Police officer careers
Make a difference in every part of Canada and around the world – The RCMP is hiring!
The RCMP is seeking motivated team players who are strong communicators, enjoy working with diverse communities, are physically fit and possess strong leadership abilities. All applicants must reflect the core values of the RCMP. These include act with integrity, show respect, demonstrate compassion, take responsibility, serve with excellence
The RCMP offers an exceptional career, letting you make a real difference in local communities and on the national and international stage. No other police force in Canada provides the levels of services and variety offered by the RCMP, as well as opportunities for continued learning and growth.
Who are we?
The RCMP consists of over 19,000 police officers who, along with civilian employees, make up Canada's national police service. We are unique in that we provide policing services at the international, federal, provincial and municipal levels. We know that diversity in our workforce makes us stronger and we are committed to building a police service that reflects the communities we serve.
What do we do?
As a RCMP police officer, you will work to prevent and solve crime, enforce federal, provincial/territorial, and municipal law, build and maintain relationships with communities, and above all, keep Canadians safe.
With international, national, provincial/territorial, and municipal policing mandates, the RCMP offers over 150 different types of career opportunities to choose from. Here are just a few of the specializations we offer: General Duty Policing, Indigenous Community Policing; Forensic Identification, Drugs and Organized Crime Investigation, Financial Crime, Emergency Response Team, Integrated Border Enforcement Team, National Security, VIP Protective Service, Police Dog Services, Marine Services, International Peace Operations, Explosives Disposal and many more.
Some of the duties of a police officer:
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Community awareness and relationship building
- Support crime prevention and intervention initiatives
- Build and develop relationships with communities
- Contribute to the health and safety of Indigenous communities
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Ensure the safety and security of the public
- Respond to emergencies
- Provide assistance to victims
- Prevent and reduce youth involvement in crime as victims and offenders
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Enforce the law
- Apprehend criminals
- Enforce highway and traffic laws
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Conduct investigations
- Collect evidence at crime scenes
- Interview suspects and witnesses
- Investigate accidents and crime scenes
- Testify in court
Is this the right career for you?
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RCMP police officers work shifts
Policing is a 24-hour-per-day necessity and you should expect to work shifts, including nights, evenings, weekends and holidays.
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Where will I get posted after training? Do I have a choice?
Serving communities across Canada
The RCMP is a national organization with diverse career opportunities like no other police service. Applicants may be asked to relocate anywhere within Canada where there is need of your services. We appreciate the strong ties to your communities and for this reason, every effort will be made to accommodate placing applicants in their preferred province for their first post following graduation as well as working with you on your long-term career path. Operational needs, your interests and experience will also help to determine the exact location of a posting.
The number of times a police officer will be relocated varies depending on the police officer's role, promotional interests, human resourcing needs and available opportunities. The RCMP serves communities across the country and by being mobile, our police officers gain a variety of experience while developing their career and ensuring to meeting the operational needs of the organization.
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RCMP police officers carry a firearm and sometimes use force in the interest of public safety
As a police officer, you will be expected to carry a firearm and use it or any other force necessary to restore order and safety.
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RCMP police officers are often exposed to trauma, violence and disturbing events and need the skills to cope
You will act as helper and protector in difficult situations and need to maintain your mental and physical health. You will have access to programs that will teach you critical wellness skills and access to supports when needed.
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RCMP police officers have opportunities to do specialized policing:
You may choose to continue in general duty policing, or you may have the desire and opportunity to train for and transfer to more specialized areas of policing.
Need more?
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Articles
- Forensic experts manage risk to reap rewards
- Officer inspires new Canadians to join
- More women applying to Emergency Response Teams
- RCMP recruiters work to attract talented people from diverse backgrounds
- Indigenous officer inspires young recruits
- What qualities lead to great police work?
- Joining the RCMP as a second career
- Greatest challenge in policing cybercrime
- Defusing critical incidents as a crisis negotiator
Want to read more? The Gazette magazine covers the latest topics in policing and highlights the exceptional work of RCMP officers.
Becoming a police officer starts with training.
Carrière policière
Faites une différence aux quatre coins du pays et dans le monde – La GRC embauche!
La GRC est à la recherche de personnes motivées, ayant l'esprit d'équipe, bons communicateurs, qui aiment travailler auprès de diverses collectivités, sont en bonne forme physique et possèdent de solides aptitudes au leadership. Tous les postulants doivent adhérer aux valeurs fondamentales de la GRC (agir avec intégrité, faire preuve de respect, faire preuve de compassion, assumer nos responsabilités, servir avec excellence).
La GRC vous propose une carrière exceptionnelle, au cours de laquelle vous pourrez véritablement apporter une contribution aux collectivités locales et sur la scène nationale et internationale. Aucun autre corps policier au Canada n'égale la gamme de services offerts par la GRC ni les possibilités d'épanouissement et d'apprentissage continu.
Qui sommes-nous?
La GRC compte plus de 19 000 policiers et policières qui, avec un personnel civil, constituent la police nationale du Canada. Notre organisation est unique, puisqu'elle seule offre des services de police au niveau international, fédéral, provincial et municipal. Convaincus que la diversité de notre effectif est une force, nous sommes déterminés à bâtir un corps policier représentatif des communautés que nous servons.
Quel est notre rôle?
À titre de policier de la GRC, vous travaillerez à prévenir et à résoudre des crimes, à faire respecter les lois fédérales, provinciales, territoriales et municipales, à établir et entretenir des relations avec les communautés et, surtout, à assurer la sécurité des Canadiens.
Offrant des services de police internationale, nationale, provinciale, territoriale et municipale, la GRC compte plus de 150 domaines de spécialisation dans lesquels vous pourrez faire carrière; en voici quelques-uns : Services généraux, Police communautaire et autochtone, Identité judiciaire, Drogues et Crime organisé, Criminalité financière, Groupe tactique d'intervention, Équipe intégrée de la police des frontières, Sécurité nationale, Protection des personnes de marque, Services cynophiles, Services maritimes, Missions de paix internationales, Enlèvement des explosifs et plus encore.
Les principales fonctions d'un policier :
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Établissement de relations avec les collectivités et sensibilisation
- Appuyer les initiatives d'intervention et de prévention de la criminalité
- Établir et entretenir des relations avec les collectivités
- Contribuer à la santé et à la sécurité des collectivités autochtones
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Assurer la protection et la sécurité du public
- Intervenir en cas d'urgence
- Porter secours aux victimes
- Prévenir et réduire la délinquance tant commise que subie par les jeunes
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Exécuter la loi
- Arrêter des criminels
- Faire respecter le Code de la route
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Mener des enquêtes
- Recueillir des preuves sur les lieux de crime
- Interroger des suspects et des témoins
- Enquêter sur des accidents et des crimes
- Témoigner au tribunal
Est-ce la bonne carrière pour vous?
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Les policiers de la GRC travaillent par quarts
Le maintien de l'ordre est assuré 24 heures sur 24. Vous devez donc être prêt à faire des quarts de travail, y compris la nuit, le soir, la fin de semaine et les jours fériés.
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Où serai-je affecté après la formation? Est-ce que j'ai le choix?
Au service des collectivités du Canada.
La GRC est une organisation nationale offrant des possibilités de carrière diversifiées comme aucun autre service de police. On peut demander aux postulants de se réinstaller n'importe où au Canada où l'on a besoin de vos services. Nous apprécions les liens étroits que vous entretenez avec vos communautés et, pour cette raison, nous ferons tout notre possible pour placer les candidats dans la province de leur choix pour leur premier poste après l'obtention de leur diplôme et pour travailler avec vous sur votre plan de carrière à long terme. Les besoins opérationnels, votre intérêt et votre expérience aideront également à déterminer le lieu exact d'une affectation.
Le nombre de réinstallations d'un policier varie en fonction de son rôle, de ses intérêts promotionnels, de ses besoins en ressources humaines et des possibilités offertes. La GRC sert des collectivités partout au pays et, en étant mobiles, nos policiers acquièrent une variété d'expériences tout en développant leur carrière et en veillant à répondre aux besoins opérationnels de l'organisation.
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Les policiers de la GRC portent une arme à feu et ont parfois recours à la force dans l'intérêt de la sécurité publique.
À titre de policier, vous serez appelé à porter une arme à feu et à l'utiliser ou à recourir à d'autres moyens afin de rétablir l'ordre et la sécurité.
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Les policiers de la GRC sont souvent exposés à des traumatismes, de la violence et des incidents troublants et ont besoin de compétences pour composer avec ces événements et les surmonter.
Vous agirez en tant que soutien et protecteur dans des situations difficiles et devrez préserver votre santé mentale et physique. Vous aurez accès à des programmes qui vous permettront d'acquérir des compétences essentielles en matière de mieux-être personnel, et bénéficierez de soutien si nécessaire.
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Les policiers de la GRC ont la possibilité d'exercer des fonctions de police spécialisées.
Vous pouvez choisir de poursuivre votre carrière dans les services généraux, ou vous perfectionner dans un domaine plus pointu.
Vous voulez en savoir plus?
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Articles
- L'expert judiciaire gère le risque pour recueillir ce qui compte
- Inspiration pour des néo-Canadiens qui souhaitent se joindre à la GRC
- Des femmes postulent aux groupes tactiques d'intervention
- Les recruteurs de la GRC s'emploient à attirer des gens talentueux d'horizons divers
- Une policière autochtone inspire de jeunes recrues
- Quelles sont les qualités du policier qui fait de l'excellent travail?
- Entamer une seconde carrière à la GRC
- Le plus grand défi de la police en matière de cybercriminalité
- Désamorcer des incidents critiques par la négociation
Vous voulez lire d'autres articles ? La revue Gazette couvre des sujets d'actualité et souligne le travail exceptionnel des policiers de la GRC.
Pour devenir policier, il faut suivre l'entraînement approprié.
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- Ontario
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- Terre-Neuve-et-Labrador
- Île-du-Prince-Édouard
- Nouveau-Brunswick
- Nouvelle-Écosse
Amber Alert
What is AMBER Alert?
Stay connected
New Brunswick's AMBER Alert Program links law enforcement, media broadcasting agencies, and the public in locating abducted children. The program gives the public up-to-date information about a child abduction by using widespread media broadcasts and soliciting the public's help in having the child returned home safely.
The Alert is only activated by a specific member of a police service who is an authorized user and it is only used for serious child abduction cases.
How the Program works
When an AMBER Alert is activated, broadcast media air will air it:
- Every fifteen (15) minutes for the first three hours;
- After the initial three hours, every half hour for five hours;
- And finally, include the alert in newscasts for 24 hours.
When new information becomes available, media is notified. The AMBER Alert is officially cancelled after 24 hours – it then continues as regular news.
Notification is given to the media when / if victim and / or abductor has / have been located.
When can AMBER Alert be activated?
- Police have confirmed that an abduction has taken place.
- The victim is a child, or of proven physical or mental disability.
- There is reason to believe the victim is in danger of serious physical injury.
- There is information available that, if broadcasted to the public, could assist in the safe recovery of the victim.
If all of the above criteria is not met, the AMBER Alert should not be activated.
How you can help
If you hear an AMBER Alert:
- Watch for the child, suspect and / or the vehicle described in the alert.
- Give information on the location of the abduction and a description of the victim, suspect and/or any vehicle involved.
- Immediately report any findings by calling 9-1-1 or the phone number included in the alert. Do not call 9-1-1 to request information about the abduction.
Alerte Amber
En quoi consiste le programme d'alerte AMBER au Nouveau-Brunswick?
Restez au courant
Le programme d'alerte AMBER du Nouveau-Brunswick permet aux services d'application de la loi, aux médias et au grand public d'unir leurs efforts en vue de retrouver un enfant enlevé. Il donne de l'information immédiate et à jour sur un enlèvement en se servant des médias à grande diffusion et en demandant au grand public d'aider les services de police à retrouver l'enfant en toute sécurité.
L'alerte AMBER ne peut être activée que par un membre désigné d'un service de police qui est autorisé à le faire et elle ne doit servir que dans les cas très graves d'enlèvement d'enfants.
Fonctionnement du programme
Lorsque l'alerte AMBER est déclenchée, les médias diffuseront le message :
- toutes les 15 minutes pendant les trois premières heures;
- après les trois premières heures, à la demi-heure pendant cinq heures;
- pendant 24 heures, dans tous les bulletins de nouvelles.
Lorsque de nouveaux renseignements sont connus, les médias en sont informés. L'alerte AMBER est officiellement annulée après 24 heures. On continue alors d'en parler régulièrement dans les bulletins de nouvelles.
Les médias sont avisés si la victime ou le ravisseur est repéré.
Critères pour l'activation de l'alerte AMBER
- La police a confirmé qu'un enlèvement a eu lieu.
- La victime est un enfant ou à un handicap physique ou mental avéré.
- Il y a des raisons de croire que la victime est en danger de subir des blessures physiques graves.
- Il existe des informations disponibles qui, si elles sont diffusées au public, pourraient contribuer au rétablissement en toute sécurité de la victime.
Si tous les critères ci-dessus ne sont pas remplis, l'alerte Amber ne doit pas être activée.
Ce que vous pouvez faire pour aider
Si vous apprenez qu'une alerte AMBER a été activée :
- Ouvrez l'œil et restez aux aguets à l'égard de tout enfant, tout suspect ou tout véhicule répondant à la description fournie dans l'alerte.
- Notez les renseignements sur l'endroit où a eu lieu l'enlèvement et sur la description de la victime, du suspect et du véhicule utilisé.
- Si vous voyez toute chose suspecte, composez immédiatement le 911 ou le numéro de téléphone diffusé dans l'alerte. Ne composez pas le 911 pour obtenir de plus amples renseignements sur l'enlèvement.
Missing and Murdered Aboriginal Women: 2015 Update to the National Operational Overview
Executive Summary
In May 2014, the RCMP released Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview. The 2015 reportFootnote 1 provides updated statistics and analysis on new cases of missing and murdered Aboriginal women that have occurred since then, and addresses the investigative, procedural and preventative strides that the RCMP has taken in meeting the "Next Steps" outlined in the 2014 Overview.
Some of the key findings in this update include the following:
- There was a 9.3% reduction in the number of unsolved Aboriginal female homicides and "suspicious" missing person cases from the 2014 Overview (225 cases to 204 cases) across all police jurisdictions.
- In 2013 and 2014Footnote 2, within RCMP jurisdictions onlyFootnote 3, there were 32 Aboriginal female homicide cases. The proportion of Aboriginal female homicide victims within RCMP jurisdictions in 2013 and 2014 is consistent with levels of the past decade.
- The overall solve rate for female homicides in RCMP jurisdictions for 2013 and 2014 was 82%. Homicides of Aboriginal and non-Aboriginal women had similar solve rates of 81% and 83%.
- RCMP homicide data from 2013 and 2014 shows a strong nexus to family violence. Female victims, regardless of ethnicity, are most frequently killed by men within their own homes and communities.
- As of April 2015, for all police jurisdictions in Canada, there were 174 missing Aboriginal female cases. This represents 10% of the 1,750 missing females reported on the Canadian Police Information Centre (CPIC).
- Eleven additional Aboriginal women have been identified as missing since the 2014 Overview was conducted.
Parallel to the findings of the 2014 Overview in which most homicide victims had a previous relationship with the offender, the 2013 and 2014 RCMP data reveals that the offender was known to the victim in 100% of the solved homicides of Aboriginal women in RCMP jurisdictions, and in 93% of cases of solved homicides of non-Aboriginal women. Violence within family relationships is a key factor in homicides of women, and has prompted the RCMP to focus intervention and prevention efforts on familial and spousal violence.
The RCMP remains committed to ensuring the reduction and prevention of violence against Aboriginal women. However, the RCMP is only one partner among many government and non-government organizations (NGOs), social service agencies, health professionals and citizens who must align their efforts to reduce the high rates of violent victimization experienced by Aboriginal women.
Violence in our communities is a societal concern for Canada that goes beyond the responsibility of law enforcement, government and social services. While the safety of Canada's citizens, particularly the most vulnerable, is everyone's responsibility, communities play a vital role in developing and leading solutions. Aboriginal communities need to be included in working partnerships that will collectively focus on how best to approach challenges and find solutions that will enhance the safety and security of everyone.
Since the release of the 2014 Overview, there has been significant advancement of public understanding and awareness of the issue of violence against Aboriginal women. However, this update shows that Aboriginal women continue to be over-represented among Canada's murdered and missing women.
It is our hope that this report will continue to raise public awareness and encourage new prevention efforts. Through this update we take one more step forward in a difficult but necessary journey towards healing for all Canadians.
Introduction
In May 2014, the RCMP released its Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview. This was the first initiative of its kind to draw on data from all police jurisdictions across CanadaFootnote 4. It included data about reported missing Aboriginal women cases dating back to 1951, and reported homicides of Aboriginal women over a 33 year period, (1980-2012). The 2014 National Operational Overview has contributed to the dialogue on this important subject and public response has been significant.
This update should be read in conjunction with the 2014 National Operational Overview as the background and contextualization of the issue of violence against Aboriginal womenFootnote 5 is discussed in greater detail in that document.
PART 1 – Evolution of the 2014 National Operational Overview Data
The 2014 National Operational Overview reported 120 unsolved homicides of Aboriginal women, and 105 missing Aboriginal women categorized as missing in "unknown" circumstances or where foul play was suspected, for a total of 225 unsolved missing and murdered cases across all police jurisdictions in Canada. Current updated data shows 106 unsolved homicide cases and 98 unsolved missing cases (unknown or foul play suspected circumstances) remain outstanding. The reduction from 225 unsolved cases to 204 this past year represents an overall resolution rate of 9.3%: 11.7% for homicides and 6.7% for missing Aboriginal females.
Description of graph in tabular format follows.
Unsolved homicides | Missing (unknown or foul play suspected) | Total |
---|---|---|
120 | 105 | 225 |
Unsolved homicides | Missing (unknown or foul play suspected) | Total |
---|---|---|
106 | 98 | 204 |
The following represents the details of the evolution of the data related to these 225 unsolved cases:
- Six Aboriginal women reported missing have been "located." It is important to note that "located" in the case of missing persons can mean that the person has been found alive, or that found human remains or partial human remains have been identified as the missing person. When human remains/partial remains have been identified, an investigation continues to determine cause of death.
- As the result of investigation, one unsolved missing person case has become an active homicide investigation.
- Formal charges have been laid in 10 homicide cases.
- Two homicide cases have been concluded without charges as DNA identified suspects who are no longer alive.
- Three homicide cases are no longer classified as homicides as investigation has confirmed that the deaths were due to other causes, (i.e. accidental death, overdose, suicide).
Description of graph in tabular format follows.
Missing - located | Homicides cleared by charge | Suspects confirmed deceased through DNA | Homicides, deemed as accidental death, overdose or suicide | Missing person deemed as homicide |
---|---|---|---|---|
6 | 10 | 2 | 3 | 1 |
PART 2 - Additional Analysis: 2014 Operational Overview Homicide Data
Some additional analysis was conducted on the 1980-2012 data of female homicides, particularly as it related to the locations of the homicides of Aboriginal and non-Aboriginal women. Since 1991, Statistics Canada has collected data on homicides occurring in Census Metropolitan AreasFootnote 8 (CMAs). When analyzed, there was a notable difference between homicides of Aboriginal and non-Aboriginal women from 1991-2012Footnote 9 in terms of whether or not the incident occurred within or outside a CMA. Homicides of Aboriginal women were more likely to occur outside the boundaries of a CMA (60%) than homicides of non-Aboriginal women (34%), as demonstrated in the following chart:
Description of graph in tabular format follows.
Aboriginal | Non-aboriginal | |
---|---|---|
CMA | 279 | 2155 |
Non CMA | 426 | 1129 |
Looking more deeply into the data, analysis has shown that female homicides most often occurred within a residence. This was the case in 68% of homicides of Aboriginal women and 77% of homicides of non-Aboriginal women reported between 1991 and 2012. More specifically, female homicides often occurred in a home that was jointly shared by the victim and the offender. This was the case for 44% of Aboriginal women and 51% of non-Aboriginal women.
Description of graph in tabular format follows.
Note: Due to "rounding" the percentages in each column do not add to 100%
Joint (both Victim/Offender) | Victim | Offender | Neither | |
---|---|---|---|---|
Aboriginal | 44% | 25% | 17% | 13% |
Non-aboriginal | 51% | 37% | 10% | 3% |
PART 3 – RCMP Progress on "Next Steps" Outlined in the 2014 National Operational Overview
Enhancing Efforts on Unsolved Cases
The RCMP has reviewed all of the outstanding cases of missing and murdered Aboriginal women within its jurisdictions reported in the 2014 Overview, finding that investigations were being diligently investigated with appropriate investigative resourcing. The RCMP has provided all policing partners with data relative to cases in non-RCMP jurisdictions to assist in their reviews.
The RCMP's National Missing Persons Strategy was introduced on September 5, 2014. This Strategy is based on recognized practices in the investigation of missing persons cases. The strategy has augmented investigative review standards and tools reinforcing the importance of increased supervision. Furthermore, the strategy has standardized the investigative process with a revised Missing Persons Policy which incorporates investigative best practices and directives for referrals to Victim Services, taking into consideration cultural needs and establishing mandatory communication schedules with families.
Focusing Prevention Efforts
RCMP homicide data from 2013 and 2014 shows a strong nexus to spousal violence, which points to the need to target prevention efforts towards violence in family relationships as a critical element in reducing homicides of women. Female victims, regardless of their ethnicity, are most frequently killed by the men within their own homes and communities. Accordingly, the RCMP has focused prevention efforts on familial and spousal violence.
The RCMP has identified vulnerable Aboriginal communities across Canada in which to focus prevention and intervention activities aimed at reducing the high incidence of violence against women. RCMP managers have been provided with tools to work with these vulnerable communities to develop and deliver violence prevention initiatives (i.e facilitating access to available funding and established successful programs). Federal and provincial governmental departments and Aboriginal organizations have also been engaged to support the delivery of programming to the vulnerable communities.
RCMP Detachment Commanders, in consultation with local community leaders, are required to develop action plans for the implementation of prevention/intervention activities. Analysis of the implementation, progress and success of the action plans and prevention activities will be done in order to gauge success. Successful plans and interventions will be shared for implementation in other interested communities.
Through the RCMP's Family Violence Initiative (FVI), funding has been allocated and distributed in 2014-2015 in support of violence prevention/intervention initiatives in Aboriginal communities. Over 75% of this funding allocation has been distributed to communities where the RCMP is focusing its prevention initiatives. Distribution of FVI funds will continue throughout fiscal years 2015-2016 and 2016-2017 with a focus on Aboriginal communities.
In addition to the above noted locally developed initiatives, the RCMP is promoting the implementation of established prevention programs in Aboriginal communities. For example, the Aboriginal Shield program, a youth empowerment program which encourages making informed, healthy, positive choices, is available for delivery in communities.
Increasing Public Awareness
The RCMP continues to maintain a dedicated liaison with the Native Women's Association of Canada (NWAC). This relationship allows for the sharing of information between the two organizations, to draw attention to issues of concern to Aboriginal women and communities as well as to work collaboratively to develop initiatives.
As a tool to raise awareness of the issues facing Aboriginal women, the RCMP, in partnership with NWAC and the Assembly of First Nations (AFN), created a poster campaign targeting the reduction of family violence, the timely reporting of missing persons cases and the importance of reporting all details/tips in missing persons investigations. These posters were distributed nationally to increase public engagement.Footnote 10
More recently, the RCMP produced a Public Service AnnouncementFootnote 11 (PSA) video featuring Canadian singer Shania Twain on the issue of family violence. In the fall of 2015, the RCMP will release a second PSA featuring Canadian Inuk National Hockey League player Jordin Tootoo. The video message is designed to raise awareness, particularly among Aboriginal men and boys, about the issue of violence against women. Ultimately, efforts like these aim to stop the generational cycle of violence.
Through involvement in the Canadian Association of Chiefs of Police committees and in consultation with Statistics Canada, the RCMP is engaged in ongoing efforts to encourage lawful and appropriate releases of data on the issue of violence against Aboriginal women and to keep this issue in the public consciousness to encourage prevention efforts. In 2014, the RCMP ensured that all relevant national data collected for the 2014 Overview as a result of follow up with the Canadian policing community was submitted to Statistics Canada as part of its official holdings.
Strengthening the Data
The National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains (NCMPUR) provides national data sharing, analytical support, liaison and coordination and development of investigational best practices in missing persons and unidentified remains cases. NCMPUR is administered by the RCMP, but serves all Canadian police services. Investigators, in consultation with victim's families, determine whether to publish missing person data on Canada's Missing website (www.canadasmissing.ca). There may be family or investigational reasons for determining that a profile should not be published. Missing persons/unidentified remains profiles published on the website are publically available. Tips received from the public can assist in resolving missing person cases.
As part of the commitments made in the 2014 Overview, the RCMP provided the project data on missing Aboriginal females to NCMPUR to be considered for publication on the website. To date, 150 files of the 164 outstanding Aboriginal female missing cases have either been published, the publication is pending, it has been excluded from publication for family/investigative reasons, or it has been removed from CPIC as the case is no longer an outstanding missing person.
The RCMP continues to update, compile and distribute homicide and missing persons statistics on cases within its jurisdictions to ensure reliable and relevant data is available for operational decision-making. The RCMP's Missing Persons Policy, related forms/reports and supervisory requirements have been amended to ensure consistent collection of relevant information for statistical purposes. The Homicide Survey collected by Statistics Canada has been enhanced to ensure more reliable data on the Aboriginal origin of victims and, when applicable, charged suspects, is gathered.
PART 4 – Statistical Analysis of New Data: Missing and Murdered Cases
Missing
The following data on missing Aboriginal women is based on a CPIC search conducted on April 1, 2015 for all non-white females missing for at least 30 days across all police jurisdictions.Footnote 12 A quality assurance review using the NCMPUR database was also conducted. These searches resulted in 159 additional missing non-white female cases being identified for review. Nineteen of these 159 new files were determined to be missing Aboriginal females.
It is important to note that 11 of the 19 missing Aboriginal women actually went missing since the 2014 OverviewFootnote 13. The remaining eight cases were captured in the updated data set as a result of file reviews of these historical cases. The reasons for the lack of inclusion in the 2014 Overview are attributable to Aboriginal origin not originally captured, files not previously reported or files not current on CPIC.
The probable causeFootnote 14 of the disappearance was noted for the additional cases. Of the 19 cases, 13 were categorized as "unknown" or foul play suspected, whereas six were considered to be runaway or lost/wandered off. The 13 additional cases combined with the 98 previous unsolved suspicious cases from the 2014 Overview bring the number of unsolved missing Aboriginal female cases in Canada across all police jurisdictions to 111. By way of comparison, in 2014 it was reported that there were 164 missing Aboriginal women out of a total population of all missing females of 1,455. Since the Overview, the RCMP has found that 155 of these cases remain outstanding on CPIC. The 19 female Aboriginal missing cases were added to those 155 that remained outstanding from the 2014 Overview, for a total of 174 Aboriginal females missing for at least 30 days as of April 1, 2015. This represents 10% of the total population of missing females of 1,750Footnote 15 recorded on CPIC in April 2015Footnote 16.
Description of graph follows.
Description of graph follows.
Murdered
The following data is for RCMP jurisdictions only. The RCMP does not collect and report homicide data for the over 300 non-RCMP police agencies who each gave individual consent to use their data for the 2014 Overview.
Analysis of 2013 and 2014 Female Homicides in all RCMP Jurisdictions in Canada
In 2013, there were 149 homicides in RCMP jurisdictions. Of these, 42 involved female victimsFootnote 17, and 17 (40%) were identified by homicide investigators as Aboriginal females. In 2014, there were 151 homicides in RCMP jurisdictions. Of these, 43 involved female victims, and 15 (35%) were identified by homicide investigators as being Aboriginal females. The proportion of Aboriginal female homicide victims within RCMP jurisdictions in 2013 and 2014 is consistent with levels of the past decade. (The mean for the past decade is just over 37 percent, the same for 2013 and 2014.)
It is estimated that the RCMP polices over 40% of the Aboriginal population of Canada and approximately 20% of the overall Canadian population. These statistics would explain why, proportionally, the number of Aboriginal female homicides is higher for RCMP jurisdictions than for the average Canadian police jurisdictionFootnote 18.
The overall solve rate for female homicides occurring in RCMP jurisdictions for 2013 and 2014 was 82%. Homicides of Aboriginal and non-Aboriginal women had similar solve rates of 81% and 83%. A solve rate of 81% for homicides of Aboriginal women indicates that 26 of the 32 homicides recorded in 2013 and 2014 have been solved.
Relationships between the offender and victim for 2013 and 2014 showed a trend similar to that found in the 2014 Overview (1980-2012). Offenders were known to their victims in 100% of solved homicide cases of Aboriginal women, and in 93% of solved homicide cases of non-Aboriginal women in RCMP jurisdictions in 2013 and 2014. Current and former spouses and family members made up the majority of relationships between victims and offenders, representing 73% of homicides of Aboriginal women and 77% of non-Aboriginal women in RCMP jurisdictions in 2013 and 2014.
Conclusion
While serving as a stark portrait of a complex issue, the 2014 National Operational Overview provided the RCMP with the most comprehensive statistical analysis of police-reported incidents of missing and murdered Aboriginal women to date. It has helped to give the RCMP, and hopefully the public at large, better insight into this reality.
The updated data reflects that 9.3% of unsolved Aboriginal female homicide and missing persons cases captured in the 2014 Overview have since been resolved. In 2013 and 2014, 32 of 85 female murder victims in RCMP jurisdictions were Aboriginal – more than a quarter of the total number. Missing and murdered Aboriginal women continue to be overrepresented given their percentage of the Canadian population.
The update revealed the unmistakable connection homicides have to family violence. Most women, regardless of ethnicity, are being killed in their homes and communities by men known to them, be it a former or present spouse, or a family member. Prevention efforts must focus on stopping violence in family relationships to reduce homicides of women, and we are moving forward with many initiatives on this front.
As of April of this year, 174 Aboriginal women across all police jurisdictions remain missing, 111 of these under suspicious circumstances. These women are mothers, daughters, sisters, and friends, and we can never lose sight of that fact. The RCMP remains committed to solving these cases, and bringing closure and justice to the families who have also been victimized.
The RCMP, as one among many stakeholders, is committed to working in collaboration with Aboriginal communities, NGOs, social services, health professionals and governmental agencies to implement concrete initiatives that address the underlying root causes of the violence facing Aboriginal women, and to finding solutions to this tragic reality.
Violence in our communities is a societal concern for Canada that goes beyond the law enforcement community. Canadians have a shared responsibility to address the health and welfare of all citizens, especially those who are the most vulnerable to violent victimization. A collective focus on healthy familial relationships and community well-being, including health care, social services, child protection, education and the administration of justice is needed.
Public awareness and understanding are key to making this a reality. The RCMP is proud to play a role in this regard, and pledges its commitment to continue this important work.
Appendix: RCMP's National Missing Persons Strategy
Our Vision
The RCMP will maintain the highest quality of missing person investigations, incorporating a multiagency community response focused on prevention, and utilizing established best practices.
Overview
The RCMP defines a missing person as anyone reported to or by police as someone whose whereabouts are unknown, whatever the circumstances of the disappearance. The person will be considered missing until located.
Every year in Canada approximately 65,000 people are reported as missing to police. Canadian geography, cultural diversity, and multiple police jurisdictions are factors which complicate the investigation of reports of missing persons. Nevertheless, proactive measures have been taken to ensure that missing person investigations are pursued to the fullest possible extent. The RCMP has formed partnerships with other law enforcement agencies, provincial and territorial governments, nongovernmental organizations, and First Nation, Métis and Inuit organizations, both regionally and nationally.
The RCMP has or leads several task forces in western Canada dedicated to actively reviewing files with respect to missing women. In working collaboratively to address this important issue, the task forces have developed best practices for information sharing, file management, file coordination and disclosure that can be shared with other investigative units or implemented in similar initiatives across the country.
The incorporation of National Missing Children Services into the National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains (NCMPUR) resulted in the availability of specialized services to Canadian police agencies, medical examiners and chief coroners on a national level. Three significant NCMPUR deliverables include a national website for missing persons and unidentified remains which will provide NCMPUR clients with more comprehensive information on cases across jurisdictions,the creation of a best practices document developed in consultation with various police partner agencies, and the development of training to increase investigative effectiveness.
Senior RCMP officials have ensured that the issue of missing person investigations has been brought to the forefront as a priority in the organization. The subject of missing persons is a national standing item for the attention of provincial and territorial Criminal Operations Officers who ensure that investigative priorities are addressed by divisional investigative resources. Their support has been foundational to the development of this National Missing Persons Strategy.
In development of the National Missing Persons Strategy a comprehensive review of reports, policies and best practices has led to the following conclusions:
- Multi-dimensional, multi-agency responses are required.
- It is vital to focus on enhanced operational police response in concert with community awareness and engagement.
- Additional communication with stakeholders is required.
- Reporting myths and perceptions on missing persons investigations need to be dispelled.
- Families of missing persons need to be made aware of available victim services and community support.
Challenges
Although there have been significant advancements in the conduct of missing person investigations, the following challenges remain:
- Delays may result from jurisdictional confusion and myths related to reporting procedures.
- The definition of a "missing person" and reporting protocols may vary across police jurisdictions.
- Perception of lifestyle, behaviour and culture may hinder timely reporting and police action.
- The application of due diligence in missing person cases regardless of situational factors.
- Assigning the appropriate level of importance to and heightening awareness of missing person investigations.
- Families of missing persons may not be referred to Victim Services for support, as this service relies on the availability of provincial programming for missing persons cases.
- The dynamics of every missing person occurrence is unique which makes it difficult to conduct a standardized risk assessment, or to provide a standard response.
- Inaccurate media coverage can distract from police operations, heighten public anxiety, and negatively impact police rapport with families of the missing.
Strategic Goal
To provide a foundation for missing person investigations focusing on four key pillars:
- demonstrating accountability;
- entering partnerships;
- supporting families; and
- increasing awareness.
The RCMP will implement prevention measures and standardize an organizational approach to locating missing persons.
Strategic Approach
The RCMP approach will be to follow the four pillars which are key components of RCMP core policing activities. They will guide and support an effective, comprehensive and coordinated response to missing person investigations in RCMP jurisdictions.
Four Pillars:
- Demonstrating Accountability: Investigation / Intelligence
- Partnerships: Consultation and Integrated Service Delivery
- Supporting Families: Assistance and Communication
- Increasing Awareness: Prevention and Communication
Demonstrating Accountability:
The RCMP will provide strong leadership and supervision related to missing person investigations by:
- Incorporating established best practices into missing person investigations;
- Supporting investigative excellence by providing sound missing persons policy;
- Confirming policy compliance by RCMP employees through effective supervision;
- Considering enhancements to RCMP records management systems to capture all available missing person data.
Partnerships:
The RCMP will provide an integrated response to missing persons investigations by:
- Working with:
- Other law enforcement agencies (locally, nationally and internationally);
- Families of missing persons;
- Provincial and Territorial governments, and non-government organizations (NGOs);
- National Aboriginal organizations and cultural advocacy groups;
- Communities (local groups and citizens);
- Canadian Association of Chiefs of Police (CACP);
- Engaging all necessary resources in order to provide the most effective response;
- Integrating with other law enforcement agencies to further advance missing persons investigations;
- Seeking to obtain family cooperation at the earliest opportunity to support investigations;
- Identifying opportunities to work with government, NGOs and Aboriginal and cultural advocacy groups, to leverage their knowledge and maximize joint prevention efforts;
- Reducing the prevalence of missing persons through community collaboration; and
- Involving the community in response to missing person investigations.
Supporting Families:
The RCMP will continue to foster effective communication with families of missing persons throughout investigations by:
- Developing a schedule in consultation with the family/reporting party to provide investigative status updates;
- Informing the family/reporting party of available victim services and other relevant supporting agencies while being cognizant of the need for cultural sensitivity.
Increasing Awareness:
The RCMP will develop prevention strategies and enhance communication to resolve and reduce missing person occurrences by:
- Developing a national communication plan to support the missing persons strategy and highlighting established best practices and RCMP missing persons policy;
- Informing the public of reporting procedures related to missing persons occurrences to improve outcomes;
- Encouraging the development of and participation in collaborative prevention and intervention strategies with government agencies and NGOs;
- Undertaking prevention campaigns to heighten awareness of missing person issues among Canadian citizens (e.g., public service announcements [PSAs]; social media campaigns; posters; school talks; and community town halls).
The Strategy
The RCMP will introduce measures to reduce or eliminate challenges historically faced during missing persons investigations. The following measures will effectively enhance the quality of investigations:
Immediate Improvements:
- Update of RCMP National Missing Persons policy incorporating established best practices;
- Initiation of the development and use of a mandatory national missing person intake form;
- Implementation of a mandatory national risk assessment tool as an investigative aid;
- Ensuring that supervision and guidance is provided on all missing person investigations;
- Conduct of interviews with located individuals to identify risk factors to inform prevention and early intervention measures;
- Ensuring that available victim services are provided to support the families of missing persons;
- Provision of ongoing and timely communication to the families / reporting parties of missing persons.
Expected Outcome:
- RCMP national Missing Persons Policy will be published in 2014 and will include the above components to contribute to national standardization and professional consistency in the calibre of missing persons investigations conducted by the RCMP.
Enhanced Practices:
- Providing enhanced training for RCMP employees with respect to their respective roles as they relate to missing persons reports and investigations;
- Ensuring effective and accurate communication, internally and externally.
Expected Outcomes:
- NCMPUR will complete preparation of three on-line Level 1 investigators courses, in the areas of missing children, missing adults and unidentified remains in 2014;
- Three internal communications products will be developed and delivered by the end of fiscal year 2014-2015 (RCMP internal website content; a force-wide broadcast; a Commissioner's video message);
- A national social media campaign (YouTube; Facebook; Twitter) to be initiated in fiscal year 2014-2015;
- Development of a communications toolkit for use by divisions (PSAs; social media campaign; posters, school talks; and community town halls) with delivery in winter 2014-2015.
Proative measures:
- Conduct a review of the operational files related to the recent report, "Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview", to identify vulnerability factors and next steps;
- Participate in the development and implementation of initiatives to reduce the incidence of missing persons;
- Create partnerships with key community stakeholders to enable information sharing and maximization of the effective use of resources;
- Consultation with experts, key stakeholders, and community and cultural groups to ensure that initiatives adequately and proactively address current issues and concerns with respect to missing persons.
Expected Outcomes:
- Review and revise the RCMP's Missing Persons Policy to ensure that it is current;
- Ensure periodic review of the RCMP's Missing Persons Policy to ensure that it remains current;
- In the course of business NCMPUR will identify and implement, or partner on the implementation of initiatives which provide investigators with specialized services to improve the quality of missing persons and unidentified remains investigations across Canada;
- National Crime Prevention Services will champion the National Missing Persons Strategy and maintain coordination of national initiatives implemented in its support;
- The RCMP will participate in the CACP working group on missing persons initiatives;
- RCMP divisional Crime Prevention Services units will disseminate missing persons toolkits to community groups.
Governance
Roles:
- National Champion / Executive Sponsor – Deputy Commissioner, Contract and Aboriginal Policing (CAP);
- Project Lead – National Aboriginal Policing and Crime Prevention Services (NAPCPS); 2015 Update to The National Operational Overview 21
- Communications Lead – National Communications Services (NCS);
- Contributors – CAP National Criminal Operations (NCROPS); National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains (NCMPUR).
Reporting:
- Tracking and reporting of the elements of the strategy through CAP monitoring of a National Missing Persons Strategy Action Plan;
- Progress updates to RCMP Criminal Operations Officers through reports to the National Integrated Operations Council (NIOC);
- Progress updates to the top levels of senior RCMP leadership by reports, as required, to the Senior Executive Committee (SEC).
Les femmes autochtones disparues ou assassinées : Mise à jour 2015 de l’Aperçu opérationnel national
Sommaire
En mai 2014, la GRC a publié un rapport intitulé Les femmes autochtones disparues et assassinées : Un aperçu opérationnel national. La Mise à jour 2015Note de bas de page 1 présente des statistiques actualisées et une analyse des nouveaux cas de disparition et de meurtre de femmes autochtones survenus depuis. Elle aborde aussi les progrès accomplis par la GRC sur les plans des enquêtes, des procédures et de la prévention pour donner suite aux prochaines étapes prévues dans l'Aperçu opérationnel national 2014.
Voici quelques-unes des principales conclusions qui ressortent de la Mise à jour :
- Le nombre de cas non résolus d'homicide et de disparition suspecte de femmes autochtones a chuté de 9,3 % par rapport au chiffre cité dans l'Aperçu opérationnel 2014 (tombant de 225 à 204), tous territoires policiers confondus.
- En 2013 et 2014 Note de bas de page 2, sur les territoires de la GRCNote de bas de page 3, il y a eu 32 homicides de femmes autochtones. La proportion de femmes autochtones victimes d'homicide sur les territoires de la GRC en 2013 et 2014 est comparable avec les niveaux de la dernière décennie.
- Le taux de résolution global des homicides de femmes commis sur les territoires de la GRC en 2013 et 2014 s'élève à 82 %. Il y a peu d'écart entre le taux de résolution des homicides de femmes autochtones (81 %) et celui des homicides de femmes non autochtones (83 %).
- Les données de la GRC sur les homicides de 2013 et de 2014 révèlent un lien étroit avec la violence familiale. Quelle que soit leur origine ethnique, les femmes victimes d'homicide sont le plus souvent tuées par des hommes qui vivent dans leur propre foyer ou collectivité.
- En date d'avril 2015, le nombre de cas de femmes autochtones disparues s'élevait à 174 pour l'ensemble des territoires policiers au Canada, ce qui représente 10 % des 1 750 cas de femmes disparues fichés dans le système du Centre d'information de la police canadienne (CIPC).
- Depuis la production de l'Aperçu opérationnel 2014, 11 autres femmes autochtones ont été portées disparues.
Comme l'Aperçu opérationnel 2014, dans lequel il était constaté que la plupart des victimes d'homicide avaient une relation avec le contrevenant, les données de la GRC pour 2013 et 2014 révèlent que le tueur était connu de la victime dans 100 % des cas résolus d'homicide de femmes autochtones et dans 93 % des cas résolus d'homicide de femmes non autochtones ayant eu lieu sur ses territoires. Devant le rôle de premier plan que joue la violence conjugale ou familiale dans les homicides de femmes, la GRC a décidé de concentrer ses mesures de prévention et d'intervention sur cette problématique.
La GRC demeure résolue à prévenir et à réduire la violence envers les femmes autochtones. Elle n'est cependant qu'un seul acteur parmi bien d'autres. À ses efforts doivent se conjuguer ceux de nombreux organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, services sociaux, professionnels de la santé et citoyens pour abaisser le taux élevé de crimes violents mettant en cause des femmes autochtones.
Au Canada, la violence dans les communautés est un problème de société qui n'intéresse pas seulement le milieu de l'application de la loi, le gouvernement et les services sociaux. La sécurité des Canadiens, surtout des plus vulnérables, est une responsabilité qui incombe à chacun, y compris au milieu communautaire, qui contribue de façon vitale au dégagement et à la mise en œuvre de solutions. Aussi faut-il inclure les collectivités autochtones dans des partenariats qui viseront à trouver collectivement des stratégies optimales pour affronter les enjeux et améliorer la sécurité de tous.
Depuis la publication de l'Aperçu opérationnel 2014, le phénomène de la violence faite aux femmes autochtones occupe une place beaucoup plus grande dans la conscience populaire. La Mise à jour de cette année révèle cependant que les femmes autochtones demeurent surreprésentées parmi les Canadiennes disparues ou assassinées.
Nous espérons que le présent rapport continuera à favoriser la sensibilisation du public et qu'il encouragera le lancement de nouvelles mesures de prévention. Il s'agit d'un pas de plus sur le chemin d'une guérison difficile mais nécessaire pour tous les Canadiens.
Introduction
En mai 2014, la GRC a publié son rapport intitulé Les femmes autochtones disparues et assassinées : Un aperçu opérationnel nationalNote de bas de page 4, fruit de la première étude en la matière fondée sur des données provenant de tous les corps policiers canadiens. Ces données portaient sur les cas de disparition de femmes autochtones signalés depuis 1951 et sur les cas d'homicide de femmes autochtones signalés sur une période de 33 ans, soit de 1980 à 2012. L'Aperçu opérationnel national 2014 a contribué au dialogue sur cet important sujet et a suscité un grand intérêt au sein de la population.
La présente Mise à jour est à lire en parallèle avec l'Aperçu opérationnel national 2014, dans lequel le phénomène de la violence faite aux femmes autochtones Note de bas de page 5 est mis en contexte et abordé plus en profondeur.
PARTIE 1 – Évolution des données présentées dans l'Aperçu opérationnel national 2014
L'Aperçu opérationnel national 2014 faisait état de 120 homicides non résolus de femmes autochtones et de 105 cas de femmes autochtones disparues dans des circonstances inconnues ou suspectes, ce qui donnait au total 225 cas de disparition ou de meurtre non résolus pour l'ensemble des territoires policiers au Canada. Selon les nouvelles données, 106 cas d'homicide et 98 cas de disparition (dans des circonstances inconnues ou suspectes) restent à élucider. La baisse du nombre d'affaires non résolues observée au cours de la dernière année, soit de 225 à 204, représente un taux de résolution global de 9,3 % (11,7 % pour les homicides et 6,7 % pour les disparitions).
Le texte qui accompagne le graphique se trouve après l'image.
Homicides non résolus | Disparitions (circonstances inconnues ou suspectes) | Total |
---|---|---|
120 | 105 | 225 |
Homicides non résolus | Disparitions (circonstances inconnues ou suspectes) | Total |
---|---|---|
106 | 98 | 204 |
Les données se rapportant à ces 225 affaires non résolues ont évolué comme suit :
- Six femmes autochtones portées disparues ont été retrouvées, ce qui peut signifier qu'elles ont été retrouvées vivantes ou qu'une analyse effectuée après la découverte de restes humains partiels ou complets a permis de confirmer qu'il s'agissait d'elles. Dans ce deuxième cas, l'enquête se poursuit pour déterminer la cause du décès.
- Une enquête sur un cas de disparition est devenue une enquête active pour homicide.
- Des accusations officielles ont été déposées relativement à 10 homicides.
- Deux affaires d'homicide ont été réglées sans dépôt d'accusations, des analyses génétiques ayant identifié des suspects maintenant décédés.
- Trois présumés homicides ne sont plus classés comme tels puisque les enquêtes pertinentes ont confirmé que les décès étaient attribuables à d'autres causes (accident, surdose ou suicide).
Le texte qui accompagne le graphique se trouve après l'image.
Disparitions où la personne a été retrouvée | Dossiers d'homicide classés par mise en accusation | Suspects dont le décès a été confirmé par analyse génétique | Présumés homicides s'étant avérés des accidents, des surdoses ou des suicides | Disparition s'étant avérée un homicide |
---|---|---|---|---|
6 | 10 | 2 | 3 | 1 |
PARTIE 2 – Analyse supplémentaire des données présentées dans l'Aperçu opérationnel national 2014
Les données sur les homicides de femmes survenus de 1980 à 2012 ont fait l'objet d'une analyse supplémentaire, notamment quant à l'endroit où ont été tuées les victimes d'origine autochtone et celles d'origine non autochtone. Depuis 1991, Statistique Canada recueille des données sur les homicides commis dans les régions métropolitaines de recensement (RMR)Note de bas de page 8. L'analyse de ces données a révélé une différence notable entre les homicides commis à l'endroit de femmes autochtones et ceux commis à l'endroit de femmes non autochtones de 1991 à 2012Note de bas de page 9 2012 lorsqu'on a cherché à voir s'ils étaient survenus à l'intérieur ou à l'extérieur d'une RMR : chez les femmes autochtones, les homicides commis à l'extérieur d'une RMR étaient plus nombreux (60 %) que chez les femmes non autochtones (34 %), comme le démontre le graphique suivant :
Le texte qui accompagne le graphique se trouve après l'image.
Femmes autochtones | Femmes non autochtones | |
---|---|---|
À l'intérieur d'une RMR | 279 | 2155 |
À l'extérieur d'une RMR | 426 | 1129 |
Lorsqu'on y regarde de plus près, l'analyse révèle que les homicides de femmes ont le plus souvent été commis dans une résidence. C'était le cas pour 68 % des homicides de femmes autochtones et pour 77 % des homicides de femmes non autochtones signalés de 1991 à 2012. Plus précisément, les homicides de femmes ont souvent eu lieu dans une résidence où la victime habitait avec le contrevenant, situation observée dans 44 % des dossiers mettant en cause des femmes autochtones et dans 51 % de ceux concernant des femmes non autochtones.
Le texte qui accompagne le graphique se trouve après l'image.
Nota : L'arrondissement des pourcentages fait en sorte que leur addition ne donne pas 100 %
Victime et contrevenant | Victime | Contrevenant | Aucun des deux | |
---|---|---|---|---|
Femmes autochtones | 44% | 25% | 17% | 13% |
Femmes non autochtones | 51% | 37% | 10% | 3% |
PARTIE 3 – Progrès accomplis par la GRC relativement aux prochaines étapes prévues dans l'Aperçu opérationnel national 2014
Redoubler d'effort en ce qui concerne les cas non résolus
Après avoir examiné tous les cas non résolus de femmes autochtones disparues ou assassinées qui relèvent de sa compétence et qui ont été déclarés dans l'Aperçu opérationnel 2014, la GRC a conclu que les enquêtes correspondantes étaient menées avec diligence et que les ressources appropriées y étaient consacrées. Elle a fourni à tous ses partenaires du milieu policier les données relatives aux affaires ne relevant pas de sa compétence afin qu'ils puissent effectuer leurs propres examens.
La GRC a présenté sa Stratégie nationale concernant les personnes disparues le 5 septembre 2014. Cette stratégie se fonde sur des pratiques reconnues en ce qui concerne les enquêtes sur les personnes disparues et renforce les normes et les outils d'examen connexes, soulignant ainsi l'importance d'accroître la supervision. Elle normalise par ailleurs le processus d'enquête grâce à une politique révisée à l'égard des personnes disparues, qui a été modifiée en fonction des pratiques d'enquête exemplaires en la matière et des directives établies pour l'aiguillage vers les services d'aide aux victimes. Cette politique tient compte des besoins culturels et prévoit l'établissement obligatoire de calendriers de communication avec les familles.
Cibler les efforts de prévention
Les données de la GRC sur les homicides survenus en 2013 et 2014 révèlent un lien étroit avec la violence conjugale, ce qui permet de conclure à l'importance cruciale de faire porter les mesures de prévention sur la violence dans les relations familiales pour réduire les homicides commis à l'endroit de femmes. Quelle que soit leur origine ethnique, les victimes d'homicide de sexe féminin sont le plus souvent tuées par des hommes qui vivent dans leur propre foyer ou collectivité. La GRC a donc concentré ses mesures de prévention sur la violence familiale et conjugale.
Elle a désigné dans tout le pays des collectivités autochtones vulnérables ayant une forte incidence de violence envers les femmes afin d'y mener des activités de prévention et d'intervention ciblées. Les gestionnaires de la GRC ont reçu des outils pour les aider à concevoir et à mettre en œuvre des initiatives de prévention de la violence avec ces collectivités (en facilitant l'accès aux sources de financement disponibles et aux programmes établis qui connaissent du succès). Des ministères tant fédéraux que provinciaux et des organismes autochtones ont aussi été mis à contribution pour appuyer l'introduction de programmes dans les collectivités vulnérables.
Les chefs de détachement de la GRC sont tenus d'élaborer des plans d'action en consultation avec les dirigeants communautaires locaux pour la mise en œuvre d'activités de prévention ou d'intervention. On analysera les progrès accomplis par rapport à ces plans d'action et à ces activités pour en mesurer l'efficacité. Les plans et les interventions ayant donné de bons résultats seront communiqués aux fins de mise en œuvre dans d'autres communautés qui s'y intéressent.
Par l'intermédiaire de l'Initiative de lutte contre la violence familiale (ILVF) de la GRC, des fonds ont été affectés au soutien de mesures d'intervention et de prévention de la violence dans des collectivités autochtones en 2014-2015. Plus de 75 % de ce financement a été remis aux communautés où la GRC concentre ses initiatives de prévention. La distribution des fonds accordés au titre de l'ILVF se poursuivra tout au long de 2015-2016 et de 2016-2017 et ciblera les collectivités autochtones.
Outre les initiatives locales mentionnées plus haut, la GRC fait la promotion de programmes de prévention existants qui peuvent être mis en œuvre dans les collectivités autochtones, dont le programme Bouclier autochtone, qui donne des outils aux jeunes pour les encourager à faire des choix sains et éclairés.
Sensibiliser davantage la population
La GRC maintient en permanence une liaison avec l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), relation grâce à laquelle les deux organisations peuvent communiquer entre elles afin d'attirer l'attention sur des problèmes qui intéressent les femmes et les collectivités autochtones, mais aussi afin de collaborer à l'élaboration d'initiatives.
Pour sensibiliser la population aux enjeux concernant les femmes autochtones, la GRC s'est alliée à l'AFAC et à l'Assemblée des Premières Nations dans le but de lancer une campagne centrée sur des affiches ayant pour thèmes la réduction de la violence familiale, le signalement rapide des disparitions de personnes et l'importance de communiquer chaque détail dans les cas de ce genre. Les affiches ont été distribuées à l'échelle nationale pour favoriser une implication citoyenne accrueNote de bas de page 10.
La GRC a plus récemment réalisé une annonce d'intérêt publicNote de bas de page 11 sur la violence familiale mettant en vedette la chanteuse canadienne Shania Twain, et à l'automne 2015, elle en diffusera une deuxième, dans laquelle Jordin Tootoo, joueur inuit de la Ligue nationale de hockey, s'adressera tout particulièrement aux hommes et aux garçons autochtones pour leur faire connaître le problème de la violence envers les femmes. L'objectif ultime des mesures de ce genre est de faire en sorte que le cycle de la violence cesse de se perpétuer de génération en génération.
En travaillant au sein des comités de l'Association canadienne des chefs de police et en consultation avec Statistique Canada, la GRC participe aux efforts constants qui se déploient pour favoriser la communication de données sur la violence faite aux femmes autochtones, dans la mesure où elle est pertinente et autorisée par la loi, ainsi que pour garder le problème bien présent dans l'esprit du public et pour encourager les mesures de prévention. L'an dernier, elle a d'ailleurs veillé à ce que toutes les données nationales pertinentes recueillies pour l'Aperçu opérationnel 2014 dans le cadre des activités de suivi auprès de la collectivité policière canadienne soient transmises à Statistique Canada aux fins d'intégration à ses fonds de renseignements officiels.
Renforcer les données
Le Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés (CNPDRN) assure, à l'échelle nationale, des services de communication de données, de soutien en matière d'analyse, de liaison, de coordination et d'établissement de pratiques d'enquête exemplaires pour les dossiers de personnes disparues et de restes non identifiés. Il est géré par la GRC, mais il offre ses services à tous les corps policiers canadiens. Les enquêteurs déterminent, en collaboration avec les familles des victimes, s'il y a lieu de publier le profil d'une personne disparue dans le site Disparus-Canada (www.disparus-canada.ca), compte tenu des différents facteurs d'ordre familial ou policier qui peuvent entrer en jeu. Les profils concernant des personnes disparues ou des restes non identifiés qui sont publiés sur le site sont accessibles à tous, et les renseignements reçus de la part du public peuvent contribuer à l'avancement des enquêtes connexes.
Comme suite aux engagements pris dans l'Aperçu opérationnel 2014, la GRC a transmis les données du projet des femmes autochtones disparues au CNPDRN pour qu'il examine la pertinence de les publier dans le site Web. Il a jusqu'ici traité 150 des 164 cas non résolus de femmes autochtones disparues : certains ont été publiés ou sont en voie de l'être, d'autres ont été jugés impropres à la publication pour des raisons d'enquête ou d'ordre familial et d'autres encore ont été retirés du système du CIPC parce que la personne en cause n'est plus considérée comme disparue.
La GRC continue de recueillir, de mettre à jour et de diffuser des statistiques sur les cas d'homicide et de disparition qui relèvent de sa compétence pour que la prise de décisions opérationnelles puisse s'appuyer sur des données pertinentes et fiables. Elle a modifié la Politique sur les personnes disparues, les formulaires et les rapports connexes ainsi que les exigences de supervision en la matière afin d'assurer la collecte systématique des informations pertinentes en vue de l'établissement de statistiques. Des améliorations ont été apportées à l'Enquête sur les homicides réalisée par Statistique Canada pour accroître la fiabilité des données recueillies quant à l'origine autochtone des victimes et, le cas échéant, des suspects mis en accusation.
PARTIE 4 – Analyse statistique des nouvelles données : cas de meurtre et de disparition
Disparitions
Les données suivantes sur les femmes autochtones disparues se fondent sur une recherche faite dans le système du CIPC le 1er avril 2015 afin de relever les femmes de race autre que blanche disparues depuis au moins 30 jours sur les territoires de tous les corps policiers.Note de bas de page 12 Un examen d'assurance de la qualité a aussi été effectué à l'aide de la base de données du CNPDRN. Ces démarches ont permis de recenser aux fins d'examen 159 cas additionnels de femmes disparues de race autre que blanche. Il a par la suite été déterminé que 19 des femmes en question étaient autochtones.
Il importe de noter que seulement 11 des 19 cas nouvellement recensés concernant des femmes autochtones visent des disparitions survenues depuis la collecte des données qui ont servi à produire l'Aperçu opérationnel 2014Note de bas de page 13. Les 8 autres cas ont été recensés dans l'ensemble de données actualisées après étude des dossiers correspondants. La non-déclaration de ces cas dans l'Aperçu opérationnel 2014 est attribuable soit au fait que l'origine autochtone de la victime n'avait pas été documentée au départ, soit au fait que l'affaire n'avait pas été signalée auparavant, soit au fait que la fiche pertinente du système du CIPC n'était pas à jour.
Les 19 cas nouvellement recensés se répartissent comme suit pour ce qui est de la cause probableNote de bas de page 14 documentée relativement à la disparition : 13 sont considérés comme étant survenus dans des circonstances inconnues ou suspectes, et les 6 autres, comme des fugues ou des cas de personnes égarées. L'ajout de ces 13 cas additionnels survenus dans des circonstances inconnues ou suspectes aux 98 cas suspects déclarés dans l'Aperçu opérationnel 2014 porte à 111 le nombre d'affaires non résolues de femmes autochtones disparues sur les territoires de tous les corps policiers canadiens. À titre de comparaison, les chiffres présentés en 2014 faisaient état de 1 455 femmes disparues au total, dont 164 Autochtones. Depuis la publication de l'Aperçu opérationnel national, la GRC a constaté que 155 de ces dossiers figuraient toujours au système du CIPC. Les 19 cas additionnels de femmes autochtones disparues ont été ajoutés aux 155 qui n'avaient toujours pas été élucidés depuis l'Aperçu opérationnel 2014, ce qui porte à 174 le nombre total de femmes autochtones disparues depuis au moins 30 jours en date du 1er avril 2015. Ce chiffre correspond à 10 % du nombre total de femmes disparues inscrites au système du CIPC en date d'avril 2015, soit 1 750 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16.
Le texte qui accompagne le graphique se trouve après l'image.
Le texte qui accompagne le graphique se trouve après l'image.
Meurtres
Les données suivantes s'appliquent aux territoires de la GRC seulement. La GRC ne fait pas la collecte et la déclaration de données sur les homicides pour les plus de 300 autres corps policiers qui ont consenti à l'utilisation de leurs données pour l'Aperçu opérationnel 2014.
Analyse des homicides de femmes survenus en 2013 et 2014 sur les territoires de la GRC à l'échelle du pays
En 2013, la GRC a recensé 149 homicides sur ses territoires. Quarante-deux des victimes en cause étaient de sexe fémininNote de bas de page 17, et de ce nombre, les enquêteurs ont relevé 17 femmes d'origine autochtone (40 %). En 2014, les 151 homicides commis sur les territoires de la GRC ont fait 43 victimes de sexe féminin, dont 15 femmes autochtones (35 %) selon les observations des enquêteurs. La proportion de femmes autochtones victimes d'homicide sur les territoires de la GRC en 2013 et 2014 est comparable avec les niveaux de la dernière décennie. (La moyenne de la dernière décennie est un peu plus de 37 pour cent, soit la même que pour 2013 et 2014.)
Il est estimé que la GRC assure des services de police à plus de 40 % de la population autochtone du Canada et à environ 20 % de l'ensemble de la population canadienne. Ces chiffres expliquent pourquoi, toutes proportions gardées, le nombre d'homicides de femmes autochtones est plus élevé sur les territoires de la GRC qu'il ne l'est en moyenne sur les territoires des autres corps policiers canadiensNote de bas de page 18.
Le taux de résolution global des homicides de femmes survenus sur les territoires de la GRC en 2013 et 2014 s'établit à 82 %. Il y a peu d'écart entre le taux de résolution des homicides de femmes autochtones (81 %) et celui des homicides de femmes non autochtones (83 %). Le taux de résolution de 81 % observé pour les homicides de femmes autochtones signifie que 26 des 32 homicides signalés en 2013 et en 2014 ont été élucidés.
Les tendances constatées en 2013 et 2014 à l'égard des relations entre contrevenant et victime sont semblables à celles qui se dégagent de l'Aperçu opérationnel 2014 (1980-2012). Le contrevenant était connu de la victime dans 100 % des cas résolus d'homicide de femmes autochtones et dans 93 % des cas résolus d'homicide de femmes non autochtones survenus sur les territoires de la GRC en 2013 et 2014. La majorité des contrevenants qui avaient une relation avec leur victime étaient l'actuel ou ancien conjoint de cette dernière ou faisaient partie de sa famille; c'était le cas pour 73 % des homicides de femmes autochtones et pour 77 % des homicides de femmes non autochtones commis sur les territoires de la GRC en 2013 et 2014.
Conclusion
Sombre tableau d'un problème complexe, l'Aperçu opérationnel national 2014 a cependant fourni à la GRC l'analyse statistique la plus exhaustive à ce jour des cas de disparition et de meurtre de femmes autochtones déclarés par la police, l'aidant ainsi à mieux comprendre le phénomène. On peut espérer qu'il aura le même effet sur le grand public.
Les données actualisées révèlent que 9,3 % des cas non résolus d'homicide et de disparition de femmes autochtones déclarés dans l'Aperçu opérationnel 2014 ont été élucidés. En 2013 et 2014, 32 des 85 femmes victimes d'homicides commis sur les territoires de la GRC étaient autochtones, soit plus du quart. Les femmes autochtones assassinées ou disparues continuent d'être surreprésentées, compte tenu de leur nombre par rapport à l'ensemble de la population canadienne.
La Mise à jour confirme aussi l'incontestable lien qui existe entre les homicides et la violence familiale. Quelle que soit leur origine ethnique, la plupart des femmes victimes d'homicide sont tuées dans leur foyer ou dans leur collectivité par des hommes de leur connaissance, qu'il s'agisse de leur actuel ou ancien conjoint ou d'un membre de leur famille. Pour réduire le taux d'homicides chez les femmes, les mesures de prévention doivent viser à freiner la violence dans les relations familiales, et nous travaillons à l'avancement de nombreuses initiatives dans cette optique.
En date d'avril 2015, il restait au pays, tous territoires policiers confondus, 174 cas non résolus de femmes autochtones disparues, dont 111 disparitions survenues dans des circonstances suspectes. Chacune de ces femmes est la mère, la fille, la sœur, l'amie de quelqu'un, il ne faut jamais l'oublier. La GRC maintient son engagement à élucider ces affaires pour apporter réponses et justice aux familles éprouvées par la disparition d'une des leurs.
L'enjeu interpelle de nombreux acteurs, dont la GRC, qui est déterminée à collaborer avec les collectivités autochtones, les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, les services sociaux et les professionnels de la santé à la mise en œuvre d'initiatives concrètes pour cibler les causes profondes de la violence envers les femmes autochtones et trouver des façons d'agir sur cette tragique réalité.
Au Canada, la violence dans les communautés est un problème de société qui n'intéresse pas seulement le milieu de l'application de la loi. La santé et le bien-être de tous les Canadiens, surtout de ceux qui courent le plus grand risque d'être victimes de violence, sont des responsabilités qui incombent à l'ensemble de la population. Il faut chercher collectivement à promouvoir de saines relations familiales et le bien-être des communautés, objectif dont l'atteinte passe notamment par les soins de santé, les services sociaux, la protection de l'enfance, l'éducation et l'administration de la justice.
Pour y arriver, il sera essentiel de sensibiliser le public afin qu'il comprenne le problème. La GRC est fière de jouer un rôle à ce chapitre et s'engage à poursuivre ce travail important.
Annexe : Stratégie nationale concernant les personnes disparues de la GRC
Notre vision
La GRC entend continuer de mener des enquêtes sur des personnes disparues de grande qualité tout en adoptant des mesures d'intervention communautaires multiorganismes axées sur la prévention et la mise en application de pratiques exemplaires.
Aperçu
La GRC définit « personne disparue » comme une personne que la police, de son propre chef ou sur signalement d'un tiers, déclare introuvable, quelles que soient les circonstances de sa disparition. Cette personne sera considérée comme telle tant qu'elle n'aura pas été retrouvée.
Chaque année au Canada, environ 65 000 personnes sont portées disparues auprès de la police. La géographie, la diversité culturelle et la multitude de corps policiers au pays figurent parmi les facteurs qui compliquent les enquêtes sur des signalements de disparition. Néanmoins, des mesures sont prises pour veiller à ce que ces enquêtes soient menées de la manière la plus exhaustive possible. La GRC a établi des partenariats avec d'autres organismes d'application de la loi, des gouvernements provinciaux et territoriaux, des organisations non gouvernementales et des organismes des Premières nations, de Métis et d'Inuits, à l'échelle régionale et nationale.
La GRC compte ou dirige plusieurs groupes de travail dans l'Ouest canadien qui sont chargés d'examiner des dossiers de femmes portées disparues. Ces groupes luttent ensemble contre ce problème important et travaillent à l'élaboration de pratiques exemplaires pour la mise en commun des renseignements ainsi que la gestion, la coordination et la communication des dossiers. Ces pratiques peuvent ensuite être communiquées à d'autres groupes d'enquêteurs ou mises en œuvre dans le cadre d'initiatives similaires à l'échelle du pays.
Depuis l'intégration des Services nationaux des enfants disparus au Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés (CNPDRN), des services spécialisés sont offerts aux services de police, aux médecins légistes et aux coroners en chef partout au Canada. Le CNPDRN entend réaliser trois objectifs importants : la création d'un site Web national sur les personnes disparues et les restes non identifiés dans lequel les clients du CNPDRN trouveront des renseignements détaillés sur des affaires de personnes disparues sur tous les territoires de compétence, la production d'un document de pratiques exemplaires en consultation avec divers partenaires policiers et la mise au point d'une formation visant à rendre les enquêtes plus efficaces.
La haute direction de la GRC veille à ce que les enquêtes sur des personnes disparues demeurent l'une des priorités de l'organisation. La question des personnes disparues figure parmi les points permanents examinés par les officiers responsables des enquêtes criminelles dans les provinces et les territoires, qui s'assurent que les priorités en matière d'enquêtes sont traitées au moyen de ressources d'enquête divisionnaires. Leur soutien s'est avéré essentiel à l'élaboration de la Stratégie nationale concernant les personnes disparues.
Au moment de l'élaboration de la Stratégie nationale concernant les personnes disparues, un examen exhaustif des signalements, des politiques et des pratiques exemplaires ont donné lieu aux conclusions suivantes :
- Des interventions multiorganismes et multidimensionnelles sont nécessaires.
- Il est crucial de mettre l'accent sur des interventions opérationnelles améliorées jumelées à des initiatives de sensibilisation communautaire.
- Une communication accrue avec les parties prenantes est requise.
- Il faut dissiper les mythes et les fausses perceptions en ce qui concerne les enquêtes sur des personnes disparues.
- Les familles de personnes disparues doivent être au courant des services d'aide aux victimes et de soutien communautaire qui s'offrent à elles.
Défis
Des progrès notables ont été accomplis en ce qui touche la réalisation d'enquêtes sur des personnes disparues; cela dit, des défis demeurent :
- Des délais peuvent découler de la confusion en ce qui a trait aux territoires de compétences et des mythes entourant les procédures de signalement.
- La définition de « personne disparue » et les protocoles relatifs aux signalements peuvent varier d'un service de police à l'autre.
- Les perceptions à l'égard de modes de vie, de comportements et d'éléments culturels peuvent empêcher les signalements et les interventions policières rapides.
- L'application du principe de diligence raisonnable dans des affaires de disparition sans égard aux facteurs situationnels.
- Accorder le degré de priorité approprié aux enquêtes sur des personnes disparues et être plus au fait de ces enquêtes.
- Des familles de personnes disparues ne sont parfois pas aiguillées vers des services d'aide aux victimes, car ceux-ci dépendent de la disponibilité de programmes provinciaux consacrés aux affaires de disparition.
- La dynamique entourant chaque cas de disparition est unique, ce qui complique la réalisation d'une analyse des risques normalisée ou la prise de mesures d'intervention standard.
- De l'information inexacte véhiculée dans les médias peut faire en sorte que l'attention soit détournée des opérations policières, accroître le niveau d'anxiété dans la population et nuire aux relations avec les familles des personnes disparues.
Objectif stratégique
Mettre en place une stratégie relative aux enquêtes sur des personnes disparues qui repose sur les quatre piliers suivants :
- Responsabilisation
- Partenariats
- Soutien aux familles
- Sensibilisation accrue
La GRC mettra en œuvre des mesures de prévention et normalisera une démarche organisationnelle pour trouver des personnes disparues.
Démarche stratégique
La GRC aura pour démarche stratégique de respecter les quatre piliers, qui font partie intégrante des activités policières de base de la GRC. Ces piliers orienteront et appuieront des interventions efficaces, coordonnées et d'une grande portée dans le cadre d'enquêtes sur des personnes disparues sur le territoire de compétence de la GRC.
Les quatre piliers :
- Responsabilisation : Enquêtes, renseignements
- Partenariats : Consultation et prestation de services intégrée
- Soutien aux familles : Aide et communication
- Sensibilisation accrue : Prévention et communication
Responsabilisation
La GRC offrira une direction solide en ce qui concerne les enquêtes sur des personnes disparues en prenant les mesures suivantes :
- Intégrer les pratiques exemplaires établies aux enquêtes sur des personnes disparues
- Appuyer l'excellence dans les enquêtes grâce à l'application d'une bonne politique relative aux personnes disparues
- Vérifier que les employés de la GRC respectent la politique au moyen d'une supervision efficace
- Envisager la possibilité d'apporter des améliorations aux systèmes de gestion des dossiers de la GRC pour qu'ils rendent compte de toutes les données disponibles sur les personnes disparues
Partenariats
La GRC offrira une stratégie d'intervention intégrée pour les enquêtes sur des personnes disparues en prenant les mesures suivantes :
- Travailler en collaboration avec :
- d'autres organismes d'application de la loi (à l'échelle locale, nationale et internationale);
- les familles de personnes disparues;
- les gouvernements provinciaux et territoriaux et les organisations non gouvernementales (ONG)
- les organisations autochtones nationales et les groupes de défense culturels;
- les membres de la collectivité (groupes et citoyens à l'échelle locale);
- l'Association canadienne des chefs de police (ACCP).
- Avoir recours à toutes les ressources nécessaires afin d'assurer l'intervention la plus efficace possible
- Travailler en coordination avec d'autres organismes d'application de la loi pour faire avancer les enquêtes sur des personnes disparues
- Chercher à obtenir le plus tôt possible la collaboration des familles pour faciliter les enquêtes
- Trouver des occasions de travailler avec le gouvernement, les ONG, les organisations autochtones et les groupes de défense culturels afin de tirer parti de leurs connaissances et d'optimiser les mesures de prévention conjointes
- Réduire la prévalence de personnes disparues par l'entraide communautaire
- Faire participer la collectivité à la suite d'enquêtes sur des personnes disparues
Soutien aux familles
La GRC continuera d'encourager la communication efficace avec les familles de personnes disparues tout au long des enquêtes en prenant les mesures suivantes :
- Avec l'aide de la famille ou des personnes ayant fait le signalement, mettre au point un calendrier servant aux mises à jour sur l'enquête
- Renseigner la famille ou les personnes ayant fait le signalement sur les services d'aide aux victimes qui s'offrent à eux et sur d'autres organismes de soutien pertinents, et être conscient des besoins liés aux réalités culturelles
Sensibilisation accrue
La GRC élaborera des stratégies de prévention et améliorera la communication afin de résoudre les affaires de disparition et d'en réduire le nombre en prenant les mesures suivantes :
- Élaborer un plan de communication national à l'appui de la stratégie concernant les personnes disparues qui met en évidence les pratiques exemplaires établies et la politique de la GRC relative aux personnes disparues
- Renseigner le public sur les règles de présentation de rapports sur des cas de personnes disparues afin d'améliorer les résultats
- Encourager la création de stratégies de prévention et d'intervention en collaboration avec des organismes gouvernementaux et des ONG ainsi que la participation à de telles stratégies
- Organiser des campagnes de prévention afin de sensibiliser les citoyens canadiens aux questions liées aux personnes disparues (p. ex. au moyen de messages d'intérêt public, de campagnes dans les médias sociaux, d'affiches, de séances de discussion dans les écoles et de réunions communautaires)
La stratégie
La GRC mettra de l'avant des mesures visant à réduire ou à éliminer les difficultés rencontrées par le passé pendant des enquêtes sur des personnes disparues. Les mesures ci-dessous amélioreront efficacement la qualité des enquêtes.
Mesures d'amélioration immédiates :
- Mettre à jour la politique nationale de la GRC relative aux personnes disparues de manière à ce qu'elle contienne les pratiques exemplaires établies
- Entreprendre la mise au point d'un formulaire d'évaluation national et obligatoire pour les personnes disparues, et commencer à utiliser ce formulaire
- Mettre en œuvre un outil d'évaluation des risques national et obligatoire à l'appui des enquêtes
- Veiller à ce que toutes les enquêtes sur des personnes disparues fassent l'objet d'une surveillance et reposent sur une orientation
- Tenir des entretiens avec des personnes retrouvées afin de dégager les facteurs de risque et d'améliorer les mesures de prévention et d'intervention rapide
- S'assurer que des services d'aide aux victimes sont offerts aux familles de personnes disparues
- Communiquer de façon continue et en temps voulu avec les familles ou les personnes ayant fait le signalement de personnes disparues
Résultats attendus :
- La politique nationale de la GRC relative aux personnes disparues sera publiée en 2014 et comprendra les éléments susmentionnés de manière à assurer des services normalisés, professionnels et uniformes dans le cadre des enquêtes sur des personnes disparues menées par la GRC.
Pratiques Améliorées :
- Offrir aux employés de la GRC une formation améliorée sur leurs rôles à l'égard des signalements de personnes disparues et des enquêtes qui y sont liées
- Veiller à ce que la communication interne et externe soit efficace et précise
Résultats attendus :
- En 2014, le CNPDRN terminera l'élaboration de trois cours à l'intention des enquêteurs chargés de dossiers concernant des enfants ou des adultes disparus ou des restes non identifiés.
- Trois produits de communication internes seront élaborés et mis en œuvre d'ici la fin de l'exercice 2014-2015 (renseignements affichés sur le site intranet de la GRC, communiqué national et message vidéo du commissaire).
- Une campagne nationale dans les médias sociaux (sur YouTube, Facebook, Twitter) sera lancée au cours de l'exercice 2014-2015.
- Élaboration de produits de communication (messages d'intérêt public, campagne dans les médias sociaux, affiches, séances de discussion dans les écoles et réunions communautaires) qui seront lancés dans les divisions à l'hiver 2014-2015.
Mesures concrètes :
- Effectuer un examen des dossiers opérationnels liés au rapport publié récemment intitulé Aperçu opérationnel national sur les cas de femmes autochtones disparues et assassinées afin de dégager les facteurs de vulnérabilité et les prochaines étapes
- Participer à l'élaboration et à la mise en œuvre d'initiatives visant à réduire l'incidence des personnes portées disparues
- Nouer des partenariats avec des intervenants communautaires pour faciliter l'échange d'information et favoriser l'utilisation optimale des ressources
- Consulter des experts, les parties prenantes et des groupes communautaires et culturels pour que les initiatives traitent de manière appropriée et proactive des questions et des préoccupations actuelles en ce qui touche les personnes disparues
Résultats attendus :
- Examiner et modifier au besoin la politique de la GRC relative aux personnes disparues afin qu'elle demeure à jour
- Veiller à ce que soient effectués des examens périodiques de la politique de la GRC relative aux personnes disparues afin qu'elle demeure à jour
- Dans le cours normal de ses activités, le CNPDRN concevra et mettra en œuvre des initiatives visant à offrir aux enquêteurs des services spécialisés pour améliorer la qualité des enquêtes sur des personnes disparues et des restes non identifiés menées au Canada, ou le CNPDRN s'associera à d'autres organismes afin de mettre en œuvre ces initiatives.
- Les Services nationaux de prévention du crime feront la promotion de la Stratégie nationale concernant les personnes disparues et veilleront à la coordination des initiatives nationales qui s'y rattachent.
- Des représentants de la GRC feront partie du groupe de travail de l'ACCP chargé des initiatives relatives aux personnes disparues.
- Les groupes divisionnaires de la prévention du crime de la GRC distribueront aux groupes communautaires les ressources de communication sur les personnes disparues.
Gouvernance
Rôles :
- Responsable national/cadre délégué – sous-commissaire, Services de police contractuels et autochtones (SPCA)
- Chef de projet – Services nationaux de police autochtones et de prévention du crime (SNPAPC)
- Responsable des communications – Services nationaux de communication (SNC)
- Collaborateurs – Police criminelle des SPCA; Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés (CNPDRN)
Rapports :
- Suivi et rapports concernant les éléments de la Stratégie nationale concernant les personnes disparues par la surveillance d'un plan d'action relatif à la stratégie effectuée par les SPCA
- Comptes rendus des progrès réalisés à l'intention des officiers responsables des enquêtes criminelles au moyen de rapports au Conseil national des opérations intégrées (CNOI)
- Comptes rendus des progrès réalisés à l'intention des plus hauts dirigeants de la GRC au moyen de rapports présentés au besoin à l'État-major supérieur (EMS).
Locations
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Emplacements
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