Un système de signalement de crimes en ligne épargne temps et ressources à la police et aux citoyens.
Le système, mis à l'essai par la GRC dans quatre collectivités de la C.-B. l'été dernier, permet aux citoyens de signaler des incidents mineurs sans appeler la police.
Les agents sur le terrain et les répartiteurs peuvent désormais se concentrer sur les affaires plus urgentes.
« On libèrent donc les agents, pour qui le temps est précieux, étant donné le volume élevé de demandes d'intervention », précise l'insp. Paul MacDougall, du Détachement de la GRC à Kelowna.
Les détachements de Richmond, de Surrey et de Ridge Meadows participent aussi au projet pilote.
L'insp. MacDougall explique que pour les appels au sujet d'incidents moins graves, les agents se bornent généralement à recueillir les renseignements et à remplir un rapport. Désormais, ceci peut être fait par l'outil en ligne, sans nécessiter la présence d'un agent.
« Les agents peuvent se concentrer sur des initiatives proactives, être présents dans la collectivité et aborder les incidents graves et les crimes contre la personne », explique-t-il.
Les citoyens qui font un signalement en ligne disposent d'une carte interactive; quelques questions leurs sont posées pour déterminer si l'incident se prête aux modalités de signalement. Après vérification du courriel, l'utilisateur précise la date, l'heure et les circonstances avant de procéder au signalement.
L'outil accepte le signalement des incidents qui ne nécessitent pas un suivi de la police, pour lesquels il n'y a pas de témoin ni de suspect, qui concernent des dommages inférieurs à 5 000 $ et qui n'ont pas trait à l'identité, aux armes à feu ou à l'immatriculation de véhicules.
Les données de rapport aident la police à cerner les tendances criminelles et à orienter les ressources de façon efficace.
Des employés à l'interne ont conçu l'outil en fonction des besoins de l'organisation et en harmonie avec le système de gestion de dossiers de la GRC en C.-B.
« Un produit commercial ne répondrait pas à nos besoins; la meilleure solution était de maintenir le contrôle », explique Chad Ciavarro, gestionnaire supérieur de projets à la section de la gestion de l'information et de la technologie de la GRC.
« Si nous voulons ajouter une catégorie de crime importante ou harmoniser le système avec une autre province, nous avons les effectifs qui ont la compétence et les connaissances voulues », explique-t-il.