Joseph Flores se rendait à Guam en provenance de l'Éthiopie et avait une escale de trois jours prévue à Toronto. Lorsque des agents des services frontaliers de l'aéroport international Toronto Pearson ont fouillé ses bagages et trouvé environ 3,3 kilogrammes d'héroïne présumée, les vacances de rêve de M. Flores se sont transformées en cauchemar. Il a été accusé d'importation d'une substance désignée.
Le 26 mars 2022, l'Agence des services frontaliers du Canada a procédé à l'arrestation de Joseph Flores pour contrebande d'une substance désignée présumée. L'enquête a rapidement été confiée aux membres de la Division O du Détachement de la GRC à l'aéroport de Toronto.
Au cours du procès, il a été reconnu coupable d'importation d'une substance désignée et condamné à une peine d'emprisonnement de 13 ans (moins le temps purgé). On lui a également imposé une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans et une ordonnance de prélèvement d'un échantillon d'ADN (déclaration de culpabilité pour une infraction secondaire).
Pendant la Semaine de la prévention du crime de l'Ontario, la Division O de la GRC fait ressortir l'expérience de M. Flores pour mettre en garde les aspirants « passeurs de drogue » contre les dangers liés à la contrebande de stupéfiants illicites au Canada.
Selon la surintendante Rae Bolsterli, officière responsable de l'intégrité des frontières à la Division O de la GRC, cette affaire et d'autres affaires semblables ont des éléments en commun. « La similarité réside dans le processus : vous recevez une invitation d'une personne qui vous demande de traverser la frontière avec un article (sac à dos, bagage, sac) en échange d'un paiement, explique-t-elle. Lorsque nous fouillons vos bagages et que nous trouvons une substance illicite, vous vous exposez à de graves conséquences qui changent la vie. »
De mémoire récente, il s'agit d'une des peines les plus longues infligées à l'issue d'une déclaration de culpabilité d'un importateur d'héroïne au Détachement de la GRC à l'aéroport de Toronto et elle est susceptible d'établir un précédent pour les futurs importateurs.
Même si bon nombre de personnes dans ces situations ont affirmé qu'elles ne savaient pas ce que l'article contenait tout en faisant preuve d'aveuglement volontaire, elles sont tout de même responsables des biens qu'elles apportent au Canada et elles peuvent faire l'objet d'accusations graves. Ne mettez pas votre avenir en danger. Si une personne vous demande de transporter un bagage pour elle, dites « Non ».