La cap. Kimberly Rutherford de la GRC estime qu'inviter des élèves du secondaire à jouer régulièrement au basketball a stimulé leur assurance, dans le sport et dans la vie.
Cette estime de soi, dit la caporale, était manifeste en janvier dernier lorsque les joueuses de l'équipe de basketball de l'école secondaire Gold River, âgées de 13 à 17 ans, ont visité le Centre de formation de la GRC – Région du Pacifique (CFRP), à Chilliwack (C. B.).
« C'était l'occasion privilégiée d'ouvrir leur esprit à de nouvelles expériences, ajoute la cap. Rutherford, qui a également invité les jeunes filles à visiter l'Université de la Colombie Britannique.
»
Mutée de la collectivité de l'île de Vancouver à celle du Lower Mainland en 2017, la cap. Rutherford a participé à la mise sur pied de l'équipe de basketball.
« C'était rafraîchissant à voir, car le sport n'est pas très courant ici, explique une joueuse d'expérience, Shaelynn Christiansen, âgée de 15 ans. En plus, nous avons accueilli davantage d'adeptes cette année.
»
La cap. Rutherford voulait élargir les horizons des jeunes filles en organisant des excursions, notamment au centre de formation, afin de leur montrer qu'elles pouvaient réaliser n'importe quel objectif.
Au CFRP, les étudiantes ont abordé plusieurs aspects du travail policier en participant à une reconstitution de lieu de crime, en faisant l'expérience des exigences physiques du travail, en observant une démonstration des services cynophiles et en s'essayant au tir à la cible.
Les jeunes filles ont posé des questions sur les exigences scolaires et de forme physique, le quart de travail type et le salaire d'un policier.
Shaelynn Christiansen, élève de 10e et membre de la Première Nation de Mowachaht Muchalaht, dit avoir été frappée par l'engagement des membres de la GRC.
« C'est inspirant de savoir que certains des agents ont grandi dans une petite ville et de voir l'ardeur qu'ils mettent à leur travail, dit-elle. Cela me fait sentir que je peux atteindre n'importe quel but.
»
La cap. Rutherford se réjouit de voir les étudiantes interagir avec enthousiasme avec les policiers du CFRP.
« De voir des athlètes timides et réservées sortir de leur coquille et prendre part aux simulations m'a fait chaud au cœur, explique la caporale. Je ne pense pas qu'elles auraient posées toutes ces questions sans l'assurance et la confiance que leur conférait la présence de leurs coéquipières.
»