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Agent de la GRC vu de dos en train de regarder des élèves faire une présentation devant une classe.

La GRC organise des discussions virtuelles réunissant les jeunes Canadiens (série sur l’engagement jeunesse, partie 4)

Une deuxième séance a été ajoutée aux DiscussionsGRC cette année pour faire participer davantage les élèves. Crédit : GRC

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La GRC offre une nouvelle façon aux policiers et aux enseignants de partout au pays d'amener les jeunes à discuter de questions importantes, dont l'intimidation, la sécurité en ligne, la conduite avec les facultés affaiblies et la consommation abusive de drogues.

Lancées en 2019, les DiscussionsGRC sont des séances virtuelles en direct où des classes d'élèves sont réunies pour discuter d'un sujet donné.

« Il est parfois difficile de maintenir l'intérêt des jeunes du secondaire, mais si le sujet les touche, ils y seront attentifs », explique la gend. Sarah Pennoyer, agente de police communautaire au District du comté de Cumberland de la GRC, en Nouvelle-Écosse.

Comme d'autres agents communautaires, la gend. Pennoyer se rend fréquemment dans les écoles et les terrains de jeux publics pour discuter avec les jeunes, et elle crée des programmes pour accroître la participation de la collectivité et promouvoir la prévention de la criminalité.

Connexion avec les milieux ruraux

La gend. Pennoyer affirme que les DiscussionsGRC sont particulièrement utiles aux élèves de petites écoles rurales, parce qu'elles leur permettent d'échanger avec des jeunes d'autres régions du pays et d'apprendre des leçons importantes.

« Les élèves ont accès à un conférencier qu'ils n'auraient peut-être pas la chance de rencontrer autrement, car les conférenciers ne se rendent pas toujours dans les régions rurales de la Nouvelle-Écosse, comme à Advocate ou à Northport », explique la gend. Pennoyer, en faisant référence à deux petites collectivités du comté de Cumberland.

Ces discussions virtuelles en direct avec des écoles de partout au Canada sont également une occasion pour les élèves de partager des expériences communes.

« Un jeune Canadien peut parfois se sentir isolé dans sa région », affirme Kyle Barber, gestionnaire intérimaire des Services nationaux à la jeunesse de la GRC, qui organise les discussions. « Nous aidons les élèves à échanger et à se sentir unis, peu importe où ils se trouvent au pays. »

Formules adaptées

Une séance de DiscussionsGRC relie simultanément six salles de classe de différentes écoles au pays. Les sujets sont adaptés à l'âge des élèves. Les plus jeunes peuvent, par exemple, entendre parler de sécurité en ligne et les plus vieux, de conduite avec les facultés affaiblies.

« Nous aimons avoir des conférenciers qui peuvent raconter une histoire personnelle qui les a touchés », affirme Alison McIntomny, analyste des politiques jeunesse, aux Services nationaux à la jeunesse. Elle précise que les conférenciers peuvent être des policiers, des défenseurs des droits d'une collectivité ou des experts du sujet abordé.

Après la présentation, les élèves de chaque classe participante créent avec leur enseignant un projet de conscience sociale (il peut prendre plusieurs formes, par exemple une affiche ou une pièce de théâtre) qu'ils partageront avec les autres classes participantes lors d'une deuxième vidéoconférence.

En 2021, une deuxième séance a été ajoutée pour mobiliser davantage les jeunes.

« L'an dernier, à la deuxième moitié de l'année scolaire, nous avons remarqué que l'engouement s'essoufflait. Les séances Zoom finissaient par lasser les élèves », explique Barber.

« Nous avons ajouté une deuxième séance pour les amener à participer davantage, répondre à leurs questions et faire un suivi. »

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