Déclaration à l'occasion du premier anniversaire du rapport final de l'Enquête sur les FFADA

3 juin 2020
Ottawa (Ontario)

Déclaration

Un an s'est écoulé depuis que l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA) a déposé son rapport final : Réclamer notre pouvoir et notre place. En cette occasion, je désire réitérer l'engagement de la GRC à améliorer les relations avec les communautés autochtones, à soutenir les survivant(e)s et les familles, et à faire en sorte que les enquêtes soient rigoureuses et professionnelles pour que justice soit faite aux victimes et à leur famille.

En outre, la GRC contribue au plan d'action national du gouvernement canadien, élaboré en collaboration avec les organisations autochtones et les gouvernements provinciaux et territoriaux, et qui vise à contrer la violence faite aux femmes et aux filles, ainsi qu'aux personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones.

Depuis juin dernier, nous avons pris des mesures pour attirer des candidats autochtones, offrir une nouvelle formation, favoriser les enquêtes et collaborer avec des responsables et des aînés autochtones. Ainsi, nous avons :

  • élaboré deux cours pour les employés de la GRC, dans le cadre de la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, afin de mettre en œuvre une démarche d'enquête prenant en compte les effets des traumatismes, et pour aider les employés à mieux comprendre l'incidence de la culture et de l'identité personnelle sur les actes, les perceptions, les interactions et les expériences;
  • actualisé le cours sur la traite de personnes du Collègue canadien de police, afin d'aborder la sensibilisation aux Autochtones et la prévention de la traite de personnes;
  • créé un projet pilote pour le recrutement d'agents de police inuits au Nunavut afin d'aider les candidats à s'y retrouver dans le processus de recrutement de la GRC;
  • lancé un nouveau modèle de détachement doté par rotation dans le nord du Manitoba qui assure une présence à plein temps de membres de la GRC dans les collectivités éloignées, pour permettre aux membres de tisser des liens et de les renforcer;
  • élargi nos consultations et notre collaboration avec les responsables et les aînés autochtones au niveau national, divisionnaire et local, notamment en établissant un groupe consultatif d'universitaires et de porte-paroles autochtones pour obtenir leur avis sur les initiatives de prévention de la violence, les politiques opérationnelles et les activités de réconciliation.

La GRC continue de s'employer à faire la lumière sur les cas non résolus de disparitions et de meurtres de femmes et de filles autochtones sur son territoire de compétence afin de donner des réponses aux familles touchées. Toute personne détenant des informations est priée de communiquer avec le détachement de la GRC de la localité, ou, si elle désire préserver son anonymat, elle peut appeler Échec au crime, au 1-800-222-8477.

Ensemble, nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin à la violence et assurer la sécurité des femmes, des filles et des personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones.

Brenda Lucki,
commissaire de la GRC

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