La GRC de l'Île-du-Prince-Édouard s'est retrouvée face à des suspects inattendus ce week-end. Répondant non pas à une, ni à deux, mais à trois plaintes distinctes concernant des animaux, la GRC a été appelée à intervenir pour faire face à un ensemble unique de défis.
La GRC a reçu plusieurs appels au sujet de quelque chose de louche sur la route 18a. Les appelants ont signalé qu'un bébé phoque avait provoqué un embouteillage à Murray Harbour vers 18 heures vendredi. Des témoins oculaires ont rapporté que l'espiègle bébé phoque s'était dandiné sur la route, où il s'est mis à jouer à "pourquoi le phoque a-t-il essayé de traverser la route" en plein milieu de l'heure de pointe à Murray Harbour. Les agents se sont rapidement rendus sur les lieux et ont localisé le bébé phoque à mi-chemin de la route. Bien qu'agité et peu coopératif, le bébé phoque a été ramené en toute sécurité dans son habitat naturel. "C'était une situation glissante, mais nous les avons ramenés à l'eau en un rien de temps", a plaisanté l'un des agents, heureux d'avoir gagné un nouvel ami.
Peu de temps après l'escapade des phoques, les mêmes agents ont reçu un autre appel signalant une situation similaire quelques heures plus tard, à Beach Point, à 22 h 30. Il s'agissait cette fois d'un autre bébé phoque solitaire qui descendait la route 107, probablement en direction de Murray Harbour. Les agents, désormais expérimentés dans la lutte contre les phoques, ont pu capturer l'animal avant de le relâcher dans un endroit plus sûr. "On peut dire que ce phoque cherchait simplement à se rendre à la plage". s'esclaffe l'un des officiers.
Mais les aventures de l'animal ne s'arrêtent pas là. Comme inspirée par les fauteurs de troubles marins, la GRC a reçu un autre appel dimanche à 13 h à Wilmot Valley, cette fois-ci concernant une bande de quatre cochons échappés. L'agent du district de Prince s'est retrouvé engagé dans une partie impromptue de "piggy tag" alors qu'il capturait les fugueurs et les escortait jusqu'à leur étable. "C'était un jeu épuisant, mais nous avons réussi à ramener le bacon à la maison, pour ainsi dire", a plaisanté l'officier, prouvant que même au milieu d'un pandémonium lié aux cochons, il y a toujours le temps pour un ou deux jeux de mots.
La police rappelle aux habitants de l'île d'appeler la police s'ils rencontrent des animaux qui constituent un danger sur les routes de l'Île-du-Prince-Édouard. En fin de compte, les bébés phoques et les cochons espiègles ont été ramenés sains et saufs à leur domicile. Alors que les habitants de l'île s'esclaffaient collectivement devant le joyeux chaos provoqué par leurs amis à fourrure, une chose est devenue tout à fait claire : en tant que policier, on ne sait jamais à quoi on peut être confronté lors de son prochain quart de travail.