Après que de nombreuses manifestations ont engendré des situations conflictuelles persistantes ayant nécessité une intervention policière, la GRC a élaboré une formation à l'intention des agents qui se présentent à ce genre d'évènements.
Le cours sur la gestion des conflits communautaires met l'accent sur les compétences nécessaires à l'établissement d'un climat de confiance, de respect et de compréhension mutuelle entre la police et les parties prenantes avant, pendant et après une manifestation.
« Si le cours se centre sur la création de liens, et surtout sur la sensibilisation à la culture autochtone, il vise à mieux préparer les membres de première ligne à intervenir lors de manifestations d'envergure, explique l'insp. Kim Taplin, directrice des Services nationaux de police autochtones et de prévention criminelle. Quand on entretient déjà une relation avec la communauté et l'industrie, on est mieux en mesure d'aborder une situation quelle qu'elle soit. »
Le cours porte aussi sur la compréhension des droits de la personne à la liberté d'association et d'expression, et rappelle que la réponse policière doit rester impartiale, mesurée et respectueuse dans tout effort de médiation entre deux parties à un conflit.
D'une durée de cinq jours, la formation a été mise à l'essai avec succès en février et juin 2016, et sera redonnée en janvier 2017.
Les membres qui répondent aux critères requis – calme, maîtrise de soi et communication efficace – seront sélectionnés par des officiers supérieurs pour suivre le cours. Les membres formés seront appelés à intervenir selon les besoins.
« Il est très important de donner à nos membres les compétences dont ils ont besoin et de leur faire comprendre les avantages d'une approche mesurée dans toutes situations, en gardant à l'esprit qu'il faut toujours résoudre un conflit et éviter qu'il s'intensifie », précise l'insp. Taplin.