La GRC au Nouveau-Brunswick a publié son bilan annuel de 2017. Le bilan reflète l'engagement de la GRC envers son obligation de rendre des comptes et de tenir le public informé du travail effectué dans les collectivités servies par la GRC (environ 70 % de la population du Nouveau-Brunswick).
Le nombre de crimes contre les biens a connu une légère augmentation comparativement à l'année précédente (0,66 %), tandis que le nombre de crimes contre les biens a augmenté de 6,21 %. L'augmentation des crimes contre les biens est en partie attribuable à un changement dans la façon dont la GRC classifie les demandes de service relatives à la fraude. Dans le passé, on ne tenait pas compte des appels qui n'exigeaient pas une intervention policière, par exemple les plaintes transmises à un autre organisme comme le Centre antifraude du Canada. En 2017, on a commencé à tenir compte de toutes les plaintes de fraude reçues par la GRC.
Le nombre de décès lié à des collisions est passé de 64 en 2016 à 66 en 2017. Il est inquiétant de constater que le nombre de collisions mortelles impliquant une motocyclette est passé de 6 à 11 et que le nombre de collisions mortelles impliquant un véhicule hors route est passé de 5 à 9. Un grand nombre de décès continuent d'être attribuables au non-port de la ceinture de sécurité (en cause dans 15 décès) et à la conduite avec facultés affaiblies par les drogues et l'alcool (en cause dans 22 décès).
Les chiffres semblent indiquer une augmentation importante de fausses alarmes en 2017 (142,96 %), mais l'augmentation est en grande partie attribuable à une nouvelle méthode de codage. Dans le passé, on ne tenait pas compte des appels qui n'exigeaient pas une intervention policière, par exemple dans les cas où l'entreprise de sécurité pouvait confirmer qu'il s'agissait d'une fausse alarme. En 2017, on a commencé à tenir compte de toutes les fausses alarmes pour mieux refléter le nombre d'appels reçus par la GRC.
« Les statistiques donnent un aperçu des crimes commis pendant l'année. Nous les examinons pour tenter de relever des tendances ou des régions qui méritent une attention particulière », explique la caporale Jullie Rogers-Marsh, agente des relations avec les médias de la GRC au Nouveau-Brunswick. « Une augmentation des crimes, aussi petite qu'elle soit, n'est jamais désirable, mais il est important de souligner que le Nouveau-Brunswick demeure un endroit sûr ayant l'un des taux de criminalité les plus faibles au Canada, surtout en ce qui concerne les crimes graves. »
Le bilan annuel de 2017 comprend une section portant sur chacun des quatre districts de la province, la Police fédérale, les services spécialisés et les enquêtes d'envergure ainsi que divers articles concernant la participation de la GRC au sein de nos collectivités.
Les membres du public peuvent consulter le bilan en entier sur le site Web de la GRC http://www.rcmp.gc.ca/fr/nb/bilan-lannee-2017.