et Elgin, à Ottawa (Ontario). L'homme armé est retourné à son véhicule pour ensuite se diriger vers le portail de la rue Elgin donnant accès à la Colline du Parlement, où il a abandonné son véhicule afin d'entrer à pied sur les terrains de la Colline du Parlement vers 09 h 52 min 31 s. Vingt-trois secondes plus tard, à 09 h 52 min 54 s, le suspect réquisitionne le véhicule d'un député garé à l'extérieur de l'édifice de l'Est. À 09 h 52 min 58 s, un membre de la GRC posté à l'édifice de l'Est, avertit par radio, après en avoir été informé par une piétonne, qu'un homme armé se trouve sur la Colline du Parlement. Vers 09 h 53 min 45 s, l'homme armé entre dans l'édifice du Centre, par la porte avant. Des coups de feu sont tirés, et le suspect est abattu par balle. L'accès aux terrains de la Colline du Parlement est interdit au public pendant et immédiatement après l'incident, et le demeure jusqu'en soirée le 24 octobre 2014. À 09 h 55, l'officier responsable des enquêtes criminelles (OREC) de la Division nationale de la GRC est informé de l'incident qui se déroule sur la Colline du Parlement. L'officier responsable de la Police de protection - Services généraux (PPSG) fait savoir à l'OREC que le Groupe tactique d'intervention (GTI) de la Division nationale a été déployé sur la Colline du Parlement. À 10 h 00, l'OREC fournit au commissaire un compte rendu verbal par téléphone. À 10 h 02, l'OREC fournit un compte-rendu verbal par téléphone au commandant de la Division nationale, et le Centre de commandement de la région de la capitale nationale (CCRCN) est activé *****, par mesure d'intervention en lien avec ce qui se passe sur la Colline du Parlement. À 10 h 03 sont désignés le commandant des interventions et le commandant adjoint des interventions. À 10 h 20, un message est envoyé aux partenaires internes/externes (voir la liste de distribution à l'annexe A) pour leur faire savoir que le CCRCN a été activé d'urgence en raison d'un incident en cours sur la Colline du Parlement, et leur demander de faire rapport et d'envoyer un représentant au CCRCN. Un autre courriel est envoyé à 10 h 20 aux officiers de la Division nationale au sujet de l'activation du CCRCN.
Le tableau ci-dessous montre l'heure à laquelle les partenaires internes et externes ont commencé à prendre part aux opérations au CCRCN :
- 10 h 02 Activation du CCRCN ***** (22 octobre 2014)
- 10 h 12 Police de protection - Services généraux (PPSG)
- 10 h 15 Groupe des renseignements criminels/Groupe des enquêtes relatives à la protection, directeur des interventions, CCRCN, Radio technologies, Formation, STO et SPO
- 10 h 20 Commandant des interventions, Sûreté du Québec
- 10 h 25 Communications de la Division nationale, Renseignement géospatial, commandant adjoint des interventions
- 10 h 30 CBRNE, Section des services de réseau de la Région du Centre, Section de l'intégration des systèmes vidéo nationaux, préposé au registre des communications
- 10 h 45 Circulation, Service de sécurité du Sénat (directeur hors site)
- 10 h 48 SCRS
- 10 h 50 Service de l'air d'Ottawa
- 11 h 00 Bureau d'assistance central, Système de gestion des événements, Santé et sécurité au travail, PPPM, EISN, Services d'enquêtes techniques/Programme de surveillance à haute altitude
- 11 h 02 Services paramédicaux d'Ottawa
- 11 h 11 Peloton de protection des personnes de marque
- 11 h 15 Gestion de la circulation de la ville, GIMU
- 11 h 30 RRF
- 11 h 32 Négociateur
- 11 h 33 OREC
- 11 h 36 Services de TI
- 11 h 43 Service de police de Gatineau
- 11 h 45 Service de sécurité de la Chambre des communes, CNO, Services de protection de la DG, conseiller régional en informatique
- 11 h 46 OPP
- 11 h 55 Défense nationale
- 12 h 03 Équipe tactique de la RCN
- 12 h 15 Équipe de négociation en situation de crise de la GRC
- 12 h 30 OC TRANSPO
- 12 h 55 Ville d'Ottawa
- 13 h 30 Service des incendies d'Ottawa
- 14 h 00 SIRP
- 14 h 17 Sécurité ministérielle
- 14 h 29 Groupe de sécurité de la Colline du Parlement
- 15 h 00 Groupe des liaisons diplomatiques
- 15 h 45 Recherche et sauvetage
- 16 h 00 Centre des opérations du gouvernement du Canada
- 17 h 10 Désactivation du CCRCN (23 octobre 2014)
Le tableau ci-dessous fournit la chronologie des mesures clés prises en réaction à l'incident survenu le 22 octobre 2014 sur la Colline du Parlement, et donne un aperçu des renseignements qui ont été échangés :
Heure | Mesure ou renseignement clé |
---|---|
09 h 55 |
|
10 h 00 |
|
10 h 04 |
|
10 h 12 |
|
10 h 22 |
|
10 h 28 |
|
10 h 31 |
|
10 h 41 | Rapport de situation : Militaire tiré au Monument commémoratif de guerre du Canada; le suspect est abattu dans la Bibliothèque; le suspect dans l'édifice du Centre est peut être armé et sur le toit de l'édifice du Centre; signalement voulant qu'il y ait des personnes sur les toits et aux fenêtres. |
10 h 52 |
|
10 h 59 |
|
11 h 00 |
|
11 h 06 |
|
11 h 09 |
|
11 h 11 |
|
11 h 18 |
|
11 h 20 | Rapport de situation : Le suspect a été abattu par balle dans la Bibliothèque; possibilité d'un suspect sur le toit d'un édifice derrière la Colline du Parlement (non confirmée); le GTI de la GRC vérifie le deuxième étage; l'équipe tactique du SPO vérifie les 1er et 2e étages; le GTI de la GRC vérifie les 3e et 4e étages (vérification non terminée); le Service de police de Gatineau contrôle un bateau suspect derrière la Colline du Parlement; attente d'informations sur la possibilité qu'une Corolla blanche soit impliquée. |
11 h 25 |
|
11 h 40 |
|
11 h 55 |
|
11 h 58 |
|
12 h 02 |
|
12 h 03 |
|
12 h 05 |
|
12 h 14 |
|
12 h 23 |
|
12 h 30 |
|
12 h 35 |
|
12 h 43 |
|
12 h 50 | ***** |
13 h 06 |
|
13 h 08 | ***** |
13 h 18 |
|
13 h 37 |
|
13 h 52 |
|
14 h 10 |
|
14 h 24 |
|
14 h 32 | ***** |
14 h 41 |
|
16 h 05 |
|
16 h 08 |
|
16 h 15 |
|
16 h 30 |
|
16 h 44 |
|
16 h 59 |
|
17 h 08 |
|
17 h 50 |
|
18 h 02 | Rapport de situation : Le SPO fait savoir qu'au moment où il allait lever le périmètre, il a reçu de l'information d'un témoin voulant qu'il y ait peut-être deux (2) autres individus. Le périmètre demeure donc en place pour l'instant. Le SPO vérifie de nouveau l'information. |
18 h 40 |
|
18 h 42 | Rapport de situation : *****. Le commandant des interventions de la GRC signale que plusieurs personnes ont été évacuées de l'édifice du Centre; *****. |
18 h 50 |
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19 h 18 |
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19 h 40 |
|
19 h 55 |
|
Question no1 : Préparation opérationnelle
Selon la définition qu'en donne le Department of Homeland Security (DHS), la préparation opérationnelle est un cycle continu de planification, d'organisation, de formation, d'attribution d'outillage, d'exercices, d'évaluation et de prise de mesures correctives visant à assurer la coordination efficace des interventions en cas d'incident.Note de bas de page 4 Le Centre de commandement de la région de la capitale nationale (CCRCN) est un service multidisciplinaire dont le mandat est de soutenir les services de protection dans la région de la capitale nationale (RCN). Il relève du Groupe de la planification opérationnelle de la GRC, qui est également responsable des Missions de protection, de la planification et de la coordination opérationnelles des événements majeurs, des visites et des manifestations dans la RCN, du Système d'information des Missions de protection (SIMP), du Renseignement géospatial et du poste de commandement mobile (PCM).
Le groupe de la planification et de la coordination opérationnelles sert de point de contact pour les divers partenaires internes et externes, assure la coordination et la gestion globales des réunions de planification et veille à l'élaboration de plans opérationnels intégrés pour les événements majeurs, les visites et les manifestations qui ont lieu dans la région de la capitale nationale.
Ce cycle continu de planification permet de s'assurer :
- que des plans opérationnels adéquats et valides sont en place;
- que les capacités des ressources sont clairement définies et proportionnelles au risque que présente la menace;
- que des ressources humaines et financières et des biens d'infrastructure sont disponibles pour assurer et soutenir les interventions nécessaires en cas d'incident critique;
- qu'il y a interopérabilité et intégration entre les divers intervenants.
A. Planification opérationnelle
La planification opérationnelle est un processus par lequel les buts et objectifs stratégiques d'une organisation sont harmonisés aux buts et objectifs tactiques. Un plan opérationnel est un ensemble d'étapes prédéfinies devant mener à une intervention globale que l'on croit la plus susceptible de bien fonctionner, compte tenu des buts et des objectifs stratégiques et tactiques d'une organisation. Un plan d'opérations d'urgence (POU) combine les quatre étapes inter reliées que sont la préparation, l'atténuation des risques, l'intervention et le rétablissement en cas de situation d'urgence ou d'incident critique, comme l'incident du 22 octobre 2014. En situation de crise, une organisation passe au mode réactif, d'où l'augmentation des probabilités qu'il y ait rupture des communications. Un POU vise à réduire l'incidence possible de la rupture des communications sur les interventions opérationnelles par les mesures suivantes :
- attribution aux organisations et aux personnes de tâches précises à effectuer à un moment précis, en un lieu précis, dans une situation précise;
- définition claire des structures de gouvernance (pouvoirs et organigrammes);
- explication détaillée de la façon dont les ressources (humaines et financières et biens d'infrastructure) seront protégées pendant une urgence;
- liste des ressources pouvant être utilisées pour une intervention en cas de situation d'urgence;
- liste des stratégies d'atténuation acceptables pour les interventions en situation d'urgence.
La sécurité sur la Colline du Parlement étant la responsabilité de plusieurs intervenants, il est essentiel que chacun d'eux comprenne de la même façon les exigences opérationnelles d'une intervention en cas d'incident critique. Leurs interventions doivent être cohésives et fluides afin d'assurer la gestion efficace et efficiente de l'incident critique, puisque c'est là le résultat souhaité directement lié aux objectifs stratégiques et tactiques fixés pour la sécurité publique. Pour évaluer sous l'angle de la planification opérationnelle l'état de préparation opérationnelle qui prévalait au moment de l'incident du 22 octobre 2014, il est utile d'examiner la question en fonction des quatre étapes d'un plan d'opérations d'urgence, à savoir : la préparation ou la prévention, l'atténuation des risques, l'intervention et le rétablissement. C'est à l'aide de ce cadre que les conclusions suivantes ont été tirées pour l'incident du 22 octobre 2014 et la planification opérationnelle :
1. Préparation ou prévention
La préparation correspond à la formation et aux exercices qui soutiendront l'intervention ou la mise en œuvre d'un plan opérationnel en cas d'incident critique. La formation (formation axée sur des scénarios et formation sur le déploiement rapide pour action immédiate, p. ex.) fournit au personnel des interventions les connaissances pertinentes et les compétences nécessaires pour s'acquitter des responsabilités qui leur auront été confiées. Les exercices servent de complément à la formation et permettent d'évaluer l'intervention que ferait un membre du personnel, selon les responsabilités attendues de lui, et de valider le plan opérationnel dans son ensemble. La préparation sert également à atténuer les risques associés à un événement prévisible.
I1 : Nombre insuffisant d'exercices de formation effectués conjointement par les organismes d'application de la loi et les services qui assurent la sécurité de la Cité parlementaire
Même si les organismes chargés de l'application de la loi et les services de sécurité présents dans la Cité parlementaire consacrent une bonne partie de leur temps à la maîtrise de compétences opérationnelles essentielles, ils le font depuis longtemps chacun de leur côté. Le nombre d'exercices de formation faits conjointement par les organismes chargés de l'application de la loi et les forces de sécurité responsables de la Cité parlementaire est nettement insuffisant. L'incident du 22 octobre 2014 met en évidence l'importance de voir à ce que tous les premiers intervenants d'un secteur qui relève de plusieurs compétences connaissent les divers méthodes opérationnelles de leurs partenaires et aient une approche préétablie et cohésive pour les interventions en cas d'incident critique dans la Cité parlementaire. Les premiers intervenants seront ainsi en mesure de mieux atténuer une ou des menaces en cas d'incident critique s'ils ont au préalable les connaissances voulues, la confiance de leurs partenaires et la capacité de fournir une intervention synergique.
La capacité avec laquelle le GTI de la Division nationale et l'équipe tactique du SPO ont réussi à sécuriser et à évacuer les édifices de la Cité parlementaire le 22 octobre 2014 témoigne de l'utilité, en cas d'incident critique, de la formation suivie conjointement par les divers intervenants responsables de la sécurité sur un même territoire.
Recommandation no 1 :
*****
I2 : Incapacité des premiers intervenants à fournir des soins d'urgence en cas d'incident critique.
Lors d'un incident critique, la vie ou la mort peut être directement attribuée à la capacité d'un premier intervenant à utiliser des techniques et des stratégies qui permettront de sauver la vie des victimes de traumatismes. Le 22 octobre 2014, cette capacité a très peu été sollicitée, *****.
Recommandation no 2 :
*****
I3 : Capacité d'effectuer des évacuations de masse sur la Colline du Parlement et confusion entourant les routes d'accès et d'évacuation dans la Cité parlementaire.
Les évacuations de masse sur les terrains de la Colline du Parlement et dans la Cité parlementaire présentent des défis uniques pour les organismes qui en sont chargés. En situation de crise, les plus grands risques de blessure découlent non pas de la crise elle-même mais du chaos associé au grand nombre de personnes qui tentent de sortir d'un endroit confiné. ***** pour le personnel d'urgence *****
Recommandation no 3A :
*****
Recommandation no 3B :
*****
2. Atténuation
L'examen ne visait pas à cerner les mesures d'atténuation qui auraient pu être renforcées pour réduire la probabilité qu'un incident critique de cette nature ne survienne ou les répercussions qu'il aurait pu avoir. Cependant, lors des réunions du groupe de consultation et de divers examens, *****.
I4 : Circulation de véhicules sur la Colline du Parlement
Malgré les contrôles en place au poste de contrôle des véhicules (PCV), *****
Recommandation no 4 :
*****
3. Intervention
Pour les besoins de l'examen, et compte tenu des examens indépendants qui ont été demandés sur ce qui s'est passé à la Chambre des communes et les interventions tactiques ou opérationnelles de la GRC en réaction à l'incident du 22 octobre 2014, l'accent est mis sur les interventions, car celles-ci renvoient aux mesures prises avec les partenaires externes au moment d'un incident critique alors que le facteur temps est important et que la marge d'erreur est mince.
I5 : Existence de plans d'étage à jour de la Cité parlementaire.
*****
Recommandation no 5A :
*****
Recommandation no 5B :
*****
Recommandation no 5C :
*****
4. Rétablissement
Pour les besoins de l'examen, rétablissement s'entend des mesures dont le temps est un facteur important et qui sont un prolongement naturel de l'intervention (p. ex. capacité d'intervention rapide et préparation opérationnelle).
I6 : Capacité d'intervention rapide et préparation opérationnelle
Quatre organismes (GRC, SPO, Service de sécurité de la Chambre des communes et Service de sécurité du Sénat) ont été les principaux intervenants pour l'incident. *****.
Après l'incident, l'accès à la Colline du Parlement a été interdit jusqu'en soirée le 24 octobre 2014. Un périmètre avait été érigé par le SPO autour des terrains de la Colline du Parlement et du Monument commémoratif de guerre afin de protéger l'enquête criminelle en cours. Une fois l'accès aux terrains redonné et le périmètre levé, *****
Recommandation no 6 :
*****
I7 : Capacité du CCRCN de soutenir 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des opérations de longue durée
*****
Recommandation no 7 :
*****
Question no 2 : Prise de décision
La capacité de prendre des décisions opportunes et efficaces pendant un incident critique est essentielle à la réussite d'une intervention opérationnelle et à la résolution d'un incident. L'examen du processus de prise de décision et des structures de gouvernance en place lors de l'incident du 22 octobre 2014 sur la Colline du Parlement visait à déterminer si le personnel affecté à l'intervention d'urgence avait une compréhension approfondie et commune des normes de prise de décision, si ces normes ont été respectées et si elles ont permis d'assurer la rapidité des interventions opérationnelles, et si les différentes approches de la gestion ou du commandement de l'incident étaient cohésives et intégrées. Voici un aperçu des nombreux problèmes liés au processus de prise de décision qui ont été relevés, les recommandations visant à y remédier et les pratiques exemplaires associées à cette question.
I8 : Complexité due à la division de la responsabilité de la sécurité de la Cité parlementaire
Tel que mentionné plus haut, la sécurité dans et autour de la Cité parlementaire est d'une grande complexité étant donné qu'elle est la responsabilité de plusieurs intervenants. En général, la prise de décision a été efficace grâce aux relations existantes et à la coordination entre la GRC, le Service de sécurité de la Chambre des communes et le Service de sécurité du Sénat. Cependant, chacun d'eux assure la reddition de comptes et la gouvernance de son côté, ce qui compliquerait la prise de mesures pour corriger les lacunes et la mise en œuvre des recommandations, non seulement au regard du présent examen mais également d'autres examens, et compromettrait l'efficacité opérationnelle et administrative.
Recommandation no 8 :
*****
I9 : Problèmes de structure du CCRCN
Le CCRCN est une installation centrale et permanente dont l'autorité est établie et reconnue. Ses fonctions de direction, de contrôle, de coordination et de soutien répondent au besoin d'assurer la gestion efficace d'un incident ou d'un événement majeur dans la région de la capitale nationale. Sous la direction de l'officier responsable des enquêtes criminelles (OREC) de la Division nationale, le CCRCN recueille et traite les renseignements nécessaires à la prise de décision synergique ainsi qu'à la planification et à la gestion du soutien des interventions en cas d'incident, d'urgence, de catastrophe ou d'événement majeur dans la région de la capitale nationale. Le CCRCN compte des représentants de tous les organismes participants. En cas de situation de crise (tel un événement grave, une manifestation monstre ou un attentat terroriste dans la région de la capitale nationale) constituant une menace à la sécurité du Canada ou d'une personne jouissant d'une protection internationale, le CCRCN est activé. *****
Lorsqu'il est activé, le CCRCN remplit les fonctions suivantes :
- Assurer une communication centralisée et systématique et abriter le centre de communications pour l'événement majeur;
- Régir et contrôler les exigences relatives au personnel et à l'équipement;
- Recueillir, analyser et diffuser des renseignements et de l'information pertinente;
- Coordonner les activités auxquelles prennent part les différents organismes;
- Tenir à jour avec exactitude un journal quotidien des incidents (système de gestion des événements) dans lequel sont consignées les principales activités d'intervention, notamment :
- les activations et les désactivations;
- les avis d'urgence internes et externes;
- les changements importants dans la situation d'urgence;
- les mesures d'intervention principales, engagement des ressources et demandes d'autres ressources de sources externes;
- les recommandations de mesures de protection émises aux intervenants et au public;
- les évacuations;
- les victimes parmi les intervenants;
- le contrôle ou la fin de l'incident;
- toute autre information pertinente.
Le 22 octobre 2014, le CCRCN a été activé *****. Le fait que le centre de commandement comptait plusieurs représentants de divers organismes partenaires soulève d'importantes préoccupations. Des renseignements contradictoires étaient fournis aux commandants des interventions, ce qui a compliqué le processus de prise de décision et nuit à la capacité du CCRCN à bien remplir son mandat opérationnel. De plus, aucune information d'enquête n'était fournie au CCRCN, rendant encore plus difficile la possibilité de prendre des décisions éclairées qui auraient permis d'harmoniser les interventions tactiques aux enquêtes et de soutenir celles-ci.
Recommandation no 9 :
*****
Pratique exemplaire : Après l'incident de Moncton, il avait été recommandé que le Service de l'air intervienne dès l'activation du CCRCN ou du Centre divisionnaire des opérations d'urgence (CDOU). Accueillie favorablement et représentant une valeur ajoutée, cette recommandation a été suivie lors de l'incident du 22 octobre 2014. *****
Le membre sur place a été en mesure de fournir de l'information sur les règlements complexes de l'industrie canadienne de l'aviation et de faire connaître directement et rapidement les besoins en ressources.
I10 : Application non uniforme du Système de commandement des interventions (SCI) comme système de gestion des incidents pour tous les premiers intervenants dans la région de la capitale nationale.
Les procédures du CCRCN sont fondées sur le Système de commandement des interventions (SCI). Le SCI est un système de gestion des incidents (SGI) qui prévoit des structures organisationnelles, des fonctions, des processus, une terminologie ainsi que des pratiques et des procédures normalisées qui sont essentiels à la planification et à la direction efficaces des opérations menées en situation de crise. Il établit une structure et un système de gestion adaptables pour la planification et l'exécution d'opérations d'urgence, que ce soit pour des incidents mineurs ou complexes nécessitant la participation de divers intervenants. Lorsque le CCRCN (qui est le centre des opérations d'urgence de la Division nationale) est activé lors d'un incident, le directeur des interventions assure le commandement et reçoit une orientation ou des directives opérationnelles du commandant divisionnaire ou de l'officier responsable des enquêtes criminelles (OREC). Le but ultime du SCI est d'assurer une prise de décision centralisée et coordonnée pour que l'intervention soit efficace, que ce soit pour un événement prévu ou un incident critique. Le gouvernement du Canada et tous les CDOU ont adopté ce système, qui a fait ses preuves et qui a grandement été amélioré au cours des dernières années.
Le SPO et la GRC utilisent le SCI, et ont obtenu une accréditation en commandement des interventions critiques du Collège canadien de police (CCP). Enseigné au CCP, le cours de commandement en situation de crise compte plusieurs niveaux (100, 200, 300 et 400/400-2) et s'adresse aux membres d'organismes d'application de la loi canadiens responsables de la direction et du commandement des interventions en cas d'incident critique (voir la définition à l'art. 2.1.1. de la partie 1 - Chefs des interventions - du Manuel des opérations tactiques de la GRC). Un incident critique est un événement non prévu, p. ex. une personne armée, barricadée ou suicidaire, un incident de violence en milieu de travail, un tireur actif, une catastrophe naturelle ou causée par l'homme, un accident de transport catastrophique et tout autre événement constituant une menace à la vie.Note de bas de page 5 Une intervention en cas d'incident critique nécessite des compétences et des aptitudes organisationnelles spéciales de la part des intervenants chargés de la gestion du personnel afin qu'il y ait un dénouement heureux à l'incident. Ces compétences spéciales font qu'il est essentiel pour tous les premiers intervenants (d'un territoire de compétence donné) de suivre une formation uniforme et appropriée afin qu'ils puissent assurer sans heurts la gestion des situations de crise. Le fait pour tous les intervenants d'un territoire de compétence donné d'avoir une compréhension et une approche communes des diverses stratégies d'intervention leur permet de gérer et de contrôler une situation de crise ou un incident critique complexe. *****
Recommandation no 10A :
*****
Recommandation no 10B :
*****
I11 : Pouvoir relatif à l'interdiction d'accès dans la RCN
En réaction à l'incident, plusieurs édifices du gouvernement au centre-ville d'Ottawa (Ontario) et à Gatineau (Québec) ont été interdits d'accès. Une grande confusion régnait quant à savoir qui avait la responsabilité d'ordonner ou de lever l'interdiction d'accès. La décision d'ordonner l'interdiction d'accès a été prise par le Bureau du Conseil privé par l'intermédiaire du Centre des opérations du gouvernement du Canada, mais on a présumé que la levée de l'interdiction était la responsabilité de la GRC.
Recommandation no 11A :
*****
Recommandation no 11B :
*****
I12 : Interprétation des pouvoirs légaux des services assurant la sécurité dans la Cité parlementaire.
Compte tenu de la complexité due à la division de la responsabilité de la sécurité dans la Cité parlementaire et des divers pouvoirs de chacun des organismes d'application de la loi dont le mandat est de fournir des services de protection et de sécurité sur la Colline du Parlement (terrains et personnes), il était difficile de savoir si l'incident nécessitait une enquête criminelle ou relative à la sécurité nationale. Bien que les enquêtes relatives à la sécurité nationale soient du ressort de la GRC, les enquêtes qui visent des incidents sur la Colline du Parlement représentent une zone grise parce qu'il est difficile de déterminer si elles concernent la sécurité nationale ou un acte criminel et donc, de déterminer quel organisme doit s'en charger.
Recommandation no 12:
*****
I13 : Interprétation divergente du s.-al. 17.1(e)ii) du Règlement de la GRC (1988).
L'incident du 22 octobre 2014 témoigne des difficultés créées par l'interprétation que font les divers services assurant la sécurité dans la Cité parlementaire du mandat de la GRC en ce qui concerne la protection du premier ministre, et qui est défini comme suit au s.-al. 17.1(e)ii) du Règlement de la GRC (1988) : « En plus des fonctions prévues par la Loi, les membres qui sont agents de la paix doivent protéger, à l'intérieur et à l'extérieur du Canada, que la menace à sa sécurité soit imminente ou non, le premier ministre du Canada. » *****
Recommandation no 13A:
*****
Recommandation no 13B:
*****
I14 : Préparation opérationnelle et coordination des ressources de la Direction générale.
Afin de répondre aux besoins en ressources à court et à long termes pour l'incident du 22 octobre 2014, toutes les ressources opérationnelles et administratives de la Division nationale ont été déployées. Le nombre réduit des ressources de base de la Division nationale et d'autres secteurs de service a été compensé par des employés opérationnels et administratifs de la Direction générale, mais des problèmes de coordination et des informations incohérentes échangées entre la Division nationale et la Direction générale ont été source de confusion et de frustration chez les employés.
Recommandation no 14 :
*****
Question no 3 : Communications opérationnelles
Pour les besoins de l'examen, on entend par communications opérationnelles toutes les communications entre les intervenants à l'appui d'un but opérationnel. Pendant un incident critique, l'inefficacité des communications opérationnelles peut non seulement interrompre les interventions, mais également causer de la frustration et de la confusion chez les diverses parties, nuire à la réputation de tous les organismes participants et prolonger la durée de l'intervention nécessaire pour mettre fin à l'incident. Plusieurs des problèmes de communications opérationnelles relevés au cours de l'examen peuvent être directement attribués au fait que la sécurité dans la Cité parlementaire est la responsabilité de plusieurs intervenants. Ces problèmes sont décrits ci-après et assortis de recommandations.
I15 : Interopérabilité des technologies de communication
Le problème d'interopérabilité entre les divers fournisseurs de services n'étant toujours pas résolu, les communications s'en trouvent décousues et nuisent ainsi à la capacité de prendre rapidement des décisions pour les interventions opérationnelles qui doivent être faites pendant un incident critique. Règle générale, toutes les communications opérationnelles radio sont gérées par une station de transmissions opérationnelles (STO). Cependant, les communications opérationnelles au sein de la Cité parlementaire sont gérées par trois centres de communication différents : celui de la GRC, du Sénat et de la Chambre des communes. Le délai inutile dans la transmission d'informations sur l'évolution de la situation est l'une des conséquences opérationnelles de ce problème d'interopérabilité constatées le 22 octobre 2014. Par exemple, après le premier appel au 911, *****.
Lorsque le membre de la GRC a fait savoir par radio qu'un homme armé se trouvait sur la Colline du Parlement, les différents services (Groupe de la sécurité de la colline du Parlement, PPSG, Groupe des manifestations, Groupe tactique d'intervention, Peloton de protection du premier ministre) qui se trouvaient sur la Colline du Parlement ou à proximité sont entrés en action. Le Service de sécurité de la Chambre des communes dispose d'une radio de la GRC, ce qui aurait dû lui permettre d'être au courant de ce qui se passait ce jour-là *****
Recommandation no 15 :
*****
I16 : Centres de communication dans les postes de commandement secondaires.
Lorsque le CCRCN est activé, des représentants de diverses parties internes et externes y sont affectés afin qu'il puisse remplir son rôle de poste de commandant principal en fournissant rapidement orientation et décisions à l'intention des intervenants de la première ligne pendant un événement prévu ou un incident critique. Le 22 octobre 2014, un poste de commandement secondaire a été établi ***** afin d'assurer la coordination centralisée de tous les intervenants tactiques et la communication entre le CCRCN et les intervenants de la première ligne; *****
Recommandation no 16 :
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I17 : Communications entre les intervenants pendant un incident critique.
Pendant un incident critique, il est essentiel que tous les intervenants puissent communiquer entre eux. Au début de l'incident, le commandant des interventions de la GRC a demandé que la STO assure la communication *****
Recommandation no 17 :
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I18 : Absence de protocoles radio normalisés
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Recommandation no 18 :
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I19 : Couverture réseau pour la transmission de données et les communications vocales au moyen des téléphones intelligents de la GRC.
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Recommandation no 19A :
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Recommandation no 19B :
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Recommandation no 19C :
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I20 : Incapacité de communiquer avec les occupants confinés à l'intérieur des édifices de la Cité parlementaire.
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Recommandation no 20 :
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I21 : Délais dans la transmission d'informations sur l'incident critique du 22 octobre 2014 à tous les partenaires clés (et intervenants potentiels) de la région de la capitale nationale.
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Recommandation no 21 :
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Question no 4 : Communications externes
On ne doit jamais sous-évaluer l'importance de la communication. Les organisations comptent sur les communications interne et externe pour échanger des idées, des messages ou des informations et des renseignements. Sans communication, la capacité d'une organisation à fonctionner s'en trouve compromise. En situation de crise, l'importance de la communication augmente proportionnellement avec la gravité de la situation. La présente partie traite des communications externes pendant l'incident du 22 octobre 2014, une question qui a été examinée sous les angles suivants : la coordination des communications avec les diverses parties internes et externes, les communications externes tout au long de l'incident et les communications internes en situation de crise. Des lacunes mais également des pratiques exemplaires liées aux communications externes ont été relevées. Voici un aperçu des problèmes, des recommandations et des pratiques exemplaires associés aux communications externes pendant l'incident du 22 octobre 2014 sur la Colline du Parlement.
I22 : Manque de coordination entre les Communications de la Division nationale et les Communications de la Direction générale concernant la première conférence de presse tenue à la Division nationale.
La Division nationale avait à sa disposition une équipe de communications (traducteur, webmestre, gestionnaire) pour soutenir la logistique associée à la première conférence de presse tenue dans ses bureaux. Des représentants des Services nationaux de communication de la Direction générale ont été dépêchés à la Division nationale afin de prêter main-forte pour la conférence de presse, mais l'équipe des communications de la Division nationale n'a pas été intégrée au processus de coordination. D'où certains manquements aux normes de communication de la Division nationale en ce qui a trait à l'utilisation des médias sociaux, de la traduction et de la logistique.
Recommandation no 22A :
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Recommandation no 22B :
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Pratique exemplaire : L'équipe des communications de la Division nationale était en communication constante avec les Communications et le Groupe des relations avec les médias du SPO. C'est ainsi qu'ont été émis des communiqués de presse conjoints et qu'ont été échangés des informations entre la Division nationale de la GRC et le Service de police d'Ottawa, assurant du coup la cohérence de l'information fournie sur l'incident et évitant la confusion qu'aurait pu occasionner des messages contradictoires transmis par diverses sources.
I23 : Communications externes des personnes se trouvant à l'intérieur des édifices de la Cité parlementaire pendant l'incident.
Pendant l'incident, les personnes qui se sont retrouvées confinées à l'intérieur de la Cité parlementaire fournissaient, au moyen de divers médias (p. ex. médias sociaux et entrevues en direct par téléphone), des informations sur les déplacements des intervenants et la situation. *****
Recommandation no 23 :
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I24 : Communications internes pendant une situation de crise.
Étant donné que la participation des Communications de la Division nationale et des Services nationaux de communication de la Direction générale est principalement requise pour les événements organisés dans la région de la capitale nationale, on ne doit pas s'attendre à ce que leurs services soient aussi rapides en situation de crise ou d'incident critique. Une grande confusion et des pressions indues ont été exercées par divers représentants des Services nationaux de communication de la Direction générale sur le représentant des Communications de la Division nationale en poste au CCRCN. Aucune mesure n'a été prise pour veiller à ce que le responsable des communications dans la RCN reçoive de l'information à jour sur les décisions opérationnelles prises, amenant ainsi de nombreux médias à faire des demandes d'informations.
Recommandation no 24 :
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Pratique exemplaire : Même si les médias traditionnels servent de moyens de communication importants pendant un incident critique, on ne peut nier la popularité croissante des médias sociaux. Ceux-ci permettent de fournir de l'information en temps réel à partir d'une source. Les médias sociaux (Twitter) utilisés pour transmettre des messages importants au public et aux médias pendant l'incident de Moncton ont confirmé leur grande utilité. Ils ont été également utilisés pendant l'incident de la Colline du Parlement le 22 octobre 2014; les Communications de la Division nationale ont en effet tiré parti de Twitter pour transmettre en temps réel 26 messages au public. Dès le premier gazouillis publié à 09 h 53 le 22 octobre 2014 pour informer les citoyens de ne pas s'approcher des toits et des fenêtres au centre-ville jusqu'au dernier gazouillis publié à 19 h 05 le 23 octobre 2014 pour remercier la population de sa collaboration, les Communications de la Division nationale ont pu diffuser des messages pour soutenir l'enquête en cours, améliorer la sécurité publique et veiller à ce que la population soit tenue au courant de la situation. Outre l'information fournie au grand public, le recours aux médias sociaux comme pratique exemplaire a permis de transmettre de façon proactive des messages importants aux médias, qui ont été moins nombreux à demander des informations immédiatement après chaque gazouillis. Ainsi, 26 gazouillis ont été retransmis 381 fois chacun en moyenne (un gazouillis a été retransmis 3 749 fois) et ont permis de joindre un auditoire beaucoup plus vaste que les moyens de communication traditionnels. À l'avenir, il sera essentiel de continuer à utiliser les médias sociaux pour toutes les communications (p. ex. pendant un incident critique pour informer le public), en conformité avec la Politique sur les médias sociaux du gouvernement du Canada.
Conclusion
Depuis les événements tragiques du 22 octobre 2014 à Ottawa, nul doute que le Canada n'est plus ce qu'il était. Bien que l'objectif de l'examen était de fournir un compte rendu précis des aspects clés des interventions et de la coordination des parties externes pendant cet incident et de recommander des améliorations pour les aspects présentant des lacunes ou un niveau de risque inacceptable, il demeure important de souligner les efforts et l'engagement consentis par tous les partenaires internes et externes. Tous ont travaillé ensemble pour mettre fin rapidement et de façon sécuritaire à cet incident. Ils ont fait preuve de courage dans leurs interventions opérationnelles dans le but commun de rétablir la sécurité publique. La Division nationale entend donner suite aux recommandations formulées dans le présent rapport. Elle entend également tirer parti des leçons apprises et des pratiques exemplaires pour renforcer son engagement à l'égard de l'amélioration continue tout en remplissant son mandat par la prestation de services de protection de renommée mondiale.
Liste des recommandations et suivis
- Recommandation no 1 : *****
- Recommandation no 2 : *****
- Recommandation no 3A : *****
- Recommandation no 3B : *****
- Recommandation no 4 : *****
- Recommandation no 5A : *****
- Recommandation no 5B : *****
- Recommandation no 5C : *****
- Recommandation no 6 : *****
- Recommandation no 7 : *****
- Recommandation no 8 : *****
- Recommandation no 9 : *****
- Recommandation no 10A : *****
- Recommandation no 10B : *****
- Recommandation no 11A : *****
- Recommandation no 11B : *****
- Recommandation no 12 : *****
- Recommandation no 13A : *****
- Recommandation no 13B : *****
- Recommandation no 14 : *****
- Recommandation no 15 : *****
- Recommandation no 16 : *****
- Recommandation no 17 : *****
- Recommandation no 18 : *****
- Recommandation no 19A : *****
- Recommandation no 19B : *****
- Recommandation no 19C : *****
- Recommandation no 20 : *****
- Recommandation no 21 : *****
- Recommandation no 22A : *****
- Recommandation no 22B : *****
- Recommandation no 23 : *****
- Recommandation no 24 : *****
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