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Profils génétiques soumis au Programme national d'ADN pour les personnes disparues

Soumettre des profils génétiques au Programme

Pour soumettre des échantillons au Programme national d'ADN pour les personnes disparues, les enquêteurs doivent d'abord consulter le Centre national pour les personnes disparues et restes non identifiés (CNPDRN) et démontrer :

  • que la comparaison des profils génétiques sera utile à l'enquête;
  • que d'autres méthodes d'enquête ont été utilisées sans succès ou que l'urgence de la situation nécessite le recours à une analyse génétique.

Une fois que le CNPDRN a autorisé la soumission d'échantillons au Programme, l'organisme d'enquête doit :

  • recueillir les échantillons biologiques (notamment les effets personnels de la personne disparue);
  • obtenir le consentement des donneurs.

La Loi sur l'identification par les empreintes génétiques énonce les exigences à cet égard :

Les enquêteurs doivent envoyer les échantillons à la Banque nationale de données génétiques (BNDG) aux fins d'établissement de profils génétiques, lesquels seront consignés dans l'un des trois fichiers d'application humanitaire.

Durée de conservation des profils génétiques dans la BNDG

Les donneurs doivent fournir leur consentement éclairé avant que les profils génétiques puissent être intégrés à la BNDG. Ces profils génétiques demeureront stockés dans la BNDG jusqu'à ce que les donneurs retirent leur consentement ou qu'un enquêteur décide qu'ils ne sont plus nécessaires à l'enquête.

Demande d'élimination d'un profil génétique

Les donneurs qui ont fourni des échantillons volontairement peuvent retirer leur consentement en tout temps.

Pour ce faire, il suffit d'envoyer une demande écrite à l'organisme d'enquête ou au CNPDRN, à l'adresse suivante : canadasmissing-disparuscanada@rcmp-grc.gc.ca. Le profil génétique sera alors supprimé de la BNDG.

Les profils génétiques sont également éliminés de la Banque, puis détruits au moment de la résolution d'une enquête sur une personne disparue.

Examen des profils génétiques

Tous les cinq ans, le PNAPD procède à un examen des profils génétiques. Le Programme communique avec les organismes d'enquête qui ont fourni les profils afin de s'assurer :

  • que ceux-ci demeurent pertinents pour une enquête en cours;
  • que les donneurs n'ont pas retiré leur consentement.

Si la vérification ne donne pas de résultats concluants ou si l'organisme ne donne pas suite à la demande, la BNDG :

  • détruit les échantillons biologiques;
  • supprime les profils génétiques et tous les renseignements connexes du fichier.

Établissement de correspondances entre des profils génétiques

Le CNPDRN communique avec les enquêteurs lorsque des correspondances sont établies avec des profils génétiques contenus dans les fichiers d'application humanitaire. Si un profil génétique contenu dans l'un des fichiers d'application humanitaire est mis en correspondance avec un profil provenant d'un fichier d'appui aux enquêtes criminelles, le CNPDRN fournit les coordonnées de l'enquêteur criminel à l'enquêteur chargé du dossier de la personne disparue ou des restes non identifiés.

Sexual Assault Investigations Review Committee Privacy Impact Assessment

Executive Summary

The RCMP is establishing Sexual Assault Investigations Review Committees across Canada. The Committees will be composed of individuals representing agencies and organizations engaged in delivering direct/frontline services to survivors of sexual assault and will be representative of the diverse communities and vulnerable populations where the RCMP is the police of jurisdiction. The Divisional Committees will be overseen, at the national level, by the Sexual Assault Review Team to ensure national standards and consistency across divisions.

The Committees will become an important part of the RCMP's sexual assault investigations process. The Committees will be mandated to make case-specific recommendations which could lead to investigations being re-classified and/or the re-opening/taking further investigative actions for cases determined to have deficiencies that may impact the outcome of the investigation. The Committees will also be mandated to make broad-based recommendations to improve the RCMP's response to sexual assault offences and enhance RCMP policies, procedures and training.

To conduct the reviews, the Committees will have full access to select RCMP sexual assault investigation files including the personal information of all involved persons. Access to the complete file will allow committee members to make meaningful assessments regarding the investigation and help them identify any deficiencies or concerns. Without access to the full file, it will be difficult, if not impossible, for the Committee members to assess whether the information documented on file is consistent with the audio/video statements; the adequacy of members actions, and may also impede their ability to make recommendations with respect to the classification of investigations – the primary purpose of their review.

By implementing this model, the RCMP will improve its investigative accountability of sexual assault investigations, resulting in fewer cases being concluded as "unfounded" and "not cleared by charge". Not only does this serve an important public safety and law enforcement objective, it is also hoped that victims of sexual assault will have greater confidence in coming forward and reporting incidents to the police, a long-standing systemic challenge in cases of sexual assault in Canada.

Working collaboratively with subject matter experts will also help the RCMP develop a survivor-centered response to sexual assault crimes, improve the quality of investigations and enhance community confidence and trust in the investigation of sexual assault offences.

The Committee members will be selected based on strict criteria, will need to obtain and maintain a RCMP security clearance as well as sign and adhere to a confidentiality and non-disclosure agreement. The Committees will not collect, retain or disclose any personal information. Further, at no time will any information leave RCMP premises and participating members will not access or rely on their respective information banks in any manner.

The RCMP is satisfied that the Committees' mandate is consistent with section 8(2)(a) of the Privacy Act and that amendments to the RCMP's Personal Information Bank (PIB) PPU 005 are not required.

The RCMP has also assessed the privacy implications of the implementation of this review model and is satisfied that an assessment of the risks has been conducted and the potential for privacy breaches has been examined and mitigated where possible.

Efforts are underway to establish Committees across the country where the RCMP is the primary police of jurisdiction.

Comités d'examen des enquêtes sur les agressions sexuelles Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Sommaire exécutif

La GRC est en train de mettre sur pied des Comités d'examen des enquêtes sur les agressions sexuelles dans l'ensemble du pays. Ces comités seront composés de représentants d'agences et d'organismes qui offrent des services directs/de première ligne aux survivants d'agressions sexuelles, et ils seront représentatifs des collectivités diversifiées et des populations vulnérables des territoires où la GRC est le service de police compétent. Il s'agira de comités divisionnaires supervisés, à l'échelon national, par l'Équipe d'examen des agressions sexuelles, qui veillera au respect des normes nationales et à l'uniformité des mesures prises dans toutes les divisions.

Les Comités d'examen des enquêtes sur les agressions sexuelles deviendront un élément important du processus d'enquêtes sur les agressions sexuelles de la GRC. Ils auront le mandat de formuler des recommandations propres aux cas qui pourraient mener à la reclassification, à la réouverture de cas et/ou à la prise de mesures d'enquête additionnelles pour les cas pour lesquels on a cerné des lacunes susceptibles de modifier l'issue de l'enquête. Les Comités auront aussi le mandat de formuler des recommandations générales pour améliorer la manière dont la GRC répond aux cas d'agression sexuelle et améliorer les politiques, les procédures et la formation de la GRC à cet égard.

Pour mener les examens, les Comités auront un accès intégral à des dossiers d'enquête de la GRC sur des agressions sexuelles, ce qui comprend toute l'information personnelle des personnes impliquées. L'accès intégral à l'ensemble d'un dossier permettra aux membres d'un Comité de faire des évaluations pertinentes au sujet de l'enquête et de cerner toute lacune ou préoccupation qui pourrait exister. Sans un accès illimité au dossier, il serait difficile, voire impossible, pour les membres du Comité d'évaluer si l'information consignée au dossier concorde avec les entrevues audio/vidéo, le bien-fondé des mesures prises par les policiers, et cela pourrait aussi nuire à leur capacité de formuler des recommandations sur la classification des enquêtes – ce qui est l'objet premier de l'examen qu'ils mènent.

La mise en œuvre de ce modèle permettra à la GRC d'améliorer les mesures de responsabilisation des enquêtes sur les agressions sexuelles, ce qui fera diminuer le nombre de dossiers « non fondés » et « non classés par mise en accusation ». Non seulement cette mise en œuvre répond à un important objectif en matière de sécurité publique et d'application de la loi, mais on espère aussi qu'elle incitera les victimes d'agressions sexuelles à se sentir plus à l'aise de signaler les incidents à la police, un problème systémique et de longue date qui caractérise les affaires d'agressions sexuelles au Canada.

Le travail en collaboration avec des experts en la matière aidera aussi la GRC à concevoir une intervention centrée sur les survivants de crimes d'agressions sexuelles, améliorera la qualité des enquêtes policières et accroîtra la confiance du grand public envers les enquêtes sur les agressions sexuelles.

Les membres des Comités seront choisis en fonction de critères très rigoureux, devront obtenir et maintenir une cote de sécurité de la GRC et devront également signer et adhérer à un accord de confidentialité et de non-divulgation. Les Comités ne recueilleront pas, ne conserveront pas et ne divulgueront pas de renseignements personnels. De plus, les membres n'auront jamais le droit de sortir de l'information des locaux de la GRC, et ils n'auront pas accès à leurs banques d'information respectives et n'auront pas le droit de s'y fier de quelque façon que ce soit.

La GRC est convaincue que le mandat des Comités d'examen des enquêtes sur les agressions sexuelles est conforme au paragraphe 8(2) de la Loi sur la protection des renseignements personnels et qu'il n'est pas nécessaire d'apporter des modifications au fichier de renseignements personnels (FRP) GRC PPU 005.

La GRC a également évalué les répercussions sur la vie privée de la mise en œuvre de ce modèle d'examen. Elle est convaincue qu'une évaluation des risques a eu lieu et que les possibilités d'atteintes à la vie privée ont été examinées et atténuées dans la mesure du possible.

Des efforts sont en cours pour établir des comités à travers le pays dans chaque province ou territoire où la GRC est le service de police compétent.

School Action for Emergencies (SAFE) Plan

Tragic events such as the shootings that took place at Columbine, École Polytechnique, Dawson College, Sandy Hook Elementary and La Loche change lives and communities forever.

Effective planning and support tools are crucial to help respond to serious incidents at or near schools. Since 2007, to help prepare for such incidents, the RCMP has been using SAFE.

What is SAFE?

SAFE (School Action for Emergencies) is an RCMP computer application. It contains site-specific information about schools across the country.

Through SAFE, front-line members have timely access to the information. Members then respond to critical incidents more effectively, often collaborating with emergency response partners.

SAFE contains data and photos related to:

  • school contacts
  • floor and site plans, maps and aerial views
  • pertinent building features (alarms, hazards, etc.)
  • points of interest to law enforcement and emergency response partners
  • lockdown procedures

When can SAFE be used?

SAFE can be useful in any school event or situation that requires the deployment of police resources. This can include but is not limited to the following critical situations:

  • active shooter
  • bomb threats
  • barricaded person(s) or hostage situations

Providing information for SAFE also helps schools prepare for critical situations and enhance the safety of students and staff.

Know the difference between a lockdown and a hold-and-secure

Many people use the term "lockdown" when they mean "hold-and-secure".

These terms are not interchangeable.

  • A lockdown is a response to a threat of violence within or in relation to the school. Occupants take shelter and remain in place until the situation is resolved.
  • A hold-and-secure is a response to an emergency outside and not related to the school. The school locks and monitors all exterior doors, but classes may take place normally. No one can leave the school until the situation is resolved.

For more information

Please contact your local RCMP detachment.

Plan d'action pour les situations d'urgence en milieu scolaire

Des événements tragiques comme les fusillades à Columbine, à l'École Polytechnique, au collège Dawson, à l'école primaire de Sandy Hook et à La Loche changent des vies et des communautés pour toujours.

Une planification et des outils de soutien efficaces sont essentiels pour aider à intervenir en cas d'incident grave dans une école ou près d'une école. Depuis 2007, la GRC utilise le plan SAFE pour aider à se préparer en cas d'incident de ce genre.

Qu'est-ce que le plan SAFE?

SAFE est une application informatique de la GRC. Elle contient des renseignements propres aux écoles partout au pays.

Grâce à l'application SAFE, les policiers de première ligne ont rapidement accès à ces renseignements. Les membres peuvent ensuite intervenir durant des incidents critiques plus efficacement, souvent en collaborant avec des partenaires d'intervention d'urgence.

SAFE contient des données et des photos sur :

  • les personnes à contacter à l'école
  • les plans des étages et du site, des cartes et des vues aériennes
  • les caractéristiques des bâtiments (alarme, dangers, etc.)
  • les points d'intérêt pour le service de police et les partenaires d'intervention d'urgence
  • les procédures de confinement barricadé

Quand peut-on utiliser le plan SAFE?

Le plan SAFE peut être appliqué à toute situation dans une école qui exige le déploiement de ressources policières, notamment s'il y a :

  • un tireur fou
  • une menace à la bombe
  • une personne barricadée ou une prise d'otage

De plus, fournir des renseignements pour le plan SAFE aide les écoles à se préparer à faire face aux situations critiques et à améliorer la sécurité des élèves et du personnel.

Différence entre confinement barricadé et confinement de sécurité

Bon nombre de personnes utilisent le terme « confinement barricadé », alors qu'elles veulent plutôt parler d'un confinement de sécurité.

Ces termes ne sont pas interchangeables.

  • Un confinement barricadé est utilisé lorsqu'il y a une menace de violence dans l'école ou contre celle-ci. Les occupants se cachent et restent en place jusqu'à ce que la situation soit résolue.
  • Un confinement de sécurité est utilisé lorsqu'une situation d'urgence survient à l'extérieur et qu'elle n'est pas liée à l'école. L'école verrouille et surveille toutes les portes extérieures, mais les cours ont lieu normalement. Personne ne peut quitter l'école tant que la situation n'a pas été résolue.

Pour en savoir plus

Communiquez avec le détachement de la GRC dans votre région.

Directions for Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities (Commissioner of the Royal Canadian Mounted Police)

Following the coming into force of the Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities Act in July of 2019, the Governor in Council issued a written Direction to the Commissioner of the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) on September 4, 2019. This written Direction replaces the previous Ministerial Direction issued to the RCMP on September 25, 2017

Her Excellency the Governor General in Council, on the recommendation of the Minister of Public Safety and Emergency Preparedness, pursuant to paragraph 3(2)(d) of the Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities Act, issues the annexed Directions for Avoiding Complicity in Mistreatment by Foreign Entities (Commissioner of the Royal Canadian Mounted Police).

Disclosure of information

1 (1) If the disclosure of information to a foreign entity would result in a substantial risk of mistreatment of an individual, the Commissioner of the Royal Canadian Mounted Police must ensure that Royal Canadian Mounted Police officials do not disclose the information unless the officials determine that the risk can be mitigated, such as through the use of caveats or assurances, and appropriate measures are taken to mitigate the risk.

Referral to Commissioner

(2) If the officials are unable to determine whether the risk can be mitigated, the Commissioner must ensure that the matter is referred to the Commissioner for determination.

Authorization by Commissioner

(3) If the Commissioner determines that the risk can be mitigated, they may authorize the disclosure of the information on condition that they clearly document the basis for that determination and appropriate measures are taken to mitigate the risk.

Accuracy and reliability

(4) The Commissioner must ensure that information is not disclosed under subsection (1) or (3) unless it is accompanied by a characterization of the information's accuracy and reliability, as determined by the Royal Canadian Mounted Police.

Request for information

2 (1) If the making of a request to a foreign entity for information would result in a substantial risk of mistreatment of an individual, the Commissioner of the Royal Canadian Mounted Police must ensure that Royal Canadian Mounted Police officials do not make the request for information unless the officials determine that the risk can be mitigated, such as through the use of caveats or assurances, and appropriate measures are taken to mitigate the risk.

Referral to Commissioner

(2) If the officials are unable to determine whether the risk can be mitigated, the Commissioner must ensure that the matter is referred to the Commissioner for determination.

Authorization Commissioner

(3) If the Commissioner determines that the risk can be mitigated, they may authorize the making of the request for information on condition that they clearly document the basis for that determination and appropriate measures are taken to mitigate the risk.

Use of information

3 (1) The Commissioner of the Royal Canadian Mounted Police must ensure that information that is likely to have been obtained through the mistreatment of an individual by a foreign entity is not used by the Royal Canadian Mounted Police

  • (a) in any way that creates a substantial risk of further mistreatment;
  • (b) as evidence in any judicial, administrative or other proceeding; or
  • (c) in any way that deprives someone of their rights or freedoms, unless the Commissioner or, in exceptional circumstances, a senior Royal Canadian Mounted Police official designated by the Commissioner determines that the use of the information is necessary to prevent loss of life or significant personal injury and authorizes the use accordingly.

Precautions

(2) The Commissioner must ensure that the Royal Canadian Mounted Police assesses the accuracy and reliability of the information before it is used and that any authorization given for the purposes of paragraph (1)‍(c) accurately describes the information, characterizes the information's accuracy and reliability and identifies the limited purpose for which the authorization is given.

Information to Minister, Agency and Committee

4 (1) The Commissioner of the Royal Canadian Mounted Police must inform the Minister of Public Safety and Emergency Preparedness, the National Security and Intelligence Review Agency, the Civilian Review and Complaints Commission for the Royal Canadian Mounted Police, and the National Security and Intelligence Committee of Parliamentarians of any determination made under subsection 1‍(2) or 2‍(2) and of any decision regarding whether to give an authorization referred to in paragraph 3‍(1)‍(c), and must disclose any information considered in making the determination or decision, as soon as feasible after the determination or decision is made.

Ongoing investigation

(2) Information relating directly to an ongoing investigation carried out by a law enforcement agency may be disclosed once the investigation is no longer ongoing.

Limitation

(3) Only information to which the National Security and Intelligence Review Agency and the National Security and Intelligence Committee of Parliamentarians are entitled to have access under section 9 of the National Security and Intelligence Review Agency Act and section 13 of the National Security and Intelligence Committee of Parliamentarians Act, respectively, may be disclosed to those entities under this section.

Instructions visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères (commissaire de la Gendarmerie royale du Canada)

Après l'entrée en vigueur de la Loi visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères en juillet 2019, le gouverneur en conseil a remis une directive écrite à la commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) le 4 septembre 2019. Cette directive écrite remplace la directive ministérielle qui avait été remise à la GRC le 25 septembre 2017.

Sur recommandation du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile et en application de l'alinéa 3(2)d) de la Loi visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères, Son Excellence la Gouverneure générale en conseil donne les Instructions visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères (commissaire de la Gendarmerie royale du Canada), ci-après.

Communication de renseignements

1 (1) Le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada veille, à l'égard de tout renseignement dont la communication à une entité étrangère entraînerait un risque sérieux que de mauvais traitements soient infligés à un individu, à ce que les fonctionnaires de la Gendarmerie royale du Canada ne communiquent le renseignement que s'ils concluent que le risque peut être atténué, notamment par la formulation de réserves ou l'obtention de garanties, et que si les mesures d'atténuation indiquées sont prises.

Renvoi de la question au commissaire

(2) Si les fonctionnaires ne sont pas en mesure d'établir s'il est possible d'atténuer le risque, le commissaire veille à ce que la question lui soit référée pour qu'il en décide.

Autorisation du commissaire

(3) Le commissaire peut autoriser la communication du renseignement s'il conclut que le risque peut être atténué, à condition qu'il expose clairement les motifs de sa décision et que les mesures d'atténuation indiquées soient prises.

Exactitude et fiabilité

(4) Le commissaire veille à ce que la communication de renseignements visée aux paragraphes (1) ou (3) ne s'effectue que si une caractérisation de leur exactitude et de leur fiabilité effectuée par la Gendarmerie royale du Canada y est jointe.

Demande de renseignements

2 (1) Le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada veille à ce que les fonctionnaires de la Gendarmerie royale du Canada ne fassent de demande de renseignements, à une entité étrangère, qui entraînerait un risque sérieux que de mauvais traitements soient infligés à un individu, que s'ils concluent que le risque peut être atténué, notamment par la formulation de réserves ou l'obtention de garanties, et que si les mesures d'atténuation indiquées sont prises.

Renvoi de la question au commissaire

(2) Si les fonctionnaires ne sont pas en mesure d'établir s'il est possible d'atténuer le risque, le commissaire veille à ce que la question lui soit référée pour qu'il en décide.

Autorisation du commissaire

(3) Le commissaire peut autoriser la demande de renseignements s'il conclut que le risque peut être atténué, à condition qu'il expose clairement les motifs de sa décision et que les mesures d'atténuation indiquées soient prises.

Utilisation des renseignements

3 (1) Le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada veille à ce que les renseignements vraisemblablement obtenus par suite de mauvais traitements infligés à un individu par une entité étrangère ne soient utilisés par la Gendarmerie royale du Canada :

  • a) ni de façon à engendrer un risque sérieux de mauvais traitements additionnels;
  • b) ni comme éléments de preuve dans des procédures judiciaires, administratives ou autres;
  • c) ni de façon à priver une personne de ses droits ou libertés, sauf si le commissaire ou, dans des circonstances exceptionnelles, un haut fonctionnaire de la Gendarmerie royale du Canada qu'il désigne juge cette utilisation nécessaire pour éviter des pertes de vie ou des lésions corporelles et l'autorise à cette fin.

Précautions

(2) Le commissaire veille à ce que la Gendarmerie royale du Canada évalue l'exactitude et la fiabilité des renseignements avant leur utilisation et à ce que toute autorisation donnée au titre de l'alinéa (1)c) décrive les renseignements en cause avec précision, en caractérise l'exactitude et la fiabilité et indique les limites de l'objet qu'elle vise.

Information — ministre, Office et Comité

4 (1) Le commissaire informe le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement, la Commission civile d'examen et de traitement des plaintes relatives à la Gendarmerie royale du Canada, et le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement des décisions prises au titre des paragraphes 1‍(2) ou 2‍(2) et de celles qui sont relatives à l'autorisation visée à l'alinéa 3‍(1)c), et leur communique tout renseignement ayant servi à la prise des décisions, dès que possible après leur prise.

Enquête en cours

(2) Les renseignements liés directement à une enquête en cours menée par un organisme d'application de la loi peuvent être communiqués une fois l'enquête n'est plus en cours.

Restriction

(3) Seuls les renseignements auxquels l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement et le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement ont le droit d'avoir accès, respectivement au titre des articles 9 de la Loi sur l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement et 13 de la Loi sur le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, peuvent leur être communiqués aux termes du présent article.

The National DNA Data Bank of Canada - Annual Report 2018/2019

Table of Contents

Message from the Commissioner, Royal Canadian Mounted Police

I am pleased to present the 2018-2019 National DNA Data Bank (NDDB) Annual Report.

Over the past 19 years, the NDDB has been a valuable tool available to police and prosecutors in Canada. Through DNA collection and analysis, the NDDB has helped solve countless recent and cold-case crimes.

Historically, this Annual Report has focussed on the Convicted Offenders Index and the Crime Scene Index. March 6, 2018 marked an important shift for the NDDB. Amendments to the DNA Identification Act expanded the scope of the NDDB, allowing DNA samples to be used not only for solving criminal investigations, but also as a tool to assist with investigations involving missing people and found human remains.

For the first time, this year's Report includes a status update on five new DNA indices introduced in 2018: the Missing Persons Index, the Human Remains Index, the Relatives of Missing Persons Index, the Victims Index and the Voluntary Donors Index. The new indices will help law enforcement solve active cases faster and potentially cut down on the number of existing cold cases.

Ultimately, the new indices allow DNA profiles from missing persons and human remains to be compared against the more than 540,000 DNA profiles currently in the NDDB. Getting a hit to DNA profiles in the new indices may take time, but I'm confident the NDDB will continue making a difference in the lives of Canadians from coast-to-coast.

As we look back on an exceptional year, we are also looking forward to enhancing the services we provide. Modernizing our operations means keeping pace with advancing technology. New, state-of-the-art equipment is allowing forensic scientists to analyze mitochondrial DNA to supplement existing analysis. Procedures for processing human remains were also introduced this year, providing scientists with enhanced tools to analyze bone and teeth samples with greater success. It's clear that innovation-focused technology and systems can help us build sustainable, nationwide solutions.

The challenges of policing in the 21st century are vast, but so are the opportunities for modernization and development. To remain responsive to change, we must continue to innovate, evolve and forge new partnerships. It is important to remember that people are at the heart of the work we do. Practicing empathy and compassion towards each other and the people we serve will ensure we remain well-equipped to deliver answers—and justice—to all Canadians.

Brenda Lucki
Commissioner

Quick Facts

Quick Facts
Type Amount
Convicted Offender Samples Received in 2018/19Footnote 1 20,622
Increase in the Crime Scene Index in 2018/19 15,485
Offender Hits (Convicted Offender to Crime Scene) in 2018/19 6,583
Forensic Hits (Crime Scene to Crime Scene) in 2018/19 708
Associations made by the NDDB in 2018/19 (Offender and Forensic Hits) 7,291
Associations made by the NDDB since June 30, 2000 (Offender and Forensic Hits) 62,566

A New Role for the NDDB

March 6, 2018, marked an important date in the history of the NDDB. On that day, "Lindsey's Law" came into effect, and brought with it legislative amendments that will forever change how DNA samples are used in Canada.

A new mission

Originally, the NDDB was used exclusively for criminal investigation purposes. DNA profiles developed from one crime scene could be compared to DNA profiles from other crime scenes and convicted offenders. The 2018 legislative amendments to the DNA Identification Act expanded the NDDB's use of DNA analysis to include a humanitarian component: helping to identify missing persons. Through the National Missing Persons DNA Program, three new indices were created for this purpose: the Missing Persons Index, the Relatives of Missing Persons Index and the Human Remains Index.

To support the work of our partner forensic laboratories, investigators, coroners, and medical examiners, the NDDB can now provide these agencies with a nationally coordinated tool to advance the investigation of missing persons and unidentified human remains. Thanks to the new indices, the NDDB is now accepting missing person samples, family reference samples and human remains from all law enforcement agencies across Canada. By providing a high quality DNA analysis and national comparison process, the NDDB hopes to bring closure to missing persons cases.

Developing the tool

To fully embrace its new humanitarian role, the NDDB has implemented some advanced technologies.

Mitochondrial DNA analysis

To fully harness all of the genetic information available for identification, the NDDB will begin to use a different source of DNA found in each of us. The NDDB has purchased state-of-the-art equipment to analyse mitochondrial DNA. While nuclear DNA is more typically used in DNA analysis, mitochondrial DNA offers some advantages in forensic DNA testing:

  • Human cells contain hundreds of copies of mitochondrial DNA, but only one copy of DNA located in the nucleus (i.e. nuclear DNA). The high number of copies of mitochondrial DNA increases the likelihood of recovering sufficient DNA from degraded DNA samples. This can be beneficial when trying to identify decomposed human remains.
  • Nuclear DNA is passed down to a child from both parents, while mitochondrial DNA is passed down solely through the mother. Mitochondrial DNA does not change from mother to child or from generation to generation. While this feature makes mitochondrial DNA less discriminating in identifying a specific person, it allows individuals to be linked to maternal family members even when separated by generations.

Hard tissue analysis

Bone and teeth are the hardest biological materials, which means that skeletons and teeth tend to remain long after a body's other biological material has decomposed. Like any other biological material, these hard tissues contain DNA; however, the DNA in bones and teeth can be difficult to access. To obtain a DNA profile from these samples, they must be ground into a fine powder using specialized equipment. The NDDB is currently developing protocols to process bones and teeth on site to ensure timely and high quality analysis of these samples.

Additional genetic information

DNA profiles developed from nuclear DNA consist of genetic information from multiple locations on the DNA molecule. With more information, there is a better chance of identifying human remains or making links with family members. To better assist humanitarian investigations, the NDDB has implemented new technology to develop DNA profiles with more genetic information than what is currently used for routine forensic analysis conducted by the public forensic laboratories in Canada.

Getting a "hit"

While it is very possible that DNA collected from crime scenes or found remains will match that of a reported missing person, getting a "hit" may take some time. However, DNA profiles are constantly being added to the new indices, and more profiles increases the chances of finding a match. The NDDB is excited at the possibility of solving missing persons cases and giving families some closure. This sentiment is echoed by Sue O'Sullivan, former Ombudsman for Victims of Crimes:

"Not knowing what has happened to a loved one is an overwhelming burden for Canadian families, a burden which is often accompanied by the unrelenting feeling that more could be done to try to locate their loved one.

For each missing person in Canada, there is someone desperately searching, whose pain of the loss of a loved one is compounded by the burden of unanswered questions.

It is our hope that this new tool will help reassure Canadians that police are pursuing every avenue to reunite their families and to find their missing loved ones."

DNA Profiles in the Humanitarian Indices
Type Amount
Missing Persons Index (MPI) 19
Relatives of the Missing Persons Index (RMI) 138
Human Remains Index (HRI) 110
Total 267

The National DNA Data Bank

The NDDB is one of Canada's greatest national law enforcement resources. It's a centralized collection of hundreds of thousands of DNA profiles stored anonymously to help investigators across the country solve a range of crimes. The main goals are simple: link crime scenes across jurisdictional lines, help identify or eliminate suspects, and determine whether a serial offender has been involved in certain crimes. In addition, the NDDB is able to assist investigators, coroners and medical examiners to find missing persons and identify human remains.

The NDDB was created by an act of Parliament on June 30, 2000. At that time, DNA analysis was a relatively new procedure. Since then, it has become a key component of most investigations, saving time and money by helping to focus investigations.

On behalf of the Government of Canada, the RCMP is the steward of the NDDB, which it operates for the benefit of Canada's entire law enforcement community.

Criminal Investigation Support

The NDDB originally consisted of two criminal indices: the Convicted Offenders Index (COI) and the Crime Scene Index (CSI). These indices provide assistance to criminal investigations in two ways:

  • Comparing DNA profiles found at crime scenes against the DNA profiles of convicted offenders (CSI to COI). When a match is made, it can help identify a suspect. An "offender hit" is the term used to describe this type of DNA match. If no match is made, that information can help eliminate suspects, which is equally important.
  • Comparing DNA profiles found at different crime scenes (CSI to CSI). When a match is made between DNA profiles found at separate crime scenes, it can help link crimes for which no suspects have been identified. This determines whether a serial offender is involved in a number of cases. A "forensic hit" is the term used to describe this type of DNA match.

On March 6, 2018, two additional criminal indices were added as part of the amendments to the DNA Identification Act: the Victims Index (VI) and the Voluntary Donors Index (VDI). These indices allow police officers to collect biological samples from victims of designated offences and from voluntary donors. These indices will support criminal investigations by helping to identified unknown victims, link crime scenes together through victim and voluntary donor DNA profiles, or eliminate the voluntary donors from the focus of an investigation. The VDI can also be used for elimination purposes in humanitarian investigations.

Through the creation of the VI, the NDDB has reported 2 DNA profile matches between an unidentified victim and a convicted offender.

Humanitarian Investigation Support

The National Missing Persons DNA Program launched on March 6, 2018, bringing with it three humanitarian indices that are maintained by the NDDB:

  • The Missing Persons Index (MPI), which contains DNA profiles from missing persons usually developed from personal belongings;
  • The Relatives of Missing Persons Index (RMI), which contains DNA profiles voluntarily provided with informed consent by relatives of missing persons; and
  • The Human Remains Index (HRI), which contains DNA profiles developed from unidentified human remains.

The humanitarian DNA indices allow DNA profiles developed from biological samples and other items collected and submitted by police, coroners and medical examiners to be compared to other DNA profiles in the NDDB. It is important to note that the DNA profiles in the RMI are only compared to those in the MPI and the HRI.

The NDDB is now able to provide a national service to support humanitarian investigations.

Increased Efficiency

As more DNA profiles are added to the NDDB, more matches are made in less time. When the NDDB first began operating in 2000, its two indices contained relatively few DNA profiles, and it took more than three years to reach the milestone of 1,000 offender hits. Now, the NDDB takes an average of just three months to achieve each additional 1,000 offender hits.

Figure 1: Offender and forensic hits - Text version
Figure 1: Offender and forensic hits - Text version
Fiscal Year Offender Hits Forensic Hits
2000/01 18 7
2001/02 218 9
2002/03 526 34
2003/04 1,110 132
2004/05 1,114 198
2005/06 1,992 331
2006/07 1,941 372
2007/08 1,976 324
2008/09 2,608 381
2009/10 3,095 381
2010/11 3,941 298
2011/12 3,437 353
2012/13 4,037 343
2013/14 4,097 325
2014/15 4,385 411
2015/16 5,044 578
2016/17 4,946 562
2017/18 5,298 453
2018/19 6,583 708

Convicted Offender Submissions Received

Every year, the NDDB processes approximately 40,000 convicted offender submissions, consisting of two types: biological samples and endorsements. A biological sample submission contains documentation and a biological sample collected from a convicted offender. The NDDB uses the biological sample to generate a DNA profile of the offender then enters the profile into the Convicted Offenders Index (COI). An endorsement submission is sent to the NDDB when the convicted offender's DNA profile is already in the COI. Before executing a new DNA order or authorization, police officers must query the Canadian Police Information Centre (CPIC) to determine whether a convicted offender's DNA profile is already in the NDDB. Endorsements therefore consist of documentation only. The endorsement process ensures that a convicted offender's DNA profile remains in the NDDB if the endorsement is received prior to:

  • the conviction for which the original DNA order was made being quashed on appeal; or
  • the original DNA order/authorization being quashed on appeal; or
  • the retention period expiring because the person was either:
    • convicted as a young person; or
    • previously discharged under Section 730 of the Criminal Code of a designated offence. (Note: this condition was removed as of March 6, 2018 when amendments to the DNA Identification Act came into force)

When the NDDB receives either a biological sample or an endorsement submission, the documentation is reviewed to ensure two things: first, that the DNA order was issued for a criminal offence for which DNA can legally be collected and second, that the offender's personal information required for the submission is complete and accurate.

Two types of orders can be issued for the collection of biological samples:

  1. DNA Orders: The biological samples are collected from offenders convicted of offences that are designated offences at the time of their conviction. This includes offences that were not designated at the time of commission or even offences committed before the NDDB was created in June 2000. The court may grant a DNA order when an offender is sentenced or discharged.
  2. Retroactive Authorizations: A biological sample taken from an offender who was found guilty of certain designated Criminal Code offences before June 30, 2000. Authorization is granted as per qualifying criteria set out in s.487.055 of the Criminal Code.

As of March 31, 2019, approximately 6,244 offenders have qualified for inclusion in the retroactive category. Under this provision, the NDDB received 5,035 submissions. The NDDB is still pursuing 77 files for which DNA authorization is awaiting execution or court application. For a variety of reasons (e.g. authorization not granted, the offender is deceased or cannot be located) the remaining 1,132 files have been closed.

All convicted offender submissions are recorded in the NDDB's internal tracking system without any of the offender's personal information. Documentation for both convicted offender biological sample submissions and endorsements is sent to the RCMP's Canadian Criminal Real Time Identification Services section so it can be certified, associated with an individual by fingerprint comparison and recorded in the individual's criminal record.

In February 2013, the NDDB began identifying duplicate convicted offender sample submissions by conducting a CPIC check to ensure that convicted offender DNA profiles were not already in the NDDB. Since that time, the NDDB has received 6,439 biological samples that were found to be duplicates. These biological sample submissions are converted to endorsement submissions and not sent for DNA analysis. By doing so, the NDDB is reducing the cost associated with unnecessary DNA analysis of duplicate convicted offender biological samples. See Table 3 for information about duplicate biological samples that were not identified prior to laboratory analysis.

Processing of Biological Samples

Convicted Offender Samples

When someone is found guilty of committing a designated offence for which a biological sample can be obtained, the judge can issue a DNA order. An experienced peace officer will then collect a biological sample from that person by taking a blood, buccal or hair sample. The NDDB is responsible for processing all convicted offender biological samples and entering the DNA profiles derived from these samples into the Convicted Offenders Index (COI).

Kits designed specifically for the NDDB are used for collecting biological samples from offenders:

  • Blood: The sample is obtained by using a sterile lancet to prick the fingertip
  • Buccal: The inside of the mouth is rubbed with a foam applicator to obtain skin cells
  • Hair: Six to eight hairs are pulled out with the root sheath attached

Although all three types of biological samples have been legally approved for collection, more than 98% of samples taken from convicted offenders are blood samples. The NDDB encourages the collection of blood samples because blood has proven to be more reliable than hair or buccal samples in generating high-quality DNA profiles.

Crime Scene and Victim Samples

Crime scene DNA evidence is collected by police investigators and examined by forensic laboratories across Canada to generate DNA profiles. Only a DNA profile derived from a designated offence can then be added by an authorized forensic laboratory to the NDDB's Crime Scene Index (CSI) or the Victims Index (VI). The NDDB is responsible for removing victims' DNA profiles in accordance with the legislation. The following public forensic laboratories are authorized to add DNA profiles to the CSI and VI:

  • The RCMP National Forensic Laboratory Services in Ottawa, Edmonton and Vancouver
  • The Centre of Forensic Sciences in Toronto and Sault Ste. Marie, Ontario
  • The Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale in Montréal, Quebec

Voluntary Donor Samples

Samples collected from voluntary donors during the course of a criminal investigation of a designated offence are processed by a public forensic laboratory and if it will potentially benefit the investigation can be added to the NDDB's Voluntary Donors Index (VDI). Voluntary donor samples collected as part of a humanitarian investigation are provided to the NDDB for processing and added to the VDI. The NDDB is responsible for removing voluntary donors' DNA profiles in accordance with the legislation.

Missing Persons, Relatives of Missing Persons or Human Remains Samples

Processing of samples from Missing Persons, Relatives of Missing Persons and Human Remains fall within the National Missing Persons DNA Program. This program is a partnership between the National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains (NCMPUR) and the NDDB. The role of NCMPUR is to act as a single point of contact for investigators. As such, NCMPUR authorizes the submissions to the NDDB for missing persons and human remains investigations.

Under the newly amended DNA Identification Act, the NDDB is responsible for maintaining the humanitarian indices and is also responsible for:

  • receiving biological samples from submitting agencies and developing DNA profiles;
  • receiving DNA profiles from approved laboratories for technical review;
  • interpreting and comparing DNA profiles from human remains, relatives of missing persons and personal belongings from missing persons;
  • adding and removing DNA profiles in the HRI, RMI and MPI in accordance with the legislation;
  • issuing and explaining kinship and identity association reports; and
  • providing scientific advice and support to NCMPUR and investigators, as required.

Overview of Humanitarian Submission Process

Figure 2: Overview of Humanitarian Submission Process - Text version

CPIC

  • Investigators ensure CPIC entries are complete for the missing person or human remains case
  • Contact NCMPUR for submission authorization

NCMPUR

  • NCMPUR assesses cases
  • Provides consultation and guidance to investigators
  • Provides submission and consent forms
  • Authorizes cases for NDDB submission

Investigation

  • Investigators collect biological samples, personal effects and/or human remains
  • Complete submission and consent forms
  • Send the submission package to the NDDB

NDDB

  • NDDB verifies that all forms are completed
  • Conducts DNA analysis
  • Adds qualifying profiles to their specific humanitarian index
  • Provides scientific support to NCMPUR and investigators

Match in CODIS

  • NDDB generates a report for associations to a missing person or human remains DNA profile
  • Sends the report to NCMPUR

Match Notification

  • NCMPUR forwards the report to the investigator

Comparing DNA Profiles

The DNA profiles in the NDDB are compared using the Combined DNA Index System (CODIS), which is a secure network and software program developed by the FBI and the US Department of Justice and provided to the RCMP for use by the NDDB. CODIS has become an internationally accepted tool for many forensic laboratories, allowing DNA profile information to be compared using a standard, secure format. In Canada, the NDDB uses CODIS for daily comparisons of DNA profiles. Each new DNA profile entered into one of the NDDB's DNA indices is automatically compared against all existing profiles contained in other DNA indices as permitted by the DNA Identification Act.

International Participation

The NDDB shares DNA information with international investigating authorities through an international information sharing agreement with INTERPOL, approved by the Government of Canada, which limits its use to the investigation and prosecution of designated offences.

Since the international agreement was signed in 2002, the NDDB has received 1,800 incoming international requests to search the Convicted Offenders Index and the Crime Scene Index. These searches produced 6 offender hits and 10 forensic hits. Since April 2002, the NDDB has sent 301 requests to other INTERPOL countries for comparison of DNA profiles developed from crime scene samples, resulting in 6 offender hits and 2 forensic hits.

The RCMP and INTERPOL have recently updated their DNA Information Sharing Agreement to allow international comparisons of DNA profiles from missing persons and unidentified human remains.

Privacy of Information

The DNA Identification Act makes it clear that DNA profiles in the NDDB's indices can only be used for law enforcement purposes and, within the National Missing Persons DNA Program, for humanitarian purposes. The Act also clearly states that the DNA profiles in the Relatives of Missing Persons Index can only be compared to DNA profiles in the Missing Persons Index and Human Remains Index.

As an additional safe guard, when a convicted offender's DNA sample arrives at the NDDB, the donor's identity is separated from his or her genetic information, and the sample is subsequently identified by a numeric bar code. The numeric bar codes are the only link connecting personal information, the biological sample and the DNA profile. The donor's personal information is kept in a separate registry maintained by the RCMP's Canadian Criminal Real Time Identification Services (CCRTIS), which NDDB staff cannot access. This process ensures that NDDB staff never know which convicted offender's DNA profile they are processing. Likewise, CCRTIS staff do not have access to the genetic information of an offender. With the exception of sex, DNA profiles held within the indices of the NDDB do not reveal any medical or physical information about the donor.

The Act further protects Canadians' privacy rights by requiring informed consent for submissions to the Relatives of Missing Persons Index, the Victims Index and the Voluntary Donors Index. This consent can be withdrawn at any time by the contributor. In addition, at least once every five years, the investigating agency will be contacted about the case to ensure that the person from whom the DNA profile was obtained has not withdrawn their consent and that the investigating agency continues to believe that the DNA profile will assist in the investigation for which it was obtained. If removal is requested or if the investigating agency fails to respond then the DNA profile will be removed from the appropriate DNA index and the biological sample will be destroyed.

Lastly, the NDDB will only share DNA information with other investigative authorities as permitted by the legislation.

The Value of Secondary Designated Offence Submissions

DNA can only be collected from people found guilty of committing crimes legislated and categorized by the Criminal Code as primary or secondary designated offences. When the NDDB first opened, the number of secondary designated offences was limited. In 2008, the Criminal Code was changed and the list of secondary designated offences was expanded to include a wider range of less serious crimes (e.g., failure to appear and drug offences). While usually less violent, these offences can help solve more serious criminal offences.

To illustrate the value of these offences, offender hit data was selected from the NDDB for a few common secondary designated offences. The figure below provides the number of offender hits to ongoing investigations (including murders and sexual assaults) that were the outcome of DNA orders being issued for offenders convicted of secondary designated offences.

Figure 3: The Value of Secondary Designated Offence Submissions - Text version

Secondary designated offences for which a DNA Order has been issued

  • S. 145 (1)-(11) Failure to appear, to comply etc...
    • 1,621 AssociationsFootnote 1
      • 70 Murders
      • 124 Sexual assaults
  • S. 266 Assault
    • 7,219 Associations
      • 551 Murders
      • 1,250 Sexual assaults
  • Drug offences (5, 6 and 7)
    • 2,039 Associations
      • 170 Murders
      • 185 Sexual assaults
  • S. 264.1 Uttering threat
    • 886 Associations
      • 61 Murders
      • 116 Sexual assaults

Process for Reporting a DNA Match / Process for Confirming a DNA Match

Process for Reporting a DNA Match

Criminal Investigations

Figure 4: Process for Reporting a DNA Match - Text version

NDDB processes biological samples from convicted offenders and enters the resulting DNA profiles into the Convicted Offenders Index.

  • NDDB runs a search between the Crime Scene Index and th Convicted Offenders list
  • DNA match between a convicted offender's DNA profile and a crime scene DNA profile.
  • The offender, the crime scene and the laboratory identifiers are brought to the Canadian Police Services Information Centre (CPSIC).
  • CPSIC forwards the convicted offender data to the forensic laboratory.
  • Forensic laboratory passes the convicted offender identity information to the investigator.

Forensic laboratories process biological samples left at crime scenes and enter the resulting DNA profiles into the Crime Scene Index.

  • NDDB runs a search between the Crime Scene Index and th Convicted Offenders list
  • DNA match between a convicted offender's DNA profile and a crime scene DNA profile.
  • The offender, the crime scene and the laboratory identifiers are brought to the Canadian Police Services Information Centre (CPSIC).
  • CPSIC forwards the convicted offender data to the forensic laboratory.
  • Forensic laboratory passes the convicted offender identity information to the investigator.

Process for Confirming a DNA Match

Criminal Investigations

Figure 5: Process for Confirming a DNA Match - Text version
  • The investigator assesses the case evidence to determine if further investigation of the suspect is required.
  • If evidence of a match between the convicted offender and the crime scene DNA profiles is required for court purposes, the investigator must apply to a provincial court judge for a DNA warrant. If the DNA warrant is ordered, a biological sample can be collected from the suspect under that authority.
  • The biological sample is submitted to a forensic laboratory for analysis. The forensic laboratory compares the suspect's DNA profile to that of the crime scene evidence.
  • The forensic laboratory issues a report confirming a DNA match between the suspect's DNA profile and that of the crime scene evidence.
  • Based on the laboratory report and other investigative information, the investigator can consider whether charges should be laid or recommended against the suspect.

Success Stories

The successful resolution to an investigation and ensuring public safety is what contributors to the NDDB strive for. Here are a few of the stories that document the successes achieved with the assistance of the NDDB and represent many hours of hard work by the policing, justice and scientific communities working in partnership.

Many of the stories featured this year highlight the successful prosecution of violent offenders. However, the brave victims who came forward to report these crimes must also be acknowledged.

Early morning attack

On an early morning in August 1990, a woman was standing on a Toronto street corner rummaging through her purse. Suddenly, a man grabbed the woman, held a knife to her throat, and threatened to "slice" her if she screamed. The man forced her into a nearby laneway, where they were joined by a second man. The men took turns sexually assaulting the victim while holding the knife to her throat. They eventually left the scene with $460 they had stolen from the victim.

The victim made her way to a hospital, and the incident was reported to police. Despite the investigators' best efforts, no suspects were ever identified. However, in 2002, during a cold case review, the victim's clothing was submitted to the Centre of Forensic Sciences for examination. Two male DNA profiles were developed and added to the Crime Scene Index.

In 2014, the NDDB got a "hit": one of the male profiles from the 1990 sexual assault matched an offender who had recently been convicted of drug-related offences. The man was arrested and charged with multiple offences, including threatening death, sexual assault, sexual assault with a weapon and robbery. In early fall 2018, he was found guilty on all charges.

Although the other suspect remains unknown and this remains an open investigation, the victim can obtain some closure, knowing one of the violent offenders is off the streets.

"The National DNA Data Bank is such an invaluable tool that even after 28 years, we were still able to get a conviction on a cold case sexual assault. Having an offender sampled for secondary offences after conviction is crucial."

Detective Barb Douglas, Sex Crimes (Cold Case Section), Toronto Police Service

Dispute over $20 ends in tragedy

In December 2014, a teen was out in Winnipeg celebrating his 17th birthday. He had been drinking. Around 6 a.m., he approached a 29-year-old woman and gave her $20, hoping to obtain a sexual service in return. When she refused to comply or return the money, he pulled out a sword he had hidden under his jacket and stabbed her four times. The teen then fled the scene. A passerby called 911, but sadly, the woman died in hospital from her injuries.

The sword was later recovered a few houses away from the crime scene. An unknown male DNA profile was recovered from the sword's handle. The DNA profile from the sword did not produce an offender hit in the NDDB at that time.

Several months later, in August 2015, a teen was convicted on child abandonment and criminal negligence charges. Following his sentencing, a sample of his DNA was collected and entered into the NDDB Convicted Offender Index. The DNA profile matched the profile taken from the sword. The police finally had their suspect. The teen eventually pled guilty to second-degree murder and received the maximum youth sentence.

"This homicide case was investigated for months by the Winnipeg Police Homicide Unit, Major Crimes Unit and Forensic Identification Section. All avenues had failed in providing the actual individual who committed this crime. It wasn't until I received a notification from the NDDB of a DNA hit from an unrelated child abuse incident that we had a lead, which eventually led to the arrest and conviction of the murder suspect."

Constable Nick Doyon, Forensic Identification Specialist, Winnipeg Police Service

A targeted hit?

In August 1995, a prison guard and his wife were asleep on the second floor of their Laval home. Around 2 a.m., the man awoke to excruciating stomach pain. To his horror, he discovered that he had been stabbed, and that the knife was still lodged in his abdomen. He caught a glimpse of a shadowy figure running towards the staircase. The victim removed the knife and went after his supposed assailant, but the man managed to escape the same way he had come in: through a window above the kitchen sink. The victim collapsed to the floor, as his wife called 911 and started administering first aid. He underwent emergency surgery, and managed to survive his serious injuries.

The knife used to stab the victim (which turned out to be the victim's own knife) and a cigarette butt found on the carpet close to the bedroom were collected as evidence. Unfortunately, DNA testing was not widely used in 1995 and the NDDB did not exist.

In 2016, Inspector Jules Briand with the Laval Police Service sent the cigarette butt for DNA testing. A male DNA profile was developed, and once added to the NDDB it matched to a profile already contained in the Convicted Offenders Index. The offender was convicted for a previous indecent act, which was a secondary designated offence, and his DNA profile had been entered into the NDDB. It was subsequently determined that the offender had been an inmate at the same prison where the victim worked, and had been released shortly before the 1995 attack. Upon his arrest in June 2017, he admitted to carrying out the attack, but refused to provide a motive. In May 2018, he pled guilty to aggravated assault and break and enter and was sentenced to 8 years in prison.

"Without the NDDB, the case would have remained unsolved. Although the offender had been on the list of suspects who were released from Bordeaux before the attack, it was impossible to physically connect him to the crime scene. Finally, the DNA match allowed us to find the missing link and contributed to obtaining a confession."

Detective Sergeant Jules Briand, Major Crimes Unit, Laval Police Service

Gang sexual assault

One evening in June 2003, in Duncan, British Columbia, a 15 year old girl went to meet some friends at a gas station. When her friends didn't show up, the young woman began chatting with three men who had pulled into the parking lot. She accepted their invitation to go for a ride, and the four of them drove to a nearby trail. Once they were out of the car, the men attacked the victim, and all three sexually assaulted her. The men then left the girl near the trail, and she was forced to make her way back to the gas station on foot.

Duncan RCMP were called and interviewed the victim. They also took her to a hospital to be examined, where samples and swabs were taken from the victim and her clothing collected. All the items were then sent to the RCMP National Forensic Laboratory Services for analysis and an unknown male DNA profile was recovered from the victim's underpants and added to the Crime Scene Index of the NDDB.

In August 2015, the investigators got their first break in the case when the unknown male DNA profile matched to an offender. This offender's DNA profile had been entered into the NDDB following his conviction for flight while being pursued by a peace officer. In 2018, the identified offender was convicted of the 2003 sexual assault and sentenced to 3 years in prison. He was also placed on the National Sex Offender Registry.

"Obviously the DNA hit was critical to this file, as it had sat unsolved for many years. The hit being from a driving offence shows the importance of issuing DNA orders by the courts for all offences, as they can link to other investigations. The testimony of the victim, the witnesses, investigators and forensic lab personnel were the reason for the successful conclusion."

Corporal Andrew Bechtel, North Cowichan Duncan Detachment, RCMP

The National DNA Data Bank Advisory Committee

Established in 2000 under the mandate of the DNA Identification Act, the NDDB Advisory Committee provides the NDDB with strategic guidance and direction on scientific advancements, matters of law, legislative changes, privacy issues and ethical practices. In addition, the Advisory Committee reports to the RCMP's Commissioner on matters related to the NDDB operations and advises the Commissioner on a range of issues related to DNA ethics, scientific advancements and legislative changes. The members of the Advisory Committee are appointed by the Minister of Public Safety and Emergency Preparedness and collectively represent a diverse spectrum of expertise. The members of the Advisory Committee are:

Brendan Heffernan (Chairperson)
Gary Loeppky, O.O.M (Chairperson, Feb 2012 to Jun 2018)
Gisèle Côté-harper, O.C.,Q.C. (May 2000 to Dec 2018)
Dr. William S. Davidson, Ph. D. (May 2000 to Dec 2018)
Dr. Frederick R. Bieber, Ph. D.
Dr. Ron Fourney, Ph. D., O.O.M.
Derrill Prevett, Q.C.
Sue O'sullivan, B.A., O.O.M.
Dr. Michael Szego, Ph. D., Mhsc
Kasia Krzymien

For their complete biographies and more information about the Advisory Committee's role, please visit the NDDB Advisory Committee website: http://www.rcmp-grc.gc.ca/dnaac-adncc/index-eng.htm

Key Statistics

Biological samples: June 30, 2000 through March 31, 2019

Endorsements: January 1, 2008 through March 31, 2019

Table 1 - DNA Profiles Contained in the NDDB
Type Amount
Convicted Offenders Index (COI) 384,488
Crime Scene Index (CSI) 159,448
Victims Index (VI) 19
Voluntary Donors Index (VDI) 0
Total 543,955

Biological Samples Received versus DNA Profiles Contained in the Convicted Offenders Index:

As of March 31, 2019, the NDDB had received 425,466 biological samples, of which 384,488 DNA profiles were contained in the COI. The difference of 9.6 % can be attributed to rejected samples, duplicate samples, biological samples in the process of being analyzed and DNA profiles removed from the COI because of an absolute or conditional discharge, expired retention period, or because the conviction or the DNA order/authorization was quashed on appeal.

Table 2 - Breakdown of DNA Profiles Contained in the Crime Scene Index
Type Amount
Centre of Forensic Sciences 60,714
Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale 44,505
RCMP National Forensic Laboratory Services 54,229
Total 159,448
Table 3 - Match Inventory Report
Type Amount
Offender Hit 56,366
Forensic Hit 6,200
Victim Hit 2
Offender DuplicateFootnote 1 14,402
Identical DNA Profiles 354
Table 4 - Offender Hits by Case Type
Type Amount
Break and Enters 26,136
Robberies 6,146
Sexual Offences 6,073
Assaults 4,409
Homicides 3,674
Attempted Murders 1,082
Other 8,846
Total 56,366
Table 5 - Convicted Offender Submissions Received – Breakdown by Category of Offence
Type Biological Samples Endorsements
Primary 223,845 68,643
Secondary 198,040 88,990
Other 3,581 1,065
Total 425,466 158,698

Primary and Secondary Offences: See section 487.04 of Criminal Code of Canada.

Table 6 - Convicted Offender Submissions Received – Breakdown by Type of Offender
Type Biological Samples Endorsements
Adult Offender 374,271 152,610
Young Offender 51,093 6,080
Military Offender 102 8
Total 425,466 158,698
Table 7 - Convicted Offender Submissions Received – Breakdown by Type of Offence
Type Biological Samples Endorsements
Assaults 259,026 103,559
Sexual Offences 87,005 11,014
Break and Enters 60,420 32,261
Robberies 49,429 18,367
Controlled Drugs and Substances Act 39,699 15,020
Homicides 9,817 1,844
Other 61,295 43,609
Total 566,691 225,674
Table 8 - Convicted Offender Submissions Received by Province/Territory
April 1, 2018 to March 31, 2019 June 30, 2000 to March 31, 2019
Province Biological Samples Endorsements Biological Samples Endorsements
(from Jan 1st, 2008)
British Columbia 1,928 1,685 48,772 18,507
Alberta 2,205 1,711 45,638 16,642
Saskatchewan 893 524 18,019 3,427
Manitoba 1,298 1,155 26,199 8,791
Ontario 9,320 10,811 186,325 90,001
Quebec 3,751 1,655 71,678 15,555
New Brunswick 231 88 5,410 528
Nova Scotia 370 256 11,036 2,535
Prince Edward Island 85 19 1,152 99
Newfoundland & Labrador 296 211 5,971 1,171
Yukon 38 18 764 218
Northwest Territories 91 85 2,324 709
Nunavut 116 58 2,178 515
Total 20,622 18,276 425,466 158,698

Rejection of NDDB Submissions

The NDDB has rejected only 6,461 (1.5 %) of the biological samples and 2,416 (1.5 %) of the endorsements it has received to date. Reasons for rejection include: the offender was convicted of a non-designated offence, the biological sample was inadequate, the collection kit used was inappropriate (sample), the offender's DNA profile was not contained in the COI (endorsement), or the DNA order was missing or invalid.

Collection of Additional Bodily Substances

If a biological sample is rejected because the quality of the sample is deemed inadequate for DNA analysis, or if it was not submitted in accordance with the DNA Identification Regulations, an application for resampling can be authorized by a judge. Since June 30, 2000, the NDDB has received 1,579 samples taken under this provision.

Table 9 - Breakdown of Biological Samples Destroyed and DNA Profiles Removed from the Convicted Offenders Index
Type Adult Young Person
Conditional discharge
(repealed for adults as of March 6, 2018)
11,062 1,491
Conviction quashed on appeal 700 27
Absolute discharge
(repealed for adults as of March 6, 2018)
557 94
Duplicate sample (same order) 358 31
No suitable DNA profile obtained 125 19
Order/authorization quashed 39 8
Retention period expired N/A 5,622
Other 71 11
Total 12,912 7,303
Table 10 - Summary of NDDB Indices and Associations Made
Type 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19
Total Number of CSI DNA Profiles at Year-End 105,607 117,163 130,100 143,963 159,448
Increase in CSI DNA ProfilesFootnote 1 11,361 11,556 12,937 13,863 15,485
Total Number of COI DNA Profiles at Year-End 307,910 326,989 346,160 365,565 384,488
Increase in COI DNA ProfilesFootnote 1 19,250 19,079 19,171 19,405 18,923
Submissions received (biological samples and endorsements) 37,296 37,828 40,199 40,394 38,898
Associations made (Offender and Forensic Hits) 4,796 5,622 5,508 5,751 7,291

Financial StatementFootnote 1

April 1, 2018 – March 31, 2019
Expenditure Type Expenditure
($ thousands)
Personnel 2,676
Internal Services 765
Employee Benefit Plan 449
Transport and Telecommunications 107
Development and Infrastructure Support 59
Rentals 125
Repair and Maintenance 247
Utilities, Materials, Supplies and Miscellaneous 1,170
Capital and Minor Equipment Purchases 294
Sub-total 5,892
Allocated Indirect CostsFootnote 2 213
Total 6,103

Banque nationale de données génétiques du Canada - Rapport annuel 2018/2019

Table des matières

Message de la Commissaire, Gendarmerie royale du Canada

J'ai le plaisir de déposer le rapport annuel 2018-2019 des activités de la Banque nationale de données génétiques.

Depuis 19 ans, la BNDG ne cesse de confirmer sa grande valeur pour les services policiers et les procureurs au Canada. En effet, d'innombrables crimes récents ou non élucidés ont pu être résolus grâce à la collecte et à l'analyse d'ADN.

Par le passé, le rapport annuel mettait l'accent sur le fichier des condamnés et le fichier de criminalistique. Or, une page importante a été ajoutée à l'histoire de la BNDG le 6 mars 2018. Des modifications apportées à la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques ont étendu son champ d'application : outre de dénouer des enquêtes criminelles, les échantillons d'ADN aident désormais lors d'enquêtes concernant des personnes disparues et des restes humains.

Cette année, le rapport fait le point pour la première fois sur cinq fichiers de données génétiques constitués en 2018 : ils ont pour objet les personnes disparues, les restes humains, les familles de personnes disparues, les victimes et les donneurs volontaires. Ces fichiers aideront les services de police à élucider plus rapidement des affaires en cours et éventuellement à réduire le nombre d'affaires encore non résolues.

Par ailleurs, les profils d'ADN de personnes disparues et de restes humains pourront être comparés aux 540 000 profils d'ADN et plus que compte la BNDG. Il est possible que l'obtention d'une correspondance avec des profils d'ADN enregistrés dans les nouveaux fichiers prenne du temps, mais je sais que la BNDG continuera de faire une différence dans la vie de tous les Canadiens.

Le bilan exceptionnel de l'année écoulée nous encourage à améliorer nos services et, compte tenu de l'évolution constante de la technologie, à moderniser nos opérations. Grâce à un équipement de pointe, nos experts judiciaires peuvent maintenant compléter l'analyse existante par celle de l'ADN mitochondrial. De plus, des procédures pour traiter des restes humains, mises en place cette année, donnent aux scientifiques des outils perfectionnés pour analyser des échantillons d'os et de dents avec plus de succès. Il est évident que la technologie et les systèmes axés sur l'innovation peuvent nous aider à mettre au point des solutions durables à l'échelle nationale.

Les défis du maintien de l'ordre au XXIe siècle sont considérables, tout comme les possibilités de modernisation et de développement. Pour faire face au changement, il est crucial de continuer à innover, à progresser et à conclure de nouveaux partenariats. Et de ne jamais oublier que des personnes sont au cœur de notre mandat. En faisant preuve d'empathie et de compassion à l'égard des autres et des gens que nous servons, nous aurons ce qu'il faut pour apporter des réponses — et la justice — à l'ensemble des Canadiens.

Brenda Lucki
Commissaire

Faits et chiffres

Faits et chiffres
Type Nombre
Échantillons biologiques de contrevenants condamnés reçus en 2018/19Note de bas de page 1 20 622
Ajout de profils d'ADN au fichier de criminalistique en 2018/19 15 485
Correspondances entre le fichier de criminalistique et le fichier des condamnés en 2018/19 6 583
Correspondances entre profils d'ADN du fichier de criminalistique en 2018/19 708
Correspondances faites par la BNDG en 2018/19 (condamnés et criminalistique) 7 291
Correspondances faites par la BNDG depuis le 30 juin 2000 (condamnés et criminalistique) 62 566

Un nouveau rôle pour la BNDG

Le 6 mars 2018 constitue une date importante dans l'histoire de la BNDG. En effet, il s'agit de l'entrée en vigueur de la « Loi de Lindsey », ainsi que des modifications législatives qui changent à jamais la façon dont les échantillons d'ADN sont utilisés au Canada.

Une nouvelle mission

À l'origine, la BNDG servait exclusivement aux fins d'enquêtes criminelles. Des profils d'ADN établis à partir d'indices recueillis sur une scène de crime étaient comparés aux profils d'ADN provenant d'autres scènes de crime ou de contrevenants condamnés. Les modifications apportées en 2018 à la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques ajoutent un élément humanitaire à l'utilisation de l'analyse d'ADN : aider à identifier des personnes disparues. À cette fin, trois fichiers ont été créés par le truchement du Programme national d'ADN pour les personnes disparues, soit le fichier des personnes disparues, le fichier des familles de personnes disparues et le fichier des restes humains.

Ce programme coordonné à l'échelle nationale aidera les laboratoires judiciaires partenaires, les enquêteurs, les coroners et les médecins légistes à faire progresser les enquêtes concernant des personnes disparues et des restes humains non identifiés. Tout organisme d'application de la loi du Canada peut soumettre des échantillons de personnes disparues, de référence de parents de personnes disparues et de restes humains que la BNDG entrera dans les nouveaux fichiers. La BNDG vise à apporter un dénouement conclusif aux cas de personnes disparues par ce processus d'analyse d'ADN de grande qualité et de mise en comparaison nationale.

Développement de l'outil

Vu son nouveau rôle humanitaire, la BNDG a déployé des technologies de pointe.

Analyse de l'ADN mitochondrial

La BNDG commencera à utiliser une source différente d'ADN que l'on trouve en chacun de nous, afin d'exploiter à fond toute l'information génétique en vue de l'identification. Elle s'est dotée d'équipement ultramoderne pour analyser l'ADN mitochondrial. Bien que l'ADN nucléaire soit en général davantage utilisé en analyse génétique, l'ADN mitochondrial offre des avantages en analyse génétique à des fins médico-légales :

  • Les cellules humaines renferment des centaines de copies d'ADN mitochondrial, mais seulement une copie de l'ADN se trouvant dans le noyau (c'est-à-dire l'ADN nucléaire). Le nombre élevé de copies d'ADN mitochondrial augmente les probabilités d'en récupérer suffisamment lors de l'analyse d'échantillons qui seraient dégradés. Ceci peut être un atout dans l'identification de restes humains décomposés.
  • L'ADN nucléaire est transmis à un enfant par les deux parents, tandis que l'ADN mitochondrial est transmis uniquement par la mère. L'ADN mitochondrial ne change pas de la mère à l'enfant ou de génération en génération. Cette propriété rend l'ADN mitochondrial moins distinctif pour identifier une personne en particulier; en revanche, elle permet de relier des individus à des membres de la famille maternelle, même séparés par des générations.

Analyse de tissus durs

Étant donné leur grande dureté, les os du squelette et les dents subsistent en général bien après la décomposition d'autre matériel biologique du corps. Ces tissus durs contiennent de l'ADN, mais à la différence de tout autre matériel biologique, celui des os et des dents peut être difficile d'accès. Afin d'en extraire un profil d'ADN, ils doivent être réduits en fine poudre au moyen d'un équipement spécialisé. La BNDG développe actuellement des protocoles visant à traiter des os et des dents sur place afin d'en assurer l'analyse rapide et de grande qualité.

Information génétique supplémentaire

Les profils établis à partir de l'ADN nucléaire consistent d'information génétique provenant de multiples endroits sur la molécule d'ADN. Plus l'information sera abondante, meilleures seront les chances d'identifier des restes humains ou d'établir des liens avec des membres de la famille. Afin de mieux appuyer les enquêtes de nature humanitaire, la BNDG se sert d'une nouvelle technologie pour que les profils d'ADN comportent plus d'information génétique que les profils établis dans les laboratoires judiciaires publics au Canada en analyse criminalistique de routine.

L'obtention d'une concordance

Bien qu'il soit très possible que l'ADN provenant de scènes de crime ou de restes trouvés concorde avec celui d'une personne dont on a signalé la disparition, l'obtention d'une correspondance peut prendre du temps. Toutefois, l'ajout constant de profils d'ADN aux nouveaux fichiers multiplie les chances d'être en présence d'une concordance. La BNDG se réjouit de pouvoir résoudre les cas de personnes disparues et de procurer un peu d'apaisement aux familles. Un sentiment qu'exprime Sue O'Sullivan, ancienne protectrice des victimes d'actes criminels :

« Ignorer ce qui est arrivé à un être cher est un fardeau pénible pour des familles canadiennes, un fardeau souvent accompagné par le sentiment tenace que davantage pourrait être fait pour tenter de trouver la personne disparue.

Chaque personne portée disparue au Canada est désespérément recherchée par quelqu'un, dont la douleur de la perte de l'être cher est aggravée par le poids de questions sans réponse.

Nous espérons que ce nouvel outil aidera à rassurer les Canadiens que les policiers explorent toutes les pistes pour réunir leurs familles et trouver leurs êtres chers disparus. »

For each missing person in Canada, there is someone desperately searching, whose pain of the loss of a loved one is compounded by the burden of unanswered questions.

It is our hope that this new tool will help reassure Canadians that police are pursuing every avenue to reunite their families and to find their missing loved ones."

Profils d'ADN dans les fichiers d'application humanitaire
Type Nombre
Fichier des personnes disparues (FPD) 19
Fichier des familles de personnes disparues (FFPD) 138
Fichier des restes humains (FRH) 110
Total 267

La Banque nationale de données génétiques

La BNDG est une ressource très précieuse du Canada en matière d'application de la loi : une collection de centaines de milliers de profils d'ADN conservés de façon anonyme pour aider les enquêteurs du pays à élucider divers crimes. Les principaux objectifs sont simples : établir des liens entre des scènes de crime qui ne relèvent pas des mêmes instances, aider à identifier ou à exclure des suspects et déterminer si un contrevenant en série est impliqué dans certains crimes. Par ailleurs, la BNDG peut assister les enquêteurs, les coroners et les médecins légistes à trouver des personnes disparues et à identifier des restes humains.

La BNDG a été créée par une loi fédérale le 30 juin 2000. Lors de sa création, l'analyse de l'ADN était relativement nouvelle, mais elle est depuis devenue une composante importante de beaucoup d'enquêtes, permettant d'économiser temps et argent en aidant à circonscrire celles-ci.

Depuis, la GRC en est responsable, pour le compte du gouvernement du Canada, et elle en assure le fonctionnement à l'intention de tous les services de police du Canada.

Soutien aux enquêtes criminelles

La BNDG était constituée originalement de deux fichiers à l'appui d'enquêtes criminelles : le fichier des condamnés et le fichier de criminalistique. Leur utilité pour les enquêtes criminelles se déploie de deux façons :

  • par la comparaison de l'ADN recueilli sur des scènes de crime à l'ADN de contrevenants condamnés (entre profils d'ADN du fichier de criminalistique et du fichier des condamnés). Une concordance peut aider à identifier des suspects. On qualifie ce type de concordance de « correspondance avec un contrevenant ». À l'inverse, l'absence de concordance peut permettre d'exclure des suspects, ce qui est tout aussi important;
  • par la comparaison de l'ADN recueilli sur différentes scènes de crime (entre profils d'ADN du fichier de criminalistique). La mise en correspondance de profils d'ADN créés à partir d'indices provenant de différents lieux de crime peut aider à établir des liens entre des crimes pour lesquels aucun suspect n'a été identifié. Cela permet aussi de déterminer si l'on est en présence d'un criminel en série dans plusieurs affaires. On qualifie ce type de concordance de « correspondance entre profils d'ADN du fichier de criminalistique ».

Le 6 mars 2018, deux fichiers d'ADN à l'appui d'enquêtes criminelles ont été ajoutés à la suite de la modification apportée à la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques : le fichier des victimes (FV) et le fichier des donneurs volontaires (FDV). Ils permettent de recueillir des échantillons biologiques de victimes d'infractions désignées et de donneurs volontaires par les policiers. Ces fichiers appuieront des enquêtes criminelles en aidant à l'identification d'une victime inconnue, à faire un rapprochement entre des lieux de crime grâce aux profils d'ADN de victimes et de donneurs volontaires ou de mettre hors de cause des donneurs volontaires de l'objet d'une enquête. Le FDV peut aussi servir à exclure des individus lors d'une enquête de nature humanitaire.

Depuis la création du FV, la BNDG a signalé 2 correspondances entre une victime inconnue et un contrevenant condamné.

Soutien aux enquêtes d'application humanitaire

Le Programme national d'ADN pour les personnes disparues, lancé le 6 mars 2018, est assorti de trois fichiers d'application humanitaire que tient la BNDG :

  • Le fichier des personnes disparues (FPD), qui contient des profils d'ADN établis en général à partir d'effets personnels de personnes disparues;
  • Le fichier des familles de personnes disparues (FFPD), qui contient des profils d'ADN fournis sur une base volontaire et en connaissance de cause par des membres de la famille de personnes disparues; et
  • Le fichier des restes humains (FRH), qui contient des profils d'ADN établis à partir de restes humains non identifiés.

Les fichiers de données génétiques d'application humanitaire permettent de comparer à d'autres profils d'ADN de la BNDG des profils établis à partir d'échantillons biologiques et d'autres objets recueillis et soumis par des services policiers, des coroners et des médecins légistes. Il convient de noter que les profils d'ADN enregistrés dans le FFPD sont comparés uniquement à ceux du FPD et du FRH.

La BNDG est maintenant en mesure de fournir un service à l'échelle nationale pour assister les enquêtes de nature humanitaire.

Amélioration de l'efficience

Plus la BNDG comptera de profils d'ADN, moins il faudra de temps pour établir un plus grand nombre de correspondances. À son entrée en activité en 2000, ses deux fichiers d'ADN contenaient peu de profils d'ADN et il a fallu plus de trois ans pour atteindre la barre de 1 000 correspondances avec des contrevenants. Présentement, établir 1 000 correspondances avec des contrevenants ne nécessite en moyenne que trois mois.

Figure 1 : Correspondances entre les fichiers de la BNDG - Version textuelle
Figure 1 : Correspondances entre les fichiers de la BNDG - Version textuelle
Année fiscale Correspondances entre les condamnés et la criminalistique Correspondances entre des fichiers de criminalistique
2000/01 18 7
2001/02 218 9
2002/03 526 34
2003/04 1 110 132
2004/05 1 114 198
2005/06 1 992 331
2006/07 1 941 372
2007/08 1 976 324
2008/09 2 608 381
2009/10 3 095 381
2010/11 3 941 298
2011/12 3 437 353
2012/13 4 037 343
2013/14 4 097 325
2014/15 4 385 411
2015/16 5 044 578
2016/17 4 946 562
2017/18 5 298 453
2018/19 6 583 708

Transmissions reçues de contrevenants condamnés

Chaque année, la BNDG traite environ 40 000 transmissions qui sont de deux types : des échantillons biologiques et des visas. Un échantillon biologique est transmis avec une documentation et une substance corporelle provenant d'un contrevenant condamné. La BNDG en génère un profil d'ADN qui est ajouté au fichier des condamnés. Un visa est soumis à la BNDG lorsque le profil d'ADN d'un contrevenant condamné se trouve déjà dans le fichier. Avant d'exécuter une nouvelle ordonnance ou autorisation de prélèvement d'ADN, les policiers doivent vérifier auprès du Centre d'information de la police canadienne (CIPC) si le profil d'ADN d'un condamné figure déjà dans la BNDG. En conséquence, les visas ne comprennent que de la documentation. Le processus de visa fait en sorte que le profil d'ADN d'un condamné reste dans la BNDG si le visa est reçu avant que :

  • la condamnation pour laquelle l'ordonnance de prélèvement d'ADN initiale a été rendue soit annulée en appel; ou
  • l'ordonnance ou autorisation de prélèvement d'ADN initiale soit annulée en appel; ou
  • la période de rétention ait expiré parce que la personne :
    • a été condamnée comme jeune contrevenant; ou
    • a reçu une absolution en vertu de l'article 730 du Code criminel à l'égard d'une infraction désignée. (Note : cette condition a été retirée depuis le 6 mars 2018 lors de l'entrée en vigueur des changements à la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques).

À la réception d'une transmission d'échantillon biologique ou de visa, le personnel de la BNDG s'assure de la conformité de la documentation à deux égards : d'une part, que l'ordonnance de prélèvement d'échantillon d'ADN a été émise à l'égard d'une infraction criminelle pour laquelle un prélèvement biologique est légalement permis; d'autre part, que l'information personnelle qui concerne le contrevenant et qui accompagne la transmission est complète et exacte.

Deux types d'ordonnances peuvent être rendus pour le prélèvement d'échantillons biologiques :

  1. Ordonnances de prélèvement d'ADN : Les échantillons biologiques sont obtenus de contrevenants reconnus coupables d'infractions désignées qui ont ce statut lors de leur condamnation. Cela comprend des infractions qui n'étaient pas désignées au moment où elles sont commises ou des infractions commises avant la création de la BNDG en juin 2000. Un tribunal peut délivrer une ordonnance de prélèvement d'un échantillon d'ADN lors de la condamnation ou de l'absolution.
  2. Autorisations rétroactives : Échantillons biologiques provenant de contrevenants reconnus coupables de certaines infractions désignées au Code criminel avant le 30 juin 2000. Une autorisation est accordée au sens des critères énoncés à l'article 487.055 du Code criminel.

En date du 31 mars 2019, quelque 6 244 contrevenants répondaient aux critères de la catégorie rétroactive. Au titre de cette disposition, la BNDG a reçu 5 035 transmissions. La BNDG continue de faire le suivi de 77 dossiers en attente d'une demande pour une autorisation d'ADN ou en attente d'un prélèvement. Pour différentes raisons (ex. autorisation d'ADN non accordée, contrevenant décédé ou ne pouvant être localisé), les 1 132 dossiers restants ont été conclus.

Toutes les transmissions de contrevenants condamnés sont consignées sans inclure l'information personnelle du contrevenant dans le système de suivi interne de la BNDG. La documentation pour les transmissions d'échantillons biologiques de contrevenants condamnés et de visas est envoyée aux Services canadiens d'identification criminelle en temps réel de la GRC, afin d'être attestée, associée à un individu par comparaison d'empreintes digitales et consignée dans le casier judiciaire de ce dernier.

En février 2013, la BNDG a commencé à identifier des transmissions d'échantillons de contrevenants condamnés en double en effectuant une vérification au CIPC afin de veiller à ce que des profils d'ADN de contrevenants condamnés ne soient pas déjà dans la BNDG. Depuis, la BNDG a reçu 6 439 échantillons biologiques qui se sont révélés être des doublons. Ces transmissions d'échantillons biologiques ont été converties en visas et n'ont pas été soumis à une analyse d'ADN. Ainsi, la BNDG réduit les coûts associés à l'analyse non nécessaire d'échantillons biologiques en double. Voir le Tableau 3 pour l'information concernant les échantillons biologiques en double qui n'ont pas été identifiés avant l'analyse en laboratoire.

Traitement des échantillons biologiques

Échantillons de contrevenants

Lorsqu'une personne est reconnue coupable d'une infraction désignée pour laquelle un prélèvement d'un échantillon biologique peut être obtenu et qu'un juge a rendu une ordonnance en ce sens, un agent de la paix expérimenté procède au prélèvement d'un échantillon sanguin, buccal ou capillaire. La BNDG est responsable du traitement des échantillons biologiques de tous les contrevenants condamnés et de l'entrée des profils d'ADN établis dans le fichier des condamnés.

Des trousses conçues spécialement pour la BNDG sont utilisées pour la collecte des échantillons corporels suivants :

  • Sanguin : par piqûre du bout d'un doigt avec une lancette stérilisée
  • Buccal : par frottis de l'intérieur de la bouche avec un écouvillon pour obtenir des cellules épithéliales
  • Capillaire : par prise de six à huit cheveux comportant la gaine épithéliale

Bien que les trois types d'échantillons biologiques prélevés de contrevenants condamnés soient légalement approuvés, plus de 98 % des transmissions sont des échantillons sanguins. La BNDG favorise la collecte de ce type d'échantillons, car le sang se révèle plus fiable qu'un échantillon capillaire ou buccal pour en dériver des profils d'ADN de grande qualité.

Échantillons de scènes de crime ou de victimes

Toutes les preuves génétiques issues de scènes de crime sont recueillies par des enquêteurs et examinées dans des laboratoires judiciaires du Canada pour générer des profils d'ADN. Seul un profil d'ADN résultant d'un crime associé à une infraction désignée peut être ajouté, par un laboratoire autorisé, au fichier de criminalistique ou au fichier des victimes de la BNDG. Conformément à la loi, la BNDG est responsable de supprimer des profils d'ADN de victimes. Les laboratoires judiciaires publics suivants sont autorisés à télécharger des profils d'ADN dans le fichier de criminalistique et le fichier des victimes :

  • Les Services nationaux de laboratoire judiciaire de la GRC à Ottawa, Edmonton et Vancouver
  • Le Centre des sciences judiciaires à Toronto et Sault Ste. Marie, Ontario
  • Le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale à Montréal, Québec

Échantillons de donneurs volontaires

Au cours d'une enquête criminelle concernant une infraction désignée, les échantillons provenant de donneurs volontaires sont traités par un laboratoire judiciaire public et peuvent être ajoutés au fichier des donneurs volontaires (FVD) de la BNDG, s'ils peuvent profiter à l'enquête. Les échantillons de donneurs volontaires recueillis durant une enquête de nature humanitaire sont fournis à la BNDG pour être traités et ajoutés au FVD. Conformément à la loi, la BNDG est responsable de supprimer des profils d'ADN de donneurs volontaires.

Échantillons de personnes disparues, des familles de personnes disparues ou de restes humains

Les échantillons de personnes disparues, des familles de personnes disparues et de restes humains sont du ressort du Programme national d'ADN pour les personnes disparues. Il s'agit d'un partenariat entre le Centre national pour les personnes disparues et restes humains non identifiés (CNPDRN) et la BNDG. Le rôle du CNPDRN est de servir d'unique point de contact pour les enquêteurs et d'autoriser les échantillons soumis à la BNDG aux fins d'enquêtes concernant des personnes disparues et des restes humains.

Conformément à la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques nouvellement modifiée, la BNDG est chargée de maintenir les fichiers d'application humanitaire et est responsable :

  • de recevoir des échantillons biologiques transmis par des organismes et l'établissement des profils d'ADN;
  • de recevoir des profils d'ADN de laboratoires agréés pour examen technique;
  • d'interpréter et de comparer des profils d'ADN provenant de restes humains, de parents de personnes disparues et de biens personnels de personnes disparues;
  • d'ajouter et de retirer des profils d'ADN au FRH, au FFPD et au FPD conformément à la loi;
  • de produire et d'expliquer les rapports de filiation génétique et d'association d'identité; et
  • de fournir soutien et avis scientifiques au CNPDRN et aux enquêteurs, au besoin.

Aperçu du processus pour échantillons d'application humanitaire

Figure 2 : Aperçu du processus pour échantillons d'application humanitaire - Version textuelle

CIPC

  • Les enquêteurs vérifient que les entrées au CIPC sont complètes pour les dossiers concernant une personne disparue ou des restes humains
  • Contactent le CNPDRN pour obtenir une autorisation

CNPDRN

  • Le CNPDRN évalue les dossiers
  • Offre soutien et conseils aux enquêteurs
  • Fournit les formulaires de transmission et de consentement
  • Autorise les dossiers à transmettre à la BNDG

Enquête

  • Les enquêteurs recueillent les échantillons biologiques, les effets personnels et/ou les restes humains
  • Remplissent les formulaires de transmission et de consentement
  • Envoient le dossier de transmission à la BNDG

BNDG

  • La BNDG vérifie que tous les formulaires sont dûment remplis
  • Effectue l'analyse de l'ADN
  • Ajoute les profils admissibles au fichier d'application humanitaire approprié
  • Fournit du soutien scientifique au CNPDRN et aux enquêteurs

Correspondance dans CODIS

  • La BNDG génère un rapport de concordances avec un profil d'ADN concernant une personne disparue ou des restes humains
  • Envoie le rapport au CNPDRN

Avis de correspondance

  • Le CNPDRN transmet le rapport à l'enquêteur

Comparaison des profils d'ADN

Les profils d'ADN sont comparés au moyen d'un logiciel unique de réseau, le Combined DNA Index System (CODIS), conçu par le FBI et le Département de la Justice des États-Unis et fourni à la GRC pour l'usage par la BNDG. Le CODIS, accepté mondialement par plusieurs laboratoires judiciaires, permet de gérer la comparaison de profils d'ADN dans un format standardisé et sécurisé. Au Canada, la BNDG utilise le CODIS pour la comparaison quotidienne des profils d'ADN. Dès son ajout à un des fichiers de la BNDG, chaque nouveau profil d'ADN est mis en comparaison avec les profils qui figurent dans tous les fichiers d'ADN permis par la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques.

Participation internationale

La BNDG communique des données génétiques à des autorités internationales chargées d'enquêtes dans le cadre d'un accord international conclu avec INTERPOL. Approuvé par le gouvernement du Canada, l'accord limite son utilisation aux enquêtes et aux poursuites relatives à des infractions désignées.

Depuis la signature en 2002 de l'accord international, la BNDG a reçu 1 800 demandes internationales de comparaison avec les profils d'ADN de ses fichiers ce qui a mené à 6 correspondances avec un contrevenant condamné et 10 correspondances avec un profil d'ADN provenant d'un lieu de crime. Depuis avril 2002, la BNDG a quant à elle adressé à des pays membres d'INTERPOL 301 demandes de comparaison d'un profil d'ADN provenant d'un lieu de crime qui ont donné lieu à 6 correspondances avec un contrevenant et à 2 correspondances avec un profil d'ADN provenant d'un lieu de crime.

La GRC et INTERPOL ont récemment mis à jour leur accord de partage de données génétiques afin d'autoriser les comparaisons internationales de profils d'ADN de personnes disparues et des restes humains non identifiés.

Confidentialité des renseignements

La Loi sur l'identification par les empreintes génétiques stipule expressément que les profils d'ADN dans la BNDG ne peuvent servir qu'aux fins de l'application de la loi et, dans le cadre du Programme national d'ADN pour les personnes disparues, qu'à des fins humanitaires. La loi prévoit aussi que les profils du fichier des familles de personnes disparues peuvent être comparés uniquement aux profils du fichier des personnes disparues et du fichier des restes humains.

Comme précaution supplémentaire, dès l'arrivée à la BNDG d'un échantillon d'ADN d'un contrevenant condamné, l'identité du donneur est séparée de son information génétique et ensuite assortie d'un code-barres numérique. Les code-barres numériques sont les seuls liens associant les renseignements personnels, l'échantillon biologique et le profil d'ADN. Les renseignements personnels d'un donneur étant considérés comme de l'information protégée, ils sont conservés dans un registre distinct maintenu par les Services canadiens d'identification criminelle en temps réel (SCICTR) de la GRC, auquel le personnel de la BNDG n'a pas accès. En conséquence, le personnel de la BNDG ignore toujours l'identité du contrevenant condamné dont il est en train de traiter le profil d'ADN. Il en va de même pour le personnel du SCICTR qui n'a pas accès à l'information génétique d'un contrevenant. À l'exception du sexe, les profils d'ADN présents dans les fichiers de la BNDG ne révèlent aucun renseignement de nature médicale ou physique à propos d'un donneur.

Par ailleurs, les textes législatifs modifiés garantissent la protection des renseignements personnels des Canadiens en exigeant que toute personne concernée donne son consentement éclairé avant que des données génétiques soient soumises au fichier des familles de personnes disparues, au fichier des victimes et au fichier des donneurs volontaires, et qu'elle puisse retirer à tout moment son consentement. De plus, le service d'enquête sera contacté au moins tous les cinq ans à propos du dossier afin de vérifier si la personne de qui le profil d'ADN a été obtenu n'a pas retiré son consentement, ou si le service d'enquête estime que le profil sert toujours dans le cadre de l'enquête pour laquelle il a été obtenu. Si le retrait est requis, si la vérification quinquennale n'est pas concluante ou en l'absence de réponse du service d'enquête, le profil d'ADN sera retiré du fichier et l'échantillon biologique sera détruit.

Finalement, la BNDG communique des renseignements à d'autres services d'enquête uniquement dans la mesure permise par la loi.

L'importance des transmissions pour une infraction secondaire désignée

L'ADN peut être prélevé seulement chez une personne reconnue coupable d'avoir commis un crime prévu par la loi et classé par le Code criminel comme infraction primaire ou secondaire. À la création de la BNDG, le nombre d'infractions secondaires était limité. En 2008, le Code criminel a été modifié et la liste d'infractions secondaires a été étendue pour inclure davantage de délits moins graves (par ex., défaut de comparution et infractions liées à la drogue). Bien qu'elles soient en général moins violentes, ces infractions peuvent aider à résoudre des infractions criminelles plus graves.

À titre illustratif de la valeur de ces infractions, voici des données de la BNDG sur des correspondances avec des contrevenants pour quelques infractions secondaires communes. Les chiffres indiquent le nombre de correspondances dans le cadre d'enquêtes en cours (dont meurtres et agressions sexuelles) qui résultent d'ordonnances d'ADN rendues envers des contrevenants condamnés pour des infractions secondaires.

Figure 3 : L'importance des transmissions pour une infraction secondaire désignée - Version textuelle

Infractions secondaires désignées pour lesquelles une ordonnance d'ADN a été émise

  • Art. 145 (1)-(11) Omission de comparaître/ conformer etc...
  • Art. 266 Voies de fait
    • 7 219 Correspondances
      • 551 Meurtres
      • 1 250 Agressions sexuelles
  • Infractions en matière de drogue (5, 6 et 7)
    • 2 039 Correspondances
      • 170 Meurtres
      • 185 Agressions sexuelles
  • Art. 264.1 Proférer des menaces
    • 886 Correspondances
      • 61 Meurtres
      • 116 Agressions sexuelles

Processus de signalement/confirmation d'une correspondance d'ADN

Processus de signalement d'une correspondance d'ADN

Enquêtes criminelles

Figure 4 : Processus de signalement d'une correspondance d'ADN - Version textuelle

La BNDG traite les échantillons biologiques provenant de contrevenants condamnés et verse les profils d'ADN qui en résultent dans le fichier des condamnés.

  • La BNDG effectue une recherche entre le fichier de criminalistique et le fichier des condamnés
  • Une correspondance est établie entre un profil d'ADN du fichier des condamnés et un profil d'ADN du fichier de criminalistique.
  • Les numéros d'identification du contrevenant, de la scène de crime et du laboratoire sont transmis au Centre d'information des services canadiens de police (CISCP)
  • Le CISCP achemine les données sur le contrevenant au laboratoire judiciaire.
  • Le laboratoire judiciaire transmet l'information sur l'identité du contrevenant à l'enquêteur.

Les laboratoires judiciaires traitent les échantillons biologiques provenant des lieux de crime et versent les profils d'ADN qui en résultent dans le fichier de criminalistique.

  • La BNDG effectue une recherche entre le fichier de criminalistique et le fichier des condamnés
  • Une correspondance est établie entre un profil d'ADN du fichier des condamnés et un profil d'ADN du fichier de criminalistique.
  • Les numéros d'identification du contrevenant, de la scène de crime et du laboratoire sont transmis au Centre d'information des services canadiens de police (CISCP)
  • Le CISCP achemine les données sur le contrevenant au laboratoire judiciaire.
  • Le laboratoire judiciaire transmet l'information sur l'identité du contrevenant à l'enquêteur.

Processus de sconfirmation d'une correspondance d'ADN

Enquêtes criminelles

Figure 5 : Processus de sconfirmation d'une correspondance d'ADN - Version textuelle
  • L'enquêteur évalue les éléments de preuves au dossier pour déterminer la nécessité d'approfondir l'enquête sur le suspect.
  • Pour pouvoir prouver en cour la correspondance entre le profil d'ADN du contrevenant condamné et le profil d'ADN établi à partir de preuves biologiques recueillies sur le lieu du crime, l'enquêteur doit s'adresser à un juge d'un tribunal provincial pour obtenir un mandat autorisant un prélèvement d'échantillons corporels à des fins d'analyse génétique. Si le juge accorde le mandat d'ADN, le suspect doit s'y conformer et se plier au prélèvement d'échantillons biologiques.
  • L'échantillon biologique est soumis à un laboratoire judiciaire pour analyse. Le laboratoire judiciaire compare le profil d'ADN du suspect à celui établi à partir des éléments de preuve recueillis sur le lieu du crime.
  • Le laboratoire judiciaire rédige un rapport confirmant la correspondance entre le profil d'ADN du suspect et le profil établi au moyen des éléments de preuve recueillis sur le lieu du crime.
  • En s'appuyant sur le rapport du laboratoire et d'autres informations de l'enquête, l'enquêteur décidera s'il y a lieu de porter ou de recommander une accusation contre le suspect.

Histoires de réussite

Le dénouement positif d'une enquête et l'impératif de protection de la population motivent celles et ceux qui contribuent à la BNDG. Voici quelques récits qui rendent compte des succès réalisés avec l'aide de la BNDG et qui représentent beaucoup d'heures de labeur acharné par les partenaires que sont les communautés policières, juridiques et scientifiques.

Nombre des récits présentés cette année soulignent le succès de poursuites judiciaires contre des contrevenants violents. Cela étant dit, les victimes qui ont eu le courage de rapporter ces crimes méritent notre respect.

Agression matinale

Tôt un matin du mois d'août 1990, une femme fouille dans son sac à main au coin d'une rue de Toronto. Tout à coup, un homme lui place un couteau sur la gorge et menace de la lui trancher au moindre cri. Il l'entraîne dans une ruelle tout près, où l'attend un complice. Le couteau toujours sur la gorge, la victime est agressée sexuellement par les deux individus qui s'enfuient après lui avoir volé 460 $.

La femme se rend à l'hôpital et l'agression est signalée à la police. Malgré leurs efforts, les enquêteurs ne parviennent pas à identifier les suspects. Cependant, en 2002, durant l'examen d'affaires non résolues, les vêtements de la victime sont transmis au Centre des sciences judiciaires. Deux profils d'ADN de sexe masculin sont établis et ajoutés au fichier de criminalistique.

En 2014, la BNDG obtient une concordance : l'un des profils de l'agression sexuelle de 1990 correspond à celui d'un contrevenant récemment condamné pour des infractions en matière de drogue. L'individu est arrêté et inculpé de multiples infractions, dont menace de mort, agression sexuelle, agression sexuelle armée et vol qualifié. Au début de l'automne 2018, il a été déclaré coupable de tous les chefs d'accusation.

Bien que l'autre suspect demeure inconnu et que l'enquête soit toujours en cours, la victime peut puiser un certain réconfort de savoir qu'un des contrevenants violents se trouve derrière les barreaux.

« La Banque nationale de données génétiques est un outil si précieux que même après 28 ans, nous avons pu obtenir une condamnation pour une agression sexuelle non élucidée. Le prélèvement d'échantillons pour les infractions secondaires après une condamnation est crucial. »

Détective Barb Douglas, Crimes de nature sexuelle (Affaires non résolues), Service de police de Toronto

La fin tragique d'une dispute pour 20 $

En décembre 2014, un adolescent fête son 17e anniversaire à Winnipeg au cours d'une soirée bien arrosée. Vers six heures le matin, il s'approche d'une femme de 29 ans et lui donne 20 $, en espérant obtenir un service sexuel. Comme elle refuse de lui obéir ou de lui remettre l'argent, il sort une épée dissimulée sous son blouson et la poignarde quatre fois. Le jeune prend ensuite la fuite. Un passant contacte le 911, mais la jeune femme décède hélas de ses blessures à l'hôpital.

L'épée est retrouvée à quelques maisons du lieu du crime. Un profil d'ADN inconnu de sexe masculin est établi à partir de la poignée de l'épée. À l'époque, le profil ne concorde avec aucun profil du fichier des condamnés de la BNDG.

Plusieurs mois plus tard, en août 2015, un adolescent est condamné pour abandon d'un enfant et négligence criminelle. À la suite de sa condamnation, un échantillon de son ADN est prélevé et entré dans le fichier des condamnés de la BNDG. Son profil d'ADN correspond avec le profil établi à partir de l'épée. La police tenait enfin son suspect. Le jeune a fini par plaider coupable à l'accusation de meurtre au second degré et a reçu la peine maximale applicable aux jeunes délinquants.

« Pendant des mois, cette affaire a fait l'objet d'une enquête par le Groupe des homicides, le Groupe des crimes majeurs et la Section de l'identité judiciaire de la police de Winnipeg. Toutes les pistes avaient échoué à démasquer l'auteur de ce crime. Ce n'est que lorsque la BNDG m'a informé de la concordance d'ADN avec un profil établi lors d'une affaire sans rapport de maltraitance d'enfant que nous avons eu une piste, qui a finalement mené à l'arrestation et à la condamnation du suspect. »

Constable Nick Doyon, spécialiste en identité judiciaire, Service de police de Winnipeg

Une agression ciblée?

En août 1995, un gardien de prison et sa conjointe dorment à l'étage de leur maison à Laval. Vers 2 heures, l'homme est réveillé par une douleur atroce. Il constate avec horreur qu'il a été poignardé et que le couteau est encore dans son abdomen. Il entrevoit une vague silhouette qui court vers l'escalier. La victime retire l'arme et tente d'attraper son présumé agresseur, mais ce dernier s'échappe par son point d'entrée, c'est-à-dire la fenêtre au-dessus de l'évier de la cuisine. Après avoir appelé le 911, la conjointe prodigue aussitôt les premiers soins à la victime qui s'est effondrée. Le gardien subira une intervention chirurgicale d'urgence et survivra à ses blessures graves.

Le couteau utilisé pour poignarder la victime (qui lui appartenait) et un mégot de cigarette trouvé sur le tapis près de la chambre à coucher sont emportés comme éléments de preuve. Malheureusement, la pratique d'analyses d'ADN n'est pas courante en 1995 et la BNDG n'existe pas encore.

En 2016, l'inspecteur Jules Briand du Service de police de Laval achemine le mégot de cigarette pour qu'on procède à une analyse d'ADN. Un profil génétique masculin est généré et dès son ajout à la BNDG, il correspond à un profil présent dans le fichier des condamnés. Le contrevenant avait été condamné pour une action indécente, qui est une infraction secondaire, et son profil d'ADN avait été entré dans la BNDG. Il a été établi par la suite que le contrevenant avait été détenu à la prison même où travaillait la victime, et qu'il avait été libéré peu avant l'agression de 1995. Lors de son arrestation en juin 2017, il a admis en être l'auteur, mais a refusé de fournir un motif. En mai 2018, il a plaidé coupable à des accusations de voies de fait graves et d'introduction par effraction et a été condamné à une peine d'emprisonnement de huit ans.

« Sans la BNDG, l'affaire n'aurait pas été élucidée. Même si le contrevenant figurait sur la liste de suspects libérés de Bordeaux avant l'agression, il était impossible de le relier physiquement à la scène du crime. Enfin, la correspondance génétique nous a permis de trouver le chaînon manquant et a contribué à l'obtention d'un aveu. »

Sergent-détective Jules Briand, Unité des crimes graves, Service de police de Laval

Agression sexuelle collective

Un soir de juin 2003, à Duncan, en Colombie-Britannique, une adolescente de 15 ans part rencontrer des amis à la station d'essence. Comme ils ne sont pas au rendez-vous, elle se met à échanger avec trois hommes qui viennent d'arriver dans le stationnement. Ils lui proposent une balade en voiture et ils partent tous en direction d'un sentier à proximité. Après être sortis de la voiture, les individus agressent sexuellement l'adolescente l'un après l'autre. Abandonnée près du sentier, elle revient à pied vers la station d'essence.

Des agents de la GRC de Duncan, appelés sur les lieux, interrogent la victime et la conduisent à l'hôpital. On l'examine, on effectue des prélèvements et des frottis et on garde ses vêtements. Le tout est acheminé pour analyse aux Services nationaux de laboratoire judiciaire de la GRC, où le profil d'ADN d'un homme inconnu est établi à partir d'indices biologiques provenant de la culotte de la victime. Le profil est ajouté au fichier de criminalistique de la BNDG.

En août 2015, la chance sourit aux enquêteurs. Ils apprennent que ce profil d'ADN coïncide avec celui d'un contrevenant, fiché à la BNDG à la suite de sa condamnation pour fuite, alors qu'un policier le poursuivait. En 2018, le contrevenant a été reconnu coupable de l'agression sexuelle de 2003 et incarcéré pour trois ans. Son nom a aussi été inscrit au Registre national des délinquants sexuels.

« De toute évidence, la correspondance génétique a été déterminante dans cette affaire, restée non résolue pendant nombre d'années. La mise en correspondance, attribuable au profil généré pour une infraction relative à la conduite d'un véhicule, illustre on ne peut mieux l'importance pour les tribunaux de rendre des ordonnances de prélèvement d'ADN, quelle que soit l'infraction, car elles permettent de faire des rapprochements avec d'autres enquêtes. Le témoignage de la victime, les témoins, les enquêteurs et le personnel du laboratoire judiciaire ont tous contribué au dénouement positif. »

Caporal Andrew Bechtel, Détachement de North Cowichan/Duncan, GRC

Comité consultatif de la Banque nationale de données génétiques

Institué en 2000 en vertu de la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques, le Comité consultatif de la Banque nationale de données génétiques formule des orientations stratégiques concernant les progrès scientifiques, des questions de droit, les modifications législatives, des questions relatives à la protection de la vie privée et les pratiques d'éthiques. Il fait aussi rapport au Commissaire de la GRC sur des questions liées aux activités de la BNDG qu'il conseille en matière d'éthique quant à l'ADN, de progrès scientifiques et de modifications législatives. Les membres du comité consultatif sont nommés par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada et leur expertise collective est riche et diversifiée. Voici les membres du comité consultatif :

Brendan Heffernan (Président)
Gary Loeppky, O.O.M (Président de fév. 2012 à juin 2018)
Gisèle Côté-harper, O.C., C.R. (mai 2000 à déc 2018)
Dr. William S. Davidson, Ph. D. (mai 2000 à déc 2018)
Dr. Frederick R. Bieber, Ph. D.
Dr. Ron Fourney, Ph. D., O.O.M.
Derrill Prevett, C.R.
Sue O'sullivan, B.A., O.O.M.
Dr. Michael Szego, Ph. D.
Kasia Krzymien

On trouvera la biographie de chacun et plus d'information au sujet de leur rôle sur le site Web du comité consultatif de la BNDG : http://www.rcmp-grc.gc.ca/dnaac-adncc/index-fra.htm.

Statistiques principales

Échantillons biologiques : Du 30 juin 2000 au 31 mars 2019

Visas : Du 1er janvier 2008 au 31 mars 2019

Tableau 1 - Profils d'ADN contenus dans la BNDG
Type Nombre
Fichier des condamnés 384 488
Fichier de criminalistique 159 448
Fichier des victimes 19
Fichier des donneurs volontaires 0
Total 543 955

Échantillons biologiques reçus par rapport aux profils d'ADN contenus dans le fichier des condamnés :

Au 31 mars 2019, la BNDG avait reçu 425 466 échantillons biologiques, dont 384 488 profils d'ADN étaient contenus dans le fichier des condamnés. La différence de 9,6 % peut être attribuée aux échantillons rejetés, aux échantillons en double, aux échantillons biologiques en cours d'analyse et aux profils retirés du fichier des condamnés en raison d'absolution inconditionnelle ou conditionnelle, de l'expiration de la période de rétention ou de l'annulation en appel de l'ordonnance ou de l'autorisation de prélèvement d'ADN.

Tableau 2 - Répartition des profils d'ADN versés au fichier de criminalistique
Type Nombre
Centre des sciences judiciaires 60 714
Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale 44 505
Services nationaux de laboratoire judiciaire de la GRC 54 229
Total 159 448
Tableau 3 - Rapport sur les correspondances
Type Nombre
Correspondances entre le fichier de criminalistique et le fichier des condamnés 56 366
Correspondances entre deux ou plusieurs profils d'ADN du fichier de criminalistique 6 200
Correspondances au fichier des victimes 2
Échantillons en doubleNote de bas de page 1 14 402
Profils d'ADN identiques 354
Tableau 4 - Correspondances entre le fichier de criminalistique et le fichier des condamnés selon le type de cas
Type Nombre
Introductions par effraction 26 136
Vols qualifiés 6 146
Infractions sexuelles 6 073
Voies de fait 4 409
Homicides 3 674
Tentatives de meurtre 1 082
Autres 8 846
Total 56 366
Tableau 5 - Transmissions reçues de contrevenants condamnés – Répartition par catégorie d'infraction
Type Échantillons biologiques Visas
Primaire 223 845 68 643
Secondaire 198 040 88 990
Autres 3 581 1 065
Total 425 466 158 698

Infractions primaires et secondaires : Voir section 487.04 du Code criminel du Canada.

Tableau 6 - Transmissions reçues de contrevenants condamnés – Répartition par type de contrevenant
Type Échantillons biologiques Visas
Contrevenant adulte 374 271 152 610
Jeune contrevenant 51 093 6 080
Contrevenant militaire 102 8
Total 425 466 158 698
Tableau 7 - Transmissions reçues de contrevenants condamnés – Répartition par type d'infractions
Type Échantillons biologiques Visas
Voies de fait 259 026 103 559
Infractions sexuelles 87 005 11 014
Introductions par effraction 60 420 32 261
Vols qualifiés 49 429 18 367
Loi réglementant certaines drogues et autres substances 39 699 15 020
Homicides 9 817 1 844
Autres 61 295 43 609
Total 566 691 225 674
Tableau 8 - Transmissions de contrevenants condamnés reçues par province/territoire
Du 1er avril 2018 au 31 mars 2019 Du 30 juin 2000 au 31 mars 2019
Province Échantillons biologiques Visas Échantillons biologiques Visas
(du 1er jan. 2008)
Colombie-Britannique 1 928 1 685 48 772 18 507
Alberta 2 205 1 711 45 638 16 642
Saskatchewan 893 524 18 019 3 427
Manitoba 1 298 1 155 26 199 8 791
Ontario 9 320 10 811 186 325 90 001
Québec 3 751 1 655 71 678 15 555
Nouveau-Brunswick 231 88 5 410 528
Nouvelle-Écosse 370 256 11 036 2 535
Île du Prince Édouard 85 19 1 152 99
Terre-Neuve & Labrador 296 211 5 971 1 171
Yukon 38 18 764 218
Territoires du Nord-Ouest 91 85 2 324 709
Nunavut 116 58 2 178 515
Total 20 622 18 276 425 466 158 698

Échantillons rejetés

La BNDG a rejeté 6 461 (1,5 %) des échantillons biologiques reçus et rejeté 2 416 (1,5 %) des visas reçus à ce jour. Les raisons motivant un rejet sont : un contrevenant condamné pour une infraction non désignée, des échantillons biologiques inadéquats, l'utilisation d'une trousse de prélèvement inappropriée (échantillon), l'absence du profil d'ADN du contrevenant dans le fichier des condamnés (visa), l'absence ou l'invalidité d'une ordonnance.

Prélèvement d'échantillons supplémentaires

Si la qualité de l'échantillon biologique est jugée inadéquate aux fins de l'analyse génétique ou si l'échantillon n'a pas été transmis en conformité avec le Règlement sur l'identification par les empreintes génétiques, une demande pour un rééchantillonnage peut être autorisée par un juge. Depuis le 30 juin 2000, la BNDG a reçu 1 579 échantillons prélevés en vertu de cette disposition.

Tableau 9 - Répartition des échantillons biologiques détruits et des profils d'ADN retirés du fichier des condamnés
Type Contrevenant adulte Jeune contrevenant
Absolution sous conditions
(Condition retirée pour les adultes depuis le 6 mars 2018)
11 062 1 491
Condamnation annulée en appel 700 27
Absolution inconditionnelle
(Condition retirée pour les adultes depuis le 6 mars 2018)
557 94
Échantillons en double (même ordonnance) 358 31
Aucun profil d'ADN convenable obtenu 125 19
Ordonnance/autorisation de prélèvement annulée 39 8
Expiration de la période de rétention N/A 5 622
Autres 71 11
Total 12 912 7 303
Tableau 10 - Résumé des fichiers de la BNDG et des correspondances
Type 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19
Nombre total de profils d'ADN dans le fichier de criminalistique à la fin de l'année 105 607 117 163 130 100 143 963 159 448
Augmentation du nombre de profils d'ADN dans le fichier de criminalistiqueNote de bas de page 1 11 361 11 556 12 937 13 863 15 485
Nombre total de profils d'ADN dans le fichier des condamnés à la fin de l'année 307 910 326 989 346 160 365 565 384 488
Augmentation du nombre de profils d'ADN dans le fichier des condamnésNote de bas de page 1 19 250 19 079 19 171 19 405 18 923
Transmissions reçues (échantillons biologiques et visas) 37 296 37 828 40 199 40 394 38 898
Correspondances (condamnés et criminalistique) 4 796 5 622 5 508 5 751 7 291

États financiersNote de bas de page 1

1er avril 2018 – 31 mars 2019
Type de dépense Dépenses
(en milliers de $)
Personnel 2 676
Services internes 765
Bénéfices des employés 449
Transport et télécommunications 107
Développement et soutien de l'infrastructure 59
Location 125
Entretien et réparations 247
Services, fournitures, materiel et divers 1 170
Acquisition d'immobilisations et matériel annexe 294
Sous-total 5 892
Coûts indirectsNote de bas de page 2 213
Total 6 103

Guidon

  • Guidon

Quick facts

  • Historically, special flags known as "Colours" marked and provided a rallying point for army regiments in the line of battle. Today, they are no longer carried in action or held by a unit in a theatre of war. They continue, however, as visible symbols of pride, honour and devotion to Sovereign and country. As such they are an organization's most prized possession.
  • Unique among police organizations, the RCMP possesses its own Colour. Following the traditions of light cavalry, the RCMP's Colour is known as the "Guidon".
  • The term "Guidon" comes from an old French word, "guy-d'homme", which refers to the flag carried by a cavalry leader.
  • The first Guidon was presented to the RCMP by His Excellency, the Earl of Bessborough, Governor General of Canada in Regina, Saskatchewan, in April 1935.

Overview

The RCMP's Guidon is its regimental colour and is based on the tradition of British Army light cavalry regiments.

The first RCMP Guidon was consecrated in 1935. It was retired in 1973, when Her Majesty Queen Elizabeth II, the then-Honorary Commissioner of the RCMP, consecrated the second Guidon in Regina, Saskatchewan on the occasion of our 100th anniversary.

Following the coronation of King Charles III, a new Guidon was approved. It will be consecrated and presented on September 8, 2023 at Depot in Saskatchewan. The Guidon is emblazoned with the Royal Cypher of His Majesty King Charles III, King of Canada and Commissioner-in-Chief of the RCMP. It also bears the Corps Operational Honours that attest to the service of the RCMP in wartime, as well as the RCMP's role in support of peace-support operations in conflict zones. The abbreviation "GRC" appears for the first time symbolizing 150 years of service to Canadians in both Official Languages.

Transportation and escort

The Guidon Party is a small unit, consisting of a bearer, armed escorts and an orderly, that carries the Guidon on parade. Following tradition and decree by His Majesty King George IV in 1822, the bearer is always a warrant officer.

During transport, the Guidon must be safely stored and personally escorted by a warrant officer of the RCMP.

Parade

The Guidon is always paraded by itself or with other military colours only. It may not be paraded with other flags or ensigns.

The Guidon may be paraded:

  • on the Sovereign's birthday
  • at the funeral of a dignitary entitled to a 100-member guard of honour
  • at a change of command ceremony for a new commissioner
  • at a ceremonial commissioner's inspection parade
  • at an RCMP memorial church service and parade honouring members who have died in the line of duty
  • at other mounted/dismounted ceremonial parades as approved by the Commissioner

Features

The Guidon features the RCMP's regimental badge, the King's Royal Cypher and the abbreviations of the name at various times:

  • NWMP (North-West Mounted Police)
  • RNWMP (Royal North-west Mounted Police)
  • RCMP GRC (Royal Canadian Mounted Police - Gendarmerie royale du Canada)

The Guidon also bears the RCMP's Corps Operational Honours indicating the theatres of military and civilian operations in which members served:

  • North West Canada 1885
  • South Africa 1900-2
  • France and Flanders 1918
  • Siberia 1918-19
  • Second World War – Guerre Mondiale 1939-45
  • Canadian Provost Corps 1939-45 Honorary Distinction
  • Afghanistan 2003-14

The first and second Guidons are laid up in the RCMP Chapel in Regina, Saskatchewan, while the current one is displayed at the RCMP's National Headquarters in Ottawa, Ontario.

The Guidon embodies the honour and sacrifice made of all members of the RCMP, and is treated with extreme reverence. It is paid compliments (saluted) by all who enter its presence, or when it passes by on a parade. The only exception is when it is paraded at a funeral, where compliments are reserved for the deceased.

Date modified: