Le vendredi 15 décembre, la GRC à Terre-Neuve-et-Labrador a arrêté Dean Penney, 50 ans, qui est accusé de meurtre au premier degré en lien avec le décès de sa femme, Jennifer Hillier-Penney, dont il était séparé. Lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui au quartier général de la GRC, l'inspectrice Tracy Edwards, officière responsable des Services de soutien aux enquêtes, a fait le point sur l'enquête, qui a débuté après la disparition de Jennifer Hillier-Penney, de St. Anthony, le 30 novembre 2016.
« Sept années de dévouement en matière d'enquête nous ont permis d'en arriver là, a déclaré l'inspectrice Edwards. Depuis le début, notre objectif est d'obtenir des réponses pour les proches de Jennifer et de traduire en justice toute personne responsable de sa disparition. Je félicite le Groupe des crimes graves de la GRC à Terre-Neuve-et-Labrador, qui a mené cette enquête, ainsi que le Détachement de St. Anthony pour son soutien. Au nom de la GRC, je présente mes plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Jennifer. »
La dépouille de Jennifer Hillier-Penney n'a pas encore été retrouvée et les enquêteurs continuent de suivre toutes les informations reçues concernant la localisation possible de sa dépouille.
Dean Penney a comparu aujourd'hui devant le tribunal, puis a été placé en garde à vue.
L'inspectrice Edwards a parlé du temps écoulé depuis la disparition de Hillier-Penney : « Nous sommes conscients que sept ans sans réponse, c'est long. L'angoisse ressentie par les proches de Jennifer et par les membres de la collectivité a toujours été au centre de nos préoccupations pendant cette enquête complexe. Nous avons d'abord écarté toutes les explications raisonnables de la disparition de Jennifer avant de passer à l'identification de la ou des personnes pénalement responsables. Une telle enquête prend du temps, ne peut être exécutée à la hâte, et doit être menée avec diligence et dans un souci d'excellence. »
Cette mise à jour importante survient, par coïncidence, juste après les 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe. Ce type de violence peut prendre de nombreuses formes : physique, sexuelle, émotionnelle et psychologique. Elle ne connaît pas de frontières sociales, économiques ou géographiques. La GRC encourage toute personne se sentant en danger ou incertaine de sa sécurité à contacter la police ou des organismes communautaires locaux pour obtenir du soutien et de l'aide. À Terre-Neuve-et-Labrador, il existe une ligne d'assistance aux victimes de violence conjugale (1-888-709-7090), qui permet aussi d'envoyer des textos. Les personnes qui appellent peuvent obtenir de l'aide et être mises en relation avec les services de leur région.