Depuis le 1er janvier 2018, le District d'Halifax de la GRC a reçu six plaintes relatives à la « sextorsion », et la GRC en Nouvelle-Écosse tient à sensibiliser le public à cette arnaque.
Le terme « sextorsion » signifie une situation où une relation en ligne se développe au point où le fraudeur demande à la victime de poser des gestes à caractère sexuel pendant une séance de vidéoclavardage. Ensuite, le suspect, que la victime n'a jamais rencontré en personne, informe celle-ci qu'il a clandestinement enregistré la séance de vidéoclavardage et il menace d'envoyer la vidéo à tous les contacts de la victime si elle ne lui remet pas une certaine somme d'argent.
Dans cinq des six cas, il s'agissait de suspects de sexe féminin qui ont ciblé des victimes de sexe masculin. L'âge des victimes variait de 17 à 52 ans. Seulement une des victimes a envoyé de l'argent au suspect.
Même si les vidéos n'ont jamais été envoyées aux contacts de la victime, comme le suspect avait menacé de le faire dans les six cas, cela pourrait quand même arriver. « Si vous faites une vidéo ou prenez une photo avec un appareil muni d'une connexion Internet, il est possible que la vidéo ou la photo soit vue par n'importe qui », explique le sergent d'état-major Royce MacRae, du Groupe de la criminalité technologique de la GRC en Nouvelle-Écosse. « Une façon de se protéger contre cette arnaque est de ne jamais accepter une demande de devenir ami envoyée par une personne que vous ne connaissez pas. »
Certaines des enquêtes se poursuivent et d'autres ont été conclues sans que des accusations ne soient déposées, car il était impossible de trouver ou d'identifier les suspects.
Le District d'Halifax de la GRC demande au public de signaler toute activité suspecte en composant le 902-490-5020. Pour obtenir de l'aide, vous pouvez également communiquer avec le Centre antifraude du Canada au http://www.centreantifraude.ca/