Un homme de 61 ans de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a été condamné à une peine d'emprisonnement à la suite d'une enquête en matière de pornographie juvénile.
L'enquête, dirigée par le Groupe de lutte contre l'exploitation des enfants dans Internet (GLEEI), a été ouverte en avril 2022, après un signalement du Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants.
Le 8 novembre 2022, des membres du GLEEI, du Service régional de Codiac de la GRC et des Services d'identité judiciaire de la GRC, ont exécuté un mandat de perquisition dans une résidence de l'avenue Atlantic, à Moncton. Un homme a été arrêté sur les lieux, et les policiers ont saisi plusieurs appareils électroniques. L'homme a plus tard été mis en liberté sous conditions, jusqu'à sa comparution en cour à une date ultérieure.
Le 2 février 2023, George Humphrey Lawrence, 61 ans, a comparu en cour provinciale à Moncton et a été accusé de possession de pornographie juvénile et de transmission de pornographie juvénile.
Le 8 août 2024, George Humphrey Lawrence a comparu en cour provinciale à Moncton où il a plaidé coupable à tous les chefs d'accusation.
Le 3 octobre 2024, George Humphrey Lawrence a été condamné à trois ans de prison. On lui aussi ordonné de s'inscrire au Registre national des délinquants sexuels pour 20 ans et de fournir un échantillon d'ADN.
Après sa libération, il devra respecter certaines conditions imposées par la cour. Il lui sera notamment interdit de communiquer avec une personne de moins de 16 ans et de se trouver au même endroit qu'une personne de moins de 16 ans, et ce, pendant 20 ans.
Le Groupe de lutte contre l'exploitation d'enfants dans Internet de la GRC au Nouveau-Brunswick est composé de policiers de la GRC et de policiers de la Force policière de Saint John et de la Force policière régionale de Kennebecasis.
Toute victime ou personne ayant de l'information en lien avec des incidents similaires peut communiquer avec la police ou, anonymement, avec Échec au crime en composant le 1-800-222-8477, en utilisant l'application mobile « P3 Tips » ou en remplissant le formulaire sécurisé sur le site www.crimenb.ca.
L'enquête se poursuit.