Mise à jour du 5 novembre 2024. Le 4 novembre 2024, l'homme accusé dans le cadre d'une enquête sur un certain nombre d'agressions sexuelles commises dans le passé dans les régions de Moncton et d'Edmundston, qui est maintenant âgé de 37 ans, a comparu en cour provinciale à Moncton et a été condamné à 16 ans de prison. On lui a ordonné de s'inscrire au Registre national des délinquants sexuels. Après sa libération, il devra respecter certaines conditions fixées par le tribunal. Il lui sera entre autres interdit de communiquer avec toute personne âgée de moins de 16 ans et d'être dans un endroit où se trouve une personne âgée de moins de 16 ans, comme les piscines, les parcs, les terrains de jeux, les garderies et les écoles. En raison d'une ordonnance de non-publication, aucun autre détail ne peut être divulgué.
Un homme de 36 ans d'Edmundston (N.-B.), qui habite à Moncton, a été accusé en lien avec une enquête sur un certain nombre d'agressions sexuelles commises dans le passé dans les deux collectivités.
En juin 2023, on a signalé au Service régional de Codiac de la GRC une agression sexuelle qui avait été commise environ 10 ans auparavant dans la région de Moncton. Une enquête a alors été ouverte et les policiers ont pu déterminer que l'individu impliqué avait administré une substance délétère à la victime pour lui faire perdre connaissance avant l'agression. Les policiers ont exécuté des mandats de perquisition à deux endroits dans la grande région de Moncton, et un homme de 36 ans a été arrêté en lien avec l'enquête.
En juillet 2023, il a comparu en cour provinciale à Moncton, où il a été accusé d'un certain nombre d'infractions liées à l'enquête. Il a été mis en détention en attendant son procès.
Au cours de l'enquête, les policiers ont pu identifier d'autres victimes. Selon les éléments de preuve recueillis, les incidents se seraient produits principalement dans les grandes régions de Moncton et d'Edmundston, entre 2010 et 2023. Cependant, l'homme a travaillé pendant certaines périodes en Alberta, où il aurait pu faire d'autres victimes.
Le 14 mars 2024, il a recomparu en cour pour faire face à des accusations additionnelles.
Le 21 mars, il a plaidé coupable aux accusations suivantes :
- trois chefs d'accusation d'agression sexuelle armée;
- deux chefs d'accusation d'agression sexuelle;
- deux chefs d'accusation de voyeurisme;
- deux chefs d'accusation de distribution d'images intimes;
- fait de vaincre la résistance;
- administration d'une substance délétère;
- voies de fait.
Il a été mis en détention et il recomparaîtra en cour le 28 mai pour l'audience de détermination de la peine.
La sergente Sylvette Hebert du Service régional de Codiac de la GRC dit que « l'enquête se poursuit. Il pourrait y avoir d'autres victimes et il est fort probable qu'elles aient des trous de mémoire, mais il serait quand même très important qu'elles aient le courage de communiquer avec la police pour qu'on puisse leur parler. Nous aimerions aussi parler à toute autre personne qui possède des renseignements pertinents dans le cadre de la présente enquête. »
La police souhaite également rappeler au public qu'une plainte pour agression sexuelle peut être déposée en tout temps. Si vous avez été victime d'une agression sexuelle, appelez-nous.
Si vous êtes une victime, ou que vous avez des renseignements liés à ces incidents ou à des incidents semblables, veuillez communiquer avec le Service régional de Codiac de la GRC au 506-857-2400. Si vous avez des renseignements qui pourraient faire avancer l'enquête, mais que vous préférez conserver l'anonymat, vous pouvez aussi communiquer avec Échec au crime en composant le 1‑800‑222‑8477, en téléchargeant l'application mobile sécurisée « P3 Tips » ou en allant dans son site Web à www.crimenb.ca.
L'enquête se poursuit.