Des policiers du Détachement de la GRC de Southey sauvent la vie d’une femme inconsciente dans une maison enfumée

20 janvier 2023
Southey Detachment (Saskatchewan)

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Deux articles brûlés et noircis dans un four à micro-ondes

À la fin de novembre 2022, tout juste avant 5 h, deux policiers du Détachement de la GRC de Southey répondaient à un autre appel de service lorsqu'une personne a fait un commentaire spontané pour vérifier le bien-être d'une femme dans une autre résidence, qui se trouvait dans le même secteur du détachement.

Les gendarmes Brandyn McCartney et Jacob Jungheim sont arrivés à la résidence de la femme et ont remarqué que plusieurs lumières étaient allumées à l'intérieur. Ils se sont approchés de la résidence et ont frappé à la porte.

« Initialement, ce qui était étrange de la maison était qu'elle dégageait une odeur bizarre, comme une odeur de rôties brûlées », explique le gendarme McCartney. « Mais à première vue, rien n'indiquait qu'il y aurait pu y avoir un véritable incendie. En faisant une inspection de l'extérieur de la résidence pour déterminer si quelqu'un se trouvait à l'intérieur, nous avons remarqué une brume ou un brouillard bizarre. Au début, nous croyions que les fenêtres étaient tout simplement sales, mais en regardant de plus près, nous nous sommes rendu compte qu'il y avait de la fumée partout dans la maison, du plancher au plafond. »

Le gendarme McCartney souligne que la communication entre partenaires est essentielle, peu importe le type d'intervention. « Dans les cas comme celui-ci, il est fort probable que si vous remarquez quelque chose de bizarre, votre partenaire le remarquera aussi, donc il est important de communiquer tout élément qui ressort de l'ordinaire. Je sentais une odeur de brûlé, mais je n'y ai pas prêté attention avant d'en parler avec Jacob, qui sentait lui aussi l'odeur particulière. Lorsque nous avons remarqué la fumée, nous avons mis en place un plan d'action pour savoir qui allait vérifier quelle porte afin d'entrer dans la demeure.

Les portes et les fenêtres étaient verrouillées

En raison de la présence de la fumée et de leur préoccupation pour la sécurité des personnes à l'intérieur, les policiers savaient qu'ils devaient entrer dans la résidence, mais les portes et les fenêtres étaient verrouillées.

Le gendarme Jungheim n'arrivait pas à le croire lorsqu'il a trouvé des clés à l'extérieur de la résidence enfumée. « J'ai d'abord frappé aux portes et aux fenêtres pour tenter d'attirer l'attention de quelqu'un à l'intérieur, mais je n'ai entendu personne. J'ai ensuite essayé de rentrer à l'aide du trousseau de clés par la porte arrière, mais les clés ne correspondaient pas à la serrure. Je me suis ensuite rendu à la porte avant et j'ai réussi à déverrouiller la porte! »

« …cachée sous des couvertures »

Les policiers ont crié à maintes reprises pour tenter de déterminer s'il y avait des gens à l'intérieur, mais personne ne répondait. Toujours préoccupé par la présence éventuelle de personnes à l'intérieur, le gendarme McCartney est entré en premier. Il a fouillé la maison enfumée et a trouvé une femme inconsciente dans une chambre à coucher. « Je ne l'ai pas vue tout de suite », se souvient-il. « La femme était cachée sous des couvertures de façon à dissimuler toute forme humaine. J'ai agrippé les couvertures rapidement et j'ai senti une jambe; j'ai alors retiré les couvertures et trouvé la femme étendue sur le lit. J'ai d'abord pensé qu'elle était décédée, car je pouvais à peine respirer et je venais tout juste d'entrer dans la résidence. Je l'ai secouée et la femme a repris connaissance. »

« Lorsque j'ai entendu le gendarme McCartney dire qu'il y avait une personne à l'intérieur, je me suis précipité sans hésiter pour tenter de la sortir. Ma réaction immédiate était de les faire sortir le plus rapidement possible. Je pouvais voir une personne allongée sur le lit, recouverte de couvertures », explique le gendarme Jungheim. « Je savais que je devais la sortir de la maison, loin de toute cette fumée; c'était ma priorité à ce moment-là. »

Les policiers ont porté la femme confuse à l'extérieur. Elle ignorait que sa maison était pleine de fumée. Comme sa tenue n'était pas convenable à la température, elle a été amenée à une résidence voisine, où elle pouvait se réchauffer et être évaluée par les services médicaux d'urgence. Heureusement, elle allait bien.

Le gendarme Jungheim est resté sur les lieux jusqu'à l'arrivée du service d'incendie. Les portes ouvertes avaient permis à la fumée de s'échapper, et il n'y avait pas d'incendie. Il a fallu un certain temps pour trouver la source de la fumée. Une fois les recherches terminées, les pompiers ont trouvé de la nourriture gravement brûlée à l'intérieur d'un four à micro-ondes. Les pompiers ont confirmé que la résidence était maintenant sécuritaire.

« Il s'agit du premier appel de ce genre en quatre ans auquel j'ai assisté à la GRC. Toutefois, j'ai répondu à de nombreux appels dans le cadre desquels des agents ont permis d'éviter des décès. Il s'agit de choses assez courantes… et ensuite nous passons à la tâche suivante », explique le gendarme McCartney.

« Cet appel de service était très tôt le matin, et j'avais travaillé toute la nuit. Mais les gens qui ont besoin de mon aide méritent que je m'investisse à 100 % dans toute intervention, peu importe l'heure à laquelle j'ai commencé ou mon état de fatigue », ajoute le gendarme Jungheim.

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