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Une autopatrouille stationnée dans une rue résidentielle au crépuscule. Les mots Nova Scotia Strong sont tracés à la craie sur l'asphalte.

Mobilisation d’agents à l’appui de la Nouvelle-Écosse

Des messages de résilience sont apparus dans de nombreuses rues après le drame d'avril en Nouvelle-Écosse. Crédit : gend. Jeff Rideout, GRC

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L'enquête sur le drame survenu en Nouvelle-Écosse où 22 personnes ont perdu la vie, dont la gend. Heidi Stevenson, de la GRC, n'est pas une mince affaire. Tandis que des membres et des enquêteurs spécialisés de la GRC examinent les multiples lieux de crime liés à l'opération H Strong, le travail de police doit continuer.

Afin de soutenir la GRC de la Nouvelle-Écosse, 60 membres de l'organisation au Québec et en Ontario ont été détachés pour assurer le maintien des services de première ligne tout au long de l'enquête.

Un premier contingent de 30 policiers est arrivé à Halifax deux jours après avoir reçu la demande de soutien de la GRC de la Nouvelle-Écosse; le second contingent de 30 agents y a débarqué quatre jours plus tard.

Aux premiers stades de l'opération H Strong, des employés de la GRC de l'Île-du-Prince-Édouard, de Terre-Neuve-et-Labrador et du Nouveau-Brunswick ont prêté main forte à l'enquête. Puis, au fil de celle ci, il est devenu évident que la province avait besoin de renfort.

« C'était essentiel pour préserver des services de première ligne de qualité tout en poursuivant une enquête sans précédent dans l'histoire du pays », explique l'insp. Don Moser, officier adjoint des services de soutien à la GRC de la Nouvelle-Écosse. « Des membres de plusieurs divisions se sont offerts pour soutenir les détachements afin que nous puissions maintenir le calibre de service auquel les collectivités s'attendent. »

Un plan central de mobilisation

Si le déploiement d'employés de la GRC d'une province à l'autre durant des catastrophes comme les incendies de forêt et les inondations est courant, le présent détachement a été orchestré avec l'appui de l'Équipe nationale de mobilisation mise sur pied pour parer aux problèmes de ressources à l'échelle du pays durant la pandémie de COVID 19.

L'équipe veille à ce que des membres compétents puissent être déployés où il le faut sans perturber les activités des autres divisions de la GRC.

« Tout au long de la pandémie, nous voulions obtenir une perspective nationale de la mobilisation. Ainsi, lorsque survient une situation qui pose des problèmes de ressources dans les divisions, nous sommes en mesure de transférer des effectifs de façon stratégique », précise l'insp. Richard Rollings, de l'Équipe nationale de mobilisation.

L'Équipe comprend des employés qui ont participé aux plans de mobilisation d'événements d'envergure comme le G7 et les Jeux olympiques de Vancouver; ils sont donc rompus aux problèmes de logistique comme le transport, l'hébergement et l'équipement.

Malgré les difficultés de logistique posées par la pandémie de COVID 19, l'équipe a su mobiliser un vol nolisé afin de déployer les membres en Nouvelle-Écosse dans les plus brefs délais.

Par ailleurs, le Service de l'air de la GRC a offert son soutien pour le transport du matériel essentiel comme des gilets pare balles rigides et de l'équipement de protection individuelle, qui ne pouvaient pas être chargés sur le vol nolisé.

« Sélectionner des membres à déployer était une tâche facile, car nombre d'employés souhaitaient ardemment venir en aide à leurs collègues », explique Miguel Genier, gestionnaire de soutien des programmes à la GRC, qui a participé à l'organisation de la mobilisation. « La Gendarmerie dispose d'un vaste bassin de ressources qui peuvent être rapidement mobilisées et intégrées à n'importe quelle activité, ce qui nous permet d'intervenir efficacement lors d'événements régionaux ou nationaux», dit-il.

Désireux de prêter main forte

Pour les membres déployés en Nouvelle-Écosse, quitter leur foyer au pied levé afin de soutenir leurs collègues ailleurs au pays fait partie du métier.

Tous les membres de la GRC ont une formation similaire et peuvent travailler n'importe où au Canada sans difficulté. « Nous sommes tous allés à Dépôt », souligne la cap. Karla George, faisant allusion à l'École de la GRC à Regina.

La caporale, qui travaille habituellement aux Missions de paix internationales à la Direction générale à Ottawa, a été affectée durant deux semaines au Détachement d'Enfield en Nouvelle-Écosse.

Une fois sur place, les membres déployés ont assisté à une séance d'information pour se familiariser avec des notions essentielles et utiles sur les services généraux dans la province. Un agent de liaison a été affecté aux membres pour répondre à leurs questions sur le travail de police en Nouvelle-Écosse.

« La collectivité a accueilli à bras ouverts des policiers qu'elle n'avait jamais vus auparavant », précise le gend. Paul Bannerman, qui travaille d'ordinaire à la formation à la Division nationale à Ottawa, et qui a été déployé au Détachement d'Enfield. « Lorsque je patrouille dans les rues, les gens m'envoient spontanément la main. »

Peu importe le lieu d'affectation ou le rôle attribué, tous les membres de la GRC ont à cœur de servir le public et la collectivité.

« Je suis fier de pouvoir venir ici pour soutenir mes collègues, mais surtout, de travailler avec les collectivités de la Nouvelle-Écosse », soutient le gend. Bannerman.

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