Dans deux communautés nordiques du Manitoba, la GRC a un nouvel outil de sauvetage : une remorque tout-terrain pour les criminels et les habitants en détresse.
Avec des skis et des roues interchangeables, les carrioles couvertes s'accrochent à l'arrière de motoneiges ou de véhicules tout-terrain (VTT) et peuvent transporter deux personnes. Elles ressemblent aux remorques pour enfant tirées par des vélos, mais sont mieux équipées.
« Chauffées et éclairées, elles peuvent être utilisées toute l'année, dit le serg. Joe Frizzley, chef du Détachement de la GRC à Thompson (Man.), tant pour l'application de la loi que pour les urgences. »
Les détachements de la GRC à The Pas et à Thompson (Man.) ont acheté chacun une carriole en février dernier. Selon le
s.é.-m. Brent Mattice, chef du Détachement de The Pas, l'idée est venue des services d'urgence locaux, qui utilisent une carriole similaire comme ambulance tout-terrain.
« Tout d'abord, si une personne est blessée dans une région éloignée, on peut la placer dans la carriole et emprunter le chemin le plus direct pour la ramener, dit-il. C'est complètement couvert, les passagers sont donc protégés contre les éléments. »
Jusqu'à maintenant, on utilisait un traîneau ouvert pour transporter ces personnes. La nouvelle carriole permet de transporter les blessés de façon plus sécuritaire et dans un plus grand confort.
Il explique que les carrioles seront également utilisées lors d'accidents de motoneige et de VTT dans la brousse. L'alcool étant souvent en cause, les détachements avaient besoin d'un moyen de transport pour ceux qui étaient accusés de conduite avec facultés affaiblies.
« Si une personne est arrêtée, nous pouvons l'asseoir en toute sécurité dans la carriole et la ramener au poste pour un alcootest », dit-il.
Le serg. Frizzley dit que les carrioles peuvent aussi servir à transporter de l'équipement et des appareils électroniques de nature délicate dans des lieux de crime éloignés.
Elles n'ont pas encore été utilisées, mais le serg. Frizzley et le s.é.-m. Mattice sont convaincus qu'elles seront un outil intégral de leur service.
« Certains lieux se trouvent au milieu de nulle part, dit le serg. Frizzley. Surtout dans le Nord, c'est un moyen pour nous de secourir les personnes. »