En 2021, les policiers du Détachement de Powerview au Manitoba sont très occupés avec la COVID-19, les crimes contre les biens et les appels incessants à propos de la méthamphétamine en cristaux.
La région, à environ 120 kilomètres au nord-est de Winnipeg, comprend la ville de Powerview-Pine Falls, qui compte plus de 1 300 habitants, plusieurs communautés des Premières Nations et des zones récréatives bondées de vacanciers durant l'été.
« C'est un lieu très occupé et nos membres courent entre les appels
», dit le s.é. m. Jeffry Monkman, chef du Détachement.
L'été dernier, des agents ont travaillé étroitement avec les communautés avoisinantes des Premières Nations durant la pandémie de la COVID-19. Plus particulièrement, ils ont aidé les patrouilles aux points de contrôle de la Première Nation Sagkeeng pour s'assurer que seuls les membres de la bande entraient dans la communauté.
« Ils ont pris la situation au sérieux et ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour assurer la sécurité de leur communauté
», dit le s.é.-m. Monkman, indiquant qu'il y avait certaines préoccupations avec la tenue de points de contrôle sur des routes provinciales.
« Nous avons collaboré avec la Première Nation pour nous assurer qu'il n'y avait pas de problème.
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S'attaquer au problème de la drogue
Le cap. Jay Semkiw, qui a lutté pendant des années contre les trafiquants de drogue dans la région, dit que la communication efficace est la clé du succès des opérations policières.
« Préparer des mandats liés à la drogue nécessite beaucoup de renseignements et on les obtient auprès de gens qui peuvent ne pas vous aimer ni vous faire confiance
», dit celui qui compte 12 années de service à la GRC. « Vous les obtenez en traitant les personnes avec respect, que ce soit dans la communauté pendant un quart de travail ou quand vous les arrêtez.
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À Powerview, une des priorités de la GRC est la méthamphétamine en cristaux, une drogue addictive qui, selon la police, est facilement expédiée dans la région à partir de Winnipeg – à un peu plus d'une heure de route.
Le cap. Semkiw dit qu'elle est populaire parce qu'elle n'est pas chère et que ses effets peuvent durer pendant des jours.
Il reconnaît que d'arrêter des trafiquants de drogue peut être un travail frustrant.
« Quand on en arrête un, deux autres prennent sa place
», dit-il, ajoutant qu'il y a quand même du bon.
« On comprend de quoi la communauté a besoin et, dans ce cas, c'est des services de toxicomanie et de thérapie
», dit-il. « Les personnes ont besoin d'aide et certaines souhaitent en recevoir.
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Participer et apprendre
Fournir cette assistance n'aide pas seulement les personnes à se débarrasser d'une habitude néfaste, mais aussi à les éloigner des activités illicites qui les exposent à la drogue.
« Il ne fait aucun doute que bon nombre de crimes contre les biens dans la région sont commis par des individus essayant de financer leur consommation de drogue
», dit le s.é.-m. Monkman.
Les chalets et les résidences secondaires le long du lac Winnipeg et de la rivière Winnipeg sont des cibles faciles, mais le s.é.-m. Monkman dit que les agents du Détachement travaillent toujours avec les propriétaires pour protéger leurs biens.
Ce type de collaboration est une des choses que la gend. Christine Doctora aime à propos du travail à Powerview.
« Ce n'est pas un détachement tranquille. C'est un bon endroit où aller après la Division Dépôt
», dit-elle, ajoutant que les nouveaux agents sortant de l'École de la GRC y sont exposés à une grande variété de dossiers.
« C'est un bon endroit où travailler et où commencer sa carrière
», dit-elle.
Elle ajoute qu'il faut vouloir apprendre non seulement des collègues de la GRC, mais aussi des autres premiers intervenants de la communauté.
« Ils ont beaucoup de connaissances et d'expérience que vous pouvez utiliser pour continuellement aider la communauté,
» dit la gend. Doctora.