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Une nouvelle salle d’entrevue offre un havre sûr aux victimes

Une nouvelle salle d'entrevue policière, un havre accueillant pour les victimes d'agression sexuelle. Crédit : Battlefords and Area Sexual Assault Centre

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La création d'une nouvelle salle d'entrevue au Battlefords and Area Sexual Assault Centre en Saskatchewan aide les victimes d'agression sexuelle et de violence fondée sur le sexe à se confier à la police dans un endroit plus accueillant.

La salle, établie en collaboration avec le Détachement de North Battleford de la GRC, est aménagée avec un mobilier confortable et des couleurs chaleureuses.

« Les clientes que nous accueillons ont été traumatisées par une agression, et ne sont pas disposées à se rendre à la GRC. Elles éprouvent un éventail d'émotions, dont la peur et la honte », explique Amber Stewart, directrice administrative du centre. « En convoquant la GRC au centre, on fait en sorte que les victimes, fortes du soutien bienveillant dont elles sont l'objet ici, sont plus à l'aise de se confier. »

Avant la création de cet espace, les victimes d'agression désirant porter plainte devaient se rendre au détachement de la GRC, attendre dans un cadre institutionnel et traverser le détachement pour accéder à la salle d'entrevue.

« L'atmosphère n'était ni chaleureuse, ni conviviale », convient le s.é.‑m. Jason Teniuk, officier des opérations du détachement, qui a travaillé étroitement avec Mme Stewart à la création de la salle d'entrevue. « Aménagé dans une maison dans un secteur résidentiel, ce nouvel espace est très accueillant. »

Cet aménagement permet également d'éliminer d'autres obstacles à la déposition d'une plainte, comme la nécessité de services de garderie.

« Parfois, une femme ne peut se rendre au détachement parce qu'elle a de jeunes enfants et personne pour les surveiller. Désormais, les enfants peuvent venir ici et jouer dans la salle d'attente, regarder la télévision ou faire du coloriage avec nos préposés », explique Mme Stewart, qui ajoute que le centre a également ce qu'il faut tenir une entrevue policière avec des enfants.

Les victimes étant plus à l'aise, la police est davantage en mesure d'effectuer une entrevue.

« Lorsque nous recevons une déposition, la personne revit toute l'expérience dans le détail, ce qui peut être traumatisant », précise le s.é.‑m Teniuk. « Si nous pouvons atténuer ce malaise en offrant un cadre chaleureux et bienveillant, l'entrevue se passera beaucoup mieux pour la victime. »

Grâce à son travail avec le centre d'aide aux victimes d'agression sexuelle, la GRC renforce ses liens avec la collectivité.

« Il s'agit d'une autre initiative communautaire bénéfique pour les victimes », ajoute le s.é.‑m. Teniuk. « Cet exemple de partenariat est au cœur de nos programmes de sécurité communautaire, car nous avons tous à cœur d'aider les gens. »

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