Une nouvelle série de trois vidéos présente le soutien offert aux victimes de violence à Whitehorse (Yukon). Elle fournit de l'information sur le système de justice pénale et donne un aperçu des services de santé et des services sociaux auxquels elles ont accès.
« En situation de crise, les victimes d'agressions sexuelles doivent connaître leurs options, qu'elles souhaitent porter plainte ou non
», affirme Collyn Lovelace, coordonnatrice de la Coalition des femmes du Yukon. « Il faut savoir à quoi s'attendre pour faire un choix éclairé.
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Les vidéos expliquent aux victimes de violence familiale et d'agressions sexuelles le processus de signalement. On y présente aussi le processus judiciaire, ce à quoi ressemble la salle d'audience et les questions qui pourraient être posées.
« Le processus cause généralement beaucoup d'incertitude et d'angoisse et nous souhaitons calmer cette inquiétude et rassurer les victimes durant cette période difficile
», signale l'insp. Keith MacKinnon, officier responsable du Détachement de la GRC à Whitehorse.
En 2015, la GRC et six groupes de femmes à Whitehorse ont signé le protocole Ensemble pour la sécurité, qui vise à renforcer la sécurité des femmes au Yukon. Selon Statistique Canada, le taux de violence familiale dans le territoire est 3,8 fois supérieur à la moyenne nationale.
Les vidéos sont le résultat du protocole et le Service des poursuites pénales du Canada, les Services aux victimes, l'Hôpital général de Whitehorse, le Centre de santé des Kwanlin Dün et la GRC à Whitehorse y ont tous contribué.
« Ce qu'il faut retenir, c'est que le processus peut être assez long
», indique la gend. Julia Fox, policière au Détachement de Whitehorse. « C'est un peu comme un marathon. Mieux vaut s'y préparer à l'avance.
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La gend. Fox ajoute que la GRC à Whitehorse tenait à préciser que ce n'est jamais la faute de la victime et que les policiers respecteront son choix, quel qu'il soit.
« Le but est de rassurer les victimes dans une situation horrible pour leur montrer qu'elles ont le choix, des droits et du soutien
», conclut la gend. Fox.