Quand le gend. Blair Dole de la GRC a su qu'il avait de l'intimidation au sein de l'équipe de hockey mineur dont il était l'entraîneur, il a su qu'il devait faire quelque chose.
Policier communautaire à Halifax et entraîneur depuis huit ans, le gend. Dole a demandé aux joueurs d'enlever le ruban sur leur bâton de hockey avant la prochaine partie.
À l'arrivée des joueurs, l'entraîneur a entouré chaque bâton de ruban rose – la couleur associée aux efforts de lutte contre l'intimidation.
Avant la partie, il a centré son discours d'encouragement sur l'intimidation.
« Je leur ai dit que personne ne pouvait gâcher la partie des autres. »
Les joueurs ont embarqué sur la glace, équipés de leur bâton fluorescent, et ont gagné la partie.
Puis, l'intimidation a cessé.
« Je me suis rendu compte qu'il fallait parler de l'intimidation, dit le gend. Dole. Puis le ruban rose a été adopté. »
Le gend. Dole a parlé d'intimidation à d'autres équipes et associations de hockey mineur.
Selon lui, l'intimidation prive les enfants du plaisir qui les motive à jouer au hockey.
Le personnel de Hockey Nova Scotia, qui gère toutes les associations de hockey de la Nouvelle‑Écosse, a eu vent du travail du gend. Dole et a voulu l'aider.
Le projet entamé par le gend. Dole pour mettre fin à l'intimidation dans son équipe est devenu un programme provincial. La GRC en Nouvelle-Écosse s'est associée à Hockey Nova Scotia pour diffuser le message.
« Je n'aurais jamais pu m'imaginer qu'un discours de 10 minutes dans le vestiaire donnerait lieu à une campagne provinciale », admet le gend. Dole.
La campagne va bien au‑delà des bâtons de hockey. Le gend. Dole a organisé des ateliers de sensibilisation à l'intimidation pour les joueurs et entraîneurs de toute la province dans les détachements de la GRC.
« C'est une question d'esprit sportif et de respect pour tous. »
En novembre dernier, Hockey Nova Scotia a tenu une première journée où tous les joueurs de hockey de la province étaient encouragés à protéger leur bâton avec du ruban rose.
« Il y avait du rose partout en Nouvelle-Écosse », dit-il.
Garreth MacDonald, directeur des communications et des événements spéciaux de Hockey Nova Scotia, estime que cette campagne est un moyen proactif de faire de la patinoire un endroit accueillant.
« Le soutien des joueurs, des entraîneurs et des parents a permis d'ouvrir un dialogue qui se poursuivra pendant toute la saison et plus longtemps encore », conclut M. MacDonald.