Cette semaine, les membres de la Section des chiens policiers de la GRC se réunissent à Dieppe, Moncton et Riverview pour des exercices d'entrainement avec leurs chiens de travail. Ces exercices, qui se déroulent quelques fois par année, sont une occasion de pratiquer certaines techniques de recherches avec les chiens et de les permettre d'interagir entre eux. Le tout commence avec quelques activités d'obéissance avant de prendre la route et de faire des simulations de pistages dans la ville, ainsi que dans les régions boisées environnantes.
Au Nouveau-Brunswick, la Section des chiens policiers de la GRC est composée de six membres et de six chiens policiers. Deux de ces membres sont situés au Service régional Codiac de la GRC à Moncton, mais ceux-ci peuvent être appelés pour des cas un peu partout dans la province.
Le Caporal Jonathan Moreau fait partie de la section canine depuis 2012 et est à Moncton depuis maintenant 8 ans. Originaire de Maniwaki au Québec, le Caporal Moreau n'avait pas toujours l'intention de devenir maître-chien. « L'opportunité est tombée dans mes mains et c'est devenu une passion » dit le Cpl. Moreau qui, en plus de son homologue canin actuel, a toujours ses deux anciens chiens de travail maintenant à la retraite chez lui.
Nykko est son troisième chien de travail et va bientôt célébrer son anniversaire de trois ans. « Il est toujours prêt à travailler » nous dit le Caporal Moreau alors qu'on entend les jappements excités de Nykko qui est installé confortablement dans sa niche de la voiture spécialisée de la section canine. À 70 livres, Nykko est un berger allemand imposant et qui déborde d'énergie : le parfait profil pour un chien généraliste qui effectue des recherches pour odeurs humaines, armes à feu ou drogues.
Le poste de maître-chien est hautement convoité parmi les membres de la GRC. Alors qu'est-ce ça prend pour suivre dans les pistes du Caporal Moreau et de ses collègues? « Tu dois être en forme. C'est un style de vie particulier [être maître-chien]. On est toujours dehors, on travaille de longues heures et c'est un travail très physique. » Après deux années d'expérience, les membres intéressés et qui démontrent les compétences nécessaires peuvent se joindre au programme de mentorat et assister aux journées d'entrainement pour commencer le processus. Ils doivent ensuite être prêts à élever et entrainer plusieurs chiots pour leur première année de vie avant d'avoir leur propre chien policier et être accepté au centre de dressage à Innisfall en Alberta.