Une femme de 25 ans et un homme de 30 ans, les deux de Geary, ont été arrêtés après une saisie d'armes à feu ainsi que d'armes et articles prohibés.
En juin 2023, des membres du Groupe provincial de réduction de la criminalité (GPRC) de la GRC au Nouveau‑Brunswick ont entrepris une enquête sur la fabrication d'arme à feu avec une imprimante 3D après avoir reçu des renseignements du bureau de Montréal de l'Équipe intégrée de lutte contre le trafic d'armes à feu (EILTA).
Le 20 juin, dans le cadre de l'enquête, des membres du GPRC ont exécuté un mandat de perquisition dans une résidence du chemin Broad, à Geary, avec l'aide de membres du District de l'Ouest de la GRC et de l'Équipe nationale de soutien à l'application des lois sur les armes à feu (ENSALA). Les policiers ont saisi onze armes à feu (certaines étaient des armes à feu à autorisation restreinte ou des armes à feu prohibées), huit carcasses d'armes de poing fabriquées avec une imprimante 3D, huit articles prohibés (magazines excédant la capacité maximale légale), quatre gilets pour plaques de protection balistique avec des plaques et six armes prohibées. Les policiers ont aussi saisi des pièces pour armes à feu prohibées fabriquées avec une imprimante 3D, un kit de conversion pour arme à feu prohibée, plusieurs milliers de munitions et d'autres types de pièces servant à fabriquer des armes à feu.
Une femme de 25 ans et un homme de 30 ans ont été arrêtés sur les lieux. Les deux ont été libérées par la suite et comparaîtront en cour provinciale à Fredericton, à une date ultérieure.
L'enquête, qui est menée par la Sûreté du Québec, fait partie du Projet Reproduction, une opération nationale ciblant ceux qui fabriquent des armes à feu de façon artisanales et en font le trafic. Les armes à feu de fabrication artisanales sont interdites. Il est impossible de les retracer et elles posent des risques, tant pour les membres du public que pour leurs utilisateurs. Le Projet Reproduction contribue à mettre en lumière le marché croissant des pièces d'armes à feu fabriquées avec une imprimante 3D et montre comment les services de police canadiens collaborent pour lutter contre cette nouvelle tendance. Des membres de l'Agence des services frontaliers du Canada et du Groupe de l'enlèvement des explosifs de la GRC au Nouveau-Brunswick ont aussi offert de l'assistance dans le cadre de l'enquête.
Les membres du public peuvent aider la police à réduire et à prévenir la criminalité et à élucider des crimes. Si vous avez de l'information au sujet d'activités illicites ou si vous soupçonnez que des activités illicites se déroulent dans votre secteur, veuillez communiquer avec votre service de police local. Pour conserver l'anonymat, vous pouvez aussi communiquer avec Échec au crime en composant le 1-800-222-8477, en téléchargeant l'application mobile sécurisée « P3 Tips » ou en allant dans son site Web à www.crimenb.ca.
L'enquête se poursuit.