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La Banque nationale de données génétiques (BNDG) renferme des centaines de milliers de profils génétiques conservés de manière anonyme pour aider les enquêteurs de police à résoudre un éventail de crimes partout au Canada. Il s'agit d'un élément essentiel qui permet d'économiser temps et argent en aidant à cibler les enquêtes. Voici quelques faits sur la BNDG.
Fichier des condamnés
La BNDG traite les échantillons biologiques provenant de contrevenants condamnés et enregistre les profils génétiques dans le fichier des condamnés.
Il y a trois types d'échantillons :
- sanguin;
- buccal;
- capillaire.
Plus de 98 p. 100 sont des échantillons sanguins.
En 2017-2018, 22 267 nouveaux échantillons de condamnés ont été reçus.*
Une ordonnance de prélèvement d'un échantillon d'ADN peut être délivrée pour plus de 350 infractions désignées, dont celles-ci :
- meurtre;
- agression sexuelle;
- voie de fait;
- défaut de comparution ou d'observation;
- profération de menaces;
- introduction par effraction;
- infractions liées aux drogues.
La comparaison de l'ADN découvert sur des lieux de crime à celui de contrevenants condamnés peut permettre d'établir une correspondance dans le fichier des condamnés.
Ce type de correspondance aide :
- à identifier un suspect;
- à éliminer des suspects.
En 2017-2018, 5 298 correspondances ont été établies avec le fichier de condamnés.*
Fichier de criminalistique
Les laboratoires judiciaires traitent les échantillons biologiques prélevés sur des lieux de crime et enregistrent les profils génétiques dans le fichier de criminalistique.
En 2017-2018, il y a eu 13 863 nouvelles entrées dans le fichier de criminalistique. *
La comparaison d'échantillons d'ADN provenant de différents lieux de crime peut permettre d'établir une correspondance entre des lieux de crime.
Ce type de correspondance aide :
- à établir un lien entre des crimes pour lesquels aucun suspect n'a été identifié;
- à déterminer si l'on est en présence d'un contrevenant en série.
En 2017-2018, 453 correspondances entre des lieux de crime ont été établies. *
Au 31 mars, 2018, 55 275 correspondances ont été établies avec des condamnés et entre des lieux de crime.
*Du 1er avril 2017 au 31 mars 2018.