Il y a quelques années, le gend. Troy Derrick, policier de la Semiahmoo First Nation à Surrey (C.-B.) a voulu faire quelque chose pour rendre les jeunes de la communauté plus actifs.
Il a commencé à s'entraîner de façon improvisée avec quelques jeunes de Semiahmoo le matin avant l'école, puis d'autres élèves autochtones se sont joints au groupe dans le gymnase scolaire. Et lorsque d'autres élèves les ont vus, ils ont demandé eux aussi à participer.
Le gend. Derrick a donc décidé d'inviter tous les élèves et a mis en place une activité officielle : le programme Code Blue.
Avec l'aide de la Section de mobilisation des jeunes de la GRC à Surrey et plusieurs collègues (m.r., g.s. et g.a.), il tient des séances hebdomadaires pour les élèves du secondaire de la région. Les participants relèvent des défis, tout comme les cadets de la GRC, pour repousser leurs limites et favoriser l'esprit d'équipe. Les jeunes participent pour différentes raisons, mais tous y gagnent.
« Certains veulent devenir policiers tandis que d'autres veulent se faire des amis ou simplement se mettre en forme, dit-il. Beaucoup de ces jeunes qui étaient timides au début font maintenant des blagues et taquinent les autres. C'est vraiment bien de voir des élèves de 8e année agir ainsi.»
John Carreon avait entendu parler de Code Blue à son école lorsqu'il était en 11e année. Comme il souhaite devenir policier, ce programme d'entraînement l'avait intrigué. Après avoir obtenu son diplôme l'année dernière, il a demandé aux instructeurs s'il pouvait continuer comme bénévole. Il attend toujours vendredi avec impatience.
« Je voulais continuer à y participer, dit-il. J'aimais beaucoup me mesurer à moi-même, tant sur le plan physique que mental. »
Il était important pour le gend. Derrick de faire bouger les enfants, mais il considère que les leçons qu'en tirent les jeunes sont le plus grand bienfait de Code Blue.
« On ne s'attendait pas à ça, dit-il. Les participants comprennent que personne n'est meilleur que les autres; ils viennent de tous les milieux, mais ce n'est pas important, ils savent que tous suent sang et eau de la même façon à la fin. »