Vol. 77, Nº 3Les faits

Crimes contre les biens

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Des cambriolages au vandalisme, les crimes contre les biens sont les infractions les plus fréquentes dans la majorité des villes. Qu'il s'agisse du vol d'un nain de jardin ou du bris d'une vitre de voiture, les crimes contre les biens peuvent ébranler un quartier et amener les résidents à s'interroger sur leur sécurité.

  • Les crimes contre les biens comprennent les vols, les introductions par effraction, les cambriolages, les vols de véhicules, les incendies criminels et le vandalisme.
  • Il existe différentes sortes de crimes contre les biens, à savoir les crimes frauduleux (usage de tromperie), sournois (lorsque la victime n'est pas présente), destructifs (biens endommagés ou détruits) et d'entreprise (trafic de biens).
  • Selon Statistique Canada, plus d'un million de crimes contre les biens ont été commis au Canada en 2013 — soit plus de la moitié de tous les actes criminels signalés.
  • Au pays, l'introduction par effraction et le vol de véhicules figurent parmi les infractions le plus souvent déclarées par les services de police. Chaque année, il y a environ une introduction par effraction toutes les trois minutes et un vol de véhicules toutes les sept minutes, selon Statistique Canada.
  • De 2011 à 2012, toutes les provinces canadiennes ont vu leur taux de crimes contre les biens reculer, sauf le Nouveau-Brunswick, l'Île-du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique. et la C.-B. L'Ont.arioa affiché le plus faible taux, soit 2 622 crimes pour 100 000 habitants.
  • Parmi les infractions commises par des jeunes, quatre sur dix sont des crimes contre les biens, et les garçons sont plus susceptibles que les filles de commettre ces crimes, selon un rapport de 2006 du Centre canadien de la statistique juridique.
  • En 2012, la majorité des jeunes canadiens accusés avait commis des crimes contre les biens sans violence. Le vol de 5 000 $ ou moins était l'infraction la plus fréquente.
  • Entre 1991 et 2000, le taux de crimes contre les biens a reculé de 34 pour cent au Canada. La situation était semblable aux É.-U., où, selon la Déclaration uniforme de la criminalité, une forte baisse de ce type de crime a été constatée au cours des 40 dernières années.
  • La réduction des crimes peut être attribuée à plusieurs facteurs, dont le nombre accru de policiers, le renforcement de la surveillance et de la sécurité et la population vieillissante — les jeunes, surtout les garçons, étant les plus susceptibles de commettre ces crimes.
  • Selon un article publié en 2013 dans The Economist, si le nombre annuel de vols de véhicules à New York a chuté de 93 p. 100 au cours des 20 dernières années, c'est surtout en raison du verrouillage central, des alarmes et des circuits des véhicules modernes qui résistent au démarrage trafiqué.
  • Malgré la chute du taux de criminalité, certains types de crimes contre les biens, comme le vol de portefeuilles et le vol à l'étalage, ont augmenté : cette hausse pourrait être attribuable au chômage et à l'utilisation répandue et l'attrait des cellulaires.
  • Aux États-Unis, en 2010, les pertes attribuables aux crimes contre les biens étaient évaluées à 15,7 milliards de dollars, selon le FBI. Au Canada, ces pertes s'élèvent à 3,63 milliards de dollars.
  • Selon le National Institute of Justice des États-Unis, l'ADN est deux fois plus effi-cace que les empreintes digitales pour identifier des suspects de vols de biens.
  • La Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Italie sont les trois pays ayant le plus fort taux de crimes contre les biens. Le Canada, lui, se classe au sixième rang selon l'Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice.
  • Le psychologue britannique Gordon Trasler soutient que les caméras de télévision en circuit fermé sont efficaces pour freiner les infractions comme les crimes contre les biens ou les vols qualifiés, mais qu'elles le sont moins pour les infractions comme les crimes violents — lorsque l'auteur est impulsif et n'a pas de temps de prendre des décisions rationnelles.
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