Ontarionhq

Renseignements connexes sur les programmes de niveau inférieur

Version alternative

Version PDF (629 ko)

Renseignements connexes sur les programmes de niveau inférieur

Services de police à contrat

Description

Ce sous-programme répond aux besoins des provinces, territoires, municipalités et collectivités autochtones du Canada en matière d'application de la loi en offrant des services de police à toutes les provinces (sauf au Québec et en Ontario), aux trois territoires, à des municipalités et à des collectivités autochtones en vertu d'ententes sur les services de police (ESP) conclues entre Sécurité publique Canada et les administrations clientes pour la prestation de services par la GRC. Les ESP comprennent l'Entente sur les services de police provinciaux (ESPP), l'Entente sur les services de police territoriaux (ESPT), l'Entente sur les services de police municipaux (ESPM) et l'Entente communautaire tripartite (ECT), dans le cadre desquelles les coûts des services de police sont repartis entre les gouvernements parties à l'entente. Les services offerts par la GRC comprennent l'exécution des lois canadiennes en vertu des diverses lois fédérales et provinciales, notamment le Code criminel, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents et les lois provinciales. Le modèle de police contractuelle de la GRC est un moyen efficace de lutter contre les crimes qui touchent plusieurs territoires de compétence et dont la nature est changeante, et d'offrir des services de police uniformes aux collectivités canadiennes. Ce sous-programme offre aux collectivités un service de police efficace et hautement qualifié qui peut enquêter de façon homogène sur les priorités locales qui pourraient avoir des liens avec les enquêtes provinciales, nationales et internationales. Cette grande réserve de policiers hautement qualifiés répartis d'un bout à l'autre du pays permet à la GRC de déployer rapidement et efficacement un grand nombre de ressources prêtes à intervenir rapidement en cas d'urgence de première ligne et d'incident critique, et de mener à bien des activités d'enquête, de répression et de prévention ainsi que de police communautaire et de réduction de la criminalité.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
684 685 468 807 659 368 122 973 900
Ressources humaines (équivalents temps plein [ETP])
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
15 533 15 830 297
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Les Canadiens ont accès à des services de police contractuels de qualité Pourcentage du nombre total de jeunes qui pouvaient être accusés mais ne l'ont pas été 60 % 64 %
Augmentation du taux pondéré de résolution de crimes par la GRC 42,12 36,29
Augmentation des taux de résolution traditionnels de la GRC (non pondérés) Plus de 48 40

Services de police provinciaux et territoriaux

Description

Ce sous-sous-programme répond aux besoins des provinces et des territoires en matière d'application de la loi en offrant des services de police à toutes les provinces (sauf au Québec et en Ontario) et aux trois territoires, conformément à des ententes sur les services de police (ESP) conclues entre Sécurité publique Canada et les administrations clientes pour la prestation de services par la GRC. Les coûts des services de police sont répartis entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Les services de la GRC comprennent l'exécution des lois canadiennes en vertu des diverses lois fédérales et provinciales, notamment le Code criminel, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents et les lois provinciales. Ce sous-sous-programme assure une présence policière dans certains aéroports, à titre de fournisseur de services de police contractuels aux autorités aéroportuaires aux termes du Règlement canadien sur la sûreté aérienne, afin de protéger les voyageurs ainsi que les infrastructures de transport.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
555 152 488 598 578 774 43 426 286
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
9 677 9 894 217
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Les provinces et les territoires du Canada ont accès à des services de police contractuels
Pourcentage de clients des services de police contractuels dans les provinces et territoires qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « La GRC fournit des services de grande qualité » 80 % S.O. Note de bas de page 1
Pourcentage de clients des services de police contractuels dans les provinces et territoires qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Nous sommes satisfaits de la gestion et de la tenue à jour des ententes de services de police provinciaux et territoriaux » 100 % S.O. Note de bas de page 2

Services de police municipaux

Description

Ce sous-sous-programme répond aux besoins des municipalités du Canada en matière d'application de la loi en offrant des services de police à des municipalités en vertu d'ententes sur les services de police (ESP) conclues entre Sécurité publique Canada et les administrations clientes quant à la prestation de services par la GRC. Les coûts des services de police sont répartis entre le gouvernement fédéral et les administrations municipales. Les services offerts par la GRC comprennent l'exécution des lois canadiennes en vertu des diverses lois fédérales et provinciales, notamment le Code criminel, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, les lois provinciales et les règlements municipaux.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
107 630 382 158 709 103 51 078 721
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
5 390 5 461 71
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Les municipalités ont accès à des services de police contractuels Pourcentage de clients des services de police contractuels dans les municipalités qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « La GRC fournit des services de grande qualité » 80 % S.O. Note de bas de page 3
Pourcentage de clients des services de police contractuels dans les municipalités qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Nous sommes satisfaits de la gestion et de la tenue à jour des ententes de services de police municipaux » 100 % S.O. Note de bas de page 4

Services de police autochtones

Description
Ce sous-sous-programme répond aux besoins des collectivités et des peuples autochtones en matière d'application de la loi en vertu d'ententes communautaires tripartites (ECT) et du Programme des services de police des Premières nations. Les coûts sont répartis entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Les services offerts par la GRC comprennent l'exécution des lois canadiennes en vertu des diverses lois fédérales et provinciales, notamment le Code criminel, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, les lois provinciales et les règlements des bandes.
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
21 902 598 50 371 491 28 468 893
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
466 475 9
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Les collectivités autochtones ont accès à des services de police contractuels Pourcentage d'Autochtones, de dirigeants autochtones et de partenaires des services de police contractuels qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « La GRC contribue à la santé et à la sécurité des peuples autochtones » 80 % S.O. Note de bas de page 5
Proportion d'Autochtones ayant signalé avoir été victimes d'un crime au cours d'une période de 12 mois 34 % 28 %

Police fédérale

Description

En vertu de la Loi sur la GRC et du Règlement de la GRC, ce sous-programme assure l'exécution des lois fédérales et la protection de la sécurité nationale du Canada et de ses institutions, ainsi que des dignitaires canadiens et étrangers. Pour ce faire, il exécute les lois fédérales; recueille des renseignements criminels; mène des enquêtes criminelles; sécurise les frontières du Canada; et assure la sécurité des évènements majeurs, des représentants de l'État, des dignitaires, des missions étrangères et des missions à l'étranger. La Police fédérale assure la sécurité publique et préserve l'intégrité des régimes politique et économique du Canada. Pour ce faire, elle enquête sur le crime organisé et les crimes graves, les crimes économiques (y compris la corruption) et les activités criminelles qui représentent une menace pour la sécurité du Canada comme le terrorisme, l'espionnage et la prolifération. Ce sous-programme assure aussi la gouvernance, la reddition de comptes et la responsabilité pour le compte de la GRC en assurant la supervision, la gestion, la hiérarchisation et la direction des enquêtes criminelles fédérales, dans le respect de la Directive ministérielle et des politiques de la GRC. Il conçoit, collige et coordonne l'information reçue de partenaires et de clients au soutien d'enquêtes criminelles et il met en œuvre l'assurance de la qualité afin de protéger l'intégrité de la gestion des dossiers. Il supervise en outre l'élaboration et la mise en œuvre des exigences de planification et d'administration de la Police fédérale; et il analyse et élabore la position politique pour une variété de dossiers qui ont des répercussions sur les activités d'enquêtes criminelles de la Police fédérale de la GRC.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
734 167 840 771 794 327 37 626 487
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
4 929 5 006 77
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La sécurité publique et l'intégrité des régimes politique et économique du Canada sont préservées Pourcentage des affaires fédérales considérées comme résolues (classées, classées autrement ou classées par mise en accusation) 100 % 33 % Note de bas de page 6

Enquêtes générales à la Police fédérale

Description

En vertu de la Loi sur la GRC, du Code criminel et d'autres lois fédérales, ce sous-sous-programme contribue à la sécurité du Canada, des Canadiens et des intérêts canadiens en mettant en place des mesures pour prévenir, déceler et perturber les menaces criminelles et intervenir, le cas échéant. Ce sous-sous-programme mise sur une stratégie intégrée fondée sur l'information provenant du renseignement, du public, de partenaires et d'intéressés, afin de répondre aux plaintes et d'atténuer la vulnérabilité aux activités criminelles grâce à des enquêtes en territoire canadien et aux frontières. De l'aide est fournie à la population, aux ministères, aux intéressés et aux organismes s'ils ont des plaintes ou des demandes en lien avec le Code criminel ou d'autres lois fédérales. .

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
236 880 044 147 791 899 (89 088 145)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
1 602 874 (728)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Des mesures sont prises pour prévenir et perturber l'activité criminelle au pays et celle liée à la frontière, et intervenir, le cas échéant Pourcentage de crimes intérieurs résolus 100 % 29 %
Pourcentage de crimes transfrontaliers résolus 100 % 44 %

Enquêtes réalisées dans le cadre de projets à la Police fédérale

Description

En vertu du Code criminel, de la Loi sur les infractions en matière de sécurité, de la Loi sur la protection de l'information, du Règlement sur les précurseurs et d'autres lois fédérales, ce sous-sous-programme contribue à la sécurité du Canada, des Canadiens et des intérêts canadiens en mettant en place des mesures pour prévenir, déceler et perturber les menaces criminelles et intervenir, le cas échéant. Ce sous-sous-programme mène des enquêtes criminelles d'envergure sur des crimes graves et sur le crime organisé afin d'en atténuer les répercussions sur le Canada et sur les intérêts canadiens; sur des crimes financiers afin de préserver l'intégrité de l'économie, du gouvernement et de l'appareil financier du Canada; et sur les menaces contre la sécurité nationale afin de soutenir et de protéger la sécurité nationale du Canada. Ces enquêtes sont coordonnées par des équipes chargées de projets inspirées des principes de gestion des cas graves.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
275 216 229 351 911 427 76 695 198
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
1 838 2 252 414
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Des mesures sont prises pour prévenir et perturber les menaces à la sécurité nationale et l'intégrité de l'économie canadienne, et intervenir, le cas échéant Pourcentage d'enquêtes réalisées dans le cadre de projets relatifs à la sécurité nationale considérées comme étant classées 100 % 17 % Note de bas de page 7
Pourcentage d'enquêtes réalisées dans le cadre de projets relatifs à la criminalité financière considérées comme étant classées 100 % 54 % Note de bas de page 8
Pourcentage d'enquêtes réalisées dans le cadre de projets relatifs aux crimes graves et au crime organisé considérées comme étant classées 100 % 40 % Note de bas de page 9

Renseignements criminels

Description

En vertu de la Loi sur la GRC et du Règlement de la GRC, ce sous-sous-programme fournit en temps voulu des informations et des renseignements complets, pertinents et de qualité, ainsi qu'une analyse approfondie des menaces criminelles émergentes, afin de rehausser la connaissance de la situation à la GRC et au gouvernement du Canada. Il utilise le partage d'information pour repérer, enquêter, perturber et éliminer des réseaux de crime organisé et des menaces terroristes potentielles au Canada et à l'étranger. Ce sous-sous-programme recrute des sources humaines qui contribuent de l'information aux enquêtes sur la sécurité nationale et sur les crimes graves et le crime organisé et il fournit du soutien opérationnel aux équipes de la GRC et aux organismes partenaires relativement au recrutement et à la gestion des sources humaines. En outre, ce sous-sous-programme assure la sécurité de l'appareil canadien de transport maritime et des frontières maritimes en exploitant un centre des opérations ouvert en permanence pour mettre en commun l'information entre les partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
63 100 040 70 748 270 7 648 230
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
432 555 123
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La prise de décision à l'échelle locale, nationale et internationale est soutenue Pourcentage des produits d'information ou de renseignements élaborés qui sont utilisés pour faire progresser les opérations 100 % 42 % Note de bas de page 10

Services de protection

Description

En vertu de la Loi sur la GRC et du Règlement de la GRC, ce sous-sous-programme offre des services de protection, tant au Canada qu'à l'étranger, au gouverneur général, au premier ministre, aux ministres fédéraux et aux juges de la Cour suprême du Canada. La GRC offre aussi des services de protection aux chefs d'État et diplomates étrangers en visite au Canada et à leurs résidences, aux personnes jouissant d'une protection internationale (PPI) selon la définition figurant à l'article 2 du Code criminel et aux personnes désignées par le ministre de la Sécurité publique comme ayant besoin de protection. La GRC garde et protège les immeubles désignés et d'autres biens de Sa Majesté du chef du Canada, et dirige et supervise la mise en œuvre d'un cadre de sécurité durable et intégré pour tous les événements majeurs. Par l'intermédiaire du Programme canadien de protection des transporteurs aériens, elle déploie des agents secrets tactiques, appelés agents de sûreté à bord (ASB), dans certains vols intérieurs et internationaux. Ce sous-sous-programme est essentiel pour assurer la protection des vols dits « à risque ». En outre, au nom du gouvernement du Canada, il évalue et valide régulièrement les programmes d'ASB étrangers avant que ceux-ci ne placent leurs ASB à bord de vols à destination du Canada. Afin de prévenir et de réagir adéquatement à toute menace ou situation à laquelle ses clients désignés seraient exposés, le sous-sous-programme coordonne des missions de protection et en assure la supervision et la conformité aux politiques établies.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
100 918 878 128 862 493 27 943 615
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
663 835 172
Résultats du rendement
Résultats attendus Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Les menaces pesant sur les événements majeurs sont prévenues et contrées Pourcentage des menaces potentielles pour les Canadiens qui ont été évitées lors des événements majeurs 100 % S.O. Note de bas de page 11
Les menaces pesant sur les passagers à bord de certains aéronefs immatriculés au Canada sont prévenues et contrées Pourcentage des menaces potentielles qui ont été évitées pour les passagers à bord de certains aéronefs immatriculés au Canada 100 % 100 %
Les menaces pesant sur les dignitaires canadiens et étrangers sont prévenues et contrées Pourcentage des menaces potentielles qui ont été évitées concernant les dignitaires canadiens et étrangers 100 % S.O. Note de bas de page 12

Engagements publics

Description

En vertu de la Loi sur la GRC, ce sous-sous-programme travaille avec les collectivités pour accroître la sécurité publique et pour réduire la victimisation des Canadiens, en mobilisant la population à lutter contre la criminalité au Canada et à en réduire l'influence. En mobilisant divers segments de la population canadienne, la GRC travaille avec des représentants de la collectivité afin de trouver des solutions à ce qui les préoccupe, de se fixer des buts communs et de se doter d'outils de communication adéquats. En collaboration avec des partenaires gouvernementaux, la GRC participe à plusieurs groupes consultatifs communautaires et organise des ateliers et des discussions sur des sujets touchant la sécurité publique et la diversité culturelle. Ce sous-sous-programme produit des outils de formation et des produits pertinents et en temps voulu à l'intention des policiers afin d'aider à accroître la sécurité publique.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
5 579 117 7 725 799 2 146 682
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
38 34 (4)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La victimisation des Canadiens est réduite Pourcentage des participants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Grâce à la formation/ l'exposé, j'en sais davantage sur les voies du crime organisé/de l'extrémisme violent » 100 % S.O. Note de bas de page 13

Soutien opérationnel, Police fédérale

Description

En vertu de la Loi sur la GRC, du Règlement de la GRC, de la Loi sur le programme de protection des témoins, du Code criminel et d'autres lois fédérales et provinciales, ce sous-sous-programme remplit les tâches essentielles au soutien, à l'avancement et à l'habilitation des opérations en offrant le soutien spécialisé, les instructions et la formation aux groupes opérationnels. Par conséquent, il permet la mise en commun et l'évaluation pertinentes, uniformes et en temps voulu des informations et renseignements opérationnels, au soutien des enquêtes de police fédérale et de la connaissance des situations opérationnelles. Il fournit un programme national de protection des témoins, des techniques opérationnelles secrètes et d'infiltration et une orientation sur l'entreposage, l'organisation, la gestion et la communication d'information électronique recueillie dans une enquête majeure. Ce sous-sous-programme donne de l'aide au personnel policier afin de préparer la divulgation; ainsi qu'une réaction centrale coordonnée à des dossiers émanent de commissions d'enquête publique et de litiges civils découlant d'enquêtes criminelles fédérales. Il apporte aussi du soutien au personnel policier de première ligne sous forme de membres formés et capables d'employer des armes, du matériel et des tactiques spécialisés, et il répond à des incidents qui requièrent des capacités supérieures à celles du personnel policier régulier en raison du risque élevé de violence.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
52 473 532 64 754 439 12 280 907
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
356 456 100
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Un soutien spécialisé est fourni aux opérations Pourcentage des répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Le soutien spécialisé reçu contribue à l'avancement des litiges » 100 % S.O. Note de bas de page 14

Services techniques et Soutien opérationnel

Description

Te sous-programme offre divers services d'enquêtes spéciales en plus d'effectuer des recherches ainsi que d'élaborer, d'établir et d'intégrer un large éventail d'outils, de techniques, de méthodologies et de matériel en matière d'enquêtes dont la GRC et ses partenaires du secteur de l'application de la loi ont besoin pour prévenir les activités criminelles et pour enquêter sur celles-ci. Il offre aussi un soutien opérationnel, des conseils, des services de gestion, de l'interprétation de politiques et de la formation pour faire en sorte qu'une expertise et des outils techniques soient disponibles.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
166 566 978 188 776 987 22 210 009
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
1 188 1 199 11
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des services techniques sont fournis aux opérations policières Pourcentage des répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Les services techniques et le soutien opérationnel reçus était de haute qualité » 80 % S.O. Note de bas de page 15

Enquêtes techniques

Description

Ce sous-sous-programme fournit des procédures et des outils à la fine pointe de la technologie à la GRC et à d'autres organismes d'application de la loi, à l'appui des enquêtes sur les activités criminelles et terroristes. Cela comprend l'interception légale des communications, les introductions clandestines, les enquêtes sur le crime purement informatique, l'interception des communications Internet, les saisies et les analyses judiciaires d'appareils numériques. Ce sous sous-programme offre en outre des connaissances spécialisées quant à l'utilisation criminelle d'agents chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs (CBRNE).

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
130 727 354 146 582 600 15 855 246
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
928 943 15
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des outils, des techniques et de l'expertise en matière d'enquêtes spécialisées sont fournis aux opérations policières Pourcentage des répondants qui se disent satisfaits des outils, des techniques et de l'expertise en matière d'enquêtes spécialisées fournis aux organismes d'application de la loi 80 % S.O. Note de bas de page 16

Technologie de protection

Description

Ce sous-sous-programme offre des technologies et des systèmes pour protéger les personnes et les biens dont la GRC est responsable. Cela comprend la mise en œuvre de systèmes de sécurité électronique et mécanique en vue de la protection des PPI et des personnes de marque, des événements majeurs, des agents d'infiltration, des témoins, des locaux de contact, des lieux de crime, des pièces à conviction et des sections opérationnelles de nature délicate de la GRC. Il veille aussi à ce que les membres de la GRC travaillent dans un milieu sûr et à ce que les pièces à conviction, les renseignements de nature délicate et les enquêtes soient protégées.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
13 564 270 15 140 310 1 576 040
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
113 116 3
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les technologies et les systèmes de la GRC protègent les personnes et les biens Pourcentage de répondants qui sont satisfaits des systèmes de sécurité électroniques, mécaniques ou physiques fournis par les Opérations techniques 80 % S.O. Note de bas de page 17

Opérations aériennes

Description

Te sous-sous-programme offre du soutien opérationnel direct dans les secteurs techniques et spécialisés de l'application de la loi en milieu aérien, pour permettre aux policiers de première ligne de préserver la paix, de faire respecter la loi, de prévenir la criminalité et d'enquêter sur des crimes. Il procure des services sûrs et rentables d'entretien d'aéronefs et d'équipement à la GRC ainsi qu'à des clients externes reconnus. La flotte aérienne de la GRC compte 40 aéronefs (31 à voilure fixe et neuf à voilure tournante) disséminés un peu partout au Canada afin de soutenir les opérations. Des ressources qualifiées et des aéronefs bien entretenus sont essentiels au soutien des opérations de la GRC.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
9 509 869 14 995 681 5 485 812
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
65 65 0
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La capacité aérienne appuie les opérations policières Pourcentage de répondants qui sont satisfaits du service aérien fourni par le Service de l'air 85 % S.O. Note de bas de page 18

Services et technologies scientifiques

Description

Ce sous-sous-programme offre des outils analytiques, des systèmes et des méthodes scientifiques afin de faciliter les enquêtes criminelles par l'étude de l'activité criminelle. Il englobe des capacités opérationnelles et analytiques spécialisées en matière d'enquête visant à fournir aux forces policières canadiennes et étrangères des services comprenant l'analyse des enquêtes criminelles, les profils géographiques, le polygraphe et l'analyse des déclarations.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
3 685 631 4 720 429 1 034 798
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
25 25 0
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les analystes contribuent aux enquêtes criminelles en étudiant la criminalité Pourcentage de répondants qui sont satisfaits des compétences spécialisées fournies par les Opérations techniques en matière d'enquête et d'analyse 70 % S.O. Note de bas de page 19

Préparation et interventions opérationnelles

Description

Ce sous-sous-programme offre un point de contact central pour la gestion des urgences et des interventions à la GRC, ce qui permet à celle-ci d'intervenir rapidement et de façon coordonnée en cas d'urgence, d'incident critique ou de catastrophe (maintenir des équipes et des ressources spécialisées, notamment des groupes tactiques d'intervention, des groupes tactiques d'intervention médicale, des intervenants en cas d'incident chimique, biologique, radiologique ou nucléaire et comportant des explosifs ou CBRNE, des négociateurs en cas de situation de crise et des chefs des interventions). Il comprend le Centre national des opérations, un centre de commandement et de contrôle entièrement sécurisé et intégré pour la surveillance et la coordination centralisées des incidents critiques et des événements majeurs. La Planification de la continuité des activités et la Gestion des mesures d'urgence sont axées sur la préparation et la résilience des employés comme le prévoit la Loi sur la gestion des urgences.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
9 079 854 7 337 967 (1 741 887)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
57 50 (7)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
La GRC est prête à intervenir, peu importe les urgences ou les incidents critiques qui surviennent Pourcentage de répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « La GRC est prête à intervenir en cas d'urgences et d'incidents critiques » 80 % 70.5 % Note de bas de page 20
Pourcentage des exercices fédéraux pertinents pour la GRC auxquels elle participe 100 % 100 %

Soutien scientifique et technique et en matière d'enquête

Description

Ce sous-programme offre des services hautement spécialisés de nature scientifique et technique à l'appui de toute la communauté de l'application de la loi, à l'échelle nationale et internationale. Ce soutien opérationnel aux enquêteurs permet l'identification de criminels grâce à l'analyse judiciaire d'éléments de preuve physiques ou biologiques, à la collecte de renseignements exploitables et à la gestion de données et de renseignements exacts sur les crimes et sur les criminels. Dans ce domaine d'expertise scientifique, on appuie des programmes internationaux par l'identification des victimes de catastrophes, on collabore avec des enquêteurs du monde entier relativement aux enfants disparus et exploités, on associe des criminels à des crimes grâce à l'analyse génétique et on appuie d'autres programmes gouvernementaux comme l'immigration et d'autres initiatives de gestion des frontières.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
109 298 596 92 458 378 (16 840 218)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
998 875 (123)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les services fournis sur les plans scientifique et technique et en matière d'enquête soutiennent les services de police au Canada Pourcentage des répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « De manière générale, la GRC fournit des services de grande qualité sur les plans scientifique, technique et des enquêtes » 80 % S.O. Note de bas de page 21

Service intégré de l'identité judiciaire

Description

Ce sous-sous-programme établit, met en œuvre, supervise et améliore les politiques, normes, processus, outils, techniques, formations, pratiques exemplaires et directives en matière de santé et de sécurité applicables à l'Identité judiciaire. Il s'agit notamment de l'expertise judiciaire sur les lieux de crime, de l'identification et de la collecte de pièces à conviction aux fins d'analyse scientifique, de l'analyse des empreintes digitales, des comparaisons d'empreintes de chaussures, des comparaisons des traces de pneus, de l'analyse de l'imagerie faciale judiciaire, de l'analyse vidéo judiciaire et de l'identification des victimes de catastrophes. Ce sous-sous-programme dirige en outre les groupes opérationnels de première ligne du pays en ce qui concerne les enquêtes exigeant l'analyse de la morphologie des taches de sang, les enquêtes sur les lieux de crime mettant en cause des agents CBRNE et l'imagerie judiciaire, aérienne et scientifique. En fournissant des services à la collectivité canadienne d'application de la loi, ce sous-sous-programme permet à la GRC d'offrir des constatations sur les lieux de crime de qualité invariablement élevée, de façon à ce que l'analyse et la comparaison des indices matériels et des empreintes servant de preuve découverts et évalués respectent ou surpassent les attentes des tribunaux quant à la preuve sous forme d'opinion judiciaire.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
37 867 823 11 152 044 (26 715 779)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
80 71 (9)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des services de soutien opérationnel de première ligne en identité judiciaire sont offerts aux policiers Pourcentage des examens de cas qui aboutissent à l'incrimination d'un suspect par des empreintes digitales ou d'autres preuves matérielles 40 % 37 %

Services des laboratoires judiciaires

Description

Ce sous-sous-programme soutient les enquêtes policières en fournissant des services d'analyse judiciaire de pièces à conviction utilisées comme preuve. Ces services comprennent l'examen et l'interprétation d'éléments de preuve relatifs aux indices matériels ou aux matières biologiques servant de preuve découverts sur les lieux d'un crime ou dans le cadre d'une enquête criminelle ou qui s'y rapportent, ainsi que la rédaction de rapports sur ces éléments de preuve. On veille également à ce que les processus utilisés pour les analyses judiciaires soient valides et fiables d'un point de vue scientifique et qu'ils reposent sur l'application de la méthode scientifique. Un soutien est fourni pour les éléments de preuve liés au service de biologie (analyse génétique), à l'expertise des documents et des contrefaçons, à l'analyse de traces, aux explosifs, à l'évaluation toxicologique et aux armes à feu.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
30 644 728 33 090 984 2 446 256
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
350 320 (30)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réels
Des analyses génétiques opportunes soutiennent les services de police et le régime de justice pénale Pourcentage de demandes de services des laboratoires judiciaires traitées dans les délais prescrits, par programme, par discipline 85 %

Biologie : 43 %

Armes à feu : 29 %

Bureau national de lutte contre la contrefaçon : 40 %

Toxicologie : 76 %

Analyse de traces : 89 %

Services canadiens d'identification criminelle en temps réel

Description

Ce sous-sous-programme offre du soutien opérationnel directement aux collectivités canadiennes de l'application de la loi, de la justice pénale et de la sécurité publique ainsi qu'à des partenaires étrangers tels que le FBI et INTERPOL, à des fins judiciaires, civiles et d'immigration. Il tient le dépôt national des casiers judiciaires et de renseignements biométriques (empreintes digitales) du Canada, et il est chargé d'assurer l'exactitude et la tenue à jour des renseignements sur les casiers judiciaires ainsi que de mettre ces renseignements à la disposition des organismes autorisés conformément aux lois fédérales. La collectivité canadienne d'application de la loi utilise les renseignements sur les casiers judiciaires pour lutter contre la criminalité. Les organismes autorisés utilisent ces renseignements à des fins civiles et non criminelles, notamment pour effectuer un contrôle civil préalable à l'emploi, au bénévolat, à l'adoption et au travail auprès de personnes vulnérables. En outre, le sous-sous-programme vise à effectuer des vérifications de casier judiciaire à partir d'empreintes digitales à des fins de contrôle civil, y compris des vérifications des antécédents en vue d'un travail auprès de personnes vulnérables.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
17 367 486 24 443 828 7 076 342
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
288 302 14
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
La technologie utilisée par le répertoire national d'empreintes digitales et de renseignements sur les casiers judiciaires soutient les services de police canadiens Pourcentage (volume) des transmissions à des fins civiles reçues par voie électronique 98 % 99 %
Pourcentage (volume) des transmissions à des fins pénales reçues par voie électronique 85 % 94 %

Recherche scientifique et partenariats stratégiques (identité judiciaire)

Description

Ce sous-sous-programme tient à jour la Banque nationale de données génétiques et aide les organismes d'application de la loi en leur fournissant des éléments de preuve provenant de l'analyse de l'ADN pour établir des liens entre des lieux de crime ainsi que pour associer des lieux de crime à des condamnés. Il permet la réalisation d'examens scientifiques et techniques et la prestation de conseils à des cadres supérieurs sur toutes les questions scientifiques et techniques ayant trait au mandat et aux activités des Services des sciences judiciaires et de l'identité.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
2 868 314 4 082 002 1 213 688
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
30 29 (1)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La Banque nationale de données génétiques appuie les enquêtes criminelles Pourcentage des répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « La Banque nationale de données génétiques est utile aux enquêtes criminelles » 80 % 85 %

Service canadien de renseignements criminels

Description

Ce sous-sous-programme a la responsabilité de fournir des produits et des services complets et pertinents de renseignements criminels à la collectivité nationale de l'application de la loi et à d'autres intéressés responsables de la sécurité publique. Le Service canadien de renseignements criminels constitue la seule structure officielle de réseautage national en renseignement pour la collectivité canadienne d'application de la loi des niveaux municipal, provincial, territorial et fédéral vouée au partage rapide d'information et de renseignements sur le crime organisé et sur les crimes graves au Canada. Les produits et les services issus de ce sous-sous-programme sont conçus pour informer les partenaires policiers, les gouvernements et autres intéressés sur l'ampleur et sur la direction des groupes du crime organisé, sur leurs facilitateurs et sur leurs marchés criminels au Canada et pour aider les responsables de l'application de la loi à prendre des décisions sur les priorités de répression contre le crime organisé. Les organismes participants s'engagent à contribuer de l'information à la base de données nationale commune de renseignement; à recueillir et à partager l'information pour la production d'évaluations de la menace intégrées; et à se servir des évaluations de la menace pour établir les priorités de répression.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
6 256 483 4 781 011 (1 475 472)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
121 41 (80)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les priorités opérationnelles relatives au crime organisé et aux crimes graves sont déterminées par l'intermédiaire des renseignements fournis aux organismes canadiens d'application de la loi Pourcentage des provinces ayant utilisé les évaluations de la menace du SCRC dans le cadre de leurs exercices de ciblage 80 % 90 % Note de bas de page 22

Centre d'information de la police canadienne (CIPC)

Description

Ce sous-sous-programme fournit une base de données protégée en ligne contenant des informations sur des sujets, des véhicules, des bateaux et des biens qui pourraient être associés à des activités de justice pénale et de sécurité publique. La base de données contient aussi d'autres renseignements tactiques utiles. L'accès à ces renseignements peut être accordé à certains utilisateurs de la collectivité canadienne d'application de la loi et d'autres organismes d'enquête, ainsi qu'à des partenaires stratégiques étrangers. Le premier élément consiste en une base de données policières centrale qui fournit aux partenaires de la sécurité publique des renseignements sur les crimes et les criminels. Le deuxième élément est le Portail d'informations policières (PIP), une passerelle intégrée centrale d'indexation et de gestion des dossiers, qui permet aux services de police d'accéder à certains renseignements publiés par des services de police partenaires. Le troisième élément est le Portail de sécurité publique (PSP), un outil de recherche en ligne qui permet aux partenaires de la sécurité publique de consulter certaines informations de police sur les incidents, selon leur mandat prescrit par la loi et leur pouvoir légal. Le CIPC est le seul outil de communication protégé national pleinement intégré pour l'application de la loi et la sécurité publique.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
5 931 492 6 542 592 611 100
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
63 54 (9)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Des données d'enquête sont communiquées aux organismes d'application de la loi et aux partenaires de la sécurité publique Pourcentage du temps où le système du CIPC est opérationnel 97 % 99 %
Nombre de consultations du système du CIPC Mesure contextuelle 266 millions
Nombre de consultations du Portail d'informations policières (PIP) Mesure contextuelle 16,2 millions

Centre canadien de police pour les enfants disparus et exploités (CCPEDE)

Description

Ce sous-sous-programme comprend trois centres nationaux : le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants (CNCEE), les Opérations internationales et le Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés (CNPDRNI). Le CNCEE tire parti des relations avec le gouvernement et les services de police partenaires pour faire face aux menaces d'exploitation sexuelle d'enfants et, du même coup, pour réduire la vulnérabilité des enfants à la menace d'exploitation sexuelle dans Internet en identifiant les victimes, en faisant enquête et en aidant à poursuivre les délinquants sexuels ainsi qu'en renforçant la capacité des partenaires de réagir aux menaces. Le CNPDRNI fournit aux organismes d'application de la loi, aux médecins légistes et aux coroners principaux un soutien spécialisé relatif aux enquêtes sur les personnes disparues et les restes non identifiés.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
8 362 270 8 365 917 3 647
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
66 58 (8)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des services de police partenaires locaux, municipaux, régionaux, nationaux et internationaux bénéficient d'aide et de soutien en matière d'enquête Pourcentage de répondants satisfaits de l'aide et du soutien aux enquêtes fournis par le CCPEDE 80 % S.O. Note de bas de page 23

Programme canadien des armes à feu

Description

Ce sous-programme accroît la sécurité publique en apportant aux services de police et aux autres organismes d'application de la loi un appui opérationnel et technique indispensable à la prévention des crimes liés aux armes à feu et aux enquêtes sur ces crimes, tant au Canada qu'à l'étranger. Son objectif est de réduire les blessures et les décès causés par une arme à feu dans les collectivités canadiennes, par la réglementation et la promotion de la possession, de l'utilisation et de l'entreposage responsables de toutes les armes à feu au Canada.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
59 699 454 51 188 002 (8 511 452)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
405 398 (7)
Résultats du rendement
Résultats attendus Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Les organismes d'application de la loi ont accès à un soutien direct pour les enquêtes sur les armes à feu Pourcentage des demandes de service des organismes d'application de la loi auxquelles le Programme canadien des armes à feu (PCAF) donne suite dans l'exercice financier 95 % 100 %
Les policiers de première ligne utilisent l'information sur les propriétaires d'armes à feu Nombre d'interrogations en direct de la base de données du PCAF faites par les policiers de première ligne Mesure contextuelle 6 375 753

Permis et enregistrement des armes à feu

Description

Ce sous-sous-programme a pour mandat d'appliquer la Loi sur les armes à feu, les règlements afférents et les dispositions connexes du Code criminel. Il renforce la sécurité publique en vérifiant périodiquement les antécédents des titulaires de permis d'armes à feu, dont le nombre s'élève à 1,9 million de personnes et d'entreprises, ainsi qu'en tenant à jour la base de données des titulaires de permis. Cela réduit le risque que des armes à feu se trouvent en possession de personnes qui pourraient poser un risque pour la sécurité publique. Il collabore avec les organismes d'application de la loi, les contrôleurs des armes à feu (CAF) provinciaux et d'autres organismes publics. Il régit l'utilisation et l'entreposage sécuritaires des armes à feu et gère le registre des armes à feu à autorisation restreinte et des armes à feu prohibées. En outre, ce sous-sous-programme crée et présente des cours canadiens de sécurité dans le maniement des armes à feu et conseille le commissaire aux armes à feu et le ministre relativement à la Loi sur les armes à feu et aux règlements connexes. Ce sous-sous-programme est financé au moyen du programme de paiements de transfert suivant : Loi sur les armes à feu.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
51 799 443 42 442 529 (9 356 914)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
355 346 (9)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La vérification de l'admissibilité des propriétaires d'armes à feu, par l'octroi de permis, favorise une possession responsable Pourcentage de détenteurs d'armes à feu dont les privilèges ont été révoqués pour des raisons de sécurité publique signalés à la police par le Programme canadien des armes à feu aux fins de suivi 100 % 100 %

Services d'enquête et de contrôle en matière d'armes à feu

Description

Ce sous-sous-programme assure des services spécialisés en matière d'armes à feu à des organismes d'application de la loi de première ligne dans le cadre d'enquêtes et de poursuites concernant des individus ou des organisations criminelles impliqués dans le trafic et l'utilisation criminelle d'armes à feu. Pour ce faire, on recueille des éléments de preuve, on fait le dépistage d'armes à feu, on analyse les tendances et on tient à jour le Tableau de référence des armes à feu. La GRC donne des conseils et de la formation aux procureurs concernant les armes à feu dans le cadre du Programme du procureur de la Couronne et collabore étroitement avec le Bureau of Alcool, Tobacco, Firearms and Explosives des États-Unis et avec INTERPOL. Le sous sous-programme offre aussi de l'aide à des groupes internationaux comme l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation des États américains ainsi que des conseils techniques de concert avec le ministère des Affaires mondiales Canada au G8 et à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe sur des sujets opérationnels liés aux armes à feu illicites.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
7 900 011 8 745 473 845 462
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
50 52 2
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des services pour lutter contre les crimes commis au moyen d'armes à feu sont fournis aux partenaires chargés de l'application de la loi Pourcentage des demandes de dépistage d'armes à feu auxquelles le PCAF donne suite dans l'exercice financier 95 % 100 %

Formation policière avancée

Description

Ce sous-programme donne de la formation à la collectivité policière, y compris aux services de police municipaux, régionaux et provinciaux. Il étend la base de connaissances et contribue à rehausser l'efficacité des organismes d'application de la loi et des ministères canadiens. Il offre des cours sur divers sujets liés à l'application de la loi, ainsi que des programmes de leadership et de perfectionnement pour divers niveaux de gestionnaires.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
8 936 540 11 360 676 2 424 136
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
98 93 (5)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La capacité d'application de la loi au Canada est soutenue par la formation opérationnelle Pourcentage des clients qui se disent satisfaits du rapport qualité-prix de la formation offerte par le Collège canadien de police (CCP) 80 % 93 %

Collège canadien de police

Description

Ce sous-sous-programme offre une formation aux services d'application de la loi en divers lieux, y compris aux deux campus du Collège canadien de police (CCP), à Ottawa (Ontario) et à Chilliwack (Colombie Britannique), et chez d'autres organismes, au pays comme à l'étranger. Les cours offerts comprennent de la formation avancée et spécialisée en sciences policières (identité judiciaire, criminalité technologique et explosifs) et en leadership.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
3 067 136 6 145 162 3 078 026
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
74 70 (4)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La collectivité d'application de la loi bénéficie d'une formation avancée et spécialisée Pourcentage des clients du CCP qui se disent satisfaits de l'utilité des cours pour l'apprentissage des policiers 80 % 96 %

Service de formation policière nationale

Description

Ce sous-sous-programme offre une formation aux ministères et aux organismes d'application de la loi provinciaux et fédéraux afin de les aider à lutter contre les activités criminelles nationales. Ce sous-sous-programme contribue aussi à établir des partenariats entre les organismes en vue de favoriser la formation et l'échange de pratiques exemplaires. Les coûts accessoires sont recouvrés de l'organisme client.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
5 869 404 5 215 514 (653 890)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
24 23 (1)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les policiers reçoivent une formation opérationnelle Pourcentage des clients du Service de formation policière nationale qui se disent satisfaits du contenu des cours, de son utilité pour l'apprentissage des policiers et du transfert vers le milieu de travail (calculé au moyen d'un indice de satisfaction) 80 % 90 %

Missions de paix internationales

Description

Par l'intermédiaire de l'Arrangement sur la police civile au Canada (APC), ce sous-programme gère le déploiement de policiers canadiens dans diverses missions partout dans le monde. En particulier, il assure la sélection, la formation, le soutien et le déploiement de policiers canadiens à des missions de paix internationales, à des cours pénales, à des tribunaux et à des commissions chargées de soutenir la réforme de la police à l'échelle internationale. Il intervient dans des crises internationales et fait la promotion de la primauté du droit dans les États fragiles ou en déroute. Des policiers de la GRC et de services de police municipaux et provinciaux se portent volontaires pour participer à des missions de maintien de la paix. En aidant des services de police étrangers à maintenir l'ordre, la police canadienne, en coopération avec ses partenaires internationaux, favorise la stabilité et la paix mondiales. Cela étant, il devient possible d'envisager le développement à long terme et la prévention de l'épanchement d'activités criminelles à l'extérieur des frontières du pays, y compris au Canada.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
34 868 558 32 272 044 (2 596 514)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
104 83 (21)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les policiers canadiens reçoivent une formation et sont déployés vers des opérations internationales de maintien de la paix Pourcentage des missions de paix qui contribuent à renforcer les capacités d'application de la loi à l'étranger 100 % 100 %

Renforcement des capacités à l'étranger

Description

Par l'intermédiaire de l'Arrangement sur la police civile au Canada (APC), ce sous-programme contribue à la stabilité mondiale en élaborant des outils pour lutter contre la criminalité transnationale et le terrorisme et en en faisant la promotion. Il offre de la formation, des conseils, un service de mentorat et des experts en la matière aux pays qui en ont besoin pour renforcer à long terme leurs institutions d'application de la loi. La formation visant à renforcer les capacités couvre des sujets liés à diverses techniques d'enquête et à la production de renseignements criminels. Ce sous-programme mobilise des intéressés et des partenaires internationaux afin d'atteindre les objectifs de politique étrangère du gouvernement du Canada et de soutenir les opérations de la GRC. Les coûts du sous-programme sont divisés entre la GRC et le ministère des Affaires mondiales Canada, sous les auspices du Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité (PRCLC) et du Programme d'aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA).

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
619 834 304 330 (315 504)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
4 3 (1)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les outils, la formation et l'expertise fournis aux établissements d'application de la loi étrangers contribuent aux opérations d'application de la loi Pourcentage des missions de renforcement des capacités qui contribuent aux opérations d'application de la loi 100 % 100 %

Missions de liaison

Description

En vertu de la Loi sur la GRC, ce sous-programme gère un réseau d'agents de liaison déployés en divers endroits stratégiques à l'étranger afin de fournir aide et soutien opérationnel aux services canadiens d'application de la loi pour détecter et prévenir les infractions aux lois canadiennes, et enquêter sur celles-ci. Grâce à INTERPOL, le sous-programme constitue le lien principal entre les collectivités canadienne et étrangère de l'application et coordonne les demandes d'aide internationale auprès des organismes canadiens d'application de la loi compétents. Le sous-programme optimise les efforts de prévention et de lutte contre les crimes transnationaux par le partage d'information et la promotion de l'aide aux enquêtes criminelles entre le Canada et les pays membres d'INTERPOL. Il soutient aussi les relations bilatérales et multilatérales afin de rehausser l'efficacité des opérations policières tant au pays qu'à l'étranger.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
16 906 789 21 179 073 4 272 284
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
85 93 8
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des renseignements stratégiques favorisant la lutte contre la criminalité transnationale sont recueillis, analysés et communiqués Pourcentage des missions de liaison qui contribuent aux opérations d'application de la loi 100 % 100 %

Carrousel

Description

Ce sous-programme fait la promotion du patrimoine et des traditions de la GRC et du Canada auprès des Canadiens et de la collectivité internationale, et aide à recueillir des fonds pour des organismes de bienfaisance locaux en organisant des spectacles locaux du Carrousel. Dans sa tournée canadienne d'une durée normale de 85 à 100 jours, le Carrousel se produit dans 45 à 55 localités, dans deux provinces différentes chaque année. Le Carrousel se produit également à l'étranger sur demande, suivant un modèle de recouvrement des coûts. Les destinations de la tournée du Carrousel sont choisies parmi les demandes reçues des collectivités, et le calendrier final est établi en fonction des priorités des commandants divisionnaires, d'autres organismes et ministères ou de partenaires communautaires. De façon générale, ces priorités appuient des programmes de sensibilisation du public ou des initiatives de recrutement de la GRC dans les collectivités qui bénéficient de services de police à contrat. En plus de la tournée, le Carrousel envoie des cavaliers en tunique rouge à des cérémonies et à des défilés organisés par la GRC ou par des partenaires gouvernementaux. Il peut s'agir, par exemple, de services commémoratifs ou de visites de dignitaires étrangers. Les coûts de ce sous-programme se rapportent à l'instruction en équitation pour les membres de la GRC, à l'élevage et à l'entraînement des chevaux requis pour le programme, de même qu'à toutes les tâches de logistique liées à la tournée et aux spectacles du Carrousel.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
8 952 093 11 111 843 2 159 750
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
80 75 (5)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Le Carrousel soutient les collectivités canadiennes Pourcentage des répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Nous avons atteint nos objectifs en accueillant le Carrousel » 100 % 100 % Note de bas de page 24

Partenariats et Patrimoine

Description

Ce sous-programme protège l'image de la GRC et en fait la promotion. Il veille à ce que la GRC et le Canada soient représentés à l'occasion d'événements majeurs en établissant des partenariats stratégiques avec d'autres organismes et ministères ainsi qu'avec des organismes à but non lucratif et du secteur privé. Il réglemente l'utilisation de l'image, des marques de commerce et de la technologie de la GRC par le grand public et par l'industrie en gérant les commandites et les contrats de licence. Il décrit dans des documents et préserve le patrimoine de la GRC, et répond aux demandes de renseignements connexes du grand public. Il coordonne la participation de la GRC aux cérémonies et aux événements spéciaux publics et ministériels, tels les Cérémonies du crépuscule, les funérailles, les services commémoratifs et les visites de membres de la famille royale. Ce sous-programme gère également la représentation de la GRC à des événements spéciaux au Canada et à l'étranger en examinant et en autorisant les demandes de membres en tunique rouge. Ses coûts comprennent toutes les tâches administratives, la logistique et les ressources nécessaires pour s'acquitter de ces responsabilités, de même que les frais juridiques et administratifs associés à la gestion de la propriété intellectuelle.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
1 977 452 2 257 976 280 524
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
14 15 1
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Faire connaître et protéger l'image de la GRC en tant que symbole du Canada Pourcentage des contrats de licence concernant l'utilisation de l'image de la GRC approuvés dans les trois mois suivant la réception de la demande 90 % 100 %

Membres blessés en service – Indemnité, pension d'invalidité d'ACC

Description

Ce sous-programme fournit une assistance financière et des soins de santé aux membres de la GRC en cas de blessure ou de maladie permanente découlant de leur travail et entraînant une perte de la qualité de vie. Ce sous-programme est financé au moyen du programme de paiements de transfert suivant : Subvention pour indemniser les membres de la GRC pour blessures subies dans l'exercice de leurs fonctions.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
166 965 192 167 435 603 470 411
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
S.O. S.O. S.O.
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des indemnités sont versées aux membres de la GRC et à leur famille Pourcentage des demandes d'indemnité traitées conformément aux normes de service établies 100 % 56 %

Régime de revenu versé aux survivants

Description

Ce sous-programme vise à répondre aux besoins des survivants d'un membre qui a sacrifié sa vie dans l'exercice de ses fonctions. Le régime a pour but d'indemniser une famille pour la perte de revenu causée par le décès du membre de façon à ce que le revenu net de la famille ne change pas.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
2 464 933 2 062 976 (401 957)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
S.O. S.O. S.O.
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La protection du revenu est offerte aux familles des membres qui sont décédés dans l'exercice de leurs fonctions Pourcentage des demandes de prestations traitées conformément aux normes de service établies 100 % 100 %

Paiements aux termes de la Loi sur la continuation des pensions de la GRC

Description

Ce sous-programme administre les prestations de retraite des officiers, des sous-officiers et des gendarmes qui se sont inscrits au régime prévu par la Loi sur la continuation des pensions de la GRC (LCP) avant le 1er mars 1949 et qui n'ont pas choisi de participer au régime de pension qui le remplace, soit le régime établi en application de la Loi sur la pension de retraite de la GRC. La LCP prévoyait un régime de pension à prestations déterminées conçu pour assurer un revenu à vie aux membres de la GRC et à leurs survivants. À l'heure actuelle, le régime ne compte pas de cotisants. Ainsi, une fois que les paiements aux bénéficiaires actuels auront pris fin, on s'attend à ce que le régime soit abandonné. Ce sous-programme est financé au moyen du programme de paiements de transfert suivant : Pensions aux termes de la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada (LCP).

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
13 000 000 10 391 783 (2 608 217)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart (réel moins prévu)
2015-2016
S.O. S.O. S.O.
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Des prestations de retraite sont versées aux membres de la GRC à la retraite et à leurs survivants Pourcentage de prestations de retraite versées conformément aux normes de service établies 100 % 98 %

Royal Canadian Mounted Police 2015-16 Departmental Performance Report


The Honourable Ralph Goodale, P.C., M.P.
Minister of Public Safety and Emergency Preparedness

Minister's Message

As Canada's Minister of Public Safety and Emergency Preparedness, it is my responsibility to present to Parliament the RCMP Departmental Performance Report for the period ending March 31, 2016.

This document provides consistent, comprehensive and accurate information relating to the RCMP's performance during the 2015-16 fiscal year. In support of its organizational priorities, actions were taken to further enforcement related to National Security, Serious and Organized Crime, and Economic Integrity. Several operational successes are further detailed in this report including the resolution of Project Confidence, which disrupted two major cells of a Canada-wide prostitution ring, and Project Slype, which represented the landmark use of the 2001 Anti-terrorism Act provision allowing Canadian counterterrorism authorities to prosecute terrorism suspects in Canada regardless of where their crimes were committed.

The organization put forward a strong youth strategy that addresses bullying, cyberbullying, impaired and distracted driving, substance abuse and youth violence. The RCMP also continued to provide full cooperation to preparations for the Government of Canada's National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls.

In support of mandate commitments, the RCMP collaborated with Public Safety Canada to strengthen controls on handguns and assault weapons. The Canadian Firearms Program, through the National Weapons Enforcement Support Team, worked with municipal, provincial/territorial, federal and international law enforcement agencies to pool collective resources, intelligence and expertise to identify and prioritize gun trafficking investigations.

The RCMP will continue to make significant contributions to the Government's commitment to keep Canadians safe. This must be accomplished in a manner that safeguards our rights and freedoms and reflects our shared values. I look forward to working with the women and men of the RCMP to advance the Government's objectives in a manner that ensures that principles of openness, diversity, fairness and inclusion continue to take priority.

The Honourable Ralph Goodale, P.C., M.P.
Minister of Public Safety and Emergency Preparedness

Results Highlights

What funds were used? Actual Spending of 2,856,227,571

Who was involved? 29,013 Full Time Employees

Results Highlights

  • A National Inquiry team was created to provide full support and cooperation to the Government of Canada's National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls.
  • Statistical findings were confirmed and investigative, procedural and preventative strides taken by the RCMP as "Next Steps" were published in the 2015 National Operational Overview on Missing and Murdered Aboriginal Women. In addition, the RCMP established mandatory communication schedules with families and incorporated investigative best practices.
  • The RCMP implemented over 50 of the 64 recommendations from the review of the events in Moncton in 2014, with significant progress achieved in the areas of officer safety, equipment and training.
  • In 2015-16, the RCMP continued to build a dedicated cybercrime investigative team to conduct investigations related to attacks against government systems and international victims. Leveraging analytical tools developed by the National Intelligence Coordination Centre Cyber Team, the investigative team also fostered relationships with key international partners.
  • The Parliamentary Protective Service (PPS) was established in June 2015. The new service, which amalgamated the RCMP Parliament Hill Security Unit and the Senate and House of Commons Protection Services, was created as an independent entity responsible for all physical security matters on the grounds and in the precinct of Parliament Hill. Several initiatives were launched throughout the year such as operational readiness, to bring structure to the new service.

Section I: Organizational Overview

Organizational Profile

Appropriate Minister: The Honourable Ralph Goodale, P.C., M.P.

Institutional Head: Commissioner Bob Paulson

Ministerial Portfolio: Public Safety and Emergency Preparedness

Enabling Instruments:

Year of Incorporation / Commencement: 1873

Organizational Context

Raison d'être

As Canada's national police force, the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) is a critical element of the Government of Canada's commitment to providing for the safety and security of Canadians. By tackling crime at the municipal, provincial/territorial, federal and international levels, the RCMP provides integrated approaches to safety and security and a consistent federal role and presence from coast to coast to coast.

Responsibilities

The RCMP's mandate, as outlined in section 18 of the Royal Canadian Mounted Police Act, is multi-faceted. It includes preventing and investigating crime; maintaining peace and order; enforcing laws; contributing to national security; ensuring the safety of state officials, visiting dignitaries and foreign missions; and providing vital operational support services to other police and law enforcement agencies within Canada and abroad.

Strategic Outcomes and Program Alignment Architecture

  • 1 Strategic Outcome: Criminal activity affecting Canadians is reduced
    • 1.1 Program: Police Operations
      • 1.1.1 Sub-program: Contract Policing
        • 1.1.1.1 Sub-sub-program: Provincial/Territorial Policing
        • 1.1.1.2 Sub-sub-program: Municipal Policing
        • 1.1.1.3 Sub-sub-program: Aboriginal Policing
      • 1.1.2 Sub-program: Federal Policing
        • 1.1.2.1 Sub-sub-program: Federal Policing General Investigations
        • 1.1.2.2 Sub-sub-program: Federal Policing Project-Based Investigations
        • 1.1.2.3 Sub-sub-program: Criminal Intelligence
        • 1.1.2.4 Sub-sub-program: Protective Services
        • 1.1.2.5 Sub-sub-program: Public Engagement
        • 1.1.2.6 Sub-sub-program: Federal Policing Operations Support
      • 1.1.3 Sub-program: Technical Services and Operational Support
        • 1.1.3.1 Sub-sub-program: Technical Investigations
        • 1.1.3.2 Sub-sub-program: Protective Technologies
        • 1.1.3.3 Sub-sub-program: Air Services Operations
        • 1.1.3.4 Sub-sub-program: Scientific Services/Technologies
        • 1.1.3.5 Sub-sub-program: Operational Readiness and Response
    • 1.2 Program: Canadian Law Enforcement Services
      • 1.2.1 Sub-program: Scientific, Technical and Investigative Support
        • 1.2.1.1 Sub-sub-program: Integrated Forensic Identification Services
        • 1.2.1.2 Sub-sub-program: National Forensic Laboratory Services
        • 1.2.1.3 Sub-sub-program: Canadian Criminal Real Time Identification Services
        • 1.2.1.4 Sub-sub-program: Science and Strategic Partnerships (Forensic)
        • 1.2.1.5 Sub-sub-program: Criminal Intelligence Service Canada
        • 1.2.1.6 Sub-sub-program: Canadian Police Information Centre (CPIC)
        • 1.2.1.7 Sub-sub-program: Canadian Police Centre for Missing and Exploited Children (CPCMEC)
      • 1.2.2 Sub-program: Canadian Firearms Program
        • 1.2.2.1 Sub-sub-program: Firearms Licensing and Registration
        • 1.2.2.2 Sub-sub-program: Firearms Investigative and Enforcement Services
      • 1.2.3 Sub-program: Advanced Police Training
        • 1.2.3.1 Sub-sub-program: Canadian Police College
        • 1.2.3.2 Sub-sub-program: National Law Enforcement Training
  • 2 Strategic Outcome: Canada's police provide international collaboration and assistance while maintaining a rich police heritage nationally
    • 2.1 Program: International Policing Operations
      • 2.1.1 Sub-program: Peacekeeping Mission
      • 2.1.2 Sub-program: Capacity Building Mission
      • 2.1.3 Sub-program: Liaison Mission
    • 2.2 Program: Canadian Police Culture and Heritage
      • 2.2.1 Sub-program: Musical Ride
      • 2.2.2 Sub-program: Partnerships and Heritage
  • 3 Strategic Outcome: Incomes are secure for RCMP members and their survivors affected by disability or death
    • 3.1 Program: Transfer Payments
      • 3.1.1 Sub-program: Members Injured on Duty - Compensation, Veterans Affairs Canada (VAC) Disability Pension
      • 3.1.2 Sub-program: Survivor Income Plan
      • 3.1.3 Sub-program: Royal Canadian Mounted Police Pension Continuation Act Payments
  • 4 Internal Services

Operating Environment and Risk Analysis

Key Risks

Risk Risk Response Strategy Link to the Organization's Programs

Resource Alignment Risk

Given that the RCMP is operating in an environment of fiscal restraint, there is a risk that the organization may not have adequate resources to sustain responsive resource allocation and operational tempo.

The RCMP has continued its efforts to revamp its enterprise-level strategic performance management structure and enhance governance and oversight mechanisms.

Program:

4.1 Internal Services

Sub-programs:

4.1.1 Management and Oversight Services

4.1.2 Human Resources Management Services

4.1.5 Financial Management Services

Management of Information Technology Risk

Revolutionary advancement in Information Management and Information Technology (IM/IT) is continuing to drive the way organizations function. Sustainability of aging IM/IT systems and overloaded data holdings pose significant risks to meeting administrative and operational requirements, which could ultimately lead to legal and regulatory implications.

Emphasis has continued to be placed on providing modern tools and access to immediate, reliable information. The RCMP continued to advance a restructuring of the IM/IT program under a national enterprise model.

Programs:

1.1 Police Operations

1.2 Canadian Law Enforcement Services

2.1 International Policing Operations

4.1 Internal Services

Sub-programs:

1.2.1 Scientific, Technical and Investigative Support

4.1.5 Financial Management Services

4.1.6 Information Management Services

4.1.7 Information Technology Services

Changing Threat Environment Risk

Given the shift in operational realities – such as globalization, changing demographics, crime typology, and access to new technology coupled with aging and compartmentalized data warehouses – the organization may be unable to make critical operational decisions that are based on timely and accurate information in an environment where situational awareness is essential.

The RCMP focused efforts on Federal Policing re-engineering, which included prioritizing major federal-level projects, implementing divisional crime reduction strategies, leveraging key relationships with public partners, and supporting community engagement.

Programs:

1.1 Police Operations

1.2 Canadian Law Enforcement Services

2.1 International Policing Operations

Sub-programs:

1.1.1 Contract Policing

1.1.2 Federal Policing

2.1.3 Liaison Mission

Management Practices Risk

Given the size, complexity and diversity of roles employees fill within the organization, those placed in supervisory and management positions may be unable to access timely and consistent learning opportunities and policy support to adequately position them to meet organizational expectations and provide appropriate and timely guidance to employees.

The RCMP expanded its leadership continuum and focused efforts on providing enriched guidance, support and tools to assist employees in contributing to a respectful and engaged workforce.

Programs:

1.1 Police Operations

1.2 Canadian Law Enforcement Services

2.1 International Policing Operations

4.1 Internal Services

Sub-programs:

4.1.4 Human Resources Management Services

The RCMP has a broad mandate with an operating environment that is constantly evolving. The government's focus on evidence-based decision-making will bring renewed focus on performance measurement and program evaluation as well as transparent reporting. The RCMP will also need to adapt to legislative changes and modify policies accordingly. To ensure the safety of Canada and Canadians, the RCMP will continue to engage in policing operations all over the world, building relationships with other police services.

Resource Alignment Risk

The RCMP continued to revamp enterprise-level strategic performance management. In January 2016, the RCMP launched a Results and Respect Framework to communicate its strategic performance management vision for the organization. Consistent plans and financial reports were established for all contract provinces and territories in an effort to ensure the organization is delivering on expected services. Since implementation, plans are regularly discussed and highlighted with provincial and territorial representatives. Work also continued on the deployment of an automated business intelligence solution. While slight delays have been experienced, the RCMP has collaborated with the IM/IT sector and Shared Services Canada to resolve outstanding challenges.

Management of Information Technology Risk

Significant progress has been made in the last year to restructure the IM/IT Program under a national enterprise model. A TBS-mandated IT plan was fully implemented and the Program has continued to address ageing IT by focusing on better resources and gate management. The IM/IT transformation initiative is on track to shift its primary focus from organizational transformation to service and business transformation in the next fiscal year. In 2015-16, the risk rating was reduced from an 8 to a 5 to reflect the impact of mitigation initiatives.

Changing Threat Environment

To stay on top of an ever-changing threat environment, the RCMP focused on community opportunities to leverage new and existing partnerships. Federal Policing reengineering was completed with mechanisms implemented for continuous program improvements. The RCMP led harmonization activities with law enforcement partners to counter radicalization to violence. Efforts were also focused on strengthening relationships with vulnerable and underserved communities through outreach and engagement. The RCMP continued to work with Aboriginal community leaders on issues affecting vulnerable communities. Contract and Aboriginal Policing created a Missing Persons Intake Form to facilitate investigations, and community conflict management training was offered to educate members on interest-based negotiations, mediation and crowd psychology.

Management Practices Risk

The RCMP continued to develop employees by offering specialized learning programs for supervisors, managers and executives. A five-year Mental Health Strategy was launched to improve awareness and use of existing psychological health policies, programs and services. The RCMP also implemented an awareness tool for supervisors and managers to proactively identify employees who have issues affecting their work. The National Performance Program developed a leadership model for the RCMP which included information on key behaviours and competencies. The Gender and Respect Action Plan was completed, having met its objectives and established long-term goals. A professional responsibility framework was developed and a vision document was created to describe changes made to policies, practices and legislative frameworks to respond to demands for reform and cultural change. Support and guidance was put in place for the Category of Employee Project that will support a more effective and efficient human resources regime. Lastly, a technology solution was put in place to reduce processing times for RCMP applicants, with further changes made to recruitment requirements to expand the pool of candidates.

Organizational Priorities

Name of Priority: Serious and Organized Crime

Description: Serious and organized crime poses a significant threat to the daily lives of Canadians. The violent, non-violent and corruptive activities of serious and organized crime groups have a major impact on the social and economic well-being of Canadians and the communities in which they live.

Priority Type Footnote 1: Ongoing

Key Supporting Initiatives
Planned Initiatives Start Date End Date Status Link to the Organization's Programs

Development and implementation of an Organized Crime Strategy

April 1, 2014 March 31, 2016 Completed Sub-program 1.1.2 Federal Policing
Finalization of a comprehensive Memorandum of Understanding (MOU) with the Canada Border Services Agency April 1, 2013 March 31, 2017 On track Sub-program 1.1.2 Federal Policing
Review of the RCMP`s prioritization matrix for major federal investigation projects to assess its ongoing relevancy, success, and cost-effectiveness July 1, 2014 March 31, 2016 Completed Sub-sub-program 1.1.2.2 Federal Policing Project-Based Investigations
Implementation of a new governance framework for serious and organized crime-related investigations April 1, 2014 TBD On track Sub-sub-program 1.1.2.2 Federal Policing Project-Based Investigations
Delivery of awareness and prevention training on human trafficking and the Aboriginal Shield program on substance abuse prevention to vulnerable communities July 1, 2014 March 31, 2017 On track Sub-sub-program 1.1.2.5 Public Engagement
Advancement of efforts with the U.S. Border Patrol to complete cross-border radio interconnections April 1, 2012 December 31, 2016 On track Sub-sub-program 1.1.2.1 Federal Policing General Investigations
Progress Toward the Priority

Through a combination of enforcement, criminal intelligence development, awareness and education, the RCMP contributed to the disruption of serious and organized crime throughout Canada and internationally. In this reporting period, the RCMP successfully disrupted organized crime groups that represented criminal threats at the domestic and transnational levels. Disruptions included the arrests of targets and the seizure of proceeds of crime. For example, in 2015-16, Project Confidence – an investigation which targeted an Asian-based international criminal organization – led to the disruption of two major cells of a Canada-wide prostitution ring. The operation in Montreal and Toronto resulted in 6 arrests and 16 searches, with charges related to human smuggling into Canada for sexual exploitation. Further, in February 2016, a two-year drug trafficking investigation, involving hundreds of police officers and multiple foreign agencies (e.g., Federal Bureau of Investigation, U.S. Drug Enforcement Administration, the Bahamas Police Force) came to a close. Charges were brought against 15 Canadians involved in a multinational criminal plan with the objective of making Nova Scotia an import hub for cocaine from Brazil, Guyana, and Colombia.

The RCMP also continued to build a dedicated cybercrime investigative team. The first fiscal year of implementation saw staffing targets met, including resources to commence investigations related to attacks against Canadian government systems and to Canadian links to international victims. In 2015-16, the team developed standard operating procedures for the use of some traditional investigative tools and techniques specific to the cybercrime context, and continued to foster relationships with key international partners.

Name of Priority: National Security

Description: The safety of the public, the protection of property including critical infrastructure and the safeguarding of the integrity of government against criminal threats or intimidation, are critical to the well-being of Canadian citizens as well as the Canadian economy. Accordingly, the RCMP has made national security an organizational priority.

Priority Type: Ongoing

Key Supporting Initiatives
Planned Initiatives Start Date End Date Status Link to the Organization's Programs

Undertake a review of the High Risk Travel Management Initiative to explore its ongoing relevancy, success, and cost-effectiveness

July 1, 2014 March 31, 2016 Completed Sub-sub-program 1.1.2.2 Federal Policing Project-Based Investigations
Modernize the RCMP threat assessment process for International Protected Persons and participants at major Canadian events October 1, 2015 March 31, 2016 Completed Sub-sub-project 1.1.2.4 Protective Services
Implementation of a governance framework for enhanced oversight and compliance of Protective Policing April 1, 2015 March 31, 2017 On track Sub-sub-program 1.1.2.4 Protective Services
Provision of training, funding, equipment and technical expertise to foreign countries to help in preventing and responding to terrorist activities abroad April 1, 2015 March 31, 2016 Completed Sub-program 2.1.2 Capacity Building Mission
Progress Toward the Priority

Pursuant to the Security Offences Act, the RCMP leads the Government of Canada's effort to prevent, detect, deny and respond to threats to national security. Relationships with police and the broader security and intelligence community, whether through integrated and/or cooperative arrangements both domestically and internationally, have resulted in the disruption and/or prosecution of individuals suspected of engaging in criminal acts that threatened Canada's national security.

Due the significant increase in number and high the complexity of national security investigations in 2015-16, upwards of 600 RCMP personnel were temporarily re-deployed from other Federal Policing priorities to assist the 187 permanent personnel dedicated to national security investigations. These additional resources were and remain necessary for the RCMP-led Integrated National Security Enforcement Teams and National Security Enforcement Sections to address the increased number of investigations.

The RCMP had significant operational successes in this reporting period. Six people were charged with terrorism related offices and are awaiting trial or have had warrants issued for their arrest. An example of an operational success in this fiscal year was the arrest of Ali Omar Ader in June 2015 on charges related to hostage-taking under the Criminal Code. This was the result of a complex five-year investigation in the kidnapping of Canadian journalist Amanda Lindhout. This case also represented the landmark use of the 2001 Anti-terrorism Act, which allows Canadian counterterrorism authorities to prosecute terrorism suspects in Canada regardless of where the crime took place.

Name of Priority: Economic Integrity

Description: A safe and secure Canadian economy provides confidence to consumers who conduct business and invest in Canada. Criminal networks are attempting to undermine that confidence by defrauding Canadians from their savings, credit, identities and intellectual property, as well as by defrauding capital markets and government and financial institutions; and attempting to utilize the financial system to launder the proceeds of these and other criminal activities. Proactive disruption of the flow of financial support to organized crime groups and terrorist organizations will adversely impact their ability to undertake criminal activities.

Priority Type: Ongoing

Key Supporting Initiatives
Planned Initiatives Start Date End Date Status Link to the Organization's Programs

Development of an RCMP strategy to combat money laundering

April 1, 2015 April 1, 2018 On track Sub-sub-program 1.1.2.1 Federal Policing General Investigations
Enhance an MOU with the Canada Revenue Agency to better address the economic impact of organized crime April 1, 2014 April 1, 2016 Completed Sub-sub-program 1.1.2.1 Federal Policing General Investigations
Implementation of a new governance framework for financial crime- related investigations April 1, 2015 TBD On track Sub-sub-program 1.1.2.2 Federal Policing Project-Based Investigations
Introduction of a new model for Integrated Market Enforcement Teams to bring together the RCMP and applicable Securities Commissions to enhance efforts and results in capital market investigations April 1, 2014 March 31, 2016 Completed Sub-sub-program 1.1.2.1 Federal Policing General Investigations
Development of an Advanced Terrorist Financing Workshop to advance the skills and knowledge of investigators April 1, 2015 TBD On track Sub-sub-program 1.1.2.1 Federal Policing General Investigations
Progress Toward the Priority

The RCMP continues to combat economic crime through the enforcement of laws related to money laundering, proceeds of crime, corruption, counterfeit currency bankruptcy and capital market offences in an effort to safeguard Canada's economic and political system. Proactive educational initiatives and collaboration with law enforcement agencies, federal partners and financial institutions were also carried out in support of the RCMP's priority on economic integrity. With a view to improving collaboration between law enforcement and increase understanding of financial crime, the RCMP created a Canada-China Law Enforcement Money Laundering Working Group. The group met several times over in the reporting period to increase understanding related to financial crime typologies, trends, investigative techniques, and legislative issues. The RCMP is also part of the Five Eyes Money Laundering Working Group and the G7 Law Enforcement Project Sub-Group which provides opportunities for information sharing and exchanges of best practices regarding economic crime on a multinational level.

In 2015-16, the RCMP completed a National Money Laundering Strategy identifying targeted actions to form the basis for developing a new approach across all policing activities. The full implementation of the Strategy will better position the RCMP to identify and seek the tools needed to more effectively investigate and enforce anti-money laundering efforts. The RCMP has already commenced implementing most of the recommendations outlined in the Strategy.

Operationally, several successful economic crime investigations were concluded during the reporting period. For example, in December 2015, members of the RCMP London Financial Crime Unit and the London Police Service charged four individuals with various fraud and money laundering charges stemming from a 10-month investigation into theft of over $450,000 USD from a New York City based multimedia corporation. The investigation began when the Office of Manhattan District Attorney was alerted to an elaborate defrauding of Firstborn Multimedia Corporation. Armed with forged credentials, American suspects were able to wire $450,000 USD from Firstborn Multimedia Corporation's bank accounts to conspirators in Canada, who, in turn, laundered the money back to the United States and to Nigeria.

Name of Priority: Aboriginal Communities

Description: The RCMP has a long and productive history of services to First Nations, Inuit and Métis communities since its inception in 1873 as the North-West Mounted Police. Sixty-five percent of RCMP detachments serve Aboriginal communities across Canada. Delivering effective police services provides the foundation necessary to build relationships and partnerships for over 600 Aboriginal communities.

Priority Type: Ongoing

Key Supporting Initiatives
Planned Initiatives Start Date End Date Status Link to the Organization's Programs

Implement a National Missing Persons Strategy which will focus on accountability, partnerships, support and awareness

January 1, 2016 Ongoing On track Sub-sub-program 1.1.1.3 Aboriginal Policing
Develop an operational framework to address political and environmental protests, with special emphasis on the cultural needs of Aboriginal peoples and communities April 1, 2015 March 31, 2017 On track Sub-program 1.1.1 Contract Policing
Focus national and divisional Aboriginal initiatives on sharing best practices, developing partnerships and implementing local strategies April 1, 2015 Ongoing On track Sub-sub-program 1.1.1.3 Aboriginal Policing
Implement Enhanced Service Delivery Options April 1, 2015 Ongoing On track Sub-sub-program 1.1.1.3 Aboriginal Policing
Progress Toward the Priority

To respond to the needs of Aboriginal communities, the RCMP updated the Missing Persons Policy to establish mandatory communication schedules with families and incorporate investigative best practices. In consultation with community leaders, unit commanders generated operational and community response plans to family violence. In addition, the organization created a National Inquiry Team to focus on resolving unsolved cases of missing and murdered Indigenous women within RCMP jurisdiction, and published an update to the National Operational Overview on Missing and Murdered Aboriginal Women. Under Enhanced Service Delivery Options, the RCMP piloted the Community Constable Program to augment existing core resources, while drawing on the unique skill sets of community members to solidify the relationship between Aboriginal communities and the RCMP. In support of the large-scale protest operational framework, National Aboriginal Policing Services developed and delivered two "Large Scale Protest" pilot courses, providing police officers with skills to resolve conflict effectively and emphasizing the cultural needs of Aboriginal peoples and communities. To date, 48 candidates from 11 provinces and territories have participated in this training.

Name of Priority: Youth

Description: The RCMP places paramount importance on the prevention of youth crime and victimization. The National Youth Strategy will focus its efforts on crime prevention through education, awareness and active intervention.

Priority Type: Ongoing

Key Supporting Initiatives
Planned Initiatives Start Date End Date Status Link to the Organization's Programs

Implement the National Youth Strategy

April 1, 2015 March 31, 2017 On track Sub-program 1.1.1 Contract Policing
Review and refresh priority issues facing youth to ensure national initiatives address the most pressing concerns April 1, 2014 March 31, 2016 Completed Sub-program 1.1.1 Contract Policing
Establish partnerships with communities and youth April 1, 2015 Ongoing On track Sub-program 1.1.1 Contract Policing
Engage youth through programs such as the Centre for Youth Crime Prevention and interactive video conferences April 1, 2015 Ongoing On track Sub-program 1.1.1 Contract Policing
Progress Toward the Priority

The RCMP continued to implement the National Youth Strategy, with a focus on four key priorities: bullying and cyberbullying; radicalization to violence; drugs and alcohol abuse; and intimate partner violence. The RCMP continued to host the Centre for Youth Crime Prevention website, which serves as the main online hub to encourage and support youth engagement by providing tools and resources to youth, parents, police and others working with youth on important social issues, such as drugs and impaired driving, online safety, etc. The organization also delivered RCMPTalks and a Youth Leadership Workshop. Moreover, several crime prevention social media campaigns were completed in partnership with national organizations, such as BullyText, #HealthyLove, and Leave the Phone Alone. The RCMP National Youth Advisory Committee assisted by providing a youth voice to the many initiatives and programs delivered.

For more information on organizational priorities, please see the Minister's mandate letter. Footnote 2

Section II: Expenditure Overview

Actual Expenditures

Budgetary Financial Resources (dollars)
2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2015-16
Total Authorities
Available for Use
2015-16
Actual Spending
(authorities used)
Difference
(actual minus planned)
2,630,057,696 2,642,122,888 2,955,352,264 2,856,227,571 214,104,683
Human Resources (Full-Time Equivalents [FTEs])
2015-16
Planned
2015-16
Actual
2015-16
Difference
(actual minus planned)
28,757 29,013 256

Budgetary Performance Summary

Budgetary Performance Summary for Programs and Internal Services (dollars)

Programs and Internal Services 2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2016-17
Planned Spending
2017-18
Planned Spending
2015-16
Total Authorities Available for Use
2015-16
Actual Spending (authorities used)
2014-15
Actual Spending (authorities used)
2013-14
Actual Spending (authorities used)
Police Operations 1,585,420,286 1,585,420,286 1,663,704,437 1,666,787,754 1,824,935,754 1,768,230,682 1,695,334,830 1,761,000,036
Canadian Law Enforcement Services 177,934,590 177,934,590 165,984,656 166,041,586 184,083,163 155,007,056 222,457,415 241,130,536
International Policing Operations 52,395,181 52,395,181 53,766,203 53,767,074 56,885,851 53,755,447 52,898,053 53,068,140
Canadian Police Culture and Heritage 10,929,545 10,929,545 11,151,561 11,151,944 11,105,440 13,369,819 13,571,003 13,359,752
Transfer Payments 177,864,933 182,430,125 203,973,498 227,899,399 181,856,716 179,890,362 156,978,125 147,142,744
Internal Services 625,513,161 633,013,161 674,234,494 672,485,214 696,485,340 685,974,205 720,649,549 676,679,488
Total 2,630,057,696 2,642,122,888 2,772,814,849 2,798,132,971 2,955,352,264 2,856,227,571 2,861,888,975 2,892,380,696

The RCMP's actual spending is higher than planned spending by $214.1 million, primarily as a result of the 2015-16 Main Estimates being increased with in-year temporary funding through Supplementary Estimates and allotment transfers from Treasury Board Secretariat. The majority of the increase relates to the Operating and Capital carry forwards ($99.3 million), funding for federal costs of Contract Policing Services for all contract jurisdictions ($56.7 million), funding in support of the First Nations Community Policing Services ($41.5 million), funding to maintain the current operational tempo within Federal Policing ($17.0 million) and funding for additional investigative resources to counter terrorism ($7.4 million). These increases were partially offset by a deemed transfer ($7.6 million) from the RCMP to Parliamentary Protective Service (PPS) for the physical security services that are now part of PPS.

The actual spending was $99.1 million less than total authorities available for use in 2015-16, which included $6.2 million in frozen allotments (funding not available for use in year) and $4.9 million in crown asset disposal proceeds available for use in subsequent years, resulting in an overall real lapse of $88.1 million or 3.0% of total authorities. The majority of the lapse, $62.3 million, is within the capital vote, $49.0 million of which is related specifically to the Contract Policing Program. The capital lapse within Contract Policing is mainly due to significant lapses in the Real Property accommodations program, as well as a delay in the purchase of a new helicopter in the province of British Columbia.

The balance of the lapse is primarily in operating vote ($23.3 million), of which $6.9 million is within Special Purpose Allotments (SPAs). This is mainly attributed to the lapse in the Advertising Initiatives SPA. The balance of the lapse, within regular allotments, represents 0.9% on a total operating budget of $1.9 billion. Of note, the RCMP did not seek full reimbursement for the eligible paylist expenditures in 2015-16. An amount of $44.8 million was cash managed by the force.

Finally, the remaining lapse ($2.5 million) in Grants and Contributions is primarily due to the reduction in payments resulting from the RCMP Pension Continuation Act.

Departmental Spending Trend

Departmental Spending Trend Graph

Departmental Spending Trend Graph (in millions)
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019
Sunset Programs - Anticipated 0 0 0 0 1 0
Statutory 541 529 525 482 483 484
Voted 2,352 2,333 2,331 2,291 2,315 2,333

Overall spending in the RCMP is down 0.2%, or $5.7 million, in 2015-16 when compared to 2014-15. The year-over-year change is comprised of an increase in Grants and Contributions Expenditures of $23.6 million, as well as minor increases in gross Operating ($0.2 million) and Capital Expenditures ($1.1 million). This is offset by an increase of revenue collection of $27.2 million and a decrease of $3.4 million in Statutory Expenditures. The increase in vote netted revenues (VNR) is largely attributed to PPS, which is a new entity responsible for the full protection on Parliament Hill. The RMCP billed PPS $22.0 million for policing services through the newly established VNR authority in 2015-16. The increase in VNR is also seen in Contract Policing ($14.4 million) which is due to an overall increase of activities in that program. These increases are partially offset by a decrease of $12.7 million in pension administration which is due to the close-out of the Pension Administration Outsourcing Project (PAOP) on December 31, 2014.

The significant increase in Grants and Contributions is primarily under the Grant to Compensate Members of the RCMP for Injuries Received in the Performance of their Duties. In July 2015, Veterans Affairs Canada (VAC), the administrator of this grant, introduced three new adjudication models for several of the most common medical conditions adjudicated annually. The introduction of these new models increased the number of favourable RCMP decisions. In addition, VAC eliminated a backlog which also increased the total disability pension payments.

Overall, the downward trend in spending since 2013-14 resulted from a decrease to the RCMP's cost structure and a realization of savings measures as announced in the Economic Action Plan of 2012. Planned spending in 2017-18 and 2018-19 is anticipated to be higher than 2016-17, which is primarily related to the Grant to Compensate Members of the RCMP for Injuries Received in the Performance of their Duties. Payments under the grant are expected to increase by $51.0 million from 2016-17 as a result of the number of members receiving disability pension awards and annual increases due to the number of members receiving disability pension benefits.

Expenditures by Vote

For information on the RCMP's organizational voted and statutory expenditures, consult the Public Accounts of Canada 2016, Footnote 3

Alignment of Spending With the Whole-of-Government Framework

Alignment of 2015-16 Actual Spending With the Whole-of-Government Framework (dollars) Footnote 4

Program Spending Area Government of Canada Outcome 2015-16 Actual Spending
Police Operations Social Affairs A safe and secure Canada 1,768,230,682
Canadian Law Enforcement Services Social Affairs A safe and secure Canada 155,007,056
International Policing Operations International Affairs A safe and secure world through international engagement 53,755,447
Canadian Police Culture and Heritage Social Affairs A vibrant Canadian culture and heritage 13,369,819
Transfer Payments Economic Affairs Income security and employment for Canadians 179,890,362
Total Spending by Spending Area (dollars)
Spending Area Total Planned Spending Total Actual Spending
Economic Affairs 182,430,125 179,890,362
Social Affairs 1,774,284,421 1,936,607,557
International Affairs 52,395,181 53,755,447
Government Affairs N/A N/A

Financial Statements and Financial Statements Highlights

Financial Statements

Detailed financial statements, including the Annex to the Statement of Management Responsibility and Internal Control over Financial Reporting, can be found on the RCMP's website. Footnote 5

Financial Statements Highlights

Condensed Statement of Operations (unaudited)
For the Year Ended March 31, 2016
(dollars)
Financial Information 2015-16
Planned Results
2015-16
Actual
2014-15
Actual
Difference
(2015-16 Actual minus 2015-16 Planned)
Difference
(2015-16 Actual minus 2014-15 Actual)
Total Expenses 4,678,124,000 5,024,583,000 4,951,694,000 346,459,000 72,889,000
Total Revenues 1,824,629,000 1,939,322,000 1,850,260,000 114,693,000 89,062,000
Net cost of operations before government funding and transfers 2,853,495,000 3,085,261,000 3,101,434,000 231,766,000 (16,173,000)
Condensed Statement of Financial Position (unaudited)
As at March 31, 2016
(dollars)
Financial Information 2015-16 2014-15 Difference
(2015-16 minus 2014-15)
Total net liabilities 912,046,000 952,737,000 (40,691,000)
Total net financial assets 935,591,000 787,208,000 148,383,000
Departmental net debt (23,545,000) 165,529,000 (189,074,000)
Total non-financial assets 1,513,172,000 1,462,061,000 51,111,000
Departmental net financial position 1,536,717,000 1,296,532,000 240,185,000

Financial Highlights Charts

The charts below illustrate the distribution of each of the items in the Statement of Operations and the Statement of Financial Position.

Expenses

The majority of the expenses (77.1%) are related to the costs of Police Operations, which contribute to a safe and secure Canada by providing general law enforcement activities as well as education and awareness activities.

Approximately 14.0% of the expenses are related to Internal Services, which supports the needs of programs and other corporate obligations of the RCMP. Another 3.8% are related to activities that contribute to Canadian Law Enforcement Services while 3.6% are related to Transfer Payments. The other activities combined represent 1.5% of total expenses.

Distribution of Expenses

Distribution of Expenses
Police Operations Internal Services Canadian Law Enforcement Services International Policing Operations Canadian Police Culture and Heritage Transfer Payments
Percentage 77.1 14.0 3.8 1.2 0.3 3.6

Distribution of Revenues

RCMP's Policing Services generates 100.0% of the respendable amount of revenues. Policing Services contribute to a safe and secure Canada by providing general law enforcement activities as well as education and awareness activities.

Distribution of Revenues
Policing Services Other Revenues
Percentage 100 0.0

Liabilities by Type

The RCMP's liabilities consist mainly of accounts payable and accrued liabilities (40.5%), vacation pay and compensatory leave (27.7%), employee future benefits (17.9%), RCMP Pension Accounts (5.4%) and net deferred revenue (3.7%). The other liabilities combined represent 4.8% of total liabilities.

Liabilities by Type
Accounts payable and accrued liabilities Vacation pay and compensatory leave Employee future benefits RCMP Pension accounts Net deferred revenue Other liabilities Lease obligations for tangible capital assets Environmental liabilities
Percentage 40.5 27.7 17.9 5.4 3.7 2.3 1.8 0.7

Assets by Type

The RCMP's assets consist mainly of tangible capital assets (59.7%), net accounts receivable and advances (23.2%) and Due from Consolidated Revenue Fund (15.0%). The balance of assets is comprised of inventory (2.1%).

Assets by Type
Tangible capital assets Net accounts receivable and advances Due from Consolidated Revenue Fund Inventory
Percentage 59.7 23.2 15.0 2.1

Section III: Analysis of Programs and Internal Services

Programs

Police Operations

Description

Under the authority of the RCMP Act, this Program provides Canadians with policing services at the federal, provincial/territorial and municipal levels and within Aboriginal communities. As described in the RCMP Act, these services include all duties that are assigned to peace officers in relation to: the preservation of the peace; the prevention of crime and of offences against the laws of Canada and the laws in force in any province/territory in which they may be employed; the apprehension of criminals and offenders and others who may be lawfully taken into custody; the execution of all warrants, and performance of all duties and services in relation thereto, that may, under the RCMP Act or the laws of Canada or the laws in force in any province/territory, be lawfully executed and performed by peace officers; and the performance of other duties and functions as are prescribed by the Governor in Council or the Commissioner. This Program contributes to a safe and secure Canada by providing general law enforcement activities, as well as education and awareness activities delivered by employees of the RCMP to the public, businesses and other agencies/organizations within Canada. The RCMP's education and awareness activities – such as information sessions on crime prevention, national security, financial crime, and drugs and organized crime – are aimed at reducing victimization of Canadians. This Program also ensures the protection of designated persons and security at major events, which in turn mitigates any potential threats to Canada's population. Finally, this Program delivers a high level of technical and operational support to the Canadian law enforcement community. Taken together, these activities ensure the RCMP reaches its overarching goal of reducing criminal activity affecting Canadians.

Program Performance Analysis and Lessons Learned

Contract Policing

Contract and Aboriginal Policing is committed to building trust and confidence, achieving results and working with the public and municipal, provincial, territorial and First Nations partners. The RCMP contract policing model is an effective means to address the cross-jurisdictional nature of crime and provide consistent policing services to Canadian communities. Significant efforts were accomplished to support operations by ensuring our police officers are highly trained in order to conduct investigations and to carry out enforcement, prevention, community policing and crime reduction activities.

The RCMP continued to work with Public Safety Canada and policing jurisdictions to enhance accountability under the Policing Service Agreements (PSAs), with a commitment to strengthen governance and accountability. Compliance in relation to divisional multi-year plans and financial reports was of paramount importance to ensure organizational consistency. These reports were instituted to plan for human resources, accommodation, equipment, division administration and other costs, as well as special capital projects. These plans continued to be discussed and highlighted with provincial, territorial, and municipal representatives to reinforce the importance of timely and consistent consultation as outlined in the PSAs. In addition, an Audit of Information to Support Provincial and Territorial Police Services Agreements was completed in 2015-16 to assess whether appropriate costing information was gathered. A reasonable cost allocation methodology was applied and revenues were collected to be consistent with the terms negotiated in the PSAs.

The RCMP has collaborated with Public Safety Canada and the Canadian Centre for Justice Statistics (CCJS) to develop a national framework for police metrics to address not only the full scope of police work, but also how well Canadian police services are meeting their strategic goals. In support of this initiative, CCJS conducted consultations with the policing community which resulted in the endorsement of six strategic priorities. With much stakeholder engagement already underway, the Program will continue to work with CCJS to consult with municipalities on indicators deemed meaningful in assessing policing performance.

The organization continued to focus significant attention on reviewing the incidents of June 4, 2014, in Moncton, New Brunswick, where three RCMP members were killed and two were wounded. A comprehensive internal review of the incident was conducted and action plans were completed to address its recommendations. The RCMP has implemented over 50 of the 64 recommendations, with significant progress achieved in the areas of officer safety, equipment and training. Work also advanced significantly on the remaining recommendations, with many to be implemented by the end of March 2017. Footnote 6

The RCMP has worked diligently over the past few fiscal years on implementing a national impaired driving initiative to reduce the number of impaired drivers on Canadian roadways. As part of Canada Road Safety Week in May and National Safe Driving Week in December, RCMP divisions set up over a thousand checkpoints and inspected 117,500 vehicles, resulting in 298 impaired driving charges, 463 roadside suspensions across Canada, as well as 98 immediate roadside prohibition sanctions in British Columbia. As part of the national strategy, research into an oral fluid screening device was undertaken to determine its reliability to test for common drugs involved in impaired driving. Laboratory work progressed well and concluded in July 2015 with findings published through the Drug and Driving Committee of the Canadian Society of Forensic Science.

Enhanced Service Delivery Options have been developed by the RCMP to augment existing core resources, drawing on the unique skill sets of community members to solidify the relationship between communities and the RCMP, and helping the organization meet client needs and expectations. The Community Constable Program, which first began as the Aboriginal Community Constable Program, was piloted in a number of communities in Manitoba, Alberta, the Northwest Territories and Nunavut. In February 2016, 15 cadets successfully graduated from the first troop of Community Constables. The Community Program Officer (CPO) initiative – which trains civilian members focused on crime prevention and reduction strategies grounded in education, early intervention and community mobilization – was further extended to more Canadian regions. Saskatchewan created permanent CPO positions and New Brunswick is considering the creation of CPO positions that will work exclusively in First Nations communities. These efforts will help identify local crime prevention priorities and will provide an essential link between RCMP operations and community resources and programs.

The RCMP continued to provide full support and cooperation to the Government of Canada's National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls, creating a team to respond to requests from the National Inquiry. In 2015, the RCMP published an update to the National Operational Overview on Missing and Murdered Aboriginal Women, which confirmed findings of the 2014 overview and provided statistics on more recent cases. The 2015 publication also addressed the investigative, procedural and preventive strides that the RCMP has taken in meeting "Next Steps" outlined in the earlier document.

The RCMP's Missing Persons Policy was revised to both establish mandatory communication schedules with families and incorporate investigative best practices. These included: instituting a national standardized missing persons risk assessment tool; mandating the immediacy and priority of missing persons investigations from the time of receipt; enhancing supervisory oversight to ensure the quality of investigations; referring impacted individuals to available victim services with consideration of unique cultural needs; and conducting interviews with located individuals to identify risk factors, prevention and early intervention measures. Additionally, in consultation with community leaders, unit commanders generated operational plans and community response plans to family violence. The Vulnerable Persons Unit tracked operation plans, gauging successes and identifying best practices. These plans were substantive including numerous initiatives related to prevention, intervention, awareness and crime reduction efforts.

Federal Policing

During 2015-16, the RCMP continued to build its first dedicated cybercrime investigative team. The fiscal year saw staffing levels match funds provided, with those in place conducting investigations related to attacks against government systems and to Canadian criminal links to international victims. In addition, the team developed standard operating procedures for the use of some traditional investigative tools and techniques when used in the cybercrime context, and continued to foster relationships with key international partners. Technical Investigative Services received 161 requests for preservation of data within Canada, pursuant to the Council of Europe's Convention on Cybercrime that was ratified in 2015. This represented an increase of 53% as compared to last fiscal year's total of 105. Further, the RCMP's National Intelligence Coordination Centre Cyber Team developed an innovative cyber iBase, an analytical tool that will be used by several units in the RCMP, including the National Division Cyber Investigative Unit. Partnership and cross-jurisdictional collaboration was enhanced with the Public Safety Cyber Security Directorate, as well as with the Communications Security Establishment. An international intelligence partnership was also pursued with the FBI's International Cyber Crime Cell and the U.S. National Cyber Forensic Training Alliance.

The integrity of the Canadian border continues to be of importance; as such, the RCMP continued to implement radio interoperability systems between Canadian and American law enforcement personnel, supporting the coordination of operations along the border. Two of seven regions were interconnected, with testing on-going for full operational use by the end of 2016. Moreover, in April 2015, the RCMP and Canada Border Services Agency (CBSA) launched a Joint Border Strategy to support collaborative planning and priority-setting exercises, thereby guiding operations, policies, and priorities in pursuit of shared objectives.

To improve cooperation between law enforcement and increase understanding of criminality of joint concern, the RCMP created a Canada-China Law Enforcement Working Group. Specific to the issue of money laundering, the two countries connected several times, via teleconference, to increase collective understanding of typologies, trends, investigative techniques, and legislative issues. Given that China has been confirmed as a source for several Fentanyl and related precursor shipments, the RCMP also continued to work with Chinese officials through the Canada-China working group to discuss this important issue.

In 2015-16, Federal Policing had several operational successes, including the resolution of Project Confidence. This investigation targeted an Asian-based international criminal organization, and disrupted two major cells of a Canada-wide prostitution ring. The operation in Montreal and Toronto resulted in 6 arrests and 16 searches, with charges related to human smuggling into Canada for sexual exploitation. Footnote 7

In February 2016, a two-year drug trafficking investigation involving hundreds of police officers and multiple foreign agencies came to a close. Charges were brought against 15 Canadians who were involved in a multinational criminal plan with ties to serious organized crime groups with the objective of making Nova Scotia an import hub for cocaine from Brazil, Guyana, and Colombia.

In June 2015, federal officers arrested Ali Omar Ader on charges related to hostage-taking under the Criminal Code. The arrest in Ottawa, Ontario, was the result of Project Slype, a complex five-year investigation into the kidnapping of Canadian journalist Amanda Lindhout. Lindhout and Australian freelance journalist Nigel Brennan were taken hostage near Mogadishu, Somalia in 2008 and released in 2009. The investigation involved sophisticated surveillance, wiretaps, and undercover agents, conducted across several continents. This case also represented the landmark use of the 2001 Anti-terrorism Act, which allows Canadian counterterrorism authorities to prosecute terrorism suspects in Canada regardless of where the crime took place. Footnote 8

Federal Policing officials also remained involved in key assemblies to face the challenge of radicalization to violence. The Canadian Association of Chiefs of Police sub-committee on Countering Violent Extremism was instituted to identify common law enforcement approaches to the issue, from prevention and intervention to disengagement and rehabilitation/reintegration. Along these lines, the RCMP continued to roll out Terrorism Prevention Program Training to prevent radicalization to violence by helping law enforcement and other front line partners in identifying individuals at risk, and then providing help and support to preventing these individuals from getting involved in violent activity.

The RCMP's capacity to identify and respond to those at risk of radicalization to violence was enhanced by mobilizing community resources and developing consistent and coordinated messaging. The RCMP has focused on strengthening relationships with communities through outreach and engagement, with a particular focus on vulnerable and underserved communities. Footnote 9

Technical Services and Operational Support

Technical Services and Operational Support continued to provide important tools, techniques and specialized expertise to internal and external law enforcement partners. Throughout the year, Technical Investigation Services received 7,530 devices for analysis, the majority of which pertained to national security and serious and/or organized crime investigations. In addition, a total of 47 new and innovative tools, techniques and solutions were developed or acquired through research and development investments to further the work of the program. Chemical, Biological, Radiological and Nuclear substances and Explosives (CBRNE) Operations and divisional Explosive Disposal Units responded to 1,225 service calls throughout the year on issues related to: suspicious packages and powders; explosives disposal; pyrotechnics; military ordnances; security and preventive sweeps; bomb threats; and assistance on search warrants. CBRNE Operations also recorded 16 radio frequency countermeasure deployments, provided to either prevent the remote activation of improvised explosive devices or to prevent communication between criminals or terrorists during a crisis situation.

Efforts continued to be dedicated throughout the fiscal year on providing protective technical services to VIPs and Internationally Protected Persons (IPPs), Parliament Hill and to various RCMP operations. For example, approximately $400,000 of new video equipment was procured to upgrade cameras from analog to digital on Parliament Hill. A blast mitigation wall was also installed at the vehicle screening facility on Parliament Hill to improve safety conditions for operators.

Following an audit of procurement and use of in-car video, the RCMP focused efforts on recommendations calling for improved communications on the use of in-car video. Footnote 10 The audit was undertaken since the capabilities of in-car video systems and expectations related to evidence have evolved significantly since its first introduction in the 1990s. As such, Technical Services and Operational Support collaborated with the IM/IT Program and Contract and Aboriginal Policing to align directives in RCMP divisions to support long-term management of digital video data.

Air Services Operations flew a total of 12,203 hours, or approximately 2.26 million nautical miles, the majority of which was devoted to support federal, provincial and municipal investigations, including the transportation of prisoners, exhibits, passengers, surveillance, border patrol, search and rescue, missing persons and Emergency Response Team (ERT) call outs. Air Services also transported 635,000 kilograms of freight/cargo across the country.

In June 2015, Bill C-26, Tougher Penalties for Child Predators Act, received Royal Assent. As outlined in the Act, provisions were put in place to support further improvements to the National Sex Offender Registry (NSOR), thereby enabling the collection of additional information from registered sex offenders. Footnote 11 The NSOR continued to be an important tool for the greater law enforcement community. Since its inception, over 40,000 offenders have been entered into the database with 680 tactical queries performed in 2015-16 alone. In the coming years, the NSOR will also be modified to allow for automatic information sharing with CBSA with respect to high profile child sex offenders.

The Violent Crime Linkage Analysis System (ViCLAS) was designed to assist specially trained investigators to identify serial crimes and criminals by focusing on behavioural linkages that exist among crimes. Since its inception in 1994, the national database has featured over 516,000 files, with 24,000 new cases entered in 2015-16. ViCLAS specialists reviewed 3,263 cases throughout the year, which resulted in 221 links identified or confirmed between offenders and occurrences.

Specialized services were also provided to RCMP and partner agencies in the areas of polygraph, interview/interrogation and statement analysis techniques. In 2015-16, the Truth Verification Section conducted 652 forensic polygraph examinations, 111 interviews (non-polygraph), and analyzed 296 veracity questionnaires for RCMP operations, Integrated National Security Enforcement Teams and sensitive investigations. In support of national recruiting efforts, 2,090 pre-employment polygraph examinations were completed across Canada. A new pre-employment polygraph exam was also piloted to streamline the process, reducing the time required for an examination and improving the overall experience for applicants.

Budgetary Financial Resources (dollars)
2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2015-16
Total Authorities
Available for Use
2015-16
Actual Spending
(authorities used)
Difference
(actual minus planned)
1,585,420,286 1,585,420,286 1,824,935,754 1,768,230,682 182,810,396
Human Resources (FTEs)
2015-16
Planned
2015-16
Actual
2015-16
Difference
(actual minus planned)
21,650 22,035 385
Performance Results
Expected Result Performance Indicators Targets Actual Results
The rate and severity level of crime is reduced Percentage of Canadians who strongly agree or agree with the statement "I am satisfied with the RCMP's contribution to a safe and secure Canada" 80% N/A Footnote 12
Reduction in the severity level of crime in Canada in RCMP jurisdictions 96 100.22
Reduction in the per capita rate of crime in Canada in RCMP jurisdictions 8854 7247.24

Canadian Law Enforcement Services

Description

This Program provides the Canadian law enforcement community with the necessary scientific, technical, investigative and educational support to deliver proactive, intelligence-based policing and law enforcement services to their respective communities and partners. Additionally, this Program provides educational opportunities to members of the Canadian law enforcement community to enable them to develop their skills, thus increasing their effectiveness in contributing to a safer Canada.

Program Performance Analysis and Lessons Learned

Canadian Law Enforcement Services endeavoured to provide forensic and identification services that were integrated and cost effective. The National DNA Data Bank (NDDB) received 21,794 convicted offender samples in 2015-16 alone. The average processing time from receipt of these biological samples to upload in the Convicted Offender Index of the NDDB averaged nine days and the successful first pass processing rate was 98.2%. During the reporting period, over 5,622 criminal investigations were aided by the NDDB.

The NDDB, in partnership with the National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains (NCMPUR), spent a considerable amount of time planning, consulting and developing the National Missing Persons DNA Program (NMPDP). The NMPDP project includes the development of a business model, operational processes and best practices to ensure that the privacy and security of DNA records are respected, while providing maximum technological assistance to criminal and missing persons investigations. The NMPDP is expected to begin operations in spring 2017.

The Program also almost finalized the activity-based costing model to use for criminal and civil workflows that deliver Canadian Criminal Real Time Identification Services (CCRTIS). This endeavour was undertaken to enhance the RCMP's ability to accurately determine the cost for each transaction. As of April 2015, CCRTIS ceased accepting paper civil and criminal submissions, a major milestone in leveraging technology and improving the efficiency of service delivery to law enforcement and criminal justice communities.

Work continued on the Civil Screening Modernization Initiative with the migration of civil criminal record checks from a name-based process to an electronic, fingerprint-based model. In addition, an electronic solution for all federal employment applications was implemented, resulting in a more streamlined and efficient process. The Program also advanced the Criminal Justice Information Modernization project, which is committed to implementing a sustainable solution for criminal record information management. A pilot project was designed to allow participating law enforcement agencies to submit court dispositions electronically and publish criminal records updates to the Canadian Police Information Centre (CPIC) system in near real time was completed in April 2016. The feedback received from participating agencies was very positive.

CPIC completed the implementation of a new risk-based quality assurance review (QAR) process, which focused on system integrity and replaced formal CPIC audits. A successful 2015 pilot project resulted in the roll-out of QAR reports for police chiefs across Canada including municipal, provincial, territorial and federal agencies. As of June 1, 2016, 48% of CPIC law enforcement records were reviewed under this new process, with individual reports sent to Chiefs of Police responsible for the information.

Technology related to crime scene fingerprints and criminal records was also upgraded, thereby increasing program efficiency. Members of Integrated Forensic Identification Services successfully identified latent fingerprints found at crime scenes in an average of 36.54% of cases, an increase of almost 2% over the previous reporting period. In addition to these efforts, a study was undertaken to review the examination and decision-making process used by latent print examiners in an effort to improve national training programs, standards and tools used by forensic identification employees.

National Forensic Laboratory Services implemented process improvements and introduced new technology. For example, it optimized workflow and forensic DNA analysis processes and continued work on a feasibility study of portable DNA analysis technology for use in the field, with a pilot study in development for 2016-17. Toxicology services implemented new protocols to screen for and quantify multiple drugs simultaneously. The demand for biology services was higher in 2015-16 than in previous years. The unit evaluated a screening device to triage crime scene samples to assist in selecting the best samples to submit for further laboratory analysis. The unit also implemented workflow improvements for analyzing exhibits from sexual assault examinations to improve the quality of services and introduce efficiencies to the laboratory process. It is worthy to note that these process improvements were effected all the while dealing with an increased demand for services.

During the reporting period, Criminal Intelligence Service Canada (CISC) and its law enforcement partners facilitated the prevention, disruption and reduction of criminal activity by strengthening the alignment between intelligence and operations and by enhancing the Integrated Threat Assessment Methodology and threat criteria to address intelligence gaps, such as financial crime and cyber-facilitated crime. CISC also established five federal/provincial/municipal law enforcement working groups to enhance sharing on several issues including outlaw motorcycle gangs and cybercrime. The service played a role in shaping policy by participating in the National Coordinating Committee on Organized Crime and the Private Sector Liaison Committee, and by starting a review of the efficacy of the Outlaw Motorcycle Gang Strategy.

The National Child Exploitation Coordination Centre (NCECC) received approximately 17,000 requests, complaints and reports for assistance, representing an 89% increase over the previous fiscal year. Approximately two thirds of requests were from international sources, such as the National Centre for Missing and Exploited Children in the United States, with the remaining third received either from Cybertip.ca or other Canadian law enforcement agencies. The number of investigational packages provided to police agencies of jurisdiction also increased by 27%, for a total of 1,833 packages. These packages helped law enforcement agencies complete the necessary legal documentation to locate physical addresses of any Internet Protocol (IP) addresses linked to suspects. Moreover, the NCECC contributed to INTERPOL's International Child Sexual Exploitation Database, providing certified investigations with access to data and tools to upload and analyze seized child sexual exploitation materials. As outlined under the Global Alliance Against Child Sexual Abuse Online, the Program committed to increase the number of identified victims in the database by 10% annually. Footnote 13

The NCMPUR received 117 requests for assistance from domestic and international police agencies, as well as federal and provincial government agencies, on files ranging from abductions to reported missing persons. Of the new file requests received, 94 were concluded within the reporting period, while 23 remain active. The NCMPUR database for police, medical examiners and coroners continued to be developed, while a national public website with profiles of missing children and missing persons/unidentified remains continued to provide the public with an avenue to submit tips on cases. To date, a total of 1,261 cases have been published to the website and NCMPUR has received 83 tips related to 67 occurrences.

In 2015-16, the Canadian Firearms Program (CFP) administered the Firearms Act and associated regulations, which included providing support and training to police and crown prosecutors with regard to enforcement of Part III of the Criminal Code. Through the National Weapons Enforcement Support Team (NWEST), the Program responded to 13,557 requests for operational support, a significant increase from 7,452 requests received in 2013-14 and the 10,152 received in 2014-15. Since firearms trafficking and smuggling do not respect jurisdictional boundaries, NWEST held monthly meetings of integrated firearms trafficking working groups, with partners from municipal, provincial, federal and international law enforcement agencies, to pool collective resources, intelligence and expertise to identify and prioritize gun trafficking investigations.

Expert advice was provided to the Minister and the Commissioner of Firearms on the implementation of the Government's policy commitments, such as technical requirements for Firearms Marking Regulations and international treaties against the illicit manufacture and trafficking of firearms. As the lead program for the Investments to Combat the Criminal use of Firearms horizontal initiative, the CFP began work with partners to develop a proposal with options to support the implementation of the Government's commitment in Budget 2016 to support communities and law enforcement to remove handguns and assault weapons from our streets and reduce guns and gang violence.

The CFP tracked the volume of queries to the Canadian Firearms Registry online system, with over six million queries representing a 3.5% increase over previous reporting cycles. This suggests that law enforcement continues to seek out information on firearms licensees and registered firearms. The CFP also made significant improvements to service delivery. As of March 2016, nearly half of all licence renewal applications were submitted using the individual web services portal, with clients taking advantage of a secure service that is available 24 hours a day, 7 days a week. The online service has also shortened processing time for licence renewal in part due to front-end edit rules that eliminate errors and omissions on applications. The corresponding reduction in main and data entry processing allowed the CFP to re-deploy staff to priority service areas.

Canadian Law Enforcement Services was also responsible for providing training to the broader policing community. Over the past few years, the Canadian Police College (CPC) has conducted an extensive review of its activities and infrastructure to ensure that Canadian law enforcement clients receive value for money in training and leadership activities. New and innovative course delivery methods were implemented and changes were made to the fee structure charged by the college. The CPC also refined its course catalogue to 55 advanced and specialized courses in the fields of investigative techniques, technological crime, forensic identification, explosives disposal/investigations, police executive development, and professional development for Aboriginal policing. Lastly, the college modernized its learning approach, with emphasis on simulation and online training and registration.

Budgetary Financial Resources (dollars)
2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2015-16
Total Authorities
Available for Use
2015-16
Actual Spending
(authorities used)
Difference
(actual minus planned)
177,934,590 177,934,590 184,083,163 155,007,056 (22,927,534)
Human Resources (FTEs)
2015-16
Planned
2015-16
Actual
2015-16
Difference
(actual minus planned)
1,501 1,366 (135)
Performance Results
Expected Result Performance Indicator Target Actual Result
Technical, forensic, investigative and educational activities support Canada's law enforcement community Percentage of respondents who strongly agree or agree with the statement "overall the RCMP provides a high quality service" 80% N/AFootnote 14

International Policing Operations

Description

Under the authority of the RCMP Act, this Program furthers Canada's global peace and security agenda by cooperating with and supporting the international law enforcement community, thereby ensuring that both Canadians and the global community are safer. This Program addresses the transnational scope of crime by building relationships with international policing partners and by participating in the INTERPOL global information sharing network. Additionally, the RCMP actively participates in multiple missions abroad in a peacekeeping role and provides support to nations at risk to build their law enforcement capacity.

Program Performance Analysis and Lessons Learned

In 2015-16, the RCMP implemented its "One International" strategy, integrating broad international programs under one area, the International Liaison and Deployment Centre (ILDC). The ILDC amalgamated the international network of Liaison Officers (LOs), the Peace Operations program, INTERPOL, EUROPOL, International Capacity Building, International Travel and International Visits, thereby enabling the RCMP to focus on enhancing its global visibility, reach and influence. Consequently, the ILDC delivered more consistent, high quality and comprehensive services to the RCMP and other Canadian law enforcement personnel deployed abroad. Moreover, the ILDC ensured a standardized approach to the recruitment, selection, preparation, support and re-integration of personnel who served abroad.

The International Police Peacekeeping Operations Program (IPP), administered by the Canadian Police Arrangement (CPA) between Global Affairs Canada, Public Safety Canada and the RCMP, was renewed in 2015-16. In advance of renewal, CPA partners evaluated the program's effectiveness and increased the flexibility for bilateral deployments, civilian law enforcement expert deployments and the use of coordinators to support new deployment planning and negotiation. In support of this agreement, the RCMP deployed Canadian police to Haiti, Ukraine, the West Bank and Canada's Permanent Mission to the United Nations (UN) in New York. In Haiti, members held senior positions in the UN mission and implemented three Canadian-led specialized teams – a Community Policing Team, a Management Advisory Team and a Serious Crime Support Unit. In partnership with Norwegian officers, Canadian police also worked in Haiti to prevent sexual and gender-based violence. In Ukraine, senior Canadian police officers were deployed to the European Union Advisory Mission to provide strategic advice and training on developing effective, sustainable and accountable security services.

Canadian police also continued to promote stability and police development in the West Bank. Two police advisors within the European Union Coordinating Office for Palestinian Police Support worked to further establish effective law and order. Additionally, a Senior Police Advisor was deployed to the Canadian Armed Forces' Operation Proteus to build the security capacity of the Palestinian Authority in the West Bank. To support UN efforts to address transnational organized crime, an RCMP officer was deployed to the UN Standing Police Capacity in Italy, and another to the UN Department of Peacekeeping Operations in New York.

The RCMP actively supported the goal of increasing female participation in UN missions. Through the UN All-Female Pre-Selection Assistance and Assessment Team, Canadian police travelled to Benin, Niger and Togo to oversee training for female law enforcement officials, with emphasis on skills related to communications, firearms, and driving. These efforts have helped candidates through the UN candidate selection processes, improving pass rates in certain instances from 30% to 90%.

Under the Anti-Crime Capacity Building Program (ACCBP) and the Counter-Terrorism Capacity Building Program (CTCBP), the RCMP managed projects to share Canadian expertise with countries around the world. Within the Americas, capacity building programming focused on combatting drug trafficking, money laundering and organized crime by delivering courses in Costa Rica, Colombia, the Dominican Republic, Jamaica, Panama, and Trinidad and Tobago. In addition, the RCMP provided two training courses on Regional Major Crime Management Investigation Techniques to a combined group of law enforcement personnel from Colombia, Ecuador and Peru. Implementing a regional training approach to the courses enhanced the ability of these law enforcement groups to address narcotics smuggling and tackle violence generated by criminal groups.

In Asia, capacity building programs prioritized drug trafficking, terrorist financing, high-risk travellers, human smuggling and sexual exploitation of children. Support was lent to create a new civil police force in Bangsamoro, Philippines. Through the Jakarta Centre for Law Enforcement Cooperation, RCMP members provided programming in Indonesia for human smuggling investigators with training focused on surveillance, investigative and interviewing techniques, and countering violent extremism.

On the African continent, training was provided to the Kenya Anti-Terrorism Police Unit and the Tanzania National Counter Terrorism Centre on Operational Intelligence Analysis. This initiative was undertaken to enhance cooperation and collaboration between the neighbouring countries. Further building on this initiative, the RCMP met with numerous law enforcement agencies in Dar es Salaam, Tanzania, to conduct a training needs assessment of their transnational organized crime unit, which investigates organized crime and terrorist offences. Subsequent to this mission, a two-year capacity building project will be delivered in Tanzania to enhance its domestic and international operational capacity.

RCMP LOs continued to facilitate international cooperation by providing support and assistance to Canadian and foreign law enforcement agencies, as well as to foreign governments, to prevent and detect criminal offences contrary to Canadian laws. In 2015-16, the LO network reviewed and re-aligned its international positions based on operational priorities, which led to the closing of LO offices in Brazil and Venezuela. Conversely, the LO network increased its presence in Europe, the Middle East and Africa by adding an additional LO in the United Kingdom at the National Crime Agency, as well as in Morocco. The program also introduced four Regional Manager LO (RMLO) positions in Washington DC; Bogota, Colombia; London, England; and Bangkok, Thailand, covering all regions of the world. The RMLO positions were created to lead and coordinate regional objectives for Canadian law enforcement by identifying and advancing opportunities across LO posts, further fortifying operational capacity in support of its strategic priorities abroad. In addition, the pilot project for the Analysts Deployed Overseas program remained ongoing and two new posts were established in the Dominican Republic and Thailand.

Operationally, the RCMP continued to target illegal migration efforts involving migrant vessels. Temporary LOs and analysts were posted in Malaysia, Thailand and Sri Lanka in response to identified threats. INTERPOL Ottawa also supported Canadian participation in four INTERPOL operations to combat illegal pharmaceuticals and medical devices, counterfeit goods and illicit fishing operations. Additional assistance was provided to Southeast Asian countries to better secure their borders through the use of INTERPOL tools and services.

Budgetary Financial Resources (dollars)
2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2015-16
Total Authorities
Available for Use
2015-16
Actual Spending
(authorities used)
Difference
(actual minus planned)
52,395,181 52,395,181 56,885,851 53,755,447 1,360,266
Human Resources (FTEs)
2015-16
Planned
2015-16
Actual
2015-16
Difference
(actual minus planned)
193 179 (14)
Performance Results
Expected Result Performance Indicators Targets Actual Results
Cooperation and support is provided to the international law enforcement community Percentage of international engagements in line with Government of Canada priorities 100% 93.3% Footnote 15
Percentage of participants who strongly agree or agree with the statement "as a result of pre-deployment mission training, I have the skills and knowledge I require to carry out my mission/operation" 100% 95.5%

Canadian Police Culture and Heritage

Description

In order to protect the RCMP's internationally recognized image, reputation and rich heritage, this Program works to promote the positive image of the RCMP while building relationships with domestic and international law enforcement, government and community partners. The Program provides advice and analysis to internal and external clients – including federal, provincial and municipal partners, academic institutions, Royal Household representatives and non-government organizations – regarding appropriate ceremonial features of special events and occurrences (e.g., the Olympics, Expos, Summits and at funerals for police officers). Through the activities of this Program, the RCMP contributes to Canada's vibrant culture and heritage.

Program Performance Analysis and Lessons Learned

In 2015-16, the Canadian Police Culture and Heritage Program focused its efforts on expanding relationships with strategic partners and stakeholders. An outreach unit worked with government departments, non-government organizations and charities to develop and implement new partnerships across Canada. For example, the RCMP participated in Bell's annual Let's Talk campaign, sharing Bell's mental health awareness products internally to complement existing mental health initiatives. New this year was the creation of an emoji wearing the RCMP Stetson, which was shared internally and externally via RCMP social media accounts to bring attention to mental health awareness.

Other initiatives taking place throughout the year included the successful creation of a youth pilot project with the Rick Hansen Foundation School Program in Pemberton, British Columbia. The project, called Difference Maker, engaged and empowered students to make a positive difference in their community, helping participants develop leadership skills, connect with their communities and support positive relationships with law enforcement.

The Program continued to oversee the implementation of several important policies and initiatives that have a direct impact on the RCMP's ability to engage and develop sustainable relationships. The Intellectual Property Office (IPO) managed all intellectual property matters within the organization, assisting clients with the use and application of RCMP images and innovations. A new prioritization model was used to address growing requests for information, allowing the IPO to meet its performance goals to complete license agreements within the three-month time frame.

In addition to the IPO, the Canadian Police Culture and Heritage was also responsible for overseeing the historical section. Research assistance was provided to internal and external stakeholders, expanding awareness and knowledge about the RCMP's rich heritage. Projects throughout the year focused on celebrating the RCMP's contributions to Canada throughout the years, with emphasis on the RCMP in the North and remembrance for those lost in the First and Second World Wars. Almost 500 queries were answered in 2015-16, with requests ranging from individual member service to more in-depth research related to the RCMP's role in First Nations policing. A redesign of the external website was also undertaken to promote the historical section, and efforts to publish articles on topics of interest continued through the RCMP Quarterly magazine.

The RCMP also worked closely with government partners on Canada's upcoming 150th anniversary. The Musical Ride began planning a unique tour that will have it travel to, and perform in all ten provinces and at least one territory. This will be a departure from the standard tour in which the Musical Ride travels to every province on a year-to-year rotational basis. For example, during the 2015-16 fiscal year, the Musical Ride travelled to the provinces of New Brunswick, Newfoundland and Labrador, Nova Scotia, Ontario, Prince Edward Island, Quebec and Saskatchewan, performing 65 shows over the course of a 90-day tour. Through these activities, the Musical Ride helped non-profit organizations raise over $505,100 for local community-based initiatives.

Community outreach and support for charitable organizations were of paramount importance both while on tour and at home in Ottawa, Ontario. In March 2015, the Musical Ride held its annual Open House, attracting over 5,500 visitors who had an opportunity to meet the horses and riders and view featured displays from the Ontario Provincial Police, Ottawa Fire Services, the Canadian Armed Forces (CAF) and other RCMP sections. Admission to the event was free, but visitors were encouraged to make donations to the Ottawa Food Bank, which resulted in a donation of over 1,134 kilograms of food and almost $3,000.

In addition to these endeavours, the Program continued to host its annual Mounted Police Seminars, providing training in basic equitation skills for ceremonial and police duties. Mounted units from national and international law enforcement agencies were invited to submit applications to attend these two-week seminars, with participants selected from Calgary City Police, the Detroit Police Department, the Pennsylvania State Police and the Manchester Police Department. These seminars provided an excellent opportunity for partnerships between law enforcement agencies, supporting information and technique exchanges related to equine training methods.

The Musical Ride also participated in the annual CAF "Soldier On" program, continuing a partnership that was first established in 2013. During the five-day program, Musical Ride instructors taught the CAF members basic horsemanship skills, both on the ground and on saddle. The "Soldier On" program was designed to support serving and veteran CAF members to overcome physical or mental health illness by learning new skills, participating in sports and fostering a healthy lifestyle.

Lastly, the Musical Ride continued to engage youth through the annual "Name the Foal" contest. Over 2,000 creative entries were received from coast to coast, generating interest in the RCMP and the Musical Ride. The annual contest to name six foals will continue to seek input from youth 14 and younger to name foals born at the RCMP breeding farm in Pakenham, Ontario.

Budgetary Financial Resources
2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2015-16
Total Authorities
Available for Use
2015-16
Actual Spending
(authorities used)
Difference
(actual minus planned)
10,929,545 10,929,545 11,105,440 13,369,819 2,440,274
Human Resources (FTEs)
2015-16
Planned
2015-16
Actual
2015-16
Difference
(actual minus planned)
94 90 (4)
Performance Results
Expected Result Performance Indicator Target Actual Result
The RCMP is a recognized symbol of Canada Percentage of respondents who strongly agree or agree with the statement "the RCMP is a recognized symbol of Canada" 80% N/A Footnote 16

Transfer Payments

Description

This Program ensures that RCMP employees and their families are provided income security at their pension or in the event of disability or death, and that an appropriate level of support is afforded to those who are affected by circumstances beyond their control and as a result of their employment with the RCMP. The activities within this Program are regulated by either the terms and conditions of the grant or are statutory payments, such as payments under the RCMP Pension Continuation Act.

Budgetary Financial Resources (dollars)
2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2015-16
Total Authorities
Available for Use
2015-16
Actual Spending
(authorities used)
Difference
(actual minus planned)
177,864,933 182,430,125 181,856,716 179,890,362 (2,539,763)
Human Resources (FTEs)
2015-16
Planned
2015-16
Actual
2015-16
Difference
(actual minus planned)
N/A N/A N/A
Performance Results
Expected Result Performance Indicator Target Actual Result
Claims and inquiries are answered within established service standards Percentage of claims and enquiries processed in accordance with established service standards 100% N/A Footnote 17

Internal Services

Description

Internal Services are groups of related activities and resources that are administered to support the needs of programs and other corporate obligations of an organization. Internal Services include only those activities and resources that apply across an organization, and not those provided to a specific program. The groups of activities are: Management and Oversight Services; Communications Services; Legal Services; Human Resources Management Services; Financial Management Services; Information Management Services; Information Technology Services; Real Property Services; Materiel Services; and Acquisition Services.

Program Performance Analysis and Lessons Learned

Since 2006, the RCMP has received $148 million in capital funding to deliver a significant program of work to refurbish and expand its Training Academy at Depot and to improve its training and recruitment programs. The program of work included such projects as a new firing range, a new dining hall, new dormitories and a gym addition, amongst others. With the opening of the Fort Walsh Dorm in 2015-16, the RCMP successfully completed the final projects related to this significant initiative.

Moreover, Corporate Management Systems successfully launched and enhanced several new initiatives including Travel Modernization, Shift Scheduling and Extra Duty Pay, Member Relocation, Federal Health Claim processing and Public Complaints. These initiatives were aimed at facilitating business processes to reduce the administrative workload for RCMP managers and employees by automating and modernizing business and system processes. Such efforts improved information for reporting in support of transparency and accountability.

In 2015-16, Human Resources focused on three critical initiatives: recruiting; health modernization; and the Category of Employee project. Recruiting modernization emphasized a streamlined process and accelerated timelines for potential applicants. This meant the implementation of self-screening process that included more precise detail on necessary qualifications and key disqualifiers, as well as the adoption of an online application process. An ePost Connect solution was put in place to allow for electronic intake of forms and documents, and for real-time conversations between processing personnel and applicants. Taken together, these innovations represented a combined savings of 27 days in the processing of an applicant. In addition, an Aboriginal Mentorship Program was implemented, partnering serving Aboriginal officers with Aboriginal applicants. Over 150 mentors and 51 mentees provided very positive feedback as a result of the professional and personal support offered through the program.

Under health modernization, the RCMP launched a five-year Mental Health Strategy to improve awareness and use of existing psychological health policies, programs and services. With a focus on promotion, education, prevention, early detection and continuous improvement, the goal has been set to eliminate the stigma associated with psychological health problems and to take proactive steps to help employees maintain and continually improve mental health management. The Road to Mental Readiness workshops continued to be rolled out nationally, providing information, skills and training to improve employee mental resilience and lessen the impact of negative workplace or personal stress. In 2015-16, the Commissioner approved the full implementation of a modernized disability management program which will provide an integrated, fair and consistent approach so that ill or injured members can remain healthy or regain an optimal level of health as quickly as possible. The program, built on early intervention, proactive case management and effective return-to-work planning, will be implemented by April 1, 2017.

Following a Supreme Court of Canada decision that declared key elements of the RCMP labour relations regime to be unconstitutional, the RCMP worked with Treasury Board Secretariat to develop a new labour relations framework to provide members with the right to be represented by a certified bargaining agent of their choice. While awaiting this legislation, a new Member Workplace Services Program was implemented to support employees following the dissolution of the Staff Relations Representative Program. Footnote 18 The RCMP also made headway on the Category of Employee Project to support a more effective and efficient human resources regime. The project team worked with internal policy centres and Treasury Board Secretariat to address questions and issues related to the move from three to two categories of employee. Comprehensive onboarding strategies were developed for business and technical transformations that will support the management of public service employees. Work also began with Public Services and Procurement Canada for the changes related to pension, pay and insurance systems, with further progress scheduled to take place over the next fiscal year.

In addition to these initiatives, the RCMP's Professional Responsibility Sector aligned policies, processes and procedures in support of amendments made to the RCMP Act. Business lines and divisions continued to train and support employees, and provided feedback through a one-year review of the new processes implemented for conduct, harassment, employment requirements, grievances, appeals and public complaints. Efforts also continued on the three-year Professional Ethics Strategic Plan. National and divisional initiatives in support of the plan were centred on the strategic priorities of ethical leadership, governance and culture. The Program developed a Professional Responsibility Framework, implemented a National Early Intervention System and conducted a review of the RCMP's Core Values. The Professional Responsibility Sector continued to build on these successes to meet the objective of "Strong Ethics, Strong Organization".

Lastly, the RCMP's Departmental Security Branch (DSB) continued to support executives, managers and employees at all levels to assume their security responsibilities. Internal stakeholders were engaged to ascertain actual costs for the national departmental security program and work progressed on a funding model that was commensurate with organizational priorities, risk tolerance and capacity. Furthermore, DSB initiated the development of a performance management framework and continued the deployment of a case management system across divisional departmental security offices to determine metrics for business intelligence-based decisions.

Budgetary Financial Resources (dollars)
2015-16
Main Estimates
2015-16
Planned Spending
2015-16
Total Authorities
Available for Use
2015-16
Actual Spending
(authorities used)
Difference
(actual minus planned)
625,513,161 633,013,161 696,485,340 685,974,205 52,961,044
Human Resources (FTEs)
2015-16
Planned
2015-16
Actual
2015-16
Difference
(actual minus planned)
5,319 5,343 24

Section IV: Supplementary Information

Supporting Information on Lower-Level Programs

Supporting information on lower-level programs is available on the RCMP's website. Footnote 19

Supplementary Information Tables

The following supplementary information tables are available on the RCMP's website. Footnote 20

  • Departmental Sustainable Development Strategy
  • Details on Transfer Payment Programs of $5 Million or More
  • Horizontal Initiatives
  • Internal Audits and Evaluations
  • Response to Parliamentary Committees and External Audits
  • Status Report on Projects Operating With Specific Treasury Board Approval
  • User Fees, Regulatory Charges and External Fees

Federal Tax Expenditures

The tax system can be used to achieve public policy objectives through the application of special measures such as low tax rates, exemptions, deductions, deferrals and credits. The Department of Finance Canada publishes cost estimates and projections for these measures annually in the Report of Federal Tax Expenditures. Footnote 21

This report also provides detailed background information on tax expenditures including descriptions, objectives, historical information and references to related federal spending programs. The tax measures presented in this report are the responsibility of the Minister of Finance.

Section IV: Organizational Contact Information

Royal Canadian Mounted Police
Strategic Policy and Planning Directorate
73 Leikin Drive
Ottawa, ON
K1A 0R2

RPP_DPR-RPP_RMR@rcmp-grc.gc.ca

Appendix: Definitions

appropriation (crédit):
Any authority of Parliament to pay money out of the Consolidated Revenue Fund.
budgetary expenditures (dépenses budgétaires):
Operating and capital expenditures; transfer payments to other levels of government, organizations or individuals; and payments to Crown corporations.
Departmental Performance Report (rapport ministériel sur le rendement):
Reports on an appropriated organization's actual accomplishments against the plans, priorities and expected results set out in the corresponding Report on Plans and Priorities. These reports are tabled in Parliament in the fall.
full-time equivalent (équivalent temps plein):
A measure of the extent to which an employee represents a full person-year charge against a departmental budget. Full-time equivalents are calculated as a ratio of assigned hours of work to scheduled hours of work. Scheduled hours of work are set out in collective agreements.
Government of Canada outcomes (résultats du gouvernement du Canada):
A set of 16 high-level objectives defined for the government as a whole, grouped in four spending areas: economic affairs, social affairs, international affairs and government affairs.
Management, Resources and Results Structure (Structure de la gestion, des ressources et des résultats):
A comprehensive framework that consists of an organization's inventory of programs, resources, results, performance indicators and governance information. Programs and results are depicted in their hierarchical relationship to each other and to the Strategic Outcome(s) to which they contribute. The Management, Resources and Results Structure is developed from the Program Alignment Architecture.
non-budgetary expenditures (dépenses non budgétaires):
Net outlays and receipts related to loans, investments and advances, which change the composition of the financial assets of the Government of Canada.
performance (rendement):
What an organization did with its resources to achieve its results, how well those results compare to what the organization intended to achieve and how well lessons learned have been identified.
performance indicator (indicateur de rendement):
A qualitative or quantitative means of measuring an output or outcome, with the intention of gauging the performance of an organization, program, policy or initiative respecting expected results.
performance reporting (production de rapports sur le rendement):
The process of communicating evidence-based performance information. Performance reporting supports decision-making, accountability and transparency.
planned spending (dépenses prévues):
For Reports on Plans and Priorities (RPPs) and Departmental Performance Reports (DPRs), planned spending refers to those amounts that receive Treasury Board approval by February 1. Therefore, planned spending may include amounts incremental to planned expenditures presented in the Main Estimates.

A department is expected to be aware of the authorities that it has sought and received. The determination of planned spending is a departmental responsibility, and departments must be able to defend the expenditure and accrual numbers presented in their RPPs and DPRs.
plan (plan):
The articulation of strategic choices, which provides information on how an organization intends to achieve its priorities and associated results. Generally, a plan will explain the logic behind the strategies chosen and tend to focus on actions that lead up to the expected result.
priorities (priorité):
Plans or projects that an organization has chosen to focus and report on during the planning period. Priorities represent the things that are most important or what must be done first to support the achievement of the desired Strategic Outcome(s).
program (programme):
A group of related resource inputs and activities that are managed to meet specific needs and to achieve intended results and that are treated as a budgetary unit.
Program Alignment Architecture (architecture d'alignement des programmes):
A structured inventory of an organization's programs depicting the hierarchical relationship between programs and the Strategic Outcome(s) to which they contribute.
Report on Plans and Priorities (rapport sur les plans et les priorités):
Provides information on the plans and expected performance of appropriated organizations over a three-year period. These reports are tabled in Parliament each spring.
result (résultat):
An external consequence attributed, in part, to an organization, policy, program or initiative. Results are not within the control of a single organization, policy, program or initiative; instead they are within the area of the organization's influence.
statutory expenditures (dépenses législatives):
Expenditures that Parliament has approved through legislation other than appropriation acts. The legislation sets out the purpose of the expenditures and the terms and conditions under which they may be made.
Strategic Outcome (résultat stratégique):
A long-term and enduring benefit to Canadians that is linked to the organization's mandate, vision and core functions.
sunset program (programme temporisé):
A time-limited program that does not have an ongoing funding and policy authority. When the program is set to expire, a decision must be made whether to continue the program. In the case of a renewal, the decision specifies the scope, funding level and duration.
target (cible):
A measurable performance or success level that an organization, program or initiative plans to achieve within a specified time period. Targets can be either quantitative or qualitative.
voted expenditures (dépenses votées):
Expenditures that Parliament approves annually through an Appropriation Act. The Vote wording becomes the governing conditions under which these expenditures may be made.
Whole-of-Government Framework (cadre pangouvernemental):
Maps the financial contributions of federal organizations receiving appropriations by aligning their Programs to a set of 16 government-wide, high-level outcome areas, grouped under four spending areas.

Rapport ministériel sur le rendement Gendarmerie royale du Canada 2015-2016


L'honorable Ralph Goodale, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile

Message du ministre

À titre de ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada, il m'incombe de présenter au Parlement le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour l'exercice terminé le 31 mars 2016.

Le présent document fournit des renseignements cohérents, exhaustifs et exacts sur le rendement de la GRC au cours de l'exercice 2015 2016. En vue d'appuyer les priorités organisationnelles de la Gendarmerie, on a mis en œuvre des initiatives en vue d'accroître les mesures d'application relatives à la sécurité nationale, les crimes graves et le crime organisé ainsi que l'intégrité économique. Le présent rapport fait également état de plusieurs réussites sur le plan des opérations, y compris la résolution du projet Confidence, qui a permis de perturber deux grandes cellules d'un réseau de prostitution national, et le projet Slype, qui constitue une utilisation appelée à faire date de la disposition de la Loi antiterroriste de 2001 permettant aux autorités canadiennes de lutte contre le terrorisme de poursuivre des personnes soupçonnées de terrorisme au Canada, peu importe où leur crime a été perpétré.

L'organisation a mis en place une robuste stratégie à l'égard des jeunes qui porte sur l'intimidation, la cyberintimidation, la conduite avec facultés affaiblies et la distraction au volant, la toxicomanie et la violence chez les jeunes. De plus, la GRC a continué à coopérer pleinement aux préparatifs concernant l'enquête nationale du gouvernement du Canada sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

À l'appui d'engagements liés au mandat de la GRC, cette dernière a collaboré avec Sécurité publique Canada en vue de renforcer les contrôles relatifs aux armes de poing et aux armes d'assaut. Le Programme canadien des armes à feu (PCAF), par l'intermédiaire de l'Équipe nationale de soutien à l'application de la Loi sur les armes à feu, a collaboré avec des organismes d'application de la loi municipaux, provinciaux, territoriaux, fédéraux et internationaux en vue de mettre en commun les ressources, les renseignements et l'expertise afin d'identifier les enquêtes sur le trafic d'armes et d'en établir l'ordre de priorités.

La GRC continuera d'apporter d'importantes contributions à l'engagement qu'a pris le gouvernement d'assurer la sécurité des Canadiens; un engagement qui sera réalisé d'une façon qui protège nos droits et libertés et qui tient compte de nos valeurs communes. Je me réjouis à l'idée de collaborer avec les femmes et les hommes de la GRC pour faire avancer les objectifs du gouvernement, où les principes d'ouverture, de diversité, d'équité et d'inclusion ont la priorité.

L'honorable Ralph Goodale, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile

Les résultats en bref

Fonds utilisés : Dépenses réelles : 2 856 227 571 $

Effectif : 29 013 employés à temps plein

Les résultats en bref

  • On a mis sur pied une équipe d'enquête nationale chargée d'apporter son appui et sa coopération à l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • Les conclusions statistiques ont été confirmées, et les progrès accomplis par la GRC sur le plan des enquêtes, des procédures et de la prévention pour donner suite aux prochaines étapes ont été publiés dans la Mise à jour 2015 du rapport intitulé Les femmes autochtones disparues et assassinées : Un aperçu opérationnel national. Par ailleurs, la GRC a établi des calendriers obligatoires de communication avec les familles et a adopté des pratiques d'enquête exemplaires.
  • La GRC a mis en œuvre plus de 50 des 64 recommandations issues de l'examen des événements survenus à Moncton en 2014, et des progrès importants ont été réalisés dans les domaines de la sécurité, de l'équipement et de la formation des agents.
  • En 2015-2016, la GRC a poursuivi le développement de son équipe spécialisée en cybercriminalité chargée d'enquêter sur les attaques contre les systèmes gouvernementaux et sur les victimes internationales. Grâce aux outils analytiques mis au point par le Centre national de coordination du renseignement, l'équipe a également consolidé des relations avec les principaux partenaires internationaux.
  • Le Service de protection parlementaire (SPP) a été créé en juin 2015 par la fusion du groupe de la sécurité de la colline du Parlement de la GRC et les services de protection du Sénat et de la Chambre des communes. Le SPP est une entité autonome chargée de toutes les questions concernant la sécurité physique dans l'ensemble de la Cité parlementaire et sur les terrains de la colline du Parlement. Plusieurs initiatives ont été déployées cette année, dont la préparation opérationnelle, afin d'apporter une structure au nouveau service.

Section I : Survol de l'organisation

Profil de l'organisation

Ministre de tutelle : L'honorable Ralph Goodale, C.P., député.

Premier dirigeant : Le commissaire Bob Paulson

Portefeuille ministériel : Sécurité publique et Protection civile Canada

Instruments habilitants :

Année d'incorporation ou de création :1873

Contexte organisationnel

Raison d'être

À titre de service de police national du Canada, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est au cœur de l'engagement du gouvernement fédéral à assurer la sécurité de la population canadienne. En combattant le crime à l'échelle municipale, provinciale et territoriale, fédérale et internationale, la GRC apporte des solutions intégrées en matière de sécurité, une cohérence dans son rôle fédéral et une présence d'un océan à l'autre.

Responsabilité

Le mandat de la GRC, tel que le définit l'article 18 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, comporte de multiples facettes, dont les suivantes : prévention du crime et enquêtes criminelles, maintien de l'ordre et de la paix, exécution des lois, contribution à la sécurité nationale, protection des représentants de l'État, des dignitaires en visite et des missions à l'étranger, et prestation de services de soutien opérationnel cruciaux à des services de police et organismes d'application de la loi au Canada et à l'étranger.

Résultats stratégiques et architecture d'alignement des programmes

  • 1 Résultat stratégique : Réduction des activités criminelles touchant les Canadiens
    • 1.1 Programme : Opérations policières
      • 1.1.1 Sous-programme : Services de police contractuels
        • 1.1.1.1 Sous-sous-programme : Services de police provinciaux et territoriaux
        • 1.1.1.2 Sous-sous-programme : Services de police municipaux
        • 1.1.1.3 Sous-sous-programme : Services de police autochtones
      • 1.1.2 Sous-programme : Police fédérale
        • 1.1.2.1 Sous-sous-programme : Enquêtes générales à la Police fédérale
        • 1.1.2.2 Sous-sous-programme : Enquêtes par projet à la Police fédérale
        • 1.1.2.3 Sous-sous-programme : Renseignements criminels
        • 1.1.2.4 Sous-sous-programme : Services de protection
        • 1.1.2.5 Sous-sous-programme : Engagements publics
        • 1.1.2.6 Sous-sous-programme : Soutien aux affaires fédérales
      • 1.1.3 Sous-programme : Services techniques et Soutien opérationnel
        • 1.1.3.1 Sous-sous-programme : Enquêtes techniques
        • 1.1.3.2 Sous-sous-programme : Technologie de protection
        • 1.1.3.3 Sous-sous-programme : Opérations aériennes
        • 1.1.3.4 Sous-sous-programme : Services et technologies scientifiques
        • 1.1.3.5 Sous-sous-programme : Services et technologies scientifiques
    • 1.2 Programme : Services canadiens d'application de la loi
      • 1.2.1 Sous-programme : Soutien scientifique et technique et en matière d'enquête
        • 1.2.1.1 Sous-sous-programme : Service intégré de l'identité judiciaire
        • 1.2.1.2 Sous-sous-programme : Services des laboratoires judiciaires
        • 1.2.1.3 Sous-sous-programme : Services canadiens d'identification criminelle en temps réel
        • 1.2.1.4 Sous-sous-programme : Soutien à la recherche et aux services nationaux (identité judiciaire)
        • 1.2.1.5 Sous-sous-programme : Service canadien de renseignements criminels
        • 1.2.1.6 Sous-sous-programme : Centre d'information de la police canadienne (CIPC)
        • 1.2.1.7 Sous-sous-programme : Centre canadien de police pour les enfants disparus et exploités (CCPEDE)
      • 1.2.2 Sous-programme : Programme canadien de contrôle des armes à feu
        • 1.2.2.1 Sous-sous-programme : Permis et enregistrement des armes à feu
        • 1.2.2.2 Sous-sous-programme : Services d'enquête et de contrôle en matière d'armes à feu
      • 1.2.3 Sous-programme : Formation policière avancée
        • 1.2.3.1 Sous-sous-programme : Collège canadien de police
        • 1.2.3.2 Sous-sous-programme : Service de formation policière nationale
  • 2 Résultat stratégique : Collaboration et assistance de la police canadienne sur la scène internationale, tout en maintenant le riche patrimoine de la police nationale
    • 2.1 Programme : Opérations policières internationales
      • 2.1.1 Sous-programme : Missions de paix internationales
      • 2.1.2 Sous-programme : Renforcement des capacités à l'étranger
      • 2.1.3 Sous-programme : Missions de liaison
    • 2.2 Programme : Culture et patrimoine de la police canadienne
      • 2.2.1 Sous-programme : Carrousel
      • 2.2.2 Sous-programme : Partenariats et Patrimoine
  • 3 Résultat stratégique : Sécurité du revenu pour les membres de la GRC et leurs survivants en cas de décès ou d'invalidité
    • 3.1 Programme : Paiements de transfert
      • 3.1.1 Sous-programme : Membres blessés en service – Indemnité, pension d'invalidité d'Anciens Combattants Canada (ACC)
      • 3.1.2 Sous-programme : Régime de revenu versé aux survivants
      • 3.1.3 Sous-programme : Paiements aux termes de la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada
  • 4 Services internes

Environnement opérationnel et analyse des risques

Principaux risques

Risque Stratégie d'atténuation du risque Lien avec les programmes de l'organisation

Risque lié à l'harmonisation des ressources

Puisque la GRC évolue dans un environnement de compression budgétaire, l'organisation pourrait ne pas avoir les fonds nécessaires pour poursuivre l'affectation des ressources et maintenir le rythme opérationnel.

La GRC a poursuivi ses efforts de remaniement de sa structure de gestion du rendement à l'échelle organisationnelle et d'améliorer ses mécanismes de gouvernance et de surveillance.

Programme

4.1 Services internes

Sous-programmes

4.1.1 Services de gestion et surveillance

4.1.2 Services de gestion des ressources humaines

4.1.5 Services de gestion financière

Gestion du risque lié à la technologie de l'information

Les progrès révolutionnaires réalisés dans les domaines de la gestion de l'information et de la technologie de l'information (GI TI) continuent de dicter le fonctionnement des organisations. Le vieillissement des systèmes de GI-TI ainsi que la surcharge des banques de données présentent des risques importants qui pourraient entraver la satisfaction des besoins administratifs et opérationnels, et entraîner des conséquences fâcheuses sur le plan légal et réglementaire.

On a continué de mettre l'accent sur la fourniture d'outils modernes et sur l'accès immédiat à des renseignements fiables. La GRC a poursuivi la promotion de son programme de restructuration de la GI-TI selon un modèle organisationnel national.

Programmes

1.1 Opérations policières

1.2 Services canadiens d'exécution de la loi

2.1 Opérations policières internationales

4.1 Services internes

Sous-programmes

1.2.1 Soutien scientifique et technique et en matière d'enquête

4.1.5 Servies de gestion financière

4.1.6 Services de gestion de l'information

4.1.7 Services de technologie de l'information

Risque lié à l'évolution des menaces

Les réalités opérationnelles changeantes, comme la mondialisation, l'évolution démographique, la typologie des crimes et l'accès à la nouvelle technologie, conjuguées au vieillissement et à la compartimentation des entrepôts de données, pourraient empêcher l'organisation de prendre des décisions opérationnelles cruciales, fondées sur des renseignements opportuns et exacts, dans des cas où la connaissance de la situation est essentielle.

La GRC a axé ses efforts sur la réorganisation de la Police fédérale, y compris le classement par ordre de priorité des grands projets fédéraux, la mise en œuvre des stratégies de réduction de la criminalité des divisions, la consolidation des relations clés avec les partenaires publics et le soutien de la mobilisation communautaire.

Programmes

1.1 Opérations policières

1.2 Services canadiens d'application de la loi

2.1 Opérations policières internationales

Sous-programmes

1.1.1 Services de police contractuels

1.1.2 Service de police fédérale

2.1.3 Mission de liaison

Risque lié aux méthodes de gestion

Compte tenu de l'importance, de la complexité et de la diversité des rôles qu'assument les employés de l'organisation, les superviseurs et gestionnaires peuvent ne pas toujours être en mesure de leur fournir des conseils appropriés et opportuns et de leur offrir des possibilités d'apprentissage et le soutien nécessaire pour leur permettre de satisfaire aux attentes organisationnelles.

La GRC a étendu son continuum de leadership et ciblé ses efforts sur la prestation de services enrichis d'orientation et de soutien et d'outils pour aider les employés à contribuer à l'établissement d'un effectif respectueux et mobilisé.

Programmes

1.1 Opérations policières

1.2 Services canadiens d'application de la loi

2.1 Opérations policières internationales

4.1 Services internes

Sous-programme

4.1.4 Services de gestion des ressources humaines

La GRC s'acquitte d'un mandat très vaste, et elle évolue dans un environnement en constante évolution. Par suite de l'attachement du gouvernement à la prise de décisions fondées sur des données probantes, on prêtera une attention renouvelée à la mesure du rendement, à l'évaluation des programmes et à la production de rapports transparents. La GRC devra s'adapter aux modifications législatives et modifier ses politiques en conséquence. Pour garantir la sécurité du Canada et des Canadiens, la GRC poursuivra ses opérations policières dans le monde entier, en tissant des liens avec d'autres services de police.

Risque lié à l'harmonisation des ressources

La GRC a poursuivi ses efforts de remaniement de sa structure de gestion stratégique du rendement à l'échelle organisationnelle. En janvier 2016, la GRC a lancé un cadre sur les résultats et le respect afin de communiquer et d'expliquer sa vision de la gestion stratégique du rendement de l'organisation. Des plans et des rapports financiers uniformisés ont été établis à l'intention des provinces et territoires qui bénéficient de services de police contractuels. Cela permet de vérifier si l'organisation obtient les résultats escomptés. Depuis leur mise en œuvre, on a présenté ces plans à des représentants des provinces et territoires et on en a discuté. Par ailleurs, on poursuit le déploiement d'une solution automatisée de renseignements organisationnels. Malgré de légers retards, la GRC a collaboré avec le secteur de la GI-TI et Services partagés Canada afin de régler les problèmes résiduels.

Risque lié à la gestion de la technologie de l'information (TI)

Des progrès significatifs ont été accomplis au cours de la dernière année pour réorganiser le programme de la GI-TI selon un modèle organisationnel national. Le plan de TI exigé par le Secrétariat du Conseil du Trésor a été intégralement mis en œuvre, et les responsables du Programme ont continué de s'attaquer aux problèmes posés par le vieillissement de la TI en misant sur une meilleure gestion des ressources et des étapes. L'initiative de transformation de la GI-TI se trouve en bonne voie pour réorienter son action sur la transformation des services et des activités au cours du prochain exercice. En 2015-2016, la cote de risque a été abaissée de 8 à 5 pour refléter l'effet des initiatives d'atténuation.

Risque lié à l'évolution des menaces

Pour faire échec aux menaces sans cesse nouvelles, la GRC s'est concentrée sur les possibilités de tirer parti des nouveaux partenariats et d'exploiter les partenariats existants. La refonte de la Police fédérale a été achevée et des mécanismes ont été mis en place pour assurer l'amélioration continue des programmes. La GRC a piloté les activités d'harmonisation avec ses partenaires de l'application de la loi pour lutter contre la radicalisation menant à la violence. Les efforts ont également porté sur l'amélioration des relations avec les communautés vulnérables et mal desservies en misant sur la communication et la mobilisation. La GRC a continué de travailler auprès des dirigeants autochtones sur les problèmes qui touchent les collectivités vulnérables. Les Services de police contractuels et autochtones ont créé un formulaire d'évaluation national pour les personnes disparues afin de faciliter les enquêtes, et les membres ont suivi une formation sur la gestion des conflits dans la collectivité qui avaient pour thèmes la négociation basée sur les intérêts, la médiation et la psychologie des foules.

Risque lié aux méthodes de gestion

La GRC a continué de voir au perfectionnement de ses employés, en offrant des programmes d'apprentissage spécialisés aux superviseurs, aux gestionnaires et aux cadres supérieurs. Une stratégie quinquennale en matière de santé mentale a été lancée afin d'accroître la sensibilisation et l'utilisation des politiques, des programmes et des services relatifs à la santé psychologique existants. De plus, la GRC a adopté un outil de sensibilisation qui aide les superviseurs et les gestionnaires à identifier rapidement les employés aux prises avec des problèmes qui affectent leur travail. Les responsables du programme national de rendement ont élaboré un modèle de leadership pour la GRC qui inclut de l'information sur les compétences et les comportements clés. Le Plan d'action de la GRC pour l'égalité des sexes et le respect a été achevé. Ses objectifs ont été atteints, et des buts à long terme ont été établis. Un cadre de responsabilité professionnelle a été mis au point et un document de vision a été rédigé afin de décrire les modifications apportées aux politiques, aux pratiques et aux cadres législatifs pour donner suite aux demandes de réforme et de changement de culture. On a mis en place un support et de l'assistance pour le projet de catégorie d'employés, qui favorisera la création d'un régime de ressources humaines plus efficace et efficient. Enfin, une solution technologique a été adoptée pour réduire les délais de traitement des demandes des postulants à la GRC et d'autres changements ont été apportés aux critères de recrutement pour élargir le bassin de candidats.

Priorités organisationnelles

Nom de la priorité : Crimes graves et crime organisé

Description : La menace des crimes graves et du crime organisé pèse lourdement sur la vie des Canadiens. Les activités violentes, non violentes et de corruption des groupes impliqués dans les crimes graves et le crime organisé ont une incidence majeure sur le mieux-être social et économique des Canadiens et de leurs communautés.

Type de priorité Note de bas de page 1: Priorité permanente

Principales initiatives contribuant aux priorités
Initiatives prévues Date de début Date de fin État Lien avec les programmes de l'organisation
Élaboration et mise en œuvre d'une stratégie sur le crime organisé 1eravril 2014 31 mars 2016 Terminé Sous-programme 1.1.2, Police fédérale
Finalisation d'un protocole d'entente complet avec l'Agence des services frontaliers du Canada 1er avril 2013 31 mars 2017 Sur la bonne voie Sous-programme 1.1.2, Police fédérale
Examen de la matrice d'établissement des priorités de la GRC pour les grands projets d'enquêtes fédéraux afin d'évaluer sa pertinence, son efficacité et son rapport coût efficacité 1er juillet 2014 31 mars 2016 Terminé Sous-sous-programme 1.1.2.2, Enquêtes par projet, Police fédérale
Mise en œuvre d'un nouveau cadre de gouvernance pour les enquêtes relatives aux crimes graves et au crime organisé 1er avril 2014 À déterminer Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.2.2, Enquêtes par projet, Police fédérale
Prestation d'une formation de sensibilisation et de prévention aux communautés vulnérables concernant la traite des personnes et le programme Bouclier autochtone sur la prévention de la toxicomanie 1er juillet 2014 31 mars 2017 Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.2.5, Mobilisation des communautés
Déploiement d'effort auprès de la Patrouille frontalière des États-Unis afin de compléter les interconnexions transfrontalières radio 1er avril 2012 31 décembre 2016 Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.2.1, Enquêtes générales à la Police fédérale
Progrès réalisés pour atteindre la priorité

Grâce aux efforts d'application de la loi, de développement des renseignements criminels, de sensibilisation et d'éducation, la GRC a contribué à la perturbation d'actes criminels graves et du crime organisé partout au Canada et à l'étranger. Durant la période visée par le présent rapport, la GRC a réussi à perturber des groupes du crime organisé qui présentaient des menaces criminelles aux échelons national et transnational. Les perturbations comprenaient des arrestations ciblées, la saisie ou le gel de produits de la criminalité. Par exemple, en 2015-2016, le projet Confidence – une enquête ciblant une organisation criminelle internationale basée en Asie – a entraîné la perturbation de deux grandes cellules d'un réseau de prostitution national. L'opération menée à Montréal et à Toronto a donné lieu à 6 arrestations et 16 perquisitions ainsi qu'à des accusations de traite de personnes à des fins d'exploitation sexuelle. Par ailleurs, en février 2016, on a conclu une enquête de deux ans qui a fait intervenir des centaines de policiers et plusieurs services de police étrangers, dont le Federal Bureau of Investigation (FBI) et la Drug Enforcement Agency (DEA) des États-Unis ainsi que la Bahamas Police Force. Des accusations ont été portées contre 15 Canadiens impliqués dans un projet criminel multinational ayant pour but de faire de la Nouvelle-Écosse une importante plaque tournante pour le trafic de cocaïne en provenance du Brésil, de la Guyane et de la Colombie.

De plus, la GRC a poursuivi le développement de son équipe spécialisée dans les enquêtes sur la cybercriminalité. Pendant le premier exercice de mise en œuvre, les cibles de dotation ont été atteintes, y compris les ressources nécessaires pour commencer les enquêtes sur les attaques contre les systèmes du gouvernement fédéral et les liens canadiens avec les victimes internationales. En 2015-2016, l'équipe a mis au point des procédures opérationnelles normalisées concernant l'application d'outils et de techniques d'enquête traditionnels propres à la cybercriminalité, et a continué de consolider ses relations avec les principaux partenaires internationaux.

Nom de la priorité : Sécurité nationale

Description : La sécurité du public, la protection des biens – y compris des infrastructures essentielles – et l'intégrité du gouvernement face à l'intimidation et aux menaces criminelles sont essentielles au mieux-être de la population et de l'économie canadiennes. Par conséquent, la GRC a fait de la sécurité nationale une priorité organisationnelle.

Type de priorité: Priorité permanente

Principales initiatives contribuant aux priorités
Initiatives prévues Date de début Date de fin État Lien avec les programmes de l'organisation
Mener un examen de l'initiative de gestion des voyageurs à risque élevé pour étudier sa pertinence continue, son efficacité et son rapport coût efficacité 1er juillet 2014 31 mars 2016 Terminé Sous-sous-programme 1.1.2.2, Enquêtes par projet, Police fédérale
Moderniser le processus d'évaluation de la menace de la GRC pour les personnes jouissant d'une protection internationale et les participants aux grands événements canadiens 1er octobre 2015 31 mars 2016 Terminé Sous-sous-programme 1.1.2.4, Services de protection
Mettre en œuvre un cadre de gouvernance pour améliorer la surveillance et la conformité des services de protection 1er avril 2015 31 mars 2017 Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.2.4, Services de protection
Fournir de la formation, du financement, de l'équipement et une expertise technique aux pays étrangers pour favoriser la prévention des activités terroristes à l'étranger et l'intervention quand elles se produisent 1er avril 2015 31 mars 2016 Terminé Sous-programme 2.1.2, Renforcement des capacités à l'étranger
Progrès réalisés pour atteindre la priorité

Conformément à la Loi sur les infractions en matière de sécurité, la GRC dirige l'effort du gouvernement du Canada visant à empêcher, à déceler, à priver et à intervenir relativement aux menaces pour la sécurité nationale. Les relations avec les organismes de police et la communauté élargie du renseignement et de la sécurité, maintenues par des dispositions intégrées et/ou de collaboration au pays et à l'étranger, ont entraîné la perturbation ou la poursuite de personnes soupçonnées de commettre des actes criminels mettant en péril la sécurité nationale du Canada.

En raison de l'accroissement notable du nombre et de la complexité des enquêtes sur la sécurité nationale en 2015-2016, plus de 600 membres du personnel de la GRC ont été mutés temporairement à d'autres priorités de la Police fédérale pour épauler les 187 employés permanents affectés aux enquêtes sur la sécurité nationale. Les Équipes intégrées de la sécurité nationale et les Sections d'enquête de la sécurité nationale dirigées par la GRC avaient besoin et ont encore besoin de ces ressources supplémentaires pour traiter le nombre accru d'enquêtes.

La GRC a accumulé des succès opérationnels importants pendant la période visée. Six personnes ont été accusées d'infractions liées au terrorisme; certaines sont en attente de leur procès, d'autres font l'objet d'un mandat d'arrestation. L'arrestation d'Ali Omar Ader en juin 2015 et les accusations de prise d'otage déposées contre lui en vertu du Code criminel constituent un exemple de ces succès. Cette arrestation est l'aboutissement d'une enquête complexe sur l'enlèvement de la journaliste canadienne Amanda Lindhout qui a duré cinq ans. Cette affaire constitue une utilisation marquante de la Loi antiterroriste de 2001, qui permet aux autorités canadiennes qui s'occupent de la lutte contre le terrorisme de poursuivre des individus soupçonnés de terrorisme peu importe le pays où crime a été commis.

Nom de la priorité : Intégrité économique

Description : Quand l'économie canadienne est sûre, les consommateurs et les investisseurs ont la confiance nécessaire pour faire des affaires et investir au Canada. Or, les réseaux criminels sèment la méfiance en subtilisant aux Canadiens leurs économies, leur cote de crédit, leur identité et leurs droits de propriété intellectuelle, et en infiltrant les marchés financiers, les gouvernements et les institutions financières. Ils tentent aussi d'utiliser le système financier pour blanchir les produits de leurs activités criminelles. La perturbation proactive du soutien financier dont bénéficient les groupes du crime organisé et les organisations terroristes a une incidence négative sur leur capacité de mener des activités criminelles.

Type de priorité: Priorité permanente

Principales initiatives contribuant aux priorités
Initiatives prévues Date de début Date de fin État Lien avec les programmes de l'organisation
Concevoir une stratégie de la GRC pour lutter contre le blanchiment des produits de la criminalité 1er avril 2015 1er avril 2018 Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.2.1, Enquêtes générales à la Police fédérale
Étoffer le protocole d'entente conclu avec l'Agence du revenu du Canada pour mieux s'attaquer aux conséquences économiques du crime organisé 1er avril 2014 1er avril 2016 Terminé Sous-sous-programme 1.1.2.1, Enquêtes générales à la Police fédérale
Mettre en œuvre un nouveau cadre de gouvernance pour les enquêtes liées à la criminalité financière 1er avril 2015 À déterminer Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.2.2, Enquêtes par projet, Police fédérale
Adopter un nouveau modèle pour les Équipes intégrées de la police des marchés financiers pour réunir la GRC et les commissions des valeurs mobilières concernées afin d'accroître les efforts et les résultats des enquêtes sur les marchés financiers 1er avril 2014 31 mars 2016 Terminé Sous-sous-programme 1.1.2.1, Enquêtes générales à la Police fédérale
Mettre au point un atelier de niveau avancé sur le financement du terrorisme afin d'améliorer les compétences et les connaissances des enquêteurs dans ce domaine 1er avril 2015 À déterminer Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.2.1, Enquêtes générales à la Police fédérale
Progrès réalisés pour atteindre la priorité

La GRC poursuit son combat contre la criminalité économique par l'application des lois relatives au blanchiment d'argent, aux produits de la criminalité, à la corruption, à la monnaie de contrefaçon, aux faillites et aux infractions liées aux marchés financiers, afin de protéger le système économique et politique du Canada. Des initiatives d'éducation proactive et la collaboration avec des organismes d'application de la loi, des partenaires fédéraux et des institutions financières ont également été menées à l'appui de la priorité de la GRC liée à l'intégrité économique. Soucieuse d'améliorer la collaboration entre les organismes d'exécution de la loi et la connaissance de la criminalité financière, la GRC a créé le Groupe de travail Canada-Chine sur l'application de la loi qui s'intéresse au blanchiment d'argent. Ce groupe s'est réuni à plusieurs reprises pendant la période visée afin de mieux comprendre les questions relatives aux crimes financiers – typologie, tendances, techniques d'enquête et législation. La GRC participe également aux travaux du Groupe de travail sur le blanchiment d'argent des Cinq Yeux et du Sous-groupe du projet du G7 sur l'application de la loi, qui offre des possibilités de partage d'information et de mise en commun des pratiques exemplaires concernant la criminalité économique à l'échelle multinationale.

En 2015-2016, la GRC a mis la dernière main à sa stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d'argent qui définit des mesures ciblées, lesquelles serviront de fondement à l'élaboration de nouvelles approches dans toutes les activités de maintien de l'ordre. Après la mise en œuvre intégrale de cette stratégie, la GRC sera dans une position plus favorable pour déterminer et obtenir les outils nécessaires pour améliorer l'efficacité des enquêtes et des efforts de lutte contre le blanchiment d'argent. La GRC a déjà commencé à mettre en œuvre la plupart des recommandations énoncées dans la stratégie.

Sur le plan opérationnel, plusieurs enquêtes fructueuses sur des crimes économiques ont été conclues pendant la période visée. Par exemple, en décembre 2015, des membres du Groupe de la criminalité financière de London de la GRC et du service de police de London (accusations de fraude et blanchiment d'argent) contre quatre personnes à la suite d'une enquête de 10 mois sur le vol de plus de 450 000 $ US d'une entreprise multimédia de la ville de New York. L'enquête a débuté lorsque le bureau du procureur de district de Manhattan a appris que la Firstborn Multimedia Corporation avait été victime d'un stratagème frauduleux complexe. Munis de papiers d'identité contrefaits étrangers, les suspects américains ont réussi à faire transférer 450 000 $ US des comptes bancaires de la Firstborn Multimedia Corporation sur des comptes bancaires des complices au Canada. Ces derniers ont blanchi l'argent avant de le retourner aux États-Unis et de l'envoyer aussi au Nigeria.

Nom de la priorité : Collectivités autochtones

Description : La GRC possède une riche et longue histoire de services aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, qui remonte à sa fondation en 1873 sous le nom de Police à cheval du Nord-Ouest. Soixante-cinq pour cent des détachements protègent des collectivités autochtones. Des relations et des partenariats avec celles-ci, qui sont au nombre de 600, commencent par des services policiers efficaces.

Type de priorité: Priorité permanente

Principales initiatives contribuant aux priorités
Initiatives prévues Date de début Date de fin État Lien avec les programmes de l'organisation

Mettre en œuvre une Stratégie nationale sur les personnes disparues, axée principalement sur la reddition de compte, les partenariats, le soutien et la sensibilisation

1er janvier 2016 Priorité permanente Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.1.3, Services de police autochtones
Élaborer un cadre opérationnel sur l'intervention pendant les manifestations politiques et environnementales, en insistant particulièrement sur les besoins culturels des peuples et collectivités autochtones 1er avril 2015 31 mars 2017 Sur la bonne voie Sous-programme 1.1.1, Services de police contractuels
Axer les initiatives autochtones à l'échelle divisionnaire et nationale sur l'échange de pratiques exemplaires, la création de partenariats et la mise en œuvre de stratégies 1er avril 2015 Priorité permanente Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.1.3, Services de police autochtones
Mettre en œuvre les options de prestation de service améliorées 1er avril 2015 Priorité permanente Sur la bonne voie Sous-sous-programme 1.1.1.3, Services de police autochtones
Progrès réalisés pour atteindre la priorité

Pour répondre aux besoins des collectivités autochtones, la GRC a mis à jour la Politique sur les personnes disparues afin d'établir des calendriers obligatoires de communication avec les familles et d'intégrer les pratiques exemplaires en matière d'enquête. De concert avec les dirigeants des collectivités, les commandants d'unité ont élaboré des plans d'intervention opérationnels et communautaires en cas de violence familiale. De plus, l'organisation a créé une équipe d'enquête nationale qui se penche sur les cas non résolus de femmes autochtones disparues et assassinées relevant de la compétence de la GRC et a publié une mise à jour de l'Aperçu opérationnel national sur les cas de femmes autochtones disparues et assassinées. Dans le cadre des Options de prestation de services améliorées, la GRC a mené à titre expérimental le Programme des gendarmes communautaires afin d'étoffer les ressources centrales existantes, tout en tirant parti des compétences particulières des membres de la collectivité pour solidifier les relations avec les collectivités autochtones et la GRC. Pour soutenir le cadre opérationnel lié aux manifestations de grande envergure, les Services nationaux de police autochtone ont élaboré et offert deux cours pilotes sur les manifestations de grande envergure, qui ont permis aux agents de police d'acquérir des compétences pour résoudre efficacement les conflits et qui mettaient en lumière les besoins culturels des peuples et collectivités autochtones. À ce jour, 48 candidats de 11 provinces et territoires ont suivi cette formation.

Nom de la priorité : Jeunesse

Description : La GRC accorde beaucoup d'importance à la prévention de la criminalité chez les jeunes, que ces derniers soient victimes ou contrevenants. La Stratégie nationale sur la jeunesse axera ses efforts sur la prévention par l'éducation, la sensibilisation et l'intervention active.

Type de priorité: Priorité permanente

Principales initiatives contribuant aux priorités
Initiatives prévues Date de début Date de fin État Lien avec les programmes de l'organisation
Mettre en œuvre la Stratégie nationale sur la jeunesse 1er avril 2015 31 mars 2017 Sur la bonne voie Sous-programme 1.1.1, Services de police contractuels
Revoir et actualiser les enjeux prioritaires auxquels les jeunes sont confrontés pour que ces initiatives répondent aux préoccupations les plus urgentes 1er avril 2014 31 mars 2016 Terminé Sous-programme 1.1.1, Services de police contractuels
Établir des partenariats avec les communautés et les jeunes 1er avril 2015 Priorité permanente Sur la bonne voie Sous-programme 1.1.1, Services de police contractuels
Mobiliser les jeunes au moyen des programmes comme le Centre de prévention du crime chez les jeunes et de vidéoconférences interactives 1er avril 2015 Priorité permanente Sur la bonne voie Sous-programme 1.1.1, Services de police contractuels
Progrès réalisés pour atteindre la priorité

La GRC a poursuivi la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur la jeunesse, qui s'articule autour de quatre axes prioritaires : l'intimidation et la cyberintimidation, la radicalisation menant à la violence, la consommation de drogues et d'alcool, et la violence dans les relations intimes. La GRC a continué d'héberger le site Web du Centre de prévention du crime chez les jeunes, le principal centre en ligne pour les policiers, les enseignants et les autres personnes qui travaillent auprès des jeunes et leur a donné accès à des outils et à des ressources relativement à des enjeux sociaux importants, comme la drogue et la conduite avec facultés affaiblies, la sécurité sur Internet, etc. L'organisation a aussi tenu des DiscussionsGRC et organisé un atelier de perfectionnement en leadership pour les jeunes. Par ailleurs, plus des compagnes de prévention du crime ont été menées dans les médias sociaux, comme BullyText, #AmourSain et Laisse faire le cellulaire, en collaboration avec des organisations nationales. Le Comité consultatif national sur la jeunesse de la GRC a apporté une aide en permettant aux jeunes de s'exprimer dans le cadre des nombreux projets et programmes offerts.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les priorités organisationnelles, prière de consulter la lettre du mandat du ministre. Note de bas de page 2

Section II : Vue d'ensemble des dépenses

Dépenses réelles

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses
2015-2016
Dépenses prévues
2015-2016
Autorisations totales pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2 630 057 696 2 642 122 888 2 955 352 264 2 856 227 571 214 104 683
Ressources humaines (équivalents temps plein, ETP)
Prévu 2015-2016 Réel 2015-2016 Écart (réel moins prévu)
2015-2016
28 757 29 013 256

Sommaire du rendement budgétaire

Sommaire du rendement budgétaire pour les programmes et les Services internes (en dollars)

Programmes et Services internes Budget
principal des dépenses
2015-2016
Dépenses prévues
2015-2016
Dépenses prévues
2016-2017
Dépenses prévues
2017-2018
Autorisations totales pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2014-2015
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2013-2014
Opérations policières 1 585 420 286 1 585 420 286 1 663 704 437 1 666 787 754 1 824 935 754 1 768 230 682 1 695 334 830 1 761 000 036
Services canadiens d'application de la loi 177 934 590 177 934 590 165 984 656 166 041 586 184 083 163 155 007 056 222 457 415 241 130 536
Opérations policières internationales 52 395 181 52 395 181 53 766 203 53 767 074 56 885 851 53 755 447 52 898 053 53 068 140
Culture et patrimoine de la police canadienne 10 929 545 10 929 545 11 151 561 11 151 944 11 105 440 13 369 819 13 571 003 13 359 752
Paiements de transfert 177 864 933 182 430 125 203 973 498 227 899 399 181 856 716 179 890 362 156 978 125 147 142 744
Services internes 625 513 161 633 013 161 674 234 494 672 485 214 696 485 340 685 974 205 720 649 549 676 679 488
Total 2 630 057 696 2 642 122 888 2 772 814 849 2 798 132 971 2 955 352 264 2 856 227 571 2 861 888 975 2 892 380 696

Les dépenses réelles de la GRC dépassent de 214,1 millions de dollars celles qui étaient prévues. Cet écart résulte principalement de l'augmentation du Budget principal des dépenses 2015-2016 par un financement temporaire en cours d'exercice dans le Budget supplémentaire des dépenses et des virements d'affectations du Secrétariat du Conseil du Trésor. La plus grande partie de cette augmentation est liée au report de fonds en lien avec les budgets de fonctionnement et d'immobilisations (99,3 millions de dollars), au financement au titre des coûts fédéraux des Services de police contractuels dans l'ensemble des provinces et territoires concernés (56,7 millions de dollars), au financement à l'appui des Services de police communautaire des Premières Nations (41,5 millions de dollars), au financement visant à maintenir le rythme actuel au sein des Services de police fédérale (17,0 millions de dollars) et au financement au titre des ressources d'enquête supplémentaires pour lutter contre le terrorisme (7,4 millions de dollars). Ces augmentations ont été absorbées en partie par un transfert présumé (7,6 millions de dollars) provenant du Service de protection parlementaire (SPP) pour les services de protection physique qui font maintenant partie du SPP.

Les dépenses réelles ont été inférieures de 99,1 millions de dollars aux dépenses autorisées disponibles en 2015-2016, y compris 6,2 millions de dollars en affectations gelées (fonds non disponibles pour une utilisation en cours d'exercice) et 4,9 millions de dollars en produits de l'aliénation des actifs de la Couronne disponibles pour utilisation au cours des exercices suivants, ce qui a entraîné une péremption globale de 88,1 millions de dollars ou 3,0 % des autorisations totales. La plus grande partie de ces fonds non utilisés, soit 62,3 millions de dollars, fait partie du crédit pour dépenses d'immobilisations, dont 49,0 millions de dollars sont liés au Programme des services de police contractuels. Les fonds d'immobilisation non utilisés pour les Services de police contractuels découlent principalement d'une péremption dans le programme des Services immobiliers, et au retard dans l'achat d'un nouvel hélicoptère en Colombie-Britannique.

Le reste des fonds inutilisés est principalement lié au crédit pour dépenses de fonctionnement (23,3 millions de dollars), dont 6,9 millions de dollars dans des affectations à but spécial (ABS). Cela est imputable en grande partie à la péremption dans les ABS pour initiatives publicitaires. Le reste des fonds non utilisés, dans l'affectation régulière, représente 0,9 % du budget de fonctionnement total de 1,9 milliard de dollars. Soulignons que la GRC n'a pas demandé le remboursement intégral des dépenses salariales admissibles en 2015-2016. Un montant de 44,8 millions de dollars a été géré par la GRC.

Enfin, le reste des fonds inutilisés dans le volet des subventions et contributions (2,5 millions de dollars) est principalement lié à la réduction des paiements découlant de la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada.

Tendances relatives aux dépenses du ministère

Diagramme - Tendances relatives aux dépenses du ministère (en millions)
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019
Programmes temporisés - anticipés 0 0 0 0 1 0
Postes législatifs 541 529 525 482 483 484
Crédits votés 2 352 2 333 2 331 2 291 2 315 2 333

Les dépenses générales de la GRC ont diminué de 0,2 % ou 5,7 millions de dollars en 2015-2016 par rapport à 2014-2015. Le changement sur 12 mois comprend une augmentation des dépenses de subventions et contributions de 23,6 millions de dollars, ainsi qu'une légère hausse des dépenses de fonctionnement (0,2 million de dollars) et d'immobilisations (1,1 million de dollars). Cela est compensé par une augmentation des recettes perçues de 27,2 millions de dollars et une baisse de 3,4 millions de dollars des dépenses législatives. L'augmentation des recettes nettes en vertu d'un crédit est attribuable en grande partie au SPP, qui est la nouvelle entité responsable de la protection complète sur la Colline du Parlement. La GRC a facturé 22,0 millions de dollars au SPP pour les services de police en vertu d'une autorisation en matière de recettes nettes en vertu d'un crédit nouvellement créé en 2015-2016. L'augmentation des recettes nettes en vertu d'un crédit est également constatée dans les Services de police contractuels (14,4 millions de dollars), en raison d'une hausse générale des activités dans ce programme. Ces augmentations sont absorbées en partie par une baisse de 12,7 millions de dollars dans l'administration des pensions, qui est attribuable à la clôture du Projet d'impartition de l'administration des pensions le 31 décembre 2014.

L'augmentation importante au chapitre des subventions et contributions concerne principalement la subvention pour indemniser les membres de la GRC pour blessures subies dans l'exercice de leurs fonctions. En juillet 2015, Anciens Combattants Canada (ACC), l'administrateur de cette subvention, a présenté trois nouveaux modèles d'attribution pour la plupart des problèmes médicaux courants faisant l'objet d'une décision chaque année. L'adoption de ces nouveaux modèles augmente le nombre de décisions favorables à la GRC. Par ailleurs, ACC a éliminé l'arriéré de demandes, qui a également contribué à accroître les paiements de pensions d'invalidité totaux.

Dans l'ensemble, la tendance à la baisse des dépenses depuis 2013-2014 résulte d'une réduction de la structure de coût de la GRC et des mesures d'économie annoncées dans le Plan d'action économique de 2012. Les dépenses prévues en 2017-2018 et 2018-2019 devraient être supérieures à celles de 2016-2007, ce qui est principalement lié à la subvention pour indemniser les membres de la GRC pour blessures subies dans l'exercice de leurs fonctions. Les paiements au titre de la subvention devraient progresser de 51,0 millions de dollars à partir de 2016-2017, en raison du nombre de membres qui obtiennent une décision relative à la pension d'invalidité et aux hausses annuelles imputables au nombre de membres qui reçoivent des prestations de pension d'invalidité.

Dépenses par crédit voté

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des dépenses votées et législatives de la GRC, veuillez consulter les Comptes publics du Canada 2016. Note de bas de page 3

Harmonisation des dépenses avec le cadre pangouvernemental

Harmonisation des dépenses réelles de 2015-2016 avec le cadre pangouvernemental (en dollars) Note de bas de page 4

Programme Secteur de dépenses Résultat du gouvernement du Canada Dépenses réelles
2015-2016
Opérations policières Affaires sociales Un Canada sécuritaire et sécurisé 1 768 230 682
Services canadiens d'application de la loi Affaires sociales Un Canada sécuritaire et sécurisé 155 007 056
Opérations policières internationales Affaires internationales Un monde sécuritaire et sécurisé grâce à l'engagement international 53 755 447
Culture et patrimoine de la police canadienne Affaires sociales Une culture et un patrimoine canadiens dynamiques 13 369 819
Paiements de transfert Affaires économiques La sécurité du revenu et l'emploi pour les Canadiens 179 890 362
Total des dépenses par secteur de dépenses (en dollars)
Secteur de dépenses Total des dépenses prévues Total des dépenses réelles
Affaires économiques 182 430 125 179 890 362
Affaires sociales 1 774 284 421 1 936 607 557
Affaires internationales 52 395 181 53 755 447
Affaires gouvernementales S.O. S.O.

États financiers et Faits saillants des états financiers

États financiers

Les états financiers complets, y compris l'Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant les contrôles internes en matière de rapports financiers, se trouvent sur le site Web de la GRC. Note de bas de page 5

Faits saillants des états financiers

État condensé des opérations (non vérifié)
Pour l'exercice se terminant le 31 mars 2016
(en dollars)
Information financière Résultats prévus
2015-2016
Réels
2015-2016
Réels
2014-2015
Écart (réels 2015-2016 moins prévus
2015-2016)
Écart (réels 2015-2016 moins réels
2014-2015)
Total des charges 4 678 124 000 5 024 583 000 4 951 694 000 346 459 000 72 889 000
Total des revenus 1 824 629 000 1 939 322 000 1 850 260 000 114 693 000 89 062 000
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 2 853 495 000 3 085 261 000 3 101 434 000 231 766 000 (16 173 000)
État condensé de la situation financière (non vérifié)
Au 31 mars 2016
(en dollars)
Information financière 2015-2016 2014-2015 Écart
(2015-2016 moins
2014-2015)
Total des passifs nets 912 046 000 952 737 000 (40 691 000)
Total des actifs financiers nets 935 591 000 787 208 000 148 383 000
Dette nette du ministère (23 545 000) 165 529 000 (189 074 000)
Total des actifs non financiers 1 513 172 000 1 462 061 000 51 111 000
Situation financière nette du ministère 1 536 717 000 1 296 532 000 240 185 000

Tableaux sur les principales données financières

Les tableaux ci-dessous ventilent chaque élément de l'état des activités et de la situation financière nette du Ministère ainsi que de l'état de la situation financière.

Répartition des dépenses

Répartition des dépenses
Opérations policières Services internes Service canadiens d'application de la loi Opérations policières internationales Culture et patrimoine de la police canadienne Paiements de transfert
Pourcentage 77,1 14,0 3,8 1,2 0,3 3,6

Répartition des revenus

Les services de police de la GRC génèrent 100 % des revenus disponibles. Ils contribuent à un Canada sécuritaires et sécurisées par l'exécution de la loi, l'éducation et la sensibilisation.

Répartition des revenus
Services de police Autres revenus
Pourcentage 100 0.0

Passif par type

Les passifs de la GRC consistent surtout de comptes fournisseurs et charges à payer (40,5 %), d'indemnité de congé et congés compensatoires (27,7 %), d'avantages futurs des employés (17,9 %), de comptes de pension de la GRC (5,4 %), et de revenu reporté net (3,7 %). Les autres éléments de passif combinés représentent 4,8 % du passif total.

Passif par type
Comptes fournisseurs et charges à payer Indemnité de congé et congés compensatoires Avantages futurs des employés Compte de pension des membres de la GRC Revenu reporté net Autres éléments de passif Obligations locatives pour les immobilisations corporelles Les passifs environnementaux
Pourcentage 40,5 27,7 17,9 5,4 3,7 2,3 1,8 0,7

Actifs par type

Les actifs de la GRC consistent principalement d'immobilisation corporelles (59,7 %), de comptes clients et avances nets (23,2 %), et de montant à recevoir du Trésor (15,0 %). Le solde des actifs se composent des stocks (2,1 %).

Actif par type
Immobilisations corporelles Valeur nette des comptes clients et des avances Montant à recevoir du Trésor Stocks
Pourcentage 59,7 23,2 15,0 2,1

Section III : Analyse des programmes et des Services internes

Programmes

Opérations policières

Description

Aux termes de la Loi sur la GRC, ce programme fournit aux Canadiens des services de police aux niveaux fédéral, provincial et municipal et dans les collectivités autochtones. Comme le précise la Loi sur la GRC, ces services comprennent toutes les fonctions des agents de la paix en ce qui concerne le maintien de la paix, la prévention du crime et des infractions aux lois fédérales et à celles en vigueur dans la province où ils peuvent être employés, et l'arrestation des criminels, des contrevenants et des autres personnes pouvant être légalement mises sous garde; l'exécution de tous les mandats – ainsi que les obligations et services s'y rattachant – qui peuvent, aux termes de la Loi sur la GRC, des autres lois fédérales ou de celles en vigueur dans une province, être légalement exécutés par des agents de la paix; ainsi que les autres attributions déterminées par le gouverneur en conseil ou le commissaire. Les activités générales d'application de la loi qui viennent s'ajouter aux activités de sensibilisation menées par les employés de la GRC auprès du public, d'entreprises et d'autres ministères ou organismes du Canada, font que ce programme contribue à un Canada sécuritaire et sécurisé. On citera par exemple les séances d'information sur la prévention de la criminalité, la sécurité nationale, la criminalité financière, le crime organisé et les drogues, que la GRC anime afin de réduire la victimisation des Canadiens. En outre, ce programme voit à la protection des personnes désignées et à la sécurité lors d'événements majeurs, ce qui a pour effet d'atténuer les menaces possibles à l'égard de la population canadienne. Enfin, ce programme offre un soutien opérationnel et technique de haut niveau à la collectivité canadienne d'application de la loi. Toutes ces activités contribuent à l'atteinte par la GRC de son but ultime qui est de réduire la criminalité dont sont victimes les Canadiens.

Analyse du rendement du programme et leçons retenues

Services de police contractuels

Les Services de police contractuels et autochtones sont déterminés à susciter la confiance, à obtenir des résultats et à travailler avec les partenaires des secteurs public et municipal, des provinces et territoires et des Premières Nations. Le modèle de police contractuelle de la GRC se veut un moyen efficace de lutter contre les crimes qui touchent plusieurs territoires de compétence et dont la nature est changeante, et d'offrir des services de police uniformes aux collectivités canadiennes. Des efforts importants ont été réalisés pour soutenir les opérations en s'assurant que nos agents de police sont hautement qualifiés pour mener des enquêtes et des activités d'application de la loi, de prévention, de police communautaire et de réduction de la criminalité.

La GRC a poursuivi sa collaboration avec Sécurité publique Canada et les administrations concernées en vue d'accroître la responsabilisation dans le cadre des ententes sur les services de police (ESP), et elle s'est engagée à renforcer la gouvernance et la reddition de compte. La conformité aux plans pluriannuels et aux rapports financiers des divisions revêt une importance capitale pour garantir l'uniformité organisationnelle. Ces rapports ont été créés pour planifier les ressources humaines, les locaux, l'équipe, l'administration des divisions et d'autres cours, ainsi que les projets d'immobilisations spéciaux. Ces plans continuent d'être discutés et soulevés auprès des représentants provinciaux, territoriaux et municipaux afin de souligner l'importance des consultations ponctuelles et cohérentes décrites dans les ESP. Par ailleurs, une vérification de l'information à l'appui des ententes sur les services de police provinciaux et territoriaux a été effectuée en 2015-2016 pour évaluer si les renseignements appropriés sur l'établissement étaient recueillis. Une méthode raisonnable d'affectation des coûts a été appliquée, et les revenus ont été recueillis, en conformité avec les conditions négociées dans les ESP.

La GRC a collaboré avec Sécurité publique Canada et le Centre canadien de la justice sociale (CCJS) à l'élaboration d'un cadre national d'indicateurs de rendement de la police qui visent non seulement la portée entière du travail policier, mais aussi la mesure dans laquelle les services de police canadiens atteignent leurs objectifs. À l'appui de cette initiative, le CCJS a mené des consultations auprès des milieux policiers qui ont débouché sur l'approbation de six priorités stratégiques. De nombreuses activités de mobilisation des intervenants sont en cours, et le programme continuera de travailler avec le CCJS pour consulter les municipalités sur les indicateurs utiles pour évaluer le rendement des services de police.

L'organisation a continué d'accorder beaucoup d'attention à l'examen des incidents survenus le 4 juin 2014 à Moncton, au Nouveau-Brunswick, où quatre gendarmes de la GRC ont été tués et deux autres ont été blessés. Un examen interne complet des incidents a été mené, et des plans d'action ont été élaborés pour donner suite à ses recommandations. La GRC a adopté plus de 50 des 64 recommandations, et des progrès importants ont été réalisés dans les secteurs de la sécurité, de l'équipement et de la formation des agents. De plus, les travaux ont avancé considérablement concernant les autres recommandations, dont un grand nombre seront mis en œuvre d'ici la fin de mars. Note de bas de page 6

La GRC a travaillé assidûment au cours des derniers exercices à la mise en œuvre d'une initiative nationale sur la conduite avec facultés affaiblies visant à réduire le nombre de conducteurs ayant les facultés affaiblies sur les routes canadiennes. Dans le cadre de la Semaine canadienne de la sécurité routière en mai et de la semaine nationale de la conduite sécuritaire, en décembre, des divisions de la GRC ont érigé plus d'un millier de points de contrôle et inspecté 117 500 véhicules, ce qui a donné lieu à 298 accusations de conduite avec facultés affaiblies, 463 suspensions de permis au Canada et plus de 98 interdictions de conduite immédiates en Colombie-Britannique. Dans le cadre de la stratégie nationale, on a réalisé une étude sur un appareil de détection de substances dans la salive afin de déterminer la fiabilité de ce test pour les drogues fréquemment associées à la conduite avec facultés affaiblies. Les travaux de laboratoire ont bien progressé et ils se sont conclus en juillet 2015 par la publication des constatations par le Comité sur la conduite sous l'influence de drogues de la Société canadienne des sciences judiciaires.

Des options de prestation de services améliorées ont été élaborées par la GRC afin d'étoffer les ressources centrales existantes, tout en tirant parti des compétences particulières des membres de la collectivité pour solidifier les relations avec les collectivités autochtones et la GRC et en aidant l'organisation à répondre aux besoins et aux attentes des clients. Le Programme des gendarmes communautaires (PGC) – qui était à l'origine le Programme de gendarmes communautaires autochtones – a été mis à l'essai dans plusieurs collectivités du Manitoba, de l'Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. En février 2016, 15 cadets ont terminé avec succès le programme des gendarmes communautaires. Dans le cadre de l'initiative des agents de programmes communautaire (APC), on forme des membres civils dont les activités portent principalement sur la prévention et la réduction du crime au moyen de l'éducation, de l'intervention précoce et de la mobilisation communautaire. Cette initiative a été étendue à d'autres régions du Canada. En Saskatchewan, on a créé des postes permanents d'APC, et au Nouveau-Brunswick, on envisage de créer des postes d'APC qui travailleront exclusivement avec les collectivités des Premières Nations. Ces efforts faciliteront la définition des priorités locales de prévention du crime et fourniront un lien essentiel entre les opérations de la GRC et les ressources et programmes communautaires.

La GRC a continué d'apporter son soutien et sa coopération à l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées du gouvernement du Canada. Elle a mis sur pied une équipe chargée de répondre aux demandes des responsables de l'enquête nationale. En 2015, la GRC a publié une mise à jour de l'Aperçu opérationnel national des femmes autochtones disparues et assassinées, qui confirme les conclusions de l'aperçu de 2014 et fournit des statistiques sur les cas plus récents. La mise à jour de 2015 porte aussi sur les progrès réalisés par la GRC au chapitre des enquêtes, des procédures et de la prévention pour donner suite aux « Prochaines étapes » décrites dans le document antérieur.

La politique de la GRC sur les personnes disparues a été révisée afin d'établir des calendriers obligatoires de communication avec les familles et d'intégrer les pratiques exemplaires en matière d'enquête. En voici quelques-unes : mise au point d'un outil national standard pour l'évaluation des personnes disparues; instaurer le caractère immédiat et prioritaire des enquêtes sur les personnes disparues dès la réception; améliorer la surveillance pour garantir la qualité des enquêtes; diriger les personnes touchées vers les services disponibles d'aide aux victimes, compte tenu des besoins culturels particuliers; réaliser des entrevues avec les personnes retrouvées pour déterminer les facteurs de risque et les mesures de prévention et d'intervention rapide. En outre, de concert avec les dirigeants communautaires, les commandants de groupe ont élaboré des plans opérationnels et de plans d'intervention communautaires pour lutter contre la violence familiale. Le Groupe des personnes vulnérables a fait le suivi des plans d'activité, évalué les réussites et défini les pratiques exemplaires. Ces plans étaient substantiels, y compris de nombreuses initiatives de prévention d'intervention, de sensibilisation et de réduction du crime.

Police fédérale

En 2015-2016, la GRC a poursuivi le développement de sa première équipe d'enquête spécialisée dans la cybercriminalité. Pendant le premier exercice, les niveaux de dotation ont été harmonisés aux fonds fournis, et le personnel en place a mené des enquêtes sur les attaques lancées contre les systèmes du gouvernement du Canada et les liens entre les criminels canadiens et leurs victimes internationales. En outre, l'équipe a mis au point des procédures opérationnelles normalisées sur l'utilisation de techniques et d'outils d'enquête traditionnels dans le contexte de la cybercriminalité, et a continué de promouvoir les relations avec les principaux partenaires internationaux. Les Services d'enquêtes techniques ont reçu 161 demandes de conservation de données au sein du Canada en vertu de la Convention sur la cybercriminalité du Conseil de l'Europe, qui a été ratifiée en 2015. Il s'agit d'une augmentation de 53 % comparativement au total de l'exercice dernier, qui s'élevait à 105. De plus, l'équipe cybernétique du Centre national de coordination du renseignement a créé iBase, un outil cyberanalytique novateur qui sera utilisé par plusieurs groupes de la GRC, notamment le Groupe de cyberenquête de la Division nationale. Les partenariats et la collaboration entre les administrations ont été renforcés avec la Direction de la cybersécurité de Sécurité publique Canada, et avec le Centre de la sécurité des télécommunications. On s'est également employé à former un partenariat de renseignement international avec l'International Cyber Crime Cell du FBI et la US National Cyber Forensic Training Alliance.

L'intégrité de la frontière canadienne demeure très importante. La GRC a poursuivi la mise en œuvre des systèmes d'interopérabilité radio entre les organismes canadiens et américains d'exécution de la loi, en soutenant la coordination des opérations le long le long de la frontière. Deux des sept régions ont été interconnectées, et des essais sont en cours en vue d'une utilisation opérationnelle complète d'ici la fin de 2016. De plus, en avril 2015, la GRC et l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont lancé une stratégie conjointe sur la frontière afin de soutenir la planification en collaboration et des exercices d'établissement des priorités, guidant ainsi les opérations, politiques et priorités afin d'atteindre les objectifs en commun.

Soucieuse d'améliorer la coopération entre les organismes d'exécution de la loi et d'améliorer la compréhension de la criminalité de préoccupation commune, la GRC a créé un groupe de travail Canada-Chine sur l'exécution de la loi. Grâce à ce groupe de travail consacré au blanchiment d'argent, les deux pays ont communiqué à plusieurs reprises par téléconférence afin d'améliorer la compréhension collective des questions relatives aux crimes financiers – typologie, tendances, techniques d'enquête et législations. Puisque la Chine est la source confirmée de plusieurs expéditions de fentanyl et de précurseurs connexes, la GRC a également poursuivi son travail auprès des représentants de la Chine, dans le cadre du groupe de travail Canada-Chine, afin de discuter de cette importante question.

En 2015-2016, les Services de police fédérale ont accumulé plusieurs succès opérationnels, y compris la conclusion du projet Confidence. Cette enquête ciblait une organisation criminelle internationale basée en Asie et a perturbé deux grandes cellules d'un réseau canadien de prostitution. L'opération menée à Montréal et Toronto a donné lieu à 6 arrestations et à 16 perquisitions, et à des accusations liées à la traite de personnes au Canada à des fins d'exploitation sexuelle. Note de bas de page 7

En février 2016, on a conclu une enquête de deux ans qui a fait intervenir des centaines de policiers et plusieurs services de police étrangers. Des accusations ont été portées contre 15 Canadiens impliqués dans un plan criminel multinational ayant des liens avec des groupes du crime organisé dans le but de faire de la Nouvelle-Écosse une importante plaque tournante pour le trafic de cocaïne en provenance du Brésil, de la Guyane et de la Colombie.

En juin 2015, des agents fédéraux ont arrêté Ali Omar Ader, qui a fait l'objet d'accusations de prise d'otage en vertu du Code criminel. Son arrestation survenue à Ottawa, en Ontario, est l'aboutissement du projet Slype, une enquête complexe sur l'enlèvement de la journaliste canadienne Amanda Lindhout qui a duré cinq ans. Mme Lindhout et le journaliste pigiste australien Nigel Brennan avaient été pris en otage près de Mogadishu, en Somalie, en 2008 et relâchés en 2009. L'enquête a fait intervenir des techniques de surveillance sophistiquées, des écoutes téléphoniques et des agents d'infiltration sur plusieurs continents. Cette affaire marque aussi une utilisation appelée à faire date de la Loi antiterroriste de 2001, qui permet aux autorités canadiennes qui s'occupent de la lutte contre le terrorisme de poursuivre des individus soupçonnés de terrorisme peu importe le pays où crime a été commis. Note de bas de page 8

Les hauts responsables de la police fédérale sont demeurés actifs au sein des principales instances pour relever le défi de la radicalisation menant à la violence. Le sous-comité de la lutte contre l'extrémisme violent de l'Association canadienne des chefs de police a été créé afin de cerner les approches communes adoptées par les organismes d'application de la loi pour s'attaquer à ce problème, de la prévention et l'intervention au désengagement et à la réadaptation/réinsertion. En ce sens, la GRC a poursuivi le lancement du Programme de prévention du terrorisme pour prévenir la radicalisation menant à la violence en aidant les organismes d'exécution de la loi et les autres partenaires des premières lignes à identifier les personnes à risque et en leur apportant de l'aide et du soutien pour empêcher que ces personnes prennent part à des activités violentes.

La capacité de la GRC à identifier les personnes à risque de radicalisation menant à la violence et à intervenir auprès d'elles a été améliorée par la mobilisation des ressources communautaires et la création de messages cohérents et coordonnés. La GRC a axé ses efforts sur le renforcement des relations avec les communautés par la sensibilisation et la mobilisation, en mettant l'accent sur les communautés vulnérables et mal desservies. Note de bas de page 9

Services techniques et Soutien opérationnel

Les Services techniques et le Soutien opérationnel ont continué de fournir des outils, des techniques et une expertise spécialisée de grande importance aux partenaires internes et externes d'exécution de la loi. Pendant l'année, les Services d'enquête technique ont reçu 7 530 appareils à analyser, dont la plus grande partie était liée à des enquêtes sur la sécurité nationale et/ou des crimes graves ou le crime organisé. De plus, 47 nouveaux outils, techniques et solutions novatrices ont été mis au point ou obtenus à la suite d'investissements dans la recherche-développement pour étoffer le travail dans le cadre du programme. Les Opérations chimique, biologique, radiologique, nucléaire ou explosifs (CBRNE) et les groupes d'enlèvement des explosifs ont répondu à 1 225 appels de service durant l'année : colis suspects et poudres suspectes; enlèvement d'explosifs; pièces pyrotechniques; matériel militaire; ratissage de sécurité et de prévention; alertes à la bombe; assistance liée aux mandats de recherche. Les Opérations CBRNE ont également enregistré 16 déploiements de contre-mesures exploitant les radiofréquences, pour empêcher la détonation à distance d'engins explosifs improvisés ou pour bloquer les communications entre des criminels ou des terroristes pendant une situation de crise.

Des efforts ont encore été déployés tout au long de l'année pour offrir des services techniques de protection aux personnes de marque, aux personnes jouissant d'une protection internationale, sur la colline du Parlement et à diverses opérations de la GRC. Par exemple, les caméras analogiques de la Colline du Parlement sont passées à la technologie numérique grâce à l'achat de nouveau matériel vidéo au coût d'environ 400 000 dollars. Un mur d'atténuation des explosions a également été installé au poste de vérification des véhicules sur la Colline du Parlement afin d'améliorer les conditions de sécurité des opérateurs.

Après la vérification de l'acquisition et de l'utilisation des systèmes vidéo automobile, la GRC a concentré ses efforts sur les recommandations préconisant l'amélioration des communications sur l'utilisation des systèmes vidéo automobiles. Note de bas de page 10 Cette vérification a été réalisée parce que les capacités des systèmes vidéo automobiles et les attentes en matière de preuve ont évolué considérablement depuis leur apparition, dans les années 1990. Les Services techniques et le Soutien opérationnel ont donc collaboré avec le Programme de GI-TI et les Services de police contractuels et autochtones afin d'harmoniser les directives dans les divisions de la GRC pour soutenir la gestion à long terme des données vidéo numériques.

Les Services aériens ont parcouru un total de 12 203 heures de vol, soit environ 2,26 millions de milles nautiques. Dans la majorité des cas, on apportait un soutien à des enquêtes fédérales, provinciales et municipales : transport de prisonniers, de pièces à conviction et de passagers; surveillance, patrouille frontalière, recherche et sauvetage, personnes disparues et appels de demande d'intervention de l'équipe d'intervention d'urgence (EIU). Les Services aériens ont également transporté 635 000 kilos de fret/marchandises partout au pays.

Le texte de loi C-26, Loi sur le renforcement des peines pour les prédateurs d'enfants, a reçu la sanction royale en juin 2015. Les dispositions de cette loi visent à soutenir d'autres améliorations du Registre national des délinquants sexuels (RNDS), en autorisant la collecte de renseignements supplémentaires sur les délinquants sexuels inscrits. Note de bas de page 11 Le registre est encore un outil important dans le milieu élargi de l'exécution de la loi. Depuis sa création, plus de 40 000 délinquants ont été entrés dans la base de données et 680 interrogations tactiques ont été effectuées rien qu'en 2015-2016. Au cours des prochaines années, on modifiera le registre pour permettre le partage automatique de renseignements sur les agresseurs sexuels d'enfants notoires avec l'ASFC.

Le Système d'analyse des liens entre les crimes de violence (SALVAC) vise à aider les enquêteurs ayant reçu une formation spéciale à détecter les crimes en série et à identifier leurs auteurs en se concentrant sur les liens comportementaux entre les crimes. Depuis sa création en 1994, la base de données nationale a inclus plus de 516 000 dossiers, et 24 000 nouveaux dossiers ont été entrés en 2015-2016. Les spécialistes du SALVAC ont examiné 3 263 cas pendant l'année, ce qui a permis d'identifier ou de confirmer 221 liens entre des délinquants et des incidents.

Des services spécialisés ont également été fournis à la GRC et aux organismes partenaires dans les domaines des techniques de polygraphe, d'entrevue, d'interrogatoire et d'analyse des déclarations. En 2015-2016, la Section des contrôles de sécurité a procédé à 652 tests polygraphiques judiciaires et 111 entrevues (sans polygraphe), et a analysé 296 questionnaires de véracités pour les opérations de la GRC, les équipes intégrées de la sécurité nationale et des enquêtes sensibles. Pour soutenir les efforts de recrutement national, 2 090 tests polygraphiques préalables à l'emploi ont été effectués partout au Canada. Un nouveau test polygraphique préalable à l'emploi a également été mis à l'essai afin de simplifier le processus, de réduire le temps requis pour un examen et d'améliorer l'expérience générale des candidats.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2015-2016 Dépenses prévues
2015-2016
Autorisations totales pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles
(autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
1 585 420 286 1 585 420 286 1 824 935 754 1 768 230 682 182 810 396
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart 2015-2016
(réel moins prévu)
21 650 22 035 385
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Réduction du taux de criminalité et de la gravité des actes criminels Pourcentage de Canadiens qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Je suis satisfait de la contribution de la GRC à un Canada sécuritaire et sécurisé » 80 % S.O. Note de bas de page 12
Réduction de l'indice de gravité de la criminalité au Canada, dans les territoires de compétence de la GRC 96 100.22
Réduction du taux de criminalité par habitant au Canada, dans les territoires de compétence de la GRC 8854 7247.24

Services canadiens d'application de la loi

Description

Ce programme fournit le soutien nécessaire sur le plan scientifique, technique, didactique et des enquêtes afin que la communauté policière canadienne puisse offrir à ses partenaires et aux collectivités qu'elle sert des services de police et d'application de la loi proactifs axés sur les renseignements. De plus, ce programme offre des occasions de formation aux membres de la communauté policière canadienne afin de leur permettre de perfectionner leurs compétences et ainsi d'assurer plus efficacement la sécurité du Canada.

Analyse du rendement du programme et leçons retenues

Les Services canadiens d'application de la loi se sont efforcés de fournir des services de sciences judiciaires et d'identité intégrés et efficaces par rapport au coût. La Banque nationale de données génétiques (BNDG) a reçu 21 794 échantillons provenant de délinquants condamnés rien qu'en 2015-2016. Le temps de traitement moyen, depuis la réception des échantillons biologiques jusqu'à leur chargement dans le fichier des condamnés de la BNDG, était d'environ 9 jours et le taux de traitement réussi au premier essai s'élevait à 98,2 %. Pendant la période visée, plus de 5 622 enquêtes criminelles ont bénéficié de l'aide de la BNDG.

La BNDG, en partenariat avec le Centre national pour les personnes disparues et restes non identifiés (CNPDRN), a consacré beaucoup de temps à la planification, la consultation et l'élaboration du programme national de données génétiques sur les personnes disparues. Ce projet inclut l'élaboration d'un modèle d'affaires, de processus opérationnels et des pratiques exemplaires pour garantir la confidentialité et la sécurité des fichiers de données génétiques, tout en fournissant une aide technologique maximale aux enquêtes criminelles et sur les personnes disparues. Les activités devraient commencer au printemps 2017.

Par ailleurs, les responsables du programme ont presque terminé le modèle d'établissement des coûts basé sur les activités à utiliser pour les flux de travail criminels et civils qui fournissent les Services canadiens d'identification criminelle en temps réel (SCICTR). Cette initiative vise à améliorer la capacité de la GRC à déterminer avec exactitude le coût de chaque transaction. Depuis avril 2015, les SCICTR n'acceptent plus les demandes papier pour les enquêtes criminelles et civiles. Il s'agit d'une étape importante qui mise sur la technologie et améliore l'efficience de la prestation des services aux communautés de l'exécution de la loi et de la justice criminelle.

Les travaux se sont poursuivis relativement à l'initiative de modernisation de la présélection civile, par la migration des vérifications de casiers judiciaires à des fins civiles d'un processus basé sur les noms vers un modèle électronique basé sur les empreintes digitales. De plus, une solution électronique pour toutes les demandes d'emploi dans la fonction publique fédérale a été mise en œuvre, ce qui a donné lieu à un processus simplifié et efficient. On a aussi fait avancer le projet de modernisation des renseignements de justice pénale, qui vise à mettre en œuvre une solution durable pour la gestion des renseignements utilisés dans le cadre des vérifications de casier judiciaire. Un projet pilote a été conçu pour permettre aux organismes d'exécution de la loi participants de présenter des documents judiciaires par voie électronique et de publier des mises à jour du casier judiciaire à l'intention du système du Centre d'information de la police canadienne (CIPC) presque en temps réel. Ce projet pilote a pris fin en avril 2016. Les commentaires des organismes participants étaient très positifs.

Le CIPC a terminé la mise en œuvre d'un nouveau processus d'examen d'assurance de la qualité basé sur le risque, qui portait sur l'intégrité des systèmes et a remplacé les vérifications officielles du CIPC. Un projet pilote mené avec succès en 2015 a donné lieu au déploiement des rapports d'examen d'assurance de la qualité pour les chefs de police partout au Canada, y compris les organismes municipaux, provinciaux, territoriaux et fédéraux. Au 1er juin 2016, 48 % des fichiers d'application de la loi du CIPC avaient été examinés dans le cadre de ce nouveau processus, et des rapports individuels ont été envoyés aux chefs de police à titre d'information.

La technologie relative aux empreintes digitales sur la scène du crime et les casiers judiciaires a également été mise à niveau, d'où l'efficience accrue du programme. Les membres des Services intégrés de l'identité judiciaire (SIIJ) ont réussi à identifier des empreintes latentes prélevées sur des scènes de crime dans 36,54 % des cas en moyenne, soit une hausse de presque 2 % par rapport à la période de déclaration précédente. Outre ces efforts, une étude a été réalisée pour étudier le processus d'examen et de prise de décisions utilisé par les examinateurs des empreintes latentes afin d'améliorer le programme national de formation, les normes et les outils utilisés par les employés de l'identification judiciaire.

Les services des laboratoires judiciaires ont mis en œuvre des améliorations des processus et adopté une nouvelle technologie. Par exemple, on a optimalisé le flux de travail et les processus d'analyse de l'ADN à des fins judiciaires et on a poursuivi les travaux sur l'étude de faisabilité d'une technologie portable d'analyse de l'ADN destinée aux agents sur le terrain; une étude pilote est en cours d'élaboration pour 2016-2017. Les services d'analyses toxicologiques ont adopté de nouveaux protocoles pour détecter et quantifier plusieurs drogues en même temps. La demande de services biologiques a été plus forte en 2015-2016 que les années précédentes. Le groupe a évalué un appareil de détection afin de faire le tri des échantillons provenant des scènes de crime pour faciliter la sélection des meilleurs échantillons à envoyer aux laboratoires pour y subir des analyses plus poussées. Le groupe a aussi mis en œuvre des améliorations du flux de travail pour l'analyse des pièces à conviction prélevées dans les affaires d'agressions sexuelles afin d'améliorer la qualité des services et d'obtenir des gains d'efficience dans le processus d'analyse en laboratoire. Il convient de souligner que ces améliorations ont été apportées alors que la demande de services était accrue.

Pendant la période de déclaration, le Service canadien de renseignements criminels (SCRC) et ses partenaires d'exécution de la loi ont facilité la prévention, la perturbation et la réduction de l'activité criminelle en améliorant l'harmonisation entre le renseignement et les opérations et en améliorant la Méthode d'évaluation intégrée des menaces et les critères de menace afin de s'attaquer aux lacunes du renseignement, comme sur le crime financier et la cybercriminalité crime. Le SCRC a aussi créé cinq groupes de travail d'exécution de la loi fédéraux, provinciaux et municipaux pour améliorer la mise en commun de l'information sur plusieurs questions, dont les bandes de motards criminels et la cybercriminalité. Le Service a joué un rôle dans l'élaboration de la politique en participants aux travaux du Comité national de coordination sur le crime organisé et du Comité de liaison avec le secteur privé, et en lançant un examen de l'efficacité de la stratégie de lutte contre les bandes de motards.

Le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants (CNCEE) a reçu environ 17 000 demandes, plaintes et rapports d'aide, ce qui représente une hausse de 89 % par rapport à l'exercice précédent. Les deux tiers environ des demandes provenaient de sources internationales, comme le National Centre for Missing and Exploited Children aux États-Unis, tandis que le reste provenait de Cyberaide.ca ou d'autres organismes canadiens d'exécution de la loi. Le nombre de trousses d'enquête fournies aux services de police a augmenté de 27 % pour atteindre 1 833. Ces trousses ont aidé les organismes d'exécution de la loi à remplir les documents nécessaires pour trouver l'emplacement physique des adresses IP (Protocole Internet) liées à des suspects. De plus, le CNCEE a contribué à la Base de données internationale sur l'exploitation sexuelle des enfants d'INTERPOL, en donnant aux enquêtes certifiées l'accès à des données et à des outils pour télécharger et analyser le matériel saisi dans les affaires d'exploitation sexuelle des enfants. Comme on le souligne dans l'Alliance mondiale pour combattre les abus sexuels commis contre les enfants via Internet : le point sur la situation (traduit), le programme s'est engagé à augmenter de 10 % par année le nombre de victimes identifiées dans la base de données. Note de bas de page 13

Le CNPDRN a reçu 117 demandes d'aide d'organismes policiers canadiens et étrangers ainsi que d'organismes fédéraux et provinciaux concernant des dossiers allant des cas d'enlèvements à des personnes portées disparues. De ces 117 dossiers, 94 ont été conclus pendant la période de déclaration et 23 sont toujours en traitement. Le développement de la base de données du CNPDRN destiné à la police, aux médecins légistes et aux coroners se poursuit, et un site Web national affichant des profils d'enfants disparus, de personnes disparues et des restes non identifiés offre au public un moyen de transmettre de l'information sur les cas. À ce jour, 1 261 affaires ont été publiées sur le site Web et le CNPDRN a reçu 83 informations relatives à 67 situations.

En 2015-2016, le Programme canadien des armes à feu (PCAF) a appliqué la Loi sur les armes à feu et son règlement d'application, ce qui inclut la fourniture d'un soutien et d'une formation à des policiers et à des procureurs de la Couronne en ce qui concerne l'application de la partie III du Code criminel. Par l'intermédiaire de l'Équipe nationale de soutien à l'application de la Loi sur les armes à feu (ENSALA) le programme a répondu à 13 557 demandes de soutien opérationnel, ce qui représente une hausse importante rapport aux 7 452 demandes reçues en 2013-2014 et aux 10 152 demandes reçues en 2014-2015. Puisque les trafiquants et contrebandiers d'armes à feu ne respectent pas les frontières juridictionnelles, l'ENSALA ont organisé des réunions mensuelles des groupes de travail intégrés sur le trafic d'armes à feu, avec des partenaires des organismes municipaux, provinciaux, fédéraux et internationaux d'application de la loi, afin de mettre en commun les ressources, les renseignements et l'expertise pour identifier et prioriser les enquêtes sur le trafic.

Des conseils d'expert ont été fournis au ministre et au commissaire aux armes à feu sur la mise en œuvre des engagements de la politique gouvernementale, comme les exigences techniques de la réglementation sur le marquage des armes à feu et les conventions internationales contre la fabrication illicite et le trafic d'armes à feu. En tant que programme responsable de l'initiative horizontale « Investissements pour combattre l'utilisation des armes à feu à des fins criminelles », le PCAF a commencé à travailler avec des partenaires en vue d'élaborer une proposition contenant des options pour soutenir la mise en œuvre de l'engagement pris par le gouvernement dans le budget de 2016 – soutenir les efforts des collectivités et des organismes d'application de la loi pour éliminer les armes de poings et les armes d'assaut dans nos collectivités et réduire le nombre d'armes à feu et la violence des gangs de rue.

Le PCAF a suivi le volume des interrogations dans le registre canadien des armes à feu. Il y a eu plus de six millions d'interrogations, ce qui représente une augmentation 3,5 % par rapport aux cycles de déclaration antérieurs. Cela indique que les organismes d'application de la loi continuent de demander de l'information sur les permis d'arme à feu et sur les armes à feu enregistrées. Le PCAF a également apporté d'importantes améliorations à la prestation des services. En mars 2016, près de la moitié de toutes les demandes de renouvellement de permis ont été présentées sur le portail Web; les clients ont profité des services sécurisés disponibles en tout temps. Ce service en ligne a également permis de raccourcir le délai de traitement, grâce notamment aux règles de prétraitement qui éliminent les erreurs et les omissions sur les formulaires de demande. La réduction correspondante du traitement principal et des données à permis au PCAF de réaffecter du personnel aux secteurs de service prioritaires.

Les Services canadiens d'application de la loi étaient également chargés de la formation destinée à la communauté élargie des services de police. Au cours des dernières années, le Collège canadien de police (CCP) a réalisé un examen approfondi de ses activités et de son infrastructure, afin de veiller à ce que les activités de formation et de leadership offertes à la communauté canadienne d'application de la loi présentent le meilleur rapport qualité-prix. Des méthodes nouvelles et innovatrices de prestation des cours ont été adoptées, et des modifications ont été apportées à la structure des coûts facturés par le Collège. De plus, le Collège a amélioré son catalogue de cours. Il offre maintenant plus de 55 cours et ateliers avancés et spécialisés portant sur les techniques d'enquête, la criminalité technologique, l'identité judiciaire, l'enlèvement des explosifs et les enquêtes sur ces derniers, le perfectionnement de cadres policiers et le perfectionnement professionnel en matière de services policiers aux Autochtones. Enfin, le Collège a modernisé son approche d'apprentissage, en mettant l'accent sur la simulation ainsi que la formation et l'inscription en ligne.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses
2015-2016
Dépenses prévues
2015-2016
Autorisations totales
pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
177 934 590 177 934 590 184 083 163 155 007 056 (22 927 534)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart 2015-2016
(réel moins prévu)
1 501 1 366 (135)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Les activités techniques, judiciaires, de sensibilisation et d'enquêtes soutiennent les services de police au Canada

Pourcentage des répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « De manière générale, la GRC fournit un service de grande qualité »

80 % S.O. Note de bas de page 14

Opérations policières internationales

Description

En vertu de la Loi sur la GRC, ce programme fait avancer le programme pour la sécurité et la paix mondiale du Canada par la collaboration et le soutien de la communauté policière internationale, et contribue à faire du Canada et du reste du monde un endroit plus sûr. Ce programme vise la portée transnationale de la criminalité en alimentant des relations avec des partenaires policiers à l'échelle mondiale et en adhérant au réseau mondial d'échange de renseignements d'INTERPOL. De plus, la GRC participe activement à diverses missions de maintien de la paix à l'étranger où elle aide les pays à risque à renforcer leur capacité d'application de la loi.

Analyse du rendement du programme et leçons retenues

En 2015-2016, la GRC a mis en œuvre sa nouvelle stratégie nationale unifiée dans le but d'intégrer les grands programmes internationaux dans un seul secteur, le Centre des liaisons et des déploiements internationaux (CLDI). Le CLDI regroupe le réseau international d'agents de liaison, le programme des opérations de maintien de la paix, INTERPOL, EUROPOL, le renforcement de la capacité internationale, les déplacements internationaux et les visites internationales. Cela permet à la GRC de concentrer ses efforts sur l'amélioration de sa visibilité, de son rayonnement et de son influence sur la scène internationale. Le CLDI a donc fourni des services plus cohérents, de qualité et complets à la GRC et au personnel canadien d'application de la loi affectés à l'étranger. Par ailleurs, le CLDI a assuré l'utilisation d'une approche uniformisée du recrutement, de la sélection, de la préparation, du soutien et de la réintégration du personnel affecté à l'étranger.

Le programme des missions internationales des policiers affectés au maintien de la paix, administré par l'Arrangement sur la police civile au Canada (APCC) entre Affaires mondiales Canada, Sécurité publique Canada et la GRC, a été renouvelé en 2015-2016. Avant le renouvellement, les partenaires de l'APCC ont évalué l'efficacité du programme et augmenté la souplesse par rapport aux mutations latérales, d'experts civils de l'application de la loi et du recours aux coordonnateurs pour soutenir la planification et la négociation des nouvelles affectations. À l'appui de cette entente, la GRC a affecté des policiers canadiens à Haïti, en Ukraine, en Cisjordanie et dans la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York. À Haïti, les membres ont occupé des postes supérieurs dans la mission onusienne et déployé trois équipes dirigées par des spécialistes canadiens – une équipe de police communautaire, une équipe consultative de gestion et un groupe de soutien pour les crimes graves. En partenariat avec des agents norvégiens, la police canadienne a également œuvré pour réduire la violence sexuelle et sexiste à Haïti. En Ukraine, des policiers canadiens de rang supérieur ont été affectés à l'European Union Advisory Mission de l'ONU afin de fournir des conseils stratégiques et de la formation sur l'élaboration de services de sécurité efficaces, durables et responsables.

La police canadienne continue de promouvoir la stabilité et le développement politiques en Cisjordanie. Deux conseillers en matière de police au sein du Bureau de coordination de l'Union européenne pour le soutien à la police palestinienne ont travaillé en vue d'établir un ordre public efficace. Par ailleurs, un conseiller supérieur en matière de police a été affecté à l'Opération Proteus des Forces canadiennes pour renforcer la capacité de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie. Pour soutenir les efforts déployés par l'ONU pour s'attaquer au crime organisé transnational, un agent de la GRC a été affecté à la Force de police permanente de l'ONU en Italie, et un autre au département des opérations de maintien de la paix de l'ONU à New York.

La GRC a activement soutenu la réalisation de l'objectif d'accroissement de la participation des femmes aux missions de l'ONU. Par l'intermédiaire de l'Équipe d'aide à la sélection et évaluation (SAAT en anglais) de l'ONU, la police canadienne s'est rendue au Bénin, au Niger et au Togo pour superviser la formation de dirigeantes policières, l'accent étant mis sur les compétences relatives aux communications, au tir et à la conduite. Ces efforts ont aidé des candidates à franchir les étapes du processus de sélection de l'ONU, et le taux de réussite a été amélioré dans certains cas, passant de 30 % à 90 %.

Dans le cadre du Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le Programme de renforcement des capacités antiterroristes, la GRC a géré des projets visant à partager l'expertise canadienne avec d'autres pays. Dans les Amériques, les programmes de renforcement de la capacité étaient axés sur la lutte contre le trafic de drogues, le blanchiment d'argent et le crime organisé, grâce à la prestation de cours au Costa Rica, en Colombie, en République dominicaine, en Jamaïque, au Panama et à Trinité-et-Tobago. Par ailleurs, la GRC a offert deux cours de formation sur les techniques d'enquête sur les crimes graves (section régionale des crimes graves) à un groupe constitué de membres du personnel d'application de la loi de Colombie, d'Équateur et du Pérou. La mise en œuvre d'une approche de formation régionale des cours a permis d'améliorer la capacité de ces groupes à s'attaquer au trafic de stupéfiants et à la violence des groupes criminels.

En Asie, les programmes de renforcement des capacités s'intéressaient en priorité au trafic de drogues, au financement du terrorisme, aux voyageurs à risque élevé, à la traite des personnes et à l'exploitation sexuelle des enfants. On a soutenu la création d'un nouveau service de police civile à Bangsamoro, aux Philippines. Par le biais du Jakarta Centre for Law Enforcement Cooperation, des membres de la GRC ont fourni de la formation aux enquêteurs affectés au passage des personnes en Indonésie. Cette formation était axée sur la surveillance, les techniques d'enquête et d'entrevue et la lutte contre le terrorisme violent.

Sur le continent africain, une formation a été donnée à la Kenya Anti-Terrorism Police Unit et au Tanzania National Counter Terrorism Centre on Operational Intelligence Analysis. Cette initiative a été menée pour accroître la coopération et la collaboration entre les pays voisins. Faisant fond sur cette initiative, la GRC a rencontré plusieurs organismes d'application de la loi à Dar es-Salaam en Tanzanie, pour évaluer les besoins en formation de leur unité de crime organisé transnational qui enquête sur le crime organisé et les infractions terroristes. Après cette mission, un projet de renforcement des capacités de deux ans sera réalisé en Tanzanie pour améliorer la capacité opérationnelle nationale et internationale.

Les agents de liaison de la GRC continuent de faciliter la coopération internationale en apportant un soutien et de l'assistance aux organismes canadiens et étrangers d'application de la loi et aux gouvernements étrangers pour prévenir et détecter les infractions criminelles interdites par les lois canadiennes. En 2015-2016, le réseau des agents de liaison a revu et réaligné ses positions internationales en fonction des priorités opérationnelles, ce qui a donné lieu à la fermeture des bureaux d'agents de liaison au Brésil et au Venezuela. Par contre, le réseau a intensifié sa présence en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique en ajoutant un agent de liaison supplémentaire au Royaume-Uni à la National Crime Agency, et au Maroc. Le programme a également créé quatre postes d'agent de liaison et gestionnaire régional à Washington. D.C., à Bogota (Colombie), à Londres (Angleterre) et à Bangkok (Thaïlande); il couvre ainsi toutes les régions du monde. Ces postes ont été créés pour diriger et coordonner les objectifs régionaux en matière d'application de la loi du Canada, en cernant et en soulignant les occasions de missions pour les agents de liaisons, ce qui permet de renforcer davantage la capacité opérationnelle à l'appui de ses priorités stratégiques à l'étranger. De plus, le projet pilote du programme des analystes affectés à l'étranger est en cours, et deux nouveaux postes seront établis en République dominicaine et en Thaïlande.

Sur le plan opérationnel, la GRC a continué de concentrer ses efforts contre la migration illégale impliquant des bateaux de migrants. Des agents de liaison et des analystes ont été affectés temporairement en Malaisie, en Thaïlande et au Sri Lanka en réponse aux menaces identifiées. INTERPOL Ottawa a également appuyé la participation canadienne à quatre opérations d'INTERPOL visant à lutter contre les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux illégaux, les biens de contrefaçon et la pêche illégale. Une assistance supplémentaire a été fournie aux pays de l'Asie du Sud-Est pour mieux protéger leurs frontières grâce aux outils et services d'INTERPOL.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses
2015-2016
Dépenses prévues
2015-2016
Autorisations totales
pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles
(autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins
prévues)
2015-2016
52 395 181 52 395 181 56 885 851 53 755 447 1 360 266
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart 2015-2016
(réel moins prévu)
193 179 (14)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateurs de rendement Cibles Résultats réels
Coopération et soutien sont offerts à la collectivité internationale de l'application de la loi Pourcentage des engagements internationaux conformes aux priorités du gouvernement du Canada 100 % 93.3 % Note de bas de page 15
Pourcentage des participants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « Grâce à la formation préalable à la mission, j'ai acquis les compétences et les connaissances dont j'ai besoin pour mener ma mission à bien » 100 % 95.5 %

Culture et patrimoine de la police canadienne

Description

Dans le but de protéger l'image de la GRC qui est bien connue à l'étranger ainsi que sa réputation et son riche patrimoine, ce programme met de l'avant l'image positive de la GRC en nouant des liens avec des organismes d'application de la loi, des organismes gouvernementaux et des partenaires communautaires canadiens et étrangers. Le programme offre des conseils et des analyses aux clients internes et externes, dont les partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux, les établissements d'enseignement, les représentants de la famille royale et les organisations non gouvernementales, relativement à l'aspect cérémonial des activités et événements spéciaux (Jeux olympiques, expositions, sommets et funérailles de policiers). Par les activités de ce programme, la GRC contribue au rayonnement de la culture et du patrimoine canadiens.

Analyse du rendement du programme et leçons retenues

En 2015-2016, le Programme de culture et du patrimoine de la police canadienne a axé ses efforts sur le renforcement des relations avec les partenaires stratégiques et les intervenants. Un groupe de sensibilisation a collaboré avec des ministères fédéraux, des organisations non gouvernementales et des associations caritatives afin d'élaborer et de mettre en œuvre de nouveaux partenariats partout au Canada. Par exemple, la GRC a participé à la campagne annuelle de Bell, Cause pour la cause, en partageant à l'interne les produits de communication de Bell sur la santé mentale afin de compléter les initiatives actuelles à ce sujet. Une nouveauté cette année est la création d'un emoji portant le chapeau Stetson de la GRC qui a été distribué à l'interne et à l'externe via les réseaux sociaux de la GRC pour sensibiliser le public à la santé mentale.

D'autres initiatives se sont déroulées tout au long de l'année. Il s'agit entre autres de la création d'un projet pilote auprès de jeunes avec le programme Difference Maker de la Fondation Rick Hansen dans des écoles à Pemberton, en Colombie-Britannique. Ce projet fait participer les étudiants et leur donne les moyens de faire une différence positive dans leur collectivité. Il aide les participants à acquérir des compétences en leadership, en tissant des liens avec leur collectivité, et favorise les relations positives avec la police.

Le programme a continué de superviser la mise en œuvre de plusieurs politiques et initiatives importantes qui ont une incidence directe sur la capacité de la GRC à mobiliser et développer des relations durables. L'Office de la propriété intellectuelle (OPI) a géré toutes les questions relatives à la propriété intellectuelle, en aidant les clients avec l'utilisation et l'application des images et des innovations de la GRC. Un nouveau modèle d'établissement des priorités a été utilisé pour gérer le nombre croissant de demandes d'information, ce qui a permis à l'OPI d'atteindre ses objectifs de rendement, soit de conclure des ententes de licence dans un délai de trois mois.

Outre l'OPI, le programme était aussi chargé de superviser la section historique. Une aide à la recherche a été fournie à des intervenants internes et externes pour mieux faire connaître le riche patrimoine de la GRC. Des projets menés tout au long de l'année portaient sur la célébration des contributions de la GRC au Canada au fil des ans, en mettant l'accent sur la GRC dans le Nord et les activités en mémoire de ceux qui ont péri durant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. On a répondu à près de 500 demandes d'information en 2015-2016; les demandes allaient des requêtes à propos du service d'un membre individuel à des recherches plus approfondies sur le rôle de la GRC dans la police des Premières Nations. Le site Web externe a été redessiné afin de promouvoir la section sur l'histoire, et les efforts faits pour publier des articles sur des sujets d'intérêt se sont poursuivis dans la revue La Trimestrielle – GRC.

La GRC a aussi travaillé en étroite collaboration avec les partenaires gouvernementaux dans le cadre du prochain 150e anniversaire du Canada. Le Carrousel a commencé à planifier une tournée unique. Il se produira dans les dix provinces et dans au moins un territoire. Cela sera un changement par rapport à sa tournée régulière, où le Carrousel se rend dans chaque province sur une base annuelle tournante. Par exemple, en 2015-2016, le Carrousel s'est rendu au Nouveau Brunswick, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, en Ontario, à l'Île du Prince Édouard, au Québec et en Saskatchewan. Il a donné 65 spectacles sur 90 jours. Dans le cadre de ces activités, le Carrousel a aidé des organisations sans but lucratif à amasser plus de 505 100 dollars pour des initiatives communautaires locales.

L'approche communautaire et le soutien des organisations caritatives étaient extrêmement importants pendant la tournée et chez lui, à Ottawa, en Ontario. En mars 2015, le Carrousel a organisé sa journée « portes ouvertes » annuelle, qui a attiré plus de 5 500 visiteurs qui ont eu la chance de rencontrer les chevaux et les cavaliers, et de visiter l'exposition de la Police provinciale de l'Ontario, des Services d'incendie d'Ottawa, des Forces armées canadiennes (FAC) et d'autres sections de la GRC. L'admission était gratuite, mais on invitait les visiteurs à faire un don à la Banque d'alimentation d'Ottawa. Plus de 1 134 kilos de nourriture et presque 3 000 dollars ont ainsi été recueillis.

En plus de ces initiatives, le programme a continué d'animer ses ateliers d'équitation annuels, où il donne de la formation de base aux cavaliers en vue des cérémonies et des activités de police. Les membres des services de police à cheval canadiens et internationaux étaient invités à présenter une demande en vue de participer à ces ateliers de deux semaines. Les participants venaient de la police municipale de Calgary, de la police de Detroit, de la police d'État de la Pennsylvanie et de la police de Manchester. Ces ateliers sont une excellente occasion de partenariats entre les services de police. Ils favorisent l'échange de l'information et de techniques liées aux méthodes d'équitation.

La Carrousel a également participé au programme Sans limites annuel des FAC, poursuivant une tradition amorcée en 2013. Pendant le programme de cinq jours, des instructeurs du Carrousel enseignent des rudiments d'équitation aux membres des FAC, au sol et en selle. Ce programme Sans limites vise à aider les membres actifs et retraités des FAC à surmonter des maladies ou blessures physiques ou mentales grâce à l'acquisition de nouvelles compétences, à l'activité physique et à la promotion d'un mode de vie sain.

Enfin, le Carrousel continue de faire participer les jeunes dans le cadre du concours annuel « Nommez un poulain ». Plus de 2 000 propositions créatives ont été reçues des quatre coins du pays, générant de l'intérêt à l'égard de la GRC et du Carrousel. Le concours annuel, qui permet de donner un nom à six poulains, continuera de solliciter les suggestions de jeunes de 14 ans ou moins pour nommer les poulains nés au centre d'élevage de la GRC à Pakenham en Ontario.

Ressources financières budgétaires
Budget principal des dépenses
2015-2016
Dépenses prévues
2015-2016
Autorisations totales pouvant
être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles
moins prévues)
2015-2016
10 929 545 10 929 545 11 105 440 13 369 819 2 440 274
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart 2015-2016
(réel moins prévu)
94 90 (4)
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
La GRC est un symbole du Canada reconnu Pourcentage des répondants qui sont d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé « La GRC est un symbole du Canada reconnu » 80 % S.O. Note de bas de page 16

Paiements de transfert

Description

Ce programme apporte une sécurité du revenu aux employés de la GRC et à leur famille à leur pension ou en cas d'invalidité ou de décès. Ce programme veille à fournir un niveau adéquat de soutien aux personnes qui vivent une situation hors de leur contrôle en raison de leur emploi à la GRC. Les activités de ce programme visent à assurer le versement de prestations soit selon les conditions de la subvention ou selon les exigences de diverses lois, notamment les paiements versées en vertu de la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2015-2016 Dépenses prévues
2015-2016
Autorisations totales pouvant
être utilisées 2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins prévues)
2015-2016
177 864 933 182 430 125 181 856 716 179 890 362 (2 539 763)
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart 2015-2016
(réel moins prévu)
S.O. S.O. S.O.
Résultats du rendement
Résultat attendu Indicateur de rendement Cible Résultat réel
Réponse aux réclamations et demandes de renseignements conformément aux normes de service établies Pourcentage des réclamations et des demandes traitées conformément aux normes de service établies 100 % S.O. Note de bas de page 17

Services internes

Description

Les services internes sont des groupes d'activités et de ressources connexes qui sont gérés de façon à répondre aux besoins des programmes et des autres obligations générales d'une organisation. Ils comprennent uniquement les activités et les ressources qui visent l'ensemble d'une organisation et non les activités et les ressources qui s'appliquent à un programme particulier. Les groupes d'activités sont les suivants : services de gestion et de surveillance, services de communications, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l'information, services de technologies de l'information, services de gestion des biens, services de gestion du matériel et services de gestion des acquisitions.

Analyse du rendement du programme et leçons retenues

Depuis 2006, la GRC a reçu 148 millions de dollars en immobilisations en vue de réaliser un important programme de travaux visant à moderniser et à agrandir l'École de la GRC de la Division Dépôt et d'améliorer ses programmes de formation et de recrutement. Le programme de travaux comprenait notamment des projets visant la construction d'un nouveau champ de tir, d'une nouvelle salle à manger, de nouveaux dortoirs et d'un ajout au gymnase. Depuis l'ouverture du dortoir Fort Walsh, en 2015-2016, la GRC a terminé avec succès les projets liés à cette importante initiative.

De plus, la Sous-direction des systèmes de gestion générale a lancé et amélioré plusieurs nouvelles initiatives avec succès, dont la modernisation des services de voyage, l'établissement des horaires et la paye pour fonctions supplémentaires, la réinstallation des employés, le Service fédéral de traitement des demandes de soins de santé et les plaintes du public. Ces initiatives visaient à faciliter les processus opérationnels en vue de réduire la charge de travail administrative des gestionnaires et des employés de la GRC grâce à une automatisation et à une modernisation des processus relatifs aux opérations et aux systèmes. Ces efforts ont amélioré les renseignements disponibles aux fins des rapports à l'appui de la transparence et de la responsabilisation.

En 2015-2016, les Ressources humaines ont mis l'accent sur trois initiatives essentielles : le recrutement, la modernisation des soins de santé et le projet des catégories d'employés. La modernisation du recrutement mettra en lumière un processus simplifié et des délais plus courts pour les éventuels demandeurs. Cela suppose la mise en œuvre d'un processus d'auto-évaluation qui fournit des détails plus précis sur les qualifications requises et les principaux éléments disqualifiant, ainsi que l'adoption d'un processus de demande en ligne. Une solution Connexion Postel a été mise en place pour permettre la présentation de formulaires électroniques et les conversations en temps réel entre le personnel de traitement et les demandeurs. Ensemble, ces innovations représentent des économies équivalant à 27 jours de traitement d'une demande. En outre, un programme de mentorat autochtone a été mis en œuvre. Ce programme fait le jumelage d'agents autochtones avec demandeurs autochtones. Plus de 150 mentors et 51 mentorés ont fourni des commentaires très positifs sur le soutien professionnel et personnel reçu dans le cadre du programme.

Dans le cadre de la modernisation des soins de santé, la GRC a lancé une stratégie quinquennale en santé mentale pour faire mieux connaître ses politiques, programmes et services en psychologie et promouvoir leur utilisation. La stratégie porte sur la promotion, l'éducation, la prévention, la détection précoce et l'amélioration continue. Elle vise à éliminer la stigmatisation associée aux problèmes psychologiques et entreprendre des démarches proactives pour aider les employés à maintenir leur santé mentale et à l'améliorer sans cesse. Les ateliers sous le thème « En route vers la préparation mentale » continuent d'être organisés à l'échelle nationale. Ces ateliers fournissent de l'information, des compétences et de la formation pour améliorer la résilience mentale des employés et atténuer l'impact d'un milieu de travail négatif ou du stress personnel. En 2015-2016, le commissaire a approuvé l'adoption complète d'un programme modernisé de gestion de l'incapacité pour fournir une approche intégrée, juste et cohérente afin que les membres malades ou blessés restent en santé ou retrouvent leur santé optimale le plus rapidement possible. Ce programme, qui s'appuie sur l'intervention rapide, la gestion proactive des cas et la planification efficace du retour au travail, sera mis en œuvre d'ici le 1er avril 2017.

Après que la Cour suprême du Canada ait rendu une décision déclarant que certains éléments clés du régime de relations de travail de la GRC étaient inconstitutionnels, la GRC a collaboré avec le Secrétariat du Conseil du Trésor afin d'élaborer un nouveau cadre de relations de travail fournissant aux membres le droit d'être représentés par l'agent négociateur accrédité de leur choix. En attendant la promulgation de cette loi, un nouveau Programme de services en milieu de travail à l'intention des membres a été mis sur pied afin d'appuyer les employés, puisque le Programme des représentants des relations fonctionnelles a été dissout. Note de bas de page 18 La GRC a aussi réalisé des progrès dans le cadre du projet des catégories d'employés afin de favoriser un régime de ressources humaines plus efficace et plus efficient. L'équipe de projet, en collaboration avec les centres de politiques internes et le Secrétariat du Conseil du Trésor, a abordé les questions et les enjeux liés au passage de trois à deux catégories d'employés. Des stratégies d'adhésion complètes ont été élaborées relativement aux transformations opérationnelles et techniques qui appuieront la gestion des fonctionnaires. Par ailleurs, on a entrepris les travaux avec Services publics et Approvisionnement Canada concernant les changements liés aux systèmes de pension, de rémunération et d'assurance. D'autres progrès doivent être réalisés au cours du prochain exercice.

Outre ces initiatives, le Secteur de la responsabilité professionnelle de la GRC a harmonisé ses politiques, processus et procédures à l'appui des modifications apportées à la Loi sur la GRC. Les secteurs d'activité et les divisions ont continué de former et d'appuyer les employés, et ont fait des commentaires dans le cadre de l'examen après un an du nouveau processus mis en œuvre concernant la conduite, le harcèlement, les exigences des employés, les griefs, les appels et les plaintes du public. On a aussi poursuivi les efforts dans le cadre du Plan stratégique en matière d'éthique professionnelle. Des initiatives nationales et divisionnaires à l'appui du Plan ont porté sur les priorités stratégiques du leadership, de la gouvernance et de la culture éthiques. Dans le cadre du programme, on a élaboré un cadre de responsabilité professionnelle, adopté un système national d'intervention rapide et effectué un examen des valeurs fondamentales de la GRC. Le Secteur de la responsabilité professionnelle a continué de faire fond sur ces réussites pour atteindre l'objectif « une éthique solide représentative d'une organisation solide ».

Enfin, la Sous-direction de la sécurité ministérielle (SDSM) de la GRC a continué d'aider les cadres supérieurs, les gestionnaires et les employés à tous les échelons à s'acquitter de leurs responsabilités en matière de sécurité. On a fait appel à des intervenants internes pour évaluer les coûts réels du programme national de sécurité de l'organisation, et on a poursuivi les travaux sur le modèle de financement adapté aux priorités, à la tolérance au risque et à la capacité de l'organisation. De plus, la SDSM a amorcé l'élaboration d'un cadre de gestion du rendement et a continué la mise en place d'un système de gestion de cas dans les bureaux divisionnaires de la sécurité organisationnelle afin de déterminer des mesures permettant de favoriser une prise de décisions opérationnelles fondées sur le renseignement.

Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses
2015-2016
Dépenses prévues
2015-2016
Autorisations totales
pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles
(autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (réelles moins
prévues)
2015-2016
625 513 161 633 013 161 696 485 340 685 974 205 52 961 044
Ressources humaines (ETP)
Prévu
2015-2016
Réel
2015-2016
Écart 2015-2016
(réel moins prévu)
5 319 5 343 24

Section IV : Renseignements supplémentaires

Renseignements connexes sur les programmes de niveau inférieur

Les renseignements connexes sur les programmes de niveau inférieur sont accessibles sur le site Web de la GRC. Note de bas de page 19

Tableaux des renseignements supplémentaires

Les tableaux de renseignements supplémentaires suivants sont accessibles sur le site Internet de la GRC. Note de bas de page 20

  • Vérifications et évaluations internes
  • Frais d'utilisation, redevances réglementaires et frais externes
  • Initiatives horizontales
  • Rapport d'étape sur les projets visés par une approbation spéciale du Conseil du Trésor
  • Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
  • Réponse aux comités parlementaires et aux vérifications externes
  • Stratégie ministérielle de développement durable

Dépenses fiscales fédérales

TIl est possible de recourir au régime fiscal pour atteindre des objectifs de la politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d'impôt, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie annuellement des estimations et des projections du coût de ces mesures dans une publication intitulée Rapport sur les dépenses fiscales fédérales. Note de bas de page 21 Ce rapport donne aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, y compris les descriptions, les objectifs, les renseignements historiques et les renvois aux programmes des dépenses fédéraux connexes. Les mesures fiscales présentées dans ladite publication relèvent de la seule responsabilité du ministre des Finances.

Section IV: Coordonnées de l'organisation

Gendarmerie royale du Canada
Direction de la planification et des politiques stratégiques
73, promenade Leikin
Ottawa (Ontario)
K1A 0R2
RPP_DPR-RPP_RMR@rcmp-grc.gc.ca

Annexe : Définitions

Architecture d'alignement des programmes (Program Alignment Architecture) :
Répertoire structuré des programmes des organisations qui illustre les liens hiérarchiques entre les programmes et les résultats stratégiques auxquels les programmes contribuent.
Cadre pangouvernemental (whole-of-government framework) :
Schéma représentant la contribution financière des organisations fédérales qui dépendent de crédits parlementaires en harmonisant leurs programmes avec un ensemble de 16 secteurs de résultat pangouvernementaux de haut niveau regroupés sous quatre secteurs de dépenses.
Cible (target) :
Niveau mesurable du rendement ou du succès qu'une organisation, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
Crédit (appropriation) :
Autorisation donnée par le Parlement d'effectuer des paiements sur le Trésor.
Dépenses budgétaires (budgetary expenditures) :
Les dépenses budgétaires comprennent les dépenses de fonctionnement et en capital; les paiements de transfert à d'autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers; les paiements à des sociétés d'État.
Dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures) :
Recettes et décaissements nets au titre de prêts, de placements et d'avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
Dépenses législatives (statutory expenditures) :
Dépenses engagées et encaissements liés aux emprunts, aux investissements et aux avances qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
Dépenses prévues (planned spending) :

En ce qui a trait aux rapports sur les plans et les priorités (RPP) et aux rapports ministériels sur le rendement (RMR), les dépenses prévues s'entendent des montants approuvés par le Conseil du Trésor au plus tard le 1er février. Elles peuvent donc comprendre des montants qui s'ajoutent aux dépenses prévues indiquées dans le budget principal des dépenses.

Un ministère est censé être au courant des autorisations qu'il a demandées et obtenues. La définition des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son RPP et son RMR.

Dépenses votées (voted expenditures) :
Dépense approuvée annuellement par le Parlement à la suite de l'adoption d'une loi de crédits. Le libellé d'un crédit constitue les dispositions qui régissent l'engagement de ces dépenses.
Équivalent temps plein (full-time equivalent) :
Mesure utilisée pour déterminer dans quelle mesure un employé représente une année-personne complète dans le budget ministériel. L'équivalent temps plein est calculé en fonction du coefficient des heures de travail assignées et des heures normales de travail. Les heures normales de travail sont établies dans les conventions collectives.
Indicateur de rendement (performance indicator) :
Moyen quantitatif ou qualitatif de mesurer un résultat ou un extrant, dans l'intention d'évaluer le rendement d'une organisation, d'un programme, d'une politique ou d'une initiative.
Plan (plan) :
Exposé des choix stratégiques qui montre comment une organisation centrale entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l'accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
Priorité (priorities) :
Plans ou projets qu'une organisation a choisi de cibler et dont elle rendra compte au cours de la période de planification. Il s'agit de ce qui importe le plus ou qui doit être fait en premier pour appuyer la réalisation du ou des résultats stratégiques souhaités.
Production de rapports sur le rendement (performance reporting) :
Processus de communication d'information sur le rendement fondée sur des éléments probants. La production de rapports sur le rendement contribue à la prise de décisions, la responsabilisation et la transparence.
Programme (program) :
Ensemble de ressources et d'activités liées qui est géré dans le but de répondre à plusieurs besoins particuliers afin d'atteindre les résultats prévus, et qui est considéré comme une unité budgétaire.
Programme temporisé (sunset program) :
Programme ayant une durée fixe et dont le financement et l'autorisation politique ne sont pas permanents. Ce programme est aussi appelé programme à durée temporaire ou programme à élimination graduelle. Lorsqu'un tel programme arrive à échéance, une décision doit être prise quant à son maintien. Dans le cas d'un renouvellement, la décision précise la portée, le niveau de financement et la durée.
Rapport ministériel sur le rendement (Departmental Performance Report) :
Rapport traitant des réalisations concrètes d'une organisation qui dépend de crédits parlementaires au regard des plans, des priorités et des résultats attendus exposés dans le rapport sur les plans et les priorités correspondant. Ce rapport est déposé au Parlement à l'automne.
Rapport sur les plans et les priorités (Report on Plans and Priorities) :
Rapport fournissant des renseignements au sujet des plans et du rendement prévu sur trois ans d'une organisation qui dépend de crédits parlementaires. Ces rapports sont déposés au Parlement au printemps.
Rendement (performance) :
Utilisation qu'une organisation a faite de ses ressources en vue d'obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent aux résultats prévus par l'organisation et mesure dans laquelle les leçons retenues ont été cernées.
Résultat (result) :
Conséquence externe attribuable en partie aux activités d'une organisation, d'une politique, d'un programme ou d'une initiative. Les résultats ne relèvent pas d'une organisation, d'une politique, d'un programme ou d'une initiative unique, mais ils s'inscrivent dans la sphère d'influence de l'organisation.
Résultat stratégique (Strategic Outcome) :
Avantage durable et à long terme pour les Canadiens qui est rattaché au mandat, à la vision et aux fonctions de base d'une organisation.
Résultats du gouvernement du Canada (Government of Canada outcomes) :
Ensemble de 16 objectifs généraux définis pour l'ensemble du gouvernement, regroupés dans quatre secteurs de dépenses du Cadre pangouvernemental : affaires économiques, affaires sociales, affaires internationales et affaires gouvernementales.
Structure de la gestion, des ressources et des résultats (Management, Resources and Results Structure) :
Cadre exhaustif comprenant l'inventaire des programmes, des ressources, des résultats, des indicateurs de rendement et de l'information de gouvernance d'une organisation. Les programmes et les résultats sont présentés d'après le lien hiérarchique qui les unit, et les résultats stratégiques auxquels ils contribuent. La Structure de la gestion, des ressources et des résultats découle de l'architecture d'alignement des programmes.

Vérification de l’information à l’appui des ententes sur les services de police provinciaux et territoriaux

Avril 2016
Rapport final épuré

Ce rapport fut revu en considération de la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels. Certaines parties du texte comprises dans ces documents ne peuvent pas être publiées et sont identifiées comme suit : [ *** ]; l'information publiée est NON-CLASSIFIÉE.

Table des matières


Acronymes et abréviations

CGC
Comité de gestion des contrats
CT
Conseil du Trésor
DG
Direction générale
DPFA
Dirigeant principal des Finances et de l'Administration
ESPPT
Ententes sur les services de police provinciaux et territoriaux
ETP
Équivalent temps plein
GRC
Gendarmerie royale du Canada
OPS
Outil de prévisions salariales
PFP
Plan financier pluriannuel
P/T
Provinces et territoires
PVAR
Plan de vérification axé sur les risques
SIRP
Système d'incidents et de rapports de police
SPAC
Services de police contractuelle et autochtone
SPC
Services partagés Canada
SYSTÈME TEAM
Système de gestion des dépenses globales et des actifs

Sommaire

La GRC est engagée dans la prestation de services de police contractuelle depuis 1906. Aujourd'hui, elle fournit ce type de services à huit provinces, trois territoires et quelque 150 municipalités et communautés autochtones au paysNote de bas de page 1. En 2012, certains territoires, provinces et municipalités ont conclu de nouvelles ententes contractuelles avec le ministère de la Sécurité publique afin que la GRC continue de leur fournir des services de police pendant 20 années.

Une vérification de l'information à l'appui des ententes sur les services de police provinciaux et territoriaux (les « ententes ») faisait partie du Plan de vérification axé sur les risques (PVAR) 2014-2017 de la GRC. Il s'agissait de vérifier si : toute l'information nécessaire sur les coûts était recueillie; une méthode raisonnable de répartition des coûts était appliquée; et les recettes perçues étaient conformes aux modalités négociées dans le cadre des ententes. La vérification ne portait que sur les coûts directs et indirects facturés aux provinces et territoires après 2012.

La vérification montre que les processus prévisionnels en place permettent raisonnablement d'estimer les coûts des services de police contractuelle et que la facturation correspond aux budgets confirmés des provinces et territoires. Globalement, on applique une méthode raisonnable de répartition des coûts à l'appui de la facturation. Par ailleurs, les recettes perçues sont généralement conformes aux ententes.

Certains aspects présentent toutefois des possibilités d'amélioration. *** Par ailleurs, il serait plus cohérent d'utiliser des outils communs pour calculer les frais administratifs des divisions, et des procédures documentées pour le rapprochement de fin d'année garantiraient l'efficacité, la cohérence et la pérennité du processus. ***

La réponse de la gestion incluse dans le présent rapport témoigne de la détermination des cadres supérieurs à donner suite aux conclusions et recommandations de la vérification. La gestion s'emploie d'ailleurs à élaborer un plan d'action détaillé en ce sens. Lorsqu'il sera approuvé, la Vérification interne de la GRC surveillera sa mise en œuvre et fera, au besoin, une vérification de suivi.

Réponse de la gestion à la vérification

Gestion générale et Contrôle

La Gestion générale souscrit aux conclusions et aux recommandations figurant dans le rapport, à savoir que nos processus prévisionnels et budgétaires relatifs aux coûts des services de police contractuelle sont sains; qu'il y aurait lieu d'établir des outils standards et de documenter les procédures relatives à l'exercice de rapprochement de fin d'année; et que le rapprochement et les rapports sur les recettes de la police contractuelle sont conformes aux ententes. Des démarches sont en cours en vue d'élaborer un plan d'action qui donnera suite aux observations et recommandations contenues dans le rapport. Nous veillerons à ce que les processus de rapprochement de fin d'année soient dûment documentés d'ici juillet 2016, alors que nous procédons au rapprochement de l'année en cours. Nous accueillons la rétroaction que nous fournit cette vérification et nous nous engageons à élaborer un plan d'action détaillé d'ici le 30 juin 2016. Ce plan d'action contiendra un calendrier et des jalons précis auxquels se tiendra la GRC.

Alain Duplantie, s.-comm.
Dirigeant principal des Finances et de l'Administration

Services de police contractuels et autochtones (SPCA)

Les SPCA conviennent que les lettres budgétaires prévisionnelles constituent une exigence de l'article 18 des ententes sur les services de police contractuels (ESPC) et du processus de planification financière. Les SPCA ont pris des mesures durant la mise en œuvre des ESPC afin d'uniformiser les processus divisionnaires à l'échelle de l'organisation. La GRC fait tous les efforts afin de respecter l'échéance du 1er juin fixée pour l'établissement du plan financier pluriannuel (PFP), en fournissant notamment des modèles et en maintenant une communication régulière avec les services divisionnaires de soutien opérationnel, qui dirigent l'exercice de planification. *** Les lettres budgétaires provinciales (anticipées et finales) font partie intégrante de notre processus de planification annuelle et sont conformes aux modalités des ententes provinciales et territoriales sur les services de police. ***

Byron Boucher, s.-comm. int.
Services de police contractuels et autochtones

1. Contexte

En avril 2014, le commissaire a approuvé la tenue d'une vérification de l'information à l'appui des ententes sur les services de police provinciaux et territoriaux (les « ententes ») dans le cadre du Plan de vérification axé sur les risques (PVAR) 2014-2017. Durant l'élaboration du PVAR, la haute gestion a indiqué que la capacité de la GRC à recouvrer au plus juste les coûts liés à ses obligations contractuelles était indispensable à l'atteinte de ses objectifs financiers et opérationnels.

La GRC assure la prestation de services de police contractuelle depuis 1906. Aujourd'hui, elle fournit ce type de services à huit provinces, trois territoires et quelque 150 municipalités et communautés autochtones au paysNote de bas de page 2. En 2012, certains territoires, provinces et municipalités ont conclu de nouvelles ententes contractuelles avec le ministère de la Sécurité publique afin que la GRC continue de leur fournir des services de police pendant 20 années.

Les ententes reposent sur le principe de partage des coûts : les provinces et les territoires (P/T) assument 70 % des coûts engagés par la GRC pour leur fournir des services de police et le gouvernement fédéral, les 30 % restantsNote de bas de page 3. En 2014-2015, les provinces et territoires ont versé quelque 1,3 milliard de dollars pour recevoir ces services et le gouvernement fédéral, 560 M$Note de bas de page 4. Ces montants comprennent les coûts directs comme les salaires, le transport et l'équipement, et une partie des coûts indirects (services administratifs, juridiques, des technologies de l'information et autres) sont aussi facturés aux provinces et aux territoires. Auparavant, les coûts liés au programme de locaux et à certains programmes nationaux (comme le Programme de dressage des chiens de police, le Programme de formation des cadets à la Division Dépôt et le Programme national de recrutement) étaient partagés au prorata de la population ou selon la superficie en pieds carrés. Depuis 2012, ces éléments sont facturés en tenant compte des coûts réels. Comme nous le verrons plus bas à la partie Portée, ces coûts ont été exclus de la vérification.

Les ententes conclues avec les différents territoires et provinces pour la prestation de services de police sont très semblables à l'exception de quelques dispositions qui ont été adaptées aux besoins particuliers d'une province ou d'un territoire. La gestion financière des contrats de police à la GRC relève de plusieurs intervenants à la Direction générale (DG) — notamment les Services de police contractuels et autochtones (SPCA) et la Gestion financière — ainsi que du personnel de la Gestion financière dans les divisions et les bureaux régionaux de la Gestion générale. Ils utilisent pour cela des systèmes d'information financière de l'organisation comme le système TEAM et l'Outil de prévisions salariales (OPS). ***

2. Objectifs, portée et méthode

2.1 Objectifs

La vérification visait à vérifier si : toute l'information nécessaire sur les coûts était recueillie; une méthode raisonnable de répartition des coûts était appliquée; et les recettes perçues étaient conformes aux modalités négociées dans le cadre des ententes avec les provinces et les territoires (les « ententes »).

2.2 Portée

La vérification ne portait que sur les coûts directs et indirects facturés aux provinces et territoires après 2012, à l'exclusion des coûts des programmes nationaux comme le Programme de dressage des chiens de police, le Programme de formation des cadets à la Division Dépôt et le Programme national de recrutement, ces derniers faisant ou devant faire l'objet d'examens dirigés externes au moment où la vérification a été effectuée. Les coûts liés au programme de locaux ont également été exclus puisque les provinces et territoires paient des frais estimés jusqu'à ce qu'un rapprochement quinquennal avec les coûts réels ait lieu en 2017. Sont également exclues de la vérification les ententes conclues avec les municipalités et les communautés autochtones.

Enfin, on n'a pas procédé, dans le cadre de cette vérification, à un examen minutieux de l'exactitude de chaque transaction enregistrée dans les systèmes de la GRC.

2.3 Méthode

La planification de la vérification s'est terminée en juillet 2015. Durant cette phase, l'équipe de vérification a effectué des entrevues et examiné les lois, les politiques, les directives et les procédures pertinentes. Elle a également documenté et validé les processus prévisionnels, budgétaire, de rapprochement et de perception des recettes en examinant certaines activités étape par étape. On a également examiné des missions de vérification menées par d'autres ministères ou groupes externes. Enfin, on a aussi examiné les processus et les tests de contrôle interne utilisés en lien avec la Politique sur les contrôles internes du (CT). Les objectifs et critères de la vérification peuvent être consultés à l'annexe A.

La phase d'examen, qui s'est terminée en novembre 2015, a consisté à employer diverses techniques de vérification, dont des entrevues, l'analyse de données, l'examen de dossiers et de la documentation à l'appui, la schématisation et l'analyse de processus et des tests de vérification. On s'est rendu dans quatre Quartier Généraux divisionnaires pour effectuer des visites sur place, y compris dans les trois bureaux de gestion générale qui leur fournissent du soutien. Au terme de chaque visite, l'équipe de vérification a organisé une réunion de clôture pour faire part de ses constatations à la gestion.

2.4 Énoncé de conformité

L'objectif de la présente mission de vérification est conforme aux normes de vérification interne du gouvernement du Canada, comme le montrent les résultats du programme d'amélioration et d'assurance de la qualité.

3. Constatations

3.1 Prévisions et budgétisation

Les processus prévisionnels en place fonctionnent sur un mode consultatif et fournissent une estimation raisonnable des coûts des services de police contractuelle. Globalement, les montants totaux facturés correspondent aux sommes budgétisées par les provinces et les territoires.

Prévisions

L'article 18 (Planification financière et rapports) des ententes exige que le commandant divisionnaire et le ministre compétent du territoire ou de la province se consultent et collaborent à la planification financière pluriannuelle afin que les besoins futurs en ressources soient bien pris en compte et que les processus budgétaires des gouvernements fédéral, provincial et territorial soient respectés.

Le plan financier pluriannuel (PFP) préparé par la GRC en est la résultante principale. Chaque division prépare un PFP de trois à cinq ans afin de cerner les besoins prioritaires de la province ou du territoire en matière de services de police pour les années à venir. Il est clair que la province ou le territoire peut ne pas être en mesure de financer l'ensemble de ses besoins prioritaires. L'entente précise qu'à chaque exercice, le commandant divisionnaire doit fournir, au plus tard le 1er juin, un PFP au ministre provincial ou territorial. Celui-ci examine alors le plan et fournit, par écrit, le budget annuel prévisionnel – souvent qualifié d'« approuvé en principe » – pour l'exercice suivant, au commandant divisionnaire au plus tard le 15 juin. Par la suite, à la clôture du processus budgétaire annuel de la province ou du territoire, le ministre fournit une lettre confirmant le budget approuvé – souvent appelée « lettre de confirmation du budget ». Souvent, la lettre de confirmation n'est reçue que lorsque l'exercice est déjà bien entamé, parfois aussi tard que le 3e trimestre de celui-ci.

La vérification a montré que, dans les divisions visitées, les activités à l'appui de l'élaboration du PFP étaient généralement cohérentes et conformes aux exigences des ententes. Les divisions ont mené des consultations poussées avec les P/T durant le processus de planification et tout au long de l'année. Elles ont recueilli de l'information auprès des services/détachements au sujet de leurs besoins en ressources, puis évalué les demandes afin de déterminer les besoins prioritaires à inclure dans le PFP. Elles ont en outre fait bon usage des modèles financiers fournis par les SPCA. ***

Budgétisation

Conformément à l'article 17 des ententes, la GRC doit délivrer aux provinces et territoires des factures trimestrielles représentant le quart des coûts estimés du service pour l'année. Tout montant sous-facturé ou surfacturé durant une année financière est porté au débit ou au crédit des P/T sur la facture du premier trimestre de l'exercice suivant, de sorte que trois factures sont d'un montant égal tandis que la quatrième indique l'ajustement nécessaire à la suite du rapprochement entre les coûts estimés et les coûts réels de l'année financière précédente. La Gestion financière de la DG de la GRC prépare les factures sur la base des données fournies par les analystes financiers régionaux. Les factures sont envoyées aux fins de vérification aux groupes de gestion financière divisionnaires et régionaux, puis transmises aux P/T. ***

De manière générale, les processus prévisionnels en place fournissent une estimation raisonnable des coûts des services de police contractuelle. *** Les factures sont émises conformément aux ententes, même si des ajustements sont effectués tout au long de l'année. *** Enfin, des tests ont confirmé que les montants totaux facturés annuellement étaient conformes, avec quelques exceptions mineures acceptées, aux budgets confirmés par les P/T.

3.2 Facturation et exercice de rapprochement de fin d'année

Globalement, la méthode de répartition des coûts appliquée est raisonnable. On aurait avantage à uniformiser les outils servant à calculer les frais administratifs des divisions, ainsi qu'à documenter les procédures à l'appui de l'exercice de rapprochement de fin d'année.

*** Comme on l'a vu à la section précédente, la GRC prépare des factures trimestrielles fondées sur les coûts estimatifs du service fourni et les envoie aux P/T; puis, en fin d'année, on procède à un exercice de rapprochement des coûts (prévus et réels). Les factures comprennent les coûts directs et indirects. Les coûts directs sont attribuables au fonctionnement quotidien des services de police contractuelle et comprennent les salaires des agents, le coût des véhicules et du carburant, etc. Durant l'exercice 2013-2014, ces coûts représentaient en moyenne 75 % des sommes totales facturées. Les tests menés dans le cadre de la vérification montrent que le calcul des coûts directs totaux était exact lors des exercices de rapprochement effectués pour les années 2013-2014 et 2014-2015.

Les coûts indirects représentent les coûts associés à la prestation des services de police sans qu'on puisse toutefois les attribuer directement à une activité ou à un endroit particulier. Ils comprennent des éléments comme les frais administratifs des divisions, les systèmes et le soutien connexe, par exemple le Système d'incidents et de rapports de police (SIRP) et Services partagés Canada (SPC) et les coûts liés aux Services juridiques, à la Commission civile d'examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC (CCETP) et à la prestation d'une capacité accrue en matière de présentation de rapports et de reddition de comptes. Durant l'exercice 2013-2014, les coûts indirects représentaient en moyenne 25 % des sommes totales facturées.

Les coûts indirects facturés aux P/T sont calculés par la Gestion financière de la DG à un taux convenu. Ils sont répartis entre les P/T au prorata du nombre d'ETP affectés à la police contractuelle dans la division. À l'exception des coûts associés au SIRP et à SPC, le taux de répartition des coûts indirects est revu chaque année. *** Le taux pour SPC est basé sur le taux initial utilisé dans la facturation de 2012 et n'a pas été modifié depuis l'exercice 2012-2013. Les tests menés dans le cadre de la vérification confirment l'exactitude du calcul du taux des coûts indirects pour les exercices 2013-2014 et 2014-2015.

Les frais administratifs des divisions correspondent au travail administratif effectué par la GRC dans le cadre des ententes. Ils représentent de un tiers à près de la moitié de l'ensemble des coûts indirects. La Gestion financière de la DG fournit aux agents financiers régionaux et divisionnaires une grille des coûts qui peuvent être facturés comme frais administratifs divisionnaires. Cette grille n'est pas exhaustive puisque certains éléments peuvent être propres à une division en particulier. En effet, des tests ont montré que certains coûts inscrits comme frais administratifs ne figuraient pas dans la grille. Cependant, la Gestion financière de la DG a supervisé la décision d'inclure ou non certains éléments dans les frais administratifs divisionnaires et fourni des orientations aux régions à cet égard.

Les frais administratifs ont été calculés au niveau régional/divisionnaire suivant des méthodes individuelles pour s'assurer que seules les dépenses appropriées soient incluses. La Gestion financière de la DG a effectué des tests visant à déterminer si les frais administratifs étaient raisonnables sans vérifier de manière détaillée les chiffres fournis par les divisions aux fins d'inclusion dans les factures trimestrielles et pour l'exercice de rapprochement de fin d'année. Quoi qu'il en soit, les tests menés dans le cadre de la vérification confirment que le calcul des coûts indirects totaux utilisés dans les exercices de rapprochement effectués pour les années 2013-2014 et 2014-2015 était raisonnable.

L'exercice de rapprochement de fin d'année est effectué par la Gestion financière de la DG. Un outil de renseignements organisationnels est utilisé pour extraire les coûts directs de chaque client du système TEAM, qui sont ensuite saisis dans un modèle de rapprochement afin de déterminer les coûts directs finaux. La répartition des coûts indirects finaux repose sur le nombre d'ETP de chaque division et la formule qui fixe le taux de chaque coût indirect. La Gestion financière de la DG extrait le nombre d'ETP de l'OPS, chiffres qui sont ensuite confirmés par les régions, pour calculer les coûts indirects facturables définitifs, à l'exception toutefois des coûts indirects associés à l'administration de la division qui, eux, sont calculés de manière définitive au niveau régional/divisionnaire. Chaque région/division fournit les chiffres de ses frais administratifs à la Gestion financière de la DG pour qu'ils soient saisis dans le cadre de l'exercice de rapprochement. La vérification a montré que les coûts directs et indirects inscrits dans le système TEAM sont rapprochés avec ceux qui sont facturés aux P/T tout au long de l'année (quatre factures trimestrielles). Tout écart entre ces deux inscriptions est inclus dans la première facture trimestrielle de l'exercice suivant.

L'examen de l'exercice de rapprochement montre que les coûts réels des services de police sont facturés en fin d'année conformément aux ententes. De même, les tests confirment que les résultats de l'exercice de rapprochement annuel sont correctement répercutés sur la première facture trimestrielle de l'année suivante, conformément aux ententes. Cependant, les procédures à l'appui de l'exercice de réconciliation de fin d'année sont mal documentées. Or, cela pourrait poser un risque pour la cohérence du processus, de même que dans l'éventualité d'un roulement de personnel ou si les P/T venaient à contester l'exactitude des montants utilisés dans l'exercice de rapprochement de fin d'année. Une meilleure documentation rendrait par ailleurs le processus plus efficace.

3.3 Perception des recettes et comptes débiteurs

Les recettes perçues sont généralement conformes aux termes de l'entente ***

Suivant l'article 17 des ententes, les P/T sont censés régler les factures qui leur sont adressées dans un délai de 45 jours à compter de leur réception. *** La vérification a évalué le processus de la GRC en matière de perception des recettes et de comptes débiteurs relativement aux ententes.

Les tests visant les factures des exercices 2012-2013 à 2014-2015 ont montré que plus de la moitié des paiements ont été reçus dans un délai supérieur à celui prévu dans les ententes. Ainsi, 57 % des paiements ont été reçus après l'échéance de la facture. En moyenne, ces paiements en retard étaient reçus 23 jours après la date d'échéance. ***

Il est tout aussi important de s'assurer que les recettes sont rapidement déposées et que le compte est soldé. Si les comptes ne sont pas soldés rapidement, cela se répercute sur le rapport des soldes dus (dans le système TEAM) et donc sur la capacité des groupes financiers régionaux à relancer avec assurance les clients qui semblent ne pas avoir effectué leur paiement. La vérification du processus de rapprochement montre que 90 % (182 sur 202) des paiements ont été déposés dans un établissement bancaire au plus tard sept jours après leur réception et que 87 % (177 sur 202) des paiements ont été rapprochés (portés au crédit du compte client dans le système TEAM) dans les 30 jours ou moins. Globalement, le processus de rapprochement est jugé suffisamment rapide pour que seuls les paiements véritablement en souffrance soient signalés par la Gestion financière de la DG aux fins de suivi. ***

Les ententes prévoient un mécanisme de résolution des litiges dont chacune des parties au contrat peut se prévaloir en cas de désaccord dans l'interprétation des ententes. Conformément à l'article 23 des ententes, il existe des démarches à suivre et des délais à respecter en ce sens mais celles-ci ne peuvent être prises que par le ministère de la Sécurité publique ou les clients des services de police contractuelle. ***

Les groupes de la Gestion financière de la DG et des divisions utilisent ce dossier (comptes débiteurs/créditeurs) pour suivre les soldes en souffrance sur les factures de services de police contractuelle. Conformément aux exigences de contrôle interne, depuis janvier 2015, la Gestion financière de la GRC produit un rapport mensuel des comptes débiteurs échus depuis plus de 60 jours qui est adressé aux agents financiers régionaux/divisionnaires afin qu'ils fassent un suivi auprès des P/T. Les tests de la vérification ont montré que, conformément aux exigences de contrôle interne, la Gestion financière de la DG effectue chaque mois un rapprochement du dossier des comptes débiteurs/créditeurs avec les dossiers du système TEAM. ***

Cette ligne directrice s'applique aux ministères et organismes fédéraux et aux montants dus par les sociétés d'État, ainsi que les gouvernements provinciaux et étrangers. *** Cela influe aussi sur la manière dont la GRC est évaluée au regard du Cadre de responsabilité de gestion du CT.

4. Conclusion

La vérification permet de conclure que des processus prévisionnels raisonnables sont en place pour estimer les coûts des services de police contractuelle et que la facturation correspond aux budgets confirmés des P/T. Globalement, on applique une méthode raisonnable de répartition des coûts à l'appui de la facturation. Par ailleurs, les recettes perçues sont généralement conformes aux ententes.

Il existe néanmoins quelques possibilités d'amélioration, à savoir ***, des outils communs pour calculer les frais administratifs des divisions permettraient d'uniformiser ceux-ci, et des procédures documentées pour l'exercice de rapprochement de fin d'année garantiraient l'efficacité, la cohérence et la pérennité du processus. ***

5. Recommandations

  1. ***
  2. Le DPFA devrait veiller à ce que soient élaborés des outils communs de calcul des frais administratifs des divisions en collaboration avec les groupes financiers régionaux/divisionnaires et sous la supervision de la Gestion financière de la DG.
  3. Le DPFA devrait s'assurer que les procédures existantes à l'appui de l'exercice de rapprochement de fin d'année soient documentées afin de garantir l'efficacité, la cohérence et la pérennité du processus.
  4. ***
  5. ***

Annexe A – Objectifs et critères de la vérification

Objectif : La vérification vise à évaluer si : toute l'information nécessaire sur les coûts est recueillie; une méthode raisonnable de répartition des coûts est appliquée; les recettes perçues sont conformes aux modalités négociées dans le cadre des ententes sur les services de police provinciaux et territoriaux (ESPPT)

Critère 1 : La GRC dispose de données prévisionnelles adéquates à l'appui des montants facturés chaque trimestre aux provinces et territoires.

Critère 2 : Les coûts réels des services de police font l'objet d'un exercice de rapprochement et sont facturés en fin d'année conformément aux modalités négociées dans les ESPPT.

Critère 3 : Il existe un processus efficace pour gérer la perception des recettes des services de police contractuelle.

Audit of Information to Support Provincial and Territorial Police Service Agreements

April 2016
Final Vetted Report

This report has been reviewed in consideration of the Access to Information Act and Privacy Acts. The asterisks [***] appear where information has been removed; published information is UNCLASSIFIED.

Table of contents

  1. Acronyms and abbreviations
  2. Executive summary
  3. Management's response to the audit
  4. 1. Background
  5. 2. Objectives, scope and methodology
  6. 3. Audit findings
  7. 4. Conclusion
  8. 5. Recommendations
  9. Appendix A – Audit objectives and criteria

Acronyms and abbreviations

CAP
Contract and Aboriginal Policing
CMC
Contract Management Committee
FTE
Full-Time Equivalent
NHQ
National Headquarters
PROS
Police Reporting and Occurrence System
PT
Provinces and Territories
PTPSA
Provincial and Territorial Police Service Agreements
RBAP
Risk-Based Audit Plan
RCMP
Royal Canadian Mounted Police
SSC
Shared Services Canada
SFT
Salary Forecasting Tool
TB
Treasury Board
TEAM
Total Expenditures and Asset Management

Executive summary

Since as early as 1906, the RCMP has been involved in contract policing, i.e. providing policing services under contract. The RCMP currently provides contract policing services to eight provincesFootnote 1, three territories and approximately 150 municipalities and Aboriginal communities within Canada. In 2012, select provinces, territories and municipalities entered into new contractual agreements with the Minister of Public Safety to continue to obtain policing services from the RCMP for a period of 20 years.

An audit of Information to Support Provincial and Territorial Police Service Agreements (the Agreements) was included as part of the RCMP's 2014-2017 Risk-Based Audit Plan (RBAP). The objectives of the audit were to assess whether appropriate and complete costing information was gathered; a reasonable cost allocation methodology was applied; and revenues collected were consistent with the terms negotiated in the Agreements. The scope of the audit was limited to direct and indirect costs billed to Provinces and Territories (PTs) subsequent to 2012.

The audit concludes that forecasting processes in place are reasonable to estimate contract policing costs and billing was consistent with PTs confirmed budgets. Overall, a reasonable cost allocation method is applied to support invoicing. Additionally, revenues collected are generally consistent with the Agreements.

Opportunities for improvement exist in a few areas. *** In addition, common tools to calculate Divisional Administration costs would help ensure consistency, and documented procedures for the year-end reconciliation would help ensure efficiency, consistency and sustainability of this process. ***

The management response included in this report demonstrates the commitment from senior management to address the audit findings and recommendations. A detailed management action plan is currently being developed. Once approved, RCMP Internal Audit will monitor its implementation and undertake a follow-up audit if warranted.

Management's response to the audit

Corporate management and comptrollership:

Corporate Management agrees with the findings and recommendations included in the report. The report concludes that our forecasting and budgeting processes for contract policing costs are sound. The report also highlights the need for establishing standard tools as well as documenting the procedures related to year-end reconciliations. It confirms that revenues from contract policing are reconciled and reported in accordance with their respective Agreements. Steps are currently underway to develop an action plan that will address the observations and recommendations contained in the report. We will ensure that the year-end reconciliation processes are fully documented by July 2016, as we complete the current year's reconciliations. We appreciate the feedback provided by this audit, and we commit to developing a detailed action plan by June 30, 2016. This action plan will contain specific time lines and milestones to which the RCMP will adhere.

Alain Duplantie, D/Commr.
Chief Financial and Administrative Officer

Contract and aboriginal policing:

CAP agrees with the observation that the forecasted budget letters are a requirement of Article 18 of the Police Service Agreements (PSA) and the financial planning process. CAP has taken steps during the implementation of the PSA to ensure that Divisional processes were consistent throughout the Force. The RCMP makes every effort to respect the June 1st timeline to complete the Multi-year Financial Plan (MYFP), including standardized templates and regular communication with Divisional Operations Strategic Branches (OSB), which lead the planning exercise. *** The Provincial Budget Letters (anticipated and final) are intricate parts to our annual planning process and are consistent with the terms and conditions of the PPSA/TPSA. ***

Byron Boucher, Acting D/Commr.
Contract and Aboriginal Policing

1. Background

In April 2014, the Commissioner approved an audit of Information to Support Provincial and Territorial Police Service Agreements (the Agreements) as part of the 2014-2017 Risk-Based Audit Plan (RBAP). During the RBAP development process, senior management identified the ability of the RCMP to accurately cost-recover for its contractual obligations as a critical factor in meeting financial and operational objectives.

Since as early as 1906, the RCMP has been involved in contract policing, i.e. providing policing services under contract. The RCMP currently provides contract policing services to eight provincesFootnote 2, three territories and approximately 150 municipalities and Aboriginal communities within Canada. In 2012, select provinces, territories and municipalities entered into new contractual agreements with the Minister of Public Safety to continue to obtain policing services from the RCMP for a period of 20 years.

The Agreements are based on a cost-sharing arrangement whereby provinces and territories (PTs) pay 70% of RCMP costs associated with the maintenance of a police force in their region and the federal government pays 30%Footnote 3. In 2014-15, the PTs paid approximately $1.3B for these services with the federal government contributing an additional $560MFootnote 4. The billed amounts include direct costs for items such as salaries, transportation, and equipment. A share of indirect costs for administrative, legal, information technology and other services is also billed to the provinces and territories. Costs related to the accommodation program and national programs (i.e. Dog Training Program, Cadet Training Program at Depot and National Recruiting Program) were previously shared on a per capita or per square foot basis. Under the 2012 Agreements, an actual cost approach is used to bill for these items. As discussed in the scope section of this report, these particular costs were not included in the scope of this audit.

The Agreements with the various PTs for police services are very similar with the exception of a few provisions that have been customized to meet the specific needs of a particular province or territory. The financial management of policing contracts in the RCMP involves several stakeholders at National Headquarters (NHQ)—notably Contract and Aboriginal Policing (CAP) and Financial Management—as well as Financial Management staff in regional corporate management offices and in the divisions. Their work is supported by corporate financial information systems including TEAM and the Salary Forecasting Tool (SFT). ***

2. Objectives, scope and methodology

2.1 Objectives

The objectives of the audit were to assess whether appropriate and complete costing information was gathered; a reasonable cost allocation methodology was applied; and revenues collected were consistent with the terms negotiated in the Provincial and Territorial Police Service Agreements (the Agreements).

2.2 Scope

The audit was limited to direct and indirect costs billed to Provinces and Territories subsequent to 2012. The scope excluded a review of charges for national programs (i.e. Dog Training Program, Cadet Training Program at Depot and National Recruiting Program) as external directed reviews of these programs were either ongoing or planned at the time of this audit. The costs related to the Accommodation Program were also not reviewed as Provinces and Territories are paying estimated accommodation charges until a 5-year reconciliation to actual costs takes place in 2017. Municipal and Aboriginal policing agreements were also excluded from the scope of this audit.

A detailed examination of the accuracy of individual transactions recorded in the RCMP corporate systems was not included in the audit scope.

2.3 Methodology

Planning for the audit was completed in July 2015. In this phase, the audit team conducted interviews and examined relevant legislation, policies, directives and procedures. The audit team documented and validated the forecasting, budgeting, reconciliation and revenue collection processes by performing walkthroughs of specific activities. Previous engagements performed by other government departments and external groups were also reviewed. Planning also included review of the process narratives and internal control testing completed in relation to the implementation of the Treasury Board (TB) Policy on Internal Control. Audit objectives and criteria are available in Appendix A.

The examination phase, which concluded in November 2015, employed various auditing techniques including interviews, data analysis, review of files and supporting documentation, process mapping and analysis, and audit testing. Site visits took place at four divisional headquarters, and included the three corporate management offices which support these divisions. Upon completion of each visit, the audit team held exit meetings to debrief management of the relevant findings.

2.4 Statement of conformance

The audit engagement conforms with the Internal Auditing Standards for the Government of Canada, as supported by the results of the quality assurance and improvement program.

3. Audit findings

3.1 Forecasting and budgeting

Forecasting processes in place are consultative and provide reasonable estimates of contract policing costs. Overall, total amounts billed were consistent with PTs' confirmed budgeted amounts.

Forecasting

Article 18 (Financial Planning and Reporting) of the Agreements requires that the divisional Commanding Officer (CO) and PT Minister consult and collaborate on multi-year financial planning to ensure that future resource requirements are fully considered, and that the budgetary processes of both the federal and PT governments are respected.

A key outcome of this process is the RCMP-prepared multi-year financial plan (MYFP). A MYFP spanning three to five years is prepared by each Division to identify prioritized policing requirements within the PT for the upcoming and future years. It is recognized that the PTs may not be in a position to fund all prioritized requirements. The Agreements stipulate that each fiscal year, the CO will provide the MYFP to the PT Minister by June 1. The PT Minister is to review the plan and provide the projected annual budget—often referred to as "approval in principle"—for the next fiscal year, in writing, to the CO by June 15. Subsequently, at the conclusion of the PT annual budget process, the PT Minister is to provide a letter confirming the approved budget—often referred to as the "budget confirmation letter". The budget confirmation letter is often not received until well into the fiscal year, on occasion as late as the third quarter of the current fiscal year.

The audit found that in the divisions visited, activities supporting the development of the MYFPs were generally consistent and met the Agreements' requirements. Extensive consultation occurred between divisions and PT counterparts during the planning process and throughout the year. Divisions gathered information from units/detachments on resource requirements and assessed requests to determine high priority needs that should be included in the MYFP. Financial templates provided by CAP were used consistently. ***

Budgeting

According to Article 17 of the Agreements, the RCMP is to issue quarterly invoices to PTs for one quarter of the estimated cost of service for that year. Any amounts under or over billed in one fiscal year are debited or credited to the PTs on their first quarter invoice of the next fiscal year. Therefore three invoices are to be of equal value and one invoice would include an adjustment following the reconciliation of actual to estimated costs for the previous fiscal year. RCMP NHQ Financial Management prepares the invoices based on information provided by Regional Financial Analysts. The invoices are sent to regional and divisional financial management groups for verification, then are subsequently sent to PTs. ***

Overall, the forecasting processes in place provide a reasonable estimate of contract policing costs. *** Invoices are issued in accordance with the Agreements, although adjustments are made throughout the year. *** Finally, audit testing confirmed that total amounts billed annually conformed, with minor agreed-to exceptions, with the PTs confirmed budget amounts.

3.2 Invoicing and year-end reconciliation

Generally, a reasonable cost allocation method is being applied. Additional benefits could be realised by standardizing the tools to calculate Divisional Administration costs and documenting procedures supporting the year-end reconciliation.

*** As per the previous section, the RCMP prepares quarterly invoices based on the estimated costs of the provided service which are sent to PTs, and a reconciliation to actual costs is completed at year end. Invoices are comprised of direct costs and indirect costs. Direct costs are costs which can be directly attributed to the day to day operations of contract policing, such as officer salaries, police vehicles, and fuel. In fiscal year 2013-14, direct costs represented on average 75% of the total billed amounts. Audit testing demonstrated that the calculations of total direct costs were accurate in the reconciliations for fiscal years 2013-14 and 2014-15.

Indirect costs are those costs which are a necessary part of delivering policing services but which cannot be directly attributed to a specific policing activity or location. Indirect costs include such items as divisional administration costs (Div Admin), systems and systems support (e.g. Police Records and Occurrence System (PROS) and Shared Services Canada (SSC) and costs associated with Legal Services, the Civilian Review and Complaints Commission for the RCMP (CRCC), and the provision of an Enhanced Reporting and Accountability (ERA) capacity. In fiscal year 2013-14, indirect costs represented on average 25% of the total billed amounts.

Indirect costs are allocated to the PTs based on agreed to rates that are calculated by NHQ Financial Management. They are proportionally allocated to the PTs based on the number of contract policing FTEs in the Division. With the exception of the allocated amounts for PROS and SSC, the allocation rate for indirect costs is recalculated on an annual basis. The formula determining the SSC rate is not recalculated every year. *** The SSC rate, which is based on the historical rate used in 2012 invoicing, has not been adjusted since fiscal year 2012-13. Audit testing validated that the indirect cost rate calculations were accurate for fiscal years 2013-14 and 2014-15.

Div Admin includes costs related to the administrative work that is performed by the RCMP under the Agreements. Div Admin costs account for one-third to almost one-half of total indirect costs. NHQ Financial Management provides regional and divisional financial officers with a 'Div Admin Matrix', which is a guideline of costs which may be charged to Div Admin. The Div Admin Matrix is not intended to be all-inclusive, as items included in Div Admin can be specific to a Division. Indeed, audit testing determined some costs included in the Div Admin calculation were not included in the Div Admin Matrix. However, NHQ Financial Management exercised oversight in determining the appropriateness of including items in Div Admin and provided direction to the regions in this regard.

Div Admin costs were calculated at the regional/divisional level based on individual methodologies for ensuring that they only included appropriate expenses. NHQ Financial Management performed reasonableness tests of Div Admin costs, without doing detailed testing of the Div Admin costs provided by the Divisions for inclusion in the quarterly invoices and for the year-end reconciliation. Notwithstanding, audit testing validated that the calculations of total indirect costs reflected in the reconciliations were reasonable for fiscal years 2013-14 and 2014-15.

The year-end reconciliation process is performed by NHQ Financial Management. A Business Intelligence (BI) tool is used to extract each client's direct costs as recorded in TEAM, and these are inputted into a reconciliation template to determine the final direct costs. The allocation of final indirect costs is determined based on FTE counts for each Division and the formula determining the rate for each indirect cost. NHQ Financial Management extracts FTE counts from the Salary Forecasting Tool, and these are confirmed by the Regions prior to calculating the final billable indirect costs. The exception is the indirect costs associated with Div Admin, for which the process to calculate the final Div Admin cost is completed at the regional/divisional level. Each Region/Division provides its Div Admin cost to NHQ Financial Management for input into the reconciliation. The audit found that the direct and indirect costs recorded in TEAM are reconciled against amounts invoiced to the PTs throughout the year (four quarterly invoices). Any differences between the amount recorded in TEAM and the total invoiced amount are included in the first quarter invoice of the subsequent year.

Review of the reconciliation process demonstrated that actual costs for policing services were invoiced at year-end in accordance with the Agreements. As well, audit testing validated that annual reconciliation results were accurately reflected on the next fiscal year's first quarter invoice in accordance with the Agreements. However, procedures supporting the year-end reconciliation process were not well documented. This could pose a risk in terms of ensuring the consistency of the process, or in the event of employee turnover or a challenge from PTs with respect to the accuracy of the amounts included in the year-end reconciliation. Clear documentation would also increase the efficiency of the process.

3.3 Revenue collection and accounts receivable

Revenues collected are generally consistent with the Agreements ***

According to Article 17 of the Agreements, PTs are expected to pay invoices for the service within 45 days of receipt. *** The audit assessed the RCMP's revenue collection and accounts receivable process in relation to the Agreements.

Audit testing of all invoices for fiscal years 2012-13 to 2014-15 indicated that more than half of the payments were received beyond the timeline established in the Agreements. Specifically, 57% of payments were received after invoice due dates. On average, these late payments were being received 23 days after their respective due dates. ***

Ensuring receipts are promptly deposited and the account is cleared is another important step in the revenue collections process. If accounts are not cleared promptly, the TEAM outstanding balance report is affected, impacting the ability of regional finance groups to confidently follow-up with clients who appear to have not made their payments. Audit testing of the deposit clearing process indicated that 90% (182 of 202) of payments were deposited to a financial institution seven days or less after payment had been received and 87% (177 of 202) of payments were cleared (credited against the customer account in TEAM) in 30 days or less. Overall, the deposit clearing process was assessed to be sufficiently timely to ensure that only truly outstanding payments were flagged for follow up by NHQ Financial Management. ***

The Agreements provide for a dispute resolution mechanism which can be invoked by either contract signatory in case of a disagreement in the interpretation of the Agreements. As per article 23 of the Agreements, steps to follow and timelines for resolution exist, but they have to be initiated by either the Department of Public Safety or the contract clients. ***

Financial management groups at both NHQ and in the Divisions use the Debit/Credit file to track overdue balances on contract policing invoices. Consistent with internal control requirements, since January 2015, NHQ Financial Management generates a monthly report of accounts receivable outstanding for over 60 days from the Debit/Credit file, which is sent to regional/divisional financial officers for follow up with PTs. Audit testing indicated that consistent with internal control requirements, the Debit/Credit file is reconciled to TEAM records by NHQ Financial Management on a monthly basis. ***

This TB Guideline applies to federal departments and agencies and to amounts owing by Crown corporations and provincial and foreign governments. *** It also affects the RCMP's assessment against the Treasury Board Management Accountability Framework if there are outstanding amounts not collected.

4. Conclusion

Based on the audit results, forecasting processes in place are reasonable to estimate contract policing costs and billing was consistent with PTs confirmed budgets. Overall, a reasonable cost allocation method is applied to support invoicing. Additionally, revenues collected are generally consistent with the Agreements.

Opportunities for improvement exist in a few areas. *** Common tools to calculate Div Admin costs would help ensure consistency, and documented procedures for the year-end reconciliation would help ensure efficiency, consistency and sustainability of this process. ***

5. Recommendations

  1. ***
  2. The CFAO should ensure that common tools to calculate Div Admin costs are developed in collaboration with regional/divisional finance groups with oversight from NHQ Financial Management.
  3. The CFAO should ensure that existing procedures supporting the year-end reconciliation are documented to help ensure the efficiency, consistency and sustainability of this process.
  4. ***
  5. ***

Appendix A – Audit objectives and criteria

Objective:The objective of this audit engagement is to assess whether appropriate and complete costing information is gathered; a reasonable cost allocation methodology is applied; and revenues collected are consistent with the terms negotiated in the Provincial and Territorial Police Service Agreements (PTPSA).

Criterion 1:The RCMP has appropriate forecasting information to support the amounts invoiced quarterly to provinces and territories.

Criterion 2: Actual costs for policing services are reconciled and billed at year-end in accordance with the terms negotiated in the PTPSAs.

Criterion 3: An efficient process is in place to manage the collection of contract policing revenues.

Constatations de la GRC relatives à la vérification interne horizontale par le Bureau du contrôleur général sur la sécurité des technologies de l'information (TI)

Rapport épuré

février, 2016

Ce rapport fut revu en considération de la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels. Certaines parties du texte comprises dans ces documents ne peuvent pas être publiées et sont identifiées comme suit : [ *** ]; l'information publiée est NON-CLASSIFIÉE.

Table des matières

Acronymes et Abbréviations

ASM
Agent de la sécurité ministérielle
BCG
Bureau du contrôleur général
CSTC
Centre de la sécurité des télécommunications du Canada
CSTI
Coordonnateur de la sécurité des TI
CT
Conseil du Trésor
DG
Directeur général
DPI
Dirigeant principal de l'Information
GRC
Gendarmerie royale du Canada
GSTI
Norme opérationnelle de sécurité : Gestion de la sécurité des technologies de l'information
PAG
Plan d'action de la gestion
PROGRAMME DE GI-TI
Programme de gestion et de technologie de l'information
PSM
Plan de sécurité ministérielle
SCT
Secrétariat du Conseil du Trésor
SDSM
Sous-direction de la sécurité ministérielle
***
***
SPC
Services partagés Canada
TI
Technologie de l'information
VI
Vérification interne

Sommaire

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) faisait partie des douze grands et sept petits ministères choisis par le Bureau du contrôleur général (BCG) aux fins de sa vérification interne horizontale sur la sécurité des technologies de l'information (TI). La vérification avait pour objectifs de déterminer si des cadres de gouvernance liés à la sécurité des TI étaient en place au sein des ministères, ainsi qu'à l'échelle du gouvernement, et si les ministères avaient mis en place des cadres de contrôle pour atténuer les risques en matière de sécurité des TI. La vérification portait notamment sur la gouvernance et les cadres de contrôle liés à la sécurité des TI liés aux réseaux non classifiés du gouvernement au 31 mars 2014. La phase de planification de la vérification, qui consistait à en définir les objectifs, la portée et les critères, a été réalisée par le BCG. La Vérification interne (VI) de la GRC a été invitée à effectuer la vérification en suivant la méthodologie élaborée par le BCG et à rendre compte de ses constatations et de ses conclusions au BCG afin que celles-ci soient incluses dans un rapport consolidé. ***

Le présent rapport d'accompagnement donne le contexte et des précisions propres à la GRC en ce qui concerne les constatations du BCG. Les constatations consolidées du BCG concordent avec la situation observée à la GRC. Bien que des éléments du cadre de gouvernance lié à la sécurité des TI soient en place ***

Réponse de la gestion à la vérification

La Sous-direction de la sécurité ministérielle (SDSM) souscrit aux constatations issues de la vérification interne horizontale de la sécurité des TI effectuée par le BCG et aux constatations de la GRC concernant cette vérification. Ces rapports ont soulevé *** dans les secteurs suivants : ***

  • la gouvernance interministérielle, y compris l'actualisation des politiques; ***

Le contexte opérationnel actuel comporte des responsabilités clés qui doivent être clairement réparties entre la GRC, Services partagés Canada (SPC), le CSTC et le Conseil du Trésor (CT). La SDSM, en partenariat avec le Programme de GI-TI, assumera le rôle de leader qui est nécessaire au sein de l'organisation pour aller de l'avant dans la mise en œuvre des recommandations. ***

Peter Henschel, sous-commissaire
Services de police spécialisés
Gendarmerie royale du Canada

1.0 Contexte

La technologie de l'information (TI) facilite les activités du gouvernement mais crée aussi un risque pour la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des renseignements dont le gouvernement a besoin pour mener ses activités. *** Le BCG a choisi de faire porter la vérification interne horizontale sur douze grands et sept petits ministères, dont la GRC. Les objectifs fixés par le BCG consistaient à déterminer si des cadres de gouvernance liés à la sécurité des TI étaient en place au sein des ministères, ainsi qu'à l'échelle du gouvernement, et si les ministères avaient mis en place des cadres de contrôle pour atténuer les risques en matière de sécurité des TI liés aux réseaux non classifiés.

La sécurité des TI englobe les mesures de protection visant à préserver la confidentialité, l'intégrité, la disponibilité, l'utilisation prévue et la valeur des renseignements conservés, traités ou transmis par voie électronique. Elle inclut également les mesures de protection appliquées aux biens utilisés pour recueillir, traiter, recevoir, afficher, transmettre, reconfigurer, balayer, entreposer ou détruire l'information par voie électroniqueNotes de bas de page 1.

À la GRC, la sécurité des TI est une responsabilité partagée : la Sous-direction de la sécurité ministérielle (SDSM) en est le centre de décision, le Programme de gestion et de technologie de l'information (GI-TI) assure la prestation des services de TI dans toute l'organisation ***. Des organismes externes jouent aussi un rôle dans la sécurité des TI à la GRC : Services partagés Canada (SPC) est le fournisseur de services pour l'infrastructure réseau ainsi que pour l'acquisition de matériel et de logiciels et le soutien connexeNotes de bas de page 2.

La Vérification interne (VI) de la GRC a été invitée à procéder à la phase d'examen de la vérification horizontale en fonction de la méthode élaborée par le BCG et des critères déterminés par celui-ci (voir l'annexe A). À la fin de son examen, la VI de la GRC a transmis ses constatations au BCG afin qu'elles soient incluses dans un rapport consolidé. Ce rapport consolidé a été présenté par le BCG au Comité de vérification du gouvernement du Canada en octobre 2015 et sera déposé de façon définitive devant ce même comité en février 2016.

Le rapport du BCG présente trois constatations principales et des recommandations connexes : la gouvernance à l'échelle du gouvernement, la gouvernance à l'échelle du ministère et les cadres de contrôle ministériels. *** Par conséquent, le présent rapport renferme de l'information détaillée et le contexte propre à la GRC ***. ***

2.0 Objectifs, portée et méthode

2.1 Objectifs

La vérification interne horizontale du BCG visait à déterminer :

  1. si des cadres de gouvernance liés à la sécurité des TI étaient en place au sein des ministères, ainsi qu'à l'échelle du gouvernement;
  2. si les ministères avaient mis en place des cadres de contrôle pour atténuer les risques en matière de sécurité des TI.

Les critères utilisés pour évaluer les objectifs à la GRC se trouvent à l'annexe A.

Le présent rapport vise à mettre en contexte les constatations et les recommandations adressées à la GRC et à fournir de l'information détaillée à leur sujet.

2.2 Portée

La vérification portait notamment sur la gouvernance et les cadres de contrôle liés à la sécurité des TI liés aux réseaux non classifiés du gouvernement au 31 mars 2014. La vérification portait principalement sur les réseaux non classifiés ***.

2.3 Méthode

Le BCG a réalisé la phase de planification et a décidé de la méthode que les ministères devaient utiliser durant la phase d'examen. Les ministères visés ont transmis leurs résultats au BCG, qui a élaboré un rapport consolidé.

Durant la phase d'examen, l'équipe de la VI de la GRC a interviewé des employés clés de la Sous-direction de la sécurité ministérielle (SDSM), du Programme de gestion et de technologie de l'information (GI-TI) ***. Elle a aussi recueilli et analysé des documents fournis par ces groupes.

3.0 Constatations

3.1 Gouvernance à l'échelle du ministère

Selon le rapport du BCG, les grands et les petits ministères pourraient apporter les améliorations suivantes à leur cadre de gouvernance de la sécurité des TI : mettre à jour régulièrement leurs politiques sur la sécurité des TI ***. ***

3.1.1 Politique de sécurité des TI

La politique sur la sécurité des TI de la GRC est conforme au cadre stratégique de sécurité des TI du gouvernement.

Conformément à la Norme opérationnelle de sécurité : Gestion de la sécurité des technologies de l'information (GSTI) du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), tous les ministères doivent avoir une politique ministérielle de sécurité des TI qui est approuvée par la haute direction. Cette politique doit définir les rôles et responsabilités des parties intéressées et être remise à ces dernières. Afin que la politique demeure pertinente, elle doit tenir compte du contexte changeant.

Au moment de la vérification, une politique ministérielle de sécurité des TI était en vigueur ***.

Conformément aux exigences de la norme GSTI, la politique de sécurité des TI de la GRC définit les rôles et les responsabilités concernant la sécurité des TI. ***

3.1.2 Gouvernance de la sécurité des TI

Des structures de gouvernance à l'appui de la coordination des activités liées à la sécurité des TI sont en place à la GRC.

Conformément à la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor (CT), les ministères doivent nommer un agent de la sécurité ministérielle (ASM), qui relève fonctionnellement de l'administrateur général ou du comité exécutif ministériel, pour gérer le programme de sécurité du ministère. La Directive sur la gestion de la sécurité ministérielle du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) exige que les ministères mettent en place des appareils de gouvernance de la sécurité (comités, groupes de travail) pour assurer la coordination et l'intégration des activités de sécurité et faciliter la prise de décisions.

Le directeur général (DG) de la SDSM de la GRC a été nommé ASM. À ce titre, il est chargé de tous les systèmes informatisés contrôlés ou gérés par la GRC et s'occupe de planifier les inspections des systèmes informatiques et les consultations liées à ceux-ci et de coordonner la mise en œuvre des recommandations formulées à cet égard. Relevant de l'ASM, le directeur des communications liées à la sécurité des TI est le coordonnateur de la sécurité des TI (CSTI) de la GRC. Comme la GRC est l'un des partenaires de Services partagés Canada (SPC), ce dernier prend aussi part aux activités de gouvernance de la sécurité des TI de la GRC.

*** Les décisions en la matière sont prises par les comités auxquels siègent l'ASM et le CSTI. ***

3.1.3 Plan de sécurité ministérielle

Au moment de la vérification, le plan de sécurité ministérielle (PSM) de la GRC était en cours d'élaboration. Il a depuis été achevé et approuvé.

La Politique sur la sécurité du gouvernement du CT exige que les administrateurs généraux approuvent un PSM qui expose en détail les décisions en matière de gestion des risques liés à la sécurité et qui décrit les stratégies, les buts, les objectifs, les priorités et les échéanciers pour améliorer la sécurité ministérielle. ***

Au moment de la vérification, le PSM de la GRC était en cours d'élaboration et devait cadrer avec les objectifs en matière de contrôle de la sécurité de la Directive sur la gestion de la sécurité ministérielle du SCT. ***

Un PSM *** aiderait l'organisation à mieux coordonner les ressources pour gérer efficacement les risques liés à la sécurité des TI de manière proactive et pour faire face efficacement aux incidents. Une fois la vérification terminée, à l'été de 2015, la GRC a achevé son premier PSM ***. ***

3.1.4 ***

***

Compte tenu de l'évolution continue des menaces dans le domaine de la sécurité des TI, une démarche systématique pour comprendre, gérer et communiquer les risques est importante pour optimiser l'utilisation des ressources. À titre d'organisme de sécurité principal, le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CSTC) a recommandé l'adoption d'une démarche précise pour gérer les risques pour la sécurité des TI systématiquement (La gestion des risques liée à la sécurité des TI : Une méthode axée sur le cycle de vie (ITSG-33), annexe 1).

Au moment de la vérification, ***

3.1.5 ***

***

La Politique sur la sécurité du gouvernement du CT exige que les administrateurs généraux veillent à l'exécution d'examens périodiques pour établir si le programme de sécurité ministérielle est efficace. La norme GSTI exige également une évaluation annuelle du programme de sécurité des TI et des pratiques mises en place pour veiller au respect des normes et des politiques organisationnelles et gouvernementales relatives à la sécurité.

***

3.2 ***

4.0 ***

5.0 ***

Annexe A – Objectifs et critères de la vérification

Les objectifs et critères qui suivent ont été établis par le BCG et s'appliquent à la GRC. Le rapport du BCG intitulé Audit interne horizontal de la sécurité des technologies de l'information dans les grands et les petits ministères sera présenté sous sa forme définitive en février 2016.

Objectif 2Note de bas de page 3 : Gouvernance de la sécurité des TI dans les ministères

Il existe au sein des ministères et organismes des cadres de gouvernance en matière de gestion de la sécurité des TI.

Critère 2.1 : Des politiques ministérielles de sécurité des TI conformes au cadre gouvernemental de politiques sur la sécurité des TI ont été élaborées et communiquées dans les ministères.

Critère 2.2 : Des organismes ministériels de surveillance de la gestion de la sécurité des TI ont été mis sur pied.

Critère 2.3 : Un plan de sécurité des TI conforme aux priorités ministérielles et pangouvernementales a été élaboré, communiqué et tenu à jour.
Critère 2.4 : Un plan de ressources humaines pour les professionnels de la sécurité des TI a été établi et est harmonisé avec les priorités et les plans ministériels et pangouvernementaux.
Critère 2.5 : Une approche ministérielle de gestion des risques liés à la sécurité des TI a été élaborée et mise en œuvre.
Critère 2.6 : Des rapports ministériels portant sur la conformité aux politiques et le rendement du programme de sécurité des TI sont rédigés pour éclairer la prise de décisions.
*** ***
***
***

RCMP findings relating to the Office of the Comptroller General Horizontal Internal Audit of Information Technology (IT) Security

Vetted Report

February, 2016

This report has been reviewed in consideration of the Access to Information and Privacy Acts. The asterisks [***] appear where information has been removed; published information is UNCLASSIFIED.

Table of Contents

Acronyms and Abbreviations

CIO
Chief Information Officer
CSEC
Communications Security Establishment Canada
DG
Director General
DSB
Departmental Security Branch
DSO
Departmental Security Officer
DSP
Departmental Security Plan
IA
Internal Audit
IM/IT PROGRAM
Information Management/Information Technology Program
IT
Information Technology
ITSC
IT Security Coordinator
MAP
Management Action Plan
MITS
Operational Security Standard: Management of IT Security
OCG
Office of the Comptroller General
***
RCMP
Royal Canadian Mounted Police
SSC
Shared Services Canada
TB
Treasury Board
TBS
Treasury Board Secretariat
***

Executive Summary

The Royal Canadian Mounted Police (RCMP) was one of twelve large departments and seven small departments selected by the Office of the Comptroller General (OCG) to participate in a Horizontal Internal Audit of Information Technology (IT) Security. The objectives of the audit were to determine whether governance frameworks over IT Security were in place within departments as well as across government; and whether selected control frameworks were in place in departments to mitigate IT Security risks. The scope of the audit included the governance and control frameworks over IT Security for unclassified government networks as at March 31, 2014. The planning phase of the audit, including development of the objective, scope and criteria, was completed by the OCG. RCMP Internal Audit (IA) was asked to complete the examination phase of the audit using a methodology developed by the OCG and to report findings and conclusions to the OCG for inclusion in a consolidated report.

***

This companion report provides additional RCMP-specific details and context with respect to the OCG's findings. The OCG's consolidated findings are consistent with the situation within the RCMP. While elements of the governance framework over IT security were in place ***

Management's Response to the Audit

The Departmental Security Branch (DSB) agrees with the findings reported in the OCG's "Horizontal Internal Audit of IT Security" report and the subsequent "RCMP Findings Relating to the OCG's Horizontal Audit of IT Security" report. They have highlighted *** in the following key areas: ***

  • inter-departmental governance including policy updates; ***

The current operating environment is driving key responsibilities that must be well defined between the RCMP, Shared Services Canada (SSC), CSEC and Treasury Board. *** DSB in partnership with the IM/IT Program will assume the leadership roles needed internally to move forward on the recommendations. ***

Peter Henschel, Deputy Commissioner
Specialized Policing Services
Royal Canadian Mounted Police

1.0 Background

Information technology (IT) is as much an enabler of government operations as it is a source of risk to the confidentiality, integrity and availability of information on which the government depends to operate. *** The RCMP was one of twelve large and seven small departments selected by the OCG to participate in this horizontal internal audit. The objectives, established by the OCG, were to determine whether: governance frameworks over IT Security were in place within departments as well as across government; and selected control frameworks were in place in departments to mitigate IT Security risks related to unclassified networks.

IT Security refers to the safeguards that preserve the confidentiality, integrity, availability, intended use, and value of electronically stored, processed, or transmitted information. IT Security also includes the safeguards that are applied to the assets used to gather, process, receive, display, transmit, reconfigure, scan store, or destroy information electronically.Footnote 1

Within the RCMP, IT security is a shared responsibility. The Departmental Security Branch (DSB) is the national policy centre for IT Security. The Information Management / Information Technology (IM/IT) Program delivers IT services across the RCMP, ***. External agencies also play a role, with Shared Services Canada (SSC) being the service provider for network infrastructure, acquisition and provision of hardware, software and related support.Footnote 2

RCMP Internal Audit (IA) was asked to complete the examination phase of the horizontal audit using a methodology developed by the OCG, and based on OCG-determined criteria (see Appendix A). At the conclusion of the examination phase, RCMP IA provided findings and conclusions to the OCG for inclusion in a consolidated report. The consolidated report was tabled by the OCG at the Government of Canada Audit Committee in February 2016.

The OCG report includes three findings and associated recommendations: Governance at the Government-Wide Level; Governance at the Departmental Level; and Selected Departmental Control Frameworks. *** Accordingly, this report includes additional RCMP-specific details and context with respect to these findings ***. ***

2.0 Objectives, Scope and Methodology

2.1 Objectives

The objectives of the OCG horizontal internal audit were to determine whether:

  1. Governance frameworks over IT Security were in place within departments as well as across government; and,
  2. Selected control frameworks were in place in departments to mitigate IT Security risks.

The criteria used to assess the objectives relevant to the RCMP can be found in Appendix A.

The objective of this report is to provide additional context and detail related to those findings and recommendations relevant to the RCMP.

2.2 Scope

The scope of the audit included the governance and control frameworks over IT Security for unclassified government networks as at March 31, 2014. The audit focused on unclassified networks ***. ***

2.3 Methodology

The planning phase was completed by the OCG. The OCG also determined the methodology to be used by participating departments during the examination phase. Participating departments submitted their results, and the OCG reported on the consolidated findings.

During the examination phase, RCMP IA conducted interviews with key employees within the Departmental Security Branch (DSB), Information Management / Information Technology (IM/IT) Program ***. As well, documentation from these groups was collected and analyzed.

3.0 Audit Findings

3.1 Governance at the Departmental Level

The OCG report indicates that both large and small departments could improve their IT governance frameworks by: updating their IT Security policies in a timely manner ***.

3.1.1 IT Security Policy

The RCMP's IT Security policy is aligned with the government's IT security policy framework.

The Treasury Board Secretariat (TBS) Operational Security Standard: Management of IT Security (MITS) requires every department to have a departmental IT security policy that is approved by senior management. The IT security policy must define roles and responsibilities and be communicated to stakeholders. To ensure the IT security policy remains relevant, it must also reflect the changing environment.

At the time of the audit, a departmental IT security policy was in place ***. ***

Consistent with MITS requirements, the RCMP's IT security policy defined roles and responsibilities related to IT security. ***

3.1.2 IT Security Governance

Governance structures supporting the coordination of IT security activities have been established within the RCMP.

The Treasury Board (TB) Policy on Government Security requires that departments appoint a DSO, who is functionally responsible to the deputy head or to the departmental executive committee to manage the departmental security program. The TBS Directive on Departmental Security Management also requires departments to establish security governance mechanisms (committees, working groups) to ensure the coordination and integration of security activities, and facilitate decision making.

The RCMP's Director General (DG) DSB has been appointed to perform the function of DSO. In this capacity, the DSO is responsible for all IT systems under the control and stewardship of the RCMP. Additionally, the DSO is responsible for arranging the inspection of and consultations on RCMP computer facilities and for coordinating the implementation of any related recommendations. Reporting to the DSO, the Director, Information Technology Security Communications is the RCMP's IT Security Coordinator (ITSC). As the RCMP is one of Shared Services Canada's (SSC) partner organizations, SSC is also a stakeholder in the RCMP's IT security governance activities.

*** IT security is discussed and decisions relative to IT security are made in committees in which the DSO and ITSC participate. ***

3.1.3 Departmental Security Plan

At the time of the audit, the RCMP's Departmental Security Plan was under development; it was subsequently completed and approved.

The TB Policy on Government Security requires that deputy heads approve a Departmental Security Plan (DSP) detailing decisions for managing security risks and outlining strategies, goals, objectives, priorities and timelines for improving departmental security. ***

At the time of the audit, the RCMP's DSP was being developed and was intended to reflect the security control objectives in the TBS Directive on Departmental Security Management. ***

A DSP *** should help better coordinate resources to proactively address IT security risks, manage risks more effectively, and respond more efficiently to IT security incidents. Following completion of the audit, in the summer of 2015, the RCMP completed its first DSP. ***

3.1.4 ***

***

Faced with a continuously evolving threat environment in the area of IT security, a systematic approach to understand, manage and communicate risk is important to ensure the best use of resources. In its lead security agency role, Communications Security Establishment Canada (CSEC) issued guidance (Overview of IT Security Risk Management: A Lifecycle Approach [ITSG-33], Annex 1) recommending a specific approach for managing IT security risks consistently.

At the time of the audit, ***

3.1.5 ***

***

The TB Policy on Government Security requires deputy heads to ensure that periodic reviews are conducted to assess the effectiveness of their departmental security program. MITS also requires an annual assessment of the IT security program and practices to monitor compliance with government and departmental security policies and standards. ***

3.2 ***

4.0 ***

5.0 ***

Appendix A – Audit Objectives and Criteria

The following objectives and criteria, of relevance to the RCMP, were determined by the OCG. The OCG audit report "Horizontal Internal Audit of IT Security" was finalized in February 2016.

Objective 2Footnote 3: Governance Over IT Security Within Departments

At the departmental level, governance frameworks are in place for the management of IT security.

Criterion 2.1: Departmental IT security policies aligned with the government's IT security policy framework have been developed and communicated within departments.

Criterion 2.2: Departmental oversight bodies for the management of IT security have been established.

Criterion 2.3: An IT security plan that is aligned with government-wide and departmental priorities has been developed, communicated and updated.
Criterion 2.4: A Human Resources Plan for IT security professionals that is aligned with government-wide and departmental priorities and plans has been established.
Criterion 2.5: A departmental approach to managing IT security risks has been developed and implemented.
Criterion 2.6: Departmental reporting of policy compliance and IT security program performance is being performed to inform decision making.
*** ***
***
***

Use of Public Safety Portal by the Canadian Firearms Program

1.0 Executive summary

The mission of the Canadian Firearms Program (CFP) is to enhance public safety by helping reduce risk of harm from firearms. The CFP is committed to firearms safety through licencing of all firearms owners, including several levels of security screening for firearms licence holders and applicants.

The CFP is a business line in the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) that is made up of accredited law enforcement agencies and provincial Public Safety institutions. Firearms licencing and authorizations in every province and territory are managed by Chief Firearms Officers (CFOs). CFOs and Firearms Officers (FOs) across the country carry out the same duties and responsibilities under Section 2(1) of the Firearms Act or Section 84(1) of the Criminal Code, regardless if their delegation of authority is issued from a provincial minister or the federal Minister of Public Safety.

The Director General of the Canadian Police Information Centre (CPI Centre) has approved the Application for Access to the Public Safety Portal (PSP) submitted by the CFP (See Appendix "A"). Access to PSP will assist CFOs, FOs and designated employees to fulfill their mandate to provide for the continuous eligibility of clients, screening of firearms licence holders and requestors, and for the safety of these public officers, and of the public, while performing field-related duties.

The CFP is authorized to access client information through PSP by virtue of the Privacy Act Section 8 (2)(a) which allows personal information under the control of government institution to be disclosed for the purpose for which the information was obtained or compiled by the institution or for a use consistent with that purpose, and under Sections 5 and 55 of the Firearms Act.

  • In order to enforce the Firearms Act or Part III of the Criminal Code that gives CFP its mandate, the Program is authorized to and does appoint enforcement officers [Chief Firearms Officers (CFOs) and the Firearms Officers (FOs)] who are designated public officers under the Criminal Code. They are engaged in investigations within the full spectrum of enforcement activities dictated by their legislative mandate. The Act grants specific authority for the decision-making and administrative work related to licensing eligibility for minors between 12 and 17, as well as for adults, authorizations to transport and authorizations to carry, transfers of firearms by individuals and businesses, gun show sponsorship approvals, and the conduct of field investigations and inspections, but also implicitly grants authority to obtain information that is relevant to those activities and which form a consistent use of information between CFP and other enforcement agencies.

Training obtained from CFP, and internal practices relevant to investigation, privacy and security, and the reality of gathering evidence that can be used in court ensure that information obtained from PSP will be handled in accordance with the PSP Policy and Procedures, including validation of information with the originating agency and obtaining consent for disclosure from the originating agency.

The RCMP CFP has also updated its Program Policy Manual on the Collection and Use of the Personal Information which addresses the appropriate management of all information that is obtained from any operational police file, including through PSP, for the purpose of investigating Firearms Interest Police (FIP) incidents.

All CFOs, FOs and their staff have been fingerprinted and cleared by the RCMP Forensic Identification Directorate and the Departmental Security Branch to the minimum level of Enhanced Reliability. In addition all CFOs, FOs, and their staff use a two factor Strong Identification and Authentication system to access applications via the standard RCMP Office Support System (ROSS) secure environment. CFOs' offices are secure zones with controlled access.

1.1 Summary of risks and mitigating mechanisms

The table below summarizes the privacy risks identified through the PIA process and categorizes levels of risk as low, moderate or high – defined by a factor of both impact and likelihood of occurrence.

The criteria for risk categorization are set as follows:

Low: There is a remote possibility that the risk will materialize or the impact of the risk is minor.

Moderate: The possibility of the risk materializing is low although the impact of such a risk is high, or the possibility of the risk materializing is high but the impact of such a risk is minor, or the impact and likelihood of the risk occurring are both determined to be moderate.

High: There is a near certainty that the risk will materialize if no corrective measures are taken or the impact of the risk on the project is severe.

# Element Nature of risk Level of risk: Low Level of risk: Moderate Level of risk: High Mitigating mechanisms

1

Access to the Public Safety Portal (PSP) will provide the Chief Firearms Officers and designated employees with additional law enforcement data that they did not previously possess.

Additional information access increases the risk that personal information may be used inappropriately.

L

The amount of information that can be obtained directly from PSP is purposely limited through Role Based Access Control (RBAC), thereby reducing the potential for inappropriate use. PSP will be used to direct the Canadian Firearms Program (CFP) to the agency originating the information.

PSP is a read-only system with no capability of saving or printing search results.

Terms of use are set out in a Memorandum of Understanding (MOU) between the Canadian Police Information Centre (CPI Centre), which is a National Police Service of the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) and the CFOs who will require access to PSP (see appendices E, F, G, and H for applicable copies of MOUs).

The CFP will conduct internal audits on an annual basis to ensure that inadvertent or inappropriate use is identified and corrected. The first audit is due to be completed in March of 2016.

CFP will report the results of its audit to CPI Centre.

2

The CFP needs to ensure that the information they use from law enforcement is in accordance with its mandate.

There is a risk that PSP users will access personal information they may not be authorized to access and use.

L

The addendum developed by the CFP to the CPI CENTRE (formerly N-III) Overarching Cross-Jurisdictional Information Sharing Privacy Impact Assessment is detailing the lawful mandate of the CFP and the authority to access PSP data.

The CFP has completed an Application for Access that clearly describes the particular data that can be accessed according to its lawful mandate. The Application for Access was approved by the Director General of the Canadian Police Information Centre and will be part of the MOU between the CFOs who require access to PSP and the RCMP setting out the conditions for PSP access.

The CPI Centre and the CFP have established MOUs that clearly describe the particular data that the CFP can access according to the CFP's lawful mandate.

The amount of information that can be obtained directly from PSP is purposely limited through Role Based Access Control (RBAC) to only the information that the CFOs require to fulfill their lawful mandate.

As per PSP requirements, all provincial and federal CFOs, FOs and staff have been fingerprinted and cleared by the RCMP Forensic Identification Directorate and the Departmental Security Branch to the minimum level of Enhanced Reliability. The facilities housing PSP meet the RCMP safety requirements of Protected B classification which includes restricted physical access controls and alarm monitoring.

In addition, all provincial and federal CFO offices use the two factor strong identification and authentication system to access applications (systems) via the standard RCMP ROSS environment.

All provincial and federal CFOs, FOs and staff must adhere to Acceptable User Practices for RCMP Information Technology with key points being:

RCMP applications and systems support RCMP and National Police Services (NPS) administration and operations and are to be used for business purposes only.

Uses of RCMP IT facilities for personal profit, personal recreation or illegal purposes are prohibited.

All employees have completed form 2871 the Access to RCMP Information Technology (IT) Systems and Data Statement of Agreement.

The RCMP CFP has established a PSP coordinator within the Firearms Business Improvement Section whom is responsible for receiving the two completed user forms (PSP User Privacy and Query Data Notice and User agreement for Non-Police Partners) and recording the user on an Application Access (Excel spreadsheet). The completed forms and spreadsheet are sent to CPI Centre PSP unit as a request for access. The CPI Centre PSP unit advises the RCMP CFP PSP coordinator when access has been granted. The RCMP PSP coordinator is responsible for updating and maintaining the user access list and notifying the CPI Centre PSP unit of any change requests. See Appendix K for forms.

3

PSP will sometimes direct decision makers to personal information or records that are aged and must be verified.

There is a risk that aged law enforcement information may be used to make decisions about an individual that could result in the refusal or revocation of a licence, an authorization to transport or authorization to carry.

L

PSP will be used as a pointer directing the CFP to the agency originating the information.

As the information in PSP is only an indication of probability or "lead" information until confirmed, the CFP will in every case verify the accuracy of the record with the original contributing agency, and if applicable, obtain consent for the disclosure of information.

The CPI Centre includes a notice that is displayed on the system requesting that the user confirm the information with the originating agency before using it.

The PSP welcome page displays the following caveat:

All information must be treated as confidential and verified with the originating Agency.

Information accessible through the Public Safety Portal (PSP) is to be used solely for official duties where Agency legislation permits access to law enforcement data. Except where disclosure is required by law, a user shall not disclose information from another Agency without obtaining the consent of that Agency.

The CFP will forward a copy of the notice of revocation or refusal of a licence or authorization to the originating agency when their information is used in support of the decision to refuse or revoke.

4

CFP users may inadvertently release information to institutions that are not legally mandated to access the information.

There is a risk that the information is inadvertently shared by a user about an individual that potentially could deny an individual or businessthe ability to obtain a licence or authorization.

L

The CFP will:

take all necessary steps to protect third party proprietary information, in compliance with the spirit and intent of the Access to Information and Privacy Acts.

consult with the originating contributing agency prior to disclosing the information or record.

maintain an audit program that reviews the use of the PSP and the actions of its users. The first audit will be carried out in March 2016.

5

Governance Based Access Control (GBAC) could face a technical problem and provide access to the information that users are not legally mandated to access.

There is a risk that GBAC does not enforce information-sharing rules and provide access to users that they are not legally mandated to access.

L

The CPI Centre and CFP have conducted testing to ensure that the GBAC programming complies with the CFP's mandate and legal authority to collect information.

Users must also report any unauthorized information access.

6

A lack of cross-jurisdictional privacy awareness by PSP users.

There is no privacy awareness package regarding cross-jurisdictional information sharing.

L

A Treasury Board Secretariat approved privacy awareness package will be provided to the CFP. In addition, MOUs will specify that the CFP will train the selected employees/users prior to giving them access to PSP.

RCMP PSP users are provided with the PSP User Guide and are required to sign two forms including the PSP User Privacy and Query Data Notice and User agreement for Non-Police Partners prior to access.

The RCMP CFP Policy Manual has been updated in reference to the Collection and Use of Personal Information under chapter 1.4 in which paragraph 3.3.1 of the policy states: "When applying the information management practices, CFP employees are responsible to limit and vet information obtained from operational police files only as it relates to the Firearms Interest Police (FIP) incident category, in order to respect guidelines in the performance of their duties, and to document their activities and decisions." (See Appendix M for complete text of CFP Manual chapter 1.4.)

7

A lack of common Information Management policies and procedures.

There are various information management policies and legislation amongst jurisdictions.

L

Information published to PSP by Police Partner Agencies is maintained in accordance with applicable federal and provincial privacy and record retention legislation.

The validation procedure as outlined in the CFP policy manual chapter 1.4, paragraph 3.3.1 informs the originating Police Partner Agency of the use of their information by the CFP and thus allows the record holder to reset their record retention period at the time of sharing in accordance with applicable federal and provincial privacy and record retention legislation.

The CFP will abide by the legislation and policy directives related to information management, i.e. Firearms Records Regulations, the Treasury Board Secretariat policies and the Library and Archives Act.

Accès au Portail de la sécurité publique par le Programme canadien des armes à feu

1.0 Sommaire

Le Programme canadien des armes à feu (PCAF) a pour mission de renforcer la sécurité publique en réduisant le risque de dommages causés par des armes à feu. Il veille à la sécurité relative aux armes à feu par la délivrance de permis à tous les propriétaires d'armes à feu, qui comprend plusieurs niveaux d'enquête de sécurité à l'intention des détenteurs et des demandeurs de permis d'armes à feu.

Le PCAF fait partie d'un secteur d'activité à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) composé d'organismes d'application de la loi accrédités et d'institutions provinciales chargées de la sécurité publique. Dans chaque province et territoire, la délivrance des permis d'armes à feu et des autorisations d'en posséder est administrée par les contrôleurs des armes à feu (CAF). Partout au pays, des CAF et des préposés aux armes à feu (PAF) s'acquittent des mêmes fonctions et responsabilités en application du paragraphe 2(1) de la Loi sur les armes à feu ou du paragraphe 84(1) du Code criminel, peu importe si leurs pouvoirs leur sont délégués par un ministre provincial ou par le ministre fédéral de la Sécurité publique.

Le directeur général du Centre d'information de la police canadienne (CIPC) a approuvé la demande d'accès au Portail de la sécurité publique (PSP) présentée par le PCAF (voir l'annexe A). L'accès au PSP aidera les CAF, les PAF et les employés désignés de remplir leur mandat, soit d'effectuer la vérification continue de l'admissibilité des clients, à vérifier les antécédents des détenteurs et des demandeurs de permis d'arme à feu, et à assurer leur sécurité et celle du public, tout en accomplissant des tâches relatives au travail sur le terrain.

Le PCAF a l'autorisation aux renseignements des clients par l'intermédiaire du PSP en vertu de l'alinéa 8(2)a) de la Loi sur la protection des renseignements personnels, qui permet la communication de renseignements personnels relevant d'une institution gouvernementale aux fins auxquelles ils ont été recueillis ou préparés par l'institution ou pour un usage qui correspond à ces fins, et en vertu des articles 5 et 55 de la Loi sur les armes à feu.

  • Aux fins de l'application de la Loi sur les armes à feu ou de la partie III du Code criminel, qui confère au PCAF son mandat, le Programme est autorisé à nommer des agents d'exécution (les contrôleurs des armes à feu, ou CAF, et les préposés aux armes à feu, ou PAF). Ces derniers sont des fonctionnaires publics désignés au titre du Code criminel. Ils participent à des enquêtes dans l'éventail complet des activités d'application qui s'inscrivent dans leur mandat prescrit par la loi. La Loi accorde l'autorisation expresse liée à la prise de décisions et au travail administratif en ce qui a trait à l'admissibilité à un permis des mineurs âgés de 12 à 17 ans et des adultes, aux autorisations de transport et de port, aux cessions d'armes à feu par les particuliers et les entreprises et aux agréments d'expositions d'armes à feu. De plus, la Loi autorise le Programme à effectuer des enquêtes et des inspections sur le terrain, en plus de donner implicitement le pouvoir de recueillir des renseignements qui se rapportent à ces activités et qui sont systématiquement utilisés par le PCAF et d'autres organismes d'application de la loi.

La formation donnée par le PCAF et les pratiques internes liées aux enquêtes, à la vie privée et à la sécurité, ainsi que le fait de devoir recueillir des preuves qui peuvent être utilisées en cour, font en sorte que l'information obtenue par l'intermédiaire du PSP sera traitée conformément à la politique et aux procédures relatives au PSP, y compris la validation auprès du détenteur du dossier et l'obtention d'une autorisation de divulgation de la part du détenteur.

Le PCAF de la GRC a également mis à jour le chapitre de son Manuel de politiques qui porte sur la collecte et l'utilisation de renseignements personnels de façon à indiquer les méthodes appropriées de gestion des renseignements tirés des dossiers opérationnels de la police, y compris ceux obtenus par l'intermédiaire du PSP, aux fins des enquêtes sur les incidents impliquant des personnes d'intérêt relativement aux armes à feu (PIAF).

Tous les CAF, les PAF et leurs employés ont fourni leurs empreintes digitales et ont au moins fait l'objet d'un contrôle approfondi de la fiabilité par la Direction de l'identité judiciaire et la Sous-direction de la sécurité ministérielle de la GRC. En outre, tous les CAF, les PAF, et leurs employés utilisent un système solide d'identification et d'authentification à deux facteurs pour accéder aux applications par l'intermédiaire de l'environnement protégé du système standard de bureautique de la GRC (système ROSS). Les bureaux des CAF sont situés dans une zone de sécurité dont l'accès est contrôlé.

1.1 Résumé des risques et des mesures d'atténuation

Le tableau ci-dessous résume les risques d'entrave à la vie privée qui ont été relevés dans le cadre de l'EFVP et les classe selon les niveaux faible, modéré ou élevé. Le niveau est défini en fonction des répercussions que le risque peut avoir et des probabilités qu'il se concrétise.

Les critères pour la catégorisation des risques sont les suivants :

Faible : Il est peu probable que le risque se concrétise, et le cas échéant, les répercussions seraient mineures.

Modéré : Il est peu probable que le risque se concrétise, mais le cas échéant, les répercussions seraient importantes, ou il est très probable que le risque se concrétise, mais le cas échéant, les répercussions seraient mineures, ou encore la probabilité que le risque et ses répercussions se concrétisent est modérée.

Élevé : Il est presque certain que le risque se concrétisera si aucune mesure correctrice n'est prise, et les répercussions de ce risque sur le projet seront graves.

Élément Nature du risque Niveau de risque : Faible Niveau de risque : Modéré Niveau de risque : Élevé Mesures d'atténuation

1

L'accès au Portail de la sécurité publique (PSP) permettra aux contrôleurs des armes à feu et aux employés désignés d'avoir accès à des données supplémentaires concernant l'application de la loi auxquelles ils n'avaient pas accès auparavant.

L'accès à des données supplémentaires augmente le risque que des renseignements personnels soient utilisés de façon inappropriée.

F

La quantité d'information qu'il est possible d'obtenir directement du PSP est volontairement limitée par le Contrôle de l'accès en fonction des rôles (CAFR); par conséquent, cela réduit le risque d'usage inapproprié de l'information. Le PSP servira à aiguiller le PCAF vers l'organisme d'où vient l'information.

L'information dans le PSP peut seulement être lue, et il n'est pas possible de sauvegarder ou d'imprimer les résultats de recherche.

Les conditions d'utilisation sont indiquées dans un protocole d'entente (PE) conclu entre le Centre d'information de la police canadienne (CIPC), relevant des Services nationaux de police de la GRC, et les CAF qui auront besoin d'accéder au PSP (voir les annexes E, F, G, et H pour consulter les PE applicables).

Le PCAF effectuera annuellement des vérifications internes pour veiller à ce que les cas d'utilisation inappropriée ou par mégarde soient relevés et que des mesures correctrices soient prises. La première vérification est prévue en mars 2016.

Le PCAF communiquera au CIPC les résultats de sa vérification.

2

Le PCAF doit veiller à ce que l'information provenant d'organismes d'application de la loi qu'il utilise concorde avec son mandat.

Il se peut que les utilisateurs du PSP accèdent, sans être autorisés à le faire, à des renseignements personnels, et les utilisent.

F

L'addenda élaboré par le PCAF relativement à l'évaluation globale pangouvernementale des facteurs relatifs à la vie privée réalisée par le CIPC (anciennement N-III) décrit le mandat légal du PCAF et l'autorisation d'accéder aux données dans le PSP.

Le PCAF a présenté une demande d'accès qui décrit clairement les types de données auxquelles le programme peut accéder conformément à son mandat légal. Le directeur général du CIPC a approuvé la demande et elle fera partie du PE conclu entre les CAF qui ont besoin d'accéder au PSP et la GRC; le PE précisera les conditions d'accès au PSP.

Le CIPC et le PCAF ont conclu des PE qui décrivent clairement les types de données auxquelles le PCAF peut accéder conformément à son mandat légal.

La quantité d'information qu'il est possible d'obtenir directement du PSP est volontairement limitée par le Contrôle de l'accès en fonction des rôles (CAFR); les CAF peuvent seulement accéder à l'information dont ils ont besoin pour remplir leur mandat légal.

Conformément aux exigences du PSP, tous les CAF, les PAF et les employés, qu'ils relèvent des provinces ou du fédéral, ont fourni leurs empreintes digitales et ont au moins fait l'objet d'un contrôle approfondi de la fiabilité par la Direction de l'identité judiciaire et la Sous-direction de la sécurité ministérielle de la GRC. Les installations du PSP respectent les exigences de la GRC en matière de sécurité liée aux documents qui ont la classification Protégé B, notamment des mesures de contrôle d'accès physique restreint et la surveillance d'alarme.

De plus, tous les bureaux des CAF relevant du fédéral et des CAF relevant des provinces utilisent le système solide d'identification et d'authentification à deux facteurs pour accéder aux applications (systèmes) par l'intermédiaire de l'environnement du système standard ROSS de la GRC.

Tous les CAF, les PAF et les employés, qu'ils relèvent des provinces ou du fédéral, doivent adopter les pratiques acceptables pour les utilisateurs en ce qui a trait aux technologies de l'information de la GRC, dont les principaux points sont :

Les applications et les systèmes de la GRC appuient l'administration et les opérations de la GRC et des Services nationaux de police (SNP) et doivent être utilisés à des fins professionnelles seulement.

L'utilisation des installations de technologie de l'information (TI) de la GRC pour réaliser des gains personnels ou à des fins récréatives ou illégales est interdite.

Tous les employés doivent remplir le formulaire 2871, le protocole d'accord pour accéder aux systèmes de TI et aux données de la GRC.

Le PFAC de la GRC a un coordonnateur du PSP au sein de la Section de l'amélioration des activités liées aux armes à feu qui est chargé de recevoir les deux formulaires (Avis sur la recherche de données et le respect de la vie privée des utilisateurs et Contrat d'utilisation pour les partenaires non policiers) et d'inscrire l'utilisateur dans le registre Accès aux applications (feuille Excel). Les formulaires remplis et la feuille Excel sont envoyés à l'équipe du PSP du CIPC comme demande d'accès. L'équipe du PSP du CIPC informe le coordonnateur du PSP du PFAC de la GRC une fois l'accès accordé. Le coordonnateur du PSP de la GRC assure la mise à jour et la tenue de la liste d'accès et informe l'équipe du PSP du CIPC de toute demande de changement. Vous trouverez les formulaires à l'annexe K.

3

Le PSP aiguillera parfois les décideurs vers d'anciens renseignements personnels ou dossiers qui doivent être vérifiés.

Il se peut que des renseignements policiers qui ne sont plus à jour soient utilisés pour prendre des décisions concernant un particulier, ce qui pourrait entraîner le refus d'une demande de permis ou la révocation d'un permis ou d'une autorisation de transport ou de port.

F

Le PSP servira à aiguiller le PCAF vers l'organisme d'où provient l'information.

Étant donné que l'information dans le PSP n'est qu'une « piste » probable jusqu'à ce qu'elle soit confirmée, le PCAF vérifiera, dans chaque cas, l'exactitude de l'information se trouvant dans le dossier auprès de l'organisme qui a entré les données et, s'il y a lieu, obtient l'autorisation de divulguer l'information.

Le CIPC ajoutera un avis qui sera affiché dans le système, lequel demandera à l'utilisateur de confirmer l'information auprès de l'organisme qui l'a entrée, avant de s'en servir.

La page d'accueil du PSP présente la mise en garde suivante :

Les renseignements font l'objet d'un traitement confidentiel et sont vérifiés auprès de l'organisme d'origine.

Les renseignements accessibles sur le Portail de Sécurité publique (PSP) sont réservés à des fins officielles lorsque les lois de l'organisme autorisent l'accès à des données relatives à l'application de la loi. À moins que la divulgation en soit exigée par la loi, un utilisateur ne peut divulguer les renseignements d'un autre organisme sans l'autorisation de cet organisme.

Le PCAF transmettra une copie de l'avis de révocation de permis ou d'autorisation, ou de l'avis de refus d'une demande de permis, à l'organisme qui a entré les renseignements lorsque ceux-ci sont utilisés pour appuyer la décision de refus ou de révocation.

4

Les utilisateurs du PCAF pourraient par inadvertance communiquer de l'information à des institutions qui ne sont pas autorisées, par leur mandat, à y accéder.

Il se peut que l'information communiquée par erreur par l'utilisateur ait pour effet d'entraîner le refus d'une demande de permis ou d'autorisation présentée par un particulier ou une entreprise.

F

Le PCAF :

prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les renseignements exclusifs des tiers, conformément à l'esprit et à l'intention de la Loi sur l'accès à l'information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

consultera l'organisme contributeur d'où proviennent les renseignements avant de divulguer les renseignements ou le dossier.

maintiendra un programme de vérification pour examiner l'utilisation du PSP et les mesures prises par les utilisateurs. La première vérification est prévue en mars 2016.

5

Le contrôle d'accès en fonction de la gouvernance (CAFG) pourrait faire défaut et permettre à l'utilisateur d'accéder à des renseignements qui ne s'inscrivent pas dans le mandat de son organisme.

Il pourrait arriver que le CAFG n'applique pas les règles relatives à l'échange de renseignements et permette à des utilisateurs d'accéder à des renseignements qui n'ont rien à voir avec leur mandat.

F

Le CIPC et le PCAF ont effectué des essais pour veiller à ce que la programmation du CAFG respecte le mandat et l'autorisation légale de recueillir de l'information du PCAF.

Les utilisateurs doivent également signaler tout accès non autorisé à de l'information.

6

Les utilisateurs du PSP ne sont pas au courant des facteurs pangouvernementaux relatifs à la vie privée.

Il n'y a pas de trousse de sensibilisation aux facteurs relatifs à la vie privée concernant l'échange d'information à l'échelle pangouvernementale.

F

Une trousse de sensibilisation aux facteurs relatifs à la vie privée approuvée par le Secrétariat du Conseil du Trésor sera remise au PCAF. De plus, les PE indiqueront que le PCAF formera les employés/utilisateurs choisis avant de leur donner accès au PSP.

Les utilisateurs du PSP de la GRC reçoivent le Guide de l'utilisateur du PSP et doivent signer deux formulaires, dont l'Avis sur la recherche de données et le respect de la vie privée des utilisateurs et Contrat d'utilisation pour les partenaires non policiers avant d'obtenir l'accès.

Le chapitre 1.4 du Manuel sur les politiques du PCAF de la GRC portant sur la collecte et l'utilisation des renseignements personnels a été mis à jour. Il est maintenant indiqué au paragraphe 3.3.1 qu'au moment d'appliquer les pratiques de gestion des renseignements, les employés du PCAF doivent se limiter aux renseignements obtenus des dossiers opérationnels de la police qui sont relatifs aux PIAF et mettre par écrit leurs activités et leurs décisions. (Le chapitre 1.4 du Manuel du PCAF est présenté en entier à l'annexe M.)

7

Absence de politiques et de procédures communes relatives à la gestion de l'information.

Les provinces n'ont pas toutes les mêmes politiques et lois en ce qui a trait à la gestion de l'information.

F

L'information publiée dans le PSP par des services de police partenaires est conservée en vertu des lois fédérales et provinciales applicables relatives à la protection de la vie privée et à la conservation de dossiers.

La procédure de validation indiquée au paragraphe 3.3.1 du chapitre 1.4 du Manuel sur les politiques du PCAF informe les services de police partenaires de l'utilisation que fait le PCAF de leurs renseignements, et elle permet au détenteur de dossier de changer la période de conservation des dossiers au moment où les renseignements sont échangés, conformément aux lois fédérales et provinciales applicables relatives à la vie privée et à la conservation de dossiers.

Le PCAF se conformera aux dispositions législatives et aux directives en matière de politique sur la gestion de l'information, p.ex. Règlement sur les registres d'armes à feu, aux politiques du Secrétariat du Conseil du Trésor et à la Loi sur la Bibliothèque et les Archives du Canada.

Mesures de changement de la GRC

Le 6 octobre 2016, la GRC a annoncé le règlement de deux poursuites pour harcèlement. Depuis, elle a mis en œuvre une série de mesures qui s'inscrivent dans son engagement d'amélioration continue de l'organisation :

Comités consultatifs national et divisionnaires

Des comités consultatifs national et divisionnaires formés de 8 à 12 représentants de l'effectif hétérogène de la GRC (y compris des gestionnaires) ont été mis sur pied afin de conseiller le commissaire et les commandants divisionnaires sur les questions touchant l'égalité des sexes, l'orientation sexuelle, le harcèlement, l'équité et l'inclusion. Chacun de ces comités produira chaque année un rapport public auquel la GRC répondra publiquement. Elle maintiendra ainsi sa transparence et sa responsabilité devant les comités, ses membres, ses employés et la population canadienne en ce qui concerne ces questions.

Bourse de la troupe 17

La Bourse de la troupe 17, nommée en l'honneur de la première troupe de membres régulières de la GRC, sera offerte chaque année à des étudiants à temps plein de niveau collégial ou universitaire qui méritent de voir reconnaître leurs efforts pour lutter contre le harcèlement dans leur établissement ou dans leur communauté. Jusqu'à cinq bourses de 1000 $ seront offertes chaque année à des étudiants inscrits à temps plein à un programme d'études collégiales ou universitaires.

Les demandes seront étudiées par le comité consultatif national, qui soumettra ses recommandations à l'approbation du commissaire de la GRC.

Autres mesures

  • Communication améliorée des politiques en matière de harcèlement et de promotion
  • Intégration d'une formation obligatoire de lutte contre le harcèlement au programme des cadets
  • Maintien des initiatives de recrutement afin de porter à 30 % d'ici 2025 la proportion de postes de membre régulier ainsi que la proportion de postes de cadre supérieur et d'officier occupés par des femmes

Toutes ces mesures s'ajouteront aux importants efforts que la GRC déploie déjà pour favoriser le respect et l'inclusion en milieu de travail, par exemple :

  • la stratégie et le plan d'action en santé mentale;
  • la formation sur le respect en milieu de travail;
  • le Programme de gestion informelle des conflits;
  • la politique de prévention de la violence;
  • le bureau centralisé de coordination des plaintes de harcèlement.
Date modified: